Street food : on a testé la nouvelle cantine asiatique de Tours, Santosha

Récemment installé place du Grand-Marché, Santosha promet une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises.

L’adresse est ouverte depuis à peine deux mois. Mais le décor soigné, aux petits échos seventies avec ses chaises dépareillées, le côté à la fois cosy et décontracté, nous faisait de l’œil depuis un moment. D’autant que la promesse culinaire est, elle aussi, tout à fait alléchante.

Une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises. Une sorte de cantine comme à Bangkok, pour les travailleurs du quartier. Un endroit où l’on vient se restaurer, mais pas que… On arrive ici sans réservation.

À l’intérieur, l’ambiance est décontractée, mais on ne se sent pas non plus dans une atmosphère de fast-food. Non, on vient clairement ici pour passer un petit moment sympa devant une bonne assiette. Pour garnir la nôtre, nous optons, d’un côté de la table, pour le « plat du moment » et, de l’autre, pour le Pad Thaï crevettes.

Faire voyager le temps du midi

Pour le premier, c’est un portion de boeuf lentement cuit et nappé d’une préparation à base de caramel, le tout accompagné d’un peu de riz et de chou en salade. Le second est un classique de la cuisine de rue thaïlandaise, une version asiatique de nos pastas. Dans un cas comme dans l’autre, les saveurs sont là, le dépaysement aussi.

Car, faire voyager les clients sur le temps de leur pause méridienne, c’est bien l’ambition de l’endroit. Le restaurant de la place du Grand-Marché est, en effet, le vingt-quatrième de la franchise Santosha et le deuxième géré par Georges, après celui d’Angers. Un concept créé en 2007 par Emmanuel Meuret, qui a passé dix ans en Asie avant de poser ses valises à Bordeaux. C’est là qu’il a eu l’idée de faire découvrir aux Bordelais les goûts de la street food asiatique, dont la tradition est bien plus ancienne et répandue qu’en Europe.

Des produits de qualité, des recettes éprouvées, des assiettes copieuses, des prix abordables et une ambiance conviviale, ce sont les ingrédients de ce cocktail gagnant. Gagnant car, en effet, le moment est agréable. Les papilles sont ravies, le lieu permet de discuter sans crier, le service est efficace et rapide. Une cantine en Asie, tout en restant à Tours : option validée !

Matthieu Pays


> L’addition : plats de 11 à 13 €. Les entrées peuvent se prendre à l’unité : 5,50 € ou par trois : 14 €. Desserts : 5 € et glace à 4,50 €.
> C’est où ? Au 20-22, place du Grand Marché. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 30 (15 h 30 le samedi) et de 19 h à 22 h 30. Pas de réservation.
> Contact : santosha.cool/santosha-tours/ Tél. 02 47 66 37 42. Aussi sur Facebook. 

 

Football : les leçons de la Coupe de France

Vierzon a sorti l’Avoine Olympique Chinon Cinais (AOCC) de la Coupe de France. Les Tourangelles du TFC ont également loupé le coche.

Ah, la Coupe de France… Chez les garçons comme chez les filles, le rêve était de la partie ce week-end en Touraine. Honneur aux dames. Les Tourangelles du TFC, qui évoluent en Régional 1, affrontaient Guingamp, une équipe de Division 1 (l’élite nationale, donc), pour le compte des 16e de finale.

Évidemment, les trois divisions d’écart entre les deux formations ont imposé leur loi et les Tourangelles se sont lourdement inclinées (0-6). Mais le principal n’est pas là. Le principal, c’est l’état d’esprit, c’est la combativité qui n’a jamais fait défaut et, aussi, l’expérience accumulée.

Des regrets, il y en a plus, sans doute, du côté des garçons. Là, nous sommes avec l’équipe de l’Avoine OCC, entraînée par l’ancien portier tourangeau, Armand Rimbault. En 32e de finale, les pensionnaires de National 3 recevaient Vierzon, qui évolue un étage au-dessus.

Des regrets car, face à l’adversité, les locaux n’ont rien lâché. Revenant rapidement au score après un premier but concédé trop rapidement (4e minute), ils ont fait mieux que tenir la dragée haute aux favoris. Mais la Coupe a aussi ses cruautés et c’est au réalisme, à l’expérience, plus qu’au talent, que les Vierzonnais sont allés chercher leur billet pour les 16e.

Et le droit d’affronter Le Puy (National) dans deux semaines. Mais, dans un cas comme dans l’autre, la Coupe de France rappelle le foot à ses fondamentaux. De l’engagement, du respect et de la ferveur populaire. On prend !

M.P. / Photo : J.Pruvost NR

Howard Hinton Sevens : la fête du rugby à 7

Ce week-end, Tours a vibré avec le Howard Hinton Sevens, un tournoi de rugby à 7… qu’on vous explique ici.

Le stade de la Vallée du Cher, d’ordinaire temple du ballon rond, est presque entièrement voué au rugby quand vient le mois de mai. La semaine dernière, nous vous parlions du challenge Lamarre, qui mettait aux prises 1 200 jeunes joueurs venus de toute la France.

Ce week-end, c’est le rugby à 7 qui prenait ses quartiers en bord de Cher, pour le Howard Hinton Sevens. Le tournoi tourangeau, créé en 1997, en hommage à un ancien joueur de l’UST disparu à l’âge de 33 ans, est devenu une référence en France et même en Europe.

Rugby à 7, kézako ?

Tout d’abord, le rugby à 7, c’est quoi ? Eh bien, c’est comme du rugby à 15, mais il n’y a que sept joueurs dans chaque équipe. Le terrain et les principales règles sont les mêmes. A noter quand même que les temps de jeu ne sont pas identiques : 7 minutes par période à 7, contre 40 à 15. Dans cette variante du rugby née en Ecosse à la fin du XIXe siècle, les lignes sont beaucoup plus étirées et les essais plus fréquents.

Enfin, pour clore la leçon de choses, le rugby à 7 est une discipline olympique depuis les Jeux de 2016.

Ce dimanche, à Tours, la finale féminine opposait deux équipes françaises. L’une venue du Pays Basque (Euskadi) et l’autre de région parisienne (Rugan’s). Et ce sont les Franciliennes qui se sont facilement imposées (36-5). Signalons au passage, puisque les résultats de l’élite suscitent souvent des vocations, que l’équipe de France féminine a été sacrée vice-championne olympique, lors des jeux de Tokyo.

Chez les garçons, la finale opposait les Scavengers, également de la région parisienne, à l’équipe Germany Development, dont il est inutile de préciser la nationalité. Et ce sont les Allemands, en pleine préparation pour une qualification en coupe du monde (en Afrique du sud, en septembre 2022) qui se sont imposés (12-24). Un beau tournoi, une belle organisation et de belles finales qui clôturaient trois jours sous le soleil, pour faire connaître et aimer, une discipline en plein développement.

M.P. / photo : NR – J.Pruvost

Volley : pour le TVB, il faut y aller… encore !

Le Tours Volley Ball a connu deux finales et un ascenseur émotionnel compliqué. Mais ce n’est pas fini.

Le TVB a connu deux finales majeures en dix jours. D’abord celle de la Coupe CEV, perdue en deux confrontations face à Monza, puis celle de la Coupe de France, perdue également, face à Chaumont, samedi dernier. Deux finales, mais surtout deux allers-retours dans un ascenseur émotionnel assez compliqué à gérer.

Car, pour finir finaliste de deux compétitions de cette ampleur, il faut être dans une dynamique exceptionnelle. Il faut être dans une saison pleine. Sauf qu’au final, la vitrine des trophées du club ne se remplit pas.

Samedi, la pilule a été encore plus amère à avaler, car la défaite est intervenue après un match fou, une remontada tourangelle d’anthologie et au terme d’un tie-break dantesque pour, finalement, échouer sur un impitoyable challenge vidéo, particulièrement cruel.

Un nouveau marathon pour le titre de champion

Dans un communiqué, le président Bruno Poilpré rappelait ce dimanche, que le club avait disputé 11 matchs en 32 jours. Il indiquait sans détour : « La Coupe de France, de par son organisation inhumaine a largement émoussé le potentiel de nos joueurs. » Ramassée sur une période très courte, la Coupe de France (dont le TVB était le tenant du titre), a imposé à l’équipe quatre matchs et 3 000 km en bus en une semaine. Des cadences infernales incompatibles avec le haut niveau irrespectueuses du sport et des sportifs.

Et pourtant, il va falloir y retourner. Car il reste un titre à aller chercher, pour accrocher enfin, une étoile à cette incroyable saison. Un des plus beaux : celui de Champion de France. Ce nouveau marathon qui devra, encore une fois, se courir en sprint, débute vendredi, face à Tourcoing.

« Je fais un appel solennel à tous nos supporters et tous nos partenaires pour soutenir notre équipe et son staff en déployant une énorme énergie positive pour que nous abordions le quart de finale de Championnat rechargés à bloc. » Paroles de président.

M.P. / Photo : NR – Julien Pruvost

Bistrot du 60 : le bon plan de la rue de la Scellerie

Ce jour-là, nos pas nous ont menés rue de la Scellerie. À la recherche d’un endroit où satisfaire notre appétit, nous jetons un œil distrait à la devanture du 60 et quelque chose se met en marche dans notre cerveau affaibli par le manque de carburant. N’y avait-il pas autre chose ici, avant ? Quelque chose de très différent…

Une série de remue-méninges plus tard, nous y sommes : la Fiesta Latina et ses promesses brésiliennes ! Autant l’envie de passer la porte de ladite fiesta ne nous avait jamais effleurés, autant là… Nous sommes à la fois intrigués et tentés. Et, vous le savez, ne pas céder à la tentation est un grand péché pour nous.

Grand bien nous en prend : la belle porte en bois s’ouvre sur une entrée hyper cosy et décorée avec soin. Le lieu est tout en longueur et nous devinons au fond, après quelques mange-debout, des tables bien accueillantes. En entrant, nous remarquons plusieurs groupes d’habitués : encore un bon signal. Côté carte, on apprécie également le parti-pris. Il y a celle du midi et celle du week-end (du vendredi soir au samedi midi). La seconde offrant, bien sûr, des propositions un peu plus sophistiquées.

Tartare de bœuf au citron et pesto, frites maison

Mais en semaine, il y a aussi de quoi se faire plaisir. Comme nous nous sentons d’humeur carnassière, nous optons pour le tartare de bœuf au citron et pesto avec ses frites maison. C’est à la fois frais et gourmand : on valide ! En dessert, une variation de fondant au chocolat-vanille-caramel, version mille-feuilles vient nous caresser les papilles. Un vin choisi parmi les propositions au verre accompagne le tout.

Discutant avec Noémie, qui veille sur la salle, nous apprenons qu’elle et le chef Emmanuel ont ouvert ce lieu début novembre 2021 et qu’il ont dû refermer assez vite, pour les raisons que l’on sait. C’est donc un deuxième lever de rideau qu’ils vivent actuellement. Et on aurait tort de s’en priver. Une cuisine entièrement maison, déclinaisons de recettes de la tradition française modernisées, une carte qui change toutes les semaines, des prix doux, un service au petit soin : ce bistrot du 60 coche vraiment toutes les cases.

M. P.


> L’addition : En semaine, la version deux plats est à 16 €. La formule complète est à 20 €. Quelques plats (dont notre tartare) affichent un supplément de 3 à 5 €. Plat seul : 12 €. Le week-end, les plats tournent autour de 15 €.

> C’est où ? 60, rue de la Scellerie, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, à midi et au dîner les vendredis et samedis soir. Fermé le dimanche. Contact Tél. 02 47 05 78 07 Sur internet : lebistrotdu60.business.site , Facebook (Le Bistrot du 60) et Instagram.