Deep Purple à Tours : conversation avec la voix du rock

Un matin comme un autre ? Pas vraiment. Ce mardi-là, tmv a décroché son téléphone pour passer un petit coup de fil à un certain… Ian Gillan, mythique chanteur de Deep Purple ! Le groupe se produira à l’American Tours festival le 14 juillet. Allô Ian ?

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Ian Gillan, à gauche, la voix du rock. (Photo Shutterstock)

Vous connaissez le stress ? Le fameux frisson qui parcourt votre dos et la goutte de sueur qui perle à votre front pendant que vous balancez quelques jurons, car tout ne va pas comme vous voulez ?

C’est ce qui arrive ce matin-là, dans nos locaux. Il est 9 h 30. Nous sommes censés causer à Ian Gillan, l’homme au micro de Deep Purple depuis 1969. De passage au Portugal, le chanteur nous attend à l’autre bout du téléphone. Mais des soucis techniques nous empêchent de le joindre à l’heure. Argh.
Impossible de faire attendre le Londonien. Après plusieurs essais infructueux, il faut se décider à tenter via notre téléphone portable qui fait des siennes avec sa batterie. Re-argh.

Ça y est. Ian Gillan décroche le combiné. Sa voix est rocailleuse, mais douce. Le débit est parfois lent, parfois plus rapide.
Son timbre change lorsqu’il s’exclame « interesting question ! ». Il choisit ses mots, varie ses intonations. L’homme parle comme il chante. Les trois minutes de retard à notre interview n’ont visiblement pas dérangé le gentleman. « Ce n’est pas grave du tout, rassurez-vous. Comment allez-vous ? », demande-t-il de son joli accent british.
Lui se porte comme un charme. Le dernier album de Deep Purple, InFinite (sorti en 2017), a séduit le public. Succès dans les charts, chroniques dithyrambiques, et milliers d’exemplaires vendus. « C’est une période vraiment excitante », confirme Ian Gillan. D’ailleurs, le groupe, toujours aussi populaire après 50 ans (!) d’existence, enchaîne les dates.
ATF-visuel-2018-1024Deep Purple fera également une escale à Tours, le 14 juillet lors de l’American Tours Festival. Le public tourangeau peut déjà s’attendre à une tripotée de classiques : « Les gens veulent forcément entendre des hits comme Highway Star ou Smoke on the water. Lors de la dernière tournée, nous avons proposé du nouveau matériel. Mais il faut toujours des “ classiques ” comme vous dites. Il y aura aussi deux ou trois titres très récents. Oh et de toute façon, il y aura toujours des mécontents quoiqu’on fasse ! », répond Ian Gillan, en se marrant.

SMOKE ON THE WATER

À 72 ans, le Britannique continue de prendre son pied sur scène. Même quand on lui parle du tube interplanétaire Smoke on the water et son riff le plus célèbre de l’histoire du rock. On pense que la chanson, jouée depuis 1972, doit le lasser. Marre de chanter ce refrain historique, Ian ? « Eh bien non, même pas ! (rires) J’adore sa structure. Elle est relativement classique dans sa construction, mais c’est devenu iconique, symbolique. Ça fait toujours quelque chose quand je vois des gens la chanter, que ce soient des gamins ou des quinquagénaires. »
Le musicien y va alors de son anecdote : « Vous savez, un jour, Pavarotti m’a avoué qu’il était jaloux de moi ! Il m’a dit : “ Ian, toi tu peux chanter Smoke on the water cinq ou six fois et ce sera différent à chaque fois. Moi je n’ai pas le droit, ce serait inimaginable. ” »

(Photo Avis De Miranda / Shutterstock.com)
(Photo Avis De Miranda / Shutterstock.com)

Ian Gillan n’est donc pas un de ces vieux rockeurs usés par la routine ou le devoir d’enquiller le triptyque route/scène/hôtel depuis des décennies. Pour tenir le coup, le chanteur n’a pas forcément de régime particulier. « Mais c’est sûr que je fais moins la fête qu’avant ! », plaisante-t-il. « Je ne fume pas et je ne bois pas. Enfin, pas à l’extrême, hein ! Je prends parfois un petit verre de vin. »
De quoi continuer à enchaîner les concerts à un rythme soutenu. Même si, Ian Gillan l’avoue, « nous allons essayer à l’avenir de sélectionner davantage les concerts et les festivals dans lesquels nous nous produirons ».

À propos de shows, la question nous démange. Qui dit concert de nos jours dit plaie des portables. La foule est désormais branchée à son smartphone, photographiant et filmant le moment plutôt que de pleinement le vivre et profiter (mode réac’ nostalgique ON).
Vivre le concert à travers son écran ? « C’est bizarre », répond le chanteur du tac au tac. « Franchement, c’est une perte de temps. Totalement futile… Les gens parfois ne réalisent pas la chance qu’ils ont de vivre pareil instant. Bon, je ne critique pas, ça fait partie du truc, maintenant… Je n’aime pas être négatif, car c’est quelque chose qui appartient à la nouvelle génération. »

A l’ancienne, dans le bon sens du terme, mais pas coincé dans le passé. D’ailleurs, quand on lui demande ce qu’il écoute comme musique en ce moment, Ian Gillan s’enthousiasme. « Hmm, intéressant, comme question ! Quand je suis avec des amis, je les laisse choisir ! (rires) Personnellement, j’aime le blues et le flamenco. Très peu de musique contemporaine en fait. Je ne suis pas franchement dans le coup ! » Le temps passe. Les minutes défilent à une vitesse affolante.

L’heure est bientôt venue de raccrocher et de se défaire de la voix qui incarne le Pourpre profond. C’est le moment de le brancher sur la jeunesse une dernière fois. « Vous êtes l’un des chanteurs les plus influents du rock. Quels conseils donneriez-vous aux “ kids ” qui souhaitent se lancer dans une carrière de chanteur ? », demande-t-on. Ian Gillan se galvanise. « Aaah…. Utilisez votre voix, apprenez et surtout… copiez, imitez, encore et encore. Copiez chaque chanson que vous aimez et entraînez-vous dessus. Ça vous donnera l’énergie, la compréhension de la musique, la chimie. Ensuite vous pourrez vous lancer dans vos compositions et trouver votre style. C’est comme cela que ça vient. Et n’ayez pas peur du résultat. Au départ, vous n’imaginez pas à quel point mes chansons étaient atroces ! », lance-t-il dans un dernier rire. Il est temps d’aller s’échauffer au micro, non ?

Texte : Aurélien Germain
Photo : Shutterstock.com

> American Tours Festival, du 13 au 15 juillet au Parc Expo. Avec Lenny Kravitz, Imelda May, Gord Bamford, Deep Purple…
> Tarifs : Pass 3 jours à 59 €. Pass 1 jour de 35 à 45 €. 

Reportage au Hellfest : côté ambiance !

Le Hellfest, c’est quoi ? Un festival metal démentiel, 152 000 personnes sur trois jours, une demande en mariage, de la bière, des gens déguisés en lapin et des tonnes de décibels. Tmv y était et vous raconte l’ambiance, avec galerie photos en prime.  

L'arbre Hellfest (Photo tmv - Aurélien Germain)
L’arbre Hellfest (Photo tmv – Aurélien Germain)

Samedi 21 juin, tôt. Très tôt. Trop tôt. Chaussures parées à être martyrisées : OK. Tee-shirt de groupe : OK. Échauffement de la voix : OK. Foie prêt à encaisser : OK. La liste était remplie, j’étais donc préparé à assister de nouveau à ce Hellfest, cuvée 2014. L’affiche la plus monstrueuse que ce festival (400 personnes à ses débuts !) ait proposé.
Car cette année, le Hellfest a vu grand, très grand. Au total, près de 152 000 festivaliers ont foulé le sol de Clisson, pour assister à plus de 160 concerts (le compte-rendu peut se lire ICI).

Balavoine, caddie et guitare géante

 Clisson, justement. Petite ville de 6 600 habitants, en Loire-Atlantique, qui vit au son du metal et du hard rock pendant trois jours. En arrivant près de la gare, direction la navette qui emmène au site contre deux petits euros. Au volant, Josiane, la cinquantaine, sourire aux lèvres (oui au fait, désolé, les Clissonnais sont ravis d’accueillir autant de festivaliers. Un bonheur pour les commerçants) Du Balavoine en fond sonore, ça calme.  « Oula, mais tu t’es fait quoi à la main ? », lance-t-elle à l’un des passagers, avec son plâtre improvisé. « Euh, accident de caddie ! » Éclat de rires général.
(Oui, précision : le festivalier du Hellfest aime organiser des combats en caddie. Toi-même, instruis-toi en regardant ICI)

En roulant vers le site, on zieute les tee-shirts de tout le monde. Signe de ralliement et de reconnaissance ultime, un point c’est tout. Des dizaines de festivaliers descendent faire leurs courses (= bière, bière, saucisson, bière, chips, bière, eau… et bière). Ça crie, ça chante, ça sourit. Le pied. Arrivé au rond-point d’entrée du festival, une immense guitare de 10 m de haut trône fièrement. Réalisée par l’artiste bordelais Jean-François Buisson, elle a été offerte à Clisson par le Hellfest !  Tout de suite, on est happé par une ambiance de folie. Les décibels sont portées par le vent, des milliers de gens déambulent, font des coucous aux policiers (aucun incident en neuf ans, alors ils sont plutôt tout sourire !), beuglent, mais sont heureux.

Une mini-ville

Que ce soit pour le néophyte ou l’expert du festival, une chose est claire : le Hellfest impressionne. Surtout cette année. Imaginez la bête : un quartier grandeur nature a été installé. Calqué sur celui de Camden, à Londres, on y trouve des stands de prévention, de tatouage, de vente de Doc Martens…
Au milieu, un rond-point avec une énorme tête de mort blanche, qui jouxte l’Extrem Market. Un gigantesque marché, où les métalleux achètent tee-shirts, casquettes, tasses aux couleurs de Black Sabbath et autres…  Pour le reste, vous n’avez qu’à imaginer le Disneyland pour metalleux… Une grande roue, des bars, une petite forêt, des vignerons qui font goûter leur Muscadet (chaque année, ces derniers vendent environ 5 000 litres au Hellfest), un espace VIP/Presse, six scènes, des stands de nourriture ou de pros du secteur…

« Personne ne t’insulte »

La veille, quelqu’un a demandé sa copine en mariage en plein festival (elle a dit oui, ouf). Ce samedi, c’est la folie partout. L’ambiance est mortelle (hé hé), tout le monde a le sourire vissé aux lèvres (dommage pour le cliché), certains sont déguisés (on a repéré un lapin, deux Elvis, un en string Borat, des pirates, des vikings, un déguisé en pénis géant, un autre avec un tee-shirt Céline Dion ou encore un Mario Bros…).
Sous un soleil de plomb (on tape déjà les 28° à l’ombre), beaucoup de festivaliers naviguent torse-nu ou en soutien-gorge. On a croisé une femme nue, mais notre décence nous interdit d’en parler ! Il n’empêche qu’ici, « les filles ne sont jamais embêtées. Tu peux te balader en mini-jupe, ou en soutif, personne ne te juge, ne t’insulte, et te poursuit pour avoir ton numéro », raconte Julie, 29 ans. Oui parce qu’en plus, sachez, braves gens, que la gente féminine a explosé ses effectifs dans le metal. La preuve au Hellfest, ELLES sont partout ! On tord le cou au fameux « metal = musique pour hommes ».

L’attente tranquille

Bon au fait, sachez aussi qu’au Hellfest, on attend. On attend pour tout. Pour aller aux toilettes, prendre des jetons, acheter à boire, se laver, aller au camping, prendre une bière, une deuxième bière, on attend en attendant l’attente d’attendre.  Heureusement, tout ça passe plutôt bien grâce aux 2 700 bénévoles d’une gentillesse inouïe. Impossible de ne pas saluer leur boulot monstre. Dans le lot, 1 250 ont été recrutés par Animaje, contribuant à financer le départ en vacances de 460 jeunes de la vallée de Clisson. Classe.
Au milieu de tout ça, il y avait aussi plus de 500 journalistes, venus du monde entier, de tous les supports. On a même croisé Maxime Musqua venu réaliser un défi pour le Petit Journal (à visionner ici). Déguisé en hippie, il a déambulé au Hellfest en quémandant câlins et bisous (tout le monde lui a rendu !), puis a profité d’un concert pour faire un slam dans la foule
on peut le voir venant de la gauche juste là :
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Venus de partout

D’ailleurs, en parlant de monde entier, près de 35 % des festivaliers ici sont étrangers. Djihnbah, par exemple. Ce jeune de 19 ans est venu du Bengladesh (« ça fait longtemps que j’économise ! », sourit-il). On ne sait pas pourquoi, mais il a un skate accroché dans le dos. Il a visiblement forcé sur le houblon, mais on l’aime bien. Surtout quand il s’excuse et part en courant comme un dératé, parce que son groupe fétiche a commencé. Idem pour d’autres personnes croisées, débarquant tout droit du Mexique, du Laos, ou encore de l’Australie et du Liban !

Un million de litres de bière

Alors avec tout ce monde, ça en fait de la bière qui file direct dans les gosiers (dimanche, il a fait 32°, la voilà notre bonne excuse). Et ça tombe bien, Kronenbourg, fidèle au festival, avait prévu un million de litres pour les trois jours ! En revanche, cette année, Christine Boutin n’a pas voulu polémiquer avec la marque de la bière. En 2010, elle avait écrit un courrier au Président de Kronenbourg pour lui demander de « cesser ce festival qui promeut et véhicule la culture de la mort ». Bizarrement, avec plus de 3 millions de demis servis, la lettre est restée sur un coin de bureau…

Peace and rock ‘n’ roll

Bah oui, c’est comme ça, le Hellfest. Certains veulent interdire un festival « satanique », « anti-chrétien » ou encore « dangereux pour la jeunesse » (à lire l’article de Konbini ICI) … Sauf que ça ne fonctionne pas et que l’ambiance est toujours aussi bonne. D’ailleurs, c’est drôle : tout le monde est ami avec tout le monde pendant ces trois jours. On ne se connaît pas, mais on s’aime. On ne va pas dire que ça fait hippie (un coup de casque de viking est vite arrivé), mais c’est du peace & love, façon rock ‘n’ roll. Les fleurs sont remplacées par des pintes ; les danses baba-cool sont remplacées par des wall of death. Un wall of quoi ? Mais si, ça :
[youtube width= »400″ height= »250″]http://www.youtube.com/watch?v=73d8pMnMbKg[/youtube]

Le camping de l’Enfer !

Avec tout ça, niveau ambiance, on a oublié le camping. Le camping Hellfest, c’est un peu compliqué. Tu es tout fier avec ta tente Q… (chut, pas de marque pour cette-tente-qui-se-déplie-en-quelques-secondes). Sauf qu’il n’y a que ça à perte de vue. C’est comme si tu disais « rejoins-moi, je suis à côté d’un type en noir avec des cheveux longs et j’ai une bière dans la main ».
Ne compte pas dormir non plus, ça ne sert à rien. Pourtant on a essayé en se couchant vers 3 h du matin. Dur, dur, car la tradition ici, ce sont les festivaliers qui hurlent « à poiiiil » ou « apérooooo » toutes les deux minutes (et forcément, tout le camping doit crier en retour).  Alors on a pu fermer l’œil de 7 h à 7 h 30, au moins. Pas mal. Le réveil s’est fait par un rôt tonitruant, venu tout droit du fin fond des entrailles. Enfin, surtout de la tente à côté, où dormaient des Russes à l’odeur de vodka.
Mais bizarrement, le réveil s’est fait avec le sourire. Avant de retourner dans la chaleur des concerts. Chaleur météo, mais aussi humaine. Retrouver tout ce beau monde et s’éclater. Laisser ses soucis de côté, écrabouillés par les musiques pachydermiques qui ont secoué Clisson. Donc forcément, on est obligé de dire à l’année prochaine.

(Merci au Hellfest, à Roger, Ben Barbaud, et aux bénévoles)   

Aurélien Germain

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Notre galerie photos 
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Tmv déménage au Hellfest (ce week-end) !

Du 20 au 22 juin, le célèbre Hellfest – festival metal et hard rock de renom – s’installe près de Nantes. Et ça tombe bien, tmv y sera pour tout vous raconter !

hellfest-logo
On en parlait ICI début avril : du 20 au 22 juin, c’est le Hellfest, soit l’un des plus grands festivals metal et hard rock du monde (et l’un des plus énormes de France, d’ailleurs !). Installé à Clisson, près de Nantes (44), c’est un peu la messe pour tout bon chevelu qui se respecte.

Cette année, un de nos journalistes à tmv va prendre son sac à dos et assister au Hellfest. Vous pourrez donc lire le compte-rendu sur notre site internet : concerts, ambiance, animations, ou galerie photos et festivaliers.

Car au total, le Hellfest, ce sont 100 000 personnes sur les 3 jours (et c’est complet depuis janvier) et plus de 155 groupes : cette édition (l’affiche est en or, on vous dit !) verra défiler les plus grands noms, comme Black Sabbath, Iron Maiden ou encore Aerosmith et Deep Purple. Mais aussi Slayer, Kvelertak, Emperor, Lofofora, Avenged Sevenfold, Acid King, Spirit Caravan, etc. (La programmation, pour les curieux, est à admirer ICI).

Aujourd’hui, jeudi 19 juin, les festivaliers ont déjà commencé à affluer sur le site (si, si, regardez en dessous). Tmv y sera et on vous racontera tout, même le plus inavouable !

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