Drone : ce qu’on fait… et ce qu’on ne fait pas !

Les drones privés sont de plus en plus nombreux en Touraine. Mais pour prendre de la hauteur et admirer Tours depuis les cieux, les règles du jeu sont strictes.

Pour un pilote de drone débutant, l’idéal est un drone à 4 hélices (quadricoptère). Léger, petit, solide, et maniable, pour un budget d’une centaine d’euros pour les premiers prix. Évidemment, si votre objectif est de faire des vidéos ou des photos, autant préférer les modèles déjà équipés plutôt que de scotcher votre vieux smartphone à l’appareil !

Formation : obligatoire ou pas ?

La formation au pilotage de drone est obligatoire si l’appareil pèse plus de 800 g. Et si c’est le cas, il faut aussi enregistrer l’appareil sur le site alphatango. aviation-civile.gouv.fr.

Nuit/Jour

La règle est simple : pas de vol de nuit ! Tout simplement pour éviter de gêner les hélicoptères de secours qui pourraient ne pas voir votre drone.

Distances à respecter

On pense d’office au fait de ne pas voler trop près des bâtiments. Le survol des personnes est par ailleurs interdit. Mais il y a aussi une altitude maximale autorisée ! 150 mètres au plus, et encore… Si vous êtes proche d’un terrain d’aviation militaire, ou d’un aérodrome ou aéroport, il faudra voler encore plus bas.

Tours or not Tours ?

Avec l’aéroport, la base militaire, et les hélicoptères de l’hôpital Trousseau, l’espace aérien de Tours est très strictement réglementé, y compris pour les drones. Pour savoir où voler, une seule solution : se géolocaliser sur www.geoportail.gouv.fr. Les zones en rouges sont interdites, et Tours centre en fait partie. Tout vol suppose donc une demande d’autorisation