Jeux de société : les entreprises tourangelles s’y mettent aussi

Il y a bien longtemps que le jeu est sorti du cadre du simple amusement domestique. Au niveau personnel, cette activité permet de recréer des liens, de partager et de découvrir plein de choses. Autant de bénéfices qui peuvent s’avérer très utiles dans d’autres secteurs. Le jeu a donc investi l’univers de la santé et, notamment, de la santé mentale. Mais il s’est aussi installé avec succès dans le monde de l’entreprise. Exemples in vivo avec des expériences tourangelles.

« Lorsqu’on joue, on se laisse aller, on s’oublie et notre personnalité s’exprime. Alors pourquoi ne pas mettre cela au service de l’entreprise ? ». Olivier Chanry, déjà éditeur de jeux historiques avec sa société Asyncron basée à La Riche, a donc lancé un nouveau projet : Team in Vitro. Une offre destinée aux entreprises en mal de bonnes idées pour leurs team-building.

Les premières séances d’afterwork autour du jeu Tchat Box imaginé par Guillaume Gleize et édité par Olivier sont prometteuses : chacun parle de soi, même les timides, et les participants font connaissance en douceur, dans la joie et la bonne humeur.

Pour le chef d’entreprise, les prochaines étapes passeront par l’utilisation des jeux Call Me Cthulhu et Nosferatu, avec un meneur de jeu de l’équipe de Team in Vitro pour rythmer la partie. Et une prestation autour du jeu historique Defcon 1, avec recadrage du scénario par l’auteur pour l’adapter aux problématiques spécifiques identifiées par un psychologue d’entreprise, qui observera la partie !

L’équipe de In Vitro précise : « Il faudra savoir mettre en œuvre et suivre une stratégie de groupe. Chaque équipe sera assistée par un aide de camp permettant d’entrer directement dans le jeu sans connaissance préalable. » (Photo http://www.team-in-vitro.fr)

Au bar à jeux le Cubrik, à Tours, François Hotton et Sylvain Petitprêtre ont aussi en préparation une prestation spéciale pour entreprises : un déjeuner du midi pimenté de parties de jeux de société. Du côté d’Arkham Studio (entreprise mère de l’éditeur Arkham Society), Tristan Boschet a les arguments pour convaincre : le directeur commercial propose aux entreprises des outils attractifs et sur mesure pour de la formation, « avec un meilleur taux de compréhension, de mémorisation et d’adhésion que sur une formation traditionnelle ».

Et dans le cadre d’un événement d’entreprise, le jeu est une option innovante qui permet encore aujourd’hui de se distinguer des concurrents. En plus de ses propositions digitales, Arkham fabrique ainsi des jeux de plateau, livrés clés (et règles) en main au client qui y retrouve une manière agréable de faire passer des messages à ses équipes. Que ce soit pour parler accidents du travail à la Carsat, ou sécurité et datas center chez OVH. Faire passer des messages, servir à cultiver l’esprit d’entreprise…

S’éloigne-t-on de l’essence-même du jeu telle que définie par tonton Larousse ? Une « activité (…) non imposée, ne visant à aucune fin utilitaire, et à laquelle on s’adonne pour se divertir, en tirer un plaisir ? » À vous de nous le dire.

M.M.

La folie des jeux de société à Tours : 1 001 façons de s’amuser

Le monde du jeu de société n’a pas attendu le Covid pour séduire de plus en plus de Français, sur un marché en croissance constante. Plongée dans le monde tourangeau des jeux, où chacun joue sa
partie.

Jeudi soir, Tours centre. Dans les canapés du bar le Jeu du Sort, une bière à la main, Thomas, Kevin et leurs amis viennent de se retrouver. À un moment ou à un autre, c’est sûr, ils sortiront un jeu de société : « On s’est rencontrés grâce aux soirées Loup-Garou du mardi soir, ensuite on s’est aussi retrouvés sur les soirées quiz, et on est devenus amis », raconte Thomas. Certains membres de la bande sont même devenus animateurs de ces parties où les joueurs doivent démasquer parmi eux le(s) loup(s)-garou(s) qui déciment le village.

Pour Fernando, attablé au Cubrik, ce n’est que la deuxième visite dans le bar à jeux de la rue du Change : « J’ai beaucoup aimé l’ambiance la dernière fois, et le fait qu’une personne t’explique les jeux. » Pour ce soir, ce sera Schotten-totten, un affrontement de clans écossais.

Au Cubrik, à Tours, c’est le paradis pour les amoureux de jeux de société ! (Photo archives NR)

« Une personne qui n’aime pas les jeux de société, ça n’existe pas ! C’est juste qu’elle n’a pas encore trouvé le jeu qui lui convient ! ». Et Justine, sommelière des jeux, est justement là pour ça : aiguiller les clients vers un jeu sympa, adapté à leurs envies. Compétitif ou coopératif ? À deux ou à plus ? Pour s’amuser ou pour réfléchir ? Pour un quart d’heure ou une heure ? Ce poste de sommelière des jeux est rare en France (à notre connaissance, seul un bar lillois propose ce service). Mais il apparaît pourtant essentiel, quand on découvre le monde du jeu de société.

Au Cubrik, 540 jeux sont disponibles ; au Jeu du Sort, environ 300 ; dans les boutiques du centre-ville (Sortilèges ou la Règle du Jeu), on tourne autour de 1 500 jeux de société en magasin, tandis qu’à la ludothèque de la Maison des Jeux de Touraine, on en trouve 2 500. Les chiffres donnent le tournis, et ce n’est pas fini ! Chaque année, en France, on dénombre un millier de nouveaux jeux de société !

Et le marché se porte bien : selon l’Union des Editeurs de Jeux de Société (UEJ), le secteur pesait 360 millions d’euros en 2021, avec une croissance de 11 % par rapport à l’année précédente.

Le Covid a-t-il provoqué ce boom ? La tentation de répondre oui est grande, mais pour Guillaume Callot, du magasin spécialisé Autour des Jeux, à Tours Nord, la réponse n’est pas si évidente : « Durant les confinements, les familles ont vite trouvé les limites du numérique ou de la télé. Mais la tendance existait déjà depuis une dizaine d’années : l’envie de se retrouver dans un moment vrai, autour d’une table, en famille ou entre amis. »

Benoît Houivet, de la boutique Sortilèges, remercie aussi les médias (de rien !) qui ont braqué leurs projecteurs sur les jeux et ont contribué à l’effervescence de 2020-2021. Des sites internet comme BoardGameArena (BGA pour les intimes) ont aussi permis à certains de découvrir des jeux pour ensuite venir les acheter en boutique. Verdict : les banquiers qui avaient rechigné à valider et financer le concept du Cubrik comme bar culturel où l’on peut boire, manger et jouer s’en mordent peut-être les doigts aujourd’hui !

Cette profusion de jeux est-elle une bonne chose ? Chez Sortilèges, on a agrandi l’espace de stockage de la boutique. Pour Stéphane Jamin, salarié de la Maison des Jeux de Touraine, cette profusion rend aussi les choix difficiles car on ne peut pas tout acheter. Et pour les auteurs, il est encore plus difficile de se faire une place !

Fabien Riffaud, comme beaucoup d’autres, ne vit pas complètement de ses jeux, malgré de chouettes coréalisations avec Juan Rodriguez comme Les Poilus, Décrocher la Lune, et bientôt Silex and the City. « C’est comme le monde du livre : beaucoup de gens écrivent, mais peu sont publiés, et très peu en vivent ! Ils sont une dizaine à peine en France », commente en souriant l’auteur.

Connaître des éditeurs et participer aux festivals spécialisés, c’est donc la clé pour percer ! Malgré la forte concurrence, de nouveaux projets voient le jour en Touraine, comme le nouvel éditeur de jeux Arkham Society. François Leognany et François Hotton, spécialistes ès jeux de société, éditeront leurs premiers jeux Poucave et Lucky Bastard au printemps prochain, avant de se faire une place sur le marché avec une innovation : un jeu hybride entre jeu de société et jeu de rôle, fin 2023. Pour y jouer, on vous donne donc rendez-vous dans quelques mois dans les boutiques spécialisées, ou les nombreuses ludothèques et associations ludiques de la région !

Maud Martinez / Photos : freepick, adobe stock

Faites vos jeux ! La folie des jeux de société

La rédaction vous donne le meilleur des jeux de plateaux, de cartes ou de logique… Et en bonus, on a imaginé un jeu dont vous êtes le héros (de tmv) !

QUIZZ : RÉVISEZ VOS CLASSIQUES

1.Quelle est la date de la première parution du Monopoly ?
a/ 1919.
b/ 1915.
c/ 1898.

2.L’inventeur du Scrabble, Alfred Mosher Butts, était…
a/ Professeur de lettres.
b/ Présentateur télé.
c/ Architecte.

3. Quel est le jeu le plus joué au monde ?
a/ Le mille bornes.
b/ Les mystères de Pékin.
c/ Le bridge.

4.Quelle est l’origine du Rummikub ?
a/ Israël.
b/ Allemagne.
c/ Bosnie.

5. Au Pictionary…
a/ Les rébus sont autorisés.
b/ On a le droit de faire des gestes.
c/ On gagne un point par dessin trouvé.

6. Depuis 2009, la fabrication du 1000 bornes est réalisée….
a/ Dans le Massif-central.
b/ En Gironde.
c/ En Corrèze.

7. Comment s’appelle la version 3D du puissance 4 ?
a/ Le Pogo.
b/ Le Goso.
c/ Le Sogo.

8. Quel personnage n’existe pas dans Loups-Garous ?
a/ Cupidon.
b/ L’instituteur.
c/ Le voleur.

9. Combien de symboles se trouvent sur une carte de Dobble ?
a/ Neuf.
b/ Huit.
c/ Sept. 10.

Quel est le nom du Trivial Pursuit au Québec ?
a/ Quelques arpents de pièges.
b/ La poursuite aux questions.
c/ Embûche et culture générale.

(Réponses : 1/b, 2/c, 3/c, 4/a, 5/a, 6/c, 7/c, 8/b, 9/b, 10/a)
Jeux de société

LE SAVIEZ-VOUS ?

J’achète !
Il existe un championnat du monde de Monopoly depuis 1973. Mais attention, ne participe pas qui veut ! Les qualifications se font lors de tournois nationaux.

scrabbleEncore des mots, toujours des mots …
Il y a 60 ans, le Scrabble pointait son nez en France. De l’anglais « to scrabble » (fouiner), il a creusé les cervelles de pas mal de générations. Un jeu du dimanche pour mémé ? N’empêche que depuis sa sortie en 1948 aux USA, il s’en est vendu 150 millions d’exemplaires dans 121 pays, en 36 langues. La Fédération française de Scrabble compte 16 000 licenciés.

523
C’est le nombre de parties d’échecs simultanées disputées par Alik Gershon, grand-maître d’échecs israélien. Un record mondial réalisé le 25 octobre 2010 à Tel Aviv. Au final, le champion a emporté 454 parties, en a perdu 11 et fait match nul 58 fois, le tout en… 19 heures ! Pour mémoire, le précédent record de 500 parties était détenu depuis août 2009 par le grand-maître iranien Morteza Mahjoub. Déjà une sacrée performance ! Elle lui avait pris 18 heures, soit moins de cinq secondes par coup. Échec et mat !

Vous avez dit vieux jeu ?
On a tendance à l’oublier, mais la plupart de nos jeux actuels sont souvent inspirés de jeux très anciens. Exemple ? Le jeu de Senet, l’un des tout premiers jeux de société connus. Il était pratiqué par les anciens égyptiens du Nouvel Empire. Il se jouait à deux sur un plateau avec des pions et des cases. Les pharaons en étaient addicts ! Aujourd’hui, ses « descendants » s’appellent « Jeu de l’oie », « Othello » et Trivial Pursuit.

Les jeux de 52 cartes sont basés sur le calendrier grégorien
Il y a 4 couleurs pour les quatre saisons de l’année, 12 figures pour les 12 mois, 52 cartes pour les 52 semaines et la somme de tous les points d’un jeu de 52 cartes plus le joker est de 365 pour les 365 jours de l’année. Le total de chaque couleur donne 91 points (les valets, dames et rois valant respectivement 11, 12 et 13 points), ce qui donne en multipliant par quatre 364 points, auxquels on ajoute un point de joker. Un jeu classique est livré avec 2 jokers, ce qui donne alors un total de 366 pour les années bissextiles.

Cocorico
La France est le 2e pays consommateur de jouets et de jeux en Europe, derrière le Royaume-Uni. Elle représente 20 % du marché européen soit près de 15 milliards d’euros (quand même !). Pour comparaison, le Danois Lego® réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros.

♦ A TOURS :

La Maison des jeux C’est le repère de tout bon joueur tourangeau, qu’il soit expert, débutant ou simplement passionné. Leurs deux ludothèques ne désemplissent jamais. En centre-ville : 16 impasse Jules-Simon. Rives du Cher : 7 rue Toulouse-Lautrec. Plus d’infos sur http://www.mdjt.org/

Bar le p’tit joueur À quand une soirée jeu autour d’une pinte ? C’est le bon endroit pour continuer la soirée sans s’ennuyer. Plein de nouveautés. Même les débutants sont les bienvenus. 13 bis, place de Châteauneuf. (RETROUVEZ NOTRE ARTICLE ICI)

Les magasins Parce que Tours est une ville de joueurs, on a de très bonnes boutiques où vous trouverez tout ce qu’il vous faut, de Zombie ! à Talisman en passant par King of Tokyo (vous ne connaissez pas ces jeux, allez demander aux vendeurs, ils vous montreront). Sortilèges (75 rue du Commerce). La Règle du jeu (3 rue Colbert). Pour les plus petits d’entre vous : Garnuchette (26 rue de la Scellerie)

BONUS :

NOTRE JEU : spécial tmv. Un jeu dont vous êtes le(s) héros. Essayez donc de boucler le journal tiens !
(DISPONIBLE EN PDF ICI)

Les hobbies insolites de la rentrée

C’est le moment idéal pour commencer une nouvelle activité. Et c’est encore plus rigolo si l’on décide de sortir des sentiers battus ! Tour d’horizon de quelques pratiques insolites…

1. La canne de combat
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Vous vous imaginez Sherlock Holmes en train de mettre une raclée à Moriarty, avec son chapeau haut de forme, la cape au vent. Ce n’est pas tout à fait ça, mais presque. Vous gardez l’esprit gentilhomme mais vous remplacez l’accoutrement XIXe siècle par un kimono rembourré, un masque d’escrime et des gants. Depuis 2011, il existe un club de canne de combat sur Tours. En plus d’être super classe (vous vous battez avec une canne quand même !), c’est extrêmement physique : vous travaillez tous les muscles du corps et des deux côtés puisque vous pouvez tenir la canne à gauche comme à droite. C’est Vincent Chaigneau qui a introduit ce nouveau sport en Indre-et-Loire : « Vous pouvez commencer la canne à partir de 8 ans. C’est également un sport de combat mixte, les femmes sont souvent de redoutables adversaires. »
 Notre avis : Si vous avez toujours voulu avoir la classe et que vous adorez vraiment l’objet canne, n’hésitez pas, vous avez trouvé votre nouveau sport. En plus, c’est chic en soirée de dire que vous faites de la canne de combat.
Infos pratiques : Reprise des entraînements le jeudi 19, de 20 h à 21 h 30. Toutes les infos sur canne-combat-tours.fr
2. La course de lévriers
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Sa moustache frétille quand ses chiens bondissent vers lui, en quête d’un câlin. Jacky Chaffin, agent de bibliothèque universitaire dans le civil, est une des figures de la course de lévriers en Indre-et-Loire. Il raconte la « convivialité sur les cynodromes », le « brassage social, avec des gens de tous les niveaux » et « l’adrénaline » quand il voit Dubaye, un de ses protégés, s’élancer sur la piste. Passionné, il essaye d’entraîner ses chiens tous les jours, avec une marche fractionnée ou une marche au trot autour du lac de Joué-lès-Tours. « Les joggeurs trouvent un compagnon idéal avec un lévrier », dit-il. Il faut quand même avoir quelques sous de côté. Acheter un whippet (une race courante) coûte entre 600 et 700 euros. Et il faut ajouter le budget croquettes. Jacky les importe du Royaume-Uni, pour 200 euros par an environ.
Notre avis : Parfait pour les amateurs de vitesse et d’animaux. S’occuper d’un lévrier prend du temps et un poil d’argent, mais le plaisir est intense quand on observe l’évolution de son chien. « Ils rendent beaucoup d’affection », dit Jacky avec le sourire.
Informations pratiques : Club du lévrier de sport de Touraine, 6 rue du Puits Berthet – 37 Preuilly-sur-Claise. Tél : 02 47 94 59 31
3. Les jeux de société
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On ne vous parle pas des jeux de carte ni du traditionnel et vieillot Monopoly. La pratique des jeux de société peut devenir un véritable hobby auquel vous allez adorer vous adonner régulièrement. Il paraît que c’est bon pour les méninges et pour la sociabilité. « Et puis c’est ludique, populaire », ajoute Olivier Chaillot, le président de l’association de la Maison des jeux. Justement, chaque jeudi soir vous pouvez jouer dans leur magnifique local de la rue Toulouse- Lautrec. Tout le monde est le bienvenu, débutants comme accros. Seul ou avec des potes, vous serez accueillis « à bras ouverts ». Et vite, ça peut devenir une passion. Puisque tous les mois sortent de nouveaux jeux de sociétés, vous ne vous ennuierez jamais et découvrirez des mondes et des règles à chaque fois différents.
Notre avis : Le côté geek qui joue à Warhammer, c’est un gros cliché qu’il faut s’enlever de la tête. Tous ceux que l’on a rencontrés à la Maison des jeux de Tours sont très sociables, franchement hyper sympas et prêts à vous faire découvrir le merveilleux monde des jeux de société.
Infos pratiques : Tous les jeudis soir, initiations aux jeux mais il y a également des permanences pour venir en emprunter. Plus d’infos sur mdjt.org
4. Ultimate
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« Bon, les gars, qui passe handler ? Qui est middle ? ». Les termes anglais se succèdent et Carl écoute. Attentif, mais un peu paumé face à ces mots inconnus. « J’ai vu une vidéo sur internet, et j’ai eu envie d’essayer », dit-il timidement. Les piliers des OUF (l’Olympique Ultimate Freezbee de Joué-lès-Tours) le mettent à l’aise rapidement. Aldo, crâne dégarni masqué par une casquette, explique les schémas tactiques. La règle est simple : attraper le disque dans la zone d’en-but adverse. Résultat : des accélérations brusques, des appels, contre-appels et une dose de dextérité. Le tout dans la bonne humeur de fin d’été. « C’est convivial, et il y a un bon esprit, notamment grâce à l’autoarbitrage », loue Dik, autre nouveau. Et à la fin de la séance, Carl tire la langue. « Ça dépote ! », dit le grand gaillard, pourtant affûté. Fabrice, un des responsables, conclut : « Les gens viennent chercher un sport original, et sont agréablement surpris par la dépense d’énergie. »
Notre avis : Ludique, décalé, ouvert à tous (petits, grands, hommes, femmes), l’Ultimate est une belle découverte. N’allez pas dire que c’est un sport de plage. On galope, transpire et le lendemain, les courbatures sont bien là.
Infos pratiques : Entraînements lundi et jeudi (19 h/21 h), samedi (10 h/11 h 30, pour les juniors à partir de 10 ans) au stade des Bercelleries. Tournoi d’initiation sur ce même stade le samedi 14 septembre, à 14 h. Renseignements : Fabrice au 06 88 08 91 83.
5. La couture
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Oui, ce n’est pas évident, mais la couture peut vite devenir une passion. « J’ai beaucoup de jeunes mamans qui viennent à mes ateliers, constate Lydie Assas, une créatrice tourangelle. Elles craquent souvent dans une brocante et s’achètent une belle machine à coudre. Sauf qu’elles ne savent pas s’en servir. Je leur apprends à mettre le fil et les techniques de base pour, par exemple, créer un bavoir. » Si vous êtes du genre manuel, c’est un passe-temps qui peut vite devenir addictif. Porte-monnaie, sac-à-main, jupes : quand vous savez coudre, il n’y a que votre imagination et votre envie pour vous freiner. Et non messieurs, ce n’est pas une activité réservée aux femmes. Vous aussi, vous pouvez vous prendre au jeu de la couture. « Après, avec un peu d’entraînement, vous pouvez vous mettre à faire des rideaux, des oreillers et même des fauteuils », s’enthousiasme Lydie Assas. Bonne alternative à la peinture ou autres activités artistiques, la couture est vraiment abordable.
Notre avis : Passés les a priori, la couture, c’est fun, ça fait économiser et ça en jette quand vous dites que vous savez vous servir d’une machine à coudre. Après, vous allez avoir tous vos potes qui vont vouloir des ourlets, mais bon…
Infos pratiques : Il existe de nombreux ateliers de couture sur Tours. Celui de Lydie Assas est pas mal puisqu’elle fait de l’initiation. La contacter à la boutique Alchimies Poétiques au 02 34 53 42 22.
6. La boule de fort
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Il les range dans son précieux coffret en bois. Et les montre avec fierté. « Elles sont belles », sourit Jacky Campagné, membre de la société de boule de fort La Rescapée, à La Rouchouze (Langeais). Un sport traditionnel en Anjou et ses frontières (et donc en Indre-et-Loire). Jacky, 75 ans, entouré de ses deux comparses, Pierre et Mireille, explique la base : « La boule est déséquilibrée par un poids latéral, le côté “ fort ” ». Le but : comme à la pétanque, se rapprocher le plus près du maître, l’équivalent du cochonnet. Sauf que la boule met au moins 30 secondes à arriver à l’autre bout du terrain recouvert de plastique verni et en forme de gouttière. « Il faut être très patient », reconnaît-il. Les trois membres notent un regain d’intérêt, avec des touristes curieux. Jacky invite aussi les habitants du coin à venir essayer un jeu « pour toute la famille ».
Notre avis : Le sport le plus confortable du monde, puisque les pantoufles sont obligatoires, afin de ne pas abîmer le terrain. Et le plus cérébral : en buvant un coup avec les anciens, vous apprendrez plein d’anecdotes ou de légendes sur la région.
Infos pratiques : À Tours : Le cercle du Soleil Levant. 85, rue d’Estienne-d’Orves. 02 47 51 32 50. Pour aller voir Jacky à la Rescapée : 1 route des Gaudinières, 37130 La Rouchouze. 02 47 51 32 50.
7.L’origami et autres japonaiseries
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Les cheveux longs qui descendent jusqu’au ventre, des motifs de fleurs de cerisiers sur la robe. Impossible de se tromper : Reiko vient du Japon. Arrivée en 1997, l’artiste peintre a créé l’association Hinodé il y a trois ans. « Avec des amis français qui aiment le Japon, j’avais envie de faire reconnaître notre culture », ditelle timidement. Au programme : cours de japonais, de calligraphie, origami, d’art floral (ikebana), sculpture de personnages de manga. Et tout le monde peut s’y coller. « Par exemple, la pratique de l’origami est très utile pour les personnes âgées et les enfants, avec l’entretien des mains », raconte Reiko. Elle met en avant le côté « zen et concentré » d’une culture fascinante.
Notre avis : Les JO de Tokyo, c’est dans sept ans. Commencez à vous préparer !
Infos pratiques : Inscriptions le mercredi 11 septembre, de 15 h à 17 h, à l’Institut de Touraine, salle B22. Http://hinodedetours. blogspot.com et hinodedetours@gmail.com