#WTF 66 : des frites aux larves, des Nazis et des toutous

Petite virée dans le monde, pour toutes les infos et actualités insolites et #WTF.

PAUSE_WTF

> En Belgique, un homme a retrouvé une larve dans un cornet de frites chez Quick. Furieux, il a filmé le tout et posté la vidéo sur les réseaux sociaux. Des milliers de vues plus tard, le client a retiré les images, à la demande de la gérante du fast food. Mais la chaîne a décidé… d’attaquer l’homme au tribunal et lui réclame 10 000 € pour mauvaise publicité.

> Aux États-Unis toujours, un père de famille a été vivement critiqué après s’être déguisé en Hitler pour Halloween. Son fils de 5 ans était quant à lui en officier SS. La petite famille avait partagé la photo sur les réseaux sociaux mais les utilisateurs ont vivement critiqué et insulté le papa. Il s’est justifié en disant qu’il avait bien le droit de se glisser dans la peau « de personnages historiques » quand d’autres se déguisent « en meurtriers ou tueurs en série » sans que personne ne crie au scandale.

> MUTTS Canine Cantina, un restaurant américain accueillant les clients avec leurs chiens, propose un job rémunéré 100 $ de l’heure (environ 87 €) pour… caresser les chiots de son nouvel établissement au Texas.

> L’humoriste Florence Foresti a décidé d’interdire les téléphones portables lors de ses spectacles. Les smartphones seront obligatoirement placés dans des pochettes individuelles automatiquement scellées. Le musicien Jack White avait déjà utilisé ce système nommé Yondr. Mais Florence Foresti est la première artiste française à s’y mettre. Il s’agit d’« éviter les enregistrements pirates et assurer le lien avec les spectateurs », d’après son entourage.

L'aéronautique en Touraine recrute !

à l’occasion des Rencontres aéronautiques de la Région Centre, vendredi 14 et samedi 15, au Vinci, on fait le point sur la filière aéronautique avec Christine Denis, l’organisatrice.

aéronautique
Quand on pense à la filière aéronautique, on ne pense pas forcément à la région Centre. On se trompe ?
Eh bien oui. La région Centre est la cinquième de France dans cette filière, derrière l’Ile de France, Midi-Pyrénées, PACA et les Pays de la Loire. Le secteur comprend 321 entreprises dans la région pour environ 19 000 emplois.
Des entreprises qui, selon vos dires, sont en recherche de main d’œuvre…
Avec le développement du trafic aérien, il y a un besoin croissant d’avions dans le monde. De plus, les innovations récentes permettent de réduire de façon considérable la consommation de kérosène, ce qui incite nombre de compagnies à anticiper le renouvellement de leur flotte. Airbus fait tout, donc, pour produire plus et plus vite, ce qui se ressent, naturellement, chez les sous-traitants qui sont implantés dans notre région, qui voient leur activité augmenter et, donc, leur besoin en main d’œuvre.
Quels types d’emplois sont proposés ?
En 2012 et 2013, la filière embauchait surtout des ingénieurs et des experts. C’est moins le cas aujourd’hui où beaucoup de postes sont proposées en production, des emplois de techniciens supérieurs ou d’ouvriers qualifiés.
Comment se déroulent les rencontres de ce week-end ?
Le vendredi, nous accueillons les scolaires. L’idée, c’est de faire comprendre aux jeunes la diversité et le potentiel des emplois proposés dans l’aéronautique. On peut très bien intégrer cette filière avec un bac pro et être formé ensuite en interne de façon très pointue. Le samedi, c’est plus le moment des familles. En plus des conférences sur les métiers, les visiteurs pourront s’initier au pilotage grâce à des simulateurs gratuits. Rencontres aéronautiques de la Région Centre, vendredi 14 et samedi 15, au Vinci.

Emploi : "Il faut oser changer !"

Sylvaine Pascual, consultante en relations humaines, a créé Itache coaching. Coach spécialisée en reconversion professionnelle, elle est aussi membre du jury Mines-Ponts depuis 1998. Pour elle, il faut oser se reconvertir.

DOSS_INTERVIEWSur votre site, vous parlez de « reconnexion à soi » pour la reconversion professionnelle. Qu’est-ce que c’est ?
L’idée est de revenir dans ses aspirations, ses besoins professionnels et cartographier qui l’on est. Il faut trouver du plaisir dans le métier ! L’identification d’une nouvelle reconversion passe par là. Et en fonction de ça, c’est un bon point d’appui. Il faut des critères motivationnels. Tout ça demande de l’énergie, il y a des obstacles… Cette connexion puise là-dedans.
Comment conseiller quelqu’un qui veut se réorienter ?
La première étape, c’est de faire le point sur ses goûts, sur soi, ses envies, ses relations avec le travail, le sens qu’on lui donne. Il faut explorer les métiers possibles à partir de ça, de ces appétences plus que ses compétences !
Vous diriez qu’il faut oser changer ?
Bien sûr ! Dès que ça correspond à une envie profonde, oui. Pour les femmes qui se réorientent, il faut une bonne dose de motivation, à cause des idées reçues. Il faut oser ! L’optimisme n’est pas une béatitude.  C’est un discours positif… Oui, c’est important. On entend trop d’horreurs sur la reconversion. Donc beaucoup s’en empêchent et n’osent pas. On les pousse à refouler leurs désirs et l’exploration. Quand on a exploré notre projet dans tous les sens, on peut se dire : ok, je peux franchir le pas ou pas. Et ainsi, pas de regrets ! Au moins, j’aurais tenté.
Peut-on insuffler la pensée positive comme habitude à quelqu’un qui veut tout changer ? 
Je torpille cette idée ! (rires) L’optimisme, c’est quelque chose de possible, on expérimente et on réagit en fonction. La pensée positive, c’est « je vais y arriver ». Mais c’est comme quand on répète à ses enfants « n’aie pas peur » quand ils ont peur du noir : ça ne marche pas. C’est un peu comme une résistance sur un muscle : ça va le renforcer. Il faut revaloriser la personne en identifiant ses forces.
On dirait un peu cette façon de penser la reconversion, le travail, comme au Canada !
Oui, exactement. Le travail sur le développement personnel est remarquable là-bas. Ils sont très préoccupés par la personne.
Quels sont les obstacles possibles pour une reconversion ? 
Les principaux sont le manque de confiance, la dévalorisation, mais aussi – plus surprenant – les croyances familiales. Par exemple, si vous avez été élevés dans un environnement du genre « on n’est pas là pour rigoler ! » La durée de la reconversion peut, elle aussi, être une difficulté : formation longue, etc.
Quels sont les symptômes d’une envie de changer du tout au tout ?
Certains de mes clients disent « je me suis trompé », à cause des conditions de leur métier, et non pas du métier en lui-même. C’est quand il y a une perte des sens et des valeurs, ou qu’il n’y a plus aucune marge de manœuvre pour en retrouver.  J’ai eu une assistance sociale qui aimait sa profession, rendre autonome les gens etc. Mais maintenant, il y a trop de dossiers, trop de devoir de rentabilité et elle ne rendait plus ses patients autonomes. Cela n’avait plus de sens pour elle. C’est l’évolution du métier qui fait ça. Il y a aussi des indicateurs comme les relations au travail.
En fait, ça peut arriver partout…
Tout à fait. Les statistiques montrent que le besoin de reconversion est plus présent dans la santé et le domaine hospitalier. Mais ailleurs aussi… J’étais enseignante avant, mais un moment, je ne trouvais plus de sens à mon métier, car ce n’était pas une nourriture suffisante à ma créativité.
Pensez-vous que la société bride nos envies de reconversion ?
Oui ! Et il y a une certaine responsabilité des médias. Cette frilosité générale n’est pas cohérente avec la réalité. Il y a trop d’interprétations négatives dans les statistiques. La peur gouverne le monde. Et pour ceux qui veulent se reconvertir, il y a aussi l’entourage qui joue, à dire « non mais ça va pas ! » Quand j’ai quitté mon poste de prof en Prépa, mes proches sont tombés de leur chaise… Donc j’encourage tout le monde à l’exploration ! Ce n’est pas une prise de risque.
Vous êtes coach et vous vous dites « spécialiste du plaisir au travail »…
Aussi trivial mon slogan soit-il, l’idée c’est : la vie est trop longue pour s’ennuyer au travail ! Il y a un million de moyens de s’ennuyer, mais sur chaque côté négatif, il y a du positif. La reconversion est possible vers un métier plus sympa. C’est la reconnexion à soi, de nouveau.
Mais alors, tout plaquer et vouloir réaliser son rêve de gosse, c’est dangereux ou pas ? 
Ça dépend ! On a tous voulu faire ça. Pour certains, ce rêve n’a pas d’impact sur leur vie. D’autres qui l’ont et y pensent encore à 40, 50 ans, ça vaut le coup de l’explorer ! Et se demander : quel accomplissement personnel possible ?
Propos recueillis par Aurélien Germain
 

Et si vous tentiez l'ESS ?

Le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) est en plein essor. Lancez-vous dans l’aventure !

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Le Cre-sol (Centre réseau économie solidaire) fête son 10e anniversaire. Depuis sa création, il rassemble les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans la région. Le ministère de l’ESS table sur 600 000 postes d’ici 2020. Et si c’était votre chance ?
Quels métiers ?
« L’éventail est large », explique Marie-Laure Jarry, coordinatrice du Cre-sol. L’action sociale reste majoritaire dans l’ESS avec, par exemple, l’aide à l’insertion ou à la petite enfance. « On peut parler aussi des métiers du commerce avec les boutiques équitables » ou même d’agriculture.
Intégrer l’ESS
Le recrutement de proximité est souvent la norme dans l’ESS. Bouche-à-oreille, recommandation, connaissance. Il est possible de le contourner. « Le service civique est un excellent tremplin », relève Marie-Laure Jarry. Autre porte d’entrée : le bénévolat. Les emplois d’avenir pourraient également booster le secteur.
Être engagé
L’ESS n’implique pas un fonctionnement métro-boulot-dodo. « On n’est pas dans un emploi alimentaire. Il faut être animé, se sentir porteur de certaines valeurs », confirme la coordinatrice de Cre-Sol. Respecter l’environnement. Créer du lien social. Promouvoir la démocratie en entreprise. « En clair, mettre l’humain au coeur de l’activité, et non le profit », continue-t-elle.
Et créer sa boîte ?
En France, il serait compliqué de créer son entreprise. « C’est plus simple dans l’ESS. Il y a des coopératives d’activités et d’emploi (CAE). Elles permettent à des gens de démarrer leur activité au sein d’un collectif avec des ser-vices partagés », éclaire Marie-Laure Jarry. Par exemple, une couturière souhaite se lancer mais n’y connaît rien en comptabilité. En intégrant une CAE, elle bénéficie d’une gestion administrative complète. Alors, à vous de jouer !
* Sondage CSA/Jeun’ESS en juin 2011.
Cre-sol, 12 rue Louis- Mirault 37000 Tours 06.67.28.50.36

Job d'été : encore possible !

Avis aux retardataires, vous pouvez encore trouver un travail pour juillet-août ! Un forum est organisé jeudi 30 mai au Centre de vie du Sanitas.

ACTU_TOURS_forum
Un job dating
Vous n’avez pas encore de travail pour juillet-août ? Rassurez-vous, il n’est pas trop tard ! Le Bureau information jeunesse Indre-et-Loire (Bij 37) organise un forum « jobs d’été dernière minute », ce jeudi 30 mai après-midi, pour les retardataires. « Beaucoup de jeunes cherchent encore un travail en mai-juin, pour différentes raisons… Et les employeurs aussi recherchent des jeunes à la dernière minute, car ils ne connaissaient pas encore leurs besoins fin mars », rappelle Françoise Dessables, documentaliste- informatrice au Bij.
Une dizaine d’employeurs
Au total, quatorze employeurs seront présents pour proposer jobs d’été et petits contrats pour la rentrée. Pour les jobs d’été, différents secteurs sont représentés : hôtellerie-restauration, ventedistribution, services à la personne, agence d’intérim, animation vacances adaptées (à condition d’avoir 21 ans et un an de permis) et même Pôle emploi international, « car il est plus dur de partir travailler à l’étranger, maintenant », indique Françoise Dessables. Et pour la rentrée scolaire, « il y aura des offres des communes de Tours et La Riche, en animation ou encore surveillance de restaurants scolaires… »
Comment ça se passe ?
Première condition : il faut être majeur. Le forum s’adresse « aux jeunes surtout, âgés de 18 à 26 ans ». Il suffit de venir avec son CV déjà prêt et imprimé. Les jeunes iront voir les employeurs à leur stand. « Cela ne doit pas durer plus de dix minutes. Il n’y a pas de signature de contrat à la fin du forum », précise Françoise Dessables. Mais l’employeur vous verra en face et proposera ensuite un poste. Un exercice « plus pratique » qu’un simple CV qui atterrit bêtement sur un coin de table. Là, « c’est du visu. Le contact passe plus facilement avec l’employeur ». Les jeunes, à vous de convaincre !
Jeudi 30 mai, de 13 h 30 à 17 h 30, au Centre de vie du Sanitas, au 10, place Neuve.
 
Aurélien Germain