TOP 4 : le futur Burger Quiz

Dès le 28 novembre, une dizaine de nouveaux présentateurs remplaceront Alain Chabat au jeu Burger Quiz. Voici notre top 4 des animateurs que l’on attend de pied ferme. Miam !

ALEXANDRE ASTIER

Mister Kaamelott qui anime Burger Quiz ? Le rêve ! Aussi drôle que cultivé, Alexandre Astier possède un capital sympathie surpuissant. Les candidats qui lui parleront d’un film Kaamelott seront pendus haut et court.
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MARINA FOÏS

À un internaute qui disait « Burger Quiz sans Chabat ? Ce sera sans moi », elle a répondu : « Et sans moi. Même si c’est moi. » Tout est dit. L’hilarante Marina Foïs (et sa mauvaise foi) devrait exceller dans le rôle.

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ÉDOUARD BAER

Digne héritier de l’humour Chabat, Édouard Baer, de par sa jouissive éloquence, va envelopper Burger Quiz d’un humour tout simplement ravageur. Son verbe, sa « tronche », ses habituelles digressions, sa folie : on dit oui !

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GÉRARD DARMON

Grand complice de Chabat, invité à de multiples reprises même dans les années 2000, Darmon a toute sa place aux manettes. On attend ses punchlines qui torpillent et sa répartie de tueur dite avec sa voix d’outre-tombe.
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[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Réponse : M. <br>Effectivement, avec mes camarades, je repasse bientôt derrière le comptoir. <a href= »https://twitter.com/hashtag/BQS03?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#BQS03</a><br><br>Alain. <a href= »https://t.co/M67fEOtuIE »>pic.twitter.com/M67fEOtuIE</a></p>&mdash; Burger Quiz (@BurgerQuizOff) <a href= »https://twitter.com/BurgerQuizOff/status/1059513042231353344?ref_src=twsrc%5Etfw »>5 novembre 2018</a></blockquote> <script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

Astérix et le domaine des dieux : animation musclée

Le célèbre Gaulois s’offre un lifting 3D. Sans mériter le dix sur dix, dialogues et graphismes offrent un joli mix.

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Il est toujours difficile de s’attaquer à un mythe culturel comme Astérix. La BD au succès interplanétaire (355 millions d’albums vendus dans le monde) a déjà connu une quinzaine d’adaptations, mais il aura fallu attendre 2014 pour voir la 3D croquer le moustachu. Et par Toutatis, justice est enfin rendue à Goscinny !

Aux oubliettes, les versions cinématographiques au budget colossal, mais à la bêtise abyssale (au hasard, le nullissime Astérix aux Jeux olympiques de 2008). Basé sur le 17e album, ce Domaine des dieux nous emmène en pleine forêt armoricaine, où César a décidé d’implanter une résidence romaine, pour s’attaquer insidieusement au village d’irréductibles Gaulois. Sur le plan graphique, ce nouvel Astérix est une réussite incontestable, la réalisation échouant à Louis Clichy, prodige sorti de chez Pixar. Le rendu ne trompe pas : personnages tout en rondeurs et en relief, aspect « gomme » des visages, typique des Ratatouille, Là-haut et autres Monstres et Cie. Un design numérique impressionnant, tout en couleurs chatoyantes (un bémol toutefois pour les scènes nocturnes, peu lisibles), véritable plongée dans l’ambiance originelle de la BD.

Clichy a visiblement trouvé la potion magique, en laissant la co-réalisation à Alexandre Astier. La touche de l’auteur de Kaamelott est reconnaissable dans les dialogues : répliques qui font mouche, verbe qui claque, humour incisif… Il insuffle à ce Domaine des dieux un comique cartoonesque. À coup de running-gag, blagues bien senties et références populaires, Astier élève un film qui a tendance, parfois, à tourner en rond. Et si les dialogues rendent si bien, c’est aussi – petite révolution oblige – parce qu’ils ont été enregistrés avant même que les images soient animées. Offrant par là une parfaite synchronisation avec le mouvement des lèvres.

Mais derrière ces lèvres, il y a surtout un casting vocal de luxe. Roger Carel y interprète une dernière fois Astérix, qu’il incarne depuis 1967 ! Guillaume Briat brille en Obélix, tandis que les Lorànt Deutsch, Laurent Lafitte, Alain Chabat et autres Semoun et Foresti se surpassent. À force de vouloir bien faire (trop ?), Astérix et le Domaine des dieux n’échappe pas au faux-pas : souffrant d’un gros passage à vide en plein milieu, le film voit son rythme malmené. Les quelques références modernes pourront aussi déplaire aux puristes (ce clin d’œil à King Kong…). Elles tentent de se mêler, parfois poussivement, à ces allégories et critiques, sur l’appât du gain, la mondialisation, l’écologie ou encore la colonisation. Heureusement qu’Obélix, érigé ici en personnage quasi-central et héros super sensible, arrive toujours à booster le film. Aussi irrésistible qu’irréductible.

Film d’animation (France- Belgique). Durée : 1 h 25. De Louis Clichy et Alexandre Astier. Avec les voix de Roger Carel, Guillaume Briat…
NOTE : **

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