« Toc, toc »… « C’est qui ? »… « L’astrologue »… « L’astrologue qui ? »… « L’astrologue tmv qui revient encore une fois pour son horoscope que toute la planète redoute. Ou pas. »
BÉLIER
Amour : Elle court, elle court, la maladie d’amour…
Gloire : Ouais, bah mettez-lui un bon coup dans les tibias à cette petite fourbe de maladie d’amour !
Beauté : Vous avez le poil doux du tapir.
TAUREAU
Amour : Vous avez le bonjour du complexe d’Oedipe.
Gloire : Cet âne est là, comme disait Claude François.
Beauté : Le matin, vous remuez un peu comme un lombric. Mais un joli lombric.
GÉMEAUX
Amour : Z’êtes un peu l’équivalent d’une amanite phalloïde dans tout ça (et biiim).
Gloire : L’alignement de Pluton, de l’astre solaire et de Gérard Depardieu indique que vous allez en baver au boulot.
Beauté : Jésus jalouse secrètement la douceur de votre bidon.
CANCER
Amour : Sucrer, c’est tromper ?
Gloire : La fuite fait partie du combat. Et aussi de vos futures couches, mais bon.
Beauté : Petit air de Pascal Obispo avec cette coupe de cheveux.
LION
Amour : La Saint-Valentin est dans deux mois. Il va falloir se dépêcher de trouver quelqu’un. Ou de retourner au célibat.
Gloire : Le second degré n’est pas une température.
Beauté : Vous êtes tout de même bien plus canon et sexy que vos ami(e)s Scorpion et Bélier.
VIERGE
Amour : le néant.
Gloire : Bientôt Noël, votre patron sera doux et gentil comme un agneau et vous accordera une augmentation…
Beauté : … Non, on déconne, on est en France, hé ho !
BALANCE
Amour : L’amour déçoit. La pizza et la bière, jamais. Faites la déduction.
Gloire : Qui peut contester votre statut de super-star ?
Beauté : Il n’y a pas que le rire qui est gras.
SCORPION
Amour : Concert en ré mineur sous la couette, ce dimanche.
Gloire : Vous êtes comme le tube de Pharrell Williams : happy, mais gonflant(e) à écouter à la longue.
Beauté : Finis les slips et les soutifs. Venez comme vous êtes, comme dirait l’autre.
SAGITTAIRE
Amour : Sex-appeal ou sexe à pile, il va falloir choisir.
Gloire : Keep calm and hakuna matata !
Beauté : Vos petites fesses se trémoussent comme un pamplemousse dans la brousse.
CAPRICORNE
Amour : Vous ne savez pas vers quel port naviguer. Ou vers quel porc. Ce qui, du coup, changerait un peu la donne.
Gloire : Tiens, investissez dans le marché du saucisson.
Beauté : La queue en tire-bouchon, ce n’est pas que pour les cochons.
VERSEAU
Amour : Désolé, mais plus rien avant le mariage. L’astrologue l’a décidé.
Gloire : Alerte enlèvement. On recherche votre dignité qui a subitement disparu le week-end dernier.
Beauté : La mode est à la culotte en fourrure. On dit ça, on dit rien.
POISSON
Amour : Grosse décadence avec les Balance cette semaine !
Gloire : Vous êtes comme un bol breton : un peu creux, mais au moins, on connaît votre prénom.
Beauté : Saturne vous verrait parfaitement en pantalon de cuir.
MatmaFeutrine, c’est le projet du Tourangeau Eric Le Priellec : de magnifiques feutrines pour platines vinyles sérigraphiées par des artistes de Tours. Original, artisanal et surtout, local.
LA GENÈSE DU PROJET
Éric Le Priellec se définit comme « un vinyle addict». Une passion qu’il n’a jamais lâchée. Sauf que les feutrines de platines, il les trouve « trop communes et de mauvaise qualité ». Ni une ni deux, il a l’idée, il y a un an, d’un projet un peu fou. « Je suis allé voir des artistes tourangeaux », raconte-t- il. Caroline Bartal, Béatrice Myself, Dominique Spiessert et Guillain Le Vilain plus précisément.
Ils vont pouvoir poser leurs œuvres sur les feutrines, ces disques circulaires utilisés par les Djs, mais aussi pour protéger sa platine et apporter une amélioration au système audio. «C’est le quatuor d’artistes de Tours qui cartonne. Je voulais que le dessin résonne avec la musique. ». Avec ça, la platine est transformée. Un style. Unique. Le must ? Les pièces sont en série limitée. Cent exemplaires, pas plus. Et signés.
LE LOCAL EN AVANT
C’est simple, à part la feutrine découpée à Saint-Étienne, tout le reste est réalisé localement. Si l’illustration est réalisée par des artistes de Tours, donc, la sérigraphie se passe à Saint-Pierre-des-Corps. Un procédé « complexe » qu’Éric laisse à l’Atelier Pantu, son voisin à l’Atelier de la Morinerie.
« Effectivement, je veux mettre le local en valeur. J’aime œuvrer ici. C’est très important pour moi », confirme ce « Tourangeau pure souche ». Chaque feutrine est par ailleurs livrée avec une petite histoire sur l’artiste qui a travaillé, ainsi que le lien vers son site web. Idéal pour faire découvrir l’art local. Les retours ayant été rapidement positifs, Éric vend la majeure partie de ses feutrines à Tours, certes, mais désormais aux quatre coins de la France également. Sur les réseaux sociaux, Canadiens, Russes et Israéliens sont « fans du projet », se réjouit Éric.
PAS QU’UNE MODE
La mode du retour du vinyle n’aura échappé à personne. « C’est évident: il y a une montée en puissance des gens qui ressortent leurs platines, on rachète des vinyles, il y a un engouement puissant », admet Éric. Il y a aussi ces amoureux de l’objet, ces vinyles addicts, comme Eric. Et clairement, « ce client veut du bel objet ». Lui-même le dit : «C’est une niche dans une niche. Mais ce sont des passionnés. »
ET APRÈS ?
« J’ai vendu ma voiture pour lancer ça ! », se marre Eric. « Je veux surtout vivre une belle aventure, c’est un plaisir. » Mais, bien sûr, si la sauce prend (comprenez, si les finances le permettent), le Tourangeau a déjà des projets. « On pourrait faire, pourquoi pas, des feutrines à deux couleurs. Ou par paires, qu’elles puissent se “répondre”… C’est le terrain qui va commander. Peut-être pourrais-je faire appel à d’autres artistes. Mais attention, toujours des locaux ! ». Normal.
Jolie surprise, que ce Ballerina ! Film d’animation sur le monde de la danse, il arrive à point nommé pour les périodes de fêtes.
Les tutus vous donnent des boutons et vous pensez que les histoires de petits rats de l’Opéra sont réservées aux fillettes de 6 ans ? C’est votre droit mais ce serait de mauvaises raisons de bouder Ballerina et ses deux petits héros.
Bien décidés à réaliser leurs rêves, Félicie et Victor s’enfuient de leur orphelinat en Bretagne. Ils arrivent à Paris mais la grande ville ne les attend pas. Grâce à une série de rencontres et beaucoup d’opiniâtreté, Félicie atteindra son objectif : devenir danseuse à l’Opéra de Paris. Victor, lui, se mesurera au grand architecte Eiffel.
Malgré une fin heureuse et une chute un peu précipitée, le scénario de Ballerina ne cache rien de la dureté du monde de la danse. L’histoire est bourrée de petits clins d’oeil, un humour qu’on retrouve dans le dessin des personnages, à la fois gracieux et décalés, la bande-son est entraînante. La très jolie lumière et les couleurs chaudes des images cachent quelques prouesses techniques, comme la reproduction fidèle de l’Opéra de Paris grâce aux plans d’époque.
Pour les chorégraphies, c’est la danseuse étoile Aurélie Dupont qui a joué les modèles et prêté ses mouvements, reproduits grâce au keyframe.
Pour une fois qu’on a un film d’animation francophone qui déboule sur les écrans au moment des fêtes, on ne va pas cracher dessus ! Surtout quand il est réussi. Avec un budget de seulement 30 millions de dollars, soit presque dix fois moins que celui d’une production Pixar ou Disney, les créateurs de Ballerina remportent leur pari. D’autant qu’ils signent ici leur premier film d’animation. Ils semblent marcher dans les pas de Don Bluth et Gary Goldman.
>Film d’animation (France-Canada), 1 h 29. Dès 3 ans. D’Eric Summer et Eric Warin. Avec les voix de Camille Cottin, Malik Bentalha, Kaycie Chase. >NOTE : 3/5
Livres pour apprendre, pour rêver ou pour s’amuser, à garder ou à partager : de 3 à 15 ans, ils forgent de beaux moments. N’oubliez pas de laisser un petit mot sur la page de garde, ce sera un joli souvenir. La blogueuse tourangelle Mademoiselle Maeve vous propose un large choix.
3-6 ans
LAPIN CHERCHE LAPIN
À bord d’un avion, d’une voiture ou d’un bateau, ce petit Lapin cherche son double. Au fil des pages, des personnages tiennent à l’aider, mais les oiseaux rencontrent d’autres oiseaux ; le roi rencontre un autre roi ; la poule, une poule… bref, chacun repart avec son double et abandonne Lapin à sa recherche. Heureusement, Lapin a une idée pour sauver son double. Lapin cherche lapin n’est pas un simple livre d’images, mais tout un univers aux dessins charmant, peuplé de personnages que l’on retrouve dans un véritable jeu mémo à la fin de l’ouvrage. Lapin cherche lapin, de Maranke Rinck et Martijn van der Linden, éd. De La Martinière jeunesse, 14,95 €
3-7 ANS
ALFRED ET HELMUT
Alfred est un petit renard de 5 ans et demi. Il fait de l’escrime et de la trottinette, il se chamaille avec ses deux soeurs, il rêve d’aventures et de Batman. Mais voilà que son papa part pour plusieurs mois de mission à l’étranger. Avec l’aide de sa famille et de ses amis, en particulier de son totem, le cerf Helmut, il apprendra à faire face à cette séparation. Écrit par trois mamans (dont une psychologue), ce petit livre aux illustrations gracieuses est un véritable outil pédagogique. Le premier tome permet d’aborder la séparation, le deuxième parle de l’absence et le troisième aidera à aborder les retrouvailles. Alfred et Helmut, tome 2, de Mathilde Thibergen, Eudoxie et Camille Scelles, éd. Le Vrai Paulus, 52 p., 13,50 €, sur alfredlesite.com
À LA RECHERCHE DU DRAGON ROUGE
Un Dragon Rouge fait le tour du monde avec pour seuls accessoires un planisphère et sa bonne humeur. Parfois bien caché au coeur de paysages peuplés d’une foule d’animaux, saurez-vous le retrouver ? Ce livre au format XXL est un trésor plein d’images colorés aux détails délicats et drôles, à déguster ensemble. Le plus : un poster abécédaire animalier. A la recherche du dragon rouge, de Frédéric Bagères et Maud Lienard, éd. Little Urban, 28 p., 18,50 €.
MES PREMIERS AIRS DE JAZZ
Pas d’âge pour aimer le jazz ! Avec ses puces sonores musicales ce recueil offre une première aventure sonore et vivante. Sur chaque page, l’enfant recherche dans l’illustration le petit bouton qui déclenchera la musique et c’est avec six grands standards que les petits écouteront et découvriront cette musique entraînante : When the saints, Summertime (extrait d’opéra de Gershwin Porgy and Bess), Take the A train, Round midnight, Lullaby of birdland et Take five. Mes premiers airs de jazz, d’Aurélie Guillerey, éd. Gründ, 12 p., 9,95 €.
8 – 12 ans
VICTOR L’INVENTEUR
Victor est un grand rêveur. Du matin au soir, il invente de drôles de machines. Vous voulez faire disparaître le malheur ou rendre une jolie jeune fille amoureuse de vous ? Faites appel à lui ! La collection Colibri a été conçue pour permettre aux enfants DYS de 8/10 ans de lire facilement des textes et leur faire découvrir le plaisir de la lecture autonome. Les histoires ont été conçues et écrites spécifiquement pour les enfants dyslexiques par des auteurs de littérature jeunesse, en suivant les principes d’une charte d’écriture rédigée par une équipe scientifique et pédagogique. Victor l’inventeur, de Agnès de Lestrade et Céline Chevrel, éd. Belin, 7,90 €.
LE PETIT LÉONARD
Et pourquoi pas offrir un livre chaque mois via un abonnement ? Ce magazine de 40 pages emmène les enfants à la découverte de l’art sous toutes ses formes. Il mitonne des dossiers de fond sur la peinture ancienne et moderne, les monuments, l’architecture, le design, des visites de musées, d’ateliers et la présentation d’expositions, mais aussi des quiz ou des portraits d’artistes. Les textes fourmillent d’anecdotes et Léonard n’a pas peur de faire le grand écart : en novembre, le magazine était consacré aux États-Unis. Il faisait découvrir aux petits lecteurs la sculpture en chewing-gum, Louis Armstrong en BD, la folle aventure des gratte-ciels et le peintre américain Grant Wood ! Parfait pour les 9 à 13 ans (et même pour les plus grands !). Editions Faton, 56 € l’abonnement annuel sur lepetitleonard.com
12-15 ans
MISS CHARITY
En 1880, Charity est une petite fille de la bonne société anglaise. Endeuillée par la mort de ses petites sœurs, sa famille lui accorde peu d’attention ; aussi se réfugie-t-elle auprès de sa bonne, Tabitha. Elle élève également des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope et apprend Shakespeare par coeur, espérant qu’un jour quelque chose rompra sa solitude. L’auteur s’est inspirée de la vie de Béatrix Potter pour ce roman illustré qui reconstitue l’Angleterre victorienne. Miss Charity, de Marie-Aude Murail, illustrations de Philippe Dumas, éd. Ecole des Loisirs, 15 €
MISS DUMPLIN
Willowdeen est ronde et cela ne lui a jamais posé problème, jusqu’au jour où le garçon de ses rêves, beau comme un Dieu, s’intéresse à elle. Sa confiance en elle s’envole et elle ne voit qu’un moyen de la récupérer : participer à une concours de beauté organisé par sa propre mère. Son aventure va malgré elle inspirer des candidates hors normes. Miss Dumplin est vraiment un feel-good book, une belle histoire sur l’amitié, les différences et l’acceptation de soi. À mettre entre les mains de tous les ados, si l’on veut leur rappeler en douceur qu’il n’est pas nécessaire de rentrer dans le moule pour être heureux. Miss Dumplin, de Julie Murphy, éd. Michel Lafon,15,95 €
LA CUISINE DES SORCIERS
Le sanglier de Panoramix, les biscuits en anneaux d’Aladdin, les tartines de chèvre du Seigneur des Anneaux, les galettes de sarrasin de Kaamelot, la potion magique de Link dans Zelda… Du Monde de Narnia aux jeux vidéo, les sorciers cuisinent à tout va ! Accompagné d’un Who’s who des sorciers, ce livre regroupe 100 recettes mitonnées par ces gentils ou méchants personnages. Des plats faciles pour les soirs de semaine, des plats de fêtes pour les anniversaires ou pour Halloween, des pâtisseries ensorcelantes et enfin des potions, qu’il s’agisse de smoothies ou de jus étonnants. Les cuistots en herbe pourront mettre en scène leurs histoires préférées et découvrir la cuisine grâce à une maquette et des photos magiques. La Cuisine des sorciers, d’Aurelia Beaupommiers, éd. Solar, 192 p., 24,90 €.
Polar, BD, beau livre ou témoignages, on ne se lasse jamais des livres ! Sérial lectrice, la blogueuse tourangelle Mademoiselle Maeve a sélectionné pour tmv quelques pépites à offrir.
ALICE, DE L’AUTRE CÔTÉ DU MIROIR
Après Notre Dame de Paris de Victor Hugo, Les Contes macabres d’Edgar Allan Poe et Alice aux Pays des Merveilles de Lewis Caroll l’an dernier, Benjamin Lacombe s’est penché sur la suite des aventures de la petite Alice pour proposer une édition magnifique illustrée de De l’autre côté du miroir. Des dessins pleins de poésie, de douceur et d’étrangeté avec des pages qui se déplient. Un très beau livre. Un coffret contenant Alice et De l’autre côté du miroir est disponible, il faut compter 59,95 €. Alice, de l’autre côté du miroir, de Lewis Caroll / Benjamin Lacombe, éd. Soleil, 29,95 €.
MY BOOK BOX
Et sinon pourquoi ne pas offrir une Book Box à Noël ? Le concept est vraiment sympa et en plus, vous soutiendrez un projet local puisque My Book Box vient de Saint-Pierre-des- Corps. My Book Box c’est un livre (ou deux ou trois selon l’abonnement) choisi avec soin, des petits goodies – thé, carnet, savons, cartes – et un livret sur le thème du mois pour aller plus loin dans la réflexion avec des pistes de films, d’expositions… Le tout emballé dans une jolie boîte illustrée par le Tourangeau NEP. Alors, tentés d’être curieux ? De 11,50 € pour un livre à 120 € pour un an de lecture. Pour en savoir plus : mybookbox.fr
LA PART DES FLAMMES
4 mai 1897. Le Bazar de la Charité disparaît dans les flammes et avec lui plus de cent-vingt personnes, la plupart issue de la haute société parisienne. Dans le roman de Gaëlle Nohant, récompensé par le Prix des lecteurs du Livre de Poche, nous faisons connaissance avec des personnages incroyables. Certains sont réels (la duchesse d’Alençon qui est la soeur de Sissi) et cela rend ce récit passionnant. Mais la grande force de La part des flammes est son écriture. On se croit vraiment dans le Paris de la fin du XIXe siècle. Gaëlle Nohant a un talent fou, son roman est haletant, émouvant, dramatique et on ressort de la lecture complètement chamboulé, avec la sensation de quitter des amies. Le jury du Prix des lecteurs Polars du Livre de Poche (dont j’ai eu la chance de faire partie) a pour sa part récompensé Poulet Grillés de Sophie Hénaff et si vous cherchez un polar drôle, détonnant et aux personnages attachants, foncez ! La part des flammes, de Gaëlle Nohant, éd. Le Livre de Poche, 8,60 €
LES ASSASSINS
Les Assassins nous plonge dans New York en 2006. Alors que quatre homicides sont commis en quinze jours, selon des modes opératoires très différents, un documentaliste voit un lien entre eux. En effet, chacun des meurtres a été perpétré à une date anniversaire, celle d’un célèbre crime exécuté par un serial killer, d’après une procédure rigoureusement identique. Va alors commencer une traque singulière. Chaque roman d’R.J. Ellory est une réussite, mais les Assassins a ce petit truc en plus qui en fait un roman inoubliable, au même titre que Seul le Silence, mon roman préféré. Et si vous l’avez déjà lu, sachez que son dernier titre Un cœur sombre vient de sortir. Les Assassins, de R.J. Ellory, éd. Le Livre de Poche, 8,60 €.
ALORS VOILÀ
Baptiste Beaulieu est médecin. Et écrivain. Et blogueur. Et humaniste. Il vient de sortir un nouveau roman La Ballade de l’enfant gris chez Mazarine, inspiré par le choc de la disparition de l’un de ses jeunes patients. Mais si vous ne le connaissez pas encore, commencez donc par Alors voilà, dans lequel il a décrit son quotidien d’urgentiste avec beaucoup de sensibilité et d’humour. Alors, on ne va pas vous mentir, oui, ça fait sourire, mais ça fait aussi pleurer et ça remue. C’est touchant et plein d’espoir. Et si vous souhaitez en savoir plus, direction son blog : alorsvoila.com Alors voilà, de Baptiste Beaulieu, éd. Le Livre de Poche, 7,10 €.
CULOTTÉES TOME 1
L’auteure de Joséphine vient de publier le premier tome d’une série intitulée Culottées qui dresse le portrait de quinze femmes « qui ne font que ce qu’elles veulent ». Parmi elles, la célèbre Joséphine Baker, Tove Jansson la « maman » finlandaise des Moomins, Wu Zetian impératrice chinoise du VIIe siècle, Agnodice gynécologue plus de trois siècles avant Jésus-Christ, Nzinga reine du Ndongo et du Matamba au début du XVIIe siècle, Christine Jorgensen célèbre transexuelle américaine… C’est appréciable de voir que Pénélope Bagieu est allée chercher ces portraits de femmes à travers le monde et les époques, faisant se côtoyer des personnalités flamboyantes et d’autres plus modestes. Le point commun entre chacune de ces femmes ? Avoir résisté, s’être dressées contre leurs conventions, s’être assumées et ces portraits font du bien. Chacun d’entre eux a été publié sur le blog de l’auteure (http://lesculottees. blog.lemonde.fr/), mais cette bande dessinée à la jolie couverture comporte un petit plus avec l’illustration inédite présente à la fin de chaque chapitre. Culottées tome 1, de Pénélope Bagieu, éd. Gallimard Jeunesse, 19,50 €
GÉNÉRATION PARKER – GEORGE EDDY AVEC B. HENRY ET R. MOLINA – HUGO SPORT
Les amateurs de basket connaissent tous George Eddy et sa voix mythique. Deux jeunes journalistes, Romain Molina et Benjamin Henry, sont à l’origine de ce livre qui rend hommage à une génération dorée, menée par Tony Parker, alors que ce dernier a tiré sa révérence après les jeux Olympiques de Rio. Génération Parker retrace les faits marquants de l’équipe de France. Joueurs, entraîneurs, dirigeants, journalistes y racontent leurs plus grandes joies, mais aussi les échecs, les anecdotes sur la vie du groupe et la mutation profonde de ce sport dans l’hexagone. Et les éclairages de George Eddy apportent une touche technique, inédite ou drôle aux récits des aventures de ces joueurs.
Génération Parker, de George Eddy avec Benjamin Henry et Romain Molina, éd. Hugo Sport, 25 €
FACE PAINT
Créatrice de maquillage pour Lancôme, Lisa Eldridge raconte les dessous de cet art ancestral. Le maquillage raconte bien des choses : les statuts sociaux, les critères de beauté selon les époques, l’histoire des échanges économiques aussi et surtout, surtout, qu’il est un instrument de libération pour les femmes. Marylin Monroe, Audrey Hepburn et Brigitte Bardot entretenaient un lien quasi fusionnel avec leur maquilleur, car, tout autant, peut-être plus encore que le vêtement, le maquillage permet de façonner une image et d’imprimer un style en deux coups de crayon. L’auteur a choisi de suivre le fil de la couleur pour traverser par petites touches les époques et les pays. Les photos sont superbes. Face Paint, de Lisa Eldridge, 240 p., éd. Hachette, 29, 95 €.
BÉLIER
Amour : Et si l’être aimé était un beignet ?
Gloire : Outch, mauvais karma pour tous les 2e décan. Les autres ? Aucune idée.
Beauté : Un bout de gras vaut toujours mieux qu’un goût de bras.
TAUREAU
Amour : Si j’étais vous, je le/ la larguerais… Mais bon, je ne suis qu’un astrologue, hein.
Gloire : En chaque Taureau sommeille un strudel.
Beauté : Attention, ça coule.
GÉMEAUX
Amour : Vous ne plaisez qu’aux Balance. Ce qui fait tout de même un peu maigre.
Gloire : On vous surnomme The Procrastinator.
Beauté : Changez 7 lettres à Gémeaux et vous obtenez « pédoncule ». étrange, non ?
CANCER
Amour : Il/Elle est aussi utile que le petit concombre du Big Mac.
Gloire : Envers l’ à marcher semble vie votre.
Beauté : Comme dirait Cyril Lignac, vous êtes gourmang’ et croquang’.
LION
Amour : Bon, bah… reste plus qu’à s’inscrire sur adopteunmec. com
Gloire : La société ne vous fait pas de cadeau. Révoltez-vous et partez conquérir le monde.
Beauté : Allez, on chante en choeur : C’est, c’est, c’est, cérumen !
VIERGE
Amour : En y repensant, ce furent les deux meilleures minutes de votre vie, non ?
Gloire : Comme dirait François Fillon, « kissou à tous les fifous, vous rockez du poney ».
Beauté : Il fallait que ça arrive… Vous êtes devenu(e) un mollusque.
BALANCE
Amour : Tel le roseau, vous pliez, mais ne rompez pas. Sauf avec votre chéri(e).
Gloire : Ça se plaint, ça se plaint, mais ça continue de lire l’horoscope de tmv, hein…
Beauté : Vous êtes une bonne pâte. Bref, vous faites du gras.
SCORPION
Amour : Ouh, ça sent mauvais comme chez mémé.
Gloire… à vous : cette semaine, vous serez un pâté, certes. Mais un pâté tout mignon.
Beauté : Plus c’est long, plus c’est bon. Et on parle d’éclairs au chocolat. Calmez-vous, coquinou !
SAGITTAIRE
Amour : Vous le savez que vous avez fait une erreur, hein ? Hein ? HEIIIIIN !
Gloire : Même Doc Gynéco est moins à la bourre que vous.
Beauté : Vous êtes plus Télététon que Téléthon.
CAPRICORNE
Amour : Marre des cons ? Buvez un picon.
Gloire : Born to be a larve. Beauté : Attention au foin qui dépasse de la charrette.
VERSEAU
Amour : L’être aimé semblait parfait(e). Oui, SEMBLAIT.
Gloire : La vie n’est bonne qu’à étudier et enseigner les mathématiques, disait Blaise Pascal. Ouais, bah il était un peu psychopathe le loulou.
Beauté : Petit air de lamantin ce week-end.
POISSON
Amour : Patrick vous l’avait dit que vous seriez serrés au fond de cette boîte.
Gloire : Heureusement que vous êtes né(e). Le monde ne serait rien sans vous.
Beauté : (cet instant flatterie vous était offert par tmv. Veuillez envoyer un chèque à la rédac. Merci ! Kiss)
Denis Villeneuve vient d’accoucher d’un grand film de science-fiction. Intelligent (trop, diront certains) et fascinant.
Celles et ceux qui connaissent le réalisateur Denis Villeneuve savent d’emblée qu’ici, de film d’invasion extraterrestre hollywoodien il ne sera point question. Oubliez les explosions à tout va et les vilains Aliens dézinguant les braves familles américaines à tour de bras (ou de tentacule, au choix). Villeneuve a fait le choix de la science-fiction intelligente.
Premier Contact (adapté du roman Story of your life) risque de désarçonner. Il y a un peu d’âme kubrickienne. Une résonance au Contact de Zemeckis, aussi. Ici, la planète est envahie de gigantesques vaisseaux extraterrestres. Le gouvernement fait alors appel à une linguiste pour découvrir leurs intentions.
Le rapport au langage est l’élément central du film : Denis Villeneuve joue finement sur ce thème, sous le prisme des envahisseurs. Le réalisateur est, d’ailleurs, un sacré équilibriste : il arrive tourner à la fois un blockbuster extraterrestre et un film d’auteur. Mieux, on voit là toute la polyvalence de son cinéma : science-fiction, mélodrame, fantastique, film d’invasion, le cinéaste mélange tout avec brio. Tout en parvenant parfaitement à représenter les extraterrestres, sortes de pieuvres géantes, nappées dans la brume, mystérieuses, convoquant l’univers lovecraftien.
Malgré toutes ses qualités, Premier Contact n’évite pas les faux pas. Amy Adams, brillante, voit son jeu sobre trancher trop nettement avec ceux de Jeremy Renner, transparent, et Forrest Whitaker, inutile. Aussi, la répétition de scènes (flashbacks, souvenirs, « conversations » avec les Aliens…) finit par gripper quelque peu la machine et parasiter la puissance du film. Dommage, d’autant que les indices distillés tout au long obligent le spectateur à rester attentif du début à la fin.
Ambitieux et cérébral, certes. Mais fascinant.
>Science-fiction (USA). Durée : 1 h 56. De Denis Villeneuve. Avec Amy Adams, Jeremy Renner… >NOTE : 3,5/5
Salon de pauvres, une nouvelle émission sur Radio Béton, veut casser les a priori sur les bénéficiaires du RSA.
« Nous souhaitons communiquer sur la précarité. Le but est de “ déstigmatiser ” l’image du bénéficiaire du RSA qui profite du système. Il faut casser les préjugés. » Isabelle Thuillier parle de Salon de pauvres. Une nouvelle émission qui, un mardi par mois, sensibilise à la situation des gens contraints de vivre avec quelques centaines d’euros. C’est Radio Béton qui offre sur son antenne une heure à « Bénéficiaires du RSA, des gens comme les autres », le groupe derrière Salon de pauvres.
La première diffusion à la mi-novembre était « un rodage ». Pour la prochaine, ce mardi 13 décembre, la fine équipe promet « d’avoir un discours plus accessible ». D’autant que l’invité, cette semaine, est Vincent Louault, conseiller départemental délégué, en charge du RSA et de l’insertion.
Une émission idéale pour offrir réflexion et prise de conscience. Car, concède Isabelle Thuillier, les a priori sur le RSA sont encore nombreux. « Alors qu’il y a un réel handicap psychologique pour les bénéficiaires… Et n’importe qui peut tomber au RSA. »
> Le 13/12, à 15 h, sur Radio Béton, 93.6 FM. Avec l’appui de Sandrine Marchais, conseillère à l’insertion à Tours Nord (MDS).
#EPJTMV Il y aura de quoi lire, cette semaine, dans nos chroniques culture ! Entre de la BD et trois livres, on n’a tout de même pas oublié votre dose de musique et de films…
LA BD LUCKY LUKE, LA TERRE PROMISE
Le cowboy solitaire est de retour en librairie. La Terre promise, publié aux éditions Lucky Comics, est le premier album des aventures de Lucky Luke écrit par Jul, l’auteur de Silex and the City. Magnifiquement dessinée par Achdé, cette bande dessinée nous transporte avec nostalgie dans le Far West et l’humour des albums de Goscinny et Morris. Dans ce tome, sorti le 4 novembre, Lucky Luke accepte d’accompagner, à travers l’Ouest américain, une famille de migrants européens et juifs. Une balade qui ne sera pas de tout repos… L’histoire est vivante et dynamique. Quant au thème du judaïsme, il est abordé avec un humour intelligent.
S.A.
LE DVD SUICIDE SQUAD
Une fois n’est pas coutume, ce sont les méchants qui ont le beau rôle ! Dans Suicide Squad, une ribambelle de crapules aux pouvoirs hors-normes vont devoir s’allier contre une menace inconnue. Le fameux Joker fait un retour remarqué sur grand écran. Si les critiques étaient divisées à sa sortie, on ne peut que saluer l’initiative de mettre comme héros des sales vilains ! Le DVD sort le 3 décembre. Pour les plus accros à l’univers DC Comics, une version en 3D est même disponible.
M.C-V.
LES CDs OLIVIA RUIZ – A NOS CORPS-AIMANTS
Quatre ans après son dernier opus, c’est avec plaisir que nous retrouvons Olivia Ruiz, de retour sur la scène musicale. Son cinquième album, À nos corps-aimants, est dans les bacs depuis le 18 novembre. La chanteuse de 36 ans nous offre douze titres totalement décomplexés, avec une voix toujours aussi douce et envoûtante, qui évoque le plaisir féminin. « On m’a déjà dit que c’est un album pour faire l’amour », s’est exprimée Olivia Ruiz, en interview sur France 2. Dès la première chanson Mon corps, mon amour, la couleur est annoncée : « Pas un credo plus que l’envie, je baise donc je suis », chante-t-elle. Caliente.
S.A.
THE WEEKND – STARBOY Les mélomanes se souviennent sans doute de ce Canadien à la chevelure totalement hirsute. Mais si ! Il a forcément animé vos soirées avec Can’t feel my face, lors de l’été 2015. Pour cette fin d’année, fini l’extravagance capillaire et le RnB, place à l’électro-pop. Il y a même un (gros) grain de sel français, avec la collaboration de Daft Punk sur deux titres de l’album. The Weeknd a opté pour une atmosphère sonore plus « dark », tout en restant aussi groovy. Quant au clip de False alarm, il est à visionner d’urgence, avec une vue à la première personne digne de GTA !
M.C-V.
LES LIVRES ABD AL MALIK – CAMUS, L’ART OU LA RÉVOLTE
Voici une oeuvre singulière. Le rappeur et écrivain Abd Al-Malik rend hommage à l’auteur de L’Etranger, à travers un ouvrage biographique. Le postulat de départ pourrait être étrange : Abd Al Malik n’a jamais connu Camus de son vivant. Cela n’empêche pas le rappeur d’expliquer l’importance de cette figure littéraire dans sa jeunesse. Camus, découvert à douze ans par Abd Al Malik dans son HLM de Strasbourg, a été la source d’inspiration de sa carrière. Ce livre rend hommage à l’homme de lettres et démontre bien que la volonté de créer permet de dépasser les codes sociaux.
M.C-V.
STEPHEN KING – LE BAZAR DES MAUVAIS RÊVES
Le maître de l’horreur a encore frappé ! Après Fin de ronde publié en juin, Stephen King se replace au premier rang des librairies. Avec un recueil de vingt nouvelles inédites en France, autant dire que ça sera la fête de l’épouvante en cette fin d’année. Une voiture carnivore, un journaliste qui a le pouvoir d’emmener ses lecteurs au terreau rien qu’en écrivant. Pas de doute, King reste le roi du jeu de la peur. On appréciera les brefs textes introductifs avant chaque récit, qui permettent de comprendre la logique d’écriture de l’auteur.
M.C-V.
MICKAËL LAUNAY -LE GRAND ROMAN DES MATHS, DE LA PRÉHISTOIRE À NOS JOURS
Il paraît que la plupart des gens aiment les maths sans le savoir… Dans son dernier essai publié chez Flammarion, Mickaël Launay raconte l’histoire des mathématiques, depuis la préhistoire. Pour lui, elles sont belles, poétiques, surprenantes, jubilatoires et captivantes. Rien que ça. L’auteur s’adresse à ceux « qui n’y ont jamais rien compris », qui sont fâchés avec cette science. L’heure serait-elle enfin à la réconciliation ?
S.A.
[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]
#EPJTMV Vous le savez, cette semaine, ce sont les étudiant(e)s de l’Ecole de journalisme de Tours qui réalisent tmv de A à Z. Du coup, l’astrologue habituel a accepté de leur laisser les clés de l’horoscope. Et quand deux étudiants en journalisme se mettent à l’horoscope wtf, ça donne ça.
BÉLIER
Amour : Ne foncez pas, les portes sont grandes ouvertes.
Gloire : Pas l’temps de niaiser, votre emploi du temps est over(bouc)é.
Beauté : Votre charme n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
TAUREAU
Amour : Top à la vachette !
Gloire : Arrêtez de ruminer, attaquez !
Beauté : Le Red Bull® vivifie votre teint.
GÉMEAUX
Amour : J’aime j’aime j’aime (gémeaux).
Gloire : Gémeaux tant vous le dire : la semaine s’annonce très bonne.
Beauté : La mode vous appartient, en totale hé(gémeaux)nie.
CANCER
Amour : Profitez des derniers instants.
Gloire : Vous êtes un vrai fléau pour votre entourage.
Beauté : Vous avez le swag du tropique.
LION
Amour : Rendez-vous compte que vous êtes félins pour l’autre.
Gloire : C’est l’histoire de votre vie, le cycle éternel.
Beauté : Vous êtes crocs mignons, ça nous fait rugir de plaisir.
VIERGE
Amour : Le manque d’expérience se fera ressentir.
Gloire : Vous arriverez enfin à percer.
Beauté : Plus c’est pur, plus c’est enviable.
BALANCE
Amour : Trouvez le juste équilibre dans vos relations.
Gloire : Une taupe se cache dans votre entourage.
Beauté : Balance, balance, balance, balance-toi. Tony P.
SCORPION
Amour : Au son de Still Loving You, vous déclarez votre flamme.
Gloire : Un vent de changement semble souffler (vous l’avez ?)
Beauté : Vous êtes bons pour une piqûre de rappel.
SAGITTAIRE
Amour : Trouvez sabot à votre pied.
Gloire : Il faut s’agiter un peu plus !
Beauté : Il serait grand temps de vous astiquer l’arbalète.
CAPRICORNE
Amour : Capriiiiii, c’eeeeeest finiiiiiiii !
Gloire : Vous êtes le bouc émissaire d’une situation qui vous dépasse.
Beauté : On ne va pas vous refaire la blague du tropique, ce serait lourd.
VERSEAU
Amour : Vous vivez d’amour et d’eau fraîche.
Gloire : Tournez la page.
Beauté : Vous êtes resplendissant( e), aussi bien de recto que de verseau.
POISSON
Amour : C’est open-bar. Vous avez l’embarras d’anchois.
Gloire : Vous avez l’expérience. Vous n’êtes pané de la dernière pluie.
Beauté : Coiffez vous la raie, vous serez frétillant(e).
[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]
#EPJTMV « J’achète donc je suis. » C’est le credo de notre société de surconsommation. Et si, pendant 24 h, on disait non ? C’est l’idée de la Journée mondiale sans achat, fêtée chaque 26 novembre. À tmv nous avons décidé de pousser le défi un peu plus loin : une semaine sans dépenser.
JOUR 1 √
En ouvrant mon frigo d’une main tremblante, je m’aperçois que je ne pourrais pas tenir la semaine. Si je veux respecter mon défi « zéro dépense », sans finir la peau sur les os, je dois m’organiser. Tel un hamster en fin de saison, j’ai quelques (maigres) provisions. Le petit-déjeuner et le déjeuner se déroulent sans incident. Je m’autorise même un goûter.
Mais l’heure fatidique du dîner arrive. Le frigo et les placards crient famine, tout comme moi. Je décide alors de me dépanner chez mes chers voisins. On voit bien ça dans toutes les séries américaines, pourquoi pas à Tours ? Je frappe à la porte de ma voisine de palier. En attendant qu’elle m’ouvre, je répète sans cesse la même phrase dans ma tête : « Bonjour ! J’étais en train de cuisiner quand je me suis rendue compte que j’avais oublié l’ingrédient principal de ma recette… Quelle tête en l’air je suis. » La porte s’ouvre enfin. Je récite mon speech, armée de mon plus beau sourire. J’obtiens un pot de sauce tomate. Bingo.
Chez un second voisin, je récupère du sel qui me servira à rehausser mon repas improvisé. J’arrive enfin chez mon troisième (et dernier) voisin. C’est la scène finale. Je connais mon texte par cœur, désormais. Je n’oublie pas le sourire et le petit air gêné qui va bien. Jackpot ! Je reçois un paquet de pâtes, bio en plus. Je pense déjà au plat que je vais me préparer : une assiette de spaghettis nappés de sauce tomate, avec un léger arôme de gratuité.
JOUR 2 √
« Un caffè sospeso per favore ! » Rassurez-vous, mes notions d’italien s’arrêtent là. Le caffè sospeso est une tradition de solidarité, venue tout droit de Naples. En France, on appelle ça le café « suspendu » ou « en attente ». Le principe ? Commander un café et en payer deux, un pour soi et un autre pour un client qui en fera la demande. Au Corneille, petit bistrot restaurant de la rue Colbert, le patron a étendu le principe aux repas. « Qu’importe les apparences, si on me demande un café ou un repas suspendu, je dis oui », m’explique Didier, le patron. Bien sûr, le système est d’abord là pour aider les plus démunis.
Alors que je demande timidement un café suspendu, un homme accoudé au comptoir lance un « C’est pour moi ! » Dix minutes plus tard, un généreux plat chaud m’attend, dans une petite barquette à emporter. Je me délecte de ce plat savoureux, le meilleur que j’ai pu manger cette semaine (et, avec du recul, depuis quelques mois). Le patron du Corneille avoue qu’il prépare plus de plats et cafés qu’il n’y en a en attente. Le café suspendu n’est pas encore entré dans les moeurs en France. Et si le 10 décembre prochain on faisait comme les Napolitains qui fêtent la journée du caffè sospeso ? Rendez-vous au Corneille, à L’Instant Ciné ou au New Seven pour offrir un café ou un repas à un inconnu. Un petit geste de générosité qui fait du bien.
JOUR 3 X
Au temps où j’étais une consommatrice aguerrie, j’avais remarqué un grand panier en osier planté au milieu du rayon fruits et légumes du Monoprix. À l’intérieur, des pommes, des oranges, du raisin et des bananes en libre service. Cette opération, valable dans les 250 magasins de l’enseigne depuis septembre dernier, vise à encourager les enfants à manger sain. C’est avec ce doux souvenir en tête que je me rends donc au Monoprix, rue Nationale. Trois jours que je n’ai pas avalé le moindre fruit. Je frise l’overdose de pâtes à l’huile, faute de beurre frais dans mon frigo vide. Rayon fruits et légumes, je feins de m’intéresser aux mandarines bio. À 4,06 euros le kilo, ça sera pour une prochaine fois.
Soudain, le panier à fruits m’apparaît, telle une corne d’abondance. Une petite pancarte indique « Pour les enfants ». Dilemme. Suis-je encore une enfant à 20 ans ? N’ai-je pas dépassé la date limite de péremption ? En même temps, je ne suis pas vraiment adulte… Je décide que je suis une enfant et que, moi aussi, j’ai le droit à ma pomme gratuite. Le « bien manger », c’est à tout âge, non ? Granny Smith à la main, je ressors du magasin, la tête haute. « Madame ? Pouvez-vous venir par ici ? » me lance le vigile. Repérée. Face à son regard accusateur, j’explique, balbutiante, que j’ai emprunté une pomme dans le panier à fruits en libre service. « C’est pour les enfants, madame », me répond le vigile, en insistant bien sur le « madame ».
Je repars bredouille et le ventre grognant. Astuce : si vous vous lancez dans une semaine sans dépense, recrutez vos progénitures pour avoir des trucs gratuits. Ça marche à tous les coups.
JOUR 4 √
Alors que je flânais rue Nationale, le regard envieux vers les vitrines décorées aux couleurs de Noël et sur les sacs remplis à ras bord d’emplettes en tout genre, je me suis retrouvée dans un magasin de cosmétiques. Je vous jure, je me suis littéralement fait aspirer par les portes automatiques. Comme un appel irrépressible à la consommation. À peine le seuil de la boutique franchi, un parfum d’interdit me submerge. Non pas celui du dernier gel douche vanillé, mais celui de l’envie, du besoin même, de tout acheter. Afin d’assouvir ma tentation de dégainer ma carte bancaire, je trouve la parade. « Ce fard à paupière est magnifique ! » je m’extasie, à proximité stratégique d’une vendeuse. Ni une ni deux, celle-ci s’approche de moi, flairant la bonne cliente potentielle : « Puis-je vous aider ? »
Je feins un intérêt certain pour ce fard à paupière pailleté qui me fait de l’oeil depuis le début. « Est-ce qu’il m’ira ? » Face à mon hésitation non dissimulée, la vendeuse me propose, un large sourire aux lèvres, de me maquiller. « Je suis là pour ça vous savez », m’explique-t-elle, un pinceau de maquillage entre ses doigts parfaitement manucurés.
Je ressors de la boutique quinze minutes plus tard, arborant un teint plus frais que jamais, des yeux de biche et des mains toute douces (bon, d’accord, j’ai un peu forcé sur les échantillons de crème hydratante). Conseil d’experte : ne pas lésiner sur l’intérêt porté sur le produit en question.
JOUR 5 √
Les dégustations gratuites. Parlons-en. Ce sont nos petits plaisirs inavouables qui permettent de s’en mettre plein la panse, sans dépenser un centime. J’en ai repéré une, au coin de ma rue, organisée régulièrement par une cave à vin. Mais je n’ai jamais osé franchir le cap de l’observation du coin de l’oeil. « C’est maintenant ou jamais » je me répète, le pas décidé. Phase 1 : analyse de l’environnement. Autour de la table, quelques badauds discutent entre deux gorgées de vin, la main piochant nonchalamment dans les assiettes de charcuterie et de fromages. C’est mon jour de chance. Je suis prête à bondir sur la table. « Canalise-toi », lance une petite voix dans ma tête. Furtivement, je jette un coup d’oeil à droite, puis à gauche. Cible isolée, je répète, cible isolée. Plus personne ne rôde devant la table. Je lance alors la phase 2 de mon plan d’attaque. À pas de loup, je me dirige vers la table, feignant de m’intéresser à la provenance du vin exposé.
Alors que l’hôtesse me parle de tanin et d’arôme, je m’empare, mine de rien, d’un verre de rouge. Un verre qui m’ouvre l’appétit. Il est temps de passer à l’ultime étape de mon plan. Je chaparde un morceau de fromage, puis un autre. Impossible de me refréner. J’hésite presque à abandonner mon végétarisme pour profiter des tranches de saucisson qui se battent en duel sur l’assiette en carton. Mais je résiste. Ma faim n’aura pas mon amour pour les bêtes.
Prochaine cible : le marché de Noël et ses dégustations gratuites (le pain d’épice et le vin chaud, c’est 100 % vegan non ?)
JOUR 6 √
Aujourd’hui, retour au paléolithique (période de la Préhistoire marquée par l’apparition d’une économie de survie, pour ceux qui n’auraient pas suivi leurs cours de CM2). Je troque, non pas un silex contre une peau de bison, mais un service contre un sac de courses et une lessive. Le « service » s’appelle Milo, a 9 mois et pèse 26 kilos. C’est un beau labrador marron à la truffe frétillante et à la gueule barbouillée de bave. Me voilà dog-sitter le temps d’un après-midi. Après une première phase d’observation (« Mais c’est qui celle-là ? Qu’est-ce qu’elle me veut ? »), Milo semble m’adopter.
Deux heures de promenade dans les ruelles et parcs du Vieux Tours plus tard, je rends mon cher compagnon à quatre pattes à sa maîtresse, Carine, patronne du MYAH Café. Les adieux sont un déchirement. Déchirement vite balayé par ma récompense… Carine me tend un sac de linge tout propre et un autre rempli de produits de première nécessité. C’est la première fois de ma vie que je suis aussi heureuse d’avoir un rouleau de papier toilette et une barquette de gnocchis entre les mains.
Pour troquer, rien de plus simple. Il vous suffit d’organiser une troc party entre voisins, collègues ou amis ; ou bien vous rendre sur l’une des nombreuses plateformes d’échange entre particuliers qui se développent sur le Web : GChangeTout, Le comptoir du troc, Troc Légumes, My Troc … À vous de (re)créer la monnaie du lien !
JOUR 7 √
Dernier jour, je tiens le bon bout. Seule ombre au tableau, mon frigo est désespérément vide. Ça tombe bien, Carine, la maîtresse de Milo, m’a conseillé d’aller à la Barque, café associatif rue Colbert. Là, Olivier, le patron, m’accueille à bras ouverts. Depuis six mois, il propose un frigo partagé, sous l’initiative de l’association de lutte contre le gaspillage, Disco Soupe. « Au lieu de gaspiller la nourriture, partageons-là ! », peut-on lire sur la porte du petit frigo. « L’idée est de faire profiter aux autres la nourriture que nous ne pouvons pas consommer, explique Olivier. Par exemple, les vacanciers peuvent déposer leurs restes, plutôt que de les laisser périmer chez eux. » Laitue, pain, ananas, tomates, riz, sachets de purée Mousseline®… On y trouve de tout, pour tous. Olivier me tend un cabas, je n’ai plus qu’à me servir, comme à la maison.
Le principe est ludique, convivial et surprenant. Je sors de la Barque, les bras chargés de denrées en tout genre. Et trois ananas à manger. On connaît tous un frigo ou un emplacement autour de nous qui est prêt à accueillir une zone de partage : dans une cantine, dans un hall d’immeuble, au sein d’une association, au travail…
Pour soutenir l’initiative, rendez-vous sur le site de Partage ton frigo. Ce soir, après une semaine « zéro dépense », j’ouvre mon frigo, confiante. J’ai (presque) de quoi attaquer une deuxième semaine. Comme quoi, avant d’être des consommateurs, nous sommes d’abord des producteurs de solidarité.
TEXTE : Sophie Lamberts et Salomé Mesdesirs
PHOTO : Manon Vautrier-Chollet
[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]
#EPJTMV Sous ses airs de film d’animation mignon, Sausage Party montre la vie très hot des saucisses. Oui, c’est chaud chaud, mais c’est aussi et surtout réservé à un public averti. Attention, interdit aux enfants !
Dans un supermarché américain, les aliments et autres objets exposés en rayon sont vivants. Chaque jour, ils attendent impatiemment d’être embarqués dans un caddie par les humains, qu’ils considèrent comme des dieux. Leur but : sortir de la grande surface et découvrir un nouveau monde. Frank, pauvre saucisse, et Brenda, pain à hot-dog, ont hâte de se rendre dans ce qu’ils appellent un “au-delà” pour pouvoir sortir de leur emballage… et pénétrer l’un dans l’autre. Mais un incident inattendu va petit à petit faire découvrir à Frank la véritable nature des humains. Ce ne sont pas des dieux, mais des monstres affamés !
Dans Sausage Party, les réalisateurs Conrad Vernon et Greg Tiernan nous plongent dans l’univers totalement déjanté d’un supermarché, où cohabitent toutes sortes d’aliments et produits. Une sorte de Toy-Story au scénario encore plus timbré. Les scènes sans rapport les unes avec les autres s’enchaînent, avec un méchant qui n’est autre qu’un flacon de produit hygiénique vaginal.
L’unique instant trépidant du film est l’accident entre deux caddies®, prétexte à une scène de guerre entre humains et produits alimentaires, digne d’un blockbuster américain. Bon, on y retrouve aussi quelques références liées à l’actualité, avec, par exemple, la relation entre un bagel juif et une tortilla musulmane, censée représenter le conflit israélo-palestinien.
Mais hormis cela, Sausage Party ne propose qu’une heure et demie de discours truffés de connotations sexuelles. Une atmosphère crue qui monte en puissance au fur et à mesure et qui se concrétise par un final horriblement barjot. Déconseillé aux moins de 12 ans, compte-tenu des références salaces, ce film d’animation saura néanmoins satisfaire un public averti, familier avec le second (voire le troisième) degré et friand de séries et films comme South Park ou Ted.
Simon Abraham et Medhi Casaurang-Vergez
> Film d’animation de Conrad Vernon et Greg Tiernan (USA). Durée : 1 h 29.
> NOTE : 2,5/5 > Attention, à réserver à un public AVERTI !
[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]
Nathalie est Tourangelle. Adeline, Poitevine. La première écrit. La deuxième dessine. Ensemble, elles auto-éditent un livre pour enfant, Pourquoi la tortue verte est verte ?
La magie du livre pour enfants ? Nathalie Occhipinti y croit depuis longtemps. Il y a 15 ans, lors de sa formation d’auxiliaire de puériculture à Niort, elle fait la connaissance d’une conteuse particulièrement envoûtante. « Elle m’a fait découvrir les histoires pour enfant d’une manière différente et m’a appris à les raconter en les incarnant réellement, en les vivant, afin de faire voyager et rêver celui qui les écoute », se souvient Nathalie.
Ce jour-là, elle caresse le rêve d’écrire à son tour un livre pour enfants. Puis le temps passe. La jeune femme exerce son métier dans les crèches de la Ville de Tours, devient maman de jumeaux, Stella et Raphaël. Au contact des tout-petits, elle entretient et partage son amour des albums illustrés, mais elle exerce également sa verve et sa répartie face aux questions sans limites des enfants. Un jour, au réveil, l’idée lui vient puis se déroule comme une évidence dans son esprit. Le sujet de son livre sera une question : pourquoi la tortue verte est verte ? Nous sommes alors en mars 2016.
À partir de là, tout s’enchaîne. En une matinée, elle couche le texte de son histoire sur le papier et contacte une amie infographiste, Adeline Brot, qui accepte immédiatement de collaborer au projet. « Je ne voyais qu’elle pour donner vie à cette petite tortue verte, avoue Nathalie. Son trait fin et délicat correspond parfaitement à cette histoire tendre, qui nous ressemble à toutes les deux. » Le texte écrit, les dessins finis, il faut passer à l’édition. Réalistes face aux difficultés de se faire remarquer par les grandes maisons, les deux jeunes mamans optent pour l’auto-édition via une campagne de financement participatif sur Ulule. Avec les 1 700 € nécessaires et déjà collectés, 200 exemplaires de ce petit livre artisanal seront disponibles au prix de 13 € en décembre. À Tours, vous pourrez le trouver, entre autres, chez Libr’enfant. Une idée de cadeau de Noël local, pour les petits, à partir de 2 ans.
C’est vrai, ça : à votre avis, où se trouvent les hommes les plus fidèles en France ?
> Le site de rencontres Elite Rencontre a publié une carte des villes où se trouvent les hommes les plus fidèles de France. Dans le top 3, on retrouve Nancy, Reims puis Amiens. Suivent Orléans et Angers (oui, désolé, il n’y a pas Tours bande de coquinous). C’est aussi à Reims, Toulon et Strasbourg que les hommes estiment le plus que « la monogamie est essentielle ». En revanche, le site ne précise pas où sont les plus volages…
> Au travail, éloignez-vous de votre smartphone, vous serez plus productif. C’est la conclusion d’une récente étude qui a démontré que nos performances augmenteraient de 26 % si notre téléphone était loin de nous.
> Un Britannique vient de battre un record du monde improbable. Simon Berry, 24 ans, a réussi le plus haut saut à l’élastique (73 m) avant de… tremper un biscuit dans une tasse de café. Voilà, voilààà…
> Boule de neige, un chat de 2 ans, a disparu au mois d’août en Corse. Mais tout est bien qui finit bien : le matou vient d’être retrouvé seulement maintenant… en Bretagne. Normal.
> Un Ardéchois a été verbalisé lors d’un contrôle d’alcoolémie. 0,26 milligramme par litre d’air expiré au lieu des 0,25 autorisés. Bim. Mais l’homme a assuré mordicus n’avoir bu aucune goutte. Ce n’est que récemment qu’il vient d’être relaxé, après avoir engagé une bataille judiciaire… d’un an. La cause de son « alcoolémie » vient d’être découverte : le conducteur avait en fait fait un bain de bouche avant de prendre le volant !
BÉLIER
Amour : L’amour est aveugle, comme dirait Gilbert Montagné.
Gloire : Nihiliste de la saucisse.
Beauté : Le/la plus canon, cette semaine, c’est vous ! (#lèchebottes)
TAUREAU
Amour : On passe sous un tunnel, alors débrouillez-vous cette semaine.
Gloire : Mettez-vous au cassoulet.
Beauté : Vous ressemblez à un petit topinambour tout mignon.
GÉMEAUX
Amour, ça rime avec non-retour. Eh ouais, vous y voyez plus clair grâce à nous.
Gloire : Vous sortirez bientôt du stade larvaire.
Beauté : Ça sent le Gouda dans vos chaussures.
CANCER
Amour : Comme mon frigo : tout vide et tout froid, mais avec parfois un peu de lumière.
Gloire : Johnny Hallyday serait fier de vous.
Beauté : Vous aussi, vous le sentez, ce petit bidou à bière qui pointe le bout de son nez ?
LION
Amour : Vous vous faites rouler dans la farine par l’être aimé. Du coup, vous ressemblez à une petite baguette toute molle.
Gloire : Le monde irait tellement mieux s’il était peuplé uniquement de gens comme vous.
Beauté : Arrêtez de cracher partout comme un lama.
VIERGE
Amour : Mouais, ça sent le fennec dans ce domaine.
Gloire : Combat de cordon ombilical avec les Gémeaux.
Beauté : Double menton du soir, réveil sans espoir.
BALANCE
Amour : À force de vous plonger dans ses yeux, vous finirez par boire la tasse. Bien fait, il ne faut jamais faire confiance à l’amour.
Gloire : Ventripotent ou omnipotent, il faut choisir.
Beauté : Oui, mais seulement de dos.
SCORPION
Amour : Avec vous, même les chauves s’arracheraient les cheveux.
Gloire : Vous créerez le concept Danse avec les chtars et deviendrez riche.
Beauté : La tête haute et la fesse ferme.
SAGITTAIRE
Amour : Love & bisou sur le nez pour tous les Sagittaire du 26 novembre. Zéro pitié pour les autres, désolé.
Gloire : Ça regarde le film Emmanuelle et ça se dit prude, hein…
Beauté : Mais sinon les Sagittaire sont cool, hein. Des fois. Presque. Un peu.
CAPRICORNE
Amour : Tel le poney, vous galopez dans l’immensité de la solitude du célibat.
Gloire : Fète dé aifort sur laurtograf.
Beauté : Un peu flasque.
VERSEAU
Amour : Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi.
Gloire : Le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou qui a un grand cou.
Beauté : Bah oui, c’est comme ça l’horoscope. Alors, vous êtes plutôt faux ou au grand cou ?
POISSON
Amour : #Saturnenelesentpasbeaucoupsurcecouplà.
Gloire : Vous allez vous faire spoiler Plus Belle la vie.
Beauté : Toute la ville vous reluque la nuque.
Tmv a rencontré Julien Couson, le boss de PMG Productions. Axée sur la musique et les films, cette société tourangelle travaille sur des projets d’ampleur à l’étranger, mais aussi et surtout à Tours. Avec la ferme intention de faire bouger la ville.
PMG Productions. Le nom vous parle ? Parce que côté nouveau souffle artistique, c’est par ici qu’il faut chercher. À la tête de PMG, il y a le Tourangeau Julien Couson, 32 ans, dans le monde de la production depuis 7 ans. Un passionné qui a choisi de revenir sur Tours après avoir écumé Paris. Là-bas, il a commencé avec son frère et un associé compositeur de musique de films. Son CV s’y est considérablement étoffé : notamment avec un spectacle coproduit par Claude Lelouch et les Petites Mains Symphoniques, un orchestre pour enfants. Mais Julien a choisi de revenir en Touraine « pour développer des choses », car il a « beaucoup de projets ». Depuis, il ne s’arrête jamais.
Au café Valmy, où on le rencontre, le producteur préfère mettre son portable en silencieux. Le smartphone n’arrête pas de vibrer. Les notifications s’empilent et se succèdent. Comme les projets de Julien, ses idées, ses envies. À Tours, il a une furieuse envie de faire bouger les choses.
L’actu de PMG Prod’ est chargée. Ce 26 novembre à l’Opéra de Tours, Julien fait venir Didier Lockwood, « le plus grand violoniste de jazz actuel », dit-il en souriant. « Le nouveau directeur, Benjamin Pionnier, est quelqu’un de très dynamique. Il m’a libéré un créneau. L’acoustique s’y prête à merveille. » Le 29 avril 2017, ce sera au tour du virtuose Richard Galliano. La musique est l’un deux axes de PMG Productions. Développer des concerts ou encore produire des groupes (Dog Guilty Party, par exemple), c’est le credo.
Mais Julien Couson, qui rappelle qu’un producteur « doit avoir des idées et prendre des risques », oeuvre aussi dans la production de films. Il vient de boucler une série de documentaires sur les plus grands horlogers suisses. « Un monde dingue », selon lui. D’où a découlé l’idée d’un 52 minutes qu’il veut présenter aux télés. « Et j’ai aussi réalisé la production exécutive de la série tourangelle L’Élu. C’est un gros projet. Tout se tourne ici (jusque début décembre, NDLR). On veut mettre le régional en valeur. »
Justement, le local et le régional, c’est son truc. « J’essaye de me recadrer sur Tours. J’ai plein d’idées », s’enthousiasme Julien. Mais pas si facile de se lancer les projets ici… « La ville a des atouts formidables, mais elle a du mal à bouger et reste assez conservatrice. Il y a un jeune vivier d’artistes et réalisateurs fascinant à Tours. Mais on n’a pas forcément les lieux pour s’exprimer. Il manque un déclic. » Son rêve, avec PMG, serait d’ouvrir « un pôle artistique/média pour la musique et le cinéma, ouvert à tous, qui croiserait les cultures ». En attendant, ses nombreux projets le font carburer. Dans quelques jours, le Tourangeau s’envolera pour la Thaïlande, pour y tourner un clip pour Universal Music. « Il s’agit d’un gros groupe electro symphonique. Mais… je ne peux pas encore dire qui c’est », sourit Julien. Inarrêtable, on vous disait.
L’horreur 2.0 revient tisser sa toile au ciné, avec l’arrivée de Friend Request. Prometteur, mais rapidement torpillé malgré ses bonnes idées.
Laura est une étudiante branchée. Si, si. La preuve, elle a 837 amis sur Facebook. Un beau jour, par gentillesse – et un peu par pitié – elle accepte la demande d’ami d’une certaine Marina, jeune fille dite « introvertie » (comprenez flippante parce que solitaire et habillée en noir). Sauf que Marina devient vite envahissante. Jusqu’à harceler Laura qui décide de la supprimer de sa liste d’amis. À partir de là, sur fond d’événements paranormaux, ses proches vont mourir un à un…
C’est qu’elle était prometteuse et maline, cette idée de base de Friend Request. Mais une fois le film terminé, que reste-t-il ? Pas grand-chose à vrai dire. Après Unfriended (ou Nerve dans une moindre mesure), c’est donc un nouveau venu dans le monde de l’horreur sur fond de Facebook. Qui, malgré toute sa bonne volonté, échoue dans sa mission.
Ici, zéro frisson à l’horizon. Les jump-scare(*), aussi prévisibles qu’éculés, ne font que torpiller Friend Request et le vautrer dans le cliché de bas-étage. Un vrai gâchis quand on voit, durant la première demi-heure, qu’il s’inscrit dans la veine d’une série B certes sans prétention, mais diablement efficace et accrocheuse. Pour preuve, ces séquences d’animation horrifique en noir et blanc, la présence de la lumineuse Alycia Debnam-Carey, le regard intéressant sur la solitude et/ou les réseaux sociaux…
Mais dans son heure restante, Friend Request titube, se perd jusqu’à en devenir banal et ennuyeux, mélange maladroitement épouvante et thriller. Avant d’échouer lamentablement dans un dernier acte à la limite du pathétique. Friend Request est loin d’être une purge, certes. Mais il reste bien trop classique et faiblard pour tisser sa toile dans le monde du film d’horreur 2.0.
(*) procédé pour faire sursauter le spectateur
>Épouvante/thriller, de Simon Verhoeven (USA). Durée : 1 h 27. Avec Alycia Debnam-Carey, William Moseley, Brit Morgan… >NOTE : 2,5/5
C’était en l’an 2000 : les Simpson, dans l’épisode Bart to future, avaient imaginé Donald Trump… président. Visionnaire. Voilà quatre fois où le dessin-animé a « prédit » l’avenir.
VOTE TRUQUÉ
En 2008, l’épisode Treehouse of Horror montre Homer en galère avec l’appareil de vote électronique qui ne cesse de changer son vote. En 2012, scandale lors de la présidentielle : des machines détournent le vote Obama vers Romney.
L’APPLI BÉBÉ
Saison 3 : le « frère prodigue », Herb Powell, crée un traducteur de langage pour bébé. Cet épisode 24 n’est diffusé qu’en 1992. Sauf que vingt ans plus tard, un « inventeur » lance l’appli qui traduit ce que veulent dire nos bébés. Tiens donc.
SCANDALE DE LA FIFA
Les Simpson avaient prédit le scandale de la Fifa. En 2014, un épisode montre un officiel de la fédération de foot arrêté par Interpol pour corruption, après avoir tenté de recruter Homer. Un coup d’avance sur le vrai scandale Fifa.
VIRUS EBOLA
Nous sommes en 1997. Dans l’épisode Lisa’s sax, de la saison 9, Marge sort un livre d’histoire sur un singe atteint du virus Ebola. Des années plus tard, soit en 2014, le monde tremble face à l’épidémie terrible du fameux virus.
Un outil numérique pour accompagner les élèves dans la création de leurs récits. C’est l’invention à succès d’une start-up tourangelle.
« Dans un pays lointain, il était une fois l’histoire d’une petite fille qui avait un doigt très spécial parce qu’il parlait et donnait à la petite fille des idées très méchantes… » Voici comment débute « La Belle au doigt méchant », une histoire inventée par un groupe d’élèves de CM1.
Comment ont-ils conçu cette narration créative ? Grâce à l’application numérique Peetch, l’innovation d’une start-up tourangelle qui est en train de conquérir élèves et enseignants.
C’est lors d’un Startup week-end qui s’est déroulé en mars 2015 à Tours qu’est né le projet : « Au sein d’une équipe de huit personnes, nous avons planché pendant 48 heures sur la conception d’une application pour écrire des histoires à plusieurs, sur le modèle du cadavre exquis », raconte Elisa Hauet, co-fondatrice de Peetch. Non seulement le projet a gagné le concours du Startup week-end, mais il a également trouvé son investisseur.
« Après ce premier succès, quatre d’entre nous avons décidé poursuivre le développement du projet. Aujourd’hui, les résultats dépassent nos espérances », poursuit la dirigeante. Et pour cause, 450 enseignants de 30 pays utilisent désormais l’application, qui a évolué vers un outil éducatif dédié au milieu scolaire. Concrètement, l’enseignement donne ses consignes, puis un groupe d’élèves, de 5 à 8 maximum, crée une histoire sur tablettes ou ordinateurs. Chaque élève possède son propre avatar, ce qui permet à l’enseignant de corriger et de suivre l’évolution de chacun.
Pour aider les enfants, l’application ajoute des éléments déclencheurs au cours de l’histoire : « soudain », « ainsi », « finalement »… Un atout clé de l’application : son univers graphique, qui évolue selon le type de récit (conte, science-fiction…). En somme, un outil innovant pour développer créativité et collaboration entre élèves.
BÉLIER
Amour : Aimer, c’est regarder dans la même direction… SURTOUT QUAND Y A UNE PIZZA AU BOUT GNNN !
Gloire : Vous êtes plus Bernard Poivrot que Bernard Pivot.
Beauté : Désormais, vénérez le dieu Raclette.
TAUREAU
Amour : Comment vous êtes GRAVE choupinou !
Gloire : Vous êtes aussi palpitant( e) qu’un manchot jouant un solo de batterie.
Beauté : Devenez un cyclope et tentez le monocle.
GÉMEAUX
Amour : Non, pas ce soir chéri(e), j’ai mal à la tête.
Gloire : Tout va mal dans votre vie ? Pensez à François Hollande. Relativisez.
Beauté : Ludwig Briand qui jouait Mimi-Siku dans Un Indien dans la ville a maintenant 35 ans. Et pan le coup de vieux dans les dents.
CANCER
Amour : C’est tendancieux avec les Capricorne.
Gloire : Vous feriez mieux de vous transformer en mammouth cette semaine.
Beauté : Ouais, ouais, Mammouth écrase les prix, mamie écrase les prouts… On vous voit venir.
LION
Amour : Ça sent le roussi pour les roux, si, si.
Gloire : Cyril Hanouna nous interdit de trop vous en dire sur ce point.
Beauté : Aussi sexy qu’un beignet fourré.
VIERGE
Amour : Vous êtes aussi audacieux/ se qu’un chihuahua se frottant à un berger allemand.
Gloire : Gentil n’a qu’un oeil, comme on dit. Vous en avez deux. Faites la déduction…
Beauté : Répétez de plus en plus rapidement ‘’oh merci Omar Sy’’ 23 fois.
BALANCE
Amour : C’est ma tournée pour les Balance célibataire. Les autres ? Pas d’pitiééé !
Gloire : N’espérez rien, vous êtes le signe mal-aimé (mais le meilleur dans notre coeur, bisou).
Beauté : Vous ressemblez à un joli gnou qui gambade et galope.
SCORPION
Amour : Pas d’plan B pour les teubés !
Gloire : Only God can judge me ? Non, non, God il vous judge rien du tout, il s’en fiche very much voyez-vous.
Beauté : Teint orange, chair fraîche : pas de doute, vous êtes un surimi.
SAGITTAIRE
Amour : Au moins, les meubles Ikea se montent facilement.
Gloire : Votre avenir se joue dans le monde du mannequinat pour pieds.
Beauté : Pensez Biactol.
CAPRICORNE
Amour : Game of Thrones dans votre slip.
Gloire : Ça va se finir en Breaking Bad.
Beauté : On se rapproche de The Walking Dead au réveil.
VERSEAU
Amour : Trop tard, vous v’la parti(e) pour faire un têtard.
Gloire : Collez un autocollant de la CGT sur la voiture de votre patron.
Beauté : Cou de dindon.
POISSON
Amour : Grosse déception sentimentale ce week-end. Ah, non, ouf, ça c’est pour les Sagittaire !
Gloire : Pour être chic, il faut avoir du fric.
Beauté : Entretenez un peu vos poils de narine, pff.
Attention, pépite. C’est ce mercredi que sort sur nos écrans Swagger, le documentaire (hyper) malin d’Olivier Babinet.
« Les architectes, ceux qui vivent dans les grandes villes, eh ben ils savent pas la vie de banlieue, comment qu’c’est, etc. Ils font des grands bâtiments. Après, tellement il est grand, eh ben, les gens ils veulent pas vivre dedans. » C’est la petite Naïla qui dit ça. Son regard est un peu perdu. Elle est jeune, toute jeune. Mais sa réflexion est surprenante. De toute façon, tout est surprenant dans Swagger.
Swagger est le documentaire réalisé par Olivier Babinet. Un voyage en banlieue, justement. Une virée dans la tête de onze enfants et ados des cités, d’un collège d’Aulnay-sous-Bois. Pendant près d’une heure et demie, leur regard singulier sur la vie, l’amour, la société, etc., fait l’effet d’un uppercut. Des réflexions si simples et pures qu’elles en y puisent toute leur puissance.
De ces entretiens menés par le cinéaste, les réponses sont toujours drôles ou lucides. Spontanées, surtout. Les fringues et le charisme ? Hyper important pour Régis qui précise par contre que « François Hollande, quand il marche… c’est pas trop ça ». L’amour ? « C’est quand tu penses que t’as trouvé quelqu’un qui te manquait. »
Au-delà de ces témoignages, le cinéaste s’amuse parfois à injecter une dose de fiction dans son documentaire, en mettant en scène des souvenirs par exemple (la séquence comédie musicale). Son utilité peut être discutée, vu l’intensité du récit. Même si cela n’enlève rien à la force du film et ajoute du pep’s à l’ensemble, certes. Swagger n’est jamais condescendant. Pas même de morale ronflante. Il est en revanche terriblement intelligent et touchant. Olivier Babinet disait qu’il voulait avant tout filmer ces jeunes « comme des héros de cinéma » et « enregistrer leur parole » ? C’est fait. Très bien fait même.
Un appareil photo créé avec une patate, un crocodile dans la piscine, ou encore un Ukrainien qui s’appelle désormais Iphone 7 : décidément, le monde est fou.
> Colin Lowea relevé un sacré défi. Il vient de créer un appareil photo… en pomme de terre. Il a réussi à fabriquer un sténopé en utilisant une patate, une boîte de tomates, un aimant de réfrigérateur, deux films 35 mm, un peu de scotch et des élastiques. Ah, tu fais moins le malin, MacGyver !
> Au Zimbabwe,deux touristes ont eu une petite surprise en se baignant dans la piscine de leur hôtel. Lors de leur petit bain de minuit, ils ont vu un crocodile plonger dans l’eau à côté d’eux. La scène, filmée par les caméras de surveillance, montre l’homme sortir rapidement du bassin. La femme, paniquée, a dû repousser le reptile, après avoir été mordue.
> Balwinder Sahni est un « homme simple », comme il dit. Promoteur immobilier à Dubaï, il vient de dépenser 8 millions d’euros pour avoir le droit à une plaque d’immatriculation à un chiffre (le 5). Voilà voilà.
> À Toulouse, un jeune de 21 ans passablement éméché est entré dans un commissariat pour demander à utiliser les toilettes puis à pouvoir s’y reposer. L’homme pensait en effet être dans un hôtel après avoir vu la devanture « hôtel de police ». Après être entré dans une colère noire, il a finalement été placé en cellule de dégrisement. Où il a enfin pu se reposer.
> En Ukraine, Olexander Turin a changé d’identité. Il s’appelle désormais « Iphone 7 ». Il a fait cela pour gagner un smartphone du même nom. Le concours était organisé par une chaîne de magasins de téléphonie mobile qui avait demandé « à quoi es-tu prêt pour obtenir un Iphone 7 ? »
BÉLIER
Amour : Eifersucht schließt eine tür und öffnet zwei. Eh ouais, ça vous la coupe, hein ?
Gloire : Arrêtez de pousser mémé dans les orties. Elle commence à être sérieusement abîmée.
Beauté : La reine/le roi du twerk, c’est vous.
TAUREAU
Amour : Même le Titanic sombrerait en se heurtant à votre cœur de glace.
Gloire : Alors, là, aucune idée, désolé.
Beauté : Crise d’aérophagie ce lundi.
GÉMEAUX
Amour : Des ébats en perspective. Ou des abats. Notre boule de cristal est pas mal dégueu’ ces temps-ci.
Gloire : Si ça ne bouge pas, mange-le.
Beauté : Vous ressemblez à une petite pêche toute mignonne ! Cœur sur vous.
CANCER
Amour : « Jeune demoiselle recherche un mec mortel, un mec qui pourra me donner des ailes…
Gloire : … Un mec fidèle et qui n’a pas peur qu’on l’aime. Donc si t’as les critères babe, laisse-moi ton e-mail. »
Beauté : Ah, c’était quelque chose, la poésie de Diam’s…
LION
Amour : Tout irait quand même mieux si vous écoutiez du Patrick Sébastien…
Gloire : Show must go home.
Beauté : Même Elie Semoun paraît plus viril que vous.
VIERGE
Amour : Ouais bah avec un nom de signe pareil, aussi…
Gloire : Saturne vous conseille de vous mettre au naturisme dès jeudi.
Beauté : Conseil beauté > frottez un bout de patate sur votre front.
BALANCE
Amour : C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Coquin(e) !
Gloire : L’important, c’est d’y croire comme disait. Euh. Un mec. Un chauve.
Beauté : Le poil qui tournicote.
SCORPION
Amour : Il/elle n’est avec vous que pour vos pieds palmés.
Gloire : On vous l’a dit la semaine dernière ! Votre historique Google entraînera votre perte.
Beauté : Vous ne nous écoutez jamais de toute façon. Boycottons les Scorpions !
SAGITTAIRE
Amour : Passer du Grand Cru à la piquette… Quelle tristesse. #metaphoresubtile
Gloire : Qui vole un boeuf va se prendre une bonne grosse baffe du fermier.
Beauté : Vous avez le poil doux d’un kiwi.
CAPRICORNE
Amour : Vous n’avez toujours pas trouvé chaussure à votre pied. Il serait temps de foutre en l’air vos sandales.
Gloire : Pas glorieux, justement.
Beauté : Oui, mais juste de loin.
VERSEAU
Amour : Chaque pot a son couvercle (citation inventée par un célibataire sous Lexomil).
Gloire : Samedi, vous croiserez un téton qui marche. Il vous dira « ça tétonne ? »
Beauté : Allez-y mollo sur le mojito.
POISSON
Amour : Cadeau : vous êtes notre signe préféré (mais que cette semaine, faut pas déconner).
Gloire : N’oubliez pas de vous protéger : ne lui donnez pas votre numéro.
Beauté : Pour un Poisson, vous avez plutôt tendance à sentir la sardine.
Sur YouTube, ses vidéos qui racontent l’Histoire de façon divertissante cartonnent. L’autodidacte Benjamin Brillaud, tête pensante de Nota Bene, passe au papier : le Tourangeau vient de publier son premier livre, Les pires batailles de l’Histoire.
En septembre 2015, vous disiez dans tmv que la meilleure façon d’intéresser les gens à l’Histoire, ce n’était pas en les écrasant de dates mais en racontant histoires et anecdotes. Vous êtes toujours sur la même ligne ?
Oui mais cela se fait toujours en contextualisant. C’est la technique de la carotte : c’est une méthode, mais j’insiste sur le contenu. L’anecdote attrape et emmène l’internaute ou le lecteur vers un horizon plus large. J’ai récemment fait un épisode sur Marignan. Marignan, 1515, oui bon d’accord. Mais quel est le contexte, et contre qui a eu lieu la bataille ?
Vous avez lancé Nota Bene en 2014. Deux ans après, voilà un livre. Un passage obligé pour les youtubeurs ?
Non… J’ai écrit ce livre car des éditeurs sont venus me voir. J’ai eu de la chance, car quatre ou cinq se sont montrés intéressés. C’est une chance. Surtout quand on voit à quel point il est difficile de se faire éditer. Cela aurait été bête de laisser passer ça. Et puis c’était un rêve de gosse de faire un bouquin ! Là, c’est un défi. C’est tellement différent d’une vidéo.
Quatre ou cinq éditeurs, c’est bien !
Il ne faut pas se leurrer. Comme je l’ai dit dans une interview à Télérama, ils ont aussi vu le potentiel commercial. Mon défi, c’était de faire le meilleur ouvrage qui soit. Je me suis énormément concentré sur ce livre. J’en suis sorti épuisé !
Dans chaque chapitre, il y a plusieurs parties…
Je voulais dynamiser l’ensemble. Il y a les faits, mais il y a aussi un bout de fiction historique. Un petit passage concret pour nous plonger dans la bataille. On peut greffer ça à l’histoire principale. Il y a aussi « Pendant ce temps-là, dans le monde » : là, j’ai essayé de m’ouvrir.
J’ai d’ailleurs trouvé ça très intéressant. Vous y abordez tout ce qu’il s’est passé dans le monde pendant ce temps. Pourquoi cette réflexion ?
L’Histoire, ce n’est pas que la France. J’avais envie de ça dès le début. D’explorer ! Quand je parle de la bataille à Azincourt : oui, okay, mais… ailleurs ? Qu’est-ce qu’il se passait ? Les batailles sont des « carottes », il faut comprendre ce qu’il se passe avant. Par exemple, concernant la Baie des Cochons, il faut aborder les relations passées entre États- Unis et Cuba.
Pourquoi ce thème des « pires batailles » ?
Au début, il y avait plusieurs projets. Mais celui-là s’inscrivait le mieux en livre. Bon, ça reste un titre, hein… (sourire) Des batailles qui ont mal tourné, il y en a partout, sur tous les continents, sur toutes les périodes. Ce sont des situations dramatiques et parfois « rigolotes » qui peuvent intéresser les gens.
Le livre semble bien plus sérieux que les vidéos YouTube…
Oui. Je n’ai pas voulu faire de la blague pour faire de la blague. Je voulais plus de sérieux et parfois, des situations plus légères quand on les analyse avec le recul. Voir que, derrière ça, il y a du concret, des hommes, une histoire politique, économique…
On peut penser aux chapitres du siège de Courtrai ou du Port de Helder notamment, mais dans tout le livre, vous vous attachez à des faits pas si connus que ça.
Oui, il fallait un mix de batailles connues comme Azincourt ou Marathon et de faits moins connus du public. Je vise un large public. L’ouvrage est léger sur la forme. Les abonnés YouTube vont apprécier, mais les autres aussi. Je ne suis pas historien. J’ai envie de toucher tous les publics et je suis demandeur des retours. Tout ça, c’est un bébé de 10 mois de travail ! Je ne veux pas décevoir, c’est un exercice nouveau pour moi.
En parlant d’historiens, comment réagissent-ils face à l’autodidacte que vous êtes ?
Très bien, généralement. Ils savent que ce ne sont pas des cours, mais que l’objectif est de faire s’intéresser à l’Histoire. Que les gens s’ouvrent… La force de Nota Bene, justement, c’est que je ne suis pas historien.
Le choix des batailles a-t-il été difficile ?
Oh oui. Il y en avait tellement… Et il me fallait beaucoup de sources. J’ai notamment voulu parler de la Bataille de la Falaise rouge, mais il n’y avait pas assez de sources occidentales. Et je ne parle pas vraiment chinois ! (rires) Au départ, il y avait 20 batailles, mais j’en ai gardé 15 pour mieux les développer.
Ah, un volume 2 alors ?
Pourquoi pas ? Là, je vais plutôt me reconcentrer sur mes vidéos, sur Nota Bene. J’en suis à 418 000 abonnés, ça a beaucoup augmenté. Certains formats de vidéos engrangent 200 à 300 000 vues.
L’an dernier, vous disiez que Nota Bene, c’était « votre bébé, votre vie, votre métier ». Vous en vivez ?
Oui. Grâce à la pub, mais aussi au financement participatif et surtout, je développe des relations avec les institutions pour des partenariats.
Vous allez participer aux Salons de Choiseul bientôt. Qu’est-ce qui nous attend ?
Euuuh (rires)… J’ai tellement de choses en ce moment ! (il fouille son portable) Ah oui, c’est le vendredi 18 ! Je vais parler de Youtube et l’essor de la culture populaire auprès des jeunes. Il y a de plus en plus de jeunes sur la création de programmes. De nos jours, beaucoup d’entre eux se disent que la physique ou l’Histoire, c’est cool, ils se déplacent aux conférences, etc. Il y a un renouveau de la culture populaire sur le web. L’accès à la culture est hyper important.
Nota Bene, un livre, le succès…Et maintenant ?
Mon planning est bouclé jusqu’à l’an prochain, je souhaite que ça continue. Il y aura aussi le festival d’Histoire à Montbazon que j’organise les 22 et 23 juillet. J’adore ça. Il y a de gros projets de web documentaire en cours, d’ici mi-2017. J’ai hâte !
> Rencontre et dédicace à La Boîte à livres le 14 novembre, à 19 h 30.
Beaucoup de lecture au programme de nos chroniques cette semaine ! Des livres et de la BD à tout va, mais on n’en oublie pas la musique, ainsi que la petite phrase magique de Bayrou.
LE DVD TARZAN
Gros blockbuster tellement propre et aseptisé qu’il en perd en authenticité, ce Tarzan new generation, emballé par David Yates, mise avant tout sur la nostalgie et sa générosité. Mais dans sa débauche d’effets spéciaux, le cinéaste en oublie le plus important : le récit. Tarzan reste divertissant, mais pas si mémorable, ni même aidé par un casting 4 étoiles pourtant bien transparent. On accroche peu à Alexander Skargsgård, un peu fade en Tarzan. Et même la solaire Margot Robbie et l’immense Christoph Waltz semblent en roue libre. Comme quoi l’esbroufe d’effets numériques ne fait pas tout.
A.G.
LA BD LE MONDE MAGIQUE DE LA BANDE DESSINÉE
Avec ce recueil de dessins parus dans le magazine DBD, Philippe Vuillemin frappe très fort. Aucun des travers et de l’actualité du petit monde du 9e Art n’échappe à son oeil et il s’en donne à coeur joie pour dézinguer tout ce qu’il se passe à portée de son humour caustique et ravageur. Mais loin de n’être qu’une entreprise de destruction et de sarcasme, on sent aussi l’amour de l’auteur pour cet univers qu’il connaît sur le bout de ses crayons. Pour preuve ? Ces hommages appuyés, à tous ces auteurs qu’il admire et à ce milieu dont il est un des piliers majeurs depuis de nombreuses années.
Hervé Bourit
LE CD HOPE SANDOVAL & THE WARM INVENTIONS – UNTIL THE HUNTER
Le timbre est hypnotisant. La voix, de velours. Hope Sandoval, l’ancienne Mazzy Star, est tout simplement magique sur Until the hunter. Accompagnée de Colm Ó Cíosóig, elle pose de sublimes ballades, aériennes, mélancoliques, douces. On plane souvent à l’écoute de ce disque. Les yeux se ferment, la beauté nous enveloppe. Hope Sandoval transporte littéralement. Dans toute cette délicatesse, certains titres sont de véritables instants de poésie. Par exemple, The Hiking song, magnifié par ses arpèges entêtants et ses violoncelles, véritable merveille. Un petit bijou, tout en sensibilité. A.G.
CINÉMA ANNÉE DORÉE POUR DISNEY
L’année 2016 aura été en or pour Disney. La firme a annoncé que ses recettes mondiales au box-office étaient de 5,85 milliards de dollars. Un poil plus que l’an dernier (5, 84 milliards). Il faut dire que le studio de Mickey a tapé juste en squattant le podium grâce à ses succès comme Le Livre de la jungle, Le Monde de Dory, Zootopie et Captain America Civil War. Nul doute que Disney dépassera largement ces 5,85 milliards puisque, à deux mois de la fin de l’année, il leur reste encore à dégoupiller Vaiana (le 30 novembre en France) et Rogue One : A Star Wars story (14 décembre)…
LES LIVRES NOTA BENE – LES PIRES BATAILLES DE L’HISTOIRE
Après avoir fait ses preuves sur le web avec sa chaîne YouTube Nota Bene, Benjamin Brillaud se lance dans la version papier. Ici, l’autodidacte fanatique d’Histoire se penche sur 15 batailles désespérées, incongrues, à l’issue souvent inattendue. Tyr contre l’empire macédonien, Zanzibar, Pont-Saint-Louis ou encore Marathon : Benjamin Brillaud parcourt les siècles et pose, avec simplicité, un regard pédagogique bienvenu. De vulgarisation historique il est toujours d’actualité. Mais la mine d’informations et de petits anecdotes élèvent le propos. Digeste, récréatif et surtout très intéressant, un ouvrage à mettre (vraiment !) entre toutes les mains…
A.G.
LA SÉNILITÉ DE VLADIMIR P.
Dans un futur proche, reclus dans une luxueuse datcha, l’octogénaire Vladimir P. délire, s’imaginant encore président, entouré vingt-quatre heures sur vingt-quatre par une kyrielle de domestiques corrompus. Seul Nikolaï Ilitch, son infirmier, ne profite pas de lui. Michael Honig, l’auteur, pourtant Australien, a su écrire « à la russe ». Un tour de force exceptionnel. Comme Le Pingouin, d’Andreï Kourkov, La Sénilité de Vladimir P. nous fait entrer dans un monde corrompu au point qu’on frise la folie. Et derrière l’uchronie, pointe une autre réflexion : tout homme, quels que furent ses actes et son passé, mérite d’être traité avec dignité.
E.S.
LES 20 PLUS GROS BIDES DE LA PRESSE FRANÇAISE
Morts-nés ou éphémères : ici, Guillaume Fischer s’intéresse aux journaux qui, soit ne sont finalement jamais parus, soit ont été tués au bout d’à peine deux ans. Au milieu d’une multitude de témoignages et d’anecdotes, l’auteur décrypte finement l’évolution de ces journaux sur une trentaine d’années. On aurait souhaité davantage d’illustrations, mais le livre de Guillaume Fischer remplit tout de même sa mission : loin de n’être destiné qu’aux journalistes, l’ouvrage intéressera aussi les curieux/ses du monde des médias et d’une facette méconnue de l’histoire de la presse écrite.
A.G
C’est reparti pour un tour, avec une nouvelle adaptation d’un des romans de Dan Brown. Loin d’avoir cassé le box-office américain, Inferno réussira-t-il à plaire au public français ? A tmv, on a déjà notre avis…
Inferno, l’adaptation de trop ? Après Da Vinci Code en 2006 et Anges et Démons en 2009, Ron Howard reprend les rênes une troisième fois avec ce nouvel épisode et replace Robert Langdon sur le devant de la scène. Sauf que cette nouvelle incursion dans l’univers de l’écrivain Dan Brown, loin d’être explosive, ressemble davantage à un pétard mouillé.
Pourtant, tout démarre plutôt sur les chapeaux de roues. Robert Langdon (Tom Hanks, de nouveau) se réveille dans un hôpital italien, amnésique. Traqué par des tueurs, accompagné d’une médecin, il va alors sillonner l’Europe pour déjouer un complot et empêcher le déchaînement de l’Enfer. La première demi-heure, menée à un rythme haletant, est traversée de superbes idées (les visions infernales). Mais rapidement, Inferno s’essouffle. Piétine et patine. Ron Howard semble s’imaginer qu’il suffit de secouer une caméra pour donner l’impression d’un film palpitant et speed. Il n’en est rien : Inferno devient vite désagréable et chaotique. Pas de quoi arranger un ventre mou qui cannibalise en plus les trois quarts du long-métrage, sombrant dans une lenteur soporifique.
Désarmant parce que vieillot et désuet, Inferno manque de piment pour accrocher, d’autant qu’il en oublie son côté ésotérique au profit d’un thriller brouillon. Désarmant aussi, parce que dans tout cela, il y a un Tom Hanks en pilotage automatique total. Un crève-coeur, vu l’immensité de son talent. Mou, sans envergure, Hanks traîne des pieds et assure le minimum syndical dans sa course à la montre bébête pour empêcher l’Apocalypse.
Une cruelle déception qui finit d’achever un troisième épisode finalement bien dispensable…
> Thriller/policier, de Ron Howard (USA). Durée : 2 h. Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Omar Sy, Irrfan Khan…
Aaaah les sirènes, aaaah un bar post-gueule de bois, aaaah une chaîne télé sur le Bon Coin… Décidément, l’actu WTF et insolite de la semaine nous gâte.
> Vous avez toujours rêvé de devenir une licorne ? On ne peut rien pour vous. Mais si vous préférez l’option sirène, une école propose une formation au mermaiding à Marseille. Au programme : danse du ventre sous l’eau et nage du dauphin. Prévoyez tout de même un petit investissement : la (fausse) queue de sirène coûte entre 1 000 et 2 000 euros.
> Un bar post-gueule de bois, ça existe mais seulement à Amsterdam. Pas de physionomiste à l’entrée mais passage à l’éthylotest exigé. Une fois vos grammes d’alcool dûment vérifiés, vous aurez accès à des matelas pour vous reposer, des massages, des fontaines à eau, un bar à oxygène et des télés.
> Quand on aime, on sniffe. Kalain est créateur de liens affectifs et propose des coffrets de réconfort olfactif. Traduction : cette petite entreprise normande reconstitue l’odeur d’un proche. Pour les mamans en manque de leur bébé quand il est à la crèche (et l’inverse) mais aussi pour léguer son odeur à ses proches après son décès.
> Si vous avez un euro, vous pouvez vous offrir une télé, équipe et régie comprises et en parfait état de fonctionnement, comme le précise l’annonce postée sur le Bon coin : « Une équipe jeune (entre 22 et 60 ans) et dynamique (excepté 2-3 types qu’ont des rhumatismes, mais après la gym du matin, ça passe !) ». Placée en redressement judiciaire, Télim TV, la chaîne locale de Limoges tente le tout pour le tout. Et pour fêter votre investissement, l’équipe vous offrira même une bouteille de cidre du Limousin.
Beaucoup de lecture, cette semaine, pour nos chroniques culture. De la BD, du livre enquête et du roman sont au programme. Sans oublier la musique et la série télé immanquable ce mois-ci !
LA BD ANDY ET GINA
Il ne fallait pas moins qu’une superbe intégrale, enrichie de planches et d’illustrations inédites, pour rendre un hommage mérité a Andy et Gina qui nous ont fait hurler de rire ces dernières années dans les pages de Fluide Glacial. Un magazine où leur papa, le dessinateur tourangeau Relon, s’est fait une place au soleil grâce à son humour caustique. Ce magnifique pavé promet des heures de franche rigolade, avec un frère et une soeur, aussi antinomiques qu’inséparables, devant se coltiner une famille un peu… spéciale ! Tout est dans le mélange des genres entre rêves les plus fous et bêtises les plus gores, qui font de cette série un OVNI humoristique de haut vol à classer entre Tim Burton et la Famille Adams sur fond d’AC/DC.
Hervé Bourit
LA SÉRIE TV MISTER ROBOT, SAISON 2
Le hacker le plus névrosé du petit écran est de retour. Depuis le 24 octobre, France Télévisions diffuse la deuxième saison de Mister Robot. Son héros, Elliott, informaticien de génie, est une version geek de Decker. Comme Decker, il est solitaire, inapte a communiquer avec autrui, il utilise ses connaissances (fort développées) et son métier pour jouer les justiciers nocturnes et éliminer les brebis galeuses de la société. Il constitue aussi son petit cimetière personnel de trophés. Mais ici, pas de sang : les codes et le data sont les armes. On peut reprocher à Mister Robot un rythme très lent et des intrigues un peu tirées par les cheveux mais sa photo, son montage et sa bande son méritent qu’on suive ce deuxième tome. Juste pour le plaisir de prendre le temps.
E. S.
LE CD CÉCILE CORBEL – VAGABONDE
Difficile de décrire le travail de Cécile Corbel, un OVNI musical qui trace sa route depuis dix ans. Formée à la harpe celtique, elle a instauré une musique onirique mais structurée, nourrie de ballades bretonnes, d’influences baroques et même sépharades. Une délicatesse et une originalité récompensée par un disque d’or et une Victoire de la musique au Japon. Vagabonde, son nouvel album, est une nouvelle pépite et elle y ose des expérimentations musicales inédites. Dans La Fille sans nom, sa voix cristalline se mêle au timbre chaud de Faada Freddy sur des rythmes entraînants. Waterfalls, très rythmé, a des accents folk magnifiques. Un moment hors du temps à savourer sans modération. E. S.
LES LIVRES LE DISPARU- ANNE-SOPHIE MARTIN
Il a juste disparu. Il laisse derrière lui cinq cadavres et des dettes. Des mails et des lettres aussi. Cinq ans après le massacre de sa famille, Xavier Dupont de Ligonnès reste introuvable. Anne-Sophie Martin, journaliste et scénariste spécialiste des faitsdivers, a remonté le fil des écrits de Ligonnès pour suivre son voyage en enfer. Elle rappelle les paroles de Côme Garcin, procureur de Nantes, un an après la tuerie : « On se demande toujours comment une personne bascule du côté du mal ». Dans Le Disparu, c’est ce mystère-là qu’Anne- Sophie Martin tente de percer, rappelant que les monstres naissent bien souvent de leurs fragilités. Écrite à la troisième personne, cette enquête nous fait pourtant entrer dans la tête du fugitif le plus célèbre de France.
E. S.
COMME SI J’ÉTAIS SEUL – MARCO MAGINI
Si vous cherchez une bluette, passez votre chemin : Marco Magini publie un texte à trois voix sur le massacre de Srebenica. Dirk, un casque bleu, Drazen, un homme engagé dans l’armée serbe et Roméo, un juge espagnol du tribunal pénal international racontent chacun le massacre et leur implication. Inspiré d’une histoire vraie, ce livre prend à la gorge. L’écriture, très forte, simple et profonde, sans effets de style, nous embarque dans des vies cassées.
E.S.
Vous là ! Oui, vous. Ne faites pas semblant de travailler au bureau sur votre ordinateur. Tout le monde sait que vous venez chercher votre dose d’horoscope WTF de la semaine.
BÉLIER
Amour : Bah vous vous attendiez à quoi avec un signe cornu, aussi ?!
Gloire : À force d’être si sensible, vous pleurez des paillettes.
Beauté : Tête qui tourne. Consultez. Ou arrêtez la vodka.
TAUREAU
Amour : L’alignement de Saturne et de la constellation Morano prédit une belle gaffe genre samedi 21 h 32.
Gloire : Chaussez un chausson.
Beauté : Vous n’êtes mi-Taureau, mi-chaton. Vous êtes un TAURON !
GÉMEAUX
Amour : Si vous rencontrez un lamantin nommé Benjamin, laissez tomber.
Gloire : En ce moment, vous êtes moins réactif/ve qu’un bulot.
Beauté : Instant vérité : votre horoscope de la semaine dernière était faux.
CANCER
Amour : Non, la nuit ne porte pas conseil. Vous êtes fichu(e).
Gloire : Dans Bambi, sa mère meurt. Voilà, bim.
Beauté : Qui va à la chasse perd une sacrée masse.
LION
Amour : Vous êtes le/la seul(e) à rugir de plaisir.
Gloire : Le premier qui spoile The Walking Dead est rien qu’un Christophe Maé !
Beauté : L’anxiété contribue aux pellicules. Gaffe ! #glamour
VIERGE
Amour : Aussi triste que l’audience du Petit journal sur Canal.
Gloire : Triste réalité. Une étude britannique a montré que les poules n’avaient pas d’amis. Réfléchissez à votre condition de volaille.
Beauté : Mains douces et daims mous.
BALANCE
Amour : Vous êtes ce que Robin est à Batman.
Gloire : D’après une étude, l’amour pour le gras serait génétique. Super, merci.
Beauté : Si t’es fier(e) d’être manchot, tape dans tes mains.
SCORPION
Amour : Un massage à la laitue ne vous ferait pas de mal. Demandez à l’être aimé.
Gloire : Votre historique Google vous veut du mal.
Beauté… translucide (ça ne veut rien dire, mais ça fait stylé).
SAGITTAIRE
Amour : L’astrologue vous attend au tournant (aaah, vous flippez là hein).
Gloire : Cette semaine, rien ne vous arrêtera : vous êtes une licoooorne !
Beauté : Vous avez le nez le plus mignon de toute la France. Ce qui est déjà pas mal.
CAPRICORNE
Amour : Aussi chaud(e) qu’une baraque à frites.
Gloire : D’ailleurs, la frite, vous ne l’avez pas en ce moment.
Beauté : Coincez une frite sous chaque aisselle #astucebeauté
VERSEAU
Amour : 20 000 vieux sous mémère.
Gloire : Vous faites le dos rond. Une expression ridicule, soit dit en passant.
Beauté : Vous n’êtes pas piqué(e) des hannetons (en voilà une autre, d’expression bien moche).
POISSON
Amour : Manquer à l’être aimé, c’est bien. Manger des pizzas, c’est mieux.
Gloire : Oh, le vide.
Beauté : Vous êtes divin(e) avec du vin.
Avec Mademoiselle, Park Chan-Wook prouve de nouveau à quel point quel metteur en scène fantastique il est. Doux érotisme et histoire d’escrocs au programme !
Comment définir la nouvelle offrande de Park Chan-Wook ? Un thriller psychologico-lesbien ? Un drame érotique mâtiné de romance ? Un simple jeu de dupes alambiqué ? Un peu tout ça à la fois, en fait. Avec ce Mademoiselle (Agassi en VO), le cinéaste coréen s’est inspiré de Fingersmith, roman saphique de Sarah Waters paru en 2002. Reprenant les grandes lignes, le réalisateur place toutefois son histoire au cœur des années 30, dans une Corée du sud sous occupation japonaise. Mademoiselle s’intéresse à une jeune fortunée (Hideko) voyant un jour arriver une jeune servante (Sookee), en fait de mèche avec un escroc sadique n’en voulant qu’à son argent.
Mais de ce postulat, Park Chan-Wook va dérouler une histoire de manipulateurs manipulés, un habile jeu de rôles plein de surprises et de rebondissements. Où les cartes sont continuellement redistribuées.
S’en sortant plutôt bien dans l’ensemble (les trois parties du film sont cependant inégales), Park Chan-Wook prouve surtout quel réalisateur virtuose il est. Photographie léchée, composition réfléchie, splendeur visuelle : jusque dans ses moindres détails, Mademoiselle est de toute beauté. Il est d’ailleurs intéressant d’observer que dans cet écrin, le beau cache souvent le laid (un sublime cerisier en fleur, mais auquel on se pend…).
Chic, le film l’est jusqu’au bout. Même quand, nourri d’un érotisme soft, il dépeint la relation passionnelle (et charnelle !) de la maîtresse et de sa servante. Le sexe et l’amour, ici, se mélangent au fétichisme, à la mort, à la violence. Une habitude chez le cinéaste.
Un film chausse-trappes, pensé sous forme de fausses pistes, peut-être mal proportionné mais qui rappelle de nouveau que Park Chan-Wook, en plus d’être formidablement romanesque, est un grand metteur en scène.
Aurélien Germain
> Thriller/drame de Park Chan-wook (Corée du Sud). Durée : 2 h 25. Avec Kim Min-Hee, Kim Tae-Ri, Jung Woo-Ha… > NOTE : 3,5/5
Il y a du beau et du moins beau, cette semaine, pour notre rubrique insolite !
> En Italie, à Ortona, une fontaine d’un nouveau genre a été installée. Elle distribue gratuitement du vin rouge à volonté ! Fonctionnant 24 h sur 24, tous les jours, elle été mise en place avant tout pour requinquer les pèlerins catholiques ou les randonneurs venus à bout des 310 km du chemin de Saint-Thomas (oui, on vous voyait venir !). Le breuvage provient des vignerons de la maison locale Dora Sarchese. Pour Dina Cespa et Luigi Narcisi, les créateurs du projet, « ce n’est ni un lieu pour les ivrognes, ni un truc marketing, mais un endroit où réfléchir et prier ».
> Un SDF de 61 ans a laissé une ardoise de 2 300 € dans un restaurant triplement étoilé. Idem dans trois autres établissements de luxe. Arrêté à Clermont-Ferrand, il a déclaré aux policiers qu’il « fallait bien manger ».
> Lors de son concert à Birmingham, Justin Bieber en a eu gros sur la patate. La cause ? Les fans, alias les Beliebers, trop bruyantes à son goût. Il leur a donc demandé le silence de « crier après la chanson ». Trop dure, la life.
> Amanda Lear a décidé de mettre un terme à sa carrière. Elle s’est dit « fatiguée » du showbiz. « Je veux maintenant profiter des années qui me restent avec mes chats », a-t-elle conclu. D’ac.
> Après 119 vols et autant de voitures dévalisées, un homme du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) a été confondu… par ses excréments. Entre deux casses, le malfaiteur s’était soulagé. L’ADN a parlé. Comme quoi il ne faut jamais laisser de trace.
On attendait tout de même mieux de la part d’Oliver Stone qui voit son Snowden s’effacer derrière Citizenfour.
On connaît l’histoire. Celle d’Edward Snowden. Informaticien de génie, patriote idéaliste, qui un jour intègre les équipes de la CIA et de la NSA. Follement enthousiaste, jusqu’au jour où il découvre les méthodes scandaleuses de l’Agence de renseignement américain. Et révèle à des journalistes que le gouvernement des États-Unis espionne et surveille appels, mails, SMS et a mis sur écoute un paquet de monde, à une échelle inimaginable.
Cette histoire de l’ennemi public n°1 outre-Atlantique, elle était déjà parfaitement décryptée dans l’extraordinaire documentaire Citizenfour, de Laura Poitras. Et durant les deux heures du film d’Oliver Stone, c’est malheureusement son ombre qui ne cesse de planer. Snowden version 2016 souffre très vite de la comparaison. Inévitable, certes, mais posant alors la question de la pertinence de réaliser un film sur « ce qui a déjà été raconté ». Oliver Stone se sert même de ce documentaire comme point de départ. Pour dérouler ensuite un portrait très (trop ?) flatteur, quasi hagiographique, d’Edward Snowden. Sans réelles nuances, autant de manichéisme tend parfois à desservir le propos du cinéaste.
Pourtant, Snowden est porté à bout de bras par un Joseph Gordon-Levitt toujours aussi talentueux (on se souvient de The Walk !). S’effaçant derrière les traits du lanceur d’alerte, le comédien offre une performance toute en retenue. Les bonnes idées de mise en scène sont là aussi. Le film, même s’il est imparfait, reste solide. Mais malgré tout, le manque de gnaque d’Oliver Stone nous ramène constamment à un biopic un peu linéaire et lisse. Trop pour faire oublier son mentor Citizenfour. Encore.
Aurélien Germain
>Biopic/thriller, d’Oliver Stone (USA). Durée : 2 h 15. Avec Joseph Gordon-Levitt, Shailene Woodley, Rhys Ifan, Nicolas Cage, Melissa Leo…
>NOTE:3/5
BÉLIER
Amour : Pimentez votre vie de couple, déguisez-vous en burrito.
Gloire : Cette semaine exceptionnellement, vous avez le droit de lécher votre coude.
Beauté : D’ailleurs, vos coudes sont asymétriques.
TAUREAU
Amour : Les labradors sont affectueux, EUX.
Gloire : Magnifique semaine pour les Honoré et les Albertine (ouais, sorry).
Beauté : Nombril magnifique.
GÉMEAUX
Amour : Un faible pour les seniors.
Gloire : Vous préférez vous faire masser par Cyril Hanouna pendant 24 h ou avoir des bras en saucisson pendant une semaine ?
Beauté : Eh oh, on sait que c’est bientôt Halloween, mais jetez donc ces habits par pitié.
CANCER
Amour : L’Amour est un fleuve sibérien de plus de 4 000 km de long. Sauf que son nom russe vient d’un terme bouriate signifiant boueux. Faites le lien.
Gloire : Vous êtes une fine mouche (??).
Beauté : Le Diable s’habille en Kiabi. Comme vous.
LION
Amour : Même le Titanic sombrerait en se heurtant à votre cœur de glace.
Gloire : Alors, là, aucune idée, désolé.
Beauté : Crise d’aérophagie ce lundi.
VIERGE
Amour : Vous avez des délires louches avec vos ami(e)s Balance.
Gloire : La renommée n’est que fléau. Méditez là-dessus mes loulous.
Beauté : Tâtez un genou. Ou un gnou. Comme vous voulez.
BALANCE
Amour : C’est pas la taille qui compte.
Gloire : Vous êtes trop bien pour cet horoscope.
Beauté : Pouvoir aux blond(e)s !
SCORPION
Amour : Super partie de jambes en l’air. Sauf pour les cul-de-jatte.
Gloire : Paix et amour pour les Christelle. Pas les autres, désolé. Pas de notre faute.
Beauté : Salopette et sac-bananes seront vos nouveaux accessoires.
SAGITTAIRE
Amour : Votre CDD avec lui/elle se termine bientôt.
Gloire : Non, on ne vous dira rien. De toute façon, vous ne nous écoutez pas.
Beauté : Vous êtes aussi délicieux/se que la tartiflette.
CAPRICORNE
Amour : Qui mange de l’ail, risque qu’il/elle s’en aille.
Gloire : Bisous tout doux sur vous.
Beauté : L’été est fini, mais vous avez gardé la bouée.
VERSEAU
Amour : « Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics, en se disant des je t’aime pathétiques »… Ouais, bah ça vous gonfle !
Gloire : « Mourir pour des idées, l’idée est excellente », chantait aussi Brassens. Oui, mais vous n’avez jamais d’idées.
Beauté : L’oeil torve.
POISSON
Amour : Grosse ouverture avec la personne se situant à votre droite.
Gloire : Poisson, votre consonance douteuse avec le mot morpion nous inquiète.
La psychopédagogue tourangelle Marie-Laure Billaut vient de lancer Table Speed, une application pour apprendre facilement ses tables de multiplication.
Haaa les tables de multiplication. Douloureux souvenirs pour pas mal d’entre nous. C’est la raison pour laquelle la psychopédagogue tourangelle Marie-Laure Billaut a lancé une toute nouvelle application : Table Speed pour les enfants à partir de 7 ans. Depuis 5 ans, cette ancienne professeur des écoles se sert quotidiennement d’un outil dans son cabinet, pour aider les petits et jeunes à apprendre, à tous les niveaux scolaires et dans toutes les matières.
Cet outil, ce sont les cartes mentales. Des « cartes » sur papier, circulaires, qui permettent de présenter une leçon de façon visuelle (et non plus seulement auditive) afin de mieux retrouver ces informations dans sa mémoire. « Je souhaitais utiliser la même méthode pour les tables de multiplication », détaille-t-elle.
Au bout de 7 mois de développement, son application est disponible sur iOS et Android, en français, en anglais, italien, espagnol, chinois et hébreu. Table Speed, qui coûte 2,99€ – mais dont une partie est gratuite pour les écoles et les établissements agréés par l’Éducation nationale via le site internet tablespeed.com – se scinde en deux parties : une dédiée à l’apprentissage avec deux niveaux de difficultés, l’autre aux jeux.
Comment cette application se présente-t-elle ? Les enfants apprennent leurs tables, de 1 à 12, grâce à un cadran d’horloge analogique. Chaque table se situe dans un univers spécifique (mer, campagne, désert, etc.) bardé d’indices visuels, permettant à l’enfant de bien se repérer. Les succès sont, comme dans n’importe quel jeu vidéo, récompensés ! Pour bien apprendre ses tables, combien de fois doit-on ouvrir l’application ? En phase d’apprentissage, « l’enfant doit y aller idéalement entre 5 et 15 minutes par jour durant au moins trois semaines un mois », observe Marie-Laure Billaut.
À l’occasion de la sortie en DVD d’Alice de l’autre côté du miroir dans lequel il joue, retour en quatre anecdotes sur mister Johnny Depp, le chouchou de Tim Burton.
FAUSSE POUDRE
Dans Las Vegas Parano, Johnny Depp enquillait les rails de coke. Évidemment, la poudre blanche qu’il devait sniffer était en réalité du lait en poudre. Il a déclaré en avoir tellement ingéré qu’il aurait pu allaiter toute l’équipe.
MON AMI MANSON
Johnny Depp, féru de guitare, est aussi un ami intime du rockeur Marilyn Manson. Les deux ont déjà collaboré sur des disques et joué ensemble sur scène. Manson l’a aussi défendu dans la presse, lors de l’affaire avec Amber Heard.
Johnny Depp et Leonardo DiCaprio sur le tournage de Gilbert Grape (1993) ? « Je l’ai torturé. Vraiment. Il était toujours en train de parler de jeux vidéos », rappelle Depp, tandis que DiCaprio mendiait constamment des cigarettes.
DRUGS & ROCK’N’ROLL
L’acteur a essayé à peu près toutes les drogues à 14 ans. Puis a failli mourir brûlé vif en essayant de cracher du feu. Enfin, lui et Kate Moss, en couple, ont causé 10 000 $ de dégâts dans une chambre d’hôtel au cours d’une dispute.
Conflit de la couette, infidélité des hommes et musique ou encore prénom bizarroïde : voilà la rubrique insolite et wtf de la semaine.
> L’invention miracle. Cela nous est tous arrivé : monsieur ou madame, dans le lit, qui pique toute la couette, tandis que vous tirez de toutes vos forces pour la récupérer, les pieds à l’air. Bref, pour éviter un nouveau scandale matinal, une entreprise anglo-saxonne a inventé les Cover Clamps : des pinces puissantes qui attachent la couverture au matelas de chaque côté du lit et qui ne bougera pas d’un centimètre pendant le dodo. Le sésame coûte 20 €. Mais le site a été submergé de commandes.
> Il s’appelle Athanase – prénom pas vraiment commun, vous en conviendrez – et souhaite inviter tous les Athanase de France à faire la fête chez lui le 15 juillet 2017. Il faut dire qu’à 41 ans, ce Vendéen en avait marre de n’avoir encore jamais parlé à une personne portant le même prénom que lui. Aujourd’hui, il y aurait environ 310 Athanase en France. Vont-ils tous se réunir ? Méga-suspens.
> Suite la récente agression de Kim Kardashian, un vendeur de déguisements en ligne a crée un kit de « victime d’un casse à Paris » pour Halloween. Face au tollé provoqué sur la Toile et devant le bad buzz, le déguisement a été retiré.
> Une récente étude anglaise vient de conclure que les hommes les plus fidèles seraient ceux qui écoutent du metal. À l’inverse, ce sont les fans de jazz qui auraient le plus tendance à aller voir ailleurs. Les autres infidèles ? Les fans de salsa et de pop. Vous savez ce qu’il vous reste à faire… hum !
Au programme de nos chroniques, un chouette EP d’un Tourangeau, mais aussi la double dose de BD, un livre touchant (Les Valises) et l’intégrale du cultissime Malcolm !
LE DVD MALCOLM – L’INTÉGRALE
Vingt-deux DVD, rien que ça. Sept saisons, un coffret et une liste faramineuse de bonus : l’intégrale de Malcolm (99 €) renaît dans une nouvelle édition inédite et numérotée (attention, 5 000 exemplaires mis en vente dès le 18 octobre !). Au programme, les 151 épisodes de la série mythique qui se voit ici agrémentée d’un album photo cartonné de 20 pages aux couleurs de la famille. Une mine d’or pour les fans (mais pas que) qui retrouveront aussi divers suppléments comme la version intégrale de l’épisode pilote, des making-of, des entretiens avec le créateur ou encore un listing des faux-raccords, des scènes coupées et des spots promos. Collector !
A.G.
LE LIVRE LES VALISES
Les Valises, c’est une histoire d’amour… Non, en fait, c’est l’histoire d’une ado, un peu paumée, en quête d’identité. Enfin… c’est plutôt sur la Shoah et l’héritage douloureux que Sarah, jeune lycéenne orléanaise de 15 ans, porte sans le savoir. Sans le savoir parce que le livre aborde aussi les non-dits, les secrets familiaux trop lourds à cacher. Bref, en réalité, Les Valises, c’est un savant mélange de tout ça, captivant, touchant, inattendu, entre premier amour parfait, famille d’accueil compréhensive et bouleversements intérieurs. Pour son premier roman, Sève Laurent-Fajal dévoile une écriture délicate et percutante que les jeunes lecteurs, à partir de 14 ans, devraient apprécier.
J.B.
LES CD ANTO – RIEN QUE DES MOTS
Dans sa biographie, ce Tourangeau se dit « grand amoureux de la langue française ». Et c’est ce qui frappe en premier, à l’écoute de ce joli sept titres d’ANTO. Ici, les mots sont mûrs, réfléchis. Beaux, tout simplement. ANTO joue avec le langage, les métaphores. Rien que des mots, le titre de son album (tiens donc), propose de la chanson à textes malins. Inspiré par Bertrand Cantat notamment (cette texture de la voix et ces intonations !), ANTO accouche ici d’un EP remarquable, étonnant et diversifié. Il suffit d’écouter le très beau et mélancolique Jeter La Balle pour s’en convaincre. >Sur antotoutseul.bandcamp.com/releases ou facebook.com/Antotoutseul
A.G.
NOFX – FIRST DITCH EFFORT
Ils écument les scènes depuis plus de 30 ans. Comptant parmi les vétérans du punk rock californien, les NOFX viennent de pondre First Ditch effort. Un treizième effort surprenant, tant il risque de paraître déroutant et en demi-teinte à la première écoute. Beaucoup plus personnel (il suffit d’écouter Fat Mike se livrer sur son addiction à la drogue), ce nouvel album emprunte de nouveaux chemins sans toutefois jamais renier ses premières amours. Le punk mâtiné de pop est toujours là. Ses envolées mélodiques aussi. Mais First Ditch effort est bien plus sombre et émotionnel. Une sorte de cri de l’intérieur de la part d’un NOFX qui n’a jamais été aussi déconcertant. Ou courageux…
A.G.
LES BD LES POMPIERS – FEUX DÉPART
Et de seize tomes pour la série des Pompiers, signée Cazenove et Stédo. Dans Feux départ, le lecteur partage 24 heures d’une journée de ces soldats du feu. Rien de très drôle a priori ? Pourtant, cette bande-dessinée multiplie les situations cocasses et délirantes. Comme à son habitude, Les Pompiers fonctionne sous le modèle une planche = un gag, le tout boosté par un rythme effréné. Si le trait de Stédo est d’une efficacité redoutable (les caricatures sont réussies), le scénario de Cazenove balance quelques vannes bien senties. Mais ce même humour présent depuis les débuts de la BD pourra lasser ceux qui espéraient du neuf ici.
A.G.
LITTLE NEMO IN BEDELAND
Derrière une superbe couverture de ZEP, on tombe sur un très bel entretien entre le papa de Titeuf et le dessinateur Franck Pe à propos, bien sûr, du célèbre héros de Winsor McCay. Car le Little Nemo de ce précurseur de la BD américaine reste un incontournable du 9e Art. C’était donc d’une évidence folle qu’il serve de fil conducteur à cet ouvrage dirigé de main de maître par le dessinateur tourangeau Eric Derian, aussi patron de l’école Brassard/Delcourt. Un beau recueil, qui réunit la fine fleur de la première promotion de cette école de BD parisienne, dont les élèves ont fait preuve d’une imagination débordante. Nemo s’y retrouve en effet dans des situations oniriques et poétiques qui laissent augurer d’un bel avenir à cette brochette de talents.
Hervé Bourit.
Du 22 au 29 octobre, le Good old film festival veut mettre en valeur le cinéma sur pellicule et la photo argentique. Un décor ? La ville de Tours. Bref, un festival à l’ancienne comme on les aime.
Le Good old film festival, c’est quoi ?
Un festival unique sur Tours entièrement dédié aux techniques traditionnelles de la photo et du cinéma. Comprenez : gloire à l’argentique et à la pellicule ! Le tout, du 22 au 29 octobre. Bref, une semaine de découverte, d’apprentissage et de création au goût bien « old school ».
Derrière le Good old film, il y a United Photographs et Les Compères Production que les Tourangeaux commencent à bien connaître. On les avait notamment repérés avec leur premier court-métrage Quelques Gouttes Suffisent. C’est d’ailleurs de là qu’est née l’idée du festival. « À l’époque, on avait emmené aussi une expo en argentique qui avait cartonné. Avec l’histoire de la pellicule, il y a un côté vintage. On voulait mettre ça en valeur », rappelle Jérémy Ciepielewski, co-créateur et président de Compères Production. « Il y a ce côté unique avec la photo argentique. Et de plus en plus de cinéastes veulent sauver la pellicule. »
Un marathon création
Pendant la semaine, on pourra notamment s’initier à la photo argentique avec Alexandre Grden (président de United Photographs) et Maxime Fayaud, l’un des boss tourangeaux de la photo. Mais outre cet atelier le 22 octobre (il faut s’inscrire !) et des conférences, le temps fort c’est tout de même le marathon artistique.
« Cet été, on a choisi 4 photographes et 4 cinéastes. Les premiers vont devoir shooter dans une zone imposée de Tours. Idem pour les réalisateurs ! De quoi mettre aussi en valeur la ville », indique Jérémy. Durant 7 jours, ils seront donc dans les rues de Tours pour ensuite diffuser, le 29 octobre aux Studio, leurs films d’une durée de 3 à 6 minutes. Les photographes, eux, auront droit à leur expo. « C’est un vrai marathon, car ils vont carburer à fond ! »
Faire sa place
Des festivals de cinéma, à Tours, il y en a ! Pas trop difficile d’entrer dans la danse en tant que petit nouveau ? « Globalement, ça a été dur. On occupe un autre créneau. C’est moins de la diffusion. On est surtout dans la création. Le gros frein a été notre âge (23 ans en moyenne, NDLR). Parfois, on nous demandait si c’était pour un projet d’école… », soupire Jérémy.
Mais projet béton oblige, la municipalité a suivi. « Comme on met en avant des quartiers de Tours, on a obtenu le label de création et diffusion Rayons Frais. Du coup, on a par exemple pu avoir la salle Volapük pour développer la pellicule. » Le Good old film assure aussi, de par son ambition, « s’adresser à tout le monde. On veut toucher le maximum de personnes ».
Le vintage revient en force
Les 8 Salopards de Tarantino tourné en 70 mm ? Le titre Super 8 de JJ Abrams ? Kodak qui ressort un prototype de caméra argentique ? Oui, le vintage revient à la mode. Jérémy confirme. « Regardez l’objet le plus vendu sur Amazon en décembre… C’était un tourne-disque ! », compare-t-il. « La pellicule et l’argentique reviennent. Les gens disent : « c’est bien aussi de voir les défauts ». « Et puis ce n’est pas la même approche. » Le côté « froid » du numérique joue son rôle. La nostalgie aussi. Regardez donc ce retour en force du Polaroïd…
BÉLIER
Amour : [remplissez cette ligne vous-même au lieu de toujours râler, tiens]
Gloire : Vous mangez des Mars, mais ça ne repart jamais.
Beauté : Même les lévriers afghans jalousent votre poil et votre chevelure.
TAUREAU
Amour : Snouf, snouf… MOUUUUUH ça sent la grosse jalousie par ici.
Gloire : Sans vouloir vous faire flipper… Attention aux cucurbitacées.
Beauté : Ça se dandine comme une langoustine. On adore ça.
GÉMEAUX
Amour : Consolez-vous dans les bras d’un(e) Capricorne.
Gloire : Votre chat s’apprête à faire un mauvais coup et conquérir le monde. Ouvrez les yeux, bon sang !!!
Beauté : Non, le marcel ce n’est pas « stylé ».
CANCER
Amour : Les sondages vous créditent de 44 % de chances de trouver l’être aimé entre 18 et 20 h.
Gloire : (on peut vraiment tout vous faire gober)
Beauté : Rien à foutre, vous êtes un poulpe.
LION
Amour : Mieux vaut être avec vous, que seul, ou mal accompagné, ou homme-tronc. Quelque chose du genre.
Gloire : Non, Jean-Marc Morandini n’est pas votre ami.
Beauté : C’est bien la peine d’être si canon si c’est pour ronfler autant.
VIERGE
Amour : À force de creuser, vous atteindrez la croûte terrestre d’ici samedi.
Gloire : Oubliez. Soyez plutôt Balance cette semaine.
Beauté : Couvrez ce sein que je ne saurais voir… Et ça vaut aussi pour les hommes.
BALANCE
Amour : L’amour, c’est comme sauter les yeux bandés dans une fosse à purin. Allez, bisou les optimistes !
Gloire : Oubliez. Soyez plutôt Vierge cette semaine.
Beauté : Vous paraissez 70 ans. Mais que de dos, ouf.
SCORPION
Amour : Vos surnoms de couple sont ridicules. Par pitié, épargnez-nous sur Facebook.
Gloire : Bisou aux Patrick (Pourquoi ? On ne sait pas, mais on est payés alors vous savez ma bonne dame)
Beauté : Reflets roux.
SAGITTAIRE
Amour : Contentez-vous d’un Babybel.
Gloire : Votre vie pourrait être bien pire. Vous pourriez être le/la coiffeur/se de Donald Trump.
Beauté : Vous avez un petit côté crevette trop mignonne.
CAPRICORNE
Amour : On vous surnomme Cucul-pidon.
Gloire : Relativisez. Pensez à tous ces cyclopes qu’on ne peut pas prendre entre quat’z yeux.
Beauté : Nombril trop profond.
VERSEAU
Amour : Fuyez, pauvre fou !!! #référence
Gloire : Vous voyez, vous êtes un peu le Seigneur des anneaux. Ou des agneaux. Ou des ados. Ou des pruneaux.
Beauté : Tellement en kit que même Ikea en bave.
POISSON
Amour : Euh. Bon bah, heureusement qu’y a les mojitos, hein !
Gloire : Comme disait Montaigne : Sur le plus beau trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul.
Beauté : Vous êtes plutôt canon pour un Poisson.
Un film qui a du chien, ça c’est sûr. Satire sociale délicieuse, Le Teckel est le dernier film de Todd Solondz.
Un film sur un teckel, vraiment ? Un animal tout mignon tout plein qui transformerait un long-métrage en conte philosophique décapant et cruel, vraiment ? Oui, vraiment. Il n’y avait que Todd Solondz pour s’y risquer. L’auteur du fracassant Happiness est de retour avec Le Teckel. Qu’il avait présenté à Deauville avec ces mots : « Je fais des comédies tristes. Si vous voulez rire, c’est ok. Mais si vous ne voulez pas rire, c’est ok aussi. » Très bien, merci Todd.
Alors débrouillons-nous. Le spectateur se retrouve avec « ça » entre les pattes. Une film à sketches, à travers lesquels un simple teckel sert de fil conducteur, tout en étant pourtant un protagoniste passif. Ce chien-saucisse est présent. Oui, certes. Mais ne fait quasiment rien. Todd Solondz l’utilise brillamment : à travers l’animal, ce sont des crises existentielles qu’il cristallise. C’est la Mort qu’il met en lumière.
Le Teckel est délicieusement absurde (le travelling sur les besoins du chien ou encore l’interlude totalement fou). Un film mordant ? Pour sûr. Un ton grinçant ? Oh que oui. L’humour (très) noir éclabousse tout ici. Dans les quatre segments corrosifs du film (qui, en fait, courent de l’enfance à la fin de vie), ce joli petit chien – surnommé tour à tour « petite crotte » ou encore « cancer » (!) – permet d’aborder la solitude, la vieillesse, la maladie… Le tout, toujours transpercé de fulgurances hilarantes, à condition d’accepter de plonger dans la farce morbide que présente Todd Solondz.
Et même si Le Teckel n’échappe pas à l’écueil des gags inégaux, son cynisme brillant le tire vers le haut. Tout en haut. Pour finir par balancer à la face des spectateurs médusés, l’absurdité de la vie.
Aurélien Germain
Comédie dramatique, de Todd Solondz (USA). Durée : 1 h 28. Avec Greta Gerwig, Danny de Vito, Julie Delpy, Kieran Culkin… NOTE : 3,5/5
Cette semaine, Wax Tailor envoie du lourd, le brûlot Elle débarque en DVD et la BD bien rock’n’roll Autel California arrive !
LE DVD ELLE
Très remarqué à Cannes, encensé par la critique et récemment choisi par la France pour la représenter aux Oscars 2017, le brûlot de Paul Verhoeven est disponible dans les bacs. De quoi permettre une nouvelle lecture de ce thriller provocateur (le portrait d’une bourgeoise au passé trouble qui se fait un jour violer, avant de traquer son agresseur). On y retrouve une Isabelle Huppert sulfureuse pour deux heures très noires et totalement ambiguës. Tour à tour transgressif, dérangeant et névrosé, Elle agace autant qu’il subjugue.
NB : Pour la version DVD, tournezvous vers l’édition Fnac qui propose une masterclass du réalisateur à la Cinémathèque. Immanquable.
A.G.
LE CD WAX TAILOR – BY ANY BEATS NECESSARY
Attention, grosse baffe auditive ! En s’inspirant aussi bien de Malcolm X que de la beat generation chère à Kerouac, le 5e album de Wax Tailor mélange les sonorités du blues, du hip-hop US, de l’électro pour donner naissance à une texture musicale inventive et jubilatoire. Dans son voyage sonore, Wax Tailor a embarqué une kyrielle d’invités prestigieux : Lee Fields, Tricky ou encore Ghostface Killah, célèbre membre du Wu-Tang Clan. Les featurings avec IDIL, eux, sont une pure merveille. Certains titres, à l’instar de I Had a woman, pourraient même figurer sur la bande-originale d’un western délirant dont aurait accouché Tarantino. Wax Tailor vient de nouveau de nous embarquer dans un trip coloré, atmosphérique et surtout jouissif.
A.G. > Sortie le 14 octobre. En concert au Temps Machine le 15/11
LA BD AUTEL CALIFORNIA
Cela fait déjà quelques années que l’on suit le travail de Nine Antico, cette jeune dessinatrice fascinée par la culture pop, qui réussit à chaque fois à trouver un angle novateur pour aborder ses histoires. Là, c’est par les yeux de Pamela Des Barre (groupie mythique qui fréquenta Franck Zappa, Gram Parsons, Led Zeppelin, les Stones et bien d’autres) qu’elle nous fait revisiter l’âge d’or de la fin des années 60 et le début des années 70. Une période charnière pour l’histoire de la musique, traversée par des drames et des fulgurances incroyables, dont le rendu biographique et intime est phénoménal. Une somme de plaisir, étalé sur deux tomes publiés chez L’Association, qui nous transporte littéralement dans cette époque de passion, d’utopie, de sexe, de drogue et de rock’n’roll.
Hervé Bourit
A LA TV L’INCROYABLE TALENT DE GINOLA
De quoi surprendre… Cette année, l’émission La France a un incroyable talent sera présentée par David Ginola. L’ancien footballeur remplace donc Alex Goude qui préfère se consacrer à sa comédie musicale. Côté jury, on retrouvera le pilier Gilbert Ozon, mais aussi Éric Antoine, Hélène Segara et Kamel Ouali. Cette onzième saison débutera le 25 octobre sur M6.
Actuellement en couverture de So Film, l’acteur Benoît Poelvoorde est revenu, pour le magazine, sur sa carrière et a taclé quelques célébrités. Revue de presse…
CATHERINE BARMA
De la productrice d’On ne demande qu’à en rire, Benoît Poelvoorde dit qu’elle est « une femme austère qui doit avoir, allez, 2 700 ans. Catherine Barma, c’est l’Egypte ». Avant de préciser : « Je dis ça sans être méchant. » Ah ouf.
SHARON STONE
« Elle ne me faisait aucun effet. C’était juste une blonde américaine pas intéressante. La Sharon Stone, rien à foutre », philosophe Poelvoorde. « Si je l’ai croisée, je ne l’ai pas reconnue. » L’inverse est peut-être vrai aussi…
THIERRY ARDISSON
Benoît Poelvoorde indique que l’animateur en noir « n’est pas une ordure. Par contre, il est cynique, et c’est peut-être pire ». Réponse de l’intéressé ? « Il faut vraiment qu’il arrête de picoler. » Un partout, balle au centre.
LAURENT RUQUIER
Le comédien belge est un tantinet plus gentil avec Laurent Ruquier. Abordant le thème du rire, il dit de l’animateur de France 2 qu’il est « un homme qui rit à ses propres vannes et avant de les dire ». Oui, bon là… pas faux.
BÉLIER
Amour : Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent. Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls. Vous l’avez dans la tête maintenant ? Dites pas merci. Bisou.
Gloire : D’ailleurs, gloire, ça rime avec Grégoire. Vous connaissez le prénom de l’élu de votre cœur.
Beauté : C’est magique, l’astrologie, non ? (envoyez un chèque à l’ordre de tmv, merci)
TAUREAU
Amour : Tel une pizza, vous vous faites désirer.
Gloire : « Votre intelligence fera la différence », dit notre confrère astrologue d’Europe 1…
Beauté : … Comme quoi, les vrais horoscopes… Suivez plutôt celui de tmv. Gloire à nous. Love on you.
GÉMEAUX
Amour : Vous voyez l’épaule sur laquelle on vient pleurer ? Bah c’est vous.
Gloire : Vous changez l’eau en vin. Vous n’êtes pas Jésus, mais juste bourré(e).
Beauté : Du coup, rasez cette barbe. Vous aussi, mesdames.
CANCER
Amour : Tout vient à point à qui sait attendre un kebab.
Gloire : Chou-fleur et pédoncule.
Beauté : Le monosourcil vous va si bien.
LION
Amour : Rassurez-vous, Cupidon est un peu concon.
Gloire : Parlez de vos problèmes à votre chat. Il saura vous écouter.
Beauté : Le slip fleuri est votre ami.
VIERGE
Amour : Comme l’a dit Einstein : ça craint du boudin.
Gloire : Personne ne vous comprend. C’est moche. Révoltez-vous.
Beauté : Brioche et baguette molle pour tous les hommes du 2e décan.
BALANCE
Amour : Avis aux Jonathan. Cette semaine, l’astrologue vous aime. Vous surkiffe. Vous envoie un bisou sur le nez.
Gloire : Vous serez donc épargné dans l’horoscope.
Beauté : Des airs de Justin Bieber. En mieux.
SCORPION
Amour : Scorpion, ça rime avec bidon.
Gloire : Mais aussi avec chichon.
Beauté : À partir de là, déduisez- en ce que vous voulez. Nous ne sommes qu’astrologues, après tout, humhum.
SAGITTAIRE
Amour : Arrêtez de vous la péter. On sait que tout le monde vous aime.
Gloire : Bof, ça passe ou ça tasse.
Beauté : Tout(e) nu(e) mais pas bronzé(e) du tout.
CAPRICORNE
Amour : Vous allez embrasser Pascal Obispo. Ou Pascal au bistrot. Notre boule de cristal est un peu sale, sorry.
Gloire : Zéro embrouille, vous êtes un kiwi.
Beauté : Doux/ce du genou.
VERSEAU
Amour : Ça picote la biscotte.
Gloire : Vous n’avez ni amis, ni Curly.
Beauté : Des airs de galinette cendrée cette semaine.
POISSON
Amour : Vous savez, vous, que c’est pas marqué dans les livres ? Que le plus important à vivre est de vivre au jour le jour. Le temps, c’est de l’amour. Eh ouais, mes p’tits poulets.
Gloire : Attention au bulbe qui se ramollit.
Beauté : Vous sentez le saucisson au matin.
Racontant l’histoire vraie de la catastrophe Deepwater Horizon, Peter Berg accouche d’une pelloche efficace, à la croisée du drame et du film catastrophe.
C’était en 2010. Golfe du Mexique. L’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, puis un incendie gigantesque… et, en plus de la dizaine de morts, près de 800 millions de litres de pétrole répandus dans l’eau. Le pire désastre écologique qu’aient connu les États-Unis. Peter Berg (Hancock, Battleship…) a décidé de montrer la catastrophe de l’intérieur.
Deepwater se concentre donc sur les vingt-quatre premières heures du drame. Coupant son récit en deux parties, Deepwater débute par une introduction longuette mais nécessaire aux personnages, nourri par un sous-texte un poil grinçant sur le capitalisme. Avant de partir dans l’action pure et dure, dans un rythme effréné, empruntant aux codes du film catastrophe. Le spectateur se retrouve alors plongé en immersion sur la plate-forme.
C’est là l’un des points forts de Deepwater : on ne redeviendra « témoin » qu’une fois les secours arrivés. Le cinéaste choisit, par cet angle, d’insister sur le drame humain. En installant une atmosphère oppressante due à un lieu franchement claustro, en filmant au plus près les protagonistes. Mais aussi en les dépeignant comme des personnages ordinaires, non comme des héros (Mark Wahlberg toujours aussi « cool », Kurt Russell en chef d’équipe façon papa). Pour lancer ses piques, Deepwater n’hésite pas à mettre en scène un John Malkovitch imbuvable et arrogant au possible dans son rôle de Donald Vidrine, l’homme de BP (société locataire de la plate-forme) qui aura en quelque sorte provoqué ce drame.
Intense tant sa description des faits que dans son point culminant (la séquence de l’explosion est spectaculaire), évitant par ailleurs le patriotisme ronflant inhérent à ce genre de productions, Deepwater est un film plus qu’honnête. Et surtout efficace.
Aurélien Germain
Drame/action de Peter Berg (USA). Durée : 1 h 47. Avec Mark Wahlberg, Kurt Russell, Gina Rodriguez… NOTE : 3,5/5
Toute l’actu insolite et wtf de la semaine, c’est par ici.
> Aux États-Unis, une école de Baltimore a décidé de remplacer les heures de colle par… de la méditation. Les élèves exclus de cours doivent donc se plier à des exercices de respiration, de contemplation et de yoga. Et apparemment, ça fonctionne à merveille. D’après la direction, les élèves semblent maintenant apaisés et donc, cela réduit leurs comportements problématiques, et dooonc la possibilité d’être viré de cours. CQFD.
> Toujours outre-Atlantique, le Temple Satanique veut combattre l’influence des églises créationnistes. Le groupe a donc débuté des programmes parascolaires pour enseigner son « catéchisme » à lui. Portland accueillera son « After school Satan club » (Club satanique après l’école) dans une école élémentaire. Les cours commenceront le 19 octobre et l’accent sera mis sur la « science et la pensée rationnelle ».
> À Dijon, dans la boutique Apple, un homme d’une trentaine d’années, furieux de ne pas avoir été remboursé, a décidé de détruire tous les iPhone, un par un. Avec une boule de pétanque. Le tout, filmé par un témoin. Il a été arrêté. Il sera jugé le 25 octobre.
> Les passagers du métro vont l’adorer : tous les déchets que Rob Greenfield, journaliste new-yorkais, va produire pendant 30 jours, il les portera… sur lui ! Équipé d’une salopette spéciale, celle-ci accueillera toutes ses ordures. Une façon comme une autre de sensibiliser à la consommation de détritus. Pour suivre ses aventures odorantes, Rob a créé le hashtag #Trashme.
Cette semaine, tmv a beaucoup lu ! Une double dose de BD, un sublime livre sur la ville de Tours, mais aussi des ouvrages divers et variés. Bonne lecture !
LE LIVRE PHOTO TOURS, DES CHEMINS ET DES HOMMES
C’est un sublime ouvrage qui vient de paraître. Tours, des chemins et des hommes est une promenade passionnante : entre les textes de Benoît Piraudeau et les photos de Chanel Koehl et Guillaume Le Baube, il donne à voir une ville lettrée, musicale, gourmande, architecturale. Accessible à tous, bourré de petites informations historiques et d’anecdotes, ce très beau livre se distingue aussi par un ensemble photographique absolument extraordinaire. Esthétique et de toute beauté, déjà, mais surtout immanquable pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur Tours… ou qui, tout simplement, aiment leur ville.
A.G.
> 24 €. éditions Sutton, avec Ville de Tours.
LES BDs LES FONDUS DES VINS DE LOIRE
Après avoir écumé les quatre coins de la France, il fallait bien que la série des Fondus du vin pose ses cases dans notre jolie région. Ce septième volet, nourri du trait simple d’Olivier Saive, propose 48 pages de gags, comiques sans être hilarants non plus, mais qui sont une mine d’informations. Scénarisée par le duo Cazenove-Richez, la BD distille des dizaines de renseignements sur la technique du vin, les appellations et cépages, ainsi que les qualités des vins de Touraine, de la Loire, du Centre, de l’Anjou et du pays nantais. Une sympathique découverte, aussi ludique que divertissante.
A.G.
JOSEPHINE BAKER
Déjà auteur de biographies dessinées remarquables, le duo Catel Muller (dessin) – José Louis Bocquet (récit) récidive avec ce superbe pavé de 568 pages. Il n’en fallait pas moins, car quand on s’attaque à un personnage aussi riche que Joséphine Baker, on est pris dans un tourbillon inextinguible. Celle qui débarqua à Paris à l’âge de 20 ans fut tour à tour militante anti-ségrégationiste, résistante, mère adoptive. Tout cela en parallèle de sa carrière d’artiste de music-hall qui fit chavirer la planète ! Une grande, très grande Dame, qui méritait bien qu’on lui rende enfin l’hommage qu’elle méritait. Et c’est au 9e Art de le faire d’une façon généreuse et vraiment touchante pour ce qui est un de nos gros coups de coeur de cette saison.
Hervé Bourit
LES LIVRES LA RUE EST MON ROYAUME
Le titre est révélateur. La Rue est mon royaume est une ode à ces « ombres de la rue », comme l’auteure, Bénédicte Froger-Deslis, l’écrit si bien. Dans ce livre de 430 pages, elle y raconte la vie, le quotidien, l’avancée d’une « clodette », une femme de la rue. Hiver comme été, elle est là. Qu’on la regarde ou qu’on l’ignore. Sombre mais paradoxalement lumineux, le roman permet de découvrir la rue, la ville et tout simplement la vie sous un autre prisme. Les descriptions admirablement bien menées et les dialogues percutants parachèvent un ouvrage captivant.
A.G.
ENTRE SCALPEL & CISEAU
C’est un parcours singulier qui est présenté ici. Dans Scalpel & ciseau, Jean-Jacques Santini y mêle habilement son amour pour l’art — peinture et sculpture en tête — et sa passion de la médecine qu’il a exercée, notamment au CHRU de Tours. Véritable tête pensante de la neuro-chirurgie et professeur d’anatomie, Santini fouille ses souvenirs, se rappelle, explique et raconte. Entrecoupé de séquences purement visuelles (quel effort fourni pour le travail de photos ! Le livre fait le lien entre le sculpteur et le chirurgien. Une double lecture intéressante.
A.G.
LE CHIFFRE 13
Le nombre de jours d’affilée que durera le marathon Simpson : la chaîne américaine FFX a annoncé qu’elle diffuserait les 600 épisodes de la famille jaune du 24 novembre au 13 décembre. C’est ce qu’on appelle un « binge watching »…
Alerte, les étoiles ont changé. Cette semaine, l’astrologue vous a attribué de nouveaux signes. Et il va falloir vous débrouiller avec ça.
REPTILIEN (Bélier)
Amour : Tout n’est que complot de votre ex.
Gloire : En Bretagne, il ne pleut que sur les cons. COMME DE PAR HASARD.
Beauté : En reliant votre nez avec l’emplacement de vos tétons, on obtient un triangle. Comme celui des Illuminati. Coïncidence ? Je ne crois pas.
VACHE (Taureau)
Amour : Alors, on fait moins les malin(e)s à être vache plutôt que taureau, hein.
Gloire : L’occasion fait le larron. Et vous êtes un larron.
Beauté : Quoique parfois, vous êtes surtout un lard rond.
NINJA (Gémeaux)
Amour : Vous vous répétez, ça devient lourd.
Gloire : Vous vous répétez, ça devient lourd.
Beauté : Vous vous répétez, ça devient lourd.
TARTE (Cancer)
Amour : Arrêtez de copier American Pie.
Gloire : Hamdoulah, comme disait Molière.
Beauté : Boudinet des doigts.
LICORNE (Lion)
Amour : Chassez l’ex, il/elle revient au galop.
Gloire : Vous avez le nouvel iPhone, mais un rein en moins.
Beauté : Ce slip rose et cette carotte sur le front ne feront pas de vous une licorne.
TÉTON (Vierge)
Amour : Téton, saumon, bidon, chaton. Voilà à quoi se résume votre semaine.
Gloire : Mettez-vous au bouddhisme et au boudin.
Beauté : Front lisse mais brillant.
LABRADOR (Balance)
Amour : Aboyer, c’est bien. Remuer la queue, c’est mieux.
Gloire : Attention au grand rouquin blanc.
Beauté : Arrêtez de shaker votre booty en public. Ça gêne les mamies.
CHAUSSETTE (Scorpion)
Amour : Vous allez perdre votre amoureux/se dans la machine à laver.
Gloire : « Chez nous, même les culs-de-jatte donnent des coups d’genou » (Booba, philosophe)
Beauté : On vous caresse dans le sens du poil. Passez chez l’esthéticienne.
LOUTRE (Sagittaire)
Amour : Vous êtes tellement un missile nucléaire que même la Corée du Nord vous jalouse.
Gloire : Bof. (bah ouais, on peut pas tout avoir)
Beauté : Ne divulguez pas le secret de votre poil soyeux de loutre.
ROTOTO (Capricorne)
Amour : Beurp.
Gloire : Automne heureux dans votre cœur pluvieux (pfouaaah, on est poétiques).
Beauté : Le matin, vous avez une tête de chips.
PONCHO PÉRUVIEN (Verseau)
Amour : En tant que poncho péruvien, aguichez l’être aimé avec une petite flûte. (Aucune connotation, bande de dégoûtant( e)s !)
Gloire : Ouuuh la mauvaise foi !
Beauté : 9/10 sur l’échelle de Nicki Minaj.
CACTUS (Poisson)
Amour : Il/elle est une épine dans le pied.
Gloire : Vous êtes nostalgique de la raclette.
Beauté : Sus aux sous-vêtements!
Et de trois ! Bridget Jones re-revient. Une suite qui ne démérite pas et écrase, de loin, le deuxième opus des aventures de la célèbre célibattante.
Bridget Jones, sur un canapé, l’air dépité, sur l’air du larmoyant All by myself. Puis, la « célibattante » attrape la télécommande et zappe sur le très hip-hop Jump Around. La première scène annonce la couleur : bienvenue dans le joyeux foutoir de Bridget Jones baby.
Mais c’est qu’on l’appréhendait, ce 3e épisode. Un premier film culte, un second décevant. Dans cette triste logique des studios qui ne pondent que des suites sans saveur, celle-ci aurait pu tomber dans le piège de la comédie réchauffée. Il n’en est rien. Ici, la jeune quadra, célibataire et concentrée sur sa carrière, rencontre Jack. Et retrouve Mark. Puis tombe enceinte… sans savoir lequel des deux est le père !
Comédie romantique jouant sur un triangle amoureux particulier (qui donne d’ailleurs lieu à de truculentes séquences), Bridget Jones baby n’a rien perdu de sa teneur humoristique. Nourries de dialogues ciselés, les vannes fusent, imparables (les apparitions hilarantes de la gynéco). Et si le film de Sharon Maguire souffre d’un ventre mou à mi-parcours, il parvient tout de même à tenir sur ses deux heures. Le casting, forcément béton, y aidant évidemment beaucoup : le duo d’amoureux joués par Colin Firth et Patrick Dempsey tape dans le mille et efface le souvenir de Hugh Grant.
Reste Renée Zellweger. Sa prestation ayant été éclipsée chez nos amis anglo-saxons en raison de sa chirurgie esthétique (OUI, le bistouri n’a pas que du bon), elle n’en reste pas moins attendrissante et drôle. Mais son jeu faiblard et trop léger ne convainc pas totalement.
Peu importe, au final, puisque le reste fait le job. Bridget jones baby va plus loin que la simple comédie romantique à la conclusion certes gnan-gnan. Il dresse en filigrane le portrait d’une femme qui s’aime hors des standards et s’assume. Et ça, c’est toujours rafraîchissant.
Aurélien Germain
>Comédie (USA), de Sharon Maguire. Durée : 2 h. Avec Renée Zellweger, Colin Firth, Patrick Dempsey… >NOTE : 3/5
Le 23 septembre, Cstar diffusera « Kendji Girac : de l’ombre à la lumière ». Tmv prend le contre-pied et vous parle de ces chanteurs passés de… la lumière à l’ombre. Trop sympa.
GERRY RAFFERTY
Le chanteur de Stealers Wheel. Des millions d’albums vendus, notamment grâce au tube Stuck in the middle with you, une chanson popularisée par un film de Tarantino. Après le succès, Rafferty sombre dans l’alcool, la dépression, disparaît même de l’hôpital pendant 6 mois avant de réapparaître. Puis de mourir en 2011.
En 2000, Nuttea vous rendait dindin- din-dingue quand elle avait son poom-poom-short. 700 000 disques vendus. Mais ensuite ? Oh, selon Wikipédia, « sa carrière deviendra plus confidentielle, après 2004 ». Sous-entendu, on a zappé Nuttea.
On ne connaît pas forcément son nom, ni son visage. Pourtant, tout le monde a chanté sa chanson au moins une fois. De toute façon, Born to be alive a été son seul hit. Tant mieux pour Patoche, car avec son statut d’auteur-chanteur-compositeur, il a pu empocher 25 millions tranquilou depuis 1977. Malin.
Le petit prince du raï a connu le succès de 1996 à 2006. Puis, le jour où il apporte son soutien à Sarkozy, Faudel dégringole. Public absent, concerts annulés, gros bides (on parle d’albums)… Il réapparaît avec sa reprise J’veux du soleil en 2013. Encore loupé.
Que va-t-il se passer dans votre vie ? Qui êtes-vous ? Pourquoi aimez-vous Justin Bieber ? Tant de questions auxquelles seul l’astrologue tmv peut répondre.
BÉLIER
Amour : Les Béliers… ON VOUS AIME ! (bah oui, vous n’arrêtez pas de râler sur votre horoscope)
Gloire : Les hommes-tronc auront votre peau.
Beauté : Peau qui suinte, d’ailleurs sans vouloir balancer…
TAUREAU
Amour : De toute façon, votre ex sentait le fennec.
Gloire : Demandez à travailler moins pour gagner plus.
Beauté : Paraît-il qu’on est ce qu’on mange. Pas glorieux pour vous…
GÉMEAUX
Amour : Votre futur(e) ressemblera à un donut, mais sans le trou. Bref, un beignet.
Gloire : A force de regarder NRJ12, il fallait que ça arrive : vous êtes désormais un bulot.
Beauté : Moumoute et biroute.
CANCER
Amour : Avec lui/elle, vous marchez sur des œufs. De toute façon, vous êtes une poule.
Gloire : En parlant poule, vous saviez que quand le coq copule avec elle, on dit qu’il côche la poule. Voilà. De rien. Bisou.
Beauté : Rototos en cascade dimanche midi.
LION (spécial citations de Ribéry)
Amour : « Arrêtez de vous battez ! »
Gloire : « On dirait que c’était comme si y avait rien changé hier »
Beauté : « Chaque année, je vieillis d’un an »
VIERGE
Amour : Une de perdue, 10 de retrouvées (mais qui sait, peut-être parle-t-on de MST. Notre boule de cristal est sale)
Gloire : Aïe, les salariés heureux seraient médiocres d’après une récente étude.
Beauté : Un petit côté caniche pas désagréable.
BALANCE
Amour : Marié(e) dans l’année, divorcé(e) dans la foulée. Kiss, love, flex.
Gloire : Reconvertissez-vous, câlinez des pandas.
Beauté : Vous êtes brillant(e). Mais aussi un peu luisant(e). Erk.
SCORPION
Amour : Guerre et pets ou guerre et paix, il va falloir choisir pour le bien de votre couple.
Gloire : Tel Sylvain Durif, vous êtes le Grand Monarque, le Christ cosmique.
Beauté : Bouclettes au niveau des aisselles.
SAGITTAIRE
Amour : Un(e) seul(e) Sagittaire vous manque et tout est dépeuplé.
Gloire : Arrêtez de croire les autres horoscopes. Seul celui-là est juste.
Beauté : D’ailleurs, vous avez de jolis pieds.
CAPRICORNE
Amour : Il faut que tu le/la fesses.
Gloire : Stress et détresse.
Beauté : Fais-toi des tresses.
VERSEAU
Amour : Faites l’amour, pas la guerre. Vous n’êtes bon(ne) qu’à ça, de toute manière.
Gloire : Le trône est bientôt à vous. Attention au manque de PQ.
Beauté : Vous préférez Noël Mamère ou ma mère Noël ? #questionexistentielle
POISSON
Amour : L’alignement de Saturne et de Tata Hortense me dit que ça craint du boudin.
Gloire : Crise de stomatophobie samedi.
Beauté : Vous piquez du dos et des orteils.
Avec son Kubo, Travis Knight signe l’une des plus grosses surprises du trimestre. Un film d’animation de toute beauté.
Un magnifique conte philosophique. Un véritable voyage initiatique aux couleurs asiatiques. Voilà à quoi l’on pourrait résumer Kubo et l’armure magique. Spirituel, il l’est assurément et le maître Miyazaki n’est d’ailleurs jamais très loin. En résulte un film d’animation à la limite du sans-faute, une petite merveille visuelle que l’on doit à Travis Knight, vice-président de Laïka, studios passés maîtres dans l’utilisation de la stop-motion (animation image par image).
Ici, place à Kubo, jeune garçon d’une gentillesse sans faille devenu borgne. Quand il ne s’occupe pas de sa mère, il narre des histoires sur la place du village, donnant vie à de petits personnages en papier. Un pouvoir magique qui va vite le dépasser, le jour où il convoque l’esprit maléfique de son grand-père vengeur. Ce qui va le pousser à partir à la recherche d’une armure magique, accompagné d’une femme-singe et d’un scarabée samouraï courageux.
Vibrant hommage au Japon de la période Edo, Kubo et l’armure magique déroule une aventure à l’esthétique sidérante. N’oubliant jamais la réflexion (l’amour et même la mort), cette épopée questionne sans cesse à travers ses personnages. Tout en détail et en couleurs, réussi tant dans son graphisme que dans sa narration, Kubo n’en oublie toutefois pas l’humour. Distillé à petites doses, mais intelligemment, il fonctionne d’autant plus qu’il est porté par une succulente distribution de voix, Matthew McConaughey et Charlize Theron en tête (à voir ce que donnera le casting vocal français…).
Travis Knight signe là un film créatif (cette maîtrise de la stop motion est hallucinante), audacieux tout en restant humble, sachant parfaitement jouer sur la corde émotionnelle. Inspirant et inspiré, un petit bijou de toute beauté.
Aurélien Germain
Animation (USA), de Travis Knight. Durée : 1 h 42. NOTE : 4/5
Cette semaine, pour la rubrique insolite, on vous a trouvé un black métalleux qui débarque au conseil municipal, un hôtel à une seule chambre ou encore la reformation d’Aqua. Oui, oui.
– Vous ne connaissez sûrement pas Fenriz. C’est pourtant une légende du black metal (Darkthrone, pour être plus précis). Sauf que… Le musicien norvégien s’est présenté comme suppléant sur la liste de candidats au conseil municipal de Kolbotn, une petite ville. Juste pour blaguer. La preuve, sa candidature se résumait à une photo de lui, tout tatoué, un chat dans les bras, avec pour texte : « ne votez pas pour moi ». Pas de pot, il a été élu… Le musicien en a donc pour 4 ans à tirer ! « Les gens sont devenus fous », a-t-il déclaré, se disant « pas vraiment content ». « C’est ennuyeux. Il n’y a pas beaucoup d’argent à se faire non plus. »
– Une jeune Autrichienne de 18 ans a décidé de porter plainte… contre ses parents ! La raison ? Pendant des années, ils ont posté sur Facebook des photos d’elle bébé ou enfant, parfois dans des moments que la demoiselle juge « intimes et embarrassants », comme par exemple sur le pot. D’après son avocat, elle a toutes les chances de gagner.
– Le groupe Aqua, rendu célèbre par son titre « Barbie Girl », se reforme. Vingt ans après, ils feront donc une tournée au Danemark en 2017. Fan-tas-tique.
– 180 €. C’est le prix à mettre pour dormir une nuit au Null Stern, un hôtel suisse minimaliste avec une seule chambre. Celle-ci se résume à un lit double, situé en pleine montagne. Pas de toit, pas de mur, rien (à part une table de chevet). Le Null Stern affiche complet jusqu’à la fin 2017.
Vous avez loupé l’actualité insolite et wtf de la semaine ? Faites une piqûre de rappel avec tmv !
– « Je préfère encore être en prison plutôt qu’à la maison. » Voilà ce qu’a dit Lawrence Ripple à son épouse après une dispute. Du coup, l’homme de 70 ans a foncé jusqu’à la banque la plus proche pour la braquer. Après avoir obtenu les gros sous, le septuagénaire de Kansas City s’est assis en attendant la police. Et leur expliquer qu’il ne supportait plus de vivre avec sa femme. Souhait exaucé : il a filé direct en prison.
– Trois Espagnols ont inventé un urinoir high-tech qui permet de nettoyer les parties intimes après la pause pipi. Rassurez-vous messieurs, ce « Urinary 2.0 » (son doux nom) peut s’adapter à n’importe quel « format ». Mieux encore, il ajuste même la température de l’eau selon la saison. Oui, car eau froide + hiver, ça… non, bon, ok.
– Frank, l’un des anciens « chanteurs » du boysband 2be3, a déclaré : « À l’époque, on dérangeait un petit peu. » Voilà.
– Charlotte Guttenberg, 67 ans, et Charles Helmke, 75 ans, viennent d’entrer dans le Guinness Book des records, en tant que couple le plus tatoué du monde. La première a le corps recouvert à 91,5 % tandis que son compagnon est encré à 93,75 %. – Toujours dans les nouveaux records, sachez que le chat le plus long du monde mesure 1,18 m, que Caspa est le lama qui saute le plus haut (1,13 m), que Jim Bolin a construit un rocking-chair de 17 m de haut (très facile pour s’asseoir) et que Devendra Suthar possède 28 doigts et orteils.
Pour un high five, c’est par ici :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Rx05Mo1wWT4[/youtube]
Les étoiles sont alignées, ça y’est : votre horoscope va ENFIN être normal. Non, bon, en fait non. Désolé.
BÉLIER
Amour : Allez sur adopteunmec. com puis revendez-le sur leboncoin. fr
Gloire : Vous préférez le rez de chaussée à la raie de José.
Beauté : Vous avez un côté épi de maïs au niveau des bras.
TAUREAU
Amour : Votre maison est plus grande que celle de votre ex. Mais vos tombes feront la même taille. [ce message est sponsorisé par la Ligue de l’optimisme]
Gloire : Balladur vous demande de vous arrêter.
Beauté : En parlant de Balladur, vous êtes plutôt Ballamou.
GÉMEAUX
Amour : Saturne prédit un beau bordel pour les couples qui se surnomment bébé.
Gloire : L’été est fini. Laissez sortir ce stagiaire de la cave, please.
Beauté : Tonsure rousse sous les aisselles.
CANCER
Amour : Vous fantasmez secrètement sur Cyril Hanouna.
Gloire… rime avec pataugeoire.
Beauté : Vous marinez dans votre jus.
LION
Amour : Comme disait Yannick Noah : mais tu sais les lionnes, sont vraiment des reines (ayiyéyiyééé)
Gloire : Vous frauderez le tram’ mais au moment de l’amende, ne trouverez aucune fausse identité à donner. La honte.
Beauté : Pellicules et Biactol pour tous les 2e décans.
VIERGE
Amour : Olala, vous ne seriez pas la poêle qui se moque du chaudron ??
Gloire : Vous êtes le kikoolol de 2016.
Beauté : Narines éventées.
BALANCE
Amour : Hold-up dans votre slip.
Gloire : La Nasa vient d’actualiser les étoiles pour la 1re fois en 2000 ans (véridique). 86 % des personnes vivraient sous le mauvais signe. Votre vie est foutue (PS : vous êtes Vierge).
Beauté : Vous sentez le saumon.
SCORPION
Amour : Que fait un végétarien quand il tombe ?
Gloire : Il se viande. (allez, bisou)
Beauté : On rit hein. Pour la peine, les Scorpions végétarien(ne)s seront les meilleur( e)s cette semaine.
SAGITTAIRE
Amour : Vous avez le cul entre 2 chaises. Et ça fait mal.
Gloire : C’est l’histoire d’une fraise, elle est sur un cheval. Et elle fait tagada tagada tagada…
Beauté : 3 poils aux orteils et ça se prend pour un Hobbit.
CAPRICORNE
Amour : D’un côté… vous vous attendiez à quoi, avec un prénom pareil ?
Gloire : « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. » Ce qui est plutôt cool, vu que vous êtes un cyclope.
Beauté : Sexy but you don’t know it.
VERSEAU
Amour : Libido boostée ce weekend. Seulement pour les célibataires (gnark).
Gloire : Présentez-vous au ministère de la Défonce.
Beauté : Vous devenez aussi aigri(e) que l’astrologue tmv. Ça craint.
POISSON
Amour : Vous faites l’effet d’un soutien-gorge push-up.
Gloire : Ne suivez plus cet horoscope.
Beauté : Vous avez le poil filandreux.
Cette semaine, American Horror Story revient pour sa saison 6. Voilà quatre bonnes raisons d’aimer cette série pas comme les autres…
UN GÉNÉRIQUE FLIPPANT
Glaçant et simpliste : le générique d’AHS (pour les intimes) est protéiforme et se renouvelle à chaque saison. Mais il reste glauque au possible, étou¤ant, claustro et annonce la couleur de la série : c’est-à- dire noire.
Les films d’horreur et d’épouvante, c’est cool. Mais c’est court. Avec AHS, chaque épisode flirte avec les 45 minutes, voire plus. Multipliez par le nombre d’épisodes (une douzaine en général) : c’est long, donc c’est bon.
ALORS ON OSE
La série ose tout, notamment dans sa mise en scène. C’est filmé à la perfection, certains plans sont renversants. C’est à la fois grandiloquent, pompeux et fou. En plus, à chaque saison, c’est nouveau thème assuré. Zéro ennui.
UN CASTING QUI TUE
La distribution fait constamment baver. Le génial Evan Peters, la cultissime Jessica Lange ou encore le psychopathe Finn Wittrock. Des «gueules », sans compter les freaks, et, toujours, un casting façon Kinder surprise.
Michael Moore revient ! Celui qui bouscule (et embête) l’Amérique a décidé, dans son nouveau docu, de glaner toutes les bonnes idées d’autres pays pour les ramener aux Etats-Unis.
Michael Moore aime définitivement taper sur les États-Unis. Outre-Atlantique, le documentariste bouscule. Dérange. Bowling for Columbine, Fahrenheit 9/11, Sicko… Chaque torpille de Michael Moore est un engagement, une petite bombe qui trouve toute sa force dans son humour, son côté (triste) farce.
C’est de nouveau le cas – peut-être plus que jamais d’ailleurs– avec ce Where to invade next. Un « docu-divertissement » dans lequel l’auteur américain joue l’envahisseur dans divers pays européens et en Tunisie, afin d’en importer les meilleures pratiques et idées sociales, histoire d’en inspirer les États-Unis.
Ainsi donc, 2 heures durant, Moore organise des rencontres avec des salariés, des patrons, des politiques. Entre ces discussions, la voix-o¤ du cinéaste et des images chocs (en témoigne cette séquence de violences policières posée sur la chanson We are the world). Where to invade next est un pamphlet qui dégomme les travers de l’Amérique sans jamais y poser sa caméra. Uniquement en récupérant ces fameuses bonnes idées venues d’ailleurs : congés payés en Italie, cantines françaises, prisons norvégiennes idylliques, enseignement en Finlande, etc. Dans cet ensemble délicieusement cocasse, Michael Moore brille. Grâce à un humour incisif, le docu amuse autant qu’il apprend et dénonce.
Dommage, toutefois, que le manichéisme de Moore soit si grossier. Sans aucune nuance, manipulateur, le réalisateur enfonce les portes ouvertes. Naïve et simplissime, la démonstration tourne autour de clichés et de raccourcis, et occulte tous les côtés moins glorieux (les pays visités ressemblent à de véritables utopies !). Et pourtant, ça fonctionne. Car Moore manie son montage comme personne. Parvenant à happer le spectateur, tout en dressant, en toile de fond, un portrait glaçant de l’Amérique. Et c’est irrésistible.
Documentaire de Michael Moore (USA). Durée : 2 h. NOTE : 3,5/5
Entre un poivrier hacker et une évadée culottée, voilà la rubrique #WTF et insolite de la semaine.
— Un poivrier pour hacker le wifi, c’est la douce invention de Dolmio. Au départ, ce n’était qu’un gag. Sauf que les parents ont trouvé l’idée géniale. Le poivrier magique a donc vu le jour. Il peut pirater le réseau wifi de la maison, déconnecter les appareils d’Internet et éteindre la télévision.
« Nous avons créé une solution technique applicable à n’importe quel foyer pourvu d’une connexion wifi, qui permet pendant 30 minutes de nous délivrer de ces objets connectés qui nous dominent », précise Brendan Forster, directeur du département technologie créative de Clemenger qui s’est occupé du lancement de l’invention. De quoi (enfin) passer un repas tranquillement sans personne scotché à son smartphone.
— L’État islamique a décidé d’interdire… les arbitres de foot. L’organisation terroriste juge en effet que les règles de la Fifa ne sont pas conformes à la charia, a révélé le journal The Independent, en s’appuyant sur l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
— Fin août, la page Facebook 7News publie un avis de recherche envoyé par la police australienne : Amy Sharp, 18 ans, s’est effectivement évadée de son centre de détention. Sauf que mademoiselle Amy Sharp a fait un petit tour sur la publication et, ne se trouvant pas à son avantage sur la photo, a publié en commentaire, un autre cliché d’elle plus jolie en demandant : « Pouvez-vous utiliser cette photo plutôt ? Merci, cordialement ». Amy a beau avoir récolté plus de 66 000 likes sur sa photo, elle a finalement été arrêtée le lendemain.
Combien gagne Céline Dion pour un concert à Vegas ? Que vaut le DVD de Green Room ? Et le roman graphique qui se la joue Abba ? Toutes les réponses sont ici.
LE DVD GREEN ROOM Un groupe de punk, une tournée désastreuse, un dernier concert au fin fond d’un rade pourri squatté par des néo-nazis. Le pitch de Green Room est dévastateur. Encensé par la critique lors de sa sortie (plutôt confidentielle), le film de Jérémy Saulnier s’offre une seconde vie avec cette édition DVD. Huis-clos cruel et anxiogène au possible, Green Room est une petite bombe qui joue la carte du suspense à fond, mâtiné de quelques touches gores pour appuyer le propos. C’est sale et visqueux. Et dire que la sortie DVD propose le « director’s cut » non censuré… Outch !
A.G.
MUSIQUE & ART PINK FLOYD, EXPO GÉANTE
L’an prochain, c’est au Victoria and Albert Museum de Londres qu’il faudra être. Une exposition gigantesque sur Pink Floyd sera présentée. Le groupe mythique la décrit comme « un voyage en immersion, multisensoriel et théâtral à travers le monde extraordinaire de Pink Floyd ». Cette rétrospective, nourrie de plus de 350 objets et d’un show laser, se tiendra du 13 mai au 1er octobre 2017.
LA BD ABBA CHERCHE FRIDA
Bourré de référence au mythique groupe ABBA, ce roman graphique au ton sobre et aux couleurs acidulées est l’oeuvre de Maarten Vande Wiele. Au travers la vie d’une jeune chanteuse qui a intégré un groupe de reprises d’ABBA, c’est à un parcours intime et à une réflexion toute en douceur, que nous invite cet illustrateur très doué, conteur redoutable. On s’attache vite au personnage, à ses amours, son quotidien, aux réflexions sur la vie et sur la notion de succès. Ces 182 pages se lisent d’un trait ! Et ce pop book, incontournable, ne cesse de jouer en nous une petite musique qui fait tilt à chaque instant.
Hervé Bourit
LE CD CAVALE – CAVALE (EP)
« Gangsta grunge » Cette étiquette, le groupe Cavale l’affiche et la revendique fièrement. Tout au long de cet EP éponyme, la fusion se fait ressentir : le phrasé rap s’équilibre avec une basse vrombissante, une guitare orientée rock, le tout saupoudré d’une batterie à la frappe sèche. L’intérêt de Cavale est qu’il sait se montrer aussi bien mélancolique (« Détaché ») que, parfois, plus incisif et énervé (« L’Addition », sans conteste le meilleur titre de l’album). La guitare aurait peut-être mérité un poil plus d’ampleur dans le mix, mais on retient de Cavale une découverte qui devrait aussi faire son effet sur les planches.
A.G. > En écoute sur cavaleband.bandcamp.com ou facebook.com/cavalemusicband
SÉRIE TV STRANGER THINGS DE RETOUR
Succès monstre oblige, il fallait bien que Netflix commande une deuxième saison de la série Stranger Things. Celle-ci comptera neuf épisodes (contre huit cette année) et se situerait durant l’automne 1984. Rendez-vous est déjà fixé à l’été 2017 pour sa diffusion.
Chaque semaine, la ville entière de Tours pleure. L’astrologue tmv est vilain, méchant, pas beau. Bah tant pis, prenez donc une nouvelle dose d’astrologie 100 % véritable.
BÉLIER
Amour : La revanche de l’ex, épisode 2.
Gloire : Vous la sentez, l’odeur pestilentielle de la rentrée ? Courage. Cœur sur vous.
Beauté : Cette semaine, vous serez la plus belle pour aller danser. Même vous, Roger.
TAUREAU
Amour : Vous avez des papillons dans le ventre, mais finirez par vomir une larve.
Gloire : Cette semaine, vous serez réincarné(e) en haricot.
Beauté : Le slip en mousse vous va si bien.
GÉMEAUX
Amour : Au lit, vous êtes comme le Père Fouras. Une vraie énigme.
Gloire : Souvenez-vous qu’on est toujours le con de quelqu’un, comme disait Pierre Perret. Beauté : Aussi moelleux/se qu’un Pitch.
CANCER
Amour : Vous êtes son Big Tasty tout gras
Gloire : La constellation Aznavourus vous dit que la misère serait moins pénible au soleil. Barrez-vous. Loin. COUREZ !
Beauté : Vos cloques font “ploc”.
LION
Amour : Vous respectez tellement la nature que vous finirez par flirter avec une pomme de pin.
Gloire : Vous êtes la définition même de “s’en battre les steaks contre un rocher”.
Beauté : Chat dans la gorge et lion dans le slip.
VIERGE
Amour : Telle la limace, vous rampez et vous en bavez.
Gloire : Vous êtes plutôt Emmanuel Macron ou Emmanuon Maquerelle ?
Beauté : Gros nez = pureté.
BALANCE
Amour : Oh, vous êtes trop vieux/vieille pour ces conneries…
Gloire : Vous aviez dit qu’on ferait des Knackis. La déception est grande, sachez-le.
Beauté : Attention à la calvitie. N’est pas Moby qui veut.
SCORPION
Amour : Comme Daniel, tu t’en bats l’avoine.
Gloire : Tout fout le camp, d’après Saturne. Sorry but not sorry.
Beauté : Sourcils un peu secs, mais épaules douces.
SAGITTAIRE
Amour : On vous surnomme le Robocop du plumard.
Gloire : La canicule aura eu le mérite de révéler votre vraie nature aux gens : vous êtes bel et bien naturiste.
Beauté : Votre ressemblance avec un loukoum tout doux est frappante.
CAPRICORNE
Amour : Vous êtes son triton chéri.
Gloire : Comme on dit, si vous buvez c’est pour rendre les autres intéressants.
Beauté : Vous sentez bon des joues.
VERSEAU
Amour : Faites comme vous le sentez. De toute façon, on décline toute responsabilité. Marre à la fin, de devoir diriger votre vie comme ça. Pff. #révolte
Gloire : La routourne va tourner.
Beauté : Vous n’avez pas inventé la poudre, mais vous êtes canon.
POISSON
Amour : Le néant.
Gloire : Vous n’êtes pas un héros, ‘faut pas croire ce que disent les journaux.
Beauté : On vous l’a dit l’an dernier : arrêtez de la tremper dans l’huile et dans l’eau. Ça n’en fera pas un escargot tout chaud !
Un énième remake qui voit le jour ? D’un film mythique de surcroît ? Le pari de la Paramount était bien trop risqué : Ben-Hur version 2016 mord la poussière et c’est bien dommage…
Une seule question : Pourquoi ? Pourquoi se lancer dans un énième remake du mythique Ben-Hur ? Une sixième adaptation qui prouve une nouvelle fois qu’Hollywood tape dans de bêtes resucées pour espérer engranger un max de dollars… ou qui montre l’indigence scénaristique plombant le cinéma ? Car soyons clairs, il est difficile – impossible ? – d’égaler la version culte de 1959, signée William Wyler avec Charlton Heston.
C’est ce qu’essaie Timur Bekmambetov, connu pour son Abraham Lincoln chasseur de vampires, dans cette version 2016 de Ben-Hur. Le cinéaste agit en élève consciencieux. Respectueux, même. Il récite sa leçon, remplit le cahier des charges. Loin d’être le désastre annoncé par la critique américaine qui l’a étrillé, Ben-Hur fonctionne dans ses grandes lignes. À ce titre, la célèbre séquence de course de chars est à la hauteur et l’ensemble est loin d’être honteux.
S’il est vrai que, là où le chef d’oeuvre de 1959 brillait par ses décors monumentaux et grandioses, la version contemporaine mord la poussière en jouant trop sur les images de synthèse et le numérique sans âme (fâcheuse manie). Côté casting, si celui-ci tient à peu près la route, il peine à aussi à tenir la comparaison face à l’originel. Et que dire de la guest-star Morgan Freeman, affublé de dreadlocks ridicules…
Des qualités et des défauts, certes. Mais pendant deux heures, Ben-Hur souffre donc de ce sentiment de déjà-vu… en moins bien. C’est furieux et bien chorégraphié, mais le film de Bekmambetov renvoie toujours à cette impression de simple redite de classique, sans grand intérêt. Le public n’est pas dupe. Outre-Atlantique, il a boudé ce manque d’imagination. Résultat ? Un maxi-flop. Allez Hollywood, arrête ton char maintenant…
Peplum, de Timur Bekmambetov (USA). Durée : 2 h 04. Avec Jack Huston, Morgan Freeman, Nazanin Boniadi… NOTE : 2/5
Le magazine Forbes a dévoilé le classements des acteurs et actrices les mieux payé(e)s du monde en 2016. Zoom sur les deux vainqueurs, du côté des filles et des garçons.
JENNIFER LAWRENCE
Popularisée par son rôle de Katniss dans la saga Hunger Games, Jennifer Lawrence truste la première place des actrices les mieux payées au monde avec 46 millions de dollars entre juin 2015 et juin 2016. Et à seulement 26 ans.
MELISSA MC CARTHY
Le remake de Ghostbusters a beau avoir fait un flop au box-office, sa comédienne Melissa Mc Carthy (très populaire outre-Atlantique) est seconde au classement des filles avec la bagatelle de 33 millions de dollars de revenus.
DWAYNE JOHNSON
Bye bye l’ex-number one Robert Downey Jr. En 2016, c’est Dwayne Johnson, alias The Rock, qui est l’acteur le mieux payé du monde avec 64 millions de dollars. Mister gros bras peut dire merci à Fast & Furious et San Andreas.
JACKIE CHAN
Avec 61 millions de dollars, Jackie Chan squatte la 2e marche du podium. Okay, on ne l’a pas franchement vu au ciné, mais la star de 62 ans reste une des idoles du public asiatique et américain. Et ça, ça n’a pas de prix.
Pour voir le reste du classement (et rêver un peu… ou pas), c’est PAR ICI !
Côté chroniques de cette semaine, on vous présente deux ouvrages immanquables : Distorsion et La Déconfiture. Les musicien(ne)s, eux, iront poser leurs oreilles sur l’EP de Mangrove !
LE CD MANGROVE – PARATI (EP)
Non, l’été n’est pas fini et c’est tant mieux : pour une dose supplémentaire de chaleur, faites donc une cure de Mangrove, avec son premier EP intitulé Parati. Ce trio tourangeau de hip-hop, formé en 2015, réunit les membres Otto Rivers, Heartbox et Fresh Manicut. Avec ce rap évasif et presque susurré, Mangrove fait voyager, se la joue décontracté, distille son groove efficace et lascif sous un soleil brûlant. La plume, elle, est redoutable : les paroles, travaillées et aiguisées, sont d’une poésie et d’une technique rares. Une production locale qui fait du bien et prouve, une nouvelle fois, que la Touraine est une terre de talents cachés.
A.G. > En écoute sur mangrove-musique.bandcamp.com
LE LIVRE DISTORSION – VENTRE
Les volumes 1 et 2 ont cartonné, il était donc évident que les fous furieux de Distorsion reviennent avec un troisième opus. Autour de la thématique du ventre (mais pas que), ce brûlot explore les mondes, du cinéma bis à la musique, en passant par la BD. Explosant constamment sa maquette, superbement mis en page, torpillant les conventions et la bien-pensance, Distorsion aborde sur 144 pages des sujets à l’esprit punk : rencontre avec des exorcistes, reportage sur le metal au Sri-Lanka, zoom sur les parodies de Tintin ou les supplices sur les entrailles à travers les âges… C’est 100 % apocalyptique, politiquement incorrect et diablement déjanté.
A.G. > Sur distore.tv ou dans les librairies (qui osent)
LA BD LA DÉCONFITURE
Avec cette histoire prévue en deux parties, l’ex-Tourangeau Pascal Rabaté revient à ce qu’il sait faire de mieux : nous prendre par la main et nous emmener mine de rien dans une histoire avec une facilité déconcertante qui vous entraîne et vous subjugue immédiatement. Elle n’est pourtant pas gaie cette débâcle de l’armée française en juin 1940, à travers l’histoire de ce bidasse balloté par un quotidien où plus aucun repère ne subsiste. Cette déconfiture, un titre imparable, sobre et cru, nous fait vivre cette époque avec une sensibilité rare. L’ouvrage de cette rentrée. Pas moins.
Hervé Bourit
LE DVD LE LIVRE DE LA JUNGLE
Relecture du mythique Livre de la jungle, le film de Jon Favreau est aussi séduisant que le serpent Kaa. Véritable prouesse technique et bijou visuel tourné en prises de vue réelles, cette jolie oeuvre est bourrée d’émotions et d’énergie. Pour sa sortie en Blu-ray, l’éditeur a incorporé quelques bonus, comme un making-of et deux mini-reportages, ainsi qu’un commentaire audio du réalisateur. De quoi (re)découvrir une production spectaculaire et réussie aussi bien dans son esthétisme que dans sa narration.
A.G.
TV LA CHAÎNE 23 FAIT PEAU NEUVE
C’est ce qu’on appelle booster ses programmes. La chaîne 23 de la TNT a décidé de gonfler son offre pour la rentrée. Il sera donc possible, par exemple, de regarder des matches de football en clair et en prime. Preuve en est : le 16 septembre, elle diffusera Chelsea-Liverpool. Pour le reste, la 23 a aussi voulu élargir son spectre d’émissions (des directs, de la politique, etc.) et de séries en acquérant notamment Orange is the new black, produit phare de Netflix.
Toutes les infos insolites, WTF et un peu fofolles glanées à droite à gauche…
— Trine Skei Grande, dirigeante du parti libéral norvégien, a été prise en flagrant délit de Pokémon Go durant une audience parlementaire sur la défense du pays. Les collègues ont râlé, la presse s’en est emparé. Justification de l’intéressé(e) ? « Certains écoutent mieux quand ils font quelque chose qui ne prend pas la tête en même temps. »
— Les participants au Golden Oldies world rugby viennent de battre le record de la plus grande mêlée au monde. Pour ce faire, ils étaient 1 297 participants.
— Un cabinet de conseil en immobilier, qui n’avait probablement pas grand-chose à faire de son lundi, s’est amusé à calculer le coût de la Maison Blanche si celle-ci venait à être mise en vente. Les professionnels de l’immo ont ainsi trouvé différents prix. Le plus bas serait de 90 millions de dollars, tandis que la fourchette la plus haute situerait le bien à 389 millions. Si la demeure du président of United States of Amewica oh yeah est libre un jour, sachez qu’elle est composée de 132 pièces, 16 chambres et 35 salles de bain.
— Zéro limite pour la marque KFC. La célèbre enseigne de fast-food vient de lancer sa crème solaire, odeur poulet frit.
— En Chine, la jeune Wang Shi a affirmé être enceinte depuis… 17 mois. Étant en placenta praevia (placenta qui bloque le col de l’utérus), elle n’a pas pu accoucher. Si les médecins sont sceptiques (madame refusant les examens médicaux), la jeune Chinoise n’en démord pas mais en a assez. Et envisage une césarienne le mois prochain
He is back… *cris de la foule en délire* Voilà l’astrologue revenu de ses vacances aux Seychelles sur son yacht privé. Avec, dans son maillot de bain, une nouvelle dose d’horoscope wtf.
BÉLIER
Amour : Saturne prédit une rencontre taquine dans le rayon fruits et légumes.
Gloire : Fini, les vacances, le soleil qui fait fondre le gras et le bon temps. À vous le boulot, la routine, les bourrelets et le retour de la belle-mère.
Beauté : Poussée d’acné pour tous les 3e décan, youpi !
TAUREAU
Amour : Tentez un homme-tronc.
Gloire : Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir. (ah ça en fout un coup, hein)
Beauté : Beaucoup de cérumen cette semaine. Attention à l’excès de Maître Gims.
GÉMEAUX
Amour : Tâtez un époux.
Gloire : Tâtez un pouls.
Beauté : Tâtez un pou.
CANCER
Amour : Massez les pieds de l’être aimé ce samedi soir.
Gloire : Arrêtez de faire des strikes avec des chauves. #JeSuisQuille
Beauté : Moustache, poncho et tortillas.
LION
Amour : Période de soldes. Pour un(e) Sagittaire conquis(e), deux offert(e)s. Amusez-vous bien.
Gloire : Attention aux embrouilles. Votre nom va finir dans le journal local.
Beauté : Arrêtez de vous renseigner sur Wikipédia. Tentez Doctissimo.
VIERGE
Amour… rime avec gros lourd. Vous voyez où l’on veut en venir ?
Gloire : Cucurbitacées et salsifis.
Beauté : Ce n’est plus des poignées d’amour, c’est carrément tout le tiroir.
BALANCE
Amour : Il/elle ne vous arrive pas à la cheville. Il/elle n’en est qu’aux ourlets.
Gloire : Pendant qu’on parle dans votre dos, ça glisse sur vos fesses. Gaffe ! Beauté : Caressez un bulbe.
SCORPION
Amour : Mieux vaut être avec vous que mal-accompagné(e).
Gloire : Mangez un hippie.
Beauté : Des Louboutin ou des boudins ? Il faut choisir.
SAGITTAIRE
Amour : C’est vraiment chou de la/le regarder pendant qu’il/ elle dort… Sauf que ce n’est pas votre maison. Ni votre chéri(e). COUREZ !!!
Gloire : Conspiration ressemble à constipation. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Beau/belle comme un strudel.
CAPRICORNE
Amour : Elle court, elle court, la maladie d’amour. Donc mettez- vous au footing.
Gloire : Les 2e décan seront clairement les meilleurs du monde cette semaine. On vous love.
Beauté : Des airs de chipolata au réveil.
VERSEAU
Amour : Le kiki aura votre peau.
Gloire : Tous les Jean-Sébastien et les Marie-Eglantine auront leur bac cette année.
Beauté : Pluton vous cassera le bras si vous bougez de là.
POISSON
Amour : À part des Pokémon, vous n’attrapez pas grand-chose.
Gloire : D’après la constellation du Jacques Chiracus, ça vous en touche une sans faire bouger l’autre.
Beauté : Rasez-vous l’épaule.
Sur Internet, Camille Duclos fait tourner son blog Cupy à plein régime. Au menu ? Les recettes de ses sublimes pâtisseries dignes de plus grands qu’elle décortique avec précision. On a tiré le portrait de cette nouvelle venue sur Tours… et sans grignoter, promis !
Quand on la rencontre en terrasse place Plum’, Camille Duclos, large sourire qui lui barre le visage, est en train de griffonner sur un bout de papier. Une recette, une liste d’ingrédients. Comme d’habitude. La pâtisserie, c’est son dada. « Une passion dévorante », comme le dit si bien cette graphiste originaire d’Essonne, installée à Tours depuis deux mois. Camille, 24 ans, tient le blog Cupy, « un annuaire de recettes sucrées » où elle « montre les techniques et secrets aux novices » des pâtisseries qu’elle confectionne. Des recettes parfois connues, mais aussi — et surtout — ses signatures. Sur le papier, ça donne faim. En photo, ça fait baver.
Un entremets chocolat vanille façon ballon de foot, une tarte citron vert gingembre basilic framboises ou une autre aux pêches de vignes… Tout est toujours travaillé, esthétique. D’ailleurs, elle réalise des croquis avant chaque préparation. « Le visuel est important, comme partout dans notre société. Si l’extérieur d’un restaurant ne paie pas de mine, ça donne moins envie d’y rentrer », analyse Camille.
Tous les jours, elle cuisine, prépare, invente, crée. Tous les jours, les gourmand(e)s font un tour sur Cupy afin de dégotter une recette originale. « Tout le monde peut les faire. Il suffit juste d’avoir quelques ustensiles indispensables et être très minutieux. C’est comme en chimie », dit-elle, incollable sur le sujet. La pâtisserie, elle y « pense tout le temps ».
Chaque mois, elle dépense 200 € d’ingrédients. La plupart du temps, Camille se fournit sur Internet ou surtout chez Zôdio, à Chambray, un magasin dont elle est l’ambassadrice. « Je crée des événements, je cuisine devant les gens et cela m’apporte de la visibilité. » Sur le web, Camille passe 10 à 15 h par semaine à animer Cupy, espérant se démarquer avec ses jolies créations.
Un niveau qui en surprend plus d’un. Car en fait, Camille ne pâtisse véritablement que depuis trois ans. Mais l’autodidacte nourrit cette passion depuis toujours. « Bon, même si avant, je faisais tout brûler », se fend Camille dans un petit rire. « Quand j’étais plus jeune, j’avais des milliers de liens Google sur mon ordi pour des recettes. » Puis lors d’un anniversaire, c’est le déclic. Un ami boulanger apporte un fraisier fait maison. « Tout le monde était enchanté par son gâteau. Je me suis dit que je pouvais le faire ! ». Influencée au départ par les Américains, elle se concentre finalement sur la pâtisserie traditionnelle française. Macarons et pâte à chou n’ont très vite plus de secret pour Camille. Un monde s’ouvre à elle. Là, elle peut mêler toutes ses passions : « la pâtisserie, le graphisme et la photo. » Et surtout, « faire plaisir aux gens, car la pâtisserie, c’est quelque chose de convivial », répète-t-elle comme un mot d’ordre.
Maintenant qu’elle a emménagé sur Tours pour rejoindre son copain chef de cuisine, Camille va essayer de développer vidéos, réseau et contacts. « Je vais monter de nouveaux concepts. J’espère donner envie aux gens d’essayer mes recettes… Et j’espère vraiment leur vendre du rêve avec mon blog ! » Avis aux gourmandes et gourmands…
La réalisatrice réunionnaise Aurélia Mengin vient de poser sa caméra en Touraine pour tourner son prochain film. À cette occasion, tmv s’est entretenu avec cette cinéaste passionnante et passionnée.
Pour votre nouveau film, vous avez décidé de tourner pour la première fois en Touraine. Pourquoi ?
C’est vrai que d’habitude, je tourne sur Paris ou à la Réunion. Ça a été compliqué, car j’ai écrit cinq versions de ce long-métrage. Il était d’abord prévu à Munich, avec un casting à 100 % allemand. Je voulais emmener toute mon équipe, mais c’était trop cher. Il y a 3 mois, je me suis dit que ça n’allait pas être possible. Nicolas Luquet qui travaille avec moi depuis 2010 (un Tourangeau interviewé sur tmvtours. fr en février 2016 – NDLR) m’a dit que la Touraine était canon ! Ses grands-parents sont d’anciens vignerons et possèdent un hangar, une petite maison, etc. Il fallait tout vider, mais je me suis dit que c’était top : c’était tout ce que je voulais, car je construis tous mes décors. Sa famille, hyper généreuse, nous a prêté les lieux. On a pu recréer un loft industriel, un bar étrange, une chapelle mystique…
Il y a quelques mois, une annonce avait été diffusée dans tmv pour compléter l’équipe. Vous avez pu trouver ?
Oh oui ! J’ai rencontré la Tourangelle Sandrine Legrand, une des deux maquilleuses qui a déjà travaillé avec le réalisateur Bertrand Mandico. J’ai aussi trouvé le couple gay qu’il me fallait à Tours, ainsi que mon premier assistant et des enfants du coin. Sans oublier la famille de Nicolas Luquet, M. Georget – « ma bonne fée » – qui m’a beaucoup aidée, la mairie de Chambray qui a accueilli le projet. Celle d’Athée-sur-Cher qui a permis de bloquer les routes durant le tournage. On filmera aussi dans la forêt d’Amboise pour le côté mystique.
L’an dernier, votre film Adam moins Eve était projeté au festival Mauvais Genre de Tours. On y trouvait un côté post-apocalyptique très prononcé. Votre nouveau long sera dans cette veine ?
Pas du tout. Je change constamment. Il y a toujours ce surréalisme, ce côté étrange. Mais je suis forcément influencée par la région où je tourne. Et la Touraine n’est pas très post-apocalyptique ! (rires). Ce film racontera l’histoire d’amour particulière entre un fantôme et une vivante, à travers un road-movie et des personnages atypiques. Il s’appellera Fornacis qui, en latin, signifie « fournaise ». Un hommage à la Réunion (d’où est originaire Aurélia – NDLR). J’ai auto-produit mon film. Je veux garder le pep’s que j’ai en tant qu’artiste. Un jus sans compromis ! Je veux rester une femme libre. Être réalisateur, ce n’est pas être assisté, c’est un métier passionné, il faut la gnaque ! Je ne pleurniche pas quand on ne m’aide pas.
Pour en revenir à Fornacis, quel est le casting ?
Il y aura Philippe Nahon : j’ai écrit un rôle spécialement pour lui. C’est aussi la première fois que je travaille avec Emmanuel Bonami. Je suis curieuse de voir comment l’emmener dans mon univers. C’est un homme étonnant. Doux, alors qu’il joue souvent les méchants. C’est un guerrier au coeur tendre. Enfin, il y a Anna d’Annunzio, vue dans l’Étrange couleur des larmes de ton corps. Elle est sublime, a du charisme, une folie. Elle aime provoquer, titiller. Je pense qu’elle n’a peur de rien, elle possède un instinct animal et lit entre les lignes. Elle est l’enjeu du film. Elle incarne la beauté et le danger sans tomber dans la caricature. J’aime être troublée par les comédiens. Je les aime vraiment.
D’ailleurs que vous faut-il pour choisir vos comédien(ne)s ? Une bonne entente, des « gueules » de cinéma ? Je pense notamment à Jacky Berroyer avec qui vous avez tourné…
Des gens que j’aime, avec qui je le sens. Je ne peux pas travailler dans une manipulation étrange, surtout si les scènes sont dures. Moi-même j’étais comédienne et je n’aimais pas souffrir. Après, c’est vrai que mes comédiens ont souvent « une gueule » ! J’ai du mal, je pense, si je ne trouve pas de personnage atypique. Un visage est un voyage. Ma caméra ne voyage pas si j’ai un visage lambda. Je me fiche des acteurs « bankables ». En France, on filme trop les M. et Mme Tout-le-monde. On a aussi un rapport à la femme assez macho : elle doit être belle, effrontée mais pas trop, fragile, à protéger. Je ne veux pas de potiches, j’ai une haute image de la femme.
Votre univers est assez « cru ».Pensez-vous que la création doit avoir des limites, ne pas aller trop loin ?
La création doit être totale et libre. Le cinéma français est dans le formol, globalement. Je n’ai pas de leçons à donner, je ne suis pas moraliste, attention ! Mais je suis activiste. Ma vie est engagée dans un sens différent : le festival Même pas peur que j’ai créé présente des films différents. Je préfère prendre des risques.
C’est votre père qui vous a transmis l’amour du cinéma, non ?
Oui, oui, oui ! J’ai travaillé avec lui dès mes 16 ans. Il était passionné de Buñuel , Dali, Godard… Il m’a emmenée vers ce cinéma-là, celui de la liberté. Le cinéma est un espace de jeu où tout est permis.
Le corps est toujours très présent dans vos films. Pourquoi ?
Oui, il est omniprésent. J’ai un rapport compliqué avec le corps. Je l’aime sans habits, mais je ne m’aime pas trop. Donc j’ai besoin de le filmer. C’est peut-être une forme de thérapie pour moi. Quand je regarde les gens, je les vois profondément. Il y a un rapport bestial mais sans vulgarité. J’aime enlever l’humain de son écorce sociale. Le corps est le miroir et le contre-miroir de l’âme.
Un dernier mot sur votre nouveau film… Une chance qu’il soit projeté à la Réunion au festival Même pas peur ? Ou même à Tours ?
Je ne sais pas. Honnêtement, je n’y pense pas encore. Là, je ne fais que penser au tournage. Je n’y réfléchirai qu’à la fin du mixage son au mois de mars. Pour le moment, l’important est que le 4 septembre, tout soit mis en boîte pour le tournage. Et sans regrets.
Propos recueillis par Aurélien Germain
Trailer d’Adam moins Eve, le précédent film d’Aurélia Mengin :
Mikel Rueda aborde, avec ce Fronteras, l’immigration clandestine et l’homosexualité… chez les ados. Un film beau, tout simplement.
Il y a dans ce Fronteras une beauté assez étonnante. Un film d’une simplicité extrême, emballé avec la candeur des débuts. Car c’est le premier long-métrage que signe Mikel Rueda. Et de là découle sa force. Fronteras – qui aborde immigration et homosexualité – est certes un peu brouillon. Il souffre aussi, parfois, de son montage trop haché et de quelques maladresses ankylosant le récit. Mais cela n’enlève rien à son charme, à sa pureté.
Tout part de deux histoires. La première sur Ibra, un ado marocain en instance d’expulsion, car déclaré illégal sur le territoire espagnol. La seconde sur Rafa, adolescent lui-aussi, lambda au possible : il sort en boîte, joue à la console, fait du sport. Et puis, les deux récits vont se lier habilement. Vont se croiser, s’entrelacer, jusqu’à s’épouser. Car Ibra et Rafa vont devenir amis. Puis bien plus que ça. L’envie du premier baiser se fait ressentir. L’envie de se cacher aussi.
Parce que des deux côtés il y a pression. Pour Ibra, c’est comme s’il devait obligatoirement vendre de la came pour s’en sortir. Pour Rafa, c’est une bande d’amis qui insiste lourdement pour qu’il embrasse une fille. Mais l’un comme l’autre n’en ont pas envie. Ce sont des codes, des « normes », qu’ils refusent. Avec en toile de fond, le racisme et l’homophobie.
Et ça, Mikel Rueda le raconte avec finesse et grande sensibilité, renforcée par des nombreuses séquences improvisées. Une réussite bien évidemment aussi imputable aux performances extraordinaires des acteurs non-professionnels (le réalisateur souhaitait une certaine authenticité). Notamment les deux personnages principaux, campés par les éblouissants Germán Alcarazu et Adil Koukouh. En fin de compte, de Fronteras naît un cinéma politique et beau. Tout simplement.
Aurélien Germain
Drame/Romance (Espagne), de Mikel Rueda. Durée : 1 h 31. Avec Germán Alcarazu, Adil Koukouh… NOTE : 3,5/5
Tout comme l’équipe de tmv, l’astrologue part en vacances. Avant d’aller se dorer la pilule aux Seychelles entouré de pingouins qui parlent et de lolcats, il a décidé de vous concocter un horoscope spécial été. Bisou !
BÉLIER
Côté love & flex : Vous allez nous manquer. Bisou sur le lobe droit de tous les Béliers ! L’accessoire de l’été : Deux personnes rousses pour vous fabriquer un deux-roues, et ainsi, filer vers l’horizon du soleil de l’univers de la vie. La citation qui va tout changer : « Motus et bouche cousue. Vous savez, moi je suis une tombe de prison » (Moundir). La personnalité à copier en août : Bah allez, Moundir du coup. Votre été commencera mal (vous voudrez manger une chèvre et ses petits). Mais qui sait, peut-être qu’un jour, vous finirez star de la télé-réalité. Faites confiance à votre QI.
TAUREAU
Côté love & flex : Faiiis commeuh l’oiseauuu, ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiiiseaaau… Et paf, vous venez de vous manger un poteau électrique. L’accessoire de l’été : Le slip pour deux. Il est temps de vous rabibocher avec l’être aimé. La citation qui va tout changer : « Les mauvaises langues se noient toujours dans leurs crachats » (proverbe sénégalais qui en jette). La personnalité à copier en août : Yannick Krommenacker, un jeune Alsacien qui, mécontent, a payé son amende de 90 € en 5 000 pièces de 1, 2 et 5 centimes. Soyez rebelle un petit peu !
GÉMEAUX
Côté love & flex : Attention au Kinder surprise dans neuf mois… L’accessoire de l’été : Un rase-nuque. Le petit duvet sur cette partie de votre anatomie n’a plus de succès, réagissez. La citation qui va tout changer : « Le sexe masculin est ce qu’il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève» (San Antonio). La personnalité à copier en août : François Hollande. Tranquilou pépouze, rien ne vous touche. Continuez de faire semblant jusqu’à l’an prochain, tiens.
CANCER
Côté love & flex : Vous êtes désespéré( e) et désespérant(e). Tentez un flirt avec un Lion ou un Scorpion. L’accessoire de l’été : Un filtre Instagram. Non, parce que le bronzage ridicule du marcel, ça va se voir sur votre album photos Facebook… La citation qui va tout changer : « La fidélité ? Il ne faut pas oublier que le mariage a été institué à une époque où l’espérance de vie ne dépassait pas trente ans» (Jacques Dutronc). N’y voyez aucune incitation, hein ! La personnalité à copier en août : Angela Merkel. Du moins sa coupe de cheveux. Vous ne le savez pas encore, mais elle sera à la mode en 1925.
LION
Côté love & flex : Chassez le naturel, il revient au galop. Votre ex aussi. Normal, c’est un cheval (ou un étalon, c’est booon, on l’a vu venir votre vanne) L’accessoire de l’été : Un pince-tétons. Voilà. La citation qui va tout changer : «Je suis têtue comme une moule » (Daniela, de Secret Story) La personnalité à copier en août : Un Allemand en short, sandalettes et chaussettes. Avec ça, à vous les fans en délire sur la plage (Pour toute réclamation post-lancer de cailloux, prière d’envoyer un mail à redac@tmvtours.fr)
VIERGE
Côté love & flex : Saturne, dans l’alignement des étoiles des rhododendrons du 3e décan en partant de la gauche, prévoit une rencontre avec une personne rousse non-identifiée. Genre entre le 14 et le 29 juillet. Ah, l’astrologie, cette science exacte. L’accessoire de l’été : Un martinet. Parce que cet été, vous serez très vilain(e). Ouuuh que vous êtes vilain(e), pan, pan ! La citation qui va tout changer : « On n’a pas de lait pour demain matin. Eh, on peut pas traire les poules? » (Delphine, Loft Story.) La personnalité à copier en août : Minus et Cortex. Car vous allez faire la même chose que chaque nuit. Tenter de conquérir le monde (référence so 1995 poup poup)
BALANCE
Côté love & flex : Le lion a beau être roi de la jungle, il peut aussi s’accoupler 50 fois par jour. Allez, au boulot les jaloux/ses. L’accessoire de l’été : Une saucisse. Car toutes les bonnes choses ont une fin, sauf les saucisses qui en ont deux. La citation qui va tout changer : « Les Balance sont les personnes les plus extraordinaires sur Terre» (L’astrologue tmv. Lui-même Balance, mais ça n’influe pas sur quoique ce soit) La personnalité à copier en août : Harry Potter. Un coup de braguette magique et hop, c’est dans la poche. (hein, quoi, c’est pas le bon mot ?)
Côté love & flex : Dédé, été, mémé, lait demi-écrémé… Vous voyez où on en veut en venir ? L’accessoire de l’été : Un oreiller. Car à chaque jour su¸t sa flemme. Ouarf ouarf ! La citation qui va tout changer : «Rot de fête, rôt qui fouette » (l’une des 43 personnes qui se trouvent dans la tête de l’astrologue tmv) La personnalité à copier en août : Karim Benzema. Parce que des fois, en fait, pour le bonheur de tous, ne dites rien. Chut. Voilà, comme ça, très bien.
SAGITTAIRE
Côté love & flex : Haleine du matin, bisou qui craint du boudin. L’accessoire de l’été : Un hippie. Ou une balle anti-stress. Ce qui, au final, revient un peu du pareil au même. La citation qui va tout changer : «C’est pas l’âge qui fait le moine » (Elisha, de la Star Academy qu’on surnomme parfois Einstein dans les milieux reconnus) La personnalité à copier en août : Pamela Anderson. En janvier, vous étiez à l’Assemblée nationale ; fin juin, vous posiez nue sur Instagram en train d’embrasser un poney. Franchement, on n’arrive plus vous suivre…
CAPRICORNE
Côté love & flex : Avenir, barbe à papa, tétons : tout sera rose. L’accessoire de l’été : Le string-licorne. À vous les prouts paillettes. La citation qui va tout changer : «L’eau chaude n’oublie pas qu’elle a été froide» (proverbe africain. De quoi vous faire réfléchir tout l’été) La personnalité à copier en août : Manuel Valls. Invoquez le 49.3 à tour de bras pour faire passer vos envies (tour pour le ménage, choix des vacances, non-paiement de vos impôts…).
VERSEAU
Côté love & flex : Sous le pâté, la plage. L’accessoire de l’été : Une pelle ou un râteau. Si vous voyez ce qu’on veut dire… La citation qui va tout changer : « Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure » (Yvan Audouard. Méditez un peu là-dessus, tiens)
La personnalité à copier en août : Jésus. Une petite barbe, une toge achetée chez Desigual, une bouteille de pinard et allez marcher sur l’eau de la Loire tranquilou.
POISSON
Côté love & flex : Tel le Poisson que vous êtes, vous finirez pané. Ce qui est toujours mieux que de finir trépané. L’accessoire de l’été : Une pelle. Pour vous ramasser lorsque vous vous échouerez tel un petit baleineau sur la plage de Trifouillis- les-palots. La citation qui va tout changer : «Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet » (Desproges) La personnalité à copier en août : Une boule noire dans le jeu Motus. Vous aimez qu’on vous tripote, mais qu’on vous lâche aussi un peu la grappe parfois, nom d’une pipe !
Des Ghostbusters en passant par un écureuil qui arrache une dent de lait, on trouve vraiment de tout sur le web. Merci Internet <3
Le reboot de Ghostbusters à la japonaise : à l’occasion de la sortie du film Ghosbusters le 10 août, quatre japonaises survoltées se sont emparées du tube de Ray Parker Jr. Couleurs criardes et effets spéciaux, le générique vous rappelle votre tendre enfance. Vivre dans une bouteille.
Plus les moyens de se payer un loyer ? Faites comme Abraham Poincheval, allez vivre dans une bouteille géante et transparente de 6 m de long et 1,90 m de diamètre. Depuis bientôt un an, l’artiste remonte le Rhône et fait des haltes dans diverses villes. À Villeurbanne dernièrement, il lui reste un peu de temps avant d’atteindre son étape finale en Suisse.
L’évolution de la dent de lait contre la porte qui claque. Un papa québécois a filmé sa fille se faisant arracher la dent par un écureuil dans un parc. Facile : prenez un enfant avec une dent sur le point de tomber, posez-le sur un banc, accrochez à sa dent une ficelle avec à l’autre extrémité une friandise. Un écureuil viendra rapidement et le tour sera joué. Ce monde est un rêve.
Dernières chroniques culture et web avant les vacances ! On parle tour à tour de Scarecrow, d’un papa bien rigolo, de la guitare de Prince ou encore des rééditions Blu-ray des Dents de la mer 2, 3 et 4 !
LE CD SCARECROW – THE LAST
Les mélanges de styles, beaucoup s’y sont cassés les dents. Scarecrow n’est pas de ceux-là. Les Toulousains, qui ont récemment multiplié les dates outre-Atlantique, arrivent avec brio à faire copuler blues et hip-hop, dans une orgie de slide-guitares, de samples, de phrasés rappés. Avec ce nouveau disque, Scarecrow accouche d’un concept album sans changer de formule. La fusion de constructions sonores hybrides est toujours aussi habile. Le travail sur les ambiances, lui, est remarquable (certaines chansons se poseraient parfaitement sur la bande-son d’un Tarantino). Surprenant, nourri de paroles intelligentes, groovy et innovant, ce The Last finit d’assoir la formidable réputation d’un groupe qui est définitivement à suivre.
A.G.
INSTAGRAM SELFIE DAD SUPERSTAR
En une semaine, ce papa a fait le tour des médias. Chris Burr Martin en avait assez que sa fille poste des selfies sur Instagram. Au lieu de la punir, il a préféré lui « piquer la honte » en publiant, à son tour, des photos parodiques dans lesquelles il imite, au détail près, sa fille : tatouage, bouche en cul de poule, habits, maquillage… Tout y passe. Et c’est génial. > instagram.com/therealburrmartin
FACEBOOK CAMOUFLET POUR LES MÉDIAS
Hourra pour les photos de bébés qui font leur première crotte et les photos de vos jambes façon Knacki à la plage. Facebook a décidé de modifier son algorithme de classement de contenus : ainsi, il mettra davantage en valeur ce que publient vos amis proches ou votre famille dans votre fil d’actualité. Au détriment, donc, des contenus postés par les sites d’actualité ou des personnalités. Facebook a déjà prévenu les médias que le trafic de leur page risquerait de décliner.
LA BD L’HERBIER SAUVAGE
Avec ce livre socio-érotique illustré par Chloé Cruchaudet, Fabien Vehlmann nous donne à lire des témoignages, expériences ou souvenirs d’hommes et de femmes qui se livrent et se racontent sans inhibition. Dans une veine naturaliste, il effeuille sans voyeurisme ni jugement et donne à lire un ovni livresque à ne pas mettre dans toute les mains. Jamais une expérience de cette sorte n’avait été tentée et le résultat est bluffant. Entre littérature et sociologie, ces chemins buissonniers sont une photographie sensible et lumineuse des sentiments humains.
Hervé Bourit
LE DVD LES DENTS DE LA MER 2/3/4
Jusqu’à maintenant, la saga culte des Dents de la mer n’avait vu que son premier film faire l’objet d’une édition Blu-ray chez Universal. L’éditeur a donc décidé de faire subir le même sort – et c’est tant mieux – aux épisodes 2, 3 et 4. Le choix du fan se portera en premier lieu sur Les Dents de la Mer 2, le seul bénéficiant d’une partie bonus : scènes coupées, making-of et documentaires (portrait de l’acteur Keith Gordon ou encore zoom sur le compositeur mythique John Williams), storyboards et bandes-annonces. Les autres éditions (volumes 3 et 4) restent maigrelettes avec, certes, une piste DTS-HD Master Audio 2.0 pour dézinguer quelques oreilles, mais zéro supplément. Dommage, d’autant que ces deux films ne sont pas les plus inoubliables qu’ait porté la saga…
A. G.
Justin Bieber est-il un hérisson ? La question se pose peut-être, après tout. En tout cas, ce n’est pas ici que vous trouverez la réponse. Car voilà l’horoscope wtf de la semaine. Mais… qu’est-ce qu’on raconte ?
BÉLIER
Amour : Titillez-lui le lobe.
Gloire : Liberté, égalité et Beyoncé.
Beauté : Vous rencontrerez Jésus dimanche. On parle de votre voisin portugais.
TAUREAU
Amour : RedBull vous donne des ailes (parce que vous êtes Taureau. C’est drôle, non ? Non. Non, parce que ça n’aurait pas marché si vous étiez une loutre. Êtes-vous une loutre ? Pensez-y.)
Gloire : Surimi et pédoncule.
Beauté : Aussi poilu(e) qu’un petit mammouth.
GÉMEAUX
Amour : Game of thrones, c’est fini. À vous la vie sociale !
Gloire : Qui va à la chasse… ben, doit la tirer.
Beauté : Et qu’ça sue !
CANCER
Amour : Votre enfant finira huissier. Désolé.
Gloire : Pelouse, partouze et pochouse.
Beauté : La secte des topinambours vous manipule. Réveillez-vous !
LION
Amour : Vous envoyez du steak dans votre relation.
Gloire : Toujours prêt, comme les scouts. Ou les prouts, au choix.
Beauté : Saturne prévoit un excès de sébum.
VIERGE
Amour : Bien malin celui ou celle qui aurait pu deviner que vous cachiez des armes de destruction massive dans votre slip.
Gloire : Belle-mère en vue ce week-end.
Beauté : Vous êtes beau/belle des aisselles.
BALANCE
Amour : MST en juillet, été gâché.
Gloire : Cet horoscope ne ressemble à rien du tout de votre vraie vie. Demandez un remboursement à tmv.
Beauté : Mou du genou (z’avez eu peur, hein ?).
SCORPION
Amour : Gilbert Montagné vous regarde de travers.
Gloire : Un jour, les chats domineront le monde. Mais pas demain, demain y a grattouilles dans le bas du dos.
Beauté : Le Mexicain qui sommeille en vous vous ordonne de manger un burritos.
SAGITTAIRE
Amour : En réalité, vous êtes le signe le plus extraordinaire du cyberespace. Love.
Gloire : [instant culture] Les petits embouts se trouvant au bout d’un lacet s’appellent aglets. BIM.
Beauté : Bientôt les vacances et tous les petits phoques en maillot échoués sur la plage.
CAPRICORNE
Amour : Au fond (mais alors vraiiiment au fin fond), on vous aime.
Gloire : Vous allez faire un pacte secret avec les Illuminati reptiliens crypto-maçons au fenouil pro-roux sataniques.
Beauté : ezf’23à’ç_ »éfei (dingue, non?)
VERSEAU
Amour : Vous pédalez dans la semoule de la choucroute de la mémé poussée aux orties.
Gloire : Ne jetez pas le bébé avec le boudin.
Beauté : Que va-t-on faire de vous à part du tofu ?
POISSON
Amour : Vous vous fourrez le doigt dans l’oeil. Mais comme vous êtes un cyclope, ça craint.
Gloire : Mangez un Bescherelle.
Beauté : Chantez avec moi : C’est, c’est, c’est, cérumen !
On prend (presque) les mêmes et on recommence : la suite de Nos Pires voisins offre un bête ersatz du premier, version revanche féminine. Une petite comédie estivale sans grande prétention.
Il est loin le temps où Zac Efron, sex-symbol idole des adolescentes émoustillées, faisait ses premiers pas avec High School Musical. Passé ensuite par la case cure de désintox’, le beau gosse tape désormais dans la comédie estudiantine pour reconquérir son public. Après le four Dirty Papy et le premier épisode de Nos Pires voisins, le revoilà à l’affiche…
Mais difficile de réussir une suite pertinente. Surtout s’il s’agit d’un film comique. Alors que dans le premier volet, un couple tranquille (Seth Rogen/Rose Byrne) devait faire face à une fraternité débridée (menée par Zac Efron), ils doivent cette fois affronter une sororité d’étudiantes surexcitées. Pour les faire déguerpir, le couple va utiliser une arme secrète: leur ancien ennemi, toujours joué par mister Efron.
Bref, un scénario en mode repeat, mais version féminine. Tenant sur un argument de départ ténu (la débauche des jeunes étudiantes naît d’une contestation du sexisme et de la rigidité du système universitaire), le récit patine vite pour n’offrir, au final, qu’une bête resucée du premier opus.
Certes, les blagues sont toujours là. C’est aussi gras que le bidon de Seth Rogen (égal à lui-même, c’est-à-dire génial). Ça balance quelques vannes trashouilles bien senties. Sauf que le résultat est bien moins énergique. Paresseux dans son écriture, Nos Pires voisins 2 ne réjouit que lorsque Zac Efron se moque de lui-même. Très second degré, il apparaît clairement au même niveau que Seth Rogen. Deux comédiens qui, du coup, éclipsent tous les autres personnages, d’une Rose Byrne effacée à une Chloë Grace Moretz peu transcendante. Au final, une petite comédie d’été sans prétention, reposant uniquement sur le succès du premier film. Allez, hop. Emballé, c’est pesé.
>Comédie, de Nicholas Stoller (USA). Durée : 1 h 31. Avec Zac Efron, Seth Rogen, Rose Byrne, Chloë Grace Moretz… >NOTE : 2,5/5
Bienvenue dans l’ère du 21e siècle, ici tout est possible.
>Un enfant coincé dans son bateau. « Raft kid », l’image d’un petit garçon avec la toile de son bateau en guise de couvre-chef fait le buzz depuis le 9 juin. Des internautes se sont amusés à la détourner. À la rédac, on a eu un coup de cœur pour la version vaisseau spatial.
>Un robot domestique. SpotMini, la dernière invention de Google, pourrait bien devenir votre esclave. Muni d’un long cou et d’une mâchoire faisant office de pince, le robot peut empoigner divers objets : un verre sale dans l’évier pour le ranger dans le lave-vaisselle, une canette de soda pour la servir à son propriétaire. L’avenir paraît si doux.
>Une rivière de bière. Vendredi dernier des pompiers ont découvert à Zurich en Suisse, un ruisseau de mousse de bière. Un détournement du mythe de la poule aux œufs d’or en plus drôle ? Non, l’explication se trouvait en amont : la tenue, quelques jours auparavant, d’un festival de métalleux. Ils sont très forts.
>Un tracteur en 8 000 briques lego. Vous savez comme à tmv on aime les Lego. Celui-là, personne ne l’a (encore) cassé. Il a fallu quatre personnes et environ 146 jours pour empiler les briques de 388 références différentes. Gros coup de pub, pour le constructeur agricole allemand Claas, le tracteur était exposé au Mans jeudi et vendredi derniers. Il devrait bientôt faire son apparition dans d’autres manifestations.
Zootopie sort enfin en DVD ! Et en même temps, les Red Hot proposent un album en demi-teinte. Gramatik, lui, balance toute sa discographie sur le web.
LE DVD ZOOTOPIE En début d’année, Disney signait l’un des films d’animation les plus remarquables. Ce Zootopie, aussi tordant qu’intelligent, parvenait à raconter notre société à travers un récit malin, prenant place dans un monde post chaîne-alimentaire, où toutes les espèces animales cohabitent. Graphisme époustouflant, de toute beauté (ce travail sur les décors !), cette pépite pleine d’esprit est enfin à retrouver en DVD. On ne saura trop vous conseiller de vous jeter sur l’édition Blu-ray, remplie de bonus. La partie suppléments est effectivement très riche malgré son découpage commun (scènes coupées, genèse du film, composition de la musique, etc.).
A.G.
LA BD LE CONTREPIED DE FOÉ
Voilà un livre qui a le mérite de dévoiler une des faces les plus obscures du ballon rond. Petit pavé dans la mare des bonnes intentions, Le Contrepied de Foé emmène dans le monde sombre de ces recruteurs sans foi ni loi qui vendent du rêve a de pauvres gamins en leur faisant miroiter des merveilles. C’est ce qui arrive à deux jeunes garçons camerounais qui vont se laisser embarquer dans une belle escroquerie. Servie par un dessin efficace signé Damien Vidal, l’histoire de Laurent Galandon a le mérite de ne pas tomber dans les clichés. Il n’empêche, ce néocolonialisme interpelle. Que ces pratiques destructrices puissent être mises en valeur de manière si subtile mériterait un… ballon d’or.
Hervé Bourit
LE CD RED HOT CHILI PEPPERS – THE GETAWAY
Qu’on aime ou qu’on déteste, force est de constater que les Red Hot ont la peau dure. Trente ans de carrière, des tops et des flops, et cet onzième album sorti 5 ans après un I’m with you en demi-teinte. Alors oui, avec The Getaway, les RHCP ont encore adouci leur propos. Oui, leur rock flirte dangereusement avec la pop. Le guitariste John Frusciante n’est plus là, la force mélodique est donc amoindrie. Si certains passages tombent à plat, le reste est relativement intéressant, à condition de s’offrir plusieurs écoutes pour en saisir toutes les subtilités. Loin des majestueux Californication ou Blood sugar sex magick, mais un disque plus grave, posé et intime.
A.G
LE SINGLE ARCHIVE – DRIVING IN NAILS
Les princes du trip hop ont dévoilé un nouveau clip Driving in nails. Sorte de mise en bouche au dixième album The False Fondation dont la sortie est prévue le 7 octobre prochain. Le collectif anglais propose un nouveau titre, long (plus de six minutes) et expérimental avec très peu de parties vocales : le chanteur répète uniquement « driving in nails » en boucle. Le clip, à coup d’images subliminales de cercueils, de crânes humains et de radiographies, convoque mélodies lancinantes et rythmiques effrénées. Le dernier disque paru en 2015, Restriction était déjà sophistiqué et mélomane, on attend la suite avec impatience.
V.G
MUSIQUE SON DE CLUB
Disclosure revient avec un nouvel EP Moog for Love. Trois titres sont maintenant en écoute sur Deezer, Spotify et consorts. Sans surprise, la nouvelle livraison des frères Lawrence est un son de club. Très house et sur-gavé aux voice coders, on s’ennuie un peu.
BEAU GESTE
Gramatik, le beatmaker slovène n’a plus à craindre le téléchargement illégal. Il a rendu toute sa discographie disponible gratuitement sur son site officiel. Ce dernier expliquait en 2014 sur Reddit, qu’il était fervent défenseur de la gratuité. Pour soutenir son label Lowtemp, ceux qui le souhaitent peuvent faire un don.
SÉRIE LA FIN POUR VINYL
Vinyl, la série chouchou produite par HBO, portée par Martin Scorcese et Mick Jagger n’aura pas duré bien longtemps… Les audiences étant en berne, la chaîne américaine a décidé de ne pas la reconduire pour une deuxième saison, malgré l’annonce qui avait été faite en février.
Le 30 juin, TMC rediffuse pour la 23 982e fois Dirty Dancing. Alors qu’un remake du film culte se profile aussi, c’est le moment de voir ce que sont devenus les acteurs près de 30 ans après.
PATRICK SWAYZE
L’acteur principal de Dirty Dancing a connu ses années de gloire dans les années 90 (souvenez-vous le fantôme sexy de Ghost). En 2008, tout bascule. On apprend que Patrick est atteint d’un cancer du pancréas. Il décède un an plus tard.
JENNIFER GREY
Âgée de 56 ans, celle qui jouait « bébé » a toujours un visage de bébé… mais botoxé, celui-ci. Son passage en chirurgie esthétique début ‘90 l’a fait peu à peu tomber dans l’oubli. Échecs au cinéma, rôles à la télé et instant télé-réalité. Bof.
KELLY BISHOP
La maman de Jennifer Grey dans Dirty Dancing s’est imposée sur le petit écran. Pendant 7 ans, elle a campé une mamie bien snobinarde dans la série Gilmore Girls. Sinon, elle fait de l’aérobic et du jardinage. Passionnant, n’est-ce pas ?
MAX CANTOR
Rah, ce bad boy… Tromper la soeur de Bébé, mettre enceinte Penny : celui qui jouait Robbie dans Dirty Dancing a finalement très mal fini. Rapidement devenu toxicomane, il meurt quatre ans après le film des suites d’une overdose. À 32 ans.
Vous l’attendez chaque semaine avec plus d’impatience. Cessez de trembler, les astres vous parlent.
BÉLIER
Amour : C’est pas l’homme qui prend la mer, mais votre mère qui prend votre homme. Diantre.
Gloire : Vous ne servez pas à grand-chose. À part ouvrir des portes quand on oublie ses clés (hin hin).
Beauté : Joli(e) comme un petit lardon.
TAUREAU
Amour : Vous êtes célib’ mais vous auriez pu être roux/ sse. Relativisez. (pour les insultes : redac@tmvtours.fr)
Gloire : Vu votre signe, les Témoins de Jéhovache passeront vous voir cette semaine.
Beauté : Mercure entre dans votre 3e décan par la droite de l’ascendant de Saturne et du degré ouest de la volupté intergalactique.
GÉMEAUX
Amour : Vous allez jouer au Monopoly tout(e) nu(e). Mais sans Monopoly.
Gloire : Faites votre coming-out et avouez que vous aimez Kev Adams.
Beauté : Piercing au téton pour tous les natifs du 2e décan.
CANCER
Amour : Une de perdue, dix de retrouvées. Ne vous enflammez pas, on parle de vos chaussettes.
Gloire : Un peu de tendresse dans ce monde de flûte.
Beauté : Tel le loukoum mouillé, vous êtes spongieux/se.
LION
Amour : Aucune idée là. Allez lire l’horoscope de Femme actuelle.
Gloire : Saturne vous conseille de mettre deux torgnoles à votre boss. C’est qui l’patrooon ?!
Beauté : Vous êtes le/la plus beau/belle aux yeux de votre maman. Ce qui est déjà pas mal.
VIERGE
Amour : Une fois par mois, vous êtes l’exception qui confirme les règles (ouarf ouarf).
Gloire : Vous êtes telle la petite chaussette coincée dans le lave-linge de la vie.
Beauté : Vos moustaches se touchent.
BALANCE
Amour : Le Brexit aura la peau de votre capote anglaise.
Gloire : Rayez la mention inutile : Vous êtes canon/ déprimé(e)/bourré(e).
Beauté : Broute, croûte et choucroute.
SCORPION
Amour : Vous allez le faire dans les fougères. Demain, 14 h.
Gloire : Vous allez manger un rôti avec Cyril Hanouna.
Beauté : Vous avez une tronche de moucherolle royal d’Amazonie.
SAGITTAIRE
Amour : Faites ressortir le lama qui est en vous.
Gloire : Vous allez danser sur du jambon le 13 juillet.
Beauté : Votre bidou est tabou. Vous en viendrez tous à bout.
CAPRICORNE
Amour : Pluton et les astres sont alignés pour vous cette semaine. Aucune idée de ce que ça signifie, mais ça fait chouette dans un horoscope.
Gloire : Qui s’en fiche des Capricorne ? Levez la main !
Beauté : Senteur brise touche fraîche.
VERSEAU
Amour : Jérémiades nocturnes.
Gloire : Quelqu’un se vengera de vos spoilers débiles en vous frappant à coup d’épi de maïs.
Beauté : On vous l’a déjà dit. Vous ne pouvez pas emprunter le sentier avant d’être vous-même devenu le sentier.
POISSON
Amour : Indice 1 > Jupiter flaire une rencontre osée près d’un champ de topinambours.
Gloire : L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne. Sachez-le.
Beauté : Votre trou de nez me fait vibrer.
À l’école Jules-Verne de Tours-Nord, des élèves réalisent journaux télévisés et flashs spéciaux de A à Z. Tmv est allé les rencontrer un jour de tournage.
Nous voilà, chers téléspectateurs, pour le JT de JV9 ! » C’est ainsi que Manel et Issam lancent le 9e journal télévisé de l’école élémentaire Jules-Verne, à Tours-Nord. Face à eux, Adem est planté derrière la caméra. Quant à Ayoube, en bon rédacteur en chef, il supervise le tout. Les quatre élèves de CM1- CM2 ont installé leur plateau télévisé dans la salle de classe de Pierre Deseuf, enseignant en CM2 dans l’établissement. Rien de spécial à préparer pour les décors, la classe est déjà bien pourvue. Sur les murs s’étalent du papier argenté et des affiches multicolores qui présentent les Aliens, les romans d’anticipation ou le genre post-apocalyptique. Il y a même un vaisseau Star wars accroché au plafond. « On travaille sur les auteurs de science-fiction pour enfants, précise l’enseignant. On est en train d’écrire un livre de SF dont vous êtes le héros. » Finalement, à tmv, on aurait bien envie de retourner en CM2 ! Pour filmer, pas besoin non plus de grands moyens matériels et financiers : une petite caméra numérique et un pied suffisent. Ce qu’il faut surtout : du temps. Et l’investissement de Pierre Deseuf dépasse largement le cadre scolaire.
Tout a commencé il y a trois ans. Alors que l’école s’était auparavant dotée d’une caméra pour un voyage en Angleterre, des élèves de CE2 ont souhaité l’utiliser pour filmer une séance à la patinoire. Ils décident de monter un journal télévisé et sa diffusion, dans toute l’école, rencontre beaucoup de succès. La première édition fait des émules. « Au début, nous programmions des reportages uniquement dans l’enceinte de l’école. Puis nous avons commencé à sortir. Comme cette fois où nous sommes allés aux Remparts de Tours, un samedi de 9 h à minuit. Nous avons assisté à l’entraînement et au match, visité les vestiaires, interviewé le président du club… Une sacrée journée ! », se remémore le professeur.
Ce jeudi-là, les élèves ne disposent que d’une heure pour tourner leur JT. Tous les reportages sont prêts. L’objectif ? Enregistrer la présentation du journal et les lancements de chaque séquence filmée. Les deux présentateurs répètent rapidement leur texte, inscrit sur une feuille de papier. Ici, il faut se débrouiller sans prompteur. Puis, c’est parti pour la première prise, en mouvement, à l’entrée de l’école. Pas facile de stabiliser manuellement la caméra en marche arrière ! Ayoube garde l’oeil sur chaque prise. Son avis sur la première ? « La caméra bouge trop. Il faut la refaire. » La deuxième fois, c’est le cadrage qui semble mauvais. Au bout de quatre tentatives, Pierre Deseuf intervient : il est temps de passer à la suite. « Ayoube est très attentif au résultat final, remarque-t-il. Nos objectifs ne sont pas les mêmes. Pour moi, peu importe si le journal est raté. Ce qui compte, ce sont leurs progrès en diction, en français, en concentration… »
Car l’intérêt pédagogique de ce projet est indéniable. Avant chaque reportage, les élèves rédigent une fiche de préparation. Ils travaillent ainsi l’expression écrite, la manière de poser des questions ou l’organisation dans le temps. Après le tournage, ils se chargent de visionner les vidéos, sélectionner les séquences, les monter puis écrire et enregistrer les commentaires. De multiples tâches qui leur permettent de développer des compétences scolaires. Aussi, le comité de rédaction se réunit chaque semaine sous la direction d’Ayoube.
D’ailleurs, comment appréhende-t-il sa fonction ? « Je donne des rôles aux gens, je suis le chef ! » Ce qu’il aime aussi : écrire et organiser le calendrier. « Plusieurs élèves en difficulté accèdent à ce projet, ajoute Pierre Deseuf. Un ancien présentateur, par exemple, avait de grosses difficultés d’élocution. Il passait des heures à s’entraîner. » En effet, les apprentis journalistes sont très motivés. Avec l’expérience, ils prennent confiance et commencent même à se lâcher sur la présentation. Bientôt Le petit journal bis ? « C’est bien, mais c’est plus compliqué à filmer », note leur enseignant. « Mais c’est plus génial ! », répond Manel du tac au tac. Hyper à l’aise face à la caméra, la jeune fille est aussi pleine d’enthousiasme : « Depuis que je regardais le JT de l’école, j’avais trop envie d’y participer. J’ai eu une grande chance qu’Ayoube me choisisse pour la présentation. »
L’équipe redouble d’inventivité pour lancer ses sujets. En témoignent leurs différentes mises en scène : munis d’un sabre laser et d’un pistolet, ils se prennent pour des chevaliers Jedi. Puis, pour annoncer un reportage sur des correspondants anglais, ils boivent le thé dans une tasse à l’effigie de la reine d’Angleterre : « Hum, delicious ! ». Avec l’accent, bien sûr. Cette envie de bien faire, cet investissement, Pierre Deseuf y est particulièrement attentif. Pour autant, ce n’est pas tous les jours facile. Comme cette fois où Ayoube a piqué une grosse colère à cause d’un reportage commandé qui n’avait pas été réalisé. Aussi, les enfants s’investissent personnellement et s’exposent au regard des autres. Ce projet, ils le mènent avec une grande autonomie. Ils apprennent en faisant. Et en se trompant. « C’est aussi par la pratique qu’ils appréhendent les dessous du journalisme, ajoute le professeur. Comment sélectionner les images ? Que choisit-on de montrer aux gens ? » Parfois, lorsqu’ils décident de montrer un événement qui se passe mal, leurs camarades ne sont pas contents… Pour l’instant, ce n’est pas le souci d’Issam, le second présentateur, qui a hâte que le prochain JT soit diffusé : « On va passer devant toute l’école, on va être célèbre ! C’est mon rêve ! », s’exclame-t-il. Les parents peuvent également visionner le journal sur une page privée Facebook.
Parfois, les enfants ont même le privilège de réaliser un reportage secret. « Seuls ceux qui travaillent sur le sujet sont au courant. Il doivent garder le secret jusqu’à la diffusion. Il se sentent investis d’un rôle, et ça les met en confiance », estime Pierre Deseuf. Par exemple, lorsque deux classes ont déménagé récemment au rez-de-chaussée, des élèves ont enquêté sur les raisons de ce changement. Lorsque le flash spécial a été diffusé dans toute l’école, c’était un vrai scoop. Chaque fin d’année, les enfants réalisent même une fiction. La cerise sur le gâteau.
Ce qui est sûr, c’est que cette suite de Ninja Turtles est un poil plus réussie (d’un côté, ce n’était pas dur). Pour le reste, seuls les fans aimeront. Et encore… RrrrZZzz…
On ne misait pas grand-chose sur cet épisode 2 des Tortues Ninja, suite à la catastrophe de 2014, enfantée par Jonathan Liebesman et produite par Michael Bay. En 2016, mister Bay reste, mais c’est au tour du quasi-inconnu Dave Green de passer à la réalisation. Le cinéaste ressuscite nos tortues fans de pizza dans une suite un poil plus sympathique que le premier opus.
Cette fois, les quatre frères doivent prendre le risque de se montrer au grand jour. En effet, leur ennemi juré Shredder s’est évadé de prison, aidé par un savant fou et de Rocksteady et Bebop, deux débilos ultra-violents. Sans compter Krang, sorte d’alien mi-cervelle mi-chewing gum recraché, décidé à dézinguer la planète. Clairement pensé comme un produit sans prise de tête, ce gros bonbon qu’est Ninja Turtles 2 va, durant près de deux longues heures, enquiller les moments d’action dans un rythme effréné.
Cela dit, emballé dans un script qu’aurait pu écrire un enfant de 3 ans sous sédatif, Ninja Turtles 2 frôle souvent le ridicule. Pour un résultat cartoonesque, s’adressant au jeune public et aux nostalgiques du dessin-animé, le film a beau caractériser correctement ses tortues et faire sourire, il cède souvent à la facilité.
Et les personnages secondaires n’aident pas. Si les mâles en rut jubileront à l’idée de voir une Megan Fox toujours sexy mais aussi utile qu’un slip dans un camp naturiste, les autres soupireront face à un Stephen Amell transparent ou des Bebop et Rocksteady prometteurs mais presque consternants.
Finalement, dans ce déluge d’effets spéciaux baveux et cette surenchère visuelle et sonore, ce blockbuster sort la tête de l’eau uniquement grâce à son humour décomplexé et sa nostalgie des années 80. Bref, un 2e épisode entre le gros divertissement esthétiquement laid et la madeleine de Proust poussive. Vivement le troisième…
> Action, de Dave Green (USA). Durée : 1 h 52. Avec Megan Fox, Stephen Amell, Brian Tee… > NOTE : 2/5
L’épicerie Terre Exotique, basée à Rochecorbon, permet d’embarquer dans le monde des épices grâce à un casque de réalité virtuelle.
TERRE EXOTIQUE, C’EST QUOI ?
Une épicerie fine installée à Rochecorbon, spécialisée dans l’épicerie, qui vend 350 produits différents (sel, poivres, condiments…), compte une trentaine de salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel de 7 millions d’euros. Elle a été créée il y a une quinzaine d’années par Erwann de Kerros, un Breton tombé amoureux de l’Afrique. Avec sa compagne, ils avaient décidé de partir un an, « quelque part » à l’étranger. Finalement, ce sera le Cameroun et ils y resteront quatre ans. Là-bas, Erwann rencontre un avocat qui lui propose de gérer une plantation d’une centaine d’hectares de poivriers dans la vallée de Penja. Il accepte et revient en France quelques années plus tard, prêt à monter sa propre entreprise de distribution.
FILIÈRE COURTE
Grâce à ses voyages et à sa connaissance du terrain, Erwann de Kerros a privilégié les échanges directs, du petit producteur local à sa marque de distribution. Terre exotique a en effet très peu d’intermédiaires. Chaque année, Erwann part à la découverte de nouvelles régions pour ramener de nouveaux produits, tisser de nouveaux partenariats et évidemment suivre les avancées de ses partenaires actuels.
POUR QUI ?
Les épices de qualité seraient- elles réservées à une clientèle chic ? Ce n’est pas le message que cherche à faire passer Terre exotique. « Nous nous adressons avant tout aux passionnés de cuisine et cette clientèle est large », assure Adeline, une collaboratrice de 34 ans. Effectivement dans la boutique on croise à la fois des personnes aisées, en moyenne plus de 40 ans, et des plus jeunes, au look décontracté et qui ont simplement fait le choix de consommer autrement. En plus des particuliers, Terre exotique fournit aussi des restaurants ou des épiceries fines.
LA VIDÉO POUR MIEUX PARTAGER
La grande nouveauté de la marque, c’est son casque de réalité virtuelle à disposition à Rochecorbon. Pour ceux qui auraient loupé cette innovation, il s’agit de lunettes ressemblant à un masque de ski qui permettent de voir à 360° et qui font bouger les images selon les mouvements de l’utilisateur. Elle est très utilisée pour les jeux vidéos. Le rapport avec les épices ? Les remettre dans leur contexte. Terre exotique utilise ce procédé pour ramener des images de ses voyages et de ses producteurs, et ainsi « montrer » à ses clients ce qu’ils font et d’où viennent les produits. Grâce à la vidéo et le 360°, les lunettes nous donnent l’impression d’être réellement ailleurs, en pleine plantation au Cameroun ou dans un local de lavage pour nettoyer des baies ou du poivre.
LA RÉACTION DES CLIENTS
À part les quelques clients réticents à porter le casque pour motif de « décoiffage » ou « maquillage finition panda », les réactions sont positives. « Beaucoup voient le casque posé au milieu des épices et nous demandent ce que c’est. S’ils ont un peu de temps nous leur proposons de regarder des vidéos », explique Michèle, une des collaboratrices de Rochecorbon. Chacun peut ainsi voyager en Afrique quelques minutes, et c’est gratuit !
Michel Drucker présentera, le 25 juin, un Grand show spécial sur France 2. L’occasion de revenir sur 4 anecdotes qui prouvent que le septuagénaire est un punk, un vrai rebelle, un ouf.
MICHEL VS LORDI
Michel aime tout. Tout sauf le metal. Eurovision 2006 : le groupe heavy metal Lordi se présente. Michel balance vacheries sur vacheries puis dit : « Ce n’est pas avec ça que la Finlande gagnera. » Sauf que Lordi gagne. Michel en pleure encore.
MICHEL VS JOURNALISTE
2015, après avoir annoncé que Delpech est en train de s’éteindre, Drucker indique sur France2 qu’un journaliste l’accuse de se servir de l’état de santé du chanteur pour attirer l’attention. « T’es un gros con ! », répondra Drucker en live.
MICHEL VS JEUNESSE
En janvier, à propos de l’éviction de Julien Lepers, Michou balance : « Le jeunisme et le racisme de l’âge, je l’ai vu passer. » Bim, punchline et polémique… qu’il tente vite d’éteindre. Ouf, pas de fuck les jeunes (et vive Lordi, tiens).
MICHEL VS YANNOU
Toujours aussi foufou et invité chez Ruquier, Mimi assume mal d’avoir décrit Yann-Arthus Bertrand comme « autocentré » dans son livre. Il révèle avoir alors envoyé un mot d’excuse, après s’être fait dézinguer par sa femme. Girl power, Michel !
Assaisonné de varan, de pigeon et de Kanye West, un WTF très animal cette semaine.
> Après une journée de boulot, on rentre chez soi pour jouer à la play ou se taper une fringale. Ah non, pas quand on est en Thaïlande et qu’un énorme varan d’un mètre – en position bipède – essaye de rentrer dans votre appartement. Attanai Thaiyuanwong, qui vit près de Bangkok, s’était simplement absenté quelques heures avant de découvrir ce gros lézard devant sa porte. Et apparemment dans le coin, c’est fréquent.
> Pour la soirée « Culture Gé », Jeff des Anges a posé des questions à ses camarades. Outre le fait que ces dernières ne volaient franchement pas bien haut, les Anges n’ont pas su dire combien il y avait de lettres dans l’alphabet. « 39, heu 38 » a-t-on entendu. Ouais. Next step pour eux : les Anges 9 ou Touche pas à mon poste ?
> Kanye West, cette pépite, a sorti son premier jeu vidéo « Only one » avec une bande annonce (oui, oui). Le but : aider sa maman décédée, qui chevauche un cheval ailé de nuage en nuage, à accéder au paradis. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été annoncée. À la rédac, c’est l’impatience.
> Dans l’Ohio, un pigeon a élu domicile sur le pare-brise d’une voiture de patrouille avec son nid et ses bébés oisillons. Un bon coup d’essuie-glace et ça repart ? Hé non, les gentils policiers ont protégé la petite famille avec une ombrelle et mis en place un périmètre de sécurité autour du véhicule avant d’aller chercher des vers de terre. Y sont sympas quand même.
Pour fêter l’arrivée de l’été et se prendre une tonne de gros son en béton armé, tmv s’est de nouveau rendu au Hellfest. Le plus grand festival de metal a de nouveau donné lieu à trois jours de folie, d’amour, de bière en pichets, de tyrolienne folle et de groupes géniaux. Hell yeah !
Samedi : HOMMAGE A LEMMY, BIÈRE & PUNK UNIVERSITAIRE
#mode sensationnel ON# Métalleux assoiffés de sang, sacrifice de bébés roux à minuit, Satan, orgies démoniaques. #mode sensationnel OFF#
Voilà, on a votre attention ? Parfait. Même Bernard de la Villardière ne ferait pas mieux. Non, parce qu’on les connaît, les préjugés sur le Hellfest, le metal et compagnie. Nous, en tant que grands fans de metal, on est allé s’enjailler au Hellfest comme chaque année, rendez-vous incontournable de tout fan de metal qui se respecte, THE place to be dans l’année pour tout bon chevelu (les chauves aussi, on vous accepte). Après avoir snobé ce festival pendant des années (mis à part Arte qui rediffuse les concerts !), la majorité des médias traditionnels français font désormais la queue pour obtenir une accréditation et ont enfin compris l’importance de la Bête : 180 000 personnes sur 3 jours (une hausse de 7%), 160 groupes sur six scènes, budget monstre (18 millions de pépettes dont 1,2 millions d’investissements) pour des retombées économiques faramineuses (l’an dernier, le festival a généré plus de 5 millions d’euros) et des festivaliers qui dépensent plus de 21 millions d’euros. Ça vous la coupe ? Tant mieux, car vous n’en aurez pas besoin pour lire notre compte-rendu de deux jours dans l’ambiance extraordinaire du Hellfest.
Nous voilà donc en route pour Clisson, petit village tout mignon près de Nantes, à l’architecture toscane (on la surnomme Clisson l’italienne. Et hop, 2e fois que ça vous la coupe). 6 600 habitants en temps normal. Multipliée par – euh – beaucoup le temps de trois jours de Hellfest. Ici, la majorité des Clissonnais est ravie d’accueillir autant de viles sataniques mangeurs de bébés : les commerces jubilent, les hôtels idem, les habitants s’inscrivent en nombre pour accueillir les festivaliers dans leur jardin/maison/garage/pour toute la vie (rayez la mention inutile).
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=BONS-zIpjgY[/youtube]
Une fois arrivé sur le site, c’est parti pour l’Enfer. Côté esthétique, imaginez une sorte de Disneyland gigantesque pour métalleux : une grande roue, des bars et des stands en rouille ultra-stylisés, des carcasses de voiture façon Mad Max, un skatepark, des scènes décorées, une forêt surnommée Kingdom of muscadet car elle accueille les vignerons locaux. Et, cette année, une tyrolienne reliant d’un bout à l’autre les deux scènes principales histoire de survoler la masse grouillante, le sourire aux lèvres et filer devant les yeux des groupes.
Côté musique, pensez simplement au meilleur du metal, allant des grosses têtes d’affiches connues comme Black Sabbath (pour leur tournée d’adieu) et Rammstein, aux cultissimes Slayer, Fu Manchu, Korn, Napalm Death et consorts, en passant par les plus obscurs Mgla et With the dead.
Arrivés sur le site, après avoir croisé un paquet de sourires, d’hommes, de femmes et de familles, on zappe vite GLENN HUGHES pour passer devant STRIFE, groupe de hardcore qui tabasse sec dans une Warzone refaite à neuf : cette scène, littéralement transformée en sorte de camp de Guantanamo, est barricadée de barbelés et fait face à une petite colline, derrière laquelle trône, imposante, la statue de 15 m. érigée en l’honneur de mister Lemmy, chanteur de Motörhead décédé en décembre 2015.
Changement de scène ensuite pour (re)découvrir CATTLE DECAPITATION. Chouette nom, non ? Poétique, tout ça. Les membres de « décapitation de bétail » (ouais, en français, ça le fait moins) balancent la purée deathgrind – un style des plus bourrins qui soient – avec des chansons ultra-rapides dénonçant les maltraitances sur les animaux. Dommage que le début du set soit un poil gâché par un son brouillon. Difficile d’en distinguer toutes les subtilités…
Un tour par la grande scène principale nous permet de voir SIXX A.M (son fondateur était dans Mötley Crüe), dont l’enthousiasme sur les planches fait vraiment plaisir à voir. Du wock’n’woll à 1000 %.
> Point météo : des gouttes, du soleil, des nuages, des gouttes, mais mais… t’arrêtes Evelyne Dhéliat ??
> Point bière : Personne n’a dit qu’il était interdit de boire des binouzes à 15 h. Surtout si c’est servi en pichets !
15 h 50. Les curieux affluent à la scène Altar. Au bout de quelques minutes, beaucoup déguerpissent et laissent la place aux plus courageux qui assistent, mâchoire décrochée, à AGORAPHOBIC NOSEBLEED. Un groupe qui n’en est qu’à sa sixième prestation live de toute sa carrière. Bref, un moment unique, où ce rouleau compresseur scénique broie le public. Os par os. Tornade de violence rehaussée par une boîte à rythmes démentielle, sur laquelle s’époumonent un gars et une fille déchaînés. Et vlan.
Après une petite pause, on se précipite à ENTOMBED A.D., les rois du death metal suédois. Son gras, groove hallucinant, voix caverneuse de LG Petrov baignée dans la bière, les pionniers envoient uppercut sur uppercut. Nous, perso, on a perdu quelques cervicales.
Dans la foulée, ARCHGOAT plonge le Hellfest dans son black metal sombre et jouissif, mais un peu trop linéaire sur la durée.
Devant la Main Stage, ça se presse : DISTURBED est prêt à dégainer son gros rock US testostéroné. C’est beau, c’est propre, ça améwicain ouh yeah et ça affole la foule (encore plus lors d’une tripotée de reprises de Rage against the machine et Mötley Crüe). Ça nous donne envie d’aller voir d’autres Ricains, les mythiques BAD RELIGION. Les patrons du punk rock (depuis 1979 !) vont dérouler un set parfait de bout en bout, entre les géniaux Fuck You et Supersonic. Une patate d’enfer, de la musique ensoleillée et un service sécurité débordé par les multiples slammeurs dans la foule. Géant.
♣ Le saviez-vous ? Le chanteur de BAD RELIGION Greg Graffin a beau faire penser à un médecin quand il chante sur scène avec son petit polo et sa calvitie, il est surtout un universitaire renommé pour sa théorie de l’évolution. Il possède aussi deux baccalauréats, une maîtrise en géologie et un doctorat de paléontologie. Dans tes dents.
Les bonnes surprises s’enchaînent ensuite : TERRORIZER fait honneur à son nom, tandis que PRIMORDIAL – devant une foule conquise d’avance – offre l’un des concerts les plus incroyables de la journée, avec sa musique hypnotique et poétique confinant au sublime.
> Point météo : une bataille (et pluie) de copeaux de bois a été lancée pendant le concert de Bad Religion. Du grand n’importe quoi complètement fendard. > Point bière : c’est l’apéro, non ?
Pour finir, on assiste à la patate décochée par TWISTED SISTER.« Après 40 ans de carrière, c’est notre dernière tournée. Et non, on ne va pas faire comme Scorpions ! », se marre Dee Snider, leader culte du groupe de rock’n’roll. Le chanteur de 61 ans et ses tablettes de chocolat (ouais, ça, ça fiche un coup au moral) court partout, enquille les speechs, notamment lorsqu’il arrête le tube « We’re not gonna take it » pour demander à près de 50 000 personnes de faire un doigt d’honneur aux terroristes. Après avoir invité Phil Campbell, guitariste de Motörhead, sur scène pour une reprise qui nous a filé presque la larme à l’œil, Twisted Sister se retire pour laisser place… au fameux feu d’artifice. Après une introduction sous forme de petit film rendant hommage à Lemmy, les premiers feux sont tirés et très vite, se transforment colorent le ciel. Ça pète de tous les côtés, le final est somptueux. Le ciel, noir, se verra ensuite illuminé d’un feu d’artifice reproduisant les lettres « RIP LEMMY », sous un tonnerre d’applaudissements. Magique.
Vous êtes toujours là ? Tant mieux, car nous aussi. Après un réveil difficile et avoir discuté avec une petite mamie de Clisson qui voulait nous inviter à déjeuner (« J’aime tellement quand il y a le Hellfest », a-t-elle dit, toute sourire), retour sur le site. Dès 10 h 30 (eh ouaiiis), on assiste à STONEBIRDS. Première surprise matinale, ces oiseaux Bretons vont proposer une très belle demi-heure de stoner magnifié par des envolées de voix planantes sur de gros riffs pachydermiques.
A 11 h, après avoir mangé un croque-monsieur rachitique à 4 €, place à NIGHTMARE. Les Grenoblois, hyper en forme, envoient un power metal mâtiné de heavy des familles. Maggy, au micro, ne se départit pas de son sourire et essaye de faire bouger un public un peu amorphe (point bière : BEUAAAARGH). « Eh, même si je suis une fille, vous pouvez montrer vos seins hein. Ça fera plaisir à certains ! », balance-t-elle entre deux morceaux.
Des seins, on n’en verra pas avec les MUNICIPAL WASTE. Œuvrant dans le thrash crossover, les loustics de Virginie provoquent un bazar monstrueux dans la fosse. Ça slamme, ça pogote, ça envoie en l’air des crocodiles gonflables. Trip délicieusement jouissif, la musique des Américains a toutefois le malheur d’être proposée sur la grande scène (on aurait préféré un cadre plus intime) et à une heure plus que matinale (12 h 15, sérieusement ??).
Mais allez, zou, allons prendre une dose de STILLE VOLK. Imaginez un peu la chose : le groupe pyrénéen oscille entre musique occitane, touches médiévales et celtiques, avec un soupçon de paganisme. Aucune guitare saturée, aucune grosse voix beuglarde. Mais la tente où se produit Stille Volk est remplie à ras bord. À l’arrivée, un succès hallucinant, des dizaines de métalleux se lançant dans des danses endiablées et au final, une véritable ovation. Oui, le métalleux a un cœur et une sensibilité. Take that, Christine Boutin !
Pour DEATH ALLEY, le public est bien plus clairsemé. Mais les absents ont toujours tort (c’est maman qui le dit) : les Néerlandais vont envoyer 40 minutes où le riff est roi, inspiré par Led Zep’ et compagnie, vénérant le rock vintage comme il faut avec un son à la limite de la perfection.
Carrément moins vintage, DRAGONFORCE ouvre l’après-midi avec sa musique virtuose et frappadingue (= on masturbe sa guitare très vite et on dégoûte tous les débutants qui se mettent à la guitare). Plus loin, KING DUDE fait tomber une chape de plomb sur le Hellfest. Souffrant d’un horaire peu adapté (14 h 20), King Dude ne parvient pas à nous faire entrer dans son univers pourtant passionnant sur album.
#interlude : on vient de croiser un homme déguisé en Spiderman, un homme déguisé en prêtre bénissant les paninis, une fille lançant du papier-toilette lors de son passage sur la tyrolienne, une autre seins nus filmée par… Le Petit Journal bien sûr.#
15 h 05. Moment révélation. Tmv ne misait pas un kopek sur NO ONE IS INNOCENT. Fouettez-nous sur la place publique, oui, oui. Mais finalement, les Français vont avoiner sévère pendant tout leur set. Emmené par un Kemar surexcité et possédé, le groupe enflamme le Hellfest jusqu’à sa chanson « Charlie » survoltée, dédicacée aux dessinateurs de Charlie Hebdo et aux victimes du Bataclan, avant que le vocaliste hurle de lever le poing « contre tous ces fils de p… de Daech ». Un grand moment.
BRODEQUIN, avec qui on enchaîne, a de quoi surprendre. Musique ultra-violente, pas de batteur (juste un m’sieur immobile tapotan sur sa boîte à rythme à la vitesse grand V), technicité exceptionnelle et voix d’outre-tombe. Une venue exceptionnelle, mais un concert qui passe de la jouissance hypnotique des premières minutes à une indifférence polie sur la fin. En retournant près des Main Stage, c’est le drame : la venue de GOJIRA, l’un des meilleurs groupes français qui a déjà tourné avec Metallica, rameute tellement de monde que le site est sur-saturé. Impossible de circuler ou de se rapprocher. Le temps d’assister à deux titres pachydermiques, on se décide la mort dans l’âme à laisser nos frenchies (vus déjà 4 fois en live) pour jeter un œil à MGLA. Leur prestation scénique est à la hauteur de leur black metal : froid, misanthrope et sans concession. Les zikos cagoulés déversent quelques missiles du dernier album Exercices in futility, sans aucune interaction avec le public. La scène est plongée dans une sorte de brouillard (la traduction de Mgla en polonais), les guitares sont assassines, le jeu de batterie virtuose. Une grosse claque.
Mais pas autant que celle que va nous infliger KADAVAR. Trois Allemands aux fringues aussi rétro que leur musique. Ça sue le hard rock psyché des 70s par tous les pores, c’est entêtant, hypnotique. Ici, Black Sab’ fornique avec Hawkind et Led Zep’ sans retenue. Kadavar enchaîne les hits, caresse sa basse qui vous tord les tripes. Christoph Lindemann est invisible derrière ses longs cheveux, chante et use de sa six cordes comme un Dieu (qui aurait tout de même pioché dans sa réserve d’herbe). Un concert MO-NU-MEN-TAL, servi par un son gigantesque (tout le contraire des immenses SLAYER dont on aura entendu qu’un duo batterie/guitare, vu que l’ingé-son s’était visiblement endormi ou avait les esgourdes un poil encrassées).
On se répète, mais chaque année, le Hellfest tient toutes ses promesses. Se déroulant dans une ambiance de folie jamais vue dans aucun autre festival et bon enfant (n’en déplaise à certaines associations qui essayent tous les ans d’interdire le festival). Pas de débordement ni de problème, de l’avis du maire, des habitants et des commerçants. Nous, on est revenus avec de jolis coups de soleil (coucou, je suis une glace vanille-fraise), des cernes ressemblant à des sacoches, mais surtout des souvenirs plein la tête et un sourire d’enfer. Quand on vous disait, l’an dernier, que le Hellfest c’était le Paradis…
Reportage & photos : Aurélien Germain
>> Merci à Roger, Ben Barbaud et toute l’équipe, ainsi que les bénévoles. >> Photos vidéos et infos sur la page Facebook du Hellfest ICI ! >> Retrouvez d’autres photos du festival de notre collègue Eric Pollet ICI ou partout sur Internet de toute façon !
>> ALLER PLUS LOIN <<
L’interview de Corentin Charbonnier, un Tourangeau anthropologue doctorant, auteur d’une thèse sur le Hellfest comme lieu de pèlerinage à lire sur TMV !
On vous a dégoté deux chouettes albums pour cette série des chroniques culture. Sans oublier de la BD, le DVD de Steve Jobs ou encore Microsoft qui se lance dans la marijuana…
LE DVD STEVE JOBS D’abord distribué en exclusivité temporaire sur l’Itunes store (sans rire ?), le film de Danny Boyle, Steve Jobs, est désormais disponible en DVD Blu-ray dans une édition tristement maigrichonne. Les fanatiques du papa d’Apple se contenteront donc du long-métrage seul. À savoir un biopic malin construit en trois actes (tous basés sur les fameuses « key notes » de Jobs), dépeignant parfaitement Steve Jobs comme il était : génie visionnaire mais cruel et au coeur de glace. Dans le rôle principal, un fantastique et terrifiant Michael Fassbender, permettant ainsi au film d’exister sans tomber dans la bête hagiographie.
A.G.
LES CDS WEAVES – WEAVES
Premier disque pour les Canadiens de Weaves et leur indie rock qui n’hésite pas à lorgner du côté de la noise ou de la pop. Ensoleillé et sautillant, cet album éponyme est une bouffée d’air frais : l’énergie débordante et la voix survitaminée de Jasmyn Burke permettent d’accrocher l’auditeur sans le lâcher. Un résultat magnifié par le mixage confié à Alex Newport (At the Drive in) et le mastering à John Greenham (Death Grips). En revanche, si certains chansons sont clairement des tubes en puissance (Coo Coo au hasard), d’autres ont tendance à tellement jouer la carte de l’étrangeté et des rythmes en désordre, qu’elles en perdent vite de l’intérêt.
A.G.
A VOID – ROSES AS INSIDES
Soyons clair : A Void fait partie de ces (très) jeunes groupes qui ont l’art de séduire, petite torgnole musicale balançant la sauce les potards à fond, sans souci du qu’en dira-t-on. Combo parisien dont la moyenne d’âge se situe autour des 20 ans, A Void transpire l’énergie punk, le je m’en-foutisme grunge, influencé par Nirvana et Sonic Youth. Capable d’alterner les tempos rapides et lents, enquillant voix mélodieuses et cassées (Camille, la chanteuse, offre une chouette performance), offrant un gros son (on aurait d’ailleurs aimé des guitares plus baveuses et sales pour ce genre de musique), A Void présente un premier EP qui donne encore plus envie d’assister à leurs concerts réputés déjantés.
A.G.
> Dispo sur facebook.com/avoidinyou
LE LIVRE COUREURS DE BLUES
Avant de vous lancer dans le marathon de Tours, faites d’abord un détour par ce sympathique Coureurs de blues. Roman signé du Tourangeau Jacques Teyssandier, l’ouvrage relate — à travers la passion de la course à pied — la relation entre une jeune dépressive et un sexagénaire désabusé : amour ou amitié ? Les frontières sont parfois floues. Coureur de blues, dans un style fluide (le livre pourrait se lire d’une traite) sans être linéaire, met tour à tour en valeur la Touraine, les 10 & 20 km de Tours, ainsi que son fameux marathon. Une agréable lecture pour se mettre en jambes avant septembre.
A.G.
LA BD L’INVERSION DE LA COURBE DES SENTIMENTS
Avec près d’une cinquantaine d’album à son actif, Jean-Philippe Peyraud est un auteur talentueux qui compte malgré sa discrétion. Avec cette superbe bédénovella, on tient là un de ses ouvrages qui font date dans la carrière d’un auteur. Il faut dire que ce roman graphique, qui passe du comique au drame, est un véritable tourbillon et un superbe condensé des sentiments amoureux. Dans cette valse sans fin, servie par un graphisme sans faille, cette chronique douce-amère sait rendre comme jamais la vie, celle de tous les jours mais aussi celle dont on rêve au plus profond de soi. Jamais mièvre, jamais gratuit, ce conte moderne à l’écriture subtile est définitivement notre livre de l’été.
Hervé Bourit
TECHNOLOGIE MICROSOFT ET LE CANNABIS
Récemment légalisée dans certains États, la vente (juteuse) de marijuana aux États-Unis semble intéresser Microsoft. La firme a annoncé s’être alliée à Kind Financial, une start-up californienne, pour bénéficier d’une technologie pouvant suivre précisément les ventes de graines de cannabis aux autorités locales (ce qui empêche par exemple de les écouler au marché noir). Cette plate-forme de Kind Financial était déjà utilisée par les autorités locales et les agences de régulation pour la réglementation et la surveillance des ventes de cannabis.
RADIO DES AUDIENCES TRUQUÉES ?
Un scandale inédit ? Cinq groupes (Skyrock, NRJ Group, NextRadioTV, Les Indés Radio et Lagardère Active) ont accusé Fun Radio de « pratiques déloyales et frauduleuses » et d’avoir manipulé ses audiences. Récemment, l’animateur- clé de Fun Radio Bruno Guillon a parlé de « manipulation incroyable et absurde ». La station a décidé de porter plainte pour diffamation.
« Qui en juin se porte bien, au temps chaud ne craindra rien. »
BÉLIER Amour : C’est le Brexit dans votre slip.
Gloire : Mais vous êtes tout de même l’être le plus extraordinaire de ce bas monde. Kiss.
Beauté : Vous la brossez dans le sens du poil.
TAUREAU
Amour : On vous surnomme le TGV au lit. Rapide, mais souvent en panne.
Gloire : Comme dirait Moundir, s’il y avait du pétrole qui sortait de vos yeux, on serait déjà milliardaire.
Beauté : Nom de code, Bistouquette et pédoncule.
GÉMEAUX
Amour : Votre ex : genre d’individu dont le QI s’élève à celui d’une huître.
Gloire : Une récente étude de l’Université du Minnesota a dit que les personnes ‘bordéliques’ étaient celles qui avaient les meilleures idées. Bravo.
Beauté : Bien vu, l’aveugle !
CANCER
Amour : Hashtag invitez-le/la au resto.
Gloire : Samedi morose, dimanche mycose.
Beauté : Pour un million d’euros, vous couperiez le bras de votre mère ?
LION
Amour : Vous êtes sa fleur, il/ elle est votre pollen.
Gloire : Changez de vie, de sexualité, de boulot, écoutez Fréro Delavega.
Beauté : Tagada un jour, cholestérol toujours !
VIERGE
Amour : Vous êtes l’équivalent d’un coin de table contre le petit orteil.
Gloire : Votre ami est un salami. La vie est dingue, parfois.
Beauté : Remballez le marcel, sortez plutôt les sandales et les chaussettes.
BALANCE
Amour : Brian est dans la kitchen. Il serait temps d’aller lui faire un peu de rentre- dedans.
Gloire : Vous êtes un adjectif épithète.
Beauté : De dos, vous êtes quand même hyper canon.
SCORPION
Amour : Aimer, c’est partager sa cire à épiler.
Gloire : Vous êtes le roux de la fortune.
Beauté : Ne vendez pas l’apôtre de l’ours avant d’avoir mangé Jésus. Ou un truc dans le genre.
SAGITTAIRE
Amour : Mollo sur la libido.
Gloire : Vous ne serez pas plus heureux/se en privant cet homme- tronc de dessert.
Beauté : Le saviez-vous ? La loi chinoise interdit de montrer des pubs pour de la crème contre les hémorroïdes à l’heure des repas.
CAPRICORNE
Amour : Les Marcel auront droit à deux saillies (ouaiiiis, dédicace aux footeux).
Gloire : Votre avenir se trouve dans les WC jetables.
Beauté : Mettez-vous au vert : bouffez un écolo.
VERSEAU
Amour : Vivement 20 000 vieux sous mémère.
Gloire : Bah tiens : belle-maman is coming.
Beauté : Vous montrerez votre raie. Mais parce que vous sortez de chez le coiffeur hein ! Rah, mais cet esprit mal placé…
POISSON
Amour : Bah voilà ! A force d’écouter l’astrologue tmv, vous faites n’importe quoi. Ah, la naïveté.
Gloire : Arrêtez de frauder le tram’. On vous a balancé à Fil Bleu.
Beauté : Votre nuque vous gratte (non, il n’y a pas de contrepèteries
Whit Stillman revient avec cette relecture d’une nouvelle de Jane Austen : Love & Friendship sort sur nos écrans.
Whit Stillman tourne peu. Très peu. Cinéaste iconoclaste mais bien trop rare, le réalisateur dit « intello » navigue à contre-courant en choisissant, cette fois, d’adapter un écrit de la mythique Jane Austen. Stillman aurait pu choisir une oeuvre connue de la Britannique, mais il a préféré l’une de ses premières nouvelles. Soit Lady Susan, écrit en 1790 et publié de manière posthume en 1891.
Dans Love & Friendship, voilà donc Lady Susan, veuve et séductrice, désormais sans le sou. Épaulée par une amie, elle va se mettre à la recherche de riches époux, pour elle et sa fille. Un chassé-croisé amoureux s’engage. Le spectateur embarque alors dans une partie d’échecs sentimentale, dans laquelle Whit Stillman fait la part belle aux répliques qui font mouche. Ici, les dialogues sont rois. Affinés, exquis. Le réalisateur, véritable virtuose du verbe, déroule son récit avec grâce et intelligence.
Dans un déluge de complotisme amoureux et d’alliances, Love & Friendship accumule les protagonistes. Même si Stillman fait le choix — étonnant — d’afficher ses personnages (avec nom, prénom et fonction) à la Tarantino, on se perd alors rapidement dans cette galerie. D’autant que la comédienne Kate Beckinsale, formidable en Lady Susan qu’on aime détester, éclipse tout (même cette mise en scène banale) et tout le monde. Reste Tom Bennett, hilarant dans la peau du prétendant surexcité et totalement crétin (la scène où il s’extasie devant des petits pois est jubilatoire).
À condition d’aimer les films à costumes et les romances bavardes, Love & Friendship saura donc plaire au public qu’il vise et se posera en divertissement rafraîchissant et agréable. Les autres l’oublieront bien vite.
Aurélien Germain
Romance – comédie de Whit Stillman (Irlande-France-USA). Durée : 1 h 32. Avec Kate Beckinsale, Chloë Sevigny, Stephen Fry… NOTE : 2,5/5
C’est cette semaine que sort le DVD Janis, film retraçant la carrière de la chanteuse mythique. L’occasion de vous donner quatre petites anecdotes sur la Mama cosmique.
UNE BÊTE DE SEXE
À 20 ans, Janis est élue « garçon le plus laid » de l’Université. Elle va pourtant bien se rattraper en draguant Hendrix, Morrison, Cohen et autres. Puis elle couchera avec des dizaines et des dizaines de coups d’un soir, filles ou garçons.
ACCRO À L’HÉROÏNE
Janis avait beau avoir une sacrée descente, l’héroïne était son addiction première : début 69, la chanteuse en consomme 200 $ par jour. Idem quand elle fait l’amour. Idem avant ses concerts. Elle mourra le 4 octobre 1970 d’une overdose d’héroïne.
CACHET A WOODSTOCK
Au cultissime Woodstock festival, Hendrix a été payé 18 000 $ (l’équivalent de 117 000 $ actuels). Janis Joplin, elle, a reçu un cachet de 7 500 $. Côté public, pour assister aux trois jours du festoche, il fallait juste débourser… 18 $. Ne comparez pas aux festivals d’aujourd’hui, ça risquerait de vous faire mal.
REMBARRÉE PAR DICK RIVERS
Un jour, les chanteurs Dick Rivers et notre Johnny Hallyday national buvaient en terrasse d’un hôtel : « Une gonzesse complètement pétée est venue nous emmerder. On l’a envoyée chier. C’était Janis Joplin ! », a-t-il raconté. Oups.
Pour les chroniques culture et tendances web de la semaine, place au DVD de Deadpool, au CD d’Haxis ou encore du plan B de Bolloré. Outch !
LE DVD DEADPOOL
Après avoir cartonné au box-office, le fameux Deadpool débarque en DVD Bluray. L’anti-héros made in Marvel avait botté un paquet de fesses, lors de sa sortie ciné : gros délire jubilatoire, trip régressif bourré de WTF, méga majeur tendu à la face d’un monde biberonné aux blockbusters édulcorés, Deadpool faisait vraiment du bien. Même si — n’en doutons pas — il reste un produit tout de même bien calculé (eh oh, c’est la Fox qui co-produit). Il n’empêche : c’est un plaisir de retrouver l’édition DVD qui propose plus de 2 h de bonus, notamment avec un bêtisier et des scènes inédites. De quoi patienter avant sa suite prévue pour 2017…
A.G.
LA BD LE JOURNAL D’AURORE
Si la BD a beaucoup donné au cinéma, la littérature reste une mine d’or pour les adaptations BD. Alors quand on possède un fonds aussi important que celui de l’École des Loisirs, il y a de petites merveilles à adapter. C’est le cas de ce roman de Marie Desplechin que la dessinatrice Agnès Maupré a su parfaitement retranscrire. Il faut dire que son héroïne Aurore est l’archétype de l’ado du XXIe siècle, plongée dans tous les affres de son âge (parents, école, copines, amour…). Au travers des petites péripéties de la vie courante, subies plus que vécues, on la découvre tour à tour boudeuse, rêveuse et surtout très très ado ! Ajoutez un humour caustique et une finesse d’écriture : c’est frais et vivant et ça fait vraiment du bien.
Hervé Bourit
LES CDS HAXIS – CITY LIGHTS
Haxis, projet tourangeau estampillé « electro trash », est de retour avec un nouvel EP intitulé City Lights. Dans des sonorités 80s agréables, Haxis présente cinq titres mêlant électronique, voix planantes, agrémenté de quelques guitares. Faisant le récit d’un personnage qui arpente une ville plongée dans la nuit, City Lights vit totalement son histoire au travers d’une musique habilement structurée. On aurait toutefois aimé une présence plus massive des guitares tant le mélange est réussi (le titre éponyme ou encore Glide), Haxis parvenant effectivement à incorporer les accords de Richard Chuat, guitariste connu du groupe de metal Kronos. Une jolie découverte.
A.G.
MITSKI MIYAWAKI – PUBERTY 2
Encensée par la critique outre-Atlantique (et pas que), la chanteuse et musicienne américaine Mitski Miyawaki sort son 4e album. Ce Puberty 2 a beau posséder un grain indie-rock, il n’en reste pas moins impossible à classer : l’album, très dense, varié et ambitieux, ouvre son rock à différents styles, différentes vibes. Se laisse porter par le vent, allant là où la songwriteuse de génie veut aller. En résulte un disque extrêmement intéressant et troussé avec brio. Cependant, les nombreuses ruptures de ton et de styles tendent à déstabiliser – agacer, diront certains. Mais avec ses (à peine) 31 minutes, Puberty 2 est une bouffée d’air frais.
A.G.
INSTAGRAM CALORIES ET CULPABILITÉ
Prêt(e) à culpabiliser un petit coup ? Le compte Instagram Calorie Brands transforme les logos des marques en nombre de calories. Ainsi, le logo du pot de Nutella® se transforme en 4 520 calories, celui d’un mini Babybel® en 70 calories ou encore une bouteille de vodka en 1 625 calories. Oui, ça en fiche un coup. Pleurez, maintenant.
> instagram.com/caloriebrands
A LA TV LE PLAN B DE BOLLORÉ
« Le grand Saigneur », comme on le surnomme, a encore frappé : Vincent Bolloré, le big boss de Canal+, a annoncé quelques nouvelles mesures. S’il n’est pas question de fermer Canal +, Vincent Bolloré a toutefois annoncé que les programmes en clair ne représenteraient plus « qu’une à deux heures par jour maximum contre six ou sept aujourd’hui ». À prévoir aussi, une nouvelle grille tarifaire des abonnements, la volonté de doubler l’audience de D8 (qui appartient au groupe) ou encore le déploiement de la vidéo à la demande, sans pour autant toucher au cinéma.
SUR LE WEB LA PETITE VIE DES RÉSEAUX SOCIAUX
> Que ce soit sur PC, MAC ou smartphone, il est désormais possible de répondre aux messages Facebook par une vidéo. Le réseau social espère redonner un peu envie aux utilisateurs de partager des contenus, une tendance à la baisse ces derniers temps.
> Près de 32 millions d’identifiants Twitter ont été piratés et mis en vente. Cinq millions de Russes ont été touchés. Le mois dernier, 65 millions de mots de passe Tumblr et MySpace avaient été hackés et revendus.
> Snapchat continue de progresser. Avec 58,6 millions d’utilisateurs rien qu’aux États-Unis, le réseau devance Twitter et Pinterest.
Le mercredi, c’est raviolis. Ou spaghettis. Ou horoscope WTF de tmv, on ne sait plus trop.
BÉLIER
Amour : Pour vous, les carottes sont cuites. Mais vous vous en fichez, vous êtes un petit pois.
Gloire : Tentez le supo avec un Sagittaire.
Beauté : Arrêtez de tourner 7 fois votre langue dans la bouche des autres.
TAUREAU
Amour : Vous n’y voyez pu bien, comme les poils.
Gloire : Vous êtes une femme en or. Même vous, messieurs.
Beauté : Christine Boutin n’existe pas. Désolé.
GÉMEAUX
Amour : Grosse dose de love pour vous cette semaine. Kiss paillette sur votre trou de nez.
Gloire : Vous êtes bloqué(e) au péage de l’autoroute de la réussite (pfiou, on déchire).
Beauté : Les Kevin souffriront d’illettrisme samedi.
CANCER
Amour : Vous êtes un peu trop porté(e) sur la braguette.
Gloire : Vous aimez bien trop la baguette.
Beauté : Trop sexy pour finir dans une barquette.
LION
Amour : Libido zéro, finito.
Gloire : Bientôt l’été, vous pouvez libérer le stagiaire. Non, parce que 4 ans dans un grenier, ça va bien 5 minutes.
Beauté : Ça pendouille.
VIERGE
Amour : Pour le meilleur et pour lui nuire.
Gloire : Un Xanax, une fessée et au lit !
Beauté : Vous rockez de la moumoute.
BALANCE
Amour : C’est l’histoire de Této le tétard…
Gloire : Il croyait qu’il était tôt…
Beauté : Mais il était tard. (de rien, celle-là, elle est pour nous)
SCORPION
Amour : Vous êtes comme les 12 doigts de la main. Normal, vous êtes né(e) à Tchernobyl.
Gloire : Vos paroles adamantines et votre splendeur smaragdine ne sont plus à musser (bisou le dico).
Beauté : Tartiflette en juin, bourrelets en juillet.
SAGITTAIRE
Amour : Il/elle simule, vous avez six mules. Débrouillez-vous avec ça.
Gloire : Comme l’a dit Van Damme : y a pas plus merdique que la coke. Moi je suis speed, pourquoi ? Je mange que des légumes.
Beauté : Vous êtes plutôt canon dans le style lamantin.
CAPRICORNE
Amour : Foutez la paix à cette fichue souris verte.
Gloire : Vous la mettez dans votre chapeau, elle vous dit qu’il fait trop chaud.
Beauté : Vous la mettez dans votre culotte, elle vous fait 3 petites crottes.
VERSEAU
Amour : Les plus courtes sont les meilleures. On parle des blagues hein, ne vous réjouissez pas si vite messieurs.
Gloire : Rien ne sert de mourir, il faut mourir à point (Jules Renard)… Ça calme, hein ?
Beauté : Doux/douce comme une escalope.
POISSON
Amour : Justin Bridou vous kiffe.
Gloire : Demandez à un chauve de vous gratouiller la tête.
Beauté : Telle la merguez, vous êtes rouge, piquant(e) et bavez du jus.
Véritable tableau pictural, le premier long de Robert Eggers est ensorcelant : plongez chez les sorcières et les puritains avec The Witch, l’un des meilleurs films de genre de ces dernières années.
Partout où il est passé, il a fait sensation. Partout où il a laissé son odeur de soufre, il a exercé une fascination. The Witch, « film d’horreur indé », a eu un succès monumental dans tous les festivals. Gérardmer, Sundance, etc., tous ont succombé à cette noirceur satanique qui enveloppe le premier long-métrage de Robert Eggers.
The Witch se base sur une histoire vraie. Nous ramène en 1630, en Nouvelle-Angleterre. L’époque de la chasse aux sorcières, durant laquelle un couple dévot doit vivre à la limite de la civilisation. Le père et la mère portent toute la tristesse du monde sur leurs épaules : leur nouveau-né a mystérieusement disparu. Peu à peu, parents et enfants vont se dresser les uns contre les autres. En cela, The Witch ne plaira clairement pas à tout le monde. Parce qu’il est exigeant. Parce qu’il sort des sentiers battus. Et qu’il est bien loin des productions pathétiques tournées à la chaîne sans respect de son public (les Paranormal Activity et consorts).
Au final, on n’est pas tant que ça face à un film d’horreur. Ici, le mélange est habile : puritanisme, mythologie populaire, occultisme, fondamentalisme religieux, symboliques païennes… Le cinéaste analyse les croyances de l’époque en menant parallèlement un récit fantastique imbibé d’une montée en tension anxiogène.
The Witch est noir, très noir. Malsain. Rugueux. Magnifié par une photographie extraordinaire (plastiquement, c’est somptueux), drapé dans une ambiance grisâtre et austère, The Witch ensorcelle. On pense parfois à Shining (pour cette folie insidieuse), à The Thing (ce lent suspens qui peut désarçonner) : ce n’est pas de l’horreur stricto sensu. The Witch est simplement mental. Un grand film basé sur la suggestion. Et c’est terriblement malin.
Aurélien Germain
« Horreur/épouvante », de Robert Eggers (USA/Canada). Durée : 1 h 33. Avec Anya Taylor Joy, Ralph Ineson, Kate Dickie… NOTE : 4/5
Cette semaine, on parle du nouvel album du prodige Max Jury, de la BD qui vous envoie en l’air et du gros tout nu de Friends !
LA BD L’AVIATEUR
La BD d’aventure reste un genre spécifique avec des codes bien précis. Ici, un décor de rêve (l’Afrique de l’Est) au paysage vierge et la nature suffisamment sauvage et imprévisible pour en faire une héroïne à part entière. Ensuite, un pitch bien senti : l’histoire d’un jeune garçon de 17 ans qui découvre la joie du pilotage, les délices de l’amour et de l’engagement pour son pays l’Allemagne, au fin fond d’une brousse où la colonisation et l’évangélisation bat son plein. Enfin, un trio d’auteurs : Jean-Charles Kraehn, Chrys Millien et Erik Arnoux. C’est luxuriant, plein de rebondissements et les amateurs d’exotisme, d’aviation et d’aventure devraient y trouver leur compte. Un des récits les plus réussis de l’année.
Hervé Bourit
LE DVD SPOTLIGHT
En janvier, tmv proclamait Spotlight film du mois. Le temps a passé, mais ce petit bijou reste toujours aussi fascinant. Décrivant avec minutie l’enquête journalistique du Boston Globe qui a fait éclater au grand jour, en 2002, un vaste scandale de prêtres pédophiles, faits qui avaient été étouffés par la police, les politiques et les hommes de pouvoir. Il est bien dommage que cette édition DVD ne propose rien en supplément pour pareil sujet. On se contentera donc de (re)voir cette pépite, magistralement interprétée, entre portrait glaçant d’une ville qui a vu l’Eglise catholique vaciller et ode au journalisme, au vrai.
A.G.
ETUDE HALTE AU SEXISME
D’après Le Figaro, Axelle Lemaire (secrétaire d’Etat chargée du numérique) a réuni plusieurs représentants du jeu vidéo, fin mai, afin de s’attaquer au sexisme dans ce secteur. Le gouvernement réfléchirait à plusieurs mesures, comme la création d’un label ou des aides accordées aux jeux vidéo « donnant une image positive de la femme ».
LE CD MAX JURY – MAX JURY
« Prodige de la pop », « jeune apôtre de la country sensible », « jeune premier »… On a un peu tout lu sur Max Jury, 23 ans. Un jeune gars tout frêle, tout mignon, sorti de l’Amérique profonde, du fin fond de l’Iowa. Et en enfournant ce premier album éponyme, un constat s’impose rapidement : oui, Max Jury a un sens inné de la chanson qui fait mouche. Mélangeant habilement son Spleen à sa voix d’ange, passant du piano aux cordes sans gêne ni souci. Tout en délicatesse, maniant parfaitement la science du refrain, Max Jury se laisse emporter par ses influences (gospel, soul, pop, country) tout au long d’un album plutôt surprenant.
A.G.
FRIENDS LE GROS TOUT NU ENFIN CONNU
Todd Van Luling, journaliste au Huffington Post américain, a réalisé une loooongue enquête pour retrouver qui se cachait derrière… le « gros tout nu », personnage culte de la série Friends. Son nom et son visage n’ayant jamais été divulgués, Todd Van Luling a donc interrogé producteurs et agences de casting, tout en essayant les portraits-robots. Au final, il s’avère que le figurant s’appelle Jon Haugen (donc non, ce n’était pas le concierge de la série). Ce gros tout nu a révélé que la Warner, productrice du show, l’avait obligé à rester « caché » pour alimenter le mystère.
Il y a encore de l’insolite, cette semaine, avec un boulet, un Schwarzy poursuivi par un éléphant et un Cyril Hanouna politologue.
> Nous, on adore les boulets. Surtout celui-là : en Chine, lors d’une expo, un enfant a accidentellement détruit la statue à taille humaine et en Lego d’un personnage du film Zootopie. L’immense figurine avait été terminée une heure plus tôt par Mr Zhao (à gauche sur la photo), un artiste qui y a passé 3 jours et 3 nuits, avec l’équivalent de 13 500 € de pièces Lego.
> En vacances en Afrique du Sud, Arnold Schwarzenegger s’est fait charger par un éléphant, alors qu’il était en voiture durant un safari. L’acteur a filmé la scène et l’a posté sur les réseaux sociaux, avant de philosopher : « Certains d’entre nous ont dû changer de pantalon (…). Prenez-les en photo, mais ne les tuez pas. » (il parlait des éléphants, pas des pantalons, hein).
> Cyril Hanouna ne vote pas (il a promis de s’inscrire sur les listes cette année), mais il a un avis sur la politique. Dans une interview au Point, il a estimé qu’Hollande serait réélu en 2017 « car il a le cul bordé de nouilles (…) et que le personnage n’est pas haï », contrairement à Sarkozy et Juppé que l’animateur ne voit pas « aller au bout ». Merci, Cyril ! Pardon, Baba.
> Après 6 ans de refus de la part d’auto-écoles, Vincent Pourchot a enfin passé son permis. À 24 ans, il est le plus grand sportif français. Le basketteur mesure 2,22 m.
La vie est dure. C’est pour ça qu’on a toujours besoin d’un petit horoscope wtf de tmv pour ne pas s’en faire.
BÉLIER
Amour : Cessez de tripoter votre triporteur.
Gloire : Il y a une tripotée d’imbéciles autour de vous…
Beauté : … mais pas sûr que vous ayez envie de les tripoter…
TAUREAU
Amour : Ça ne vous fait nichon ni froid.
Gloire : La philo ne vous fait Nietzsche oh, ni froid (ouais bon ok on arrête).
Beauté : Mi-chou, mi-roi (okaaaay, c’est bon, promis).
GÉMEAUX
Amour : Vous rencontrerez un clone de Jacques Chirac et l’aimerez jusqu’à la fin des temps.
Gloire : Le matin, vous ressemblez à un petit saumon échoué.
Beauté : Votre Peter pend.
CANCER
Amour : On vous surnomme le téton de feu.
Gloire : String à paillettes.
Beauté : Vous sentez bon du menton.
LION
Amour : C’est Alien le 8e passager dans votre slip.
Gloire : Le saucisson est l’opium du peuple.
Beauté : Bras en mousse.
VIERGE
Amour : 80 millions de bactéries sont échangées lors d’un baiser sur la bouche. Allez, bon ap’, #kiss !
Gloire : Les hommes-troncs vous applaudissent.
Beauté : Tel le jambon, retranchez- vous dans un sandwich.
BALANCE
Amour : Vous n’avez pas le monopole du cœur. Pis c’est Giscard qui l’a dit, alors bon.
Gloire : Les jupes de votre mère en ont assez de votre présence.
Beauté : Pour désigner le stade qui suit celui de larve, on parle parfois de stade post-larvaire, dixit Wikipédia. Ceci est un message caché.
SCORPION
Amour : Vous bavez devant l’élu(e). Il est temps de s’essuyer.
Gloire : Comme le dit le proverbe allemand, Verschiebe nicht auf Morgen, was du heute kannst besorgen !!!!! lol.
Beauté : Trous de nez trop sombres.
SAGITTAIRE
Amour : Libido en feu. Calmez vos ardeurs, jeune fripon(e).
Gloire : Si t’es fier(e) d’être manchot, tape dans tes mains.
Beauté : Attention à la pizza coincée dans vos poils.
CAPRICORNE
Amour : Slip qui gratte, morpions qui squattent. Gloire : Les murs ont des oreilles. Ça tombe bien, vous êtes un coton-tige.
Beauté : Faites vibrer le topinambour qui est en vous.
VERSEAU
Amour : Aimer, c’est arrêter de lui coller vos pieds glacés contre ses cuisses sous la couette. Please !
Gloire : Vous irez voir le film camping, juste pour sa phrase clé : « Le pastis c’est comme les nichons : un, c’est pas assez. Trois, c’est trop. »
Beauté : Saturne prévoit une poussée d’acné samedi.
POISSON
Amour : Les boules : il/elle est en fait un doryphore.
Gloire : Au royaume des borgnes, les Gilbert Montagné sont rois.
Beauté : Ne portez plus que des costards #EmmanuelMacronStyle
Ma Ma, le dernier film avec Penélope Cruz, vise juste : en parlant du cancer, il est à la fois touchant et beau. Très beau.
Les premières minutes de Ma ma sont un électrochoc. Ambiance clinique. Tons froids. Magda (jouée par Penélope Cruz) est allongée, seins nus. Elle a senti une petite boule et rend visite à son gynécologue. Le couperet tombe : cancer.
Ma ma n’est pas un film facile. Touchant, beau et en même temps d’une tristesse absolue, il raconte comment Magda, maman, décide de vivre pleinement sa vie malgré le cancer, malgré la perte de son emploi, malgré le départ de son mari. Bref, vivre et survivre malgré tout. De là, le réalisateur Julio Medem va accompagner Magda de plusieurs personnages masculins : son fils de 10 ans, un médecin bienveillant ou encore une récente rencontre.
Sans plonger dans le tragique bête et simpliste, le cinéaste enveloppe son oeuvre dans beaucoup d’élégance. Évidemment c’est mélo. Bien sûr, c’est douloureux. Mais Medem parvient à dérouler son drame sans pathos larmoyant et accablant, sans pleurnicherie aucune.
La réussite, sans aucun doute, est due à une Penélope Cruz simplement sublime. Habitée par son rôle, la belle Hispanique brille tant par sa grâce que par son jeu tout en retenue. Dans cette chronique lucide, la comédienne – magnifiée en héroïne solaire – brille en mère de famille touchée par la maladie, mais ne s’avouant pas vaincue. Une impression renforcée par la blancheur virginale qui teinte le personnage et certaines séquences. Séquences qui, d’ailleurs, pourront en désarçonner certains.
Il est vrai que parfois, Julio Medem en fait beaucoup. Trop, peut-être. Sur-esthétisation, mise en scène excessive (à la manière de Sorrentino !), ou symboliques pas franchement finaudes (un enfant qui jette des crabes pour parler du cancer, moui), le trop-plein guette quelques fois. Mais qu’importe dans une production si intelligente et lumineuse ?
Aurélien Germain
Drame de Julio Medem (Espagne). Durée : 1h 51. Avec Penélope Cruz, Luis Tosar… NOTE : 3,5/5
Cette semaine, on parle séries, BD et DVD. Du très bon au très mauvais : voilà les chroniques culture et tendances web du moment.
LE DVD LA 5E VAGUE
Bon, soyons clair, ce 5e Vague – énième adaptation de roman estampillé « young adult » – est à réserver aux fanatiques de la jolie Chloë Grace Moretz ou aux afficionados du genre. Car le film (une ado tente de retrouver son petit frère alors que des envahisseurs s’attaquent à la Terre en vagues successives) a beau commencer par un chouette premier acte façon film catastrophe, il dérive ensuite vers une romance niaise et larmoyante. Il y aura peut-être de quoi se rattraper avec un lot de bonus pas inintéressants, entre scènes coupées, bêtisier ou petites séquences comme les coulisses et un guide de survie. De quoi sauver un film dégoulinant de bons sentiments.
A. G.
LA BD NUAGES ET PLUIE
Ce n’est pas la première fois que le dessinateur Philippe Dupuy et sa compagne et scénariste Loo Hui Phnag collaborent. Mais c’est sans doute le premier ouvrage où leur complicité est d’une telle évidence. Avec cette histoire très sensuelle et très onirique de vampires dans l’Indochine des années 20, ils nous livrent une histoire au rythme hypnotique. Aux côtés de Werner, ancien soldat allemand égaré au Laos qui trouve du travail dans une étrange manufacture, on découvre peu à peu une jeune femme mystérieuse qui ne sort que la nuit… Le reste se déroule dans une ambiance où imaginaire, rêves et fantasmes se télescopent dans une réalité très crue. C’est beau et étrange à la fois !
Hervé Bourit
LE CD DJ KOZE (PAMPA VOL. 1)
Le producteur allemand DJ Koze se rappelle au bon souvenir des amateurs de musique électronique avec cette compilation d’inédits, signés sur l’un des meilleurs labels allemands du moment, Pampa Records. Les deux CD de ce premier volet présentent des productions des artistes « historiques » du label (comme Rajko Müller, alias Isolée, avec – sans surprise – l’une des meilleures contributions). Parmi les signatures plus récentes mais non moins talentueuses, on retrouve Mount Kimbie, Jamie xx ou encore Gold Panda. Les artistes moins connus ne devraient pas tarder à accéder à la notoriété de leurs glorieux aînés (notamment Acid Pauli). Pour ceux qui pensent que la musique électronique est répétitive et ennuyeuse, c’est l’occasion de changer d’avis !
Jean-Philippe Kempf
À LA TV L’ACTU DES SÉRIES
> Norman Reedus (Daryl dans The Walking Dead) a prévenu, dans une interview sur Entertainment weekly radio : « Croyez-moi, quand je vous dis que ça vaut le coup d’attendre. Je pense que la planète entière va probablement exploser, c’est tellement fort ! » La saison 7 est attendue pour l’automne.
> Joaquin Guzman, alias El Chapo le célèbre baron de la drogue mexicain arrêté il y a peu, a tenu à prévenir Netflix et la chaîne History : hors de question de réaliser une série sur son personnage. Sinon, le narcotrafiquant les attaquera en justice.
> La série Limitless n’aura pas de 2e saison. Elle a été annulée par la chaîne CBS.
> Un classement des séries les plus suivies de l’année a été réalisé. En 1re position, on retrouve The Walking Dead, puis Empire, suivi de Game of Thrones en 3e position (étonnant !). Ce top se base sur les 18-49 ans, aux États-Unis, mais en audiences live… qui ne comptabilisent donc pas les rattrapages, les redif et le streaming.
ÉTUDE SEXISME ET MISOGYNIE
Un think tank britannique a réalisé une étude concernant les insultes sexistes sur Twitter. Il s’avère que 50 % des messages misogynes publiés sur Twitter proviennent… de femmes et la plupart du temps, très jeunes. Un résultat obtenu suite à un travail sur trois semaines qui a passé en revue – grâce à un algorithme – deux insultes fréquemment utilisées, « slut » et « whore » (« sal… » et « pu… ») sur près de 10 000 tweets.
L’été approche, l’astrologue a chaud, les poules n’ont pas de dents. Aucun rapport ? Effectivement. Mais d’un côté, c’est l’horoscope WTF…
BÉLIER
Amour : Vous n’avez pas d’essence, ni décence. Ça craint.
Gloire : Au mois de juin, touche ton babouin.
Beauté : Vous êtes sans poil, mais à poil. Ouf.
TAUREAU
Amour : Vous êtes à la drague, ce que Maître Gims est à la musique.
Gloire : Roux ou relou, il faut choisir.
Beauté : Baladez-vous quand il pleut. Personne ne verra vos auréoles sous les bras. #astuce
GÉMEAUX
Amour : Pluton vous conseille d’arrêter d’envoyer EX au 6 12 12.
Gloire : arété dékrir avec dé fote. Sé super agassan.
Beauté : Coton-tiges et durillons pour tous les 3e décan. Youpi !
CANCER
Amour : Grève de la main.
Gloire : Vous n’avez ni amis, ni Curly, ni kiki.
Beauté : L’été arrive. Bientôt les moustiques, les coups de soleil et les Allemands en sandalettes.
LION
Amour : Moral dans les chaussettes. Pas d’pot, elles puent.
Gloire : Boire ou hennir, il faut choisir. No souci, vous êtes un cheval.
Beauté : Attention aux relents de Roland.
VIERGE
Amour : La date de péremption approche. Fuyez !
Gloire : La pénurie d’essence vous importe peu. Vous vous déplacez en poney.
Beauté : Vous ressemblez à un joli petit saucisson cuit.
BALANCE
Amour : Il faudra se contenter de mouchoirs cette semaine.
Gloire : Chaque matin, prononcez très rapidement bidibilibidou 10 fois d’affilée.
Beauté : Les poils d’épaule auront votre peau.
SCORPION
Amour : Tout le monde vous jalouse. Vous êtes trop mimi hihi kikoo love on the troubadour.
Gloire : Jééésus revient, Jésus revient, Jésus revient parmi les tiens ! (vous l’avez en tête ?)
Beauté : Jupiter prévoit un gros bouton sur le front façon oeil de cyclope.
SAGITTAIRE
Amour : Charité bien ordonnée commence par pousser mémé dans les orties.
Gloire : La bave du crapaud n’atteint pas le cul bordé de nouilles.
Beauté : Au royaume des borgnes, tous les chats sont gris.
CAPRICORNE
Amour : Ne soyez pas niquedouille.
Gloire : En ce moment, vous avez pas mal de goulot. Saoûlard(e) !
Beauté : Vous plaisez aux gnous. Ce qui est déjà chouette.
VERSEAU
Amour : Rien à prévoir côté coeur cette semaine, vous avez aquaponey.
Gloire : Qui peut vous battre, à part Croustibat ? Aucune idée.
Beauté : Vous avez le cul béni.
POISSON
Amour : Vos bisous ont un goût d’épinard.
Gloire : Avec vous, les astres sont désastre (pfouah, ça en jette comme formule).
Beauté : String en poils de bison.
Une fois de plus, voilà une petite production sans prétention et sans grand intérêt : The Door voulait faire frissonner ? C’est loupé.
« Vous n’oserez plus jamais ouvrir la porte », « un film d’horreur qui terrifie les États-Unis», … Brrr, c’est qu’on aurait presque tremblé de peur avec ces phrases-marketing balancées à la face d’un public qu’on nourrit aux films d’épouvante interchangeables et pathétiques. Sauf qu’une nouvelle fois, Hollywood a accouché d’une petite production cliché à souhait, ni inventive, ni même flippante. Simplement un doux ronron sans âme.
The Door (The Other side of the door, en VO) avait pourtant des atouts de côté : un décor (l’Inde), un postulat de départ intéressant (la détresse d’une maman qui a perdu son jeune fils dans un accident, sans avoir pu le sauver). Puis la découverte, par la mère, d’un rituel antique permettant de faire un dernier adieu à son enfant dans un temple… à condition de ne pas ouvrir la porte qui sépare les vivants des morts. Porte qu’elle va – bien évidemment – ouvrir.
Passée une introduction emballée en deux secondes chrono, le cinéaste Johannes Roberts va alors dérouler The Door sans aucune intelligence, enfilant sans gêne les clichés comme des perles. Recourant à tous les poncifs les plus éculés qui soient (oh tiens, une chaise qui bouge), The Door s’essaye sporadiquement à quelques jumpscares (procédé pour faire sursauter) foireux et prévisibles, annoncés et surlignés par une grosse-musique-qui-fait-peur-bouh.
De ce naufrage ne survivent qu’une photographie sympathique et une Sarah Wayne Callies (vue dans The Walking Dead) relativement juste dans son rôle de mère éplorée et pleine de culpabilité. Les autres personnages, sous-traités au possible (mention spéciale au papa), ne font que renforcer ce script écrit avec les pieds. La prochaine fois, n’ouvrez pas cette fichue porte, qu’on vous dit. On évitera une énième arnaque cinématographique.
Aurélien Germain
Épouvante, de Johannes Roberts (USA). Durée : 1 h 36. Avec : Sarah Wayne Callies, Jeremy Sisto… NOTE : 1,5/5
Déjà 20 ans que le salon des jeunes inventeurs de Monts offre aux créateurs en herbe la possibilité de faire entendre leur voix et de présenter leurs projets. Pour son grand anniversaire, l’équipe lui a concocté de belles surprises.
3 QUESTIONS A…
Karine Pillet, chargée de com’ et coordinatrice du salon des jeunes inventeurs.
On fête cette année la 20e édition du salon. Vous pouvez nous en dire plus sur ses origines ? Tout a commencé en 1997. Le conseil municipal cherchait une idée d’événement pour mettre la jeunesse à l’honneur. C’est Annick Le Goff, alors adjointe à la culture, qui a imaginé un concept autour des inventions et de la création. Dès la première année, une dizaine de projets ont été déposés. Aujourd’hui, nous avons bien grandi : 62 projets sont en compétition cette année. Concernant les prix, 6 200 € seront répartis entre les différents vainqueurs, dont 2 000 € viennent de la ville de Monts et le reste de nos 22 partenaires. Nous avons aussi un partenariat avec le concours Lépine, auquel les lauréats peuvent participer gratuitement.
Qui peut concourir au salon des jeunes innovateurs ?
Il faut avoir moins de 25 ans. Nous avons créé deux catégories : les juniors (avant le lycée) et les seniors (lycée et plus). Leur projet peut concerner une amélioration du quotidien, la robotique et les objets innovants, le développement durable, un jeu de société, etc. Quand nous annonçons l’événement nous envoyons des mails à tous les établissements de France. Donc même si, de fait, beaucoup d’équipes sont de la région Centre, nous avons des candidats de tout l’Hexagone, parfois même plus loin. Cette année nous avons des Belges et il est déjà arrivé que des Chinois ou des Roumains participent !
De manière un peu pragmatique, à quoi sert ce salon, quel est son but ?
À veiller à ce que les jeunes qui ont des idées aient un lieu pour les valoriser. Le salon des jeunes inventeurs et créateurs est aussi un tremplin professionnel, notamment pour ceux qui se mettent ensuite à leur compte. Plusieurs ont eu cette chance. Nous sommes aussi en lien avec la fédération Entreprendre pour apprendre (EPA), qui propose de créer des mini entreprises dans l’enseignement (de 8 à 25 ans). Les élèves créent des objets, souvent grâce aux imprimantes 3D, et notre salon leur permet de sortir du cadre strictement scolaire pour qu’ils commercialisent leurs idées de produits. Et ça marche.
ILS ONT DÉJÀ GAGNÉ…
1997 ET 1999 / LUDOVIC CHOPINEAU
Il fut le premier Lauréat du salon des jeunes inventeurs et créateurs grâce à son laser musical, permettant aux personnes handicapées-moteur de jouer de la musique sans avoir besoin de toucher l’instrument, grâce à un rayon laser projeté dessus (par exemple en le fixant comme une lampe frontale). En 1999, il remporte un deuxième prix pour son invention le Téléfeu, un combiné téléphonique relié à un détecteur de fumée qui appelle directement les secours en cas d’incendie. Il a alors 13 ans et cette victoire le conduit au concours Lépine à Paris, où il remporte le 1er prix dans la catégorie jeunes inventeurs. « J’avais eu ces deux idées en regardant des reportages à la télévison », confie-t-il. Après son diplôme à l’école Polytechnique de Tours, il devient ingénieur et travaille aujourd’hui pour une grande société de développement informatique.
2014 / GUILLAUME ROLLAND
Même pas 20 ans, mais déjà repéré par Google grâce à qui il a pu monter sa start-up. Tout a commencé à Monts, en 2014, alors qu’il avait à peine 18 ans. Gros dormeur, Guillaume a eu l’idée d’inventer le réveil olfactif, qui vous tire du lit en douceur grâce à une bonne odeur de café, de menthe, de toast ou même de plage ensoleillée. On ne sait pas vraiment comment il fait tout ça mais ça marche : il est le vainqueur du prix des jeunes inventeurs à Monts, puis médaillé d’or du concours international Lépine et premier finaliste français du prix Google science fair. Rien que ça. La machine sera en vente en magasin en France dès cet été et 2 800 commandes ont déjà été passées.
2013 / KARINE NICIER
La jeune designeuse a cherché à créer des objets qui s’adaptent à notre espace et à nos besoins. Un jour, alors qu’elle dîne avec ses parents, elle casse involontairement une chaise et se rend compte que dans cette position le dossier permettrait d’en faire un banc. L’idée est lancée mais il lui faudra trois ans pour réaliser son prototype (conception d’une maquette, étude de marché, etc.). À 25 ans, quasiment 26, elle tente le salon des jeunes inventeurs et remporte le premier prix. Cela lui vaudra une sélection au concours Lépine à Paris, où elle remporte la médaille de bronze dans la catégorie concours international en 2014. La jeune femme cherche actuellement des financements pour commercialiser son concept, dont elle a décliné plusieurs versions.
LES INVENTIONS WTF
L’équipe de tmv a eu accès à la liste complète des inventions proposées depuis 1997 et on vous a répertorié les plus improbables. C’est cadeau, bisou.
#Sadique Une gratteuse de banco qui, sur les tickets gagnants, gratte automatiquement la partie “nul si découvert”.
#Simplification Le skate-shoes, une planche de skate avec chaussures intégrées, comme ça si on tombe on est toujours dessus. Moins pratique pour les flip quand même…
#Non Le vélo-mer, sorte de scooter des mers qui fonctionne comme un vélo avec des pédales reliées à des palmes pour le faire avancer. Parce qu’on aime quand c’est pratique.
#Mignon Le parachute à Doudou. Bon d’accord ça ne sert à rien mais rien que d’entendre votre enfant dire “regarde Patapon il vole” suffira.
#AyezPitié Un jeu de société intitulé “la course à l’emploi”, pour découvrir plein de métiers tout beaux tout bien. Oui mais non, on fait déjà ça toute notre vie alors laissez-nous passer notre enfance tranquille.
#PuerMoins Satisockchen : derrière ce nom barbare, un emballage donnant un parfum aux chaussettes. En vente dans toutes les auberges de jeunesse.
>>Le Salon des jeunes inventeurs et créateurs de Monts aura lieu les 28 et 29 mai. >>INFOS ICI !
Le monde est fou. Vraiment fou. La preuve avec ces nouvelles preuves, ces histoires insolites et ce total WTF.
> Des malins ont inventé la Licki brush : l’accessoire représente une fausse langue à picot, à mettre en bouche comme une tétine, pour pouvoir… lécher son chat. À cette heure, le projet n’est pas commercialisé, mais une campagne de crowdfunding été lancée pour financer cette idée géniale. Car OUI : tout le monde rêve de léchouiller son chat, sans avoir de poils entre les dents.
> En Italie, un homme a comparu pour 12 braquages et un butin de 92 000 € : cet entrepreneur de 36 ans, muni d’armes factices, a expliqué avoir agi de la sorte pour régler ses dettes au fisc.
> Toujours en Italie, 100 chefs ont réalisé la pizza la plus longue du monde : ils ont passé 11 h à confectionner une Napolitaine de près de… 2 km ! Le rêêêve…
> Un détenu anglais, coincé en prison, s’est fait livrer un paquet contenant drogues et téléphones portables… à l’aide d’un drone.
> Avis aux footeux (ou aux siègophiles) : le stade d’Ornano, à Caen, vient de démonter ses 21 000 sièges pour en installer d’autres. Mais comme « faut pas gâcher », comme disait Guy Roux, le club a décidé de les vendre entre 1 et 3 € l’unité. Et franchement, un siège en plastique de d’Ornano dans son salon, ça en jette, non ?
Des gros sous-sous pour James Bond au piratage de LinkedIN, en passant par les chroniques de la compil’ Aucard et de la BD érotique : voilà le programme.
LA BD JULIA
Dans le monde du 9e Art, la BD érotique représente un continent à elle toute seule. Si le genre compte des auteurs phares, comme Manara ou Serpieri, il existe aussi des structures dynamiques comme Dynamite qui nous ressort des tiroirs un des chefs-d’oeuvre du genre. Avec son personnage Julie, devenue Julia au fil de ses aventures, le dessinateur Olson n’a rien à envier aux plus grands. Certes, on y retrouve toutes les figures imposées de ce style qui s’adresse à un public adulte averti. Mais le trait incroyable de cet auteur, qui se bonifie de pages en pages, et les multiples rebondissements subis par l’héroïne parviennent à dépasser les carcans du genre. Un résultat plutôt bluffant !
Hervé Bourit
LE DVD LES 8 SALOPARDS
Western à huis-clos étouffant, la dernière offrande de Tarantino avait divisé à sa sortie. En cause, l’overdose provoquée par un Quentinou qui s’auto-parodiait (dialogues exquis à rallonge, surenchère dans le gore…). Le film possédait toutefois une photographie de toute beauté (tourné en 70 mm, CQFD) et de nombreuses séquences jubilatoires. Les fans du réalisateur pourront donc se régaler avec cette version blu-ray qui a la bonne idée de proposer, en suppléments, un entretien avec le cinéaste et les comédiens, une présentation du procédé 70 mm par Samuel L.Jackson et un bonus moins indispensable sur l’avant-première parisienne.
A. G.
LE CD COMPILATION AUCARD DE TOURS
Aucard revient bientôt à Tours pour sa 31e édition (lire p.8) ! À cette occasion, Radio Béton a sorti une petite compile bien dodue avec ses 16 titres, tous de groupes prévus au festival cette année. Les habitués de Radio Béton reconnaîtront la plupart. Le néophyte, lui, se régalera de la grosse claque infligée par Sapiens Sapiens ou du rap sans concession de notre Nivek local. Fidèle à son esprit hétéroclite, le rock côtoie ici l’electro et le punk, en même temps que Debout sur le zinc se fait enchaîner direct par un Francky goes to Pointe-a-Pitre délicieusement ensoleillé. Une compilation idéale à se mettre sous la dent (ou dans les oreilles, suivant vos goûts) avant d’aller se trémousser à Aucard. > Compile à gagner sur Radio Béton et à Aucard avec « des jeux démoniaques » dixit l’orga !
A.G.
SUPERGROUPE ON A LA RAGE
Prophets of Rage, c’est le nom du nouveau supergroupe qui devrait faire causer très prochainement. Si les internautes ont d’abord crû à une reformation de Rage against the machine (dont nous), il s’agirait en fait, d’après Billboard, d’un projet réunissant une partie du groupe culte certes… mais sans son chanteur, et accompagné aussi des membres de Public Enemy et Cypress Hill. Bref, une troupe bien énervée et engagée quand on connaît les loustics, à l’heure où les révoltes sociales se font entendre. Timing parfait !
AU CINÉ CIAO JAMES BOND
La production lui a proposé 88,5 millions de dollars… mais ça n’a pas suffit. Daniel Craig a refusé la proposition en or de la MGM après avoir passé quatre films à interpréter James Bond. Un rôle qui l’a eu à l’usure, avait-il déclaré. En attendant, c’est Tom Hiddleston (vu dans Avengers et High Rise) qui a fait trembler les cinéphiles… et parieurs ! Après sa rencontre avec la productrice de la saga, l’acteur a affolé les compteurs. Le porte-parole de Coral, un site de paris en ligne, a indiqué au Telegraph : « Les sommes gigantesques investies sur Tom Hiddleston nous ont forcés à arrêter les paris. »
L’astrologue est bientôt en vacances. Bon, okay, dans plusieurs mois. Mais bref, prenez votre dose d’astrologie 100 % véritable et vérifiée.
BÉLIER
Amour : Vous êtes sa moule, il/ elle est votre rocher. Mais ça sent la vase.
Gloire : « J’aurais eu le temps, mais j’ai eu la flemme » (entendu au travail, à ressortir comme bon vous semble)
Beauté : Du poil tout doux à la stache-mou.
TAUREAU
Amour : L’amour triomphe de tout. Sauf des MST.
Gloire : Vous êtes un peu troglodyte, non ?
Beauté : Arrêtez de vous échouer sur le sable.
GÉMEAUX
Amour : Lire tmv toutes les semaines fera de vous une bête au lit.
Gloire : Tirez la bobinette et la bobinette cherra.
Beauté : Combien de fois on va vous le dire ? Les leggings, c’est le mal !
CANCER
Amour : Cessez de copuler comme un beluga.
Gloire : Vous êtes le dindon de la farce.
Beauté : Ça pendouille un peu sur la droite.
LION
Amour : Attention, moment intense d’astrologie… Cette semaine, vous serez célibataire ou en couple. Voilà !
Gloire : Gastro ou resto gastro ? Aucune idée, notre boule de cristal est un peu floue.
Beauté : File donc, gros mammouth.
VIERGE
Amour… rime avec topinambour.
Gloire : Vous allez manger Mc Do pendant 32 jours d’affilée. Et survivre.
Beauté : Sauvez un vigneron, buvez un canon.
BALANCE
Amour : Que du love sur vous cette semaine et pour les mois à venir. Bisou paillette.
Gloire : L’argent n’a pas d’odeur mais vous n’en avez pas. Beauté : Dominique nique nique, s’en allait tout simplement… Routier, pauvre et chantant (vous l’avez dans la tête ?)
SCORPION
Amour : Trop de cons ? Buvez un picon.
Gloire : Les impôts sont là ? Pas grave, écrivez en gros 49-3 et ne payez pas. Manu s’occupe du reste.
Beauté : Moumoute, biroute et croûtes.
SAGITTAIRE Amour : Ne recherchez pas l’homme/la femme de votre vie. Jouez aux Sims, ça vaut mieux.
Gloire : Saturne vous conseille de la/le détacher du radiateur.
Beauté : Pluton vous ordonne d’arrêter de vous couper les ongles dans le lit. ‘Spèce de phacochère.
CAPRICORNE
Amour : Il vaut mieux tromper une fois Mimile, que mille fois personne. Hein, quoi, c’est pas ça ?
Gloire : Tout le monde sait que vous êtes un(e) Illuminati.
Beauté : Faites la grève de l’épilation.
VERSEAU
Amour : Allez, tous avec moi : Partiiir un jouuur, sans retour ; effaaaacer notre amour. Sans se retourner, ne rien regretter… Rah, on savait chanter en 96.
Gloire : Comme l’a dit le grand philosophe Booba : le savoir est une arme, j’suis calibré donc j’suis pas teubé.
Beauté : Nu(e), vous ressemblez à Kirikou.
POISSON
Amour : Ça craint du boudin.
Gloire : L’argent ne fait pas le bonheur. Tant mieux, filez-nous quelques billets.
Beauté : Un petit air de Quiche Kardashian.
De l’absurde, du foufou, du WTF : Men & Chicken débarque sur nos écrans. Un film hybride, mais terriblement malin.
Un OFNI. Un objet filmique non-identifié. C’est un peu ça, Men & Chicken : un extra-terrestre, une tambouille cinématographique à la fois déroutante, hilarante, perturbante, touchante.
Pondu par Anders Thomas Jensen (Les Bouchers verts, Adam’s apple…), ce Men & Chicken suit Gabriel et Elias qui viennent de perdre leur père. Ce dernier leur a laissé une vidéo, dans laquelle il leur annonce ne pas être leur père biologique. Les demi-frères vont alors tenter de rencontrer Evelio, leur vrai papa, généticien vivant dans une maison à la limite du sordide, où vivent aussi leurs autres frères… plutôt étranges.
Démarre alors un film rocambolesque, une fresque bizarroïde absurde, un drame complexe, un « freak show » déjanté dans un quasi huis-clos. Le tout, enveloppé dans un humour noir déroutant (la scène Bible/Darwinisme est grandiose). Difficile, d’ailleurs, de décrire Men & Chicken. Parce qu’à chaque séquence, le spectateur est trimballé dans des montagnes russes d’émotion et d’illogisme. Délicieusement fou, jubilatoire dans son postulat « on-ne-choisit-pas-sa-famille », traitant avec brio du rapport homme/animal, Men & Chicken est par ailleurs emmené par une tripotée d’acteurs extraordinaires, tant par leur jeu que leur physique (Mads Mikkelsen, méconnaissable en masturbateur compulsif !!).
Ce conte philosophique – aussi farfelu soit-il – a le mérite de prendre des risques, bousculer le public, entretenir une atmosphère drôle et inquiétante en même temps. Quitte à choquer ? Oui, assurément. Même lors d’une morale finale 100 % amorale. Irrévérencieux, le film de Thomas Jensen l’est donc jusqu’au bout de la pellicule. Iconoclaste, pas franchement grand public, certes. Mais à découvrir de toute urgence.
Aurélien Germain
> Comédie dramatique, d’Anders Thomas Jensen (Danemark). Durée : 1 h 38. Avec Mads Mikkelsen, David Dencik, Nikolaj Lie Kaas… > NOTE : 4/5
Le 22 mai, TF1 diffuse La Chute de la Maison-Blanche. Parfait pour se faire un top 4 des films qui
ont pris plaisir à dézinguer la maison présidentielle… sans pitié !
INDEPENDENCE DAY
Planquez vos fesses, les aliens ne sont ni contents, ni sympas. Dans ce film culte de 1996, Roland Emmerich réalise un plan mythique : une énorme soucoupe volante, un laser et BOUM, la Maison-Blanche explosée. Rah, c’est pas gentil ça…
2012
Roland Emmerich (encore !) a une dent contre l’édifice. En 2009, il tourne 2012. Bref, en gros, c’est la Fin du monde et tout le monde y passe. La Maison-Blanche aussi, puisqu’elle se prend un porte-avion en pleine face lors d’un tsunami.
MARS ATTACKS !
Le film culte de Tim Burton y est aussi allé de sa séquence destruction. Une fois de plus, ce sont les extra-terrestres qui mettent le bazar en pulvérisant tout dans la White House. La First Lady, elle, périra sous un lustre tombé du plafond.
SUPERMAN 2
En 1980, dans le film de Richard Les- ter, Krypton débarque dans la mai- son du Président. Et vas-y que je te détruis le toit, les portes, les colon- nes et même les gardes (normal, les assaillants sont indestructibles). Et qui va nettoyer, hein ?
Double dose de CD, avec Rob Zombie et Soan, de la BD, du DVD avec Creed ou encore un bad buzz bien moisi : voilà l’heure des chroniques culture et tendances web.
LES CDS SOAN – RETOURNÉ VIVRE
Après avoir joué sur son image de rebelle (participer à La Nouvelle star, on a connu plus punk mais bon), c’est désormais la rédemption qui prime pour Soan : avec Retourné vivre, l’écorché vif revient après 3 ans d’absence, une fois ses soucis réglés. Entièrement financé par le crowdfunding, ce 4 e album offre 16 titres, alternant entre le joyeux et le mélancolique. Soan malmène son auditeur en proposant une variété impressionnante (trop ?) dans les styles. Dommage que, malgré l’intensité de ses sublimes textes (« Un verre sur deux » est de toute beauté), certains titres soient gâchés par l’horrible articulation du musicien…
A.G.
ROB ZOMBIE – THE ELECTRIC…
Davantage occupé par ses films d’horreur (géniaux, au demeurant), sieur Rob Zombie est finalement revenu en studio pour enregistrer The Electric Warlock Acid Witch Satanic Orgy Celebration Dispenser (oui, il n’y avait pas plus long). Avec cette pépite taillée dans un mur du son, Rob Zombie propose ce qu’il sait faire de mieux : un metal rock horrifique testostéroné, saupoudré de grosses machines electro et de samples de films des années 40-50. Direct mais trop court (31 minutes au compteur), pêchu mais plombé par deux interludes, ce Electric Warlock reste tout de même un gros bâton de dynamite faisant péter les décibels.
A.G.
LA BD CHOC : LES FANTÔMES DE KNIGHTGRAVE
Déjà le deuxième tome pour cette série où le duo Colman (scénario) et Maltaite (dessin) font de nouveau merveille. La tâche était pourtant rude de se confronter à ce personnage emblématique des mythiques aventures de Tif & Tondu. Mais le résultat est une pure merveille due à la construction scénaristique flamboyante, mais aussi au dessin trop longtemps sous-évalué d’un Eric Maltaite. Ce polar sombre, truffé de flashbacks, rempli de gags, saturé de rebondissements est une œuvre jouissive. Inutile de dire que l’on attend le dénouement de ce triptyque avec impatience.
Hervé Bourit
MUSIQUE (BAD)BUZZ SORDIDE…
Un coup marketing… Le groupe YACHT, va peut-être voir son buzz se retourner contre lui. Le 9 mai, YACHT, dévasté, prévient ses fans sur Facebook que leur sex-tape a été piratée et dévoilée sur Internet. Pour prendre les devants, le groupe annonce s’approprier la vidéo en la revendant 5 $ sur une section de leur site. Mais les fans se retrouvent face à une page web bardée de bugs. Deux jours plus tard, YACHT avoue : « Si vous avez essayé d’acheter la vidéo, votre carte n’a jamais été débitée (…) Nous souhaitions explorer explorer les croisements entre l’intimité, les médias et la célébrité. » La plupart des fans, eux, n’ont pas franchement apprécié. Tout comme les assos de protection de victimes de revenge porn.
PIRATAGE GoT HBO PASSE À L’ATTAQUE
Game of Thrones a beau être la série la plus aimée de l’univers (si, si) et la plus regardée, elle est aussi la plus piratée. La chaîne HBO a donc décidé de contre-attaquer en faisant appel à IP Echelon, une société qui leur permettra d’identifier les adresses IP des méchants pirates, puis de les traquer via leur fournisseur d’accès à Internet… avant de les poursuivre. Bref, pas vraiment de quoi inquiéter, les Fournisseurs d’accès internet (FAI) de nombreux pays n’étant pas obligés de fournir ces données…
CINEMA LE DOUBLAGE QUI PASSE MAL
C’est le 22 juin que sortira le prochain Disney/ Pixar, Le Monde de Dory. Mais le doublage de cette suite du Monde de Nemo a provoqué la colère d’un paquet d’internautes. En cause ? La présence de Kev Adams (pour le rôle d’un… beluga !) et la youtubeuse EnjoyPhoenix. Beau- coup estiment que le respect pour le métier de doubleur professionnel est jeté aux oubliettes. Comme quoi, il faut toujours voir les films en VO…
LE DVD CREED
Pari casse-gueule, mais réussi, ce spin- off sur le rejeton d’Apollo Creed (ancien adversaire de Rocky) a été la surprise de ce début d’année. Débarquant en DVD/ Blu-ray, le film de Ryan Coogler est à revoir dans son salon : exit toute nostalgie pesante, Creed est un récit initiatique, avec un savant dosage entre combats, entraînements et instants mélo. Stallone, touchant, excelle ; Michael B.Jordan, sobre, attire tous les regards. L’éditeur ayant rempli les bonus de petites séquences de 20 minutes et de scènes coupées, c’est donc le moment de retourner au rayon DVD de son magasin…
A.G.
En mai, faites ce qu’il vous plaît. Du genre, lire l’horoscope wtf de tmv. Par exemple, hein.
BÉLIER
Amour : L’horreur… Rupture + ex enceinte + malheur + trop la tristesse en vous, snifou. Ah non, ouf, c’est destiné aux Taureau, relax.
Gloire : Vous allez prendre vos jambes à votre cou. Sauf les unijambistes.
Beauté : Vous sentez le triton.
TAUREAU
Amour : Conseil de l’astrologue : ne lisez pas l’horoscope des Bélier.
Gloire : « Prends-toi une bière et kiffe la life » (Socrate)
Beauté : Caressez-vous le lobe d’oreille.
GÉMEAUX
Amour : Rien ne sert de t’ouvrir, il faut flirter à point.
Gloire : À choisir pour toute la vie, vous préféreriez avoir le rire de Cyril Hanouna ou la coupe de Donald Trump ?
Beauté : Vous faites partie de la #TeamDuvet sur les tétons.
CANCER
Amour : Comme le dit le proverbe turc : tout nouveau, tout beau ; mais en mariage, c’est le contraire.
Gloire : Vous, vous êtes libertineuh, vous êtes une tatin. (haha qu’on est tarte !)
Beauté : Titille-moi la moumoute.
LION
Amour : Vive les petites travailleuses (on parle du meuble, vous êtes vraiment dégoûtants(es).
Gloire : Au moins, maman vous aime.
Beauté : Cessez de photoshoper vos trous de nez.
VIERGE
Amour : Ça ne va pu bien. Comme les poils.
Gloire : Aucune idée. Arrêtez de compter sur nous, c’est lourd.
Beauté : Sourcils touffus et steak au tofu.
BALANCE (Cette semaine, vous êtes punk)
Amour : Vous êtes le Sex Pistols du Kama-sutra.
Gloire : No future pour Balladur.
Beauté : Cocaïne et fraises Tagada.
SCORPION
Amour : Pas l’temps de niaiser. Faites vibrer le caribou qui est en vous au plumard.
Gloire : C’est la fin des haricots. Heureusement, votre père est un petit pois.
Beauté : Odeur de chou au niveau de l’aisselle gauche.
SAGITTAIRE
Amour : Il/elle vous aime comme un fou, comme un soldat, mais pas trop comme une star de cinéma. Faut pas déconner non plus.
Gloire : En changeant 142 lettres à stagiaire, ça fait esclave. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Ding dong, l’heure de la crème anti-rides a sonné.
CAPRICORNE
Amour : Vous vivrez de très beaux moments… à condition de laisser tomber vos défenses. (ça vient d’un vrai horoscope. On était jaloux alors on la pique !)
Gloire : Pas d’pitié pour votre pâté.
Beauté : Arrêtez de remuer des tétons.
VERSEAU
Amour : Rien à faire, vous êtes un cyclope.
Gloire : Arrêtez de retourner votre veste. On voit toutes vos coutures.
Beauté : Évitez d’aller en forêt. Vous avez assez de champignons comme ça.
POISSON
Amour : Jon Snow va vous faire l’amour d’ici 23 jours.
Gloire : Pluton vous conseille de prendre 2 kg. Et l’astrologie, ça ne trompe pas.
Beauté : Vous êtes le plus beau des Strudels.
Boulevard, film testament de l’immense comédien Robin Williams, sort enfin sur les écrans français. Un bel hommage ?
Touchant. Oui, Boulevard est touchant. Tout au long de ce film maudit (budget quasi-inexistant, peu de recettes, dis- tributeurs aux abonnés absents…), il plane un petit « quelque chose ». Parce que le point névralgique de Boulevard, c’est Robin Williams. Le clown triste. Un immense acteur dont le suicide, peu après le tournage, laisse ici un goût amer. L’impression de voir le comédien exposer sa propre tristesse à l’écran. Et c’en est troublant.
Mais Robin Williams méritait-il meilleur testament que ce Boulevard, réalisé par Dito Montiel ?
À contre-courant de ses œuvres habituelles (davantage des action-movies), le cinéaste laisse ici éclore toute sa sensibilité. Il fait le portrait de Nolan, un homme effacé, au quotidien bien tristounet. Il a beau aimer sa femme, il fait tout de même chambre à part. Un jour, cet employé de banque modèle à l’existence aussi vide que plate rencontre Léo, un jeune prostitué. Va alors se tisser une relation d’amour (ou amitié ?) homo-érotique et asexuelle, emprunte d’une tendresse que Nolan n’a jamais su exprimer.
Force est donc de constater que dans Boulevard, tous les regards se tournent sur un Robin Williams qui vampirise l’écran, alors qu’il est paradoxalement quasi-inexpressif. Mes ses yeux brillent. Le comédien aussi. Son regard, qui contient toutes les peines du monde, agrippe le spectateur et ne le lâchera pas.
Mais en dehors de cette interprétation « williamesque », le reste du film ne convainc guère. Noyé sous une musique lancinante, Boulevard tend parfois à jouer de l’effet lacrymal un peu trop facilement. Quel dommage, aussi, de ne pas avoir plus insisté sur le rapport entre Nolan et sa femme. Finalement, Boulevard ne trouve sa force que dans la puissante émotion dégagée par la pudeur d’un Robin Williams bouleversant. Un joli dernier hommage.
Aurélien Germain
>Drame, de Dito Montiel (États-Unis). Durée : 1 h 28. Avec Robin Williams, Roberto Aguire… > NOTE : 3/5
AC/DC jouera à Marseille ce 13 mai. Problème : son chanteur culte a été remplacé – au grand dam des fans – par celui des Guns’n’Roses. Retour sur 4 groupes rock qui ont changé de leader pour le meilleur ou pour le pire.
PINK FLOYD
En 68, Syd Barrett carbure au LSD, en oublie les concerts et devient une loque. Les Pink Floyd décident de le virer pour le remplacer par un certain David Gilmour, en 69. En 73, le Dark Side of the moon se vendra à… 50 millions d’exemplaires. Plutôt un bon choix, non ?
IRON MAIDEN
En 81, Paul di’Anno est viré, car trop drogué. Il est remplacé par Bruce Dickinson (= succès) qui quittera le groupe en 93. Blaze Bayley le suit (= cata). Donc Bruce reviendra 6 ans après (= re-succès). A ce jour, Maiden a vendu 100 millions d’albums. CQFD.
BLACK SABBATH
Pendant 10 ans de concerts, le chanteur culte et complètement zinzin Ozzy Osbourne avale les kilomètres. Et les drogues. Trop camé (encore ?!), le Madman doit quitter Black Sab’ en 79. Dio le remplace, renouant avec le succès. Ozzy reviendra finalement. C’est qui l’patron ?
QUEEN
Lors du décès de Freddie Mercury en 1991, à l’âge de 45 ans, c’est un des plus grands groupes du monde qui meurt. Les différents projets estampillés « Queen + » s’enchaînent tristement. En 2012, Queen prend Adam Lambert au micro. Mais nous, on pleure encore.
C’est quelqu’un qui m’a dit, que, tu m’aimais encore… et que tu voulais prendre ta dose d’horoscope un peu bébête. Eh bien voilà, tes désirs sont des ordres.
BÉLIER (En mai, fais ce qu’il te plaît. Donc…)
Amour : … Marie-toi avec elle/ lui en tongs, avec un Elvis Presley en slip à Las Vegas.
Gloire : … Prends ton patron à part et fais-lui pouet pouet camion.
Beauté : … Laisse pousser ton mono-sourcil. Et pars en camp naturiste.
TAUREAU
Amour : Envoyez ‘’mon ex dans le mixer’’ au 6 12 12.
Gloire : www.lesdurillonscestunpeucon. com
Beauté : 3615 acné.
GÉMEAUX
Amour : Blanche-Fesse et les 7 mains.
Gloire : Rendez-vous utile. Soyez un homme/femme tronc et servez de boudin de porte.
Beauté : Nouveau dentier d’ici 15 jours.
CANCER
Amour : Le dimanche à Bamako, c’est le jour de mariage. Et c’est Amadou et Mariam qui le disent, donc bon.
Gloire : Arrêtez de vous en battre les steaks. Pensez aux végétariens.
Beauté : Vous avez quelque chose en vous de Tennessee. Super, non ?
LION
Amour : Arrêtez de vous la jouer Godzilla sous Lexomil au lit.
Gloire : Procrastinez plus pour gagner plus.
Beauté : Mal de tête, caresse ta belette.
VIERGE
Amour : Oui, bah rien que le nom du signe, faut pas s’étonner hein…
Gloire : Là où y a Eugène, y a pas de plaisir.
Beauté : Slip à paillettes.
BALANCE
Amour : Ni vu, ni cocu.
Gloire : Vous faites partie des gens qui ont l’armoire « j’ai-rien- à-me-mettre ». Changez : vivez nu(e).
Beauté : Un peu comme un coton-tige, mais avec des cheveux.
SCORPION
Amour : Célibataire, mais vous vous en badigeonnez allègrement les parties avec le pinceau de l’indifférence.
Gloire : Vous avez toujours raison. Rappelez-le à votre entourage.
Beauté : Vous allez manger chinois ou chez moi.
SAGITTAIRE
Amour : Prenez des lunettes 3D pour vos câlins sous la couette. Vous y verrez mieux.
Gloire : Z’êtes plutôt Mai 69 que Mai 68, non ?
Beauté : On vous surnomme le Petit Poucet à cause du temps passé aux sanitaires.
CAPRICORNE
Amour : Comme le dit le proverbe chinois, « quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère ».
Gloire : Doux comme un agneau (trop mignon).
Beauté : Mais frisé comme un mouton (ça, du coup…).
VERSEAU
Amour : Votre quotidien est répétitif.
Gloire : Votre quotidien est répétitif.
Beauté : Votre quotidien est répétitif.
POISSON
Amour : Vous avez le choix dans la date (pardon).
Gloire : Uranus vous turlupine (non, bah là, y a pas de contrepèteries roh !)
Beauté : 3 tequilas paf et paf le chien. Gaffe !
Ce week-end aura lieu à Tours la 2e édition de la Dreamhack, un tournoi e-sport où s’affrontent des milliers de joueurs venus de toute l’Europe. Créé en 1994 par des Suédois, ce circuit international (dont Tours est la seule date française) est une référence mondiale. Tmv en a profité pour rencontrer 4 joueurs tourangeaux.
FLORENT BEAUFILS (alias Morrison, 24 ans)
Florent Beaufils, plus connu sous le pseudo Morrison, est passionné de jeux de cartes et de réflexion depuis qu’il est gamin. Pokémon, Yu-Gi-Oh!, Magic : il n’a échappé à aucune de ces aventures. Depuis deux ans, il s’intéresse sérieusement au jeu vidéo de cartes Hearthstone et c’est tout naturellement que le Tourangeau jouera dans cette catégorie pour la Dreamhack. Néanmoins, Morisson ne fait pas (encore) partie des pros. Après des débuts d’études un peu chaotiques, le jeune homme s’est finalement tourné vers le périscolaire. « Ce n’était pas facile de trouver du travail sans qualification. Mais j’aime encadrer et divertir les gens. »
Pour autant, il n’assure pas un plein temps. « C’est un choix, qui me permet de continuer à améliorer mon niveau de jeu. » Il s’entraîne environ 4 h par jour et à l’approche de tournoi, cela grimpe vite à 8 h voire 12 h. Réaliste, il explique qu’il ne gagne pas sa vie pour l’instant avec le jeu, car son niveau « est correct mais encore insuffisant ».
Pour monter en compétences et en visibilité, il a rejoint une grande structure, CWOL. Staff, défraiement : tout est mis en place pour se professionnaliser. Morrison prévoit aussi d’investir dans du matériel (caméra HD, ordinateur, fond vert, micro…) pour assurer des heures de streaming et développer son audience. « Si un jour j’ai l’opportunité de vivre du jeu vidéo, je la saisirais. C’est un rêve de gosse. »
LA TEAM CONNECTESPORT
C’est bien connu, l’union fait la force. Comme de nombreux joueurs et passionnés de jeux vidéos, l’équipe de Connectesport a compris que pour avancer, se développer, se professionnaliser, il faut se regrouper. Une large partie de cette team est tourangelle, mais considérant les moyens technologiques actuels, des joueurs d’autres villes ont rejoint les rangs. Entraînement en ligne, conseils grâce au logiciel teamspeak, tout est facilité.
Pour la Dreamhack, John, 24 ans, et Dylan 21 ans joueront respectivement à Starcraft et Hearthstone. Pas besoin de constituer des équipes pour ces jeux qui se font en un contre un. Le premier nécessite beaucoup de dextérité et John en sait quelque chose : « J’ai dû freiner mon rythme, mon petit doigt gauche ne supporte plus la cadence », montre-t-il (petit doigt déformé à l’appui) et qui n’a rien d’une blague. Ces structures de e-sport ont un staff impressionnant : community manager, rédacteurs web, ingénieur son… l’équipe recherche même un monteur vidéo et un développeur web.
Pour l’instant, Connectesport fonctionne de manière bénévole, même si personne ne compte ses heures. Leur but ? Se faire une place sur le marché du e-sport et en vivre à terme, aussi bien en valorisant les joueurs qu’en proposant un site internet et des événements autour du gaming. Leur stratégie semble fonctionner : Orange les a démarché pour leur proposer un partenariat.
YSOLINE (alias Yziia, 18 ans)
Le monde du jeu vidéo, Ysoline est tombée dedans quand elle était petite. Grâce à son grand frère. Normal, puisque « déjà tout petit, il jouait aussi avec mon père ! Moi j’étais obligée de finir comme eux », raconte-t-elle. Une passion pour elle, « parce que ça sort de la réalité et divertit. Certains ont la musique ou le cheval, moi j’ai le jeu vidéo comme échappatoire ». Désormais, elle fait partie des orKs. Un nom étrange qui regroupe en fait une « association multigaming ». Un regroupement de fans, ou plutôt « une communauté, une famille », comme le décrit Ysoline. De quoi oublier ses débuts sur console, lorsqu’elle s’en prenait « plein la poire. Des joueurs me disaient : mais pourquoi tu fais pas le ménage, plutôt ? Il n’y a pas trop de filles dans le gaming. Elles n’osent pas trop… »
Un de ses jeux fétiches ? Rainbow Six Siege, « très stratégique ». Quand elle joue, elle est diffusée sur la web TV twitch.tv/yziia. À la manière d’un YouTube, cette plate-forme diffuse ses parties, mais en direct. Elle peut alors parler à des gens du monde entier, casque vissé aux oreilles. Une passion qui lui prend une douzaine d’heures par semaine. « Mais attention, je sors hein ! », rigole Yziia. « On ne reste pas tout le temps enfermés, contrairement à ce qu’on croit… »
Maintenant, elle attend la Dreamhack avec impatience. Comme l’an dernier. De toute façon, elle a déjà son pass VIP depuis bien longtemps…
FABIEN PAGNARD (alias Cafeine, 35 ans)
On est méchant à tmv. C’est qu’on l’a réveillé, Fabien, avec nos questions. Mais forcément, en parlant jeu et jeu vidéo, il a accepté d’y répondre avec plaisir, « avec sa voix de Barry White sorti du lit », comme il dit. Connu sous le pseudo de Cafeine, Fabien joue une à deux heures par jour, « mais gère aussi les pages Facebook, Twitter, a un rôle de community manager pour Hearthstone ». Un jeu qu’il adore, découvert il y a 2 ans (mais mister Cafeine a débuté avec les Magic en 1996 !) et qui compte 50 millions de connectés. « Vous n’imaginez même pas le nombre de gens qui jouent à Hearthstone, c’est dingue. Même des quadras, sur leur pause de midi au boulot. Il faut dire que les règles s’apprennent en 10 minutes… », rappelle Fabien, technicien Telecom dans la vraie vie et connu pour son rôle d’arbitre dans le monde du jeu.
Bref, Hearthstone, c’est son bébé. Et il s’y tient, comme beaucoup d’autres gamers. « C’est difficile d’aller voir ailleurs. Un joueur de volley ne va pas faire un marathon », métaphorise-til. « Moi, par exemple, je suis incapable de jouer à Counterstrike [un jeu de tir, NDLR]. » Lui aussi sera à la Dreamhack cette année. En précisant bien « que c’est une vraie compétition, un vrai tournoi. Le public ‘’lambda’’ ne doit pas s’imaginer venir pour voir des Pikachu. Là, il y a 2 000 mecs qui sont là pour gagner. Ce n’est pas un festival de jeux vidéos ! »
Le nouveau film de Jason Moore, Sisters, se la joue Projet X version quadra… et bien plus sage !
Sisters est un cas typique. Celui du film qui restera anecdotique, malgré ses indéniables qualités. Le genre de comédie US agréable, mais bien trop légère pour laisser une empreinte durable. Sisters, c’est une sorte de Projet X pour quadras (en moins foufou), mélangé à l’esprit American Pie (en moins pipi-caca). Un trip régressif, mené par un duo déjanté de sœurs qui organise une grosse fête façon nostalgie dans leur maison d’enfance, bientôt vendue par leurs parents. L’occasion parfaite pour que Kate, la foldingue, puisse remuer Maura sa sœurette si sage et proprette. Un postulat déjà vu et revu, que le réalisateur Jason Moore – davantage habitué au monde de la télé – a choisi de traiter comme une comédie girlie rigolote à la Amy Schumer, mais bien trop gentillette et plombée par une écriture un poil paresseuse.
Pourtant, Sisters possède son lot de sympathiques moments : grâce à ce chouette binôme féminin survolté, on a ainsi droit à quelques comiques de situation vraiment très drôles. Le tout, aidé par une truculente galerie de personnages secondaires (le lourdaud camé à son insu, le dealer impassible, le vieux couple lubrique…).
Passant par la case ‘humour graveleux’, injectant une petite romance bébête mélangée à un discours familial un peu ronflant, Sisters attendrit parfois, fait sourire souvent, mais reste dans un rythme trop pépère pour sortir du lot. Souffrant aussi de longueurs, Sisters semble tirer à la ligne avec ses presque 2 h au compteur. Là où les 90 minutes de rigueur auraient suffit pour tirer un film si simple vers le haut. Il n’en reste pas moins que Sisters s’appréhende comme une petite production fun et sans prise de tête mais qui aura du mal à rester dans les mémoires.
Aurélien Germain
> Comédie, de Jason Moore (Etats-Unis). Durée : 1 h 58. Avec Amy Poehler, Tina Fey, Ike Barinholtz… > NOTE : 2,5/5
Si vous avez loupé toute l’actu insolite et wtf de la semaine, faites un tour par ici…
> Les fast-food, c’est trop cool. À Montpellier, un client a trouvé une tête de poulet frit dans ses chicken wings. Mais au KFC de Birmingham (Angleterre), les glaçons ont révélé un taux très élevé de matière fécale. Allez, bon ap’, bisou !
> Toujours outre-Manche, la police londonienne est en pleine affaire : elle recherche activement un serial arroseur. Elle a lancé un appel pour retrouver un individu qui prend un malin plaisir, dans son 4×4, à foncer sur les flaques d’eau pour arroser les passants sur les trottoirs.
> À Baltimore (États-Unis), la police a blessé un homme en lui tirant dessus. Celui-ci était déguisé en panda et menaçait de se faire exploser dans les locaux d’une chaîne de télé locale. Il s’est avéré que ce cher mi-homme mi-panda n’était pas si dangereux que ça. Sa prétendue bombe était composée de barres de chocolat reliées par des fils électriques.
> Le footballeur Neymar vient de s’acheter un jet privé à 8 millions d’euros. Ce qui passe mal au Brésil, puisque le joueur – déjà propriétaire d’un autre avion, d’un yacht et d’un hélico, doit 16 millions d’euros d’impôts non-payés au fisc.
Nouvelle salve de chroniques culture et les tendances du moment, avec Game of Thrones, l’album de Seratones ou encore les salaires mirobolants des stagiaires chez Snapchat et compagnie.
LA BD LA PAROLE DU MUET
On savait Laurent Galandon fou de cinéma, mais quand il nous raconte les aventures de ce jeune apprenti cinéaste entre le Schpountz et Cinéma Paradiso, on est complètement bluffé. Il faut dire que Frédéric Blier son dessinateur s’y entend à merveille pour récréer l’ambiance des studios de cinéma et l’atmosphère très particulière de ce milieu. Son dessin fluide et semi-réaliste donne un relief bien particulier sonnant particulièrement juste notamment dans les scènes de tournage. Ajoutez à cela une mystérieuse inconnue, des séquences un peu pimentées et de très bon gags : un ouvrage plutôt plaisant qui ravira les amateurs d’histoires bien ficelées.
Hervé Bourit
LE CD SERATONES – GET GONE
Le dernier bébé de l’écurie Fat Possum (le label des Black Keys et de Bob Log III) était déjà réputé pour ses prestations scéniques du tonnerre. Et ce n’est pas avec ce nouvel album, intitulé Get Gone, que la Bête va se calmer. Leur garage-rock, aussi chaud que leur Louisiane d’origine, n’hésite pas à s’acoquiner avec des touches bluesy ou soul, aidé par les variations de voix hallucinantes d’AJ Haynes, souvent qualifiée de « Janis Joplin afro ». Alternant titres survitaminés et d’autres plus langoureux, Seratones parvient à trouver un juste équilibre dans l’intensité de cette petite pépite d’à peine 40 minutes. Un album qui sent le Sud, le vrai. Ambitieux et réussi.
A.G. > Sortie le 6 mai
HIGH TECH (TRÈS) RICHES STAGIAIRES
Rodney Folz, étudiant à Berkeley, a réalisé une étude sur les offres de stage proposées par les entreprises high-tech pour l’été 2016. On y apprend par exemple qu’un(e) stagiaire chez Snapchat touchera 10 000 $ par mois. Chez Google, il prendra 6 600 $/mois ou 8 000 chez Facebook. Amazon offre une paie de 6 000 $ pour leurs stagiaires, tandis que Twitter vise les 8 400 $. Sans compter que tous ces salaires sont hors-primes, bonus et aides au logement… Banco.
SÉRIE TV MARSEILLE : FUTURE CATA ?
Ce 5 mai, la saison 1 de Marseille sera dévoilée sur Netflix, avant de voir les deux premiers épisodes débarquer sur TF1 le 12 mai. Cette série 100 % frenchy était l’un des événements télé de 2016, sauf que ce House of cards version Côte d’Azur s’est littéralement fait dézinguer par la critique qui a pu la voir en avant-première. En résumé ? Un « raté industriel » selon Télérama, avec un Gérard Depardieu « qui a l’air de s’ennuyer » (AFP), bref « une bouse » (Le Monde) et « une série d’une banalité totale » (Écran Large).
LE DVD LES CLASSIQUES DES MONSTRES
Universal nous fait un petit plaisir bien monstrueux, en ressortant quelques unes de ses pépites estampillées « creature feature ». L’occasion de (re)découvrir ces films délicieux, classiques parmi les classiques, mais parmi les moins connus des Universal Studios. Ainsi, le fan d’horreur épouvante oldschool pourra se délecter de She Wolf of London, Le Monstre de Londres ou encore La Revanche de la créature et La Créature est parmi nous. Le must ? Ces bijoux du fantastique à l’ancienne ont droit à une réédition technique exemplaire et, surtout, son lot de bonus, notamment des présentations signées Jean-Pierre Dionnet, cofondateur de Métal Hurlant et cinéphile averti.
A.G.
Pour sa journée d’information sur les métiers du numérique, l’Esten recevra Coralie Brillaud, la vidéaste qui réalise Les Topovaures . La chaîne Youtube de la jeune femme propose des vidéos de quelques minutes pour raconter des anecdotes sur l’art ou l’histoire.
Ses yeux bleus se posent sur sa tasse de chocolat chaud, sa voix est tranquille, presque timide. Une grande humilité émane d’elle et peu soupçonneraient qu’elle accumule des centaines de milliers de vues sur sa chaîne Youtube, Les Topovaures. Coralie Brillaud a 27 ans, elle est vidéaste et préfère ce terme à celui de Youtubeuse. « Je ne veux pas être rattachée à une seule plateforme », défend-t-elle. Originaire de Paris, elle a élu domicile à Tours depuis trois ans avec son mari et ses deux enfants. « Nous avons eu un vrai coup de cœur ici, nous ne sommes pas près de partir », assure-t-elle. Cela n’est pas toujours pratique pour fréquenter les réseaux professionnels parisiens, mais à peine une heure en TGV, la petite famille trouve des solutions.
Vidéaste, Youtubeuse, c’est quoi exactement ? Encore quelqu’un qui se met face caméra pour nous raconter des tas d’histoires ? Eh bien non. Contrairement à nombre de ses confrères, Coralie ne se met pas en scène dans ses vidéos, elle utilise seulement sa voix pour commenter ses sujets (qu’elle monte d’ailleurs elle-même). Quant à ce qu’elle raconte, ce sont des anecdotes sur l’art ou l’histoire avec, par exemple, les cinq meilleures improvisations au cinéma, les cinq partis politiques les plus improbables, les cinq morts les plus atroces dans les Disney ou encore les cinq lois françaises les plus absurdes.
Du haut de son mètre soixante- dix, la réalisatrice ne manque pas d’imagination. Son projet de créer une chaîne Youtube est né de deux idées : les vidéos sont un format à la mode qui touche facilement les gens et permettent de croiser divertissement et instruction. « J’ai voulu utiliser la vidéo pour montrer que Youtube n’est pas réservé à l’humour, au gaming et à la beauté », ajoute-t-elle. À l’époque, son concept de le construire sous forme de « Top » ne convainc pas ses pairs. Le milieu de la culture et du web le perçoit comme un format trop facile, peu créatif et très commercial. « Moi j’étais convaincue que c’était un excellent moyen d’être pédagogique et synthétique », s’accroche-t-elle. Elle lance son essai le 1er avril 2015, moment où de nombreux blogueurs et youtubeurs publient des vidéos « blagues ». « C’était symbolique, pour montrer que j’avais compris la critique mais en la détournant ».
La chaîne des Topovaures décolle rapidement, parvenant aujourd’hui à la coquette somme de 245 000 abonnés. « On est très fiers d’elle », insiste sa maman, « première fan » dont on voit les yeux briller même à l’autre bout du téléphone. « C’est vrai qu’au début quand elle m’a parlé de son projet, je voyais ça comme un passe-temps, pas comme un vrai travail », confie-t-elle. Mais très vite toute la famille, Coralie incluse, doit bien admettre que le projet prend de l’ampleur et qu’il devient une alternative professionnelle crédible. « Coralie est quelqu’un de très intuitif et je lui ai dit : “ Si tu arrives à faire de ta passion ton métier alors vas y, fonce ” », ajoute Annie.
Inventer son métier
Pour Coralie, cela avait toujours été compliqué de visualiser quel métier elle exercerait « plus tard ». Passionnée de numérique depuis qu’elle a posé les doigts sur un clavier, elle a fait une section Littéraire tout en gardant une option math pour ne pas abandonner les sciences. Après le bac, elle valide une licence en art et culture à Lille et un master cultures et métiers du web à Marne-la-Vallée. Ses premières expériences professionnelles la conduisent vers la formation pour adultes, lui permettant d’acquérir un autre atout : la pédagogie. Au bout du chemin, un dilemme : comment créer un pont entre toutes ces compétences ? « Depuis des années, j’avais envie de métiers qui fassent le lien entre le numérique et le traditionnel, mais je ne visualisais pas à quoi cela correspondait. Je me rends compte que c’est parce que ces métiers n’existaient pas. Nous sommes en train de les inventer. »
Les métiers du web sont effectivement en pleine expansion, aussi neufs que le secteur qui les abrite. Pour l’instant, force est de constater que ce sont plutôt les hommes qui s’en sont emparés, un constat qui n’a évidemment pas échappé à la jeune femme. Son apparente timidité disparaît d’ailleurs rapidement quand on aborde le sujet, même si le thème lui brûle un peu les lèvres. Pour elle comme pour d’autres, l’envie de faire avancer les choses le dispute souvent aux conséquences catastrophiques d’une mauvaise phrase dans un journal. Elle le reconnaît pourtant : elle a dû affronter la réalité d’un milieu professionnel très masculin et pas toujours enclin à respecter la minorité.
Pas plus tard qu’il y a deux semaines, elle assistait à la deuxième édition du salon Neocast, à Strasbourg, qui rassemble environ 70 Youtubeurs. « Nous étions cinq femmes seulement », raconte-t-elle. A l’annonce de la programmation, les critiques avaient fusé sur les réseaux sociaux, s’interrogeant sur les raisons de cette sous-représentation. « Quand j’en ai parlé autour de moi j’ai entendu tout et n’importe quoi, notamment que les femmes n’avaient qu’à augmenter la qualité de leurs chaînes. Ou encore que dans ce cas, nous pourrions aussi bien parler du quota d’handicapés et de noirs qui sont invités, ce à quoi j’ai répondu : oui parlons en aussi ! », s’agace Coralie. Heureusement, certains se sont simplement contentés d’une mauvaise foi absolue : que cinq femmes ? Ils n’avaient « pas remarqué ».
Pour faire évoluer les mentalités, le meilleur moyen est encore la preuve par l’exemple. Coralie continue à développer son projet, même si elle reconnaît que sa seule chaîne Youtube ne lui permet pas d’atteindre un Smic. Ce qui lui permet d’en vivre, ce sont les contrats qu’elle décroche « à côté », grâce à l’audience qu’elle a développé sur le web. « Je ne fais pas de placement de produits, à la fois car j’ai un public jeune et parce que je ne veux pas que Youtube devienne une télé bis. En revanche, je crée des partenariats avec des organismes privés ou publics où il est entendu que j’ai été payée : ce qui est normal puisque c’est mon métier », justifie-t-elle. Un grand musée français vient d’ailleurs de la contacter pour réaliser deux vidéos… tenues secrètes pour l’instant.
> INFOS PRATIQUES
Journée d’information aux métiers du numérique le samedi 7 mai de 10 h à 18 h, à l’Esten (18 rue Bretonneau à Tours) → Plus d’infos sur supedition.fr
Ô rage, ô désespoir, ô Justin Bieber ennemi. Oui, voici venue l’heure de l’horoscope wtf made in Tmv.
BÉLIER
Amour : Rien à battre, vous êtes un œuf.
Gloire : Vous saviez qu’au départ, « garce » signifiait « jeune personne féminine ». Non ? Bah, voilà.
Beauté : Poil soyeux.
TAUREAU
Amour : Tout vient à poil à qui sait attendre.
Gloire : En réalité, vous n’êtes pas Taureau. D’ailleurs, votre prénom est faux. Votre père n’est pas votre père. Vous êtes un topinambour.
Beauté : Certains ont Justin Bridou. Vous, vous avez juste un bidou.
GÉMEAUX
Amour : D’ici 10 ans, il/elle sera toute ramollo de partout. Fuyez tant qu’il est encore temps.
Gloire : Prononcez 3 fois de suite le mot allemand le plus long du monde : « Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz »
Beauté : Manger votre bébé ne fera pas de vous un Homme.
CANCER
Amour : Sauvez un(e) végétarien(ne), épousez une carotte.
Gloire : Pour vivre heureux, vivez tout(e) nu(e). Et caché(e), du coup.
Beauté : Attention aux renvois dans le tram’.
LION
Amour : Pour ne pas trop vous démoraliser, on vous conseille d’être Balance cette semaine.
Gloire : Votre maman dit que vous êtes spécial(e).
Beauté : Ouh, ça sent comme chez mémé, là-dedans.
VIERGE
Amour : Coucou, tu veux voir ma mite ?
Gloire : Voyez le bon côté des choses. Exemple : si vous tombez dans l’escalier, dites-vous « cool, je suis déjà en bas ».
Beauté : Tant va la cruche à l’eau qu’un moment, toi ou je ne sais quoi me les brise.
BALANCE (le signe de l’astrologue !)
Amour : Ah bah du coup, tout le monde vous aime♥♥♥♥♥♥♥.
Gloire : D’ailleurs, vous mériteriez une augmentation.
Beauté : Bien entendu, vous êtes le/la plus beau/belle et sentez bon le patchouli.
SCORPION
Amour : Votre cœur, c’est une maison bleue adossée à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas. Ceux qui vivent là, ont jeté la clé. Wesh.
Gloire : Portez un stérilet, soyez un cyborg.
Beauté : Vous êtes un très joli pruneau. Miam.
SAGITTAIRE
Amour : Même le loup solitaire a un jour besoin de se reproduire.
Gloire : Vous allez vous réincarner en gros loukoum tout dodu.
Beauté : Il vous reste un peu de mozzarella entre les doigts de pied.
CAPRICORNE
Amour : Signe cornu, signe cocu (on l’a déjà faite, mais on s’en fout, on fait ce qu’on veut).
Gloire : Tel Jésus, vous picolez et distribuez des pains à tout le monde.
Beauté : Pluton vous conseille de vous raser les épaules.
VERSEAU
Amour : Se fier à notre horoscope pour trouver l’amour… Aaaah, jeunes naïfs que vous êtes…
Gloire : Trois poils aux fesses et ça s’prend pour un ours.
Beauté : Nyctalope et tapioca.
POISSON (spécial proverbes ivoiriens)
Amour : « On ne donne pas un coup sur la tête de celui qui a votre doigt dans sa bouche ».
Gloire : « Fais plaisir à un ingrat, il te chiera sur les doigts ».
Beauté : « Excusez la fille qui, par manque d’expérience, a brisé son canari ».
Bill Condon offre une relecture intéressante de Sherlock Holmes, avec un Ian McKellen toujours aussi extraordinaire.
Il y avait de quoi avoir peur avec ce Mr Holmes signé Bill Condon. C’est que le cinéaste, malgré son oeuvre Le 5e Pouvoir, est aussi responsable de films plus ou moins discutables comme les chapitres 4 et 5 de Twilight ou encore Dreamgirls. Mais ô surprise, en s’attelant à cette nouvelle lecture de Sherlock Holmes, Bill Condon s’amuse et offre une adaptation étonnante et réussie.
Dans ce Mr Holmes, le célèbre détective vit désormais une paisible retraite dans le Sussex, entouré d’une gouvernante et de son fils Roger. Sa passion ? Les abeilles… et ses souvenirs. Car Sherlock, maintenant nonagénaire amaigri et affaibli, a la mémoire qui flanche. Il décide alors de se pencher sur une vieille affaire non-résolue, malgré le récit élogieux qu’en fit le célèbre Watson à l’époque.
En se focalisant sur l’esprit plus si aiguisé de Sherlock Holmes, le réalisateur emmène le spectateur dans un jeu assez difficile à suivre au départ : il s’amuse à flouter la frontière entre fiction et réalité, balance entre présent et passé, en y ajoutant des flashbacks. On vient, on part, on revient. Mais rapidement, cette mise en scène fait effet, aidé il est vrai par l’immense Ian McKellen. À la fois mélancolique, beau et tendre, le comédien britannique (connu pour son rôle de Gandalf) sait varier sa palette d’émotions et son jeu. Précis, il montre à quel point le temps est assassin ; malicieux, il montre à quel point la mémoire est méandreuse.
Mr Holmes a beau être alourdi par quelques lenteurs (une intrigue trop étirée pour une résolution si simple), il a le mérite de proposer une intéressante (re)lecture du mythe. En brouillant la réalité, en dézinguant l’imaginaire collectif (ici, point de pipe, ni de casquette). En se voulant humain. Plus qu’un film de détective, un conte intimiste.
Aurélien Germain
> Policier de Bill Condon (États-Unis, G-B). Durée : 1 h 44. Avec Ian McKellen, Laura Linney, Milo Parker… > Note : 3/5
Le Pont des espions, réalisé par Steven Spielberg, sort en DVD cette semaine. Voici un petit Top 4 des anecdotes sur ses films.
LE BON DEAL
En 77, George Lucas, qui s’inquiète de la qualité de son premier Star Wars, appelle Spielberg. Il pense que Rencontres du 3e type marchera mieux et lui propose un échange : 2,5 % de ses benef’ sur Star Wars contre 2,5 % du film de Steven. Merci qui ?
PAS HARRY !
Steven Spielberg aurait pu réaliser Harry Potter. Sauf que : après 6 mois de travail sur le scénario, finalement non. « Pas prêt à faire un film pour enfants », « pas suffisamment touché par le projet », « envie de le faire en dessin animé », évoquent les rumeurs.
COMME UN ENFANT
Dans E.T., le cinéaste a tout filmé du point de vue d’un enfant pour se rapprocher des personnages d’Elliott et de E.T. (quitte à se mettre à genoux). Les scènes ont aussi été tournées de manière chronologique pour laisser intact le jeu de l’enfant.
LA LISTE DE SCHINDLER
Scorsese refusa de réaliser le film (pas légitime). Polanski idem (trop proche de sa propre histoire). Spielberg s’y colle, mais ému par l’histoire, il demandait à Robin Williams de l’appeler pour lui raconter des blagues.
On a écumé le monde du web, des séries, mais aussi de la culture pour vous dégoter quelques jolies trouvailles à écouter, voir, lire, histoire de vous régaler.
LA BD Ô VOUS FRÈRES HUMAINS
Avec cette adaptation du magnifique roman d’Albert Cohen, LUZ vient de franchir un pas de géant. Ceux qui ne l’imaginaient qu’en caricaturiste vont tomber de leur chaise à la lecture de l’incroyable travail qu’il a fourni pour cette oeuvre humaniste sur la perte de l’innocence. À travers les yeux d’un enfant juif de 10 ans qui rencontre la haine, la haine des autres, l’auteur tourangeau livre un travail de mise en perspective éblouissant avec un talent de graphiste insoupçonné. Ses mises en perspective incroyables confèrent à ce livre une puissance fantastique. On utilise ici rarement le mot chef d’oeuvre mais à la lecture de cet ouvrage on s’y autorisera. Et plutôt deux fois qu’une !
Hervé Bourit
LES CDs
MODERAT – III
Dans le monde (de moins en moins intimiste) de l’electro, les noms de Modeselektor et d’Apparat sont synonymes de qualité. Alors, quand il s’allient, les trois Berlinois laissent présager saveurs, délices et subtilités. Le dernier EP, III, est un bébé dont ils ont accouché dans la douleur, entre souci de se renouveler, de sortir l’EP rapidement et de répondre à l’attente (pressante) du public. Les artistes ont relevé le défi avec brio, performant peut-être le meilleur des trois albums composés ensemble. À écouter en boucle, en CD ou vinyle.
J. M.
MOODYMANN – DJ-KICKS
Après avoir confié les rênes de son 50e opus à l’excellent producteur allemand DJ Koze, le célèbre label berlinois K7! a continué sa moisson de talents Outre-Atlantique en donnant au célèbre DJ et producteur de la ville mythique de Détroit (berceau de la techno) Moodymann le soin de réaliser le premier DJ-Kicks de l’année 2016. Mêlant dans une ambiance intimiste des genres aussi différents que la soul de Cody Chestnutt, l’electro déstructurée de Flying Lotus, la deep house de Haze ou encore des ambiances hip-hop, jazz ou P-Funk, ce mix impeccable saura ravir aussi bien ceux qui aiment l’éclectisme musical que les amateurs plus pointus de musique électronique.
J-P. Kempf
THE WALKING DEAD UN CASTING ET DARYL QUI RÂLE
Avis aux intéressé(e)s : la série The Walking Dead recherche des figurants zombies pour la prochaine saison. Vous devez être extrêmement mince, « avoir de grands yeux, un long cou mince et un petit nez » ! Quant à Norman Reedus (Daryl), il a poussé un petit coup de gueule pour défendre les showrunners, après le mécontentement des fans lors du dernier épisode : « C’est surprenant de constater à quel point les gens veulent voir du sang. Le but de ce final n’était pas de savoir qui meurt, notre série n’est pas Survivor Island ! »
INTERNET AU SERVICE DE SA MAJESTÉ
5 300 € par mois. C’est le salaire que touchera le community manager de la Reine d’Angleterre. Le poste est à pourvoir, car la Maison royale ne veut pas être trop en retard sur la technologie et souhaite parfaire sa com’ sur Facebook et Twitter. Le grand élu, qui touchera donc 50 000 livres par an, devra notamment s’adresser aux 2,4 millions d’internautes abonnés au compte de la Reine.
JOEYSTARR VS GILLES VERDEZ UN AMÉRICAIN HARCELÉ
Dommage collatéral pour cet Américain qui a eu le malheur, sur Twitter, d’avoir un nom ressemblant à celui de JoeyStarr. Après l’affaire de la gifle entre le rappeur et Gilles Verdez, de TPMP, le compte @joestarr187 a donc été enseveli sous des insultes en français. L’homme n’y a pas compris grand-chose et a tweeté « Apparemment, un Français nommé Joe Starr a fait quelque chose de mal et maintenant la twittosphère française me déteste ». Il a donc décidé de répondre à ses détracteurs dans un français approximatif, avec des perles comme : « J’aime rapper, bérets et gifler les femmes journalistes » ou « je suis JoeyStarr et mon film préféré est la fraternité du loup ». En attendant, certains twittos n’ont toujours pas compris et continuent d’insulter le faux JoeyStarr… Magique.
LE DVD SECTION ZÉRO
Le petit bébé tout nouveau tout chaud lancé sur Canal+ et signé Olivier Marchal voit déjà sa version DVD/Blu-ray débarquer. Cette série d’anticipation aux huit épisodes se pose en 2024, où le monde est aux mains de puissantes multinationales contre lesquelles s’opposent la Section Zéro et ses résistants. Brutalité et univers plein de crasse sont au programme, aidés par un casting regroupant Ola Rapace ou encore l’excellent Francis Renaud. Le seul regret ? Une édition un peu maigre, puisque Section Zéro propose zéro suppléments.
A.G.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Sauf avec l’horoscope WTF de tmv, où tout le monde en prend pour son grade.
BÉLIER
Amour : Pluton prédit une amourette et des galipettes.
Gloire : Liquette, nymphette et paillette.
Beauté : Faites pousser vos rouflaquettes.
TAUREAU (CHOUETTE, CETTE SEMAINE VOUS ÊTES UN HAMSTER)
Amour : La chance vous sourit : le hamster est polygame. Sachez-le.
Gloire : Tel le hamster dans sa roue, vous courez éperdument et sans but. Jusqu’à la chute.
Beauté : L’été approche, planquez la bouffe dans vos grosses abajoues. Ou de la drogue, au choix.
GÉMEAUX
Amour : Tout n’est pas rose en ce moment, contrairement à vos tétons.
Gloire : N’hésitez pas à envoyer un petit chèque à l’astrologue tmv. Ça fait toujours zi-zir.
Beauté : Bah dis donc, plutôt canon pour un(e) Gémeaux !
CANCER
Amour : Comme chantait Cloclo, « Comme d’habitude, on fera semblant / Comme d’habitude, on fera l’amour / Comme d’habiiituuudeuh »
Gloire : Lisez l’horoscope jusqu’au bout : vous deviendrez riche.
Beauté : Vous avez un côté Emmanuel Chain au niveau des sourcils.
LION
Amour : Problème de paradoxe.
Gloire : Problème de box.
Beauté : Problème de botox.
VIERGE
Amour : Il/elle vous en touche une, sans faire bouger l’autre. (#bisouChirac)
Gloire : Les Balance veulent votre peau. Fuyez mes petites larves d’amour, fuyez !
Beauté : Eh bien non, ce n’est pas de la confiture de fraise, mais bel et bien de l’herpès.
BALANCE
Amour : « L’amour rend aveugle, mais moi je m’en fous » (Gilbert Montagné)
Gloire : Laissez-vous zoom zoom zang, dans votre Benz Benz Benz.
Beauté : Nez qui coule.
SCORPION
Amour : Qui se ressemble s’assemble. Mais pas vous deux.
Gloire : Quelle est la différence entre un bichon ? Aucune, surtout la droite qui est moins longue.
Beauté : Ok, vous avez de la moustache, des lunettes et vous adorez vous balader tout nu avec un pagne. Mais rien n’est perdu : regardez Gandhi.
SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes son patapon, il est votre patapouf. Kiss & love & prouts à paillettes.
Gloire : Exercice de style / Répétez 5 fois : « Trois gros rats gris dans trois gros trous ronds rongent trois gros croûtons ronds. »
Beauté : Vous piquez quand on vous fait la bise. Messieurs ET mesdames.
CAPRICORNE
Amour : Le soir, vous faites penser à un petit phoque échoué. Nous, on trouve ça mignon.
Gloire : Sur la route, attention aux roux. Et aux deux-roues. Ou à deux roux. On n’sait plus.
Beauté : Votre attitude sexy ne tient qu’à un cheveu. Parlez-en à un chauve.
VERSEAU
Amour : Sans vouloir balancer, mais avril, ça rime avec spermophile (et allez ouvrir un dictionnaire, bande de pervers !).
Gloire : Followez Jésus sur Twitter.
Beauté : L’avenir appartient à ceux qui ont un pied bot.
POISSON
Amour : Cyril Hanouna vous kiffe grave.
Gloire : Pastèque et topinambour.
Beauté : Slip blanc et chaussettes + sandales : soyez le/la hipster de demain.
Vous connaissez Corentin Charbonnier ? Ce Tourangeau chevelu est anthropologue doctorant, auteur d’une thèse sur… le festival de metal Hellfest comme lieu de pèlerinage ! A l’occasion de la semaine liée à la culture metal à Tours, on a parlé socio avec lui et dézingué les préjugés.
On vous surnomme l’anthropologue du metal. Une petite présentation ?
Je suis docteur en anthropologie et j’ai rédigé une thèse sur le Festival Hellfest, comme lieu de pèlerinage. Je suis aussi prof et chargé de cours dans diverses institutions. Il y a mon association Throne of Thanatos et avec ça, des conférences, expos-photo et l’organisation de concerts. Mon travail sur Radio Béton m’a aussi pas mal aidé pour préparer ma thèse et ses 375 interviews. Sinon, je suis Tourangeau et j’ai 33 ans. L’âge du Christ ! (rires)
Concernant votre thèse sur le Hellfest, c’est Isabelle Blanquis, de l’université de Tours, qui a accepté d’être directrice de recherche. C’était compliqué à trouver ?
Elle m’a tout de suite dit : « Je n’y connais rien. » Et moi, je m’y connaissais trop ! J’avais besoin de quelqu’un pour objectiver mon propos. Grâce à elle, j’ai pu simplifier des termes comme le mosh-pit (un dérivé du pogo dans le public, NDLR) ou la symbolique d’un veste à patchs (une caractéristique vestimentaire du métalleux, NDLR). J’avais tout à réexpliquer, car de l’extérieur, le Hellfest est perçu comme un ramassis de gens en noir, psychopathes dans une messe satanique qui mangent des poules. Bref, la vision M6+TF1.
On trouve quoi dans votre thèse ?
Il y a une partie sur le terrain, une sur le pèlerinage du point de vue religieux et sur l’économie. Car le Hellfest, c’est tout de même 16 millions d’euros de budget alors qu’ils sont partis de rien. C’est un festival auto-subventionné vivant grâce au festivalier qui est en fait un « consommateur-actionnaire » ! Il faut aussi rappeler que le festival a réussi à se lier au local. C’est 70 000 litres de Muscadet pendant trois jours au Hellfest… et grâce à des viticulteurs du coin.
Votre travail doit d’ailleurs être publié…
Oui, normalement, vers octobre-novembre 2016. J’ai réduit à 200 pages et ce sera sûrement en auto-édition, pour moins de 20 € avec, peut-être, une traduction future en anglais. Bref, du « do it yourself » de A à Z.
Cent quarante personnes à la soutenance de votre thèse. Le jury a dit ne jamais avoir vu ça…
Oui, d’habitude, une thèse, c’est 30 personnes dont la famille et les potes. Là, l’amphi était blindé. Dans la foulée, la vidéo de la présentation a comptabilisé 94 000 vues sur Internet.
C’est osé d’utiliser un terme religieux – pèlerinage – pour une thèse sur le Hellfest (1). Vous avez hésité ?
Oui… J’étais passionné par ce remplacement de la religion par d’autres facteurs, comme le metal. On sait pourquoi on vient au Hellfest et pourquoi on va s’entendre entre festivaliers. Donc oui, c’est comme un pèlerinage, où l’on oublie ses différences pendant trois jours, en étant hors du temps. Il faut savoir aussi qu’un tas de festivaliers débarquent chaque année dans la petite église de Clisson. Et il n’y a jamais eu de souci.
Alors pourquoi toujours autant d’a priori en France ? Pourquoi, en Norvège par exemple, il y a des groupes de metal qui gagnent l’équivalent de nos Victoires de la musique. Idem en Allemagne, où ce genre de musique est parfaitement intégré.
Ça choque encore. C’est un territoire judéo-chrétien, où la religion a encore un impact. On a du mal, quoiqu’on en dise, à intégrer tout le monde, alors que peu importent ses différences. Dans les autres pays, le hard-rock et le heavy metal sont apparus plus tôt. Dès les années 60, en Angleterre, ils ont eu Black Sabbath, Iron Maiden… En Allemagne, pareil avec Scorpions, ou encore les années 80, en Norvège, avec les débuts du black metal. En France, on aime tacler le truc visible et – sans vouloir taper sur les journalistes, hein – mais il y a un journalisme « gros medias » toujours soumis au diktat de l’audimat. Mais voilà, désormais, les gens commencent à voir que ce n’est pas si malsain.
Beaucoup voient le métalleux comme violent, bête et bourré de bière. Mais que fait-il dans la vie ?
Oui, bon, il boit, c’est sûr ! Le Hellfest, c’est tout de même 270 000 hectolitres de Kro ! Mais le métalleux sait gérer. Il y a plus de comas éthyliques dans les soirées étudiantes (rires). Dans le village de Clisson où se déroule le festival, les habitants sont contents. Ils disent que le festivalier est propre, poli et sympa ! Majoritairement, c’est quelqu’un d’intégré. Il y a très très peu de drogues… D’ailleurs, ce n’est pas spécifique aux métalleux. Ce sont aussi des gens qui aiment jouer avec la religion. Si le metal ne choque pas, il se fait bouffer par le système.
Et concernant les catégories socioprofessionnelles ?
Il y a de tout. Des étudiants, beaucoup de travailleurs sociaux, des gens de la police, de l’armée, ou encore des cadres de banque et des professions libérales. Au Hellfest, tout le monde se fout de la classe sociale. À préciser aussi que le métalleux consomme sa musique : il paye pour ses concerts, ses tee-shirts, sa collection de CD et de vinyles.
Certains imaginent le public metal très masculin et machiste.
En fait, le Hellfest devient de plus en plus féminin. Ce n’est pas l’équilibre, certes, mais il y a 35 % de femmes. Ça évolue ! C’est intéressant de voir leur façon de se vêtir en festival : elles peuvent être habillées hyper court, personne ne vient les embêter. Il y a toujours un respect de la femme.
Les médias français ont mis 10 ans à se rendre compte que le Hellfest avait du succès. Pourquoi ?
Personne n’y croyait ! Alors que maintenant, certains crèvent de faim pour obtenir leur accréditation au festival ! Cela dit, dans les années 80, Philippe Manoeuvre (journaliste et critique musical) avait dit que les Ramones et AC/DC ne feraient pas carrière…
Le sociologue Gérôme Guibert a dit que le metal donnait à ses fans une forme d’énergie face à l’adversité. Vous êtes d’accord ?
Oui, le metal est un exutoire ! Peu importe les tracas de la vie, cette musique est une valeur refuge. Le metal, ça les tient en vie ! C’est un peu comme le milieu des motards : on se rassemble dans l’adversité.
En 1991, la sociologue Deena Weinstein disait que le metal permettait d’oublier la pression du quotidien à travers un imaginaire. Est-ce toujours vrai ?
Oh oui ! Je ne pense pas qu’il y ait un seul secteur musical qui ait autant d’imaginaire. Il suffit de voir les groupes de black metal, d’autres qui parlent d’heroic fantasy, Klone et son univers positif, Avatar et ses monstres ou encore Amon Amarth et ses vikings.
Alors au final, est-ce que le metal est une contre-culture ?
J’ai du mal avec ce terme. Je ne sais pas… Disons que pour moi, c’est une culture à part entière. Ce n’est d’ailleurs pas anodin si le Hellfest fonctionne si bien. Le metal possède ses rites, mais il ne rentre pas dans les moeurs et son acceptation est encore différente suivant les territoires. Le metal persiste et signe quand même : c’est la Bête qui refuse de mourir.
(1) En parlant pèlerinage, tmv fera le sien, car cette année encore, la rédac débarquera au Hellfest cet été pour vous ramener un paquet de souvenirs et un joli reportage.
Propos recueillis par Aurélien Germain
LE PROGRAMME COMPLET DE LA SEMAINE METAL A TOURS, DÉBUT MAI :
Dalton Trumbo sort sur nos écrans le 27 avril. Idéal pour se faire une petite piqûre de rappel historique sur la chasse aux sorcières qui a opéré en Amérique… et à Hollywood.
C’était le temps de la chasse aux sorcières. C’était le temps du Maccarthysme. C’était le temps de la Guerre Froide. Où, même à Hollywood, on traquait « les Rouges ». Dalton Trumbo fut l’une des figures emblématiques de cette période : un scénariste idolâtré et réputé – le meilleur disait-on à l’époque – tombé en disgrâce après avoir été placé sur la liste noire en raison de ses sympathies pour le communisme…
C’est cette histoire vraie qu’a voulu raconter Jay Roach, auteur d’Austin Powers ou encore Mon Beau-père et moi. Dans ce biopic élégant et passionnant, le cinéaste s’applique à suivre le fameux Dalton Trumbo, de sa confrontation au Congrès à son passage en prison, en passant par son exil et ses Oscars.
Interprété de façon irréprochable par l’excellent Bryan Cranston (le papa de Malcolm et Walter White dans Breaking Bad, oui oui !), Dalton Trumbo sait aussi s’entourer d’une brillante galerie de personnages. Parmi eux, John Goodman toujours aussi imposant et surtout Helen Mirren, exquise en chroniqueuse perfide et so chic !
Outre cette plongée dans les coulisses hollywoodiennes, dans une époque pas franchement glorieuse, le film de Jay Roach parvient aussi à saisir les conséquences de la clandestinité de Trumbo, entre vies brisées, instabilité familiale, lâchetés et injustices.
Et même si, dans la forme, Dalton Trumbo souffre évidemment de ce côté ronflant propre au genre du biopic (tout ça est un peu plat), il dépasse ce travers avec de subtils dialogues et des répliques assassines pour la plupart authentiques (« Il y a beaucoup de questions auxquelles il ne peut être répondu par oui ou non, que par un imbécile ou un esclave », dit Trumbo face au Congrès). Un portrait intéressant qui, certes aurait mérité d’accentuer son côté poil à gratter, mais qui se pose comme un plaidoyer politique et donne matière à réflexion.
Aurélien Germain
> Biopic, de Jay Roach (États-Unis). Durée : 2 h 04. Avec Bryan Cranston, Helen Mirren, Diane Lane… > Note : 3,5/5
Des étudiants de l’Esten de Tours lancent une appli mobile pour changer la vie et l’orientation scolaire.
Décidément, l’Esten Sup’édition regorge de talents. Cette fois, l’école supérieure des techniques de l’édition numérique a vu cinq de ses étudiants créer une appli mobile d’orientation scolaire. Pour leur projet, ils ont donc lancé Future You, faite « par des jeunes pour des jeunes », comme le présente Solène, l’une des meneuses du projet au côté de Faustine, Sylvain, Marine et Coralie.
Le concept ? Suggérer à chaque utilisateur, suite à un quiz ludique, les types d’intelligence dont il dispose (corporelle, musicale, naturaliste, interpersonnelle, etc.), notion proposée par Howard Gardner, prof à Harvard. L’appli propose alors différents exemples de métiers correspondant à ces types d’intelligence. Une manière « de renouveler les outils d’orientation scolaire actuels qui se basent principalement sur les résultats scolaires et qui ne conviennent souvent pas aux étudiants ».
Cette appli a été commandée par par l’éditrice et grande professionnelle de Paris, Brigitte Legendre. « Dans l’idéal, elle sera disponible courant mai sur le Play store et iBooks, et certainement début juin sur l’Apple store », précise Solène.
Ce vendredi 22 avril, Canal+ diffuse le film Jurassic World. Chouette, c’est donc l’occasion d’un top 4 des anecdotes sur la saga Jurassic Park ! Graou.
JURASSIC LOVE STORY
Dans le premier Jurassic Park, Jeff Goldblum draguouille tranquillou Laura Dern. Eh bien, le film les a visiblement rapprochés, puisque les deux comédiens se sont mariés après le tournage. L’idylle n’a duré que deux ans. Loupé.
FAUX RACCORD
Dans Jurassic World, le récent opus, Bryce Dallas Howard (alias Claire dans le film), qui a plutôt la trouille, tape un sprint en talons dans les bois. En y regardant de plus près, on voit dans un plan qu’elle court en fait… en baskets.
SCÈNE MYTHIQUE
Souvenez-vous de ce plan, où un verre d’eau tremble, avant l’arrivée du T-Rex. Spielberg l’a réalisé en pinçant une corde de guitare, placée dans la boîte à gant. Une idée qui lui est venue en écoutant la basse d’Earth Wind & Fire.
ORIGINE DES CRIS
Ah, qu’ils sont flippants ces cris de dino. Pourtant, le cri du T-Rex a été réalisé en mélangeant des bruits de tigres, d’alligators, d’éléphants, de chiens et de pingouins ! Et celui du Velociraptor ? Avec le son de tortues en plein acte sexuel.
Entre un boulet puissance 1 000, un site porno qui se la joue boycott et la petite phrase d’Olivier Kahn : voilà l’actu WTF de la semaine.
> Depuis peu Marco Marsala est un homme triste. Et un peu boulet aussi. Ce propriétaire d’une entreprise d’hébergement gérait les sites internet de 1 535 clients, comme le rapporte The Independent. Mais suite à une erreur de code (il a utilisé la commande rm-rf), l’homme a tout simplement – et accidentellement – effacé l’ensemble des données de ses serveurs… Y compris les sites web de ses clients. Après avoir demandé de l’aide sur un forum, il a dû se rendre à l’évidence. C’était une fatal error de sa part. Un internaute lui a d’ailleurs répondu : « Votre business est fini. Vous n’avez pas besoin de conseils techniques, vous devez appeler votre avocat. »
> « Ces derniers temps, j’ai plus vu les abdos de Cristiano Ronaldo que les seins de ma femme ! », a déclaré le footballeur Oliver Kahn, suite à une photo de Ronaldo en slip.
> Depuis le 11 avril, les habitants de Caroline du Nord (Etats-Unis) n’ont plus accès au site porno Xhamster. Ce dernier a effectivement décidé de les boycotter, suite à l’adoption d’une loi discriminante, dans cet État, qui oblige les personnes transgenres à utiliser les toilettes publiques de leur sexe de naissance.
Le cubi est mort, vive le cubi ! À Tours, la franchise BiboVino remet les vins au cubi à la mode. Depuis l’hiver, ce bar à vins veut casser les préjugés dans une Région qui n’est pas forcément fan du vin en bib.
LE CONCEPT
Bibovino, c’est le nouveau concept de cave à vin et cave à manger installé depuis décembre rue des Halles. Il ambitionne de détendre un peu l’atmosphère en vendant son vin en bib, c’est-à-dire en bag-in-box. Vous savez, ces boîtes en carton qui renferment une poche plastique sous vide, remplie de vin, avec un petit robinet. Avantages de ce conditionnement : conservation du vin entre 4 et 6 semaines, prix réduit de 25 à 30 % par rapport au prix de la bouteille.
EPICURE LIKES THIS !
Claire, à la tête de la boutique, le dit sans détour : « Mon mari et moi sommes des épicuriens. On aime bien boire un coup, manger de bonnes choses » (Nous aussi, ça tombe bien). Avant de préciser : « Avec Bibovino, je veux répondre aux envies de ceux qui veulent se faire plaisir avec de très bons produits mais dans un bon rapport qualité-prix. Grâce au bib, moins cher à fabriquer qu’une bouteille en verre, on peut rendre un bon vin accessible ».
LE TEST
Là, vous vous dites, « bof, ça sent la piquette » ? Détrompez-vous, tmv a testé : les vins sont de très bonne qualité ! Du Crozes Hermitage au beaujolais, du morgon au bourgueil, la sélection est méticuleuse, soignée et issue de vignerons indépendants. C’est la grande force du concept, créé en 2013 à Paris et qui compte maintenant une vingtaine de boutique en France et à l’étranger : tous les vins sont offerts à la dégustation. Tous les verres et toutes les carafes, quel que soit le vin, sont au même prix. Un chardonnay ou un saint-émilion ? Le choix se fait en fonction des goûts et non des sous… !
DU VIN, MAIS PAS QUE
Pour aller avec la quarantaine de nectars proposés, Bibovino propose de bonnes petites planches qui vont bien avec. On vous conseille l’italienne, inspirée par Hugo, le mari de Claire, italien et amoureux des produits de son pays. Les fans de burrata y trouveront aussi leur compte, ainsi que les amoureux de jambons et fromages italiens.
C’EST OÙ ?
93 rue des Halles tél. 09 53 91 60 34 Ouvert midi et soir, formule midi à 12 € (soupe, plat, dessert et un petit verre de vin) Le jeudi soir, happy bibo : 3 € le verre et 7 € la planchette. Les 1er mardis de chaque mois, c’est Bibo Nana : que des filles, autour d’une raclette, d’une galette…
Du lourd, cette semaine, avec les groupes Revivor et Johnson Concorde qui ont sorti de vraies perles… Le reste ? De la BD, de l’autobiographie un peu débilos et une extension web trop chouette.
LES CDs REVIVOR – SMOKING GUN SESSIONS
Partagé entre Tours et Londres, les Revivor viennent de balancer, mine de rien, l’une des pépites estampillées soul moderne de l’année. Avec ce premier EP, Revivor sert une musique chaude et langoureuse, au groove hypnotique : nourrie par une basse planante, la voix de Renn emmène ces quatre morceaux dans une ambiance sensuelle. On n’est pas loin des intonations à la Adam Levine (Maroon 5) en moins sirupeux et agrémenté de références à la Portishead ou Ray Charles. Hyper pro et produit avec brio, ce petit bijou bourré de feeling vintage est une sublime découverte.
A.G.
JOHNSON CONCORDE – ANTALANOCRYPTOVICIOUS
L’inventeur autoproclamé du « rockshow » is back ! Avec son nom tellement simple à écrire, Antalanocryptovicious, ce 3e album de la troupe rock baroque enquille les pépites. En témoigne, par exemple, l’énorme tube &1&2&3, entêtant au possible entre ses R roulés et ses envolées d’orgue à la Deep Purple. Dans une débauche d’énergie, les Tourangeaux de Johnson Concorde savent aussi lever le pied, notamment avec un Oh Daddy bluesy délicieux. Un disque qui transpire la folie, fait copuler la brit-pop avec des structures à la Queen, dans une orgie déjantée. Décidément, Johnson Concorde est un groupe supersonique, kamikaze, osé, mais qui fait un bien fou.
A.G.
LA BD SAUDADE
Déjà repéré dans Tcho !, Spirou ou le Psychopat, Fortu nous livre avec Saudade son premier album adulte. À travers ces histoires courtes, qui parfois s’entremêlent, il nous donne à voir des instants d’humanité qui parlent au coeur. Avec tendresse, émotion ou humour il nous emmène dans l’intimité de ses personnages avec une maîtrise rare, soulignée par un choix particulièrement bienvenu du noir et blanc. Le résultat, c’est bien cette saudade, cette mélancolie pleine de nostalgie, qui vous étreint à chaque page et vous envoûte littéralement. Sensible, poignant et tellement vrai.
Hervé Bourit
LE DVD OUPS ! J’AI RATÉ L’ARCHE
Cette version Blu-ray est à l’image de ce petit film d’animation : sans prétention. L’éditeur n’a visiblement pas trouvé bon d’agrémenter son contenu avec quelques suppléments. Ici, c’est zéro bonus. Il faudra donc se contenter du film seul, production européenne néanmoins sympathique et ultra-colorée, dans laquelle deux animaux tombent d’une arche censée les sauver du déluge. Malgré son manque d’audace (tant dans l’humour que dans l’émotion), le film de Toby Genkel réussit à embarquer le spectateur dans une agréable aventure, au goût de fable mignonnette sur l’union et les différences.
A.G.
A LA TV BYE BYE SUPERKIDS
Le nouveau bébé de M6 n’avait que quelques semaines : mais la chaîne a finalement décidé de déprogrammer Superkids, son « talent show » du mercredi. Crash total côté audiences, Superkids est donc annulé pour être remplacé par des rediffusions de Recherche Appartement ou maison et Maison à vendre. Le groupe M6 a décidé de diffuser les trois derniers épisodes de Superkids – déjà tournés – sur W9.
AUTOBIOGRAPHIE NABILLA ZOLA : LES PERLES
Attention, attention, Nabilla vient de publier Trop Vite, son autobiographie. Sympas comme nous sommes, nous vous avons choisi quelques passages philosophiques : « Un homme ne reste pas six heures le nez dans tes cheveux si tu ne lui fais aucun effet, LOL. » / « Le monde s’ouvrait devant moi, j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Comment assurer ? Il me fallait des seins plus gros. Je suis passée du bonnet B au bonnet D. » / « Au lit, je veux un homme avec un grand H ! » / « Pauvre mec. Et [ton cas], tu veux qu’on en parle ? [à propos de Matthieu Delormeau, NDLR]. Faire HEC pour finir avec des nouilles dans le slip à 40 ans. » Enfin, lors de son passage en prison, sachez que la starlette a réussi à récupérer une pince à épiler, car elle préfère « mourir que d’être moche ». Ne nous remerciez pas.
ON ZE OUEB L’EXTENSION COOL
Fans d’Instagram et de belles découvertes, on vous conseille Take Four. Une extension Chrome qui s’installe rapidement et permet, à chaque onglet ouvert sur le web, d’avoir quatre photos d’un compte Instagram à suivre. Leur point commun ? Proposer un contenu intéressant et varié, que le compte soit connu ou non. Et si l’auteur vous plaît, vous pouvez le suivre en un clic.
Toi là, oui toi. Regarde moi. C’est bon ? Bien… Maintenant, fais bisou et lis l’horoscope WTF de la semaine.
BÉLIER
Amour : 76 % des gens roux aimeraient sortir avec vous (sondage Ipsos pour tmv).
Gloire : On vous a menti, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Vous, vous ramez.
Beauté : Bien dégagé au-dessus des oreilles, ça devrait le faire.
TAUREAU
Amour : Célibataires, unissezvous ! Ou faites des trucs entre vous, ça ne nous regarde pas. Berk.
Gloire : Vous êtes dans votre jacuzzi, les autres sont dans leur jalousie.
Beauté : Uranus vous ordonne de vous mettre au twerk.
GÉMEAUX (MAIS CETTE SEMAINE, VOUS ÊTES UN(E) SCHTROUMPF)
Amour : Vous le/la schtroumpfez drôlement bien ! Mais attention aux schtroumpfs.
Gloire : Le schtroumpf de votre schtroumpf n’est que schtroumpferie.
Beauté : Encore eût-il fallu que vous le schtroumpfassiez !!!! hahahaha.
CANCER
Amour : Mieux vaut être accompagné(e) que seul(e)… Ah bon, c’est pas ça ?
Gloire : Vos chances d’être un jour femme se réduisent de plus en plus.
Beauté : Pas d’pitié pour les p’tits pieds.
LION
Amour : Le coeur a ses raisons que l’alcool ignore.
Gloire : Vous parlez comme un gangster. On vous surnomme la mouche « t’sais, t’sais »…
Beauté : … La vache, elle était vraiment nulle cette blague !
VIERGE
Amour : Elle est votre hypoténuse, vous êtes son angle droit. Maaaanh, c’trop meugnon.
Gloire : Éphémère.
Beauté : Vous avez un truc qui vous colle encore au cœur et au corps. Et c’est franchement dégueulasse.
BALANCE
Amour : Rocco aussi a pu avoir des instants de faiblesse. Rassurez-vous.
Gloire : La malédiction lancée sur votre génération, il y a 250 ans, s’achève ce dimanche.
Beauté : Achetez des genoux.
SCORPION
Amour : Tentez la drague la plus stupide au monde, comme « As-tu un plan ? Car je viens de me perdre dans tes yeux. » Si ça marche, il/elle est l’amant(e) de votre vie.
Gloire : Si t’as pas d’amis, bois un whisky.
Beauté : Rides et corne aux pieds pour les 2e décan.
SAGITTAIRE
Amour : Les slips kangourou, c’est tabou. On y viendra tous à bout.
Gloire : Pour le bien de l’humanité, arrêtez de spoiler les séries. Ne parlez plus de série. En fait, ne parlez plus tout court.
Beauté : Vous êtes quand même le signe le plus canon de cette semaine. Cœur sur vous.
CAPRICORNE
Amour : Faites l’amour, pas par terre.
Gloire : Comme le riz d’Uncle Ben’s, avec vous, c’est toujours un succès.
Beauté : Saturne ordonne à votre père d’arrêter d’être un voleur qui a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans vos yeux. Wesh.
VERSEAU
Amour : Vous êtes la/le Terminator des bisous baveux.
Gloire : Sauvez la planète, mangez un con.
Beauté : Mouais, ça sent le chou là-dessous.
POISSON
Amour : L’amour, c’est comme la choucroute : parfois, ça pue et ça tient sur le ventre.
Gloire : Vous voulez faire une #NuitDebout ? Alors #FaitesUnGosse.
Beauté : Pluton vous verrait bien cyclope. À vous de voir !
Le cours de cuisine à domicile est-il un snobisme ? On a testé avec Juliette Camatta, la chef tourangelle de La Marbellière.
ÉTAPE 1 : TÂTER LE TERRAIN
D’abord, trouver un coach culinaire. Si les chefs à domicile sont nombreux à Tours, peu d’entre eux donnent ce type de cours. Après plusieurs réponses négatives, alléchée par les recettes aperçues sur son blog, je tente ma chance auprès de Juliette Camatta. Ses premières questions me rassurent : « Avez-vous des enfants ? Voulez-vous que je vous accompagne pour faire les courses ? » Le coaching culinaire, c’est d’abord se mettre au niveau du stagiaire pour l’aider à progresser, pas lui infliger un cours tout fait. Elle estime donc mon niveau : « Est-ce que vous cuisinez tous les jours ? » Heu oui, mais parfois c’est des pâtes. « Avec ou sans sauce ? » Des pâtes sans sauces ?! Ah non, toujours une sauce, et maison, même si elle se limite parfois à un coup de crème fraîche.
Je maîtrise la soupe et les pâtisseries, je m’accorde le niveau 2 et je demande à Juliette un cours de perfectionnement pour « recevoir vite et bien ». En gros, sauver les meubles le vendredi soir en cas d’invités déboulant à 20 h, alors que je suis sortie du taf à 18 h 30.
ÉTAPE 2 : PRENDRE LA TEMPÉRATURE
Quelques jours plus tard, Juliette m’envoie une liste d’ingrédients longue comme un jour sans pain. Je commence à flipper, avant de réaliser que j’en ai déjà la moitié dans le placard. Elle a bien cerné mes habitudes. Je complète tant bien que mal la liste mais il manque encore des bricoles. Juliette me rassure : on fera avec ce qu’il y a.
Elle arrive avec une caisse pleine d’ustensiles de cuisine, sa base, « au cas où… parce que certaines personnes n’ont même pas une spatule. » C’est un autre avantage du coach : d’un oeil jeté à votre cuisine, il vous donne des conseils pour compléter votre équipement.
ÉTAPE 3 : METTRE LES BOUCHÉES DOUBLES
« Attention, c’est vous qui travaillez », prévient Juliette. Règle numéro 1 : pour recevoir au pied levé, il faut anticiper, en gardant chez soi un fond d’épicerie sucrée et salée. « En restauration, tout est une question d’organisation et de détails. Une sauce maison relève une viande simple comme du poulet. » Pendant que les légumes cuisent, je prépare la sauce. « On commence toujours par le plat le plus long à cuire », explique mon professeur. Sous sa direction, j’apprends à confire des citrons dans du gros sel, puis je fais un pesto… au persil ! Plus frais, il se conserve plusieurs jours au frigo.
Au menu ce soir, ce sera donc julienne de carottes et courgettes aux épices, aiguillettes de poulet et sauce à la crème au citron confit. La crème peine à cuire. « C’est normal, vous avez acheté une crème allégée, elle contient des épaississants qui réagissent différemment. » Horreur ! Ce n’est pas de la vraie crème ? On ne m’y prendra plus.
ÉTAPE 4 : SE SENTIR L’ÂME D’UN CHEF
Conclusion : bluffant. Les enfants, éblouis, n’ont toujours pas compris d’où venait ce dîner de roi un mardi soir. En une heure, Juliette Camatta m’a transmis quatre recettes de sauces et de condiment, les secrets d’une julienne goûtue et celle du poisson (toujours cuit à 130 °C, au-delà, il se dessèche). Elle m’a aussi appris à dénicher le gluten caché dans une brique de crème fraîche. Le coaching à domicile est parfait pour progresser ou réadapter sa façon de cuisiner en cas d’allergies ou de régime.
Robinson Crusoé arrive au ciné et en 3D. Une petite production belge qui souffre de quelques défauts mais brille par sa technicité visuelle hallucinante.
L’histoire de Robinson Crusoé, racontée du point de vue des animaux, notamment d’un perroquet… Il fallait le faire et le studio d’animation belge nWavePictures l’a fait. Un principe narratif différent pour un film étonnant : en signant ce Robinson Crusoé new generation, Vincent Kesteloot et Ben Stassen ont décidé d’une approche inédite et bien particulière (oubliez le compagnon Vendredi ; ici, il s’agit de Mardi et c’est un ara !).
Mais outre cette liberté par rapport au roman culte de Defoe, ce qui saute aux yeux en premier, dans cette petite production belge, c’est cette 3D brillante et d’une technicité hallucinante. Robinson Crusoé 3D est tout simplement éblouissant et époustouflant sur le plan esthétique. Toutes les textures, du ciel au réalisme de l’eau en passant par les pelages des animaux, montre une véritable maîtrise du procédé. Magnifiée par de sublimes couleurs et par un relief qui ferait rougir certains blockbusters hollywoodiens, la 3D bourrée d’ingéniosité est la véritable plus-value de Robinson Crusoé.
Une réussite qui rattrape les défauts dont pâtit le film. Car ce divertissement – certes rafraîchissant – souffre tout de même d’un récit bien trop linéaire et se voit plombé par des rebondissements pas vraiment excitants, au goût de déjà-vu. Un peu trop enfantin (les petits adoreront, mais il manque un niveau de lecture pour les adultes), Robinson Crusoé 3D pêche par son scénario léger et ses séquences un poil répétitives.
Dommage, car entre sa superbe palette graphique et ses personnages attachants (cette chèvre vieillotte, à moitié bigleuse et affamée est géniale), Robinson Crusoé 3D aurait pu réellement se démarquer et être une vraie merveille.
Aurélien Germain
> Film d’animation (Belgique) de Vincent Kesteloot et Ben Stassen. Durée : 1 h 30. > NOTE : 2,5/5
Viré de Questions pour un champion, Julien Lepers fera son retour le 18 avril sur la chaîne Comédie ! Voilà 4 anecdotes inutiles sur Juju pour briller en société. Ah, je dis oui.
PRESQUE DÉPUTÉ (OU PAS)
Juin ‘81 : Julien Lepers a 32 ans. Il est alors parachuté par Chirac et le RPR à Saint-Pierre et Miquelon, où il fait campagne pour devenir député. Un bide : au premier tour de ces législatives, il n’obtiendra que 181 voix. Bien tenté.
COMPOSITEUR DE HITS
Julien Lepers chante faux. Mais visiblement, il écrit bien. C’est lui qui a notamment composé les tubes d’Herbert Léonard, comme « Pour le plaisir » ou « Laissez-nous rêver ». Il a aussi sorti 4 singles. Ah, ça ne rigolait pas en ‘79 !
FESSES ET TATOUAGE
Louis Lacourt a tatoué le visage de Julien Lepers et sa signature sur… les fesses de son ami ! Pour assister à ce moment magique, le présentateur, surexcité, est venu casquette à l’envers et enchaînant les « c’est un truc de ouf ».
Julien Lepers ne s’appelle pas Julien (désolé de briser vos rêves)… mais Ronan Gerval Lepers. À l’époque de Questions pour un champion, il gagnait 39 000 € par mois et s’est fait poser des implants capillaires à 50 ans. Voilà voilà.
Entre un papy de 104 ans qui se fait tatouer, un jogging risqué et un vibromasseur révolutionnaire : le monde est vraiment fou !
> Dans l’Aisne, un jeune homme de 26 ans voulait vaincre ses complexes. Sur Internet, il a trouvé un conseil : se montrer nu en public pour gagner en décontraction. Il a donc décidé de partir faire son jogging en tenue d’Adam. Les passants, eux, ont moins apprécié et ont appelé la police qui l’a arrêté. Il risque une peine pouvant aller jusqu’à 1 an de prison et une amende de 15 000 €.
> Vous aussi, fabriquez votre propre jouet sexuel ! INME, du designer biélorusse Constantin Bolimond, propose de composer son propre sextoy. À vous de choisir la vibration, la rotation ou encore les différents accessoires de votre vibromasseur. (behance.net/bolimond)
> Dans une interview, l’homme le moins mégalo du monde, Zlatan Ibrahimovic, a confié imaginer un film sur sa vie sur 10 épisodes : « On peut faire beaucoup de films sur moi. C’est comme Rambo I à V, on peut faire Ibracadabra 1 à 10. »
> À 104 ans, Jack Reynolds est devenu l’homme le plus vieux à se faire tatouer. Il était accompagné de son petit-fils et de sa fille… et entre donc dans le Guiness book des records. > Instagram a bloqué le compte d’une maman qui avait posté une photo d’un gâteau d’anniversaire. Le logiciel du réseau social avait cru reconnaître des seins.
Cette semaine, place aux albums français, avec Katerine et Renaud (THE retour). Côté come-back, comptez aussi sur Lucky Luke et Star Wars… Au cas où vous n’en aviez pas eu assez !
LES CDS
KATERINE – LE FILM
Déroutant. Quel meilleur adjectif pourrait convenir au nouvel album du dadaïste barré Katerine ? À travers Le Film, l’auditeur se voit baladé entre un piano quasi-enfantin et un Katerine à fleur de peau, soufflant des comptines complètement décalées. C’est parfois tout doux, tout chaud quand on prend le temps d’y plonger. Oeuvre jusqu’au-boutiste jubilatoire et frappée ? Ou gigantesque foutoir hallucinatoire à la limite du grand-n’importe quoi ? On ne le sait toujours pas, au final. À écouter en fermant les yeux, en train de ses faire des films.
A. G.
RENAUD – RENAUD
Non, Renaud ne laisse pas béton. Le Phénix renaît de ses cendres pour pour proposer un 16e album studio étonnant. Parce qu’à 63 ans, après avoir été miné par l’alcool et la dépression (la voix est fatiguée), le chanteur parvient à accoucher de titres gorgés de textes redoutables. Certaines ballades nourries de doux arpèges, à l’instar d’Hyper Casher, sont d’une beauté à faire chialer. Alors certes, tout n’est pas aussi bon que certaines chansons (Toujours Debout, futur hit). Le disque, en demi-teinte, propose aussi quelques chansons poussives (ce Mullholand Drive…). Mais Renaud raconte, chante, parle, rend hommage, et a laissé quelques imperfections, conférant à l’album une authenticité certaine. Un retour — inespéré — et sincère.
A. G.
LA PHRASE QUI TUE ET PAN !
On a repéré ce post sur la page Facebook du cinéma Les Lobis, à Blois. Elle concerne le film Quand on a 17 ans, d’André Téchiné, un carton jusqu’à maintenant : « Merci à notre cher client qui vient de sortir de « Quand On a 17 ans» en disant « Si j’avais su que c’était une histoire de pédés…», et bah on continuera à en passer des « histoires de pédés », et vous vous renseignerez un peu mieux ! Mais vous êtes restés jusqu’au bout du film donc tout va bien au fond. Plein d’amour. Bonne soirée ! »
CINÉMA DUR DUR D’ÊTRE BELLE
Dans le magazine GQ, l’actrice Charlize Theron a rappelé à quel point il était difficile pour elle de décrocher des rôles sérieux à cause de sa beauté. La jolie blonde a alors dézingué le star system et le monde du ciné : « Combien de rôles sont écrits pour la putain de mannequin d’1,80 m, superbe, qui porte une robe ? Quand des rôles importants se présentent, et j’en sais quelque chose, les gens beaux sont les premiers à être rejetés ! »
THE WALKING DEAD : FINAL LA PROD’ S’EXPLIQUE
Bon, on ne va pas trop spoiler, mais que celles et ceux qui n’ont pas encore vu le dernier épisode de Walking Dead… évitent de lire cette brève (au cas où !). L’épisode final — et notamment les dernières minutes — ont fait bondir les fans. Qui ne se sont d’ailleurs pas privés de pousser un gros coup de gueule sur les réseaux sociaux. Au point que Scott Gimple, l’un des producteurs de la série, a dû justifier le choix scénaristique de la série : « La saison prochaine, l’histoire de Negan sera centrale (…). J’étais très intéressé par finir cette saison en cliffhanger et par l’idée ne pas savoir (…). On sait ce qu’on fait et nos intentions sont bonnes. Nous ne nous moquons pas de notre public. »
LE DVD STAR WARS : LE RÉVEIL DE LA FORCE
Après avoir mangé du Star Wars matin, midi et soir pendant tout décembre, voilà un nouveau régime des étoiles : la version DVD Blu-ray. Pour les rares (ou les ermites) qui n’auraient pas vu la chose, c’est l’occasion de se régaler de cette superbe galette qui rendra grâce à la richesse visuelle du film de J.J. Abrams (même si, OUI, le cinéaste copie sans vergogne sur les autres épisodes). Pour les autres, c’est le moment de s’enfiler une tonne de bonus (l’éditeur a vu grand !). Maxi documentaire, mini-reportages, scènes coupées et coulisses : côté suppléments, il y a de quoi y passer la nuit.
A. G.
LA BD L’HOMME QUI TUA LUCKY LUKE
Eh oui : 2016 sera bien l’année de Lucky Luke, comme en témoignait déjà la superbe exposition qui lui était consacré au dernier festival d’Angoulême. Une expo où l’on avait pu découvrir les magnifiques planches de Mathieu Bonhomme qui s’essaie avec une réussite magistrale à réinterpréter notre cowboy préféré. Avec cette histoire, il livre en effet un travail absolument remarquable où tout, du dessin au scénario en passant par les ambiance et les gags, est totalement maîtrisé. Un bel hommage, pour fêter dignement cet anniversaire. Sublime, tout simplement sublime.
Hervé Bourit.
C’est fou, ça. La vie, la Terre, Dieu, les pruneaux, etc. Bref, voilà l’heure de l’horoscope wtf de la semaine.
BÉLIER
Amour : « Femme qui rit, femme fromage », a dit un jour le célèbre Joemakeaparty.
Gloire : Avril, ça rime avec nombril. On dit ça, on dit rien.
Beauté : « Besser alt mit ehren, als jung mit schande. » Eh ouais.
TAUREAU
Amour : Christine Boutin loves you.
Gloire : Qui mange un chien, chie ouah ouah.
Beauté : Cette semaine, vous avez le pouvoir de vie ou de mort sur les poils d’orteils ! À l’attaaaaaque !!!!
GÉMEAUX
Amour : Un bras plus gros que l’autre. Ne demandez pas pourquoi, c’est ainsi.
Gloire : Poireaux, brocolis, un suppo’ et au lit !
Beauté : Beau/belle comme un camion. Pouet-pouet !
CANCER
Amour : L’éréthisme est l’excitation anormale d’un organe. Voilà, ça vous en bouche un coin, non ?
Gloire : Un(e) chef d’entreprise sur 100 est un(e) psychopathe. Sachez-le.
Beauté : Déo et des bas.
LION
Amour : Saturne ordonne de masser les mollets de votre conjoint( e).
Gloire : TRIPLE LOL !
Beauté : Adhérez au FLPA, le Front de libération des poils d’aisselles.
VIERGE
Amour : Votre petit coeur tombe en panne sèche, comme dirait le Bernard Pivot du rap, j’ai nommé Booba (lol).
Gloire : 33 millions de belles-mères et il fallait que vous tombiez sur elle… Rahlala.
Beauté : En avril, découvrez- vous d’un fil. Mettez-vous au tanga.
BALANCE
Amour : Ce qui se passe sous la mousse, reste sous la mousse.
Gloire : Uranus vous ordonne de vivre nu à partir de samedi.
Beauté : Mono-sourcil et cérumen.
SCORPION
Amour : Votre ex ne vous rappellera pas.
Gloire : Comme le dit le proverbe camerounais, « le porc ne dit jamais qu’il a trop de graisse ». Voili voilou.
Beauté : Après tout, les furoncles aussi ont leur petit charme.
SAGITTAIRE
Amour : Jouez du tam-tam sur son popotin.
Gloire : Sans vouloir cafter, la collègue à votre droite convoite votre slip kangourou.
Beauté : Changement de sexe prévu pour la nuit du 18.
CAPRICORNE
Amour : Vous êtes un peu trop bissextile à notre goût.
Gloire : La gastro aura votre peau. Beauté : Vous êtes la mère de tous les vices.
VERSEAU
Amour : Honnêtement, on préférerait rester ami(e)s. Désolé.
Gloire : Mouche ta couche et bouche ta babouche.
Beauté : Comme a dit Joey Starr, « j’ai la maladie du boulanger : j’ai la brioche qui tombe sur la baguette ». Pensez-y, messieurs.
POISSON
Amour : Période de rut intensif pour les Inès. Les autres prénoms on ne sait pas. ‘Faut pas trop nous en demander.
Gloire : Arrêtez de faire le/ la Tanguy. Vos parents en ont assez.
Beauté : Fesse droite plutôt mal en point.
Du film punk en veux-tu, en voilà : Hardcore Henry, filmé en FPS est une pépite qu’adoreront les gamers… et bien d’autres !
En mars 2013, la planète YouTube se prenait une petite baffe intitulée poétiquement Bad Motherfucker. Un court-métrage aux 35 millions de vues, tourné façon FPS. Soit comme « les jeux de tirs à la première personne », traduction de notre ami Wikipédia. Trois ans plus tard débarque donc son adaptation sur grand écran : Hardcore Henry, brûlot signé Ilya Naishuller.
Ultra-attendu des gamers (car tourné à la première personne) et véritable OVNI pour le reste (car tourné à la… bon ok), Naishuller voulait du « jamais-vu ailleurs » : l’ensemble des scènes est shooté à la caméra GoPro, tout en vue subjective. Ici, le spectateur est le héros du film. Vous êtes donc Henry, un homme qui revient à la vie avec une force incroyable, mais poursuivi par une tripotée de mercenaires plutôt énervés.
Ce qui est sûr, c’est qu’Hardcore Henry, en plus d’être survitaminé, est déjà un tour de force technique hallucinant. Une immersion réussie à 200 %, entre cascades improbables, corps-à-corps ‘’hardcore’’, fusillades explosives et bastons générales truculentes. Cette pépite déjantée et fantasque est en fait un film punk et jubilatoire, dynamité par une bande-son extra.
Sans temps mort (on frôle l’indigestion !), mais bourré d’idées, Hardcore Henry joue le coup des montagnes russes en piochant allègrement dans la grammaire visuelle du jeu vidéo. C’est tour à tour fou, furieux, violent et sanglant (âmes sensibles, s’abstenir)… mais c’est aussi – et étrangement – très drôle. Il suffit de voir l’utilisation du personnage joué par Sharlto Copley, dans ce délire loufoque et très second degré. De quoi d’ailleurs palier un scénario au ras des pâquerettes et une absence totale de discours. Reste cependant une caméra tellement saccadée qu’elle en rebutera plus d’un. Les autres, qui tenteront cette aventure intense, risquent de prendre un pied monumental.
Aurélien Germain
> Action, SF (Russie, USA), d’Ilya Naishuller. Durée : 1 h 30. Avec Haley Bennett, Sharlto Copley, Danila Kozlovsky… > NOTE : 4/5
Heureusement qu’on est là pour vous informer de toute l’actu WTF de la semaine. Entre le bananapeelchallenge et la tombe de Donald Trump…
> Said Gutseriev, 28 ans, est un chic type. Enfin… il a surtout beaucoup d’argent. Fils d’un magnat russe qui pèse 6 milliards de dollars, il a pu s’offrir un petit concert tout mignon pour son mariage. Au programme ? Sting, Jennifer Lopez et Enrique Iglesias. La robe de la mariée, elle, n’a coûté que 23 000 €. Ouf.
> Au tribunal de Rennes, en pleine affaire de trafic de stup, un prévenu a tenté de passer un morceau de cannabis à un complice, dans le box ! Remarqué par un policier, il a alors griffé jusqu’au sang le fonctionnaire devant le procureur.
> À Central Park, à New York, des petits rigolos ont installé une pierre tombale au nom de Donald Trump. Les agents de la sécurité du park ont vite retiré la fausse tombe.
> C’est aussi à New York qu’a été présentée la paire de baskets la plus chère du monde. 4 millions de dollars, puisque les chaussures sont ornées de saphirs, d’or 18 carats et de diamants. Cela dit, elles sont très moches.
> Tiens, c’est que ça nous avait manqué : un nouveau défi débile est apparu sur les réseaux sociaux. Il s’agit du #bananapeelchallenge. Soit déposer une peau de banane au sol et se filmer en glissant dessus. L’humain est décidément très intelligent, parfois.
[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »en » dir= »ltr »>yall I tried to see if banana peels were rlly slipper like in cartoons & I slipped & tried 2 catch myself w/ a cup.. <a href= »https://t.co/6dvg5BlnHB »>pic.twitter.com/6dvg5BlnHB</a></p>— jason oakes (@jaasonoakes) <a href= »https://twitter.com/jaasonoakes/status/714238940732108800″>27 mars 2016</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]
Toutes les chroniques culture, tendances et web de la semaine. Avec, aujourd’hui, l’album de Radio Elvis, le prix d’un épisode de GOT ou encore le DVD de Babysitting 2.
LA BD L’ART DU CANARD
Lors du dernier festival d’Angoulême, on avait été bluffés par cette superbe exposition où un collectif d’artistes, Interduck, réinterprétait l’Histoire de l’Art en y introduisant des canards partout et à toutes les sauces ! L’expo est maintenant devenue un livre luxueux, édité en trois langues, où l’on retrouve avec plaisir toutes ces toiles et ces dessins. Car loin de la démarche dadaïste et cette touche d’humour bien déjanté, c’est aussi une véritable oeuvre d’art qui se dévoile sous nos yeux. De la Préhistoire à Warhol en passant par la Joconde : tous les grands moments de l’art pictural, peinture mais aussi photographie et sculpture, sont passés au prisme canardesque. Un résultat bluffant tout au long de ces 512 pages.
Hervé Bourit
LE DVD BABYSITTING 2
Babysitting, c’est le genre de petit plaisir coupable : un produit pas franchement malin, mais terriblement fun et sans prise de tête. Pour ce second épisode, la bande à Lacheau avait ressorti la même formule utilisée lors de son premier succès. Gags en rafale, très très potaches et le tout, ultra-prévisible. Quoiqu’il en soit, malgré ce manque cruel d’originalité, on rigole tout de même. De quoi faire le job pour les fans qui pourront donc se ruer sur cette édition Blu-ray proposant aussi des scènes coupées, un module sur la tournée cinéma et le commentaire audio de l’équipe du film.
A.G.
LE CD RADIO ELVIS – LES CONQUÊTES
Radio Elvis a définitivement toutes les armes en main pour conquérir la scène française. Avec ce premier album, le trio prouve à point il sait mêler musique et lettres. Les Conquêtes enthousiasme, propose un rock lettré de qualité, où souvent les textes surpassent les notes. Même si le jeune groupe a parfois du mal à se détacher de son influence « Noir desiresque », et plonge dans la mélodie un peu trop facile, il accouche là d’un album généreux, à classer aux côtés des grands comme Dominique A.
A.G.
SÉRIE TV GOT COÛTE BONBON
Cette année, HBO a encore misé gros pour sa série fétiche, Game of thrones. La chaîne a en effet augmenté le budget de la saison 6, passant au-dessus des 10 millions de dollars par… épisode ! Une saison à 100 millions de dollars, donc (soit 88 millions d’euros pour tourner ces 10 épisodes), alors qu’à l’époque, la saison 1 n’avait coûté que la moitié. En comparaison, The Walking Dead dépense en moyenne 3 millions de dollars par épisode.
RÉSEAUX SOCIAUX NINTENDO A SON APPLI
Au Japon, elle a connu un million de téléchargements en 3 jours. Voilà que Miitomo débarque maintenant en Europe. Une appli signée Nintendo qui mélange réseau social à la Facebook et jeu vidéo. Celle-ci se base sur des interactions entre des avatars (votre « Mii » est personnalisable) et se veut résolument simple d’utilisation et fun. > Dispo sur iOS et Android. Gratuit.
1,25
C’est, en millions, le nombre de spectateurs français qu’a attiré Batman VS Superman… la première semaine ! Aux États- Unis, où le film cartonne tout autant, des fans mécontents de la réalisation de Zack Snyder ont lancé des pétitions pour le virer du prochain gros projet, Justice League !
Horoscope. Semaine. Avril. Te découvre pas d’un fil. Justin Bieber. Allô. WTF. Courage.
BÉLIER (SPÉCIAL LOVE FOR YOU)
Amour : C’est votre semaine. Vous déchaînez les cœurs et les slips.
Gloire : Le meilleur signe de l’horoscope, c’est VOUS, mes p’tits cornus.
Beauté : Votre maman avait raison : vous êtes le/la plus beau/ belle.
TAUREAU
Amour : Lisez l’horoscope des Bélier. Alors, hein, on n’est pas nés au bon moment, n’est-ce pas ?
Gloire : Vous êtes temporairement d’un ennui mortel.
Beauté : Mais votre moustache rousse rajoute du charme (on rappelle qu’on s’adresse aussi aux filles).
GÉMEAUX
Amour : « Arrêter d’aimer, c’est encore pire que d’arrêter de boire », a dit Beigbeder. Voilà, voilà. Ça en fout un coup, hein ?
Gloire : Rien à faire, z’êtes du ghetto.
Beauté : Retour du string ce week-end. Ça vaut pour tout le monde.
CANCER
Amour : Cupidon s’en fout. Sorry.
Gloire : « Chez nous, même les culs-de-jatte donnent des coups d’genou », comme disait le grand poète, le rappeur Booba.
Beauté : Sourcil gauche touffu.
LION
Amour : Ça sent le roussi. P’tet même le moisi.
Gloire : Les personnes nées avant le 14 août ont moins de chance de devenir PDG. La science a encore frappé.
Beauté : Soignez vos narines.
VIERGE
Amour : Ni Dieu ni maître.
Gloire : Ni Dieu ni traître.
Beauté : Ni Dieu ni chèvre.
BALANCE
Amour : Cassoulet le midi, surprise au lit.
Gloire : Xanax du soir, espoir.
Beauté : Port de sandales mérite mandale.
SCORPION (MAIS CETTE SEMAINE, VOUS ÊTES UN SAUMON)
Amour : Sachez-le, les jeunes saumons migrent vers l’océan jusqu’à leur maturité sexuelle. Quittez la ville, direction l’Atlantique pour trouver le grand amour.
Gloire : Le saumon peut mémoriser le goût de l’eau, afin de retrouver son chemin. Lâchez la bière (et votre GPS).
Beauté : Le saumon est bon pour la vue, le coeur et anti-ostéoporose. Vivement qu’on vous bouffe.
SAGITTAIRE
Amour : Le syndrome de Stockholm vous guette.
Gloire : Faites ce que vous savez faire de mieux : procrastiner.
Beauté : Cette touffe de poils est sublime.
CAPRICORNE
Amour : Célibataires, vous trouverez aussi votre licorne un jour.
Gloire : Taboulé et pédoncules.
Beauté : Guerre et pets.
VERSEAU
Amour : Tu veux savoir si ton ex t’aime encore ? Eh bah n’envoie pas EX au 6 22 22, ça ne sert à rien. Merci.
Gloire : « Quand on a le dos qui démange, on ne gratte pas le bras », dit le proverbe togolais.
Beauté : C’est pas la taille qui compte.
POISSON
Amour : Arrêtez de lire la partie « amour » de votre horoscope. N’oubliez pas que vous n’êtes qu’un poisson. Et les poissons, ça fait blop-blop, en se touchant les branchies.
Gloire : Stoppez le slip kangourou.
Beauté : Tel le mammouth, vous avez le poil soyeux.
Dézingué par la critique outre-Atlantique, critiqué pour son « whitewashing », Gods of Egypt sort enfin sur les écrans français. Futur flop ?
Aux États-Unis, tout est allé mal dès le départ pour Gods of Egypt. Avant même sa sortie en salles, il s’est noyé dans la polémique « whitewashing », accusé pour son casting plus que blanc pour une histoire censée se dérouler en… Égypte Antique. Et puis une fois sur les écrans, ça a été le flop. Monumental. Des critiques assassines. En réponse, la tribune du réalisateur, Alex Proyas, en colère contre ces « conna… de journalistes responsables de l’échec » de son film. Et la guillotine : 14 millions de recettes pour 140 millions de dollars alignés. Outch.
Alors ? La faute à qui, à quoi ? Parce que oui : Gods of Egypt est fondamentalement mauvais. Il est vrai qu’on attendait mieux du long-métrage de Proyas, cinéaste mésestimé d’Hollywood : librement inspiré de la mythologie égyptienne, le film se déroule dans un univers fantasmé, où dieux et vivants cohabitent. Seth, Dieu du désert, assassine le roi, condamnant Horus à l’exil et entraînant alors le chaos. Mais le chaos, c’est surtout Gods of Egypt, foutoir gigantesque naviguant entre fantastique, action, super-pouvoirs, mythologie, love-story et touches d’humour.
Plombé par des effets spéciaux épouvantables, ce spectacle lénifiant de plus de 2 h, dans lequel avant et arrière-plan se dévorent constamment dans une bouillie visuelle, est une aberration tant il est kitsch et totalement ringard. Pourtant, on sent bien qu’Alex Proyas tente des choses. Et c’est tout à son honneur. Il y a de vraies bonnes idées, un souffle épique pas désagréable.
Mais entre une distribution inintéressante au possible et son design indigne, voire franchement ridicule, Gods of Egypt n’est qu’un produit d’une platitude absolue, coulé par un script d’une vacuité abyssale. Un véritable gâchis.
Aurélien Germain
Aventure, action, fantastique (États-Unis) d’Axel Proyas. Durée : 2 h 07. Avec Gerald Butler, Breton Thwaites, Courtney Eaton, Elodie Yung…
Retour des chroniques culture et web de la semaine, avec cette fois, double dose de CD et de BD !
LES CD IGGY POP – POST POP DEPRESSION
Il est bien gentil, notre ami Iggy. Mais on le préfère tout de même derrière un micro, que dans des pubs pour les galeries La Fayette ou Le Bon Coin. Avec ce nouveau disque (peut-être le dernier de sa carrière), l’Iguane s’est acoquiné avec le géant Josh Homme, gourou des Queens of the stone age. Le résultat est à la hauteur : brillant. Dépouillé, sincère, doté d’une basse qui remue les tripes. Parfois, Iggy fait aussi penser à Bowie. Les mélodies s’envolent et vous accrochent. C’est bourré de « coolitude », de rock élégant, de classe tout simplement. Du Iggy Pop pur jus.
A.G.
BATTLESHEEP – WOLF KILLER (EP)
Les p’tits gars de Battlesheep, on les avait repérés lors de notre numéro spécial Fête de la musique 2015. À l’époque, on avait été « scotché par la puissance de leur musique» (dixit nous). Un an après, voilà que les Tourangeaux sortent un EP baptisé Wolf Killer. Et là, vlan, gros mur du son. Enregistrés au studio Le Pressoir, masterisés par ODN, les 4 titres s’écoutent volume max, potards poussés à fond. Leur gros rock fusion mêle voix hip-hop et un assemblage basse/guitare, dont les ri·s sautillants rappellent Rage Against the machine (écoutez donc le titre Alarm !)
A.G. > à écouter sur battlesheep.bandcamp.com ou facebook.com/battlesheepband > En concert au Shelter, le 31 mars, à 21 h (gratuit).
LE DVD AU ROYAUME DES SINGES
La série des docu’ animaliers Disney Nature ne cesse de s’étoffer. Nouvelle bonne pioche avec ce Monkey Kingdom (en VO), voyage à travers la jungle d’Asie du Sud, peuplée d’une tribu de macaques à toques. Entre bagarres de territoires et menaces animales ou humaines, le film montre aussi la société simiesque telle qu’elle est : régie par une hiérarchie sociale. Joliment shooté (un travail titanesque de 3 ans), captivant malgré sa narration très juvénile et sa sur-scénarisation, le documentaire est à (re)découvrir. D’autant que Disney, l’éditeur de ce Blu-ray, a su proposer d’intéressants bonus : making-of, deux mini-reportages et le vidéo-clip d’une chanson.
A.G.
LES BD R.U.S.T – GREY DAY
Blengino et Nesskain sont de retour ! Avec ce tome 2, les humains planqués au fond de la Terre continuent de lutter contre une espèce extra-terrestre ultra-violente et puissante. L’intrigue a certes un peu perdu de sa force comparé au premier épisode. Mais R.U.S.T enchaîne tout de même les séquences spectaculaires (on pense d’ailleurs parfois au film Pacific Rim). Reste un monde apocalyptique pour lequel il faudra se montrer patient avant d’y entrer pleinement et une folie graphique dans les combats qui en surprendra plus d’un(e).
A.G.
LES PETITS MYTHOS
Cela fait déjà un certain temps que Philippe Larbier (ou Pehel) navigue dans le paysage du 9e Art. Ce Tourangeau, élevé à Mickey et à Jacovitti, a su insu¿er son trait rond et son humour légendaire et pince-sans-rire à de nombreux projets. Parmi ceux-ci, la série des Petits Mythos. En compagnie du scénariste Christophe Cazenove, il revisite tous les mythes de l’Antiquité. Dans ce tome 6, c’est à l’Odyssée d’Ulysse qu’il se frotte avec une pléiade de gags et un regard décalé. Le résultat est plutôt plaisant et les di·érents degrés de lecture y sont pour beaucoup.
Hervé Bourit
INSTAGRAM STARS ET SANDWICHES
Internet, parfois, ça ne sert à rien et c’est très bête. C’est pour ça qu’on l’aime d’ailleurs. Du coup, pourquoi ne pas vous parler de Celebs on sandwiches ? Ce compte instagram montre les oeuvres de Je· McCarthy, des illustrations peintes à l’aquarelle qui représentent des célébrités assises sur des sandwiches. Taylor Swift sur un burger ou encore Ellen DeGeneres surfant sur un wrap sont à voir sur instagram.com/celebsonsandwiches
1 h 15
C’est, en moyenne et par jour, le temps passé par les salariés français sur internet… à des fins personnelles. Soit un mois par an. Et soit une baisse de 17,6 % de la productivité, d’après Olfeo qui a mené l’étude.
Du 24 au 28 mars, le festival Mauvais Genre a soufflé ses 10 bougies à Tours. Films à la chaîne, courts-métrages de folie et grosse ambiance ont rythmé la Bête. Petit review, histoire de se rappeler quelques souvenirs et vous donner des idées pour compléter votre vidéothèque.
JEUDI 24 : ouvre-toi, Mauvais Genre
Dix piges. C’est qu’il se fait vieux, le sale gosse de Mauvais Genre. Le festoche de ciné le plus fendard de Tours s’est ouvert au CGR Centre vers 20 h 30, ce jeudi-là. Ou quelque chose comme ça. C’est la faille spatio-temporelle du festival : on ne sait jamais trop quelle heure il est. Bref, passé le discours du big boss Gary Constant, et de l’adjointe à la culture qui avait – parce qu’on est des stars – visiblement lu notre interview (à relire ICI), place au premier court : LIFE IS STRANGE, petite bobine belge, où un SDF squatte un manoir. Un poil déjanté et bizarroïde, le film d’Alexandre Papeians était donc une entrée sympathique et idéale avant le plat principal.
Plat principal qui, d’ailleurs, va vite virer à l’indigestion : 13 HOURS, le gros machin de Michael – attention une explosion ! – Bay (mais c’est pas la taille qui compte). La dernière offrande du cinéaste raconte l’affaire Benghazi, en septembre 2012, durant laquelle le consulat américain en Libye avait été pris d’assaut par des djihadistes. Six hommes (des Ricains musclés qu’on n’a pas envie d’embêter) s’étaient alors risqués au combat. Histoire vraie, donc, que Michael Bay essaye de reconstituer sans patriotisme bébête. Ça ne marche pas à tous les coups, certes, mais c’est terrifiant de réalisme. Tirs, rafales, explosions, de jour, de nuit : en fait, ça en jette, mais ça patine très vite et ça tourne en rond. 13 HOURS, atrocement interminable, aura carburé pendant 2 h 24 entre blablas longuets et canardages sanglants.
VENDREDI 25 : La Nuit Interdite
C’est THE moment. Là, où le public devient fou, où l’on crie « à poiiil Gary », où les films se succèdent toute la nuit, où les poneys deviennent loups-garous.
Côté courts-métrages, on a eu le plaisir de voir JUSTINES, de Rémy Barbe et Josephine Hopkins, présents dans la salle. Hyper-influencés par Orange Mécanique et Funny Games, les deux jeunes cinéastes filment trois criminels dans l’appart de deux sœurs. Un instant séquestration qui va finalement réserver bien des surprises… Tourné avec zéro moyens, le film a le mérite d’aller droit au but et se fend même de quelques séquences mémorables, aidées par une belle brochette de comédiens (Mathieu Lourdel, une vraie gueule).
Toujours en petit format, le réussi THREE WISE MONKEYS (d’étranges événements se produisent à cause d’une sculpture représentant 3 singes) alterne entre petits moments de flippe et moments gores, jusqu’à un final qui fait mal.
THE FORGOTTEN, premier long en compet’, portait de jolies promesses, mais ne parvient pas à viser juste. THE FORGOTTEN démarre pourtant fort en suivant un père et son fils, contraints de vivre dans un squat miteux, abritant d’étranges phénomènes derrière les murs… Dommage que l’environnement et le décor soient d’ailleurs si peu exploités (cette cité était pourtant bien flippante comme il faut !). Un peu laborieux, plombé par un final expéditif, et finalement pas si excitant, malgré d’indéniables qualités, notamment avec des acteurs au top et quelques jolis moments de trouille.
Vient enfin HARDCORE HENRY, hors compet’, mais l’une des claques du festival. Ultra-attendue des gamers, la chose est effectivement intégralement filmée en vue subjective (en mode FPS pour les intimes qui font graou avec leur manette). Voilà donc Henry, tout juste sauvé par sa femme, mais rapidement la cible de mercenaires plutôt… énervés. HARDCORE HENRY, outre son tour de force technique hallucinant, est totalement déjanté, punk et jubilatoire. Sans temps mort, bourré d’idées, totalement improbable et frôlant parfois le WTF, sanglant, déjanté et drôle. Un pied monumental. [NDLR : nous y reviendrons plus longuement dans notre numéro du 13 avril]
Premier long-métrage en compétition de la journée, 13 CAMERAS est un honnête film d’exploitation. Un couple sur le point d’imploser s’installe dans une nouvelle maison. Laquelle est en fait truffée de caméras. De quoi satisfaire le proprio, moitié dégueu, moitié pervers. 13 CAMERAS est donc certes très propre, très chouette, très divertissant, mais s’arrête au statut de petite pelloche sympa à zieuter un samedi soir chez soi. En revanche, le film de Victor Zarcoff aura permis de découvrir Neville Archambault, l’un des méchants les plus cradingues du ciné. Tellement glaçant, sale et immonde qu’il provoque tour à tour dégoût, rire et crispation.
Mais les ardeurs sont vite freinées avec EL MAL DEL ARRIERO. Vendu comme un « polar espagnol troublant », cet OFNI (objet filmique non-identifié) est devenue la blagounette du festival. Ennuyeux au possible, incompréhensible, étiré en longueur (là, par contre, c’est la taille qui compte), il a finalement eu raison de nos nerfs : fous rires nerveux en cascade du public, notamment de Claude Perron, présidente du jury pro, et son rire légendaire. De quoi tirer la salle de la léthargie dans laquelle elle s’était plongée. Toujours ça de pris.
[COUPURE PUB parce qu’on ne savait pas où mettre ce passage]
La rédaction de tmv tient à remercier l’intégralité de l’équipe de Mauvais Genre, des bénévoles exceptionnels, ainsi que des jurys jeune, de la critique et pro (que vous pourrez retrouver ICI).
DIMANCHE 27 : LE JOUR SANS FIN
Z’êtes toujours là ? Tant mieux, car dimanche a été une looongue journée, placée sous le signe des surprises. Notamment avec SUNSET EDGE, en compet, qui a lancé les hostilités. Signée Daniel Peddle, cette petite prod sans-le-sou et un poil confuse mais joliment emballée suit de jeunes ados dans une ville abandonnée. À ses côtés, le minimaliste CORD (qui a aussi obtenu le prix de la critique), de Pablo Gonzàlez : inventif, créatif, CORD l’est assurément. Mais ces 65 minutes souffrent tout de même de défauts, à cause d’une narration et d’un final un peu fouillis pour le minuscule cerveau de l’auteur. Et dans cette histoire mélangeant science-fiction, monde post-apocalyptique, sexualité, plaisir et contamination, les deux comédiens sont une véritable révélation, entre la sublime Laura de Boer (on sait que vous êtes en train de chercher sur Google images, héhé) et l’étonnant Christian Wewerka.
Alors que les « à poiiiil » et les « pussyyyy » (on vous laisse chercher la traduction sur Google) rythment délicieusement cette journée, place à la séance tant attendue : Mad in France. Une sélection de courts-métrages 100 % frenchie, choisie de main de maître par sieur Erwan Chaffiot, un monsieur cool avec des goûts cool. On retiendra notamment le fantastique UN CIEL BLEU PRESQUE PARFAIT, de Quarxx, véritable brûlot brouillant la frontière entre réalité et cauchemar. Emmené par un Jean-Luc Couchard parfait (mais les fans de Dikkenek le savent), le court-métrage, glauque et sombre, est captivant de A à Z.
Surprenants, aussi, THE CURE (toxicos et vampires ne font pas bon ménage), ELLE (avec un monstre trop choupi gizou gizou) ou encore le très drôle JULIET (et son message bien piquant). LES CHRONIQUES DE LA SOURCE, lui, aura en revanche un peu perdu du public avec son scénario mal ficelé, malgré d’indéniables qualités techniques. Enfin, LA LISIERE, avec ses 16 minutes au compteur, reste un court d’anticipation difficile d’accès, mais rehaussé par sa photographie et ses acteurs talentueux.
Une sélection qui prouve de nouveau à quel point la France regorge de talents (Kev Adams, si tu nous lis…).
… DIMANCHE : TOUJOURS
Et quand y’en a plus, y en a encore, tiens. La journée s’est terminée par la soirée French Touch. L’occasion de mettre en lumière l’excellent et très étonnant LA FILLE BIONIQUE – douce rêverie mignonnette, poétique et troublante – mais aussi le pilote de RESET, série prometteuse (il y a des contaminés, des gentils et des méchants, donc on vote pour) qu’on espère voir distribuée prochainement.
Les plus courageux (et ceux qui attendaient l’after, bande de coquinous) finiront la soirée avec THE OPEN. Tourné par l’extra-terrestre Marc Lahore dans les îles écossaises, THE OPEN se situe durant la guerre. André, un coach, et sa joueuse Stéphanie, n’ont qu’une chose en tête : Roland Garros. Ils vont donc organiser cette finale tant espérée, en ayant pris soin de kidnapper un autre joueur, tout en s’entraînant avec des raquettes sans… cordage et sans balles. Avouons que dit comme ça, ce n’est pas sexy, mais THE OPEN est un délicieux moment d’absurde, de comédie, de drame, de folie, de fantastique et de sport. Si le film méritait une coupe de 15 minutes, il n’en reste pas moins prodigieux, iconoclaste et faisant valser les conventions. Jeu, set et match. (alors ça, c’est de la chute !)
[vimeo]https://vimeo.com/94489573[/vimeo]
LUNDI : AU SOLEIL (ou pas)
Vous les sentez les cernes ? La fatigue ? Les haleines aromatisées au couscous et à la bière ? Le festival qui finit avec son président déguisé en lapin dégoulinant ? Le lundi, c’est toujours un peu dur. Mais pas de pitié : Mauvais Genre joue encore ses dernières cartouches avec ALKI ALKI. Coup de cœur de l’auteur (toujours moi, je n’ai pas changé), cette comédie dramatique Deutsche qualität aborde le thème de l’alcoolisme – et des addictions en général – et de tous les problèmes qui en découlent. Axel Ranisch filme alors Tobias, un architecte alcoolo, constamment flanqué de Flasche, qui représente la boisson. À la fois tendre et poignant, et malgré sa photographie terriblement banale (laide diront certains), ALKI ALKI se veut dur, drôle et (d)étonnant. Une vraie surprise.
Réalisé par 10 réalisateurs, WONDERLAND clôture Mauvais Genre en demi-teinte : ce film d’anticipation (en Suisse, un effrayant nuage apparaît et recouvre tout le pays) fait écho à l’actualité et égratigne au passage le pays, les mentalités et la politique. Mais après un début intéressant, WONDERLAND (Heimatland en VO) traîne bien trop des pattes, s’étire et se perd. Reste une morale pertinente, visant à dézinguer l’image d’une Suisse repliée sur elle-même.
Pour notre part, nous nous replierons ensuite surtout sur la soirée (=fête nocturne) qui a fait suite au festival (=cernes le lendemain) et qui a clôt cinq jours fantastiques, remplis de bonne humeur. Tours n’a donc plus qu’à croiser très fort les doigts pour espérer une 11e bougie à Mauvais Genre. Allez, les sales gosses.
Aurélien Germain
Pour le Palmarès 2016 :
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Cette semaine, l’astrologue a piqué toutes les répliques d’un fou nommé Donald Trump. Le pire, c’est que c’est vrai. Dur…
Bélier
Amour : C’est dégoûtant, je ne veux pas en parler.
Gloire : Parfois, les meilleurs investissements sont ceux qu’on ne fait pas
Beauté : Une partie de ma beauté est que je suis riche.
Taureau
Amour : Quand quelqu’un vous attaque, ripostez. Soyez brutal, soyez féroce.
Gloire : Le fait est qu’on est jamais trop radin.
Beauté : Ça vous ennuie si je me recule un peu ? Parce que vous avez très mauvaise haleine.
Gémeaux
Amour : Il est toujours bon d’être sous-estimé.
Gloire : Devenir riche est facile. Rester riche est plus dur.
Beauté : Stop aux injections de masse. Les petits enfants ne sont pas des chevaux.
Cancer
Amour : Sans passion vous n’avez pas d’énergie, sans énergie vous n’avez rien.
Gloire : Si vous allez penser quoi que ce soit, vous pourriez aussi bien le penser grand.
Beauté : Pas besoin de porter de maquillage. Voyez comme tout le monde a l’air magnifique.
Lion
Amour : Laissez-les se battre entre eux et ramassons les restes.
Gloire : Ce qui sépare les gagnants et les perdants est de savoir comment une personne réagit à chaque nouvelle tournure du destin.
Beauté : Ce qu’écrivent les médias n’a aucune importance du moment que vous avez un beau cul.
Vierge
Amour : Robert, laisse-là tomber, elle t’a trompé et le fera encore.
Gloire : Les champions courent le kilomètre de plus.
Beauté : On n’a jamais vu quelqu’un de mince boire du Coca Light.
Balance
Amour : Je comprends complètement pourquoi son ex-mari l’a quitté pour un homme.
Gloire : Lorsque vous perdez une bataille, vous trouvez un nouveau moyen de gagner la guerre.
Beauté : La burqa c’est très pratique, on n’a pas besoin de se maquiller.
Scorpion
Amour : L’aspect le plus délicat du contrat de mariage est d’informer votre futur conjoint : je t’aime très fort, mais au cas où ça ne marcherait pas, c’est ce que tu auras si on divorce.
Gloire : Laissons le golf être élitiste. Laissons les gens travailler dur et rêver un jour être capable d’y jouer. Avoir les moyens d’y jouer.
Beauté : Je n’utilise pas de sèche-cheveux. Une fois qu’ils sont secs, je les peigne. Quand ils sont à mon goût, je mets du fixatif et ça tient toute la journée.
Sagittaire
Amour : T’es plus énergique ce soir, ça me plaît !
Gloire : Vous allez être fatigué de gagner.
Beauté : Regardez ce visage ! Qui voterait pour ça ?
Capricorne
Amour : Je crois que c’est une bonne chose de s’excuser, mais pour cela il faut avoir eu tort.
Gloire : Le réchauffement climatique c’est un canular. C’est juste la météo.
Beauté : Je ne l’attaque jamais sur son physique. Et croyez-moi, il y aurait de quoi faire.
Verseau
Amour : Pourquoi Barack Obama joue-t-il au basket aujourd’hui ?
Gloire : Montrez-moi quelqu’un sans ego et je vous dirai que c’est un loser.
Beauté : C’est dur de prêter attention à une femme lorsqu’elle a de petits seins.
Poisson
Amour : Je suis prêt mon amour, allons-y.
Gloire : On peut dire immédiatement si un homme est un gagnant ou un perdant rien qu’à sa façon de se comporter sur un terrain de golf.
Beauté : Je ne porte pas de moumoute, mes cheveux sont mes cheveux à 100 %.
C’est bientôt le 48 hour film project. On vous dit tout ce qu’il vous faut pour réaliser un film en 48 heures.
En bref
Le 48 Hour Film Project est une compétition internationale de courts-métrages qui, comme son nom l’indique, se déroule en 48 heures chrono. Pour corser encore un peu plus l’exercice, amateurs et professionnels tirent au sort un genre cinématographique et se voient imposés un personnage, un objet et une ligne de dialogue avant de commencer. L’équipe gagnante – en plus de remporter une bourse Ulule de 1000€ – participera à la finale internationale Filmapalooza, à l’issue de laquelle les 10 premiers films gagneront une projection à Cannes.
Pour réaliser un film en 48 heures, il faut :
Un petit grain de folie
La créativité, c’est le premier critère de sélection. Il faut que les participants se surpassent, qu’ils racontent une histoire unique. Comme 48 heures c’est quand même vachement court, les petites imperfections sont tolérées, tant qu’il y a de l’originalité.
Du matériel o-pé-ra-tio-nnel
Pas besoin d’arriver avec sa grosse caméra professionnelle, un smartphone ou un appareil photo reflex peuvent suffire. Mais le coup du « y’a-plus-de-place-sur-mon-disque-dur » ou du « mon-ordi-veut-pas-lire-ma-clé-USB », ça s’anticipe.
Des bons potos
Même si l’année dernière le meilleur réalisateur avait fait son film tout seul, il est conseillé de s’entourer d’une bonne équipe. Pas des gens avec qui on se prend la tête au bout de trois heures, quoi. Le nerf de la guerre, c’est la confiance.
Savoir s’adapter à TOUT
La météo capricieuse, les acteurs malades, les gens qui font la fête dans la rue, les autorisations qu’on donne et puis qu’en fait non…
Sacrifier quelques heures de sommeil.
Il vaut mieux avoir la patate avant de se lancer dans ce marathon de 48 heures. Ou prévoir quelques matinées après pour récupérer. Il paraît qu’en deux jours, les participants gagnent deux ans d’expérience.
Le gros panda empoté et un peu maladroit est de re-retour ! Un Kung Fu Panda 3 hilarant et de toute beauté.
Kung fu panda 3 devait d’abord sortir le 23 décembre 2015… Pile pendant la période du nouvel épisode de Star Wars. Histoire d’éviter de se prendre un uppercut du mastodonte, les studios ont finalement décidé de décaler leurs pandas à la fin janvier outre-Atlantique et fin mars en France.
Une attente qui valait le coup : car quel plaisir de voir que, parfois, les franchises réussissent à viser juste quand elles se donnent la peine de se creuser la tête et se réinventer. Là où Kung Fu Panda 3 brille, c’est dans son inventivité, sa créativité.
Emballé dans une ambiance asiatique ultra-colorée (cette dominance de vert !), le nouveau Dreamworks a soigné son graphisme à la perfection. Souci du détail, découpage de l’écran en trois bandes lors de certaines scènes, animation passant brillamment de la 2D à la 3D… tout y est techniquement irréprochable (les expressions faciales sont hallucinantes de réalisme) et enrobé de dialogues exquis et hilarants.
Kung Fu Panda 3 est drôle. Très drôle. Partant d’un pitch simple (Po retrouve son père disparu et va apprendre à être un vrai panda, pendant que le maléfique Kaï s’attaque aux maîtres du kung-fu), le film enchaîne les gags (de quoi rattraper certains bavardages). Il mélange combats, action, émotion et séquences poilantes. Une fois encore, la sympathie que procure Po, ce panda maladroit et empoté, y est pour beaucoup. Et ce, même si la morale du film a parfois tendance à être surlignée jusqu’à l’indigestion.
En occultant un méchant pas assez développé et quelques personnages secondaires qui auraient mérité un meilleur traitement, Kung Fun Panda 3 reste tout de même un divertissement délicieux, aussi bien destiné aux enfants qu’aux plus grands.
Aurélien Germain
Film d’animation, de Jennifer Yuh et Alessandro Carloni (Etats-Unis). Durée : 1 h 34. Avec les voix françaises de Manu Payet et Pierre Arditi… NOTE : 3,5/5
Thomas Dargaisse, 25 ans, change de poche comme de chemise. Car c’est lui qui a créé Wazashirt, le concept des pockets interchangeables. La marque soufflera sa première bougie le 1er avril.
Créer des poches amovibles, il fallait y penser ! Comment est venue l’idée ?
J’ai fait mon stage de fin d’études dans une agence de mode à Bangkok. C’est là que j’ai découvert le monde du textile, qui m’était complètement inconnu. Pendant mon stage, j’ai décidé de monter un site de e-commerce pour vendre des t-shirts de designers que j’avais rencontré. Au début, je voulais coudre du tissu, donc des poches ou des formes.
Puis j’en ai parlé avec mon entourage et comme des pochettes cousues, on en voyait déjà partout, on a eu l’idée de faire la première pocket amovible. Le défi était de trouver le moyen de l’enlever sans abîmer le vêtement. Après avoir essayé le scratch, la fermeture éclair et d’autres, je me suis finalement rendu compte que le bouton pression était la meilleure solution.
Quand on a tout juste 24 ans et aucune expérience dans le domaine, comment fait-on pour se lancer dans une telle aventure ?
J’ai été très entouré. Ma mère et mes tantes m’ont aidé à concevoir la poche et à renforcer le vêtement. Mon père est intervenu dans la partie technique de la production. Avec mon frère et mes amis, on a plutôt travaillé sur le design et encore aujourd’hui, les motifs sont réalisés par des amis graphistes – je fais d’ailleurs un appel du pied à ceux qui voudraient se lancer dans la pocket ! Et ma couturière actuelle, c’est quelqu’un que je connais bien puisque c’était ma voisine. C’est important pour moi de travailler avec des personnes de confiance, en proximité, pour être flexible et pouvoir échanger rapidement.
La fabrication des pockets est 100% tourangelle donc. Les vêtements sont-ils aussi « made in France » ?
En France, on est très bons pour les chaussettes, les slips, les marinières, mais on ne produit pas forcément du beau t-shirt de qualité. Je suis allé dans plusieurs ateliers de fabrication et j’ai pas vraiment été convaincu. Mon objectif, c’est que les gens reviennent acheter les pockets, donc il faut que les vêtements tiennent un peu plus de trois mois ! Et ça, à l’heure actuelle, les grandes enseignes ne le permettent pas. Le tissu pour les pockets je l’achète donc via un grossiste français et pour les vêtements, je me suis tourné vers American Apparel.
Pourquoi avoir choisi de travailler avec cette marque ?
J’aime beaucoup ce qu’ils font. Je porte uniquement des vêtements basiques et American Apparel a été pionnier dans ce domaine, avant H&M. C’est une marque qui a des valeurs travail importantes. Ils font tout produire à Los Angeles. Par exemple, les bureaux, les machines et le département marketing sont dans le même immeuble.
Ça, c’est hyper important pour moi. Je ne travaillerais pas avec une marque qui a des usines un peu partout dans le monde et qui ne contrôle pas la qualité et ses employés. Donc je les ai contactés, ils ont aimé mon concept et on a commencé un partenariat. Mais on va bientôt aller encore plus loin, puisqu’on va lancer une production en commun, ce qui veut dire que je pourrais choisir les tissus, les couleurs. Et il y aura l’étiquette Wazashirt dessus.
Les États-Unis, c’est un marché à conquérir ?
Oui bien sûr, à terme pourquoi pas, mais je n’ai pas encore les moyens de le faire car pour ça, il faudrait aller s’impliquer physiquement. J’ai déjà réalisé quelques ventes en Amérique du Nord, mais pour l’instant, je ne me sens pas prêt à plier bagages. Je vais commencer par développer les ventes en France, la notoriété de la marque et pourquoi pas embaucher des salariés. Je suis également en train de voir pour mettre quelques modèles dans un magasin à Tours.
On parle souvent de Lille ou de Nantes, mais Tours bénéficie-t-elle d’un écosystème aussi favorable aux créateurs et aux entrepreneurs ?
Oui c’est une ville hyper dynamique, idéalement située entre Paris et Bordeaux. Tous les talents sont réunis à Tours pour réaliser de grandes choses. On a Brassart, Polytech’, l’IUT et quand tout ce petit monde se rencontre, lors du Startup Weekend par exemple, ils font des trucs énormes!
Tmv fête ses cinq ans d’existence : ça en fait des choses à raconter… et des bêtises à répertorier. 100 % authentique !
CHEZ LES TOUT-NUS
On ne va pas se mentir. Quand, en juillet 2013, nous sommes partis à deux journalistes dans un camp de naturisme pour un reportage, ce fut « difficile » : entre le fait d’interviewer en anglais un papy british jambes croisées et attirail à l’air, et le fait de se sentir un peu seuls, nous, les « textiles » au milieu de naturistes. Mi-gênant, mi-drôle, surtout quand la direction nous a gentiment demandés si nous voulions nous déshabiller pour le reportage. Mais désolé, bande de dégoûtant(e)s : tmv est resté habillé…
L’HOROSCOPE : LA FUREUR DES MAILS
Ah, l’horoscope tmv… Toute une histoire. Depuis des années, nous recevons tweets, messages et mails concernant cette dose d’astroscepticisme déjanté et barré. La plupart pour nous remercier de les faire rire… D’autres pour nous dire « que c’est n’importe quoi et que des mensonges » (non, c’est vrai ?). Et puis un jour, nous avons reçu un mail de réclamation. En voilà un extrait :
« SVP arrêtez les ramassis de conneries dans vos horoscopes. Vous racontez la vie privée des gens surtout de vos voisins. Certains pourraient se sentir visés et humiliés et pourraient porter plainte. La fumette vous monte à la tête (…). Si vous persistez, vous allez être sanctionnés. C’est la dernière fois, vous m’entendez ???? » À ce jour, nous n’avons toujours pas compris le rapport avec nos voisins. Et nous n’avons toujours pas été sanctionnés.
PENDANT CE TEMPS, À JOUÉ…
Juin 2014 : tmv s’installe à Joué-lès- Tours pour un numéro spécial. Pour l’occasion, l’équipe travaille dans une caravane devant la mairie. Voilà ce qu’on a pu entendre : « Vous faites quoi ? Vous vendez une caravane ? » / « Bah moi, j’préfère votre concurrent ! » (un passant venu piquer des fraises Tagada) / « Vous êtes stagiaire ? Ah non ? Bah… Vous avez l’air bien jeune pour être journaliste… » /« Donnez-moi une cigarette et je vous laisse travailler » Gentil message de D. envoyé via Facebook en 2013. Surnommé « Prix Bernard Pivot » : « vous set trot genial »
PHOTO TROMPEUSE
La magie de la fatigue… Avril 2011, numéro 7 de tmv : dans notre page sport, on interviewe Josselin Ouanna, tennisman tourangeau d’origine guadeloupéenne hors-pair. Mais enfer et damnation : on se rend compte, lors de la livraison du journal, que l’on s’est trompés dans la photo en mettant non pas Josselin, mais… son adversaire belge. La honte.
PASSION STAGIAIRE
Il ne faut pas croire : les stagiaires sont bien reçus à tmv. On les nourrit (= bonbons + mousseux), on les chouchoute, ils ont un super bureau au sous-sol à côté des rats (oups, non, pas vrai !). Et on les pousse même à faire de chouettes reportages. L’été dernier, notre stagiaire adorée (on ne cite pas son nom, elle a honte) devait couvrir le festival Aucard de Tours. Chaque jour, deux interviews d’artistes qu’elle aimait.
Ce jour-là, elle devait rencontrer Have the moskovik (post-rock, groupe lancé en 2010). Elle part toute heureuse pour revenir… 10 minutes après à peine. Suite à un cafouillage dans l’agenda, elle s’est retrouvée bien penaude à poser des questions complètement hors-sujet à des musiciens qui visiblement s’en fichaient quelque peu. Normal puisque, comme ils lui ont dit : « Tu sais, on existe depuis 30 ans, donc oui ça marche pour nous. On est les Wampas. » Loupé.
DE TMV À TPMP
Un soir de novembre 2014. Touche pas à mon poste, l’émission de Cyril Hanouna, passe sur D8. Soudain, l’un des chroniqueurs, Bertrand Chameroy, prononce le nom de… tmv ! Quoi, qu’ouïs-je ? À l’écran apparaît alors une brève parue dans l’édition de Poitiers avec un titre que – nous ne l’expliquons toujours pas – nous avons laissé passer tranquillement, un peu abasourdis, mais rigolards. L’auteur annonce la venue du chanteur Renan Luce sur un titre très fin et distingué : « Renan Luce… mais n’avale pas ». L’émission d’Hanouna l’a repéré et c’est le fou rire sur le plateau. Julien Lepers, invité ce soir-là, n’en revient pas mais trouve ça drôle. L’agent du musicien, moins. Le lendemain, il appellera le journaliste en question pour lui dire deux, trois mots… Outch !
ON ZE OUEB
Savez-vous qu’on sait quelles recherches les internautes font avant d’atterrir sur tmvtours.fr ? Voilà les plus… insolites (et on a laissé les fautes) :
« chat molécule », « rut de l’étalon », « prostituée chez maman hot », « nuage de fin du monde », « cannabis parking Tours Nord », « tenue sexy mamie », « mère 45 ans asiatique », « skater un rampe mouiller »…
FAIS BISOU !
Nous sommes en août 2013. L’édition de tmv Niort n’a que quelques mois. Le journaliste qui a lancé cette version s’en va et un petit nouveau arrive. Il raconte :
« C’était mon premier jour. Tranquilou, je m’installe à mon bureau, range quelques affaires et je m’aperçois rapidement que tous mes collègues de La Nouvelle République, avec qui je partage les locaux, discutent avec une dame arrivée à la rédaction. Ne la reconnaissant pas, je me dis que c’est sûrement la nouvelle correspondante de la NR, accompagnée de son fils ou d’un ami. Je m’approche, salue l’homme et me dirige vers cette dame en lançant un “ hey, salut ” enjoué… Et en prenant soin de claquer une petite bise. C’est la famille NR, non ? Eh bien non. Le chef de la rédac, plus que gêné, me sort alors : « Euh, je te présente madame le maire… » J’ai alors vu mes collègues, bien rouges à se retenir de rire. Moi, perso, j’étais plutôt rouge de honte. Pour un premier jour, je ne pouvais pas faire pire…
TV Tours Val de Loire fête cette semaine ses dix ans d’existence. Mais au fait, où en est la télé locale, comment vit elle face à ses concurrents et comment envisage-t-elle l’avenir. Nous avons posé toutes ces questions à Clotilde Massari, sa directrice d’antenne.
Quel bilan tirez-vous des dix premières années de TV Tours Val de Loire ?
Ce que l’on peut dire, c’est que la chaîne a trouvé sa place dans le paysage médiatique local. Nous contribuons, nous en sommes convaincus, à la pluralité de l’information. Nous sommes une chaîne privée, filiale à 100% de la Nouvelle République, mais nous avons aussi un rôle de service public, mission que nous pouvons assurer grâce aux contrats d’objectifs et de moyens qui nous lient avec les collectivités locales. Nous offrons aussi de la visibilité supplémentaire aux élus locaux.
Et en terme financier, où en est TV Tours ?
La chaîne n’atteint pas encore l’équilibre, mais y tend. L’aide commerciale du groupe NR se réduit d’année en année. Cela s’explique en partie par une maîtrise de nos coûts. Et aussi par une politique commerciale conquérante et plus efficace en terme de production qui nous permet de proposer aux annonceurs des tarifs publicitaires plus adaptés au marché local.
Et en terme d’audience ?
C’est évidemment le nerf de la guerre ! On touche, selon la dernière enquête Médiamétrie, sur la période septembre-décembre 2015, un public global de 166 000 téléspectateurs (habitudes d’écoute du lundi au dimanche). Mais, ce qui est très encourageant, c’est que la durée d’écoute progresse de huit minutes depuis la dernière étude. On arrive maintenant à 37 minutes par jour en moyenne et par téléspectateur. Et puis, dernier élément, l’image de TV Tours est très bonne dans la population, en terme de professionnalisme, de fiabilité de l’information et de proximité. On est entre 85 et 90 % de satisfaction sur ces critères.
Comment TV Tours Val de Loire se différencie-t-elle de ses concurrents, France 3 et des autres médias ?
Notre positionnement, c’est l’info locale de proximité. On y tient et on essaie de ne pas se disperser. On structure notre programmation autour d’un triptyque : le talk, l’info et le documentaire. Le talk, vous le savez, s’articule autour de notre quotidienne Tout sur un plateau. Là, on est vraiment sur du “ happy magazine ”, l’actualité positive du Val de Loire. L’info locale, c’est notre JT pour ce qui concerne l’info généraliste, qui est le programme le plus regardé de la chaîne. Mais nous avons aussi des programmations plus thématiques sur le sport, la gastronomie. Pour le sport, par exemple, nous avons des émissions de “ débrief ” sur le Tours FC, l’UTBM et le TVB que nous pouvons produire grâce à des parrainages avec les clubs en question.
TV Tours Val de Loire produit donc de plus en plus de contenus propres…
Oui, c’est une des évolutions de ces dernières années et cela va se poursuivre. C’est une des attentes des téléspectateurs qui ont montré un fort attachement à l’actu locale. Pour y répondre, le seul moyen pour nous, c’est de produire. Sur le documentaire de création, par exemple, il existe un dispositif en région Centre Val de Loire, l’aide à la télédiffusion, proposé par l’agence Ciclic qui permet aux producteurs d’obtenir une subvention si un diffuseur s’engage à programmer l’œuvre. Nous travaillons beaucoup avec Ciclic là-dessus.
Quelles sont les pistes pour TV Tours Val de Loire dans les années qui viennent ?
Ce que l’on s’attache à faire, c’est valoriser nos contenus au-delà de l’antenne en utilisant Facebook et les réseaux sociaux. Cela génère de l’audience, pas forcément sur l’antenne, mais en replay et sur notre chaîne Dailymotion. Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes sur une version stabilisée de l’antenne. Un gros travail a été fait au niveau des décors et de l’habillage car, souvent, qui dit télé locale dit « un peu cheap » et on a essayé vraiment de lutter contre ça. Nous avons voulu construire une chaîne professionnelle, qui fait avec les moyens dont elle dispose. Et, aujourd’hui, l’antenne est assez aboutie. Donc, on s’attelle maintenant aux autres supports et on va chercher à se diversifier. Parmi les projets 2016, il y a le nouveau site web qui proposera notamment le streaming et une nouvelle appli pour une consommation différente de la télé.
Et quid du passage à la HD ?
Vous le savez, le passage à la TNT HD se fera dans la nuit du 4 au 5 avril. Nous, nous avons décidé d’aller vite vers le tout HD, puisque le basculement complet sera effectif dans les deux ans qui viennent. C’est un investissement considérable pour une chaîne comme la nôtre, de l’ordre de 200 000 €.
Quel cadeau vous ferait plaisir pour les 10 ans de la chaîne ?
TV Tours Val de Loire est financé par la publicité, l’apport du Groupe NR et les contrats d’objectifs et de moyens. Sans eux, nous ne pourrions pas continuer à vivre. Alors, le plus beau cadeau, c’est de continuer à avoir le soutien des collectivités locales et aussi, celui de nos annonceurs et des téléspectateurs.
Réservez votre 29 mars : c’est ce jour-là qu’aura lieu Tours’Métrage, le projet spécialisé dans le court-métrage, lancé par des étudiantes tourangelles.
Dites, vous feriez quoi s’il vous restait 24 h ? Non, parce que c’est la question que se sont posé cinq étudiantes tourangelles en DUT info-com… et qui a fini comme thématique de leur projet Tours’Métrage : « Ce n’est pas un festival, mais un concours de courts-métrages », présente Axelle, l’une des étudiantes, avant de rappeler : « Il y a eu les attentats. Et tout ce qu’on voyait dans les médias. On s’est donc demandé : comment exprimer son envie de vivre, de profiter, dans un climat anxiogène ? » Tours’Métrage était lancé.
Axelle, Zoé, Ambre, Sarah et Chloé ont ensuite sélectionné dix œuvres réalisées aussi bien par des débutants que des confirmés. Seule contrainte ? Pas plus de 2 min 40 par film. Ces courts-métrages passeront donc bientôt l’épreuve du jury pro, composé d’Axel Guéry (fondateur de la société de production Les Loups Blancs) Fabrice Garate Delgado (cinéaste tourangeau) et Xavier Selva (président de l’asso Travaux publics). Avant d’être projetés au public ce mardi 29. Et découvrir le prochain Spielberg tourangeau. Mais si, mais si.
> Projection publique le 29 mars, à 20 h, salle Ockeghem. Et c’est gratuit !
À l’occasion du festival Mauvais Genre, retrouvez les 12 références ciné cachées dans l’horoscope. Pour le reste, c’est WTF à tous les étages.
BÉLIER
Amour : Un ex, ça va. Deux, bon- jour les dégâts.
Gloire : Vous êtes comme le PQ. Au bout du rouleau.
Beauté : Pour vous, le slip en août, c’est futile.
TAUREAU
Amour : Pardonnez à ceux qui vous ont offensé (et délivrez- nous du mal, en passant). C’est mon poto Jésus qui l’a dit, donc bon.
Gloire : Vous avez des mains faites pour l’or et elles sont dans la merde.
Beauté : Au fond, vous n’êtes rien de plus qu’un joli loukoum.
GÉMEAUX
Amour : Téton gélatineux, mariage heureux.
Gloire : Arrêtez de dire « I’ll be back » en allant aux toilettes.
Beauté : Acné au printemps, bouton qui éclate tout collant.
CANCER
Amour : Vous êtes myope des yeux, myope du cœur et myope du cul.
Gloire : Essayez de placer le mot « cénobite » ou « pédoncule » en soirée.
Beauté : Votre slip kangourou fait des ravages.
LION
Amour : Souviens-toi l’été dernier… Bah, c’était pas folichon au lit.
Gloire : En changeant 7 lettres à travail, on obtient rhododendron. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Choupiloupis et cucurbitacées.
VIERGE
Amour : Plutôt embrasser un Wookie que la personne à votre droite.
Gloire : « Ce qui peut t’avaler, ne le laisse pas te laper », dit le proverbe ivoirien. Voilà, voilà…
Beauté : Question-dilemme > Vous préféreriez avoir le visage de Ribéry 1 mois ou embrasser François Hollande sur la bouche pendant 10 ans ?
BALANCE
Amour : On ne vous aime que pour votre argent.
Gloire : L’orbite d’Uranus me dit que vous avez l’esprit très mal placé.
Beauté : Toi et moi, on ne peut pas tout miser sur notre physique. Surtout toi.
SCORPION
Amour : Votre mari a tout pris (On parlait de gel pour cheveux, bande de dégoûtants)
Gloire : Chassez le naturiste, il revient tout palot.
Beauté : Licornes et arc-en- ciel.
SAGITTAIRE
Amour : Oublier de se protéger, c’est dangereux. Souvenez-vous : c’est ainsi qu’on a eu Justin Bieber.
Gloire : On sait que vous savez qu’on ne sait pas que vous savez ce qu’on sait que vous ne savez pas.
Beauté : Quand vous êtes contents, vous vomissez.
VERSEAU
Amour : Bernard Pivot loves you.
Gloire : Même l’être le plus insignifiant peut changer le cours du destin. (wouaaaa)
Beauté : Non, vos poignées d’amour ne sont pas « mimi tout plein ». Elles ne serviront qu’au maître-nageur, cet été, pour vous attraper en cas de noyade.
POISSON
Amour : Faites l’amour, pas la guerre. Même si vous tirez plus vite que votre ombre.
Gloire : Vous êtes comme le C de surf : vous n’existez pas.
Beauté : Mouais
Du 24 au 28 mars, préparez le café : le festival Mauvais Genre revient pour sa 10e édition. Cinq jours de folies cinématographiques, de culture à fond la caisse et de moments culturels dingues tous azimuts.
1.TOUTE LA NUIT (INTERDITE) TU TIENDRAS
C’est THE rendez-vous incontournable du festival Mauvais Genre. La Nuit interdite commence à 20 h 30 et se finit très tard. Ou plutôt très tôt.
Imaginez la bête : 3 longs-métrages et 5 courts à s’enfiler durant toute la nuit. De quoi vous emmener jusqu’à 4 h 30 du matin facile. Cette année, vous aurez notamment droit à The Forgotten (lire inter- view de Gary Constant), Hardcore Henry (un film d’action spectaculaire filmé en « point of view ») et Bunny The Killer Thing (un groupe d’ados et de scientifiques coincés dans une cabane alors qu’un monstre mi-homme mi-lapin assoiffé de sexe les attend… Et promis on a pris aucune drogue).
La séance aura lieu vendredi 25, dans la grande salle du CGR Centre. Soit 420 places et donc 420 potentiels fanatiques de ciné qui ressortiront de là le lendemain matin les traits tirés, les yeux englués (miam), accompagnés du gazouillis des oiseaux.
2.LES OREILLES TU TE NETTOIERAS
Trois jours, trois concerts, trois moments pour nettoyer vos esgourdes et trémousser votre petit popotin au square Sourdillon. Samedi, à 19 h 15, place d’abord à nos chouchous de Johnson Concorde, rockeurs survitaminés qui revendiquent un « savant mélange entre Alice Cooper et l’Opéra de Quat’sous ».
Dimanche, même heure, Holy Chips, un groupe qui mixe les influences de leurs compositeurs : Piano Chat, Funken et Iologic. Lundi, The Shady Greys débar – queront à 19 h : un petit duo au gros son saturé qui envoie aux fraises les White Stripes.
3.AU VILLAGE TU TE BALADERAS
Au village sans prétention, vous avez mauvaise réputation… sauf à Sourdillon (trouvez la référence et vous gagnez une pipe, une moustache et une gui- tare). Au Village Mauvais Genre, geeks, cinéphiles et littéraires trouvent leur compte. Sont notamment prévus auteurs et illustra- trices (Denis Soubieux, Claudine Chollet, Aurélie Lecloux…), des assos (tailler le bout de gras avec Ohé du bateau, ça vaut le coup), mais aussi la Fouée Gourmande bio et Geek’n’Pop, boutique dédiée aux produits dé- rivés de série TV, comics et jeux-vidéos.
Et comme c’est le week-end et que vous serez fatigué(e)s de votre marathon ciné- phage, le village Mauvais Genre a même convié des masseurs, relaxologues et des pros du shiatsu. Zen…
4.DEVANT LE JURY TU BAVERAS
Qui dit 10e édition, dit jury en béton. Le jury pro est constitué, cette année, de Claude Perron. La comédienne française (vue dans Bernie, La Horde, Belles fa – milles, Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain…) sera d’ailleurs présente pour une rencontre avec le public dimanche à 11 h. Pour les autres membres, comptez sur les acteurs Thierry Frémont et Eriq Ebouaney, Dédo l’humoriste métalleux du Jamel Comedy Club… et le réalisateur allemand Nikias Chryssos, vainqueur l’an dernier avec son énormissime Der Bunker.
Comme en 2015, les jurys jeune et de la critique (dans lequel tmv sera, youhou, c’est la fête) seront de la partie.
5.EXPOS ET CONFÉRENCES TU IRAS VOIR
Un peu de culture dans ce monde de brutes. La galerie Oz’art accueille l’exposition Les Maîtres de la BD européenne et ce, jusqu’au 6 avril. Parfait pour découvrir une cinquantaine d’originaux signés des plus grands artistes, comme Franquin, Toppi, Uderzo, Peyo, Hugo Pratt… Côté conférences, il faudra compter sur le duo de réalisateurs Seth Ickerman pour une présentation exceptionnelle de leur prochain long-métrage de science-fiction (samedi à 16 h). Lundi, même heure, Paul Chadeisson, directeur artistique, présentera en exclu son jeu vidéo Strike Vector ex. Et tout ça, c’est gratuit. Cadeau!
6.DES COURTS- MÉTRAGES TU ENCHAÎNERAS
C’est pas la taille qui compte. Ni la longueur. La preuve, Mauvais Genre enquille les courts-métrages et c’est d’ailleurs souvent dans ces mi – ni-formats qu’on dé – couvre des perles. Il suffit de zieuter un œil au programme des 10 courts « fiction » en compétition le samedi soir pour s’en apercevoir : Lux, Seth, Les Garçons clignotants ou encore Sweet Family… Durée mini pour plaisir maxi.
7.MAD TU SERAS
La séance Mad in France, c’est simple : vous prenez Erwann Chaffiot, journaliste à Mad Movies et big boss sélectionneur du meilleur des courts-métrages français de genre récents. Vous rajoutez leurs réalisateurs, ainsi qu’une salle blindée et six petits films qui vont vous propulser dans la stratosphère du bizarre, du fantastique et de la créativité.
Rendez-vous le dimanche dès 15 h 45 au Petit Faucheux.
8.DES PÉPITES TU DÉCOUVRIRAS
Avant-premières françaises, européennes ou internationales, inédits, le tout en version originale sous-titrée… Le programme fait envie. À tmv, on espère beaucoup du Sunset Edge de Daniel Peddle, où des ados à la ramasse naviguent entre skate, picole et substances dans une petite ville abandonnée. Idem pour Wonderland, le film de clôture qu’on rêve de voir pour son côté film d’anticipation terrifiant (un effrayant nuage apparaît dans le ciel et recouvre la Suisse).
Enfin, on mise notre piécette sur 13 Cameras de Victor Zarcoff, dans lequel un couple en rupture s’installe dans une maison, sans savoir qu’un proprio un poil voyeur et pas mal flippant les observe…
9.LA FRENCH TOUCH TU AURAS
Parce que le cinéma français, ce n’est pas que Kad Merad ou des comédies gnan-gnan. C’est aussi un paquet de talents à découvrir. Preuve en est avec la soirée French Touch, le dimanche à 21 h 15 au Petit Faucheux. Au menu ? Le court-métrage La Fille bionique, suivi du pilote de la série Reset et du film The Open, en avant-première. Entrée, plat, dessert, 100 % made in France. Peut-être même qu’il y aura Kev Adams. Non, là, on rigole.
10.LE SOURIRE TU GARDERAS
Le festival Mauvais Genre, c’est surtout de la bonne humeur. C’est passer sans souci d’une comédie déjantée, à un thriller psychologique, en passant par une production obscure sanguinolente. C’est partir à dos de licorne pailletée pour s’enfiler les films jusqu’à ressortir de la salle avec le siège imprimé sur le derrière. Bref, 5 jours pour avoir la banane.
Tmv a attrapé au vol le président et fondateur du Festival Mauvais Genre, Gary Constant. Le Tourangeau revient sur les 10 ans de son bébé, balance les anecdotes, cause culture et choucroute avec Spielberg pour une interview bon chic, bon genre. Ou pas.
Mauvais Genre a déjà 10 ans ! Alors, ça fait quoi ?
Je n’y ai pas réfléchi. Je vois surtout le chemin qu’on a parcouru aujourd’hui. Dix ans, c’est ni long ni court. C’est une réponse de Normand, ça ! (sourire) On est fiers d’avoir réussi à proposer ça, eu égard aux moyens qu’on nous propose. Si on devait s’arrêter là, on n’aurait pas à rougir. Le hic, c’est qu’on aurait aimé plus de moyens pour notre anniversaire. Sans pour autant taper dans le champagne et le caviar, hein ! Mais on fera avec… Sinon oui, il y a 10 ans, j’aurais éclaté de rire si on m’avait dit qu’on serait toujours là. Maintenant, c’est un mélange d’agréable surprise et d’étonnement. Mauvais Genre est une anomalie : comment ça se fait qu’on soit encore là ?!
Pourquoi alors ?
Je ne sais pas. C’est un gros facteur chance.
Modeste , va !
Non, non. Il y a eu beaucoup de chance pour les invités, les réalisateurs qui ont pu venir, etc. Il y a 2, 3 ans, on aurait déjà dû cesser d’exister. Même s’il y a beaucoup de spectateurs, on ne renfloue pas les caisses. Mais on est toujours là. C’est génial.
C’est quoi, en fait, le budget du festival Mauvais Genre ?
Normalement, le festival devrait coûter 70 000 – 80 000 €. Au final, on le fait avec 20 000 €.
Ah oui, donc le manque de subventions…
Les institutions ne voient pas pourquoi elles devraient donner plus, vu qu’on arrive le faire avec si peu. Or, si on doit prendre de l’ampleur, il faut des subventions. Mais c’est un engrenage. Si les donneurs privés et les mécènes voient qu’il y a une frilosité de la part des institutions et des collectivités, ils vont douter. Et ne pas donner non plus.
Tu as des anecdotes qui te reviennent parmi toutes les éditions de Mauvais Genre ?
Je me souviens d’une choucroute avec Spielberg… (éclat de rire) Non, je déconne. Euh, Benoît Delépine par exemple (connu pour son rôle de Michael Kael dans le Groland-NDLR). Il avait un coup dans le nez au pot d’ouverture. Mais c’est dingue, la popularité de ce mec et l’attitude des gens à son égard. C’était hyper bon enfant. Le soir, des jeunes du Sanitas ont voulu prendre des photos avec « Michael Kael » et que, si on avait besoin, ils pouvaient le raccompagner. Il y a aussi eu Francis Renaud, l’an dernier, qui voulait piquer les sigles des BM stationnées pour démarrer une collection (rires) ! (On vous rassure, il ne l’a pas fait – NDLR) Nous ne sommes jamais tombés sur un con qui ait mis une mauvais ambiance. Le retour du public est très intéressant. Le public ne triche pas.
D’ailleurs, il y a vraiment un « public Mauvais Genre ». Il y a toujours de l’ambiance, c’est sympa et ça me fait penser à une grande famille. Toujours prête à crier « à poil Gary ! » d’ailleurs…
Pour les 10 ans, ce serait étonnant que ça n’arrive pas ! Pour la Nuit interdite, ok. Mais pour l’ouverture du festival, évitez quand même. Soyons sérieux ! (sourire)
Y a-t-il un(e) invité(e) qui t’a vraiment marqué ? À part Spielberg et sa choucroute, bien sûr.
Il y a eu… Delépine, car c’est devenu un ami. Le dessinateur Philippe Caza. Ou encore le cinéaste Jean Rollin, décédé quelques mois après, qui avait vraiment amené une patte fantastique. Et l’acteur Francis Renaud, quelqu’un de très franc. Et une grande partie du cinéma n’aime pas la franchise.
Cette 10 e édition a été un peu difficile à mettre en place…
Il y a aussi eu une campagne de financement participatif pour aider un peu… Au bout de 10 ans, on ne peut hélas pas se dire manifestation pérenne. C’est dommage, car on a fait nos preuves même si je sais bien qu’il y a la situation économique, etc. Mais on risque de s’essouffler.
… Mais je voulais avoir ton regard sur la culture à Tours ?
Je pense que Tours est en train de s’endormir. Pour moi, les choses ont changé, mais pas en bien. Avant, il y avait une dizaine de concerts par semaine. Maintenant, c’est bien rare. Ça fait vieux con de dire ça, mais bon. Ma parole est apolitique, mais que ce soit la droite ou la gauche, il n’y a pas eu de choses concluantes. Le potentiel n’est pas assez exploité. C’est dommage, vu le passé culturel de la ville. Là, c’est le citoyen qui parle : Tours va lentement vers la léthargie. Le néant culturel menace. Et je parle de la culture populaire, pas élitiste…
Tiens, il se passe quoi dans ta tête, 10 minutes avant le début du festival ?
De l’anxiété un peu, bien sûr. Peur du pépin de son, d’image… L’ouverture donne le tempo. Je me demande alors si le public est réceptif. S’il ne jette pas de tomates, ça va… (rires)
Mauvais Genre ne serait rien sans les bénévoles…
Bien sûr, impossible de ne pas aborder les bénévoles. Derrière moi, il y a toute une équipe, solide, compétente. Sans eux, je ne serai rien du tout. À l’année, il y en a une vingtaine. Pendant le festival, on tourne à 40 bénévoles environ.
Au départ, le festival était axé sur l’horreur. Désormais, cela brasse bien plus large. Pourquoi ?
Dès le début, je voulais un maximum de genres. Mais je n’avais pas le carnet d’adresses. Du coup, il était plus aisé d’avoir des films d’horreur. Mais à la troisième édition, on a commencé à faire entrer de la comédie, du drame. Maintenant, le public nous fait confiance, veut des surprises au niveau des films. C’est un rendez-vous entre curieux, passionnés et néophytes. Ils viennent chercher une gamme de sensations.
Parmi les films proposés cette année, quels sont ceux qui t’ont vraiment mis une claque ?
Ah, la fameuse question… Mmh, je dirais 13 Hours, de Michael Bay, qui sera diffusé à la cérémonie d’ouverture. Il évite tout patriotisme con-con, c’est carré et étonnant. Vraiment immersif, sans en faire des tonnes. Sinon, à la Nuit interdite, il y aura The Forgotten, d’Oliver Frampton qui sera d’ailleurs présent. C’est un mélange entre la dénonciation sociale à la Ken Loach et la vraie peur à la Nakata dans The Ring. Il y a aussi Sunset Edge, une dérive à la Gus Van Sant, avec du fantastique. Vraiment surprenant… Et Alki Alki : il fait partie de la nouvelle génération du cinéma allemand. Ça passe par toutes les gammes d’émotion… Comme Mauvais Genre !
Egoyan est toujours autant obsédé par la mémoire. Dans ce Remember étonnant, il suit un survivant de l’Holocauste, la vengeance dans la tête.
Après l’inégal Captives – thriller enneigé labyrinthique et son dédale narratif – Atom Egoyan prouve une fois encore avec ce Remember qu’il est un cinéaste surprenant. Ici, le réalisateur filme une traque, une quête humaine. Remember raconte Zev, quasi-nonagénaire, survivant de l’Holocauste et atteint de démence sénile. Son passé est flou. Sa mémoire, défaillante. Constamment, il se réveille en appelant sa femme qui vient de décéder. Le jour des funérailles de son épouse, Zev se voit confier une lettre par son ami Max. Celle-ci doit lui rappeler la promesse qu’il avait faite à sa femme : retrouver et tuer le Nazi qui avait massacré sa famille.
Alors, passée une introduction expéditive, Egoyan va tout doucement dérouler son road-movie étonnant. Un périple psychologique rappelant parfois le Memento de Christopher Nolan, où tout repose sur la mémoire. On scotche sur Christopher Plummer, 86 ans, à l’interprétation impeccable en papy amnésique. L’acteur rehausse l’ensemble d’un récit qui a tendance à être trop linéaire. Remember a, en revanche, la fâcheuse tendance à foncer tête baissée dans le mélodrame poussif. Egoyan, lui, y va aussi avec ses gros sabots (la chienne d’un facho appelée Eva, les appels du pied avec des plans de douche et de trains de cargaison…).
Mais pourtant, Remember procure de nombreuses sensations. C’est tour à tour touchant, émouvant, passionnant. Emmenant le spectateur aux côtés d’un homme obstiné par la vengeance, seul avec son flingue, sa mémoire troublée et la lettre de son ami. Le baladant dans un jeu oscillant entre le devoir de mémoire et l’oubli (« On oublie souvent quand on vieillit », dit d’ailleurs une petite fille dans le film). Avant de jeter, dans une dernière séquence palpitante, un twist final… déroutant.
Aurélien Germain
Drame/Thriller, d’Atom Egoyan (Canada). Durée : 1 h 34. Avec Christopher Plummer, Martin Landeau, Dean Norris… NOTE : 3/5
You wanted it ? You have it ! Voilà the horoscope le plus famous de tous les temps.
BÉLIER
Amour : Aimez-vous les uns les autres, comme a dit Jésus. Ou Maître Gims, je ne sais plus.
Gloire : Vous envoyez du steak.
Beauté : Saturne vous fait prendre 4 kg. Déculpabilisez : ce n’est pas de votre faute.
TAUREAU
Amour : Enduisez-le/la de miel…
Gloire : Vous l’avez vraiment fait ? Arrêtez de croire l’horoscope de tmv.
Beauté : Pluton me dit que les poils aux épaules, c’est tendance.
GÉMEAUX
Amour : Comme le vin, vous vous bonifiez avec l’âge.
Gloire : Mais du coup, vous sentez un peu le bouchon là-où-vous- savez.
Beauté : ‘Serait temps de vous faire tire-bouchonner vite fait bien fait.
CANCER
Amour : Rime avec toujours. Et troubadour. Pensez-y.
Gloire : Vivement l’été. Vous pourrez enfin secouer votre serviette pleine de sable sur les gens.
Beauté : Vous êtes un vieux singe. Mais on ne vous apprend pas à faire de grimace, alors ça va, ça passe.
LION
Amour : « C’est tellement simple, l’amour… tellement possible, l’amour… »
Gloire : Moui bah, il nous a bien entubés, le Daniel Lévi !
Beauté : Écoutez-vous un petit Metallica. Eux, ils savent causer du full love you know.
VIERGE
Amour : Vous aimez les morses.
Gloire : Arrêtez d’embêter les Corses.
Beauté : Bombez le torse.
BALANCE
Amour : Jamais deux sans trois, dit le proverbe. Avis aux coquinous…
Gloire : La grande Ourse croit en vous, petit ours.
Beauté : Vos tétons roses ont la cote.
SCORPION
Amour : 30 millions d’amis.
Gloire : N’oubliez pas, le monde entier est un cactus sur lequel il est impossibleuh de s’assoioi- oi-oir.
Beauté : Vous sentez bon des oreilles.
SAGITTAIRE
Amour : Vos cheveux dans la douche agacent tout le monde. Rasez-vous.
Gloire : Petit pachyderme deviendra grand.
Beauté : Fatale.
CAPRICORNE
Amour : Être bon, c’est vachement dur. L’inverse aussi.
Gloire : Qui vole un oeuf, va se prendre une bonne volée du fermier ma parole.
Beauté : Pieds palmés et doryphores.
VERSEAU
Amour : L’amour dure 3 ans. Et vlan dans la tête.
Gloire : Il faut 47 muscles pour froncer les sourcils, mais 13 pour sourire. Vous voyez, à force de faire la tronche tout le temps…
Beauté : Problème d’intestin dans le tramway.
POISSON (mais cette semaine, vous êtes un requin)
Amour : Selon l’espèce, l’accouplement du requin dure entre 10 secondes et 2 h. On se demande de quelle espèce vous êtes.
Gloire : Évitez de traîner trop près des plages. Les touristes adorent prendre des selfies avec vous.
Beauté : Je kiffe ton rostre.
A Perfect Day (Un jour comme un autre en VF) raconte l’absurdité de la guerre avec humour. Un film choral (d)étonnant.
Contre-plongée. Le spectateur observe du fond d’un puits. Tout est noir, puis s’éclaircit : un corps est remonté à la surface… Avant que la corde lâche et que Mambrú, un humanitaire, lâche un juron. A perfect day – Un jour comme un autre en VF – vient de commencer. Le début d’un film singulier, pas si facile d’accès, mais pertinent.
En fait, dans A Perfect day, c’est une simple corde fichue qui lance l’aventure. Celle de membres d’une ONG chargés d’assainir le puits dans lequel gît un cadavre, afin que que les habitants puissent avoir de l’eau. Mais pas si simple, quand le pays est miné par une guerre civile. On vous l’accorde : sur le papier, le sujet n’est pas prometteur.
Mais de ce pitch si peu sexy, voilà que l’Espagnol De Aranoa arrive à tirer un bon drame teinté de comédie. Ou une comédie dramatique, on ne sait plus trop. Car très vite, le cinéaste pose les bases de ce film si intrigant. À coup de situations incongrues et de dialogues savoureux (et souvent très drôles), il parvient savamment à raconter l’absurdité de la guerre avec humour, en plus d’interroger sur le rapport humanitaires/population locale. Et puis, parfois, A Perfect day vrille, se fait plus grave. Un numéro d’équilibriste qui, malgré ses longueurs, fait mouche.
Emballé dans une bande-son excitante à souhait (on pioche même dans du punk et du Marilyn Manson !), A Perfect day, véritable film choral, aligne les obstacles que des humanitaires dépassés devront surmonter. Ils ne sont que des Hommes. Des héros normaux. Dessinés avec précision par un casting délicieux : entre Benicio del Toro, nonchalant et son attitude de mec cool, Tim Robbins impérial dans le rôle de « B » qui ne sait pas ce qu’il veut, ou encore Mélanie Thierry, toute en justesse comme nouvelle recrue naïve. Au final, un road-trip intelligent dans un film de guerre déstabilisant. Une bobine loin d’être confortable, mais (sur)prenante.
Aurélien Germain
Drame, Comédie (Espagne), de Fernando León de Aranoa. Durée : 1 h 46. Avec Benicio del Toro, Olga Kurylenko, Tim Robbins… NOTE : 3/5
Ça y’est, c’est fait : la semaine dernière, Leonardo DiCaprio remportait (enfin) son Oscar. Tmv vous balance quatre anecdotes sur l’acteur. Histoire de briller en société.
UN SALE GOSSE
Leo a été le leader du Pussy Posse (« la bande du minou », hum…) dans les années 90. Une bande d’acteurs déchaînés bien portés sur la picole, les filles et les bastons. Passe-temps favori ? Lancer des boules puantes dans les clubs branchés.
PRESQUE BORGNE
2005. Soirée à Hollywood. Aretha Wilson, mannequin, explose une bouteille dans le visage d’un DiCaprio qui s’en tirera avec 17 points de suture et qui a failli perdre son oeil. Elle fuit alors au Canada. La police l’arrête 5 ans plus tard.
FUTURE JEUNE STAR
Sa première audition, il l’a passée quand il avait… 9 ans. Normal. Après avoir galéré à trouver un agent, celui-ci lui a suggéré d’aller chez le coiffeur et de changer de nom (« trop ethnique ») en Lenny Williams. Hors de question pour Leo.
PRO DU BREAK-DANCE
Quand il était jeune, l’acteur était surtout danseur de break-dance bien connu dans le quartier. Une fois, il a même gagné un prix en Allemagne ! Maintenant, il ne montre plus ses talents. Et ce, même après quelques verres (arf, dommage).
Toute l’actu insolite et WTF de la semaine, entre les pirates de Daech qui se loupent totalement et Donald Trump qui… non, rien.
> Fin février, un groupe de hackers de Daech avait promis de « pirater Google ». Ils ont mis leur menace à exécution. Sauf que… ces messieurs se sont légèrement trompés et ont attaqué le site Add Google online, une société indienne qui n’a rien à voir avec Google. Bien tenté, les mecs.
> La démarche est rarissime et lève le tabou des règles douloureuses au travail. L’entreprise Coexist, à Bristol (Angleterre), vient en effet de proposer des congés menstruations : la société souhaite organiser le temps de travail en fonction des règles douloureuses de certaines de ses salariées, pour le bien-être de son personnel féminin.
> Décidément, Donald Trump ne cesse d’élever le niveau (attention, ironie puissance 10 000). Lors du dernier débat républicain, le candidat a attaqué le sénateur Fabio Rubio qui s’était moqué de l’attention que porte le milliardaire à ses mains : « Il a parlé de mes mains en sous-entendant que si elles étaient petites, autre chose devait être petit. Je vous garantis qu’il n’y a aucun problème à ce niveau », a lancé Donald. Et soudain, une vision d’horreur nous vint à l’esprit…
> Invité à l’émission Thé ou café, à la question « Si vous étiez un acteur porno, quel serait votre surnom ? », Patrick Bruel a répondu « Big Ben ». Voilà, ça vous fait une belle jambe.
Cette semaine, on a écouté le nouvel album de Jeff Buckley (oui, oui !), on vous parle du verrouillage de Game of thrones, mais aussi du DVD de The Walk et d’un tumblr à découvrir !
LA BD LES JOURS SUCRÉS
Quand deux jeunes auteurs, Anne Montel aux pinceaux et Loïc Clément au scénario, atteignent un tel niveau de complicité, on ne peut que saluer la performance. Car une fois commencées, ces 144 pages se lisent avec une délectation évidente et vous touchent au plus profond. Cette histoire de retour au village natal d’une jeune femme héritière de la boulangerie paternelle est aussi un conte où les sentiments, la nature humaine, la recherche du bonheur vous entraînent littéralement. Au final, beaucoup d’espoir et un petit miracle d’émotions à savourer pleinement.
Hervé Bourit
LE DVD THE WALK
Le biopic vertigineux de Robert Zemeckis sorti l’automne dernier s’offre une seconde vie avec ce Blu-ray (+version 3D). Doté d’une sublime jaquette mais avare en suppléments, le DVD permet de se replonger dans cette formidable histoire vraie, celle de Philippe Petit, funambule ayant marché sur un câble entre les deux tours du World Trade Center. Pourtant, même si la traversée (techniquement bluffante) ne dure que 30 minutes, le réalisateur captive pendant 2 heurses. Raconte, mélange conte, romance, film de casse, biopic. Dézinguant les conventions, The Walk est une expérience à (re)vivre, tranquillement dans votre canapé… Même si ce ne sera jamais aussi extrême qu’au cinéma.
A.G.
LE CD JEFF BUCKLEY YOU AND I
En 1997, le monde musical perdait l’un de ses plus grands auteurs. Jeff Buckley n’avait que 30 ans quand il est mort noyé. Laissant derrière lui un héritage d’un album studio seulement, Grace. C’est donc un bonheur de retrouver, ici, un disque posthume, composé d’inédits, de démos et surtout de reprises (Bob Dylan, The Smiths, Bukka White…). Tout en délicatesse, ce You and I est une caresse, un voyage envoûtant. Un disque qui, en plus de rappeler la beauté de la voix de Jeff Buckley, prouve aussi que le musicien était d’un éclectisme hallucinant et d’un talent hors-normes. > Sortie le 11 mars
A.G.
LE TUMBLR LES MOTS TUENT
« Compilation d’articles pour dénoncer le traitement journalistique des violences faites aux femmes. Pour une information juste et objective. » Voilà comment se présente le tumblr Les Mots tuent, lancé par Sophie Gourion, journaliste et blogueuse qui souhaitait dénoncer les articles de presse qui dédramatisent les violences faites aux femmes ou qui les traitent de manière trop légère. Une initiative à saluer. Et à lire d’urgence.
> lesmotstuent.tumblr.com
SUR LE PETIT ECRAN GAME OF THRONES 100 % VERROUILLÉ
L’an dernier, les quatre premiers épisodes de la saison 5 de Game of thrones avaient fuité en très bonne qualité sur Internet. Cette année, HBO a décidé de se blinder : la chaîne américaine a annoncé que personne ne verrait la nouvelle saison en avance, pas même les journalistes et critiques qui ont habituellement accès à la chose quelques jours avant la diffusion officielle. Pas de copie presse, donc, et ce, partout dans le monde. Une décision rarissime dans le monde de la télé et des séries. Tout le monde patientera jusqu’au 24 avril !
Réjouissez-vous, vils fripons et viles friponnes. Il est l’heure de l’horoscope WTF de la semaine.
BÉLIER
Amour : Vous vous sentez comme un(e) ado. L’acné en moins.
Gloire : Fais l’malin, tu tomberas dans le ravin.
Beauté : Le roux vous irait bien. En revanche, attention au rejet de la population.
TAUREAU
Amour : Saturne me souffle qu’une rencontre est prévue pour mars 2017. Z’avez le temps, baby.
Gloire : « Sur le nez du voleur, il ne pousse jamais d’herbe » (proverbe nigérian. Celui-là est gratuit, de rien)
Beauté : Trop sexy les kikis.
GÉMEAUX
Amour : Bisou du matin, haleine en chagrin.
Gloire : Pédoncule. (Pourquoi ? On ne sait pas)
Beauté : La calvitie, c’est tabou, on en viendra tous à bout.
CANCER
Amour : Débrouillez-vous cette semaine. Marre de devoir décider de votre avenir.
Gloire : #astrologueTMVengrève
Beauté : … NAAAAAAN, on vous kiffe les loulous.
LION
Amour : Y a baleineau sous gravillon avec votre ex, là !
Gloire : Qui va à la chasse d’eau perd sa place.
Beauté : Mettez-vous à la raclette.
VIERGE
Amour : Dites, vous avez lu autre chose que l’horoscope dans ce journal ??
Gloire : Ouais, voilà, c’est ce qu’on pensait bande de malotrus…
Beauté : Pensez un peu à nos escla… euh, nos stagiaires.
BALANCE
Amour : Les blonds du 1er décan méritent tout notre love.
Gloire : Pour sa survie, ne l’appelez pas Brian, Dylan ou Steven.
Beauté : Vous ressemblez de plus en plus à votre mère.
SCORPION
Amour : Ah, cette simulation… Gloire : Allez raconter vos histoires à Père Castor.
Beauté : Pluton vous conseille de tenter le string en cuir. Vous aussi messieurs.
SAGITTAIRE (Mais cette semaine, vous êtes un chat)
Amour : Demandez à ce qu’on vous gratte le bas du dos. Attention aux mains baladeuses.
Gloire : C’est bien connu, les chats seront un jour les Maîtres du monde. Préparez déjà votre plan.
Beauté : Vos léchouilles malplacées pour vous laver vous desservent en société. Pensez-y.
CAPRICORNE
Amour : Vous allez vous enflammer et faire des cochonneries, tartinés de Nutella®.
Gloire : De quoi dégommer la planète, AH BAH SUPER, BRAVO…
Beauté : … les orangs-outans vont se révolter et vous péter la tronche.
VERSEAU
Amour : Oscar Wilde disait : « La meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder ». On ne sait pas pour vous, mais nous, on comprend toujours pas ce qu’on doit faire.
Gloire… aux poilu(e)s.
Beauté : Vous sentez le mammouth.
POISSON
Amour : Une discussion s’impose avec votre conjoint(e). Sauf pour les bègues.
Gloire : Pluton est avec vous (ça vous fait une belle jambe, hein ?)
Beauté : D’après une récente étude, le fitness serait efficace sur la réduction des inflammations du foie provoquées par l’alcool. Vache, va falloir choisir, désolé.
Entre un titre francisé qui n’a rien à voir avec le titre original, un film longuet et un Will Smith plus que passable, Seul contre tous (Concussion) est loin du film coup de boule espéré.
C’est l’histoire de David contre Goliath. L’histoire vraie du Dr Benett Omalu contre la toute-puissante NFL, la Ligue nationale de football américain. Un neuropathologiste nigérian engagé dans un combat disproportionné, puisqu’il fut le premier à découvrir l’encéphalopathie traumatique chronique (ETC), maladie traumatique liée à la pratique dudit sport. Une affection cérébrale qui a mis des années avant d’être dénoncée dans le milieu intouchable du foot US. Un sujet intrigant, un propos intéressant ? Oui, mais un film décevant…
Au départ, ce « sport drama » était pourtant prometteur. Filmer la croisade d’un médecin contre des dirigeants décidés à étouffer l’existence de l’ETC aurait pu être piquant. Très piquant. Il suffit de voir ces images d’archive, coupures de presse et séquences, dessinant les conséquences de ces commotions cérébrales décriées : des joueurs pros agressifs, dépressifs, suicidaires…
Mais très vite, un constat s’impose : Seul contre tous n’est en fait qu’un biopic paresseux et fort consensuel. (Trop) sage et (très) classique, le film interminable de Peter Landesman n’ose jamais vraiment. Se contentant simplement, et avec lourdeur, de montrer un homme seul et croyant face aux pouvoirs et aux puissants, cherchant à se faire accepter de Dieu (et de l’Amérique ?).
On aurait pu alors se contenter de la présence de Will Smith en tête d’affiche. Mais malgré son implication (son accent nigérian en VO), l’acteur, empêtré dans un jeu soporifique, ne convainc pas. Reste tout de même une mise en scène frigorifique qui accentue la froideur de cet envers du décor. L’acte final hissera enfin le film dans les derniers instants. Ne laissant qu’un goût amer pour un produit si prometteur, mais à la vision finalement bien faiblarde et proprette.
Aurélien Germain
>Drame, de Peter Landesman (États-Unis). Durée : 2 h 01. Avec Will Smith, Alec Baldwin, Gugu Mbatha-Raw… >NOTE : 2/5
Ô joie, bonheur, licornes et bébés qui volent dans le ciel : le festival Mauvais Genre a dévoilé sa programmation. Tmv y sera. Mais vous aussi, n’est-ce pas ?
Ça y’est, le festival Mauvais Genre a enfin dévoilé sa programmation ! C’est qu’on l’attendait impatiemment, la bave aux lèvres, l’oeil torve (ça, c’est pour l’image sexy), histoire de voir à quelle sauce on allait être mangés pour cette 10e édition. Mauvais Genre va donc enquiller les pépites, passant de la science-fiction post-apocalyptique (Cord), au film d’anticipation (Wonderland), en saupoudrant de comédie dramatique (Alki Alki) et d’une tonne de courts-métrages venus des entrailles de la Terre.
Le festoche déjanté proposera, en outre, des expos (les maîtres de la BD européenne), des concerts, des conférences et une soirée French touch. Sans oublier la Nuit interdite, le 13 hours de Michael Bay en avant-première. La fête sera menée par un jury pro alléchant ; à savoir Thierry Frémont, Eriq Ebouaney, Dedo, Nikias Chryssos et la présidente Claude Perron.
Pour rappel, tmv sera de nouveau partenaire. Non seulement on sera dans le jury de la Critique (allez-y, vénérez-nous, please), mais on vous servira aussi un dossier spécial, tout dodu et appétissant, dans notre numéro du 23 mars. Par ailleurs, il vous reste encore quelques jours pour tenter de gagner un pass pour le festival grâce à tmv et Mauvais Genre (toutes les infos se trouvent ici).
L’est pas belle, la vie ?
> Du 24 au 28 mars. Au CGR, Petit Faucheux et Square Sourdillon.
Cette semaine, on a nettoyé nos esgourdes avec les thrasheurs tourangeaux de Verbal Razors, lu une BD super drôle sur les Poilus (je vous jure) et on vous rappelle que pendant qu’on rigole, ailleurs, un cinéaste se farcit des coups de fouet et de la prison en raison d’un simple film.
LE CD VERBAL RAZORS – MISLEADING INNOCENCE
Les vrais se rappelleront du bazar qu’avaient fichu les Verbal Razors lors de leur passage à Aucard, en 2015 (perso, on en a perdu nos chaussures et peut-être même un slip !). Pour se remettre dans l’ambiance, rien de tel que s’enfiler la galette de nos Tourangeaux préférés. Leur nouvel album se fait sans chichis : pied au plancher, amplis à fond pour un thrash/crossover dégoulinant. Mixés à la perfection, avec un son à faire péter les plombages de mamie, ces 10 titres incisifs transpirent le punk, torpillent les tympans à coup de riffs faisant parfois penser aux vieux Metallica (le titre éponyme, une claque) ou encore à Exodus et D.R.I. Un maxi coup de boule, un album de folie. Jouissif.
A.G.
> facebook.com/VerbalRazors
LA BD LES POILUS FRISENT LE BURN-OUT
Il fallait bien un Guillaume Bouzard pour nous faire sourire avec cette boucherie sans nom en plein commémoration de la Bataille de Verdun. Alors avec ce tome 1, le grand Guillaume envoie un humour tout en retenue, très fin et mesuré. Car parler de cette sale Guerre avec humanité entre les rats, la dysenterie, la faim et la peur, demande un peu de subtilité. Alors oui on rit, même franchement, mais jaune face à la lâcheté des officiers ou on sourit devant la débrouillardise de ces soldats à l’imagination débordante devant l’adversité. Bref l’humour, érigé comme arme de destruction massive, fait de ces Poilus un excellent contrepoint à ce qui fut une apocalypse et un sommet de la bêtise humaine.
Hervé Bourit
SUR FACEBOOK DES PUBS DANS VOS DISCUSSIONS ?
Le blog TechCrunch a dévoilé un document qui risque de vous faire grimacer… Il explique que Facebook a pour projet d’envoyer des publicités dans vos conversations sur Messenger. Les annonceurs pourront donc balancer pub sur pub en pleine discussion, à condition que vous ayez déjà communiqué avec eux sur le réseau auparavant. Le réseau social a, lui, répondu : « Nous ne commentons aucune rumeur ou spéculation. »
SUR LE PETIT ÉCRAN SARAH MICHELLE GELLAR : LE RETOUR
Vous vous souvenez de Sexe Intentions ? Eh bien 17 ans après le premier volet, l’actrice Sarah Michelle Gellar sera de retour dans le rôle de Kathryn Merteuil. À 38 ans, l’ex-héroïne de Buffy a accepté de rejoindre le casting de la série du même nom et l’a annoncé sur son compte Instagram (notre photo), amassant au passage 27 000 likes le premier jour. L’histoire de la série se déroulera 15 ans après le film de Roger Kumblr. Le réalisateur sera d’ailleurs aux manettes de l’adaptation, ainsi que Neal Moritz, le producteur exécutif. Elle sera diffusée sur NBC.
A.G.
LE DVD HOTEL TRANSYLVANIE 2
Et si le deuxième volet d’Hotel Transylvanie méritait une seconde chance ? C’est vrai, ça. Dotée de formidables graphismes, cette suite avait beau présenter une galerie de personnages complètement tordants, elle n’en restait pas mois en-deçà du premier opus. Trop facile, trop plat, le récit n’accrochait guère. La sortie du film en DVD devrait offrir une nouvelle lecture. D’autant que l’objet, édité dans de nombreuses versions (3D, blu-ray, steelbook…), se voit grossi de chouettes suppléments : commentaires audio, clip musical, bonus pour apprendre à dessiner les personnages, etc.
A.G.
223
Le nombre de coups de fouets que doit recevoir le cinéaste iranien Keywan Karimi. Le gouvernement l’accuse de propagande en raison de son film sur les graffitis en Iran (et d’une scène de baiser). Sa peine de prison a été abaissée de six à un an ferme.
Minikeums, ouh ouh, Minikeums, ouh, ouh… On est la Minikeum génération. Ah, pis prenez aussi votre dose d’horoscope WTF de la semaine.
BÉLIER
Amour : Vous allez revoir votre ex et lui direz le fond de votre pensée (pas sûr qu’il/elle la pige, cela dit).
Gloire : La grosse tête.
Beauté : Mais c’est moche, une grosse tête.
TAUREAU
Amour : L’amour viendra frapper à votre porte. Ou votre belle-mère.
Gloire : Haut les nains.
Beauté : Être gentil(le), c’est bien. Être sexy, c’est mieux. (Ou le contraire, si vous le prenez mal)
GÉMEAUX
Amour : Avec votre chéri(e), c’est le Syndrome de Stockholm.
Gloire : Vous voyez des cygnes partout. C’est un signe : arrêtez la drogue.
Beauté : La raie au milieu vous va si bien (on parle de cheveux, hein).
CANCER
Amour : L’alcool ne résout pas les problèmes. L’eau non plus, cela dit.
Gloire : Le trône est à vous. (attention, il n’y a presque plus de PQ)
Beauté : Votre humour dégoûtant est corrozizif.
LION
Amour : Même au lit, vous signez du bout de votre épée (Zorro, gros dégueulasse).
Gloire : Vous avez le cœur sur la main (velue).
Beauté : Boulet mais canon.
VIERGE
Amour : Après une période d’abstinence si longue, entrez dans les Ordres.
Gloire : Kev Adams, sors de ce corps ! (les 4e B, ne fantasmez pas, c’est une expression)
Beauté : Dodu(e) et doux/douce comme un loukoum.
BALANCE
Amour : Tel le crapaud, vous bavez devant l’élu(e) de votre cœur.
Gloire : « Celui qui se lève tôt ne voit pas le lézard se brosser les dents » (proverbe ivoirien)
Beauté : Ce fessier n’est plus ce qu’il était.
SCORPION
Amour : Wow, libido en feu. Relax, soufflez un coup.
Gloire : Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi dois-je manger ce bébé ? Tant de questions sans réponse pour vous.
Beauté : Slibard et cassoulet.
SAGITTAIRE
Amour : Entre vous, c’est l’amour vache. Réconciliez-vous autour d’un bon steak.
Gloire : Uranus vous conseille de vous sortir les doigts de là où ils sont.
Beauté : Mouais.
CAPRICORNE
Amour : Non, non, non, ce n’est pas la faute de votre matelas.
Gloire : L’alignement de Pluton et de Tom Cruise vous pousse vers la Scientologie.
Beauté : Épilez-vous les épaules. Un peu, mais pas trop.
VERSEAU
Amour : Votre rencontre avec Roger, 59 ans, routier et fan de Patrick Sébastien changera votre vie.
Gloire : Sexe, drogues et profiteroles.
Beauté : « On ne dit pas ‘’le gospel’’, mais ‘’l’enfant a un coup de soleil ».
POISSON (Amel Bent est dans la place)
Amour : Viser la lune, ça ne vous fait pas peur.
Gloire : Même à l’usure, vous y croyez encore et en cœur.
Beauté : Les sacrifices, vous en avez déjà fait, mais toujours le poing levé. Wesh.
Les mannequins crétins sont de retour : pour cette suite de Zoolander, Ben Stiller (pourtant l’un de nos chouchous) déroule le tapis rouge de la déception. Excepté les caméos qui font sourire, il ne reste pas grand-chose de cette pelloche bien maladroite. Réchauffé et indigeste.
L’histoire avait pourtant bien commencé : Zoolander, premier du nom, avait été érigé au rang de comédie culte, suite à un score honorable au box-office et son carton côté DVD. Bébête mais drôle, la comédie qui égratignait joliment les fashionistas a fait le pari d’un retour gagnant 15 ans après. Dopé par une campagne promo-marketing béton (happening dans une vitrine d’un magasin en Italie, apparition délirante à la Fashion week, etc.), Zoolander 2 aurait dû casser la baraque.
Sauf que non. Non, non et non. Assassiné par la critique aux États-Unis, force est de constater que ce Zoolander 2 patauge effectivement dans le marécage des suites inutiles et poussives.
Dans ce deuxième épisode, Derek et Hansel sont devenus has-been. Exit, les podiums. Tous deux vivent reclus, jusqu’à ce qu’un mystérieux psychopathe dézingue les célébrités à tout va. Valentina, de la Fashion police d’Interpol, va alors appeler nos héros aux bouches en cul-de-poule pour sauver le monde de la mode et le fils de Derek qui a été enlevé.
Sur un scénario fouillis, l’acteur-réalisateur Ben Stiller va alors enchaîner moments gênants, blagues qui tombent à plat et séquences paresseuses. Là où le premier opus réussissait avec son humour très second degré, ce deuxième épisode n’arrive jamais pousser les curseurs au bon endroit. Ressemblant davantage à un amas indigeste de mini-sketches, Zoolander 2 est surtout un exercice de parodie alignant les clins d’oeil et une tonne de « caméos » : ces apparitions de stars sont d’ailleurs le seul plaisir coupable du film. Sting, Benedict Cumberbatch, Mika, Katy Perry, Anna Wintour… Des invités-surprise, pour des rôles stupides (donc drôles), qui ont le mérite de faire rire.
Et finalement, passée la première scène jouissive (Justin Bieber se fait dégommer par une rafale de balles, avant de mourir en faisant un selfie Instagram !), il ne reste pas grand-chose à retenir de ce come-back raté et décevant.
Aurélien Germain
Comédie, de Ben Stiller (États-Unis). Durée : 1 h 42. Avec Ben Stiller, Owen Wilson, Penelope Cruz, Will Ferrell… NOTE : 2/5
La 88e cérémonie des Oscars du cinéma aura lieu le 28 février. Zoom sur quatre des nominés (The Revenant et Seul sur Mars n’étant pas cités, car chroniqués dans les autres pages de notre numéro 201).
MAD MAX FURY ROAD
Mad Max Fury Road – par ailleurs nommé dans une douzaine d’autres catégories – est bien parti pour l’oscar du meilleur film. Nerveux, sublime, chaotique, explosif : ce trip jouissif et visuellement hallucinant gagnera-t-il la course ? (lire notre critique ICI)
ALICIA VIKANDER
La jolie Suédoise pourrait remporter l’oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, pour son jeu dans The Danish Girl. Face à un Eddie Redmayne trop dans l’excès et la minauderie, Alicia Vikander, humaine et subtile, brille et rayonne. (lire notre critique ICI)
MICHAEL FASSBENDER
Pas facile face à DiCaprio, Redmayne, Damon et Cranston. Mais Fassbender est habité dans son rôle de Steve Jobs. Composition subtile, prestation brillante, l’Allemand fait un sans-fautes pour l’oscar du meilleur premier rôle. (lire notre critique ICI)
STRAIGHT OUTTA COMPTON
Le film est nominé dans la catégorie du meilleur scénario original. Récit dynamique, efficace et bien mené, mais un poil trop « politiquement correct » : futur vainqueur ? (lire notre critique ICI)
Ancien attaquant virevoltant du Milan AC, du PSG ou encore de l’AS Monaco, ex-consultant sportif pour Canal + et l’Equipe Tv, Marco Simone, 47 ans est, depuis l’été dernier, l’entraîneur des bleus du Tours FC. Portait chinois de l’Italien au verbe spontané.
SI TU ÉTAIS UNE ÉQUIPE…
Le Real Madrid ! « Los blancos », j’ai toujours été attiré par les équipes avec des maillots blancs. Et jouer pour une telle équipe, c’est le rêve pour tous les footballeurs. J’aurais aimé porter ce maillot.
SI TU ÉTAIS UN CHANTEUR…
J’aurais aimé avoir la vie de Michael Jackson. C’était un génie !
SI TU ÉTAIS UN BUT…
Franchement, je vais dire mon plus beau but. C’était en 1992. J’étais attaquant au Milan AC avec Van Basten. On jouait contre l’AS Bari. Frank Rijkaard me fait une passe magnifique et je conclus l’action avec un geste technique extraordinaire.
SI TU ÉTAIS UN JOUEUR…
Diego Maradona ! Lui aussi était un génie. Je suis attiré par les génies. Quand on dit Maradona, tout le monde comprend. C’est l’essence du football.
SI TU ÉTAIS UNE FEMME…
Je ferais l’amour tous les jours ! C’est la vérité ! (rires)
SI TU ÉTAIS UN ENTRAÎNEUR…
Arrigo Sacchi sans hésiter. J’ai eu la chance de le connaître et d’être sous ses ordres. Dans le football, il y a de bons entraîneurs et il y a des génies. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on l’appelait « Le Mage ».
SI TU ÉTAIS UNE OEUVRE D’ART…
L’Ultima Cena de Leonardo Da Vinci..
SI TU ÉTAIS UNE INSULTE…
Porca Puttena ! (putain de merde) Ce n’est pas tellement une insulte. À vrai dire, c’est une expression que l’humoriste italien Lino Banfi utilise beaucoup avec son accent du sud. (rires)
SI TU ÉTAIS UN ANIMAL…
Un cheval avec l’esprit d’un cochon ! (rires)
SI TU ÉTAIS UN LIVRE…
Il y a un livre que je relis souvent. C’est Le portrait de Dorian Gray, d’Oscar Wilde. On va dire que c’est le premier bouquin « intellectuel » que j’ai lu et que j’ai terminé… (rires)
SI TU ÉTAIS UN PLAT…
Une île flottante ! Le principe de l’île me parle et j’adore la crème anglaise.
SI TU ÉTAIS UN STADE…
J’aimerais être deux stades: San Siro et Santiago Bernabéu. Quand tu joues dans ces arènes, tu te sens tout petit.
SI TU ÉTAIS UN CONSULTANT SPORTIF…
J’ai beaucoup aimé travailler avec Didier Roustan. Sa manière de voir les choses, de les interpréter et de les analyser… il sort du cadre traditionnel du journaliste sportif. C’est quelqu’un que j’estime.
Cette semaine, côté culture, on vous parle des derniers Louise Attaque et Wolfmother, sans oublier un ouvrage 100 % tourangeau avec 316 l’Ultime secret. Et en cadeau, comptez sur nous pour vous faire écouter La Feeling. TOTAL WTF !
LA BD L’HOMME QUI NE DISAIT JAMAIS NON
Cela fait déjà un petit bout de temps que l’on suit le travail d’Olivier Balez. Son trait accrocheur, à chemin entre le dessin d’humour et l’encrage réaliste, bluµe de nouveau avec cette histoire divertissante. Il faut dire que le scénario est signé par Didier Tronchet et que les pérégrinations de leur héros entre la France et l’Équateur réservent plein de rebondissements qui font de cette comédie policière un petit chef-d’oeuvre entre Hitchock et Capra. Tout est bien vu et bien venu avec un sens incontestable du suspense et du loufoque qui en font un des ouvrages indispensables de ce début d’année.
Hervé Bourit
LE LIVRE 316, L’ULTIME SECRET
« Vous avez dans les mains une invitation au voyage à travers notre histoire de France et celle de Touraine ». Cette phrase, page 7, pourrait résumer à elle-seule cet ouvrage passionnant signé Marie-Françoise Sacré, entièrement créé et réalisé localement (l’éditeur tourangeau Incunables 2.0, l’imprimeur Présence Graphique à Monts, etc.). Sorte de thriller historique, mêlant fiction et personnages ayant réellement existé, il raconte la quête d’une artiste et d’une journaliste, en plaçant Saint-Martin au cœur de l’histoire – un thème on ne peut plus actuel. Mais au-delà de son aspect « Da Vinci Code », 316 l’ultime secret vaut aussi pour ses anecdotes historiques délicieuses et pour sa vingtaine de pages bonus, bourrées de photos, de plans et d’archives sur la basilique Saint-Martin, Marmoutier ou encore Michel Audiard (protagoniste et qui signe la préface). Captivant de A à Z. > Sortie le 5 février
> Infos : facebook.com/316.Ultime.Secret
LES CD LOUISE ATTAQUE – ANALOGIE
Après près de 10 ans d’absence, le groupe culte qui a écoulé un premier album à plus de 2 millions d’exemplaires (un record à l’époque en France) est-il toujours d’attaque ? Après un premier titre (« Analogie ») banal, le nouveau disque des Louise Attaque fait l’eµet de montagnes russes. Il y a du (très très) bon. Du (vraiment) moyen, aussi. « Les pétales », avec son côté variété faiblarde, n’est guère convaincant. Mais en face, brillent les excellents « Avec le temps » ou « Du Grand banditisme ». La voix éraillée de Gaëtan Roussel varie les plaisirs ; Louise Attaque explore les sons. Tente, rate parfois, réussit aussi. Un album en demi-teinte qui mérite que l’on s’y attarde.
A.G.
WOLFMOTHER – VICTORIOUS
Propulsés à l’époque dans la stratosphère du bon gros rock’n’roll grâce à leur hit Woman (c’était en 2005 !), les Wolfmother n’ont cessé de sortir de bons albums. Mais qu’en est-il de cette cuvée 2016 ? Avec ce Victorious de 35 minutes à peine, les Australiens enquillent les titres. Pas le temps pour du blabla, place aux gros riµs gerbés des amplis, les potards poussés au max. Sauf que, passée une première écoute agréable sans être transcendante, il ne reste plus grand-chose. Le monumental Gipsy Caravan marque les esprits, mais le reste manque de panache et de force. Dommage…
A.G.
100 % WTF LA FEELING
On appelle ça du WTF. Du « mais-bon-sang-sontils- sous-LSD ?! ». Fête de fête, de La Feeling, est un OVNI musical sorti sur le label Cocktail Pueblo, basé à Tours. Pour imaginer la Bête, vous imaginez le « C’est la fêêêteuh », de Michel Fugain, greffé sur… NTM, Beyoncé, ou encore Mike Brant et Claude François. La chose dure 6 minutes (dont 5 minutes d’intro et outro !!). C’est débile mais hypnotique, foldingue mais délirant, incompréhensible mais addictif. Rubin Steiner, notre célèbre zikos tourangeau, a avoué avoir « pleuré de rire ». Allez, 3, 4… C’est la fêêêteuh… > À écouter sur cocktailpueblo.bandcamp.com (pas besoin de substances illicites)
Ou en images ici :
LE DVD SEUL SUR MARS
Mark, astronaute et botaniste, se retrouve coincé sur Mars après avoir été laissé pour mort par ses coéquipiers. Visuellement sublime, ce survival de l’espace réalisé par le grand Ridley Scott brille par sa photographie, ses décors à couper le souffle, mais aussi grâce à un Matt Damon tout en justesse. Malheureusement égratigné par son côté hyper-optimiste agaçant, Seul Sur Mars mérite d’être (re)vu. Notamment grâce à cette édition Blu-ray qui oµre au spectateur son lot de bonus, certains se révélant captivants (distribution, costumes, révision du scénario…) et d’autres beaucoup moins (bêtisier, bande-annonce…).
A.G.
Les astres vous font tourner la tête. Et vous disent n’importe quoi. De toute façon, voilà l’heure de l’horoscope WTF qui vous avait manqué. Ou pas.
BÉLIER (le dico est votre ami cette semaine)
Amour : Votre lulibérine entre en scène. Mmmh caliente !
Gloire : Difficile de faire le job avec votre impéritie.
Beauté : Attention à l’alopécie !
TAUREAU
Amour : Vous aimeriez être bisexuel bissextile.
Gloire : Qui fait le malin, tombe dans le ravin. Beauté : L’acné n’est pas qu’un souvenir.
GÉMEAUX (sponso par Cloclo)
Amour : Mouais. Ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits riens…
Gloire : Quand vous souriez, il/ elle s’envole au paradis et va à Rio de Janeiro.
Beauté : Vous avez plus d’appétit qu’un barracuda.
CANCER
Amour : Dites-le avec du beurre.
Gloire : « La Lune ne va pas arranger vos affaires. Chez vous, il y a un risque de contrariétés dans l’air. » (Cette phrase provient d’un vrai horoscope. On est jaloux, alors on la pique)
Beauté : Vous avez la peau douce. On peut toucher ?
LION (mais aujourd’hui, vous serez du signe du Panda)
Amour : Les pandas atteignent une maturité sexuelle entre 5 et 6 ans, mais ne peuvent se reproduire que quelques jours par an. Un peu comme vous. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Gloire : Évitez les restos chinois. Vous risqueriez de finir rôti(e). Et vous n’avez pas très bon goût.
Beauté : Frottez de l’eucalyptus sur votre fesse droite. Ça donne bon teint.
VIERGE
Amour : Il/elle vous plaît tellement que vous en perdez vos mots et devez lui…
Gloire : Vous avez un côté Demis Roussos.
Beauté : Monosourcil (du coup).
BALANCE
Amour : Paresse des fesses, couple en détresse.
Gloire : Pouvoir aux slips sans étiquette !
Beauté : Saturne vient de balancer que les Sagittaire vous kiffent.
SCORPION
Amour : Mou du bout.
Gloire : Mou du genou.
Beauté : Mou du pissou.
SAGITTAIRE
Amour : Vous entendez quoi par relation libre ? Il/elle est au courant ? Mmh, coquinou.
Gloire : Trois tequilas paf et paf le chien. Gaffe.
Beauté : Moustaki, sors de ce corps !
CAPRICORNE
Amour : La fessée, y a qu’ça d’vrai !
Gloire : Champion(ne) des Ovinpiades.
Beauté : Bannissez le legging. Pour le bien de la société.
VERSEAU
Amour : Il n’y a pas que votre cœur qui s’endurcit.
Gloire : L’avenir appartient à ceux qui lèvent des blaireaux.
Beauté : Canon. Poil aux cons.
POISSON
Amour : Les 3e décan par l’ascendant de Saturne et du deuxième degré ouest à droite auront droit à une histoire d’amour fantastique dès samedi.
Gloire : Tu ne peux pas emprunter le sentier avant d’être toi-même devenu le sentier. Eh ouais.
Beauté : Nénuphar et chibidous.
Leonardo DiCaprio aura-t-il enfin son Oscar ? Pour tmv, c’est un OUI massif, vu ce Revenant exceptionnel, technique et de toute beauté. La baffe (polaire) !
Il suffit de cinq minutes à peine pour comprendre que The Revenant est et sera un film épique, enivrant, exigeant. Cinq minutes à peine pour comprendre qu’Iñárittu, le réalisateur, vient de signer avec The Revenant un film virtuose. Lors d’une introduction magistrale, le cinéaste filme lors d’un plan-séquence hallucinant une attaque d’Indiens sur un camp de trappeurs. Overdose de violence dans un paysage enneigé. La fresque est lancée…
The Revenant est le récit d’Hugh Glass, grièvement blessé par un ours et laissé pour mort par un traître de son équipée sauvage. Porté par un désir de vengeance, il va parcourir des centaines de kilomètres, bravant les obstacles dans un environnement hostile. Que ce soit dit : cette histoire, devenue d’ailleurs un classique que l’on se raconte autour du feu en Amérique, est un survival dément, mâtiné de « revenge-movie » sale et épuisant. La Nature et l’Homme, tous deux, sont dangereux.
Sublimé par une photographie extraordinaire, techniquement ahurissant, The Revenant est une expérience sensorielle, une aventure ébouriffante. Terrifiante, même. Emmenée par un Leonardo DiCaprio exceptionnel. L’acteur disait sûrement vrai, quand il a avoué avoir tourné « le film le plus difficile de toute sa carrière » (tournage par -40°C notamment). Habité par son rôle, voire possédé, DiCaprio bave, saigne, tremble, hurle. Magnétique lors d’une scène ultra-réaliste et étouffante (et déjà culte !), où il est attaqué par un grizzly.
Captivant et passionnant, tout comme l’oeuvre qu’il porte à bout de bras, même si The Revenant accuse quelques longueurs. Mais il serre à la gorge jusqu’à son final apocalyptique. De quoi (enfin) faire gagner la précieuse statuette à DiCaprio lors des Oscars ?
Aurélien Germain
Western/Aventure (États-Unis), d’Alejandro Iñárittu. Durée : 2 h 36. Avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy…
NOTE : 4,5/5
Et si vous alliez tranquilou au Festival Mauvais Genre à Tours, en mars ? Tmv vous fait gagner votre pass pour cette semaine de folie. Bonne chance !
Réjouissez-vous, cinéphiles ! Comme l’an dernier, tmv est partenaire du festival de cinéma Mauvais Genre. Mais pour 2016, on vous fait un grooos cadeau : on vous offre la possibilité de gagner un pass pour aller voir tous les films que vous désirez pendant cette semaine délirante, où se mêleront drames, comédies bizarroïdes, films de genre, fantastique, avant-premières et pelloches de folie.
Pour gagner votre précieux sésame, rien de plus simple : envoyez un petit mail à redac@tmvtours.fr en précisant nom, prénom, numéro de téléphone (n’oubliez pas de rajouter « pass Mauvais Genre » comme objet du mail). Vous pouvez même nous rajouter un mot d’amour, on les prend aussi.
>Le tirage au sort des deux gagnant(e)s aura lieu vers la mi-mars. Bonne chance !
Anti-héros au possible, humour salace, bastonnades bien gores : l’attendu Deadpool est enfin au ciné. Alors, verdict ?
Deadpool Enfin, le voilà ! Ultra-attendu, « rated-R » aux States (interdit aux moins de 17 ans, car jugé trop violent), le fameux Deadpool débarque enfin sur les écrans. Et qu’on se le dise tout de suite, les yeux dans les yeux (oui, oui, c’est à vous que je parle) : Deadpool fait un bien fou. Encore plus dans l’univers trop aseptisé des dernières prod’ Marvel qui, soyons sincères, étaient bien fades et lisses.
Deadpool, donc, c’est l’anti-héros atypique de l’univers Marvel. À la base, un mercenaire nommé Wade Wilson qui, bien heureux dans son quotidien de parties de jambes en l’air avec sa chérie ex-péripatéticienne, apprend un jour qu’il un cancer. Il tente donc une expérimentation proposée par un monsieur qui ne met pas franchement en confiance… et devient Deadpool, superhéros bad-ass à l’humour noir et salace. Décidé à se venger, il va alors se mettre traquer l’homme qui l’a défiguré à vie…
Et c’est parti pour 1 h 48 de gros délire. Parce que Deadpool, c’est ça : un gros majeur tendu, un WTF permanent. Entre apartés à son spectateur (un poil trop rares cependant) et bastonnades sanguinolentes, le super-héros (joué par un Ryan Reynolds coolos et à l’aise) enquille gore, fun et irrévérence à un rythme survitaminé.
Dans une avalanche de vannes foireuses (le film est à voir en VO sous-titrée, impérativement !), de clins d’oeil délirants et de grand n’importe quoi (un super-héros avec un sac Hello Kitty rempli de kalach’), la bobine du réalisateur Tim Miller fait plaisir, car elle ne se prend pas au sérieux. Il suffit de voir ces moqueries en cascade ; l’acteur, lui-même, prenant malin plaisir à vanner son flop Green Lantern par exemple. À condition d’accepter de jouer le jeu de la surenchère, le spectateur – et surtout fan de comics – saura apprécier le mélange humour gras / action-torgnole-gore.
Politiquement incorrect mais aussi ultra-calculé (on reste dans une pelloche co-produite par la Fox), cette ode aux répliques cinglantes, à la bastonnade de super-héros et à la saturation du « fuck » (essayez de compter le nombre de fois qu’il est prononcé !) est un « putain » de bon divertissement. Et qui fait du bien au slip de Marvel.
> Action, comédie (Etats-Unis), de Tim Miller. Durée : 1 h 48. Avec Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein… > NOTE : 4/5
PS : n’oubliez pas de rester jusqu’à la fin du générique…
Tmv a rencontré Nicolas Luquet : ce Tourangeau bien connu du milieu musical est, aux côtés de la réalisatrice Aurélia Mengin, aussi graphiste et sélectionneur au festival de cinéma Même pas peur… à La Réunion ! Embarquez avec nous pour un petit tour de cinéphilie aiguë.
Imaginez un peu : du soleil, un coin paradisiaque doré sous 26°C et un paquet de bons films. Ça vous fait rêver ? Normal. C’est qu’il envoie des étoiles plein les yeux ce festival Même pas peur, joli bébé créé par la talentueuse Aurélia Mengin, réalisatrice notamment du remarquable Adam moins Ève (tmv en parlait l’an dernier juste ici quand elle avait fait un tour à Tours !) : du 17 au 20 février, la 6e édition de Même pas peur s’installera à Saint-Philippe, sur l’Île de la Réunion.
Okay, on vous voit déjà venir : c’est un peu loin de Tours. Mais en fouillant bien les secrets de la CIA et du FBI, tmv s’est rendu compte que Même pas peur, c’était aussi l’affaire d’un certain Nicolas Luquet. Né à Chambray-lès-Tours, étudiant à Tours, son nom n’est pas inconnu des zikos acharnés. C’est que m’sieur Luquet a œuvré dans le milieu et a pas mal joué à Tours, notamment lors de gros sets aux Îlots électroniques.
Graphiste et sélectionneur de films au festival Même pas peur, aux côtés d’Aurélia, on a donc décidé de lui tirer le portrait (chinois) :
Nicolas, si tu étais…
Un méchant culte ? Jack Nicholson pour son rôle du Joker dans Batman de Tim Burton.
Un groooos navet ? Terminator Genisys, ou l’art détruire un mythe… sans commentaire…
Un réalisateur ?
Hayao Miyazaki.
Une arme de film d’horreur pour dézinguer un zombie ?
Le bras mécanique de Furiosa !
Une série télé ?
Bates Motel ou Utopia
Une star d’Hollywood ?
Hans Zimmer. (l’un des plus grands compositeurs de musique de film au monde, NDLR)
Un film ultra-bizarre que seul toi et ta canette de bière avez vu sur Terre ?
Les films bizarres c’est ton quotidien quand tu travailles sur la programmation de Même pas peur. Je peux pas t’en citer un, car je sais même plus ce qui est bizarre…
Un film culte ?
Retour vers le Futur.
Un film d’horreur ?
Goodnight Mommy. On le projette à Même pas peur 2016… une révélation autrichienne qui te bloque en apnée pendant 1 h 30 dans une atmosphère paranoïaque et glaçante.
Un conseil pour ceux qui veulent se lancer dans un festoche de ciné ?
Être capable de bosser non stop, être polyvalent et être généreux car on ne fait pas un festival pour soi mais pour le public !
Une anecdote de Même pas peur ?
Il y a 3 ans, Xavier Gens était venu présenter son film The Divide. Le lendemain de sa projection, il s’est rendu au volcan La Fournaise mais en partant beaucoup trop tard. Alors qu’il était au milieu de la Plaine des sables devant les premiers cratères, un orage tropical a éclaté avec un brouillard super épais, Xavier a flippé et galéré pour rentrer à pieds tout le retour jusqu’à sa voiture. Arrivé à l’hôtel, trempé jusqu’aux os, le visage cramé par le soleil, il nous a avoué qu’il a cru qu’il allait mourir au volcan !!
Même pas peur : côté prog !
Le festoche Même pas peur a beau se dérouler sur une terre volcanique, sa prog’ est tout aussi explosive. « Quatre jour d’immersion dans un monde fantastique », comme le souligne sa directrice Aurélia Mengin. Avec, au total, une soixantaine de films : courts-métrages (un sacré paquet !), longs-métrages, des sélections collège et animation… Voilà notre top 3 des films sélectionnés et que vous devriez voir au moins une fois dans votre vie (si, si, c’est une obligation) :
> DER BUNKER
C’est une première réunionnaise. Tours avait pu découvrir cette pépite lors du festival Mauvais Genre 2015. Signé Nikias Chryssos, ce film allemand est le récit d’un étudiant-chercheur qui souhaite s’isoler au calme dans un bunker… dans lequel vit une famille plutôt particulière. Flippant, intriguant, beau, drôle, mystérieux, bizarroïde, Der Bunker est un véritable OFNI (objet filmique non-identifié !), tour à tour loufoque, malsain et glauque.
> GOODNIGHT MOMMY
Oeuvre unique dans le ciné fantastique-épouvante, Goodnight Mommy (lire plus haut) filme deux jumeaux attendant le retour de leur mère. Lorsqu’elle revient à la maison, le visage entièrement bandé, les enfants doutent de son identité. Élégant et esthétique, ce film autrichien n’en est pas moins horrifique et envoûtant. Dérangeant à 1 000 %.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=OI7yOCHAMsE[/youtube]
> SEULS
Adapté de la BD, cette pelloche fantastique de Thierry Poiraud raconte le quotidien d’une petite bande de jeunes ados laissés à l’abandon dans une ville. Les adultes, touchés par un mystérieux virus, attaquent tous ceux qui ont moins de 18 ans. Flippant, vous avez dit flippant ? Oui, ça risque de l’être ! Pour les curieux et curieuses, Seuls sortira en France en version DVD le 8 avril…
→Pour tout savoir du festival Même pas peur, c’est PAR ICI !
→Toute la programmation se retrouve aussi en détails sur le site !
Les histoires wtf et insolites de la semaine, avec une patate qui vaut cher et un film érotique diffusé après le match OL-OM.
> KEVIN ABOSCH, PHOTOGRAPHE BRITANNIQUE, n’aurait jamais pensé tirer aussi bon prix de Potato #345, sa photo d’une patate sur fond noir. Un homme d’affaires européen, après 4 verres de vin, aurait acheté (notez la présence des triples guillemets) « « « l’oeuvre d’art » » » pour 750 000 livres. Soit près d’un million d’euros.
> C’ÉTAIT POURTANT BIEN TENTÉ. Deux apprentis-malfrats se sont attaqués à une librairie à Roubaix, dans le Nord. En voulant bien faire (braquer, donc), nos deux compères ont fait main basse sur le coffre-fort. Du moins, c’est ce qu’ils croyaient puisqu’il s’agissait en fait d’un Minitel…
> LE RAPPEUR BoB S’EST FAIT REMARQUER SUR TWITTER. Face à lui, un astrophysicien, Neil deGrasse Tyson qui a allègrement démonté ses « arguments », le rappeur n’hésitant pas à arguer que la Terre est plate et que nous n’avons aucune preuve du contraire. Copernic, si tu nous lis…
> LE FOOTBALLEUR CRISTIANO RONALDO s’est acheté un hôtel à Monaco pour 140 millions d’euros.
> À L’ISSUE DU MATCH OL-OM, la semaine dernière, un extrait d’un film érotique a été diffusé par erreur sur les les télévisions dans le stade. « Une erreur de manipulation », d’après le staff technique. Pour info, il s’agissait du film La Vie d’un gigolo.
Ce jeudi 4, France 3 rediffuse Il faut sauver le soldat Ryan. L’occasion de vous rappeler en 4 films que Tom Hanks est définitivement l’un des meilleurs acteurs au monde. Tom, on te love !
FORREST GUMP
Culte de chez culte ! Dézingué à sa sortie par le journal Le Monde (désolé les gars, mais…), Forrest Gump est beau, tout simplement. Tom Hanks, en benêt qui raconte sa vie extraordinaire, y est magistral, sincère, émouvant, de bout en bout.
SEUL AU MONDE
Parce qu’il n’y a que Tom Hanks qui puisse captiver pendant 2 h 20, alors qu’il est seul sur une île, à tailler le bout de gras avec un ballon. Lent et minimaliste, mais dans ce one man show qu’est Seul au monde, l’acteur est exceptionnel.
PHILADELPHIA
Premier film hollywoodien à traiter du Sida, Philadelphia montre un Tom Hanks qui dépérit doucement face à la caméra, tout en se battant pour gagner son procès face au cabinet d’avocat qui l’a licencié en raison de sa maladie. À en pleurer.
LA LIGNE VERTE
Dans ce film fleuve (3 h), adapté du roman de Stephen King, Hanks est tout en sobriété dans ce rôle de gardien de pénitentier, intrigué par un colosse accusé de meurtre… mais visiblement doté de dons magiques. Humain et humaniste.
Côté chroniques, cette semaine, on s’est intéressé aux albums de Gonzague, Rihanna, à la BD Roma, mais aussi à l’ouvrage « Publier son livre à l’ère numérique ». Sans oublier le classement des animateurs rentables (ou pas, d’ailleurs). En route !
LA BD ROMA
Il s’y sont mis à quatre ! Didier Convard, Eric Adam, Pierre Boisserie et le regretté Gilles Chaillet ont concocté cette fresque gigantesque sur l’histoire de Rome. Le moins que l’on puisse dire est que le résultat est particulièrement bluffant. D’autant plus que dans ce tome 3, c’est Annabel qui illumine, grâce à son trait vif et nerveux, cette saga centrée sur la personnalité de Jules César. Mieux qu’un cours d’Histoire, la BD sert ici une fresque historique incroyablement documentée et qui laisse pantois devant la somme de détails et d’anecdotes ainsi sublimées. Nul doute que sa lecture provoquera bien des vocations et un intérêt croissant sur cette époque.
Hervé Bourit
LE DVD MISS HOKUSAI
Japon, 1814. O-Ei, fille du peintre reconnu Hokusai, l’épaule dans ses oeuvres mais reste dans l’ombre, sans reconnaissance. Signée Keiichi Hara, cette balade dans l’art pictural nippon mélange les genres. À la croisée entre portrait de femme et biopic, ce sublime animé (la palette graphique est extraordinaire) pourrait tout de même rester un peu trop pointu pour une frange du public qui restera sur le carreau. Les autres se délecteront de cette sortie DVD. Conseil, toutefois : jetez un oeil sur la version collector qui rajoute une interview du dessinateur, mais aussi un making of bien dodu de 2 h !
A.G.
LES CDs GONZAGUE – SLY (EP)
Mehdi, Charly et Florian, trois Tourangeaux, réchauffent les coeurs et les corps avec leur second EP tout beau, tout chaud : Sly, petit concentré d’une electro-pop chaleureuse et élégant. Quatre titres, tantôt dans la modernité, tantôt dans le old-school pur et dur. Vulture et ses accents 80s s’écoute en buvant un gin, vautré dans son canapé en cuir ; Forest fait remuer du popotin en se dandinant et en fermant les yeux. Slap est un poil moins marquant, mais on ne peut oublier le planant Sly, meilleur titre de cet EP. À quand l’album ?
A.G.
Pour écouter : soundcloud.com/gonzague-gnzg/sets/sly-ep
RIHANNA – ANTI
Travaillé en collaboration avec mister megalo Kanye West, le dernier album de Rihanna a été balancé d’un coup sur Internet… et gratuitement (pendant une période limitée) s’iou plaît ! Divisant les fans (certains ont crié au scandale, d’autres se sont pamés avec ce 8e album), que reste-t-il vraiment d’Anti, au bout de plusieurs écoutes ? Si la belle Rihanna réussit à être parfois percutante (l’excellent « Consideration » et son phrasé délicieux), elle est inégale tout au long de ces 13 titres. Entre le faussement romantique James Joint (en fait, une ode à la cigarette qui fait rire), le ridicule Work en featuring avec Drake, l’ennuyeux Woo… Rihanna n’accouche ici d’aucun tube. Sans prise de risque et inégal, Anti est loin du disque excitant tant attendu.
A.G.
LE LIVRE PUBLIER SON LIVRE À L’ÈRE NUMÉRIQUE
Non, l’édition traditionnelle n’est pas incompatible avec l’édition indépendante. C’est un peu le leitmotiv de cet ouvrage exquis, signé Marie-Laure Cahier et Elizabeth Sutton. Petite guide de l’auteur-entrepreneur, facile à lire, cette véritable boussole sur l’auto-édition enchaîne conseils pratiques, témoignages et retours d’expérience. Huit chapitres, documentés et loin d’être ronflants, qui se dévorent. Bref, idéal pour celles et ceux qui souhaiteraient se faire leur stratégie de publication à l’ère numérique. >19 € en librairie physique et online ; ou 4,99 € en ebook (Amazon, ibooks, etc.)
À LA TV ANIMATEURS RENTABLES (OU PAS)
Dans son édition de février, le magazine Capital a fait le classement des animateurs télé les plus rentables. Le tout grâce à un calcul savant, concluant en gros sur le rapport qualité/prix d’une émission et donc de celui qui la présente. Les plus rentables sont donc Cyril Hanouna en première position (TPMP), puis Yves Calvi (C dans l’air), Patrick Sabatier et Laurent Ruquier (Mot de passe, ONPC) et Laurence Boccolini (Money Drop). Dans le bas du classement, se trouvent Maïtena Biraben (Grand Journal), Laurence Ferrari (Le Grand 8), Ali Baddou (Le Supplément), Evelyne Thomas (C’est mon choix) et en première position, Valérie Damidot (Le Labo).
INTERNET GOOGLE À L’AMENDE
Le fisc italien réclame plus de 227 millions d’euros à Google. Le moteur de recherche est accusée d’avoir fraudé le fisc de la péninsule pendant des années. Un porte-parole de Google a affirmé respecter « les lois en matière fiscale dans chaque pays où il [Google] opère. Nous continuons à travailler avec les autorités compétentes. » Ouf, alors…
1,56
En milliard de dollars, ce qu’a gagné Facebook au 4e trimestre 2015, contre… 701 millions fin 2014 ! Une progression constante pour la firme.
Que dire ? Que faire ? Où aller ? Qui suis-je ? Pourquoi dois-je lécher ce gravier ? Tant de questions auxquelles l’astrologue tmv peut répondre. Ou pas.
BÉLIER
Amour : La famille s’agrandit bientôt. On aurait pu vous prévenir avant, mais on a zappé. Autant pour nous.
Gloire : À trop manger indien, ça fouette le matin.
Beauté : Arrêtez la drogue. Lisez plutôt notre horoscope, c’est mieux.
TAUREAU
Amour : Olivier de Benoist a dit : « le mariage est un cercueil dont les enfants sont les clous. » Ne l’oubliez jamais.
Gloire : Arrêtez l’hélium, ça ne fait pas viril.
Beauté : Trop d’acné tue l’acné.
GÉMEAUX (et fans de 2Be3)
Amour : Essayez de partir un jour sans retour, effacer votre amour…
Gloire : Mais sans se retourner, ne pas regretter, hein…
Beauté : Genre garder les instants qu’on a volés.
CANCER
Amour : Sans amourette, vous êtes perdu(e).
Gloire : Ça vaut aussi pour la raclette…
Beauté : Et la braguette.
LION
Amour : Saturne s’accouple avec Vénus. ‘Serait p’tet temps de vous y mettre, vous aussi.
Gloire : Votre décision est prise : vous n’en prendrez aucune.
Beauté : Une bonne ganache de vainqueur.
VIERGE
Amour : Insatiable, autant au lit qu’en salive.
Gloire : Le 29 février tombera un lundi. Déduisez-en ce que vous voulez. Nous, on trouve ça flippant.
Beauté : Votre père est un voleur, il a volé toutes les étoiles pour les mettre dans vos yeux. Mais il vous a aussi chouré 20 € dans votre porte-monnaie. Gaffe.
BALANCE
Amour : Aucune idée, je ne suis qu’astrologue, après tout.
Gloire : La vodka ne vous réussit pas. Mettez-vous au rhum.
Beauté : Excès de sébum.
SCORPION
Amour : Vous êtes trop laxatif avec lui/elle. Ou laxiste, je ne sais plus.
Gloire : Chassez le naturiste, il revient au galop.
Beauté : Cotillons et durillons.
SAGITTAIRE
Amour : Le vendredi, c’est fessée au lit.
Gloire : Le dimanche, vous faites la manche.
Beauté : Le jeudi, c’est ravioli de yéti.
CAPRICORNE
Amour : L’orgasme du cochon dure 30 minutes. Soyez pas jaloux, yo.
Gloire : Toute peine mérite sale mère.
Beauté : Laissez tomber le latex à la bistouflex.
VERSEAU
Amour : Vous coucherez avec Pascal Obispo.
Gloire : Vous irez avec Pascal au bistrot.
Beauté : Vous ferez comme Pascal au pisse-pot.
POISSON
Amour : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés (l’astrologue de tmv, 2 février 2016).
Gloire : Qui éternue face au vent, se rince les lunettes.
Beauté : Tétons virevoltants.
Tmv s’est essayé à un petit exercice : vous proposer un guide des cavistes et bars à vin de Tours et des alentours. Histoire de faire votre choix et de savoir où manger, où boire et surtout… où profiter !
Vous cherchez un Fixin 1er Cru Clos du chapitre 2004 ou vous venez de découvrir le mot tanin. Dans tous les cas, vous cherchez de bonnes bouteilles et le sourire qui va avec, assorti, parfois, d’une petite tartine de rillettes. Parce que le vin, c’est une tradition, un savoir-faire et que, mine de rien, un bon conseil donné avec amour par un pro, ça fout la pâté à tous les guides d’oenologie du monde.
On a donc décidé de vous concocter un mini guide tourangeau du vin, avec quelques conseils et surtout, les adresses des cavistes et des bars à vin (en essayant de n’oublier personne). Et n’oubliez pas : comme dans la chanson de Nirvana : allez-y comme vous êtes. Le vin, c’est tout sauf une science exacte. On a le droit d’aimer ou pas, de le préférer blanc plutôt que rouge, de le déguster tout seul ou avec du fromage. Le vin, c’est de l’amour ! Le reste n’est que littérature.
Nota Bene : Zéro. Aussi étonnant que cela paraisse, c’est le nombre de verres ingérés à la rédaction pendant le bouclage de ce dossier. On a compensé avec les tasses de café (25) et les sodas plus ou moins vitaminés (4).
>> POUR RETROUVER NOTRE GUIDE DES BARS A VIN ET CAVISTES, TÉLÉCHARGEZ NOTRE NUMÉRO EN PDF (à partir de la page 7) ! <<
>> POUR RETROUVER NOS CONSEILS VIN & DÉGUSTATION, C’EST PAR ICI ! <<
* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Tout savoir sur le vin quand on n’y connaît pas grand chose (et pour ne pas avoir l’air bête dans un repas), c’est possible. Suivez le guide, hips !
CONSEIL N°1 : Ne pas acheter de Château d’Yquem 1992 (en vendant un rein, votre maison et vos enfants)
Okay, vous êtes tout fier(e) : vous venez d’acquérir un Château d’Yquem 1992 pour plusieurs centaines d’euros. Trop classe, surtout vu le prix habituel de ces bouteilles ? Mouais, pas vraiment. Vous venez de vous faire arnaquer. Sachez qu’il n’a jamais été commercialisé cette année-là. Cela vaut aussi pour les Château d’Yquem 1952, 1972 et 2012.
CONSEIL N°2 : Comment tenir son verre
Non, vous ne devez pas tenir votre verre par la coupe. Parce que 1) vos doigts sont de dégoûtants boudins ; 2) Vous laisserez des traces en plus de réchauffer le vin. Tenez donc le verre par son pied. Là, vous êtes un pro. Et s’il vous paraît trop lourd, c’est que : 1) vous l’avez trop rempli (au tiers, c’est parfait) ; 2) vous êtes aussi musclé(e) qu’un moustique (filez à la muscu).
CONSEIL N°3 : Maîtrisez le jargon
« Joli, ce vin, il est tout jaune et bon. » Non, arrêtez tout, vous paraîtrez un peu bête et ça nous mettrait mal à l’aise. Apprenez le vocabulaire inhérent au vin. Sortez des mots trop cool, comme : moelleux, robuste, racé, confituré, subtil, minéral, etc. Lisez donc « Le Vin, tout comprendre tout simplement », de Marnie Old. De quoi faire de vous le Fabrice Luchini du pinard.
CONSEIL N°4 : Les couleurs tu connaîtras
À moins d’être daltonien (ou un peu bêbête), vous savez distinguer un rouge d’un blanc d’un rosé. L’aspect visuel d’un vin est notre premier contact avec la Bête. Quand vous dégustez un verre, zieutez l’intensité de la couleur qui présage la structure du vin. Exemple ? Un vin blanc aux reflets dorés risque d’être plus boisé qu’un autre transparent comme de l’eau. Un rouge clair sera, lui, moins corsé qu’un rouge sombre. Pigé ?
CONSEIL N°5 : Savoir pourquoi on a la bouche sèche
Bon, on ne parle pas de grosse cuite, hein. Mais il se peut que vous ayez une sensation de dessèchement de la bouche, après avoir bu du vin rouge. Rien de plus normal, puisqu’il y a la présence de tanins, des composés phénoliques venant des pépins et des pellicules du raisin. Ce qui bloque la salivation.
CONSEIL N°6 : Ne pas garder le rouge au frigo
Contrairement aux rosés ou aux blancs, on ne laisse pas un rouge au frigo. Sinon, ses tanins et autres composés de la peau du raisin seront plus astringents (c’est-à-dire qu’il va resserrer vos papilles gustatives) et amers, si la température est basse. Dans l’idéal, n’importe quel vin se conserve en sous-sol, dans un lieu sombre et humide, calme et frais, avec une température oscillant entre 10 et 15°C.
CONSEIL N°7 : Savoir pourquoi on trinque
Cette tradition vient en fait du Moyen-Âge. À l’époque, l’empoisonnement était fréquent pour éliminer ses ennemis. Du coup, les grands seigneurs, un peu flippés pour leur vie, ont pris l’habitude de trinquer, pour qu’un peu du contenu de chaque verre se retrouve dans l’autre, lorsqu’il s’entrechoquaient. Si la personne en face n’avait subitement plus soif, c’était légèrement louche. De fait, sortez cette anecdote quand vous trinquez. De une, ça vous fera passer pour quelqu’un de cultivé ; deux deux, vous lirez la peur dans les yeux de votre belle-mère qui vient de louper son coup pour envoyer le sac à vin que vous êtes six pieds sous terre, en l’empoisonnant lâchement.
CONSEIL N°8 : Météo = vin
Il fait chaud ? Piochez dans un vin jeune et léger. Il fait froid ? Optez plutôt pour un vin puissant et complexe. Facile, non ?
CONSEIL N°9 : Apprenez à déguster
S’enfiler un Pétrus pomerol cul sec, ce n’est pas très classe. La dégustation se fait en six étapes. 1) Observez le vin. Sauf si vous vous appelez Gilbert Montagné. 2) Faites-le tourner. Plus on remue, plus le vin s’aère. Évitez d’en mettre à côté. 3) Humez-le. L’odorat est un sens très mobilisé dans la dégustation. Analysez ce que vous dit votre nez (même si un nez ne parle pas) : arômes intenses, fruités, herbacés, etc.? 4) Sirotez. Vous prenez une gorgée de vin et la gardez entre 3 et 5 secondes en bouche, sans l’avaler. Ça fait stylé, non ? 5) Remuez en bouche. C’est-à-dire que le vin doit circuler en bouche pour laisser s’exprimer toutes ses saveurs et ses arômes. Ne rigolez pas, sinon ça ressort par le nez. 6) Savourez. Vous l’avez mérité, en espérant que vous venez pas de passer 10 minutes à faire semblant de vous y connaître. Le goût du vin qui reste après avoir dégluti fait découvrir d’autres qualités sensorielles. Bonus : 7) évitez de tout casser en lançant, plein d’assurance, un « waouw, il déchire à donf’ ce vin, mon pote ». (direction le conseil n°3)
CONSEIL N°10 : Suivez vos envies
Inutile de frimer en vous abonnant à la newsletter de je-me-la-pète-avecmes- grands-crus.com L’amateur de vin que vous êtes doit avant tout se faire plaisir et suivre ses propres envies, ses propres goûts. Inutile de vous rassurer en consommant des vins sophistiqués et hors de prix. Soyez curieux et n’hésitez pas à découvrir un vin canadien ou chilien, « même si beuuuh le pinard français, c’est c’qui a d’meilleur ma bonne dame ».
CONSEIL N°11 : Attention aux plats épicés
L’alcool attise le feu des épices. Donc, dans le cas d’un plat relevé, favorisez un vin léger. En effet, un vin lourd aura une forte teneur en alcool, ce qui rend bien pénibles les notes épicées (même si, on le sait, vous êtes un warrior).
CONSEIL N°12 Connaître #SVPJeanMichel
C’est un peu le bon plan pour frimer lors de votre prochain repas. Vous avez une question par rapport à un accord ou la garde de vos vins ? Envoyez votre question avec le hashtag #SVPJeanMichel. Le Petit Ballon (@LPBallon sur Twitter) et son sommelier hyper gentil et fin connaisseur vous répondra. On dit merci qui ? Merci #SVPJeanMichel !
CONSEIL N°13 Être le pro du vin pour un barbecue
Il fait beau, chaud, les enfants couinent, les merguez sur le grill aussi. Bref, on vient de vous nommer champion du barbec’ et décideur en chef du vin qui l’accompagnera. Voilà un petit pense-bête des types de vin à choisir selon le barbecue : merguez (rouge léger fruité ou rosé corsé), gambas (rosé ou blanc), brochettes de poulet (rouge, rosé), brochettes de boeuf (rouge jeune), porc mariné (rouge charnu).
CONSEIL N°14 Cracher or not cracher ?
Vous les avez vus, au Vitiloire, celles et ceux qui crachent délicatement leur précieux nectar, n’est-ce pas ? Alors, question : vous aussi, devez- vous recracher votre vin lors d’une dégustation ? Pour les pros, c’est très fréquent. Cela permet de réduire l’absorption d’alcool et surtout les risques d’ébriété. Pour vous, si vous êtes non-initié, c’est à vous de voir si vous voulez les copier…
Avec ce nouveau biopic sur Steve Jobs, Danny Boyle dépeint à merveille le papa d’Apple : génie, visionnaire, mais cruel et au cœur de glace. Un film en trois actes.
Steve Jobs, monsieur Apple, serait-il moins sexy au ciné que Mark Zuckerberg, le roi de Facebook ? En 2010, The Social Network, consacré à ce dernier, avait affolé les compteurs. Six ans plus tard, le biopic sur Steve Jobs, big boss controversé lui-aussi, a connu un flop retentissant outre-Atlantique. Encensé par la critique, mais boudé par le public. Un premier week-end à 7,3 millions de dollars de recettes, pour un budget de 30 millions. Outch. Trop économico-geek ? Trop froid ? Trop différent ?
Un peu de tout ça, en fait. Pourtant — et paradoxalement — le long-métrage de Boyle sidère. Déjà parce qu’il est loin du portrait nauséeux à la gloire de l’homme qu’on aurait pu attendre. Loin de là. Le cinéaste dépeint avec recul Docteur Steve et Mister Jobs. Un génie tortionnaire. Cruel (tant avec sa fille qu’il refuse de reconnaître qu’avec la relation complexe entretenue avec ses collaborateurs), maniaque, mais créatif visionnaire.
Pour cela, Boyle a fait appel à un Michael Fassbender fantastique et terrifiant. Au milieu de comédiens virtuoses (Kate Winslet, impériale), l’acteur est bien loin de l’insipide Ashton Kutcher dans l’autre biopic Jobs (2013), signé Joshua Michael Stern.
Au-delà de ça, Danny Boyle brille aussi – et surtout – pour sa mise en scène inventive, l’utilisation de ses cadres, son écriture et la construction de son film : ici, le réalisateur se concentre sur les heures précédant les fameuses « key notes », ces conférences ultra-marketées chéries par Steve Jobs. Trois moments, trois actes. Un choix malin, courageux même. Idéal pour plonger dans les coulisses d’Apple et dans les profondeurs du cerveau de Steve Jobs. Loin de l’hagiographie. Douloureusement humain.
Aurélien Germain
> Biopic, de Danny Boyle (États-Unis). Durée : 2 h 02. Avec Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen…
« Février, le plus court des mois, est de tous le pire à la fois », dit le dicton. Mouais. C’est surtout le mois de la reprise de nos petites séries chéries. Top 4 des saisons à ne pas louper !
THE WALKING DEAD
La série reprend le 14 février sur AMC (le 15 sur OCS France). Et la suite de la saison 6 risque de faire mal. D’autant que Negan, un mégaméchant, fera son apparition. « Et il sera une énorme bombe atomique », selon les showrunners.
VIKINGS
La saison 4 débarque plus tôt que prévu (18/02 sur History) ! Le trailer sanglant prévoit du lourd pour le retour de Ragnar Lodbrok. En plus, la série a bien mangé pendant les fêtes : elle comportera non plus 10 mais… 20 épisodes ! Baston !
BETTER CALL SAUL
Prévue le 15 février sur AMC et le lendemain sur Netflix, la saison 2 se voit réduite à 10 épisodes. Ce spin-off de Breaking Bad n’a pas dévoilé grand-chose dans sa bande-annonce. Mais le co-créateur Peter Gould a déjà promis « de l’intense ».
GIRLS
Peu suivie à la télé, la série créée et portée par la géniale Lena Dunham fait pourtant de très jolis scores en streaming. Il n’empêche : la nouvelle saison arrive sur HBO le 21 février et sera diffusée dans la foulée sur OCS City. Ouf !
BÉLIER
Amour : Faites votre coming- out : avouez votre passion pour Céline Dion.
Gloire : OVNI soit qui mal en pense.
Beauté : L’alignement des étoiles polaires provoque la moiteur de vos pieds.
TAUREAU
Amour : Vous lui aviez dit que vous feriez des Knacki. Dommage.
Gloire : Faites ce qu’il vous plaît (dans la limite de la légalité, please).
Beauté : C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures grands-mères. Ou un truc du genre.
GÉMEAUX
Amour : Saturne me dit que ça craint du boudin.
Gloire : Vénus me dit que vous envoyez du steak.
Beauté : Pluton me dit que vous sentez bon comme un saucisson.
CANCER
Amour : Tout le monde a vu que 2016 craignait déjà. Retournez en 1957.
Gloire : Tirez la chevillette et la bobinette cherra ! (on n’a quand même jamais pigé cette phrase du Petit Chaperon Rouge)
Beauté : Galoches, balloches, sacoches.
LION (spécial insultes désuètes, car vous êtes trop en colère [et qu’on vous laisse trouver la traduction dans le dico])
Amour : Les puterelles ou les nodocéphales, cela suffit !
Gloire : Révoltez-vous contre votre patron, cet orchidoclaste complètement fot-en-cul.
Beauté : Cet alburostre d’ex ne vous arrive pas à la cheville.
VIERGE
Amour : C’est l’histoire de Této le tétard…
Gloire : … il croyait qu’il était tôt…
Beauté : … mais il était tard ! (ouarf ouarf)
BALANCE
Amour : Si tu es blond(e), l’astrologue tmv t’aime (les « blonds vénitiens », trichez pas).
Gloire : « L’appétit vient en mangeant » (Depardieu) (enfin, on croit)
Beauté : Tout cul tendu mérite son dû. Paraît-il, hein.
SCORPION (spécial Carlos, on te kiffe mec)
Amour : Tirelipimpon sur le chihuahua. Gloire :
Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
Beauté : Touche mes castagnettes moi j’touche à tes ananas.
SAGITTAIRE
Amour : Telle la moule, vous vous accrochez à votre chéri(e) comme à un rocher.
Gloire : Tel le saumon, vous remontez la rivière de la vie.
Beauté : Tel le dindon, vous glougloutez paisiblement.
CAPRICORNE
Amour : Ne le/la quittez pas : il faut tout oublier, tout peut s’oublier (pis on sait jamais, s’il/elle vous offre des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas)…
Gloire : Jeux de nains, jeux de vilains.
Beauté : Trois poils aux fesses et ça se prend pour un ours.
VERSEAU
Amour : Rapprochez-vous d’un Capricorne pour jouer au docteur.
Gloire : Mouais, il y a du pain sur la planche. Mangez-la.
Beauté : Mieux vaut quatre bras que trois tétons, non ?
POISSON
Amour : Les Jean-Marcel apprendront une sacrée nouvelle entre 13 h et 5 h 79 dimanche.
Gloire : Poussez mémé dans les orties.
Beauté : Ne jamais dire jamais. Sauf si on vous propose de porter des chaussettes avec des sandales.
Spotlight, le film du mois ? Assurément ! Le film retrace l’enquête menée par des journalistes américains qui ont révélé le scandale des prêtres pédophiles dans le diocèse et de l’étouffement de l’affaire par certains politiques et hommes de pouvoir. Glaçant.
C’était en 2002. The Boston Globe éclaboussait le monde de ses révélations : le journal sortait une enquête qui faisait froid dans le dos, dénonçant le scandale des prêtres pédophiles du diocèse de Boston… en prouvant aussi que police, politiques et hommes de pouvoir avaient tenté d’étouffer l’affaire.
C’est ce que raconte Spotlight (du nom du groupe de journalistes qui ont écrit sur le sujet), une histoire vraie, glaçante, mettant sous le feu des projecteurs des hommes dévoués corps et âmes à dénoncer l’impensable. Une virée dans l’envers du décor du journalisme d’investigation.
Loin d’être ennuyeux, Tom Mc Carthy (scénariste de Là-haut !) accouche là d’un film sobre et intelligent. Ici, le spectateur devient le bloc-notes des journalistes. Assiste, au fur et à mesure, aux terrifiantes révélations. Il est seul au milieu des cliquetis des claviers, des téléphones qui chauffent et des montées de stress. Dans Spotlight, la narration est conventionnelle, mais l’interprétation est magistrale : de Mark Ruffalo (remarquable !) à Michael Keaton, en passant par Stanley Tucci… Seule Rachel Mc Adams semble, pour une fois, un peu trop transparente.
Tout en retenue (la parole des victimes se fait sans pathos), Spotlight bénéficie d’un montage précis et d’une mise en scène discrète. Poussant le spectateur vers une question : qu’est-ce qui est pire ? Les abus sexuels en toute impunité des prêtres ? Ou l’Église qui ferme les yeux et protège ses membres en les faisant par exemple déménager ?
Au final, le film de Mc Carthy est un portrait glaçant de Boston, un thriller aux allures de documentaire, une plongée et surtout une ode au vrai journalisme, au 4e pouvoir. À l’époque, la rédaction du Boston Globe avait obtenu un Prix Pullitzer pour son enquête. Spotlight aura-t-il droit à son Oscar, le 28 février ?
>Drame (USA) de Tom Mc Carthy. Durée : 2 h 08. Avec Mark Ruffalo, Liev Schreiber… NOTE : 4/5
Cette semaine, le monde est toujours aussi fou. Entre un monsieur en slip qui tient à sa voiture et deux trafiquants pas franchement malins…
>Un Norvégien s’est fait réveiller par le bruit de sa voiture qu’un homme tentait de voler. Ni une, ni deux, le Chuck Norris local a bondi, en slip, sur le toit de sa voiture lancée à 90 km/h et s’y est accroché sur plusieurs kilomètres… alors qu’il faisait – 17°C. Il a réussi à briser le pare-brise et maîtriser le voleur. La police s’est dit « impressionnée ».
> Ne faites pas trop les malins à marcher dans les escalators ! Une étude menée dans une des stations les plus bondées de Londres a montré que moins on bougeait dans un escalator, plus on avançait vite !
> Andre Drummond, basketteur américain, vient de battre un record dans le championnat de NBA. Il a loupé 23 lancers-francs sur 36 tentatives. > Lynea Lattanzio est une chouette dame. Cette Californienne de 67 ans réside dans une propriété de 2 hectares avec pas moins de… 1 100 chats. Une femme qui a tout compris, donc, puisque les chats contrôleront un jour le monde.
> La drogue, c’est mal. Deux trafiquants qui transportaient 9 kg de marijuana se sont fait coffrer : les deux malins, complètement défoncés, avaient appelé la police, car ils pensaient être poursuivis… par la police.
Le monde est fou. On vous le prouve cette semaine, avec quatre nouvelles histoires, entre un joueur qui mange une feuille de match (littéralement) ou encore une drôle de lettre de motivation…
> « Passionné par le digital, les médias… blablabla… compétences et connaissances… blablabla… » Voilà un petit extrait de la lettre de motivation envoyée par Julien Chorier à Alumnforce. Le jeune diplômé, en avait marre d’écrire toujours la même chose et n’avoir aucune réponse. Il a donc remplacé tout le superflu par des « blablabla ». La start-up Alumnforce a flashé sur cette lettre intrigante. Et l’a embauché en CDI ! Bref, une histoire qui buzze, trop mignonne et cool, blablabla…
> Selon une étude suédoise, menée par Helena Jernstrom, trop de café pourrait avoir un effet sur la taille de poitrine. D’après la scientifique, les grandes consommatrices de café ont de plus petits seins.
> En Italie, le maire de Sellia en a eu marre de voir son village perdre la moitié de sa population en 40 ans. Il a donc déclaré la Mort persona non grata ! À l’aide d’un décret, il a imposé l’obligation de soins à ses concitoyens (une visite médicale par an). Faute de quoi, ils devront payer une amende.
> Marre de marre : à la fin d’un match de foot plutôt tendu en division d’honneur, un joueur amiénois est allé voir l’arbitre pour lui demander la feuille de match… pour finalement la déchirer et l’avaler.
Chaque année, les Razzie Awards récompensent les pires acteurs, films, scénaristes et réalisateurs. Voilà quelques uns des nominés pour le cru 2016 : verdict des « gagnants » le 27 février !
50 NUANCES DE GREY
Nommée dans la catégorie pire film (entre autres !)
La bobine pseudo- SM a fait virevolter les culottes (ou pas), sans marquer le cinéma. Mais a rappelé qu’une partie de jambes en l’air sans fessée, c’était comme une raclette sans fromage.
JOHNNY DEPP
Nommé dans la catégorie pire acteur, dans Charlie Mortdecai
L’un des pires échecs pour celui qui cachetonne pour des pubs Dior. Le flop du film l’a poussé à être considéré comme le comédien le moins bankable de 2015. #JeSuisJohnny.
JENNIFER LOPEZ
Nommée dans la catégorie pire actrice, dans Un voisin trop parfait.
Dans ce thriller, l’actrice (chanteuse dans une autre dimension) de 46 ans faisait des galipettes avec un petit jeune. Un flop. Le public bouderait-il les cougars ?
LES 4 FANTASTIQUES
Nommé dans la catégorie pire scénario.
Descendu par la critique et le public, ce reboot fait peine à voir. Victime de sa grosse baston avec les studios, le réalisateur Josh Trank vivrait désormais dans une grotte. Non, on déconne. Quoique.
>>L’intégralité des nominations se retrouve sur le site d’Allocine !
Comme chaque semaine, votre dose d’horoscope WTF. Et c’est r’parti pour un tour !
BÉLIER
Amour : Méfiez des Balance. Sérieux.
Gloire : Écrivez ce que vous voulez : _ _ _ _ _ _ _ (c’est vrai, quoi. Pas toujours aux mêmes de bosser !)
Beauté : Qui vole un oeuf, se prend une bonne grosse baffe dans la tronche.
TAUREAU
Amour : Votre fruit n’est pas si défendu que ça. Coquin(e).
Gloire : Vous avez les pieds sur terre (sauf les unijambistes).
Beauté : Taureau, gastro, dodo.
GÉMEAUX
Amour : Une tête à claques près de vous ? N’hésitez plus : claquez.
Gloire : L’alignement de Saturne favorise la réussite à la pêche aux moules…
Beauté : … mais n’évite pas la cellulite. Bah voui, on peut pas tout avoir, hein.
CANCER (spécial proverbes africains)
Amour : « Si tu es un cheval, il ne faut pas qu’on t’appelle un âne ».
Gloire : « Si tu vois un crocodile en train d’acheter un pantalon, c’est qu’il a trouvé le moyen de sortir sa queue »
Beauté : « Le derrière de la femme est plus doux que sa tête »
LION
Amour : François Hollande est du même signe que vous. Vous voyez ce qu’on veut dire ?
Gloire : Cessez tout de suite les pantalons slim. Les voyageurs du tram’ n’aiment pas ça.
Beauté : Herpès is the new deal.
VIERGE (spécial big up à Baudelaire)
Amour : « Il n’est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu’il n’espère »
Gloire : « Le travail, n’est-ce pas le sel qui conserve les âmes momies ? »
Beauté : « Le beau est toujours bizarre »
BALANCE
Amour : À défaut de chevaucher une licorne, commencez déjà par votre chéri(e).
Gloire : Il vous reste près de 8 400 heures avant qu’on passe en 2017. Courage.
Beauté : Cessez d’haïr l’astrologue tmv, c’est mauvais pour votre coeur.
SCORPION
Amour : Vénus vous rapproche d’un(e) Lion, cette semaine. Gaffe aux griffures au pieu.
Gloire : Scorpion, ça rime avec procrastination. On dit ça…
Beauté : Petite cuisse deviendra grosse.
SAGITTAIRE
Amour : Oh, l’important c’est de participer, non ?
Gloire : Vivez nu(e) à partir de samedi. C’est Vénus qui vous le conseille.
Beauté : Cuir, cuir, moustache.
CAPRICORNE
Amour : « L’Anaconda » est un surnom bien trop modeste pour vous.
Gloire : Bof. Surtout lundi. Parce que c’est lundi. Et que lundi, ça pue.
Beauté : Uranus s’inquiète pour votre cuir chevelu.
VERSEAU
Amour : Mort aux prouts.
Gloire : Vos fesses dans la Redoute.
Beauté : Vive la moumoute.
Musique, monde du spectacle, du web ou encore cinéma… Cette année, ça va bouger côté culture, au sens large du terme. La rédaction a choisi de mettre en valeur dix Tourangeaux qui, chacun à leur niveau, font bouger Tours dans ce domaine. Ils ne sont, bien sûr, pas les seuls, mais notre petit doigt nous dit que 2016 ne se fera pas sans eux !
1. LVOE
Ne cherchez pas d’erreur, ça s’écrit vraiment comme ça. Le truc à LVOE, c’est le « psychbeatrock », comme ils l’écrivent sur leur page Facebook. Et LVOE, c’est un peu LE groupe à surveiller cette année. Naviguant entre Tours, Paris et la Lune (c’est eux qui le disent, chut !), ces zikos balancent un groove sexy et surtout des tubes en puissance.
Leur premier EP, Misspelling of love, sorti l’été dernier, vous envoie valser du côté des British des 90’s. Et ça fait un bien fou. Tant qu’à faire, réservez votre 11 février : LVOE sera en concert avec Odezenne au Temps Machine. #Bisou.
> facebook.com/LVOEMUSIC ou soundcloud.com/lvoelvoe
2. OLIVIER PAIN
Olivier Pain passe de la photo portrait à celle de mariage, en passant par le reportage humanitaire avec une facilité déconcertante. Surtout, ses clichés sont sincères et humains. La preuve avec sa série sur le camp de réfugiés de Calais, pour le compte de GSF (Gynécologie sans frontières). Un reportage que le Tourangeau continuera fin janvier et en février. Ce qui devrait permettre d’organiser des expos et lever des fonds pour permettre à GSF de continuer à travailler là-bas. Humain, qu’on vous disait.
> olivier-photographie.com
3. GARY CONSTANT
Il est comme ça, Gary : capable de dézinguer le dernier Tarantino (pas taper !), comme de se farcir un film de sushis cannibales et de flasher sur une comédie d’espionnage 100% deutsch et délirante. Il revient cette année pour les 10 ans de son bébé, l’excellent festival de ciné qu’il a créé et qu’il préside : Mauvais Genre. Du 24 à 28 mars, il va donc dynamiter le cinéma gnan-gnan et amener une dose de fraîcheur à Tours. Comédie, drame, science-fiction, thriller, bis, avant-premières, Nuit interdite, concerts, expos (les grands maîtres de la BD franco- belge à l’honneur !)… De quoi voir la culture différemment (et se marrer un bon coup).
> festivalmauvaisgenre.com et sur Facebook
4. CHACHADELILLA
Son vrai nom est Charlotte de Lilla. Chachadelilla pour les intimes (graou). Plus de 3 500 abonnés au compteur pour sa chaîne YouTube, où elle réalise des doublures voix truculentes de jeux vidéos, films et dessins animés. Et en plus, mademoiselle chante à merveille !
Cette Tourangelle de 25 ans à la voix magnifique enquille les succès (227 000 vues pour son doublage de la chanson de la Reine des neiges) et parsème le tout de bonne humeur. Ses talents de graphiste (elle est multi-fonctions) l’ont aussi emmenée sur Mythomen (mytho.mn) : un projet fou de long-métrage d’animation, avec des super-héros, réalisé par Sébastien Périer et 100 % made in France. Bref, si Hollywood repère notre Chacha un jour pour doubler Le Roi Lion 12, tmv a choisi d’être son agent. Si, si.
> chachadelilla.com et @ChachaDeLilla sur Twitter
5. JACQUES VINCEY
Impossible de passer à côté de cette figure de la culture. Le directeur du théâtre Olympia cherche, avec toute son équipe, à s’ouvrir, rendre curieux ceux et celles qui n’iraient pas forcément poser leurs petites fesses au théâtre. En plus de ça, il se pourrait fortement que le CDRT obtienne, à la rentrée 2016-2017, le label centre dramatique national. Une vraie reconnaissance. Et une fierté pour Tours.
> cdrtours.fr
6. PEPIANG TOUFDY
Infatigable, ce Pepiang. Directeur artistique de l’asso Prod’Cité, il court partout, toujours occupé et fait bouger le monde de la culture tourangelle depuis des années. 2016 sera encore très riche pour lui : une nouvelle édition du festival des cultures urbaines Imag’IN, WantedTV l’émission sur TVTours et surtout la sortie de son Daymane Tours (dont on vous avait parlé dans le N°183), court-métrage tourné en ville. « Et aussi un autre film en cours d’écriture ! », précise mister Toufdy. Rien n’arrête Pepiang on vous dit…
> prod-cite.fr
7. LIVE UNLIMITED
« On voulait faire quelque chose pour les gens qui souhaitent bouger, s’ouvrir sur les territoires et assister à plein de concerts. Diversité de salles, mais aussi de style musical ! », résume Alban Gautron, de Live Unlimited. Avec Diego Movilla et Grégoire Rist, il a trouvé THE concept : le pass concerts illimités dans la région Centre.
La start-up tourangelle propose de payer un abonnement sans engagement de 25 € par mois pour se faire un tas de concerts, tranquilou, dans différentes salles partenaires (Le Temps Machine, Le Chato’Do, Espace Malraux, Le Petit Faucheux, L’Astrolabe…). Bref, 800 spectacles sur un an au programme.
D’ailleurs, il se pourrait que tmv vous fasse gagner certains de ces sésames d’ici peu. Genre ICI !
> Live-Unlimited sur Facebook
8. MARIE-CLAUDE CARAËS
Directrice des Beaux-arts de Tours depuis 2014, elle a dû faire face au déménagement de l’ancienne école, rue Nationale, devenue le futur CCCOD (Centre de création contemporaine Olivier-Debré). À elle, donc, de repenser l’école (et les nouveaux locaux, tant qu’à faire) : pour 2016, elle souhaite mettre l’accent sur l’art contemporain et ouvrir des ateliers publics au plus grand nombre. Bref, l’Art pour tous. L’étape finale étant «d’accueillir dans les étages que l’école n’occupe pas, des start-up et des gens créatifs », comme elle l’a indiqué au magazine de l’agglo.
9. CONNECTESPORT
Les Tourangeaux un peu (beaucoup) geeks vont adorer. Connectesport, un site internet, promeut l’e-Sport à travers des revues de presse, mais aussi des tests et des dossiers sur le jeu-vidéo (avec, en bonus, une web TV toujours à fond dans le gaming et qui recherche d’ailleurs des joueurs intéressés). « La motivation de Connectesport est de devenir un point de référence journalistique dans le domaine du sport électronique de la région », souligne la tête pensante Steven Kukulski. Avec son associé Benjamin Lattron (de publicitemoi), ils souhaitent « acquérir un studio pour nos animateurs de stream ».
> connectesport.com
10. DOROTHY SHOES
L’inclassable artiste tourangelle, qui a fait des études d’art-thérapie, continue de surprendre. En 2015, les grilles de la préfecture avaient été décorées de ses photos, fruit de sa rencontre avec une dizaine de personnes en situation de handicap vivant en Touraine. Celle qui a intégré le studio Hans Lucas expérimente beaucoup.
Jusqu’au 31 mars, sa sublime expo ColèresS Planquées (anagramme de sclérose en plaques, dont Dorothy est atteinte) sera placardée à l’hôpital Salpêtrière de Paris. « J’ai demandé à des femmes de mon entourage de bien vouloir interpréter mes représentations personnelles de cette pathologie lourde, ainsi que chacune de mes peurs liées à ses facteurs dégénérescents », indique la Tourangelle.
> facebook.com/DorothyShoes
Avec la sublime métamorphose d’Eddie Redmayne, le film de Tom Hooper est bien placé pour rafler les Oscars. Alors, on va voir The Danish Girl ?
Il y a une scène, dans The Danish girl, qui marque. Gerda, peintre mondaine mais sans modèle, demande à son mari Einar de poser pour elle en robe. Sourires, puis rires. Et puis soudain, le regard d’Einar se fige, brille, s’illumine. Tout s’arrête autour de lui. Il caresse l’étofe, intrigué, terrifié, subjugué. Quelques scènes plus tard, il deviendra femme.
The Danish Girl est l’histoire vraie de deux artistes danois. L’histoire d’amour entre Gerda Wegener et Einar Wegener qui deviendra Lili, première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle dans les années 30. Signé Tom Hooper (Le Discours d’un roi, Les Misérables…), ce biopic aborde frontalement les thèmes de la transexualité et de la crise d’identité avec élégance.
Sans tomber dans le voyeurisme bébête, le cinéaste déroule cependant un récit un peu longuet, au traitement trop académique et illustratif.
Traversé par de sublimes plans aux allures de tableaux et magnifié par sa photographie, The Danish girl est tout en délicatesse. Mais n’osant jamais sortir du chemin balisé, il pêche par un script maladroit (l’arrivée de la transidentité d’Einar est bâclée) et qui mériterait un peu d’audace (le traitement médical affreux réservé à l’époque aux transgenres est vite expédié).
Côté interprétation, le joli duo offert par Alicia Vikander et Eddie Redmayne paie : la première, humaine et subtile dans le rôle d’épouse délaissée. Le second, déjà oscarisé pour Une Merveilleuse histoire du temps, est précis dans son jeu, mais a tendance à trop minauder. Il n’empêche, cette oeuvre a le mérite d’aborder un sujet brûlant qui pourra – et devrait !- amener à plus de tolérance. Le Qatar, lui, a décidé d’interdire le film, le jugeant « trop dépravé »…
Drame/biopic, de Tom Hooper (USA, GB). Durée : 2 h. Avec Alicia Vikander, Eddie Redmayne, Ben Whishaw…
À l’occasion de la sortie en DVD de l’excellent NWA Straight outta Compton (biopic sur ces célèbres rappeurs), voilà notre top 4 des films mettant le hip-hop au premier plan.
8 MILE
Le plus connu. Eminem, convaincant et au top, squatte l’affiche et prouve qu’il est aussi bon acteur que rappeur. Sombre, humain, fascinant. Dans ce combat de rimes, 8 Mile est un uppercut au menton. Une oeuvre autobiographique à peine voilée.
Le plus mythique. Ce biopic retrace l’ascension d’une légende du hiphop : parti de l’obscurité d’un quartier malfamé pour arriver au firmament de la célébrité. Une success story stoppée nette par l’assassinat du jeune rappeur à l’âge 24 ans.
Le plus débile. Mickaël Youn, excessif, part dans la déconne puissance 1 000 dans son rôle de rappeur bling-bling et hardcore. Humour gras, blagues potaches et satire à tous les étages. À voir complètement saoûl, au 3 000e degré.
Le plus documentaire. Réalisé par Lauren Lazin, ce remarquable docu nommé aux Oscars en 2005 raconte la vie de Tupac Shakur, l’un des plus grands rappeurs de tous les temps… lui aussi tué par balles en 1994, à seulement 25 ans.
Ils sont jeunes, dynamiques, pleins d’idées et beaux (oui, on est gentils à tmv). Mais surtout, ce sont les futurs entrepreneurs de demain. Tmv a déniché les 10 étudiant(e)s entrepreneurs à surveiller cette année : croyez-nous, vous allez entendre parler d’eux !
1. MARIE LOURME, 23 ANS. AVEC BENJAMIN LATTRON ET NICOLAS BRILLOUX
C’est un défi bougrement osé que se sont lancés Marie Lourme, étudiante en master Contrôle de gestion à l’Escem de Tours et ses deux associés. Avec la volonté de réinventer la relation annonceur – consommateur, ils ont créé, en juin dernier, Publicite moi. Ce site Internet propose aux internautes un visionnage de publicités non-intempestives puisque consenties et ciblées selon le profil. Le tout contre rémunération ! Les intéressés peuvent gagner jusqu’à 60 € par mois. De leur côté, les annonceurs obtiennent la garantie de toucher le public visé. On appelle ça de l’ultra-ciblage. En plein dans le mille !
>>publicitemoi.com
2. LOLA LEBREDONCHEL, 24 ANS
Manger des insectes, ça vous dit ? Dans le futur resto de Lola, ce sera possible ! Étudiante à l’École d’art et de design d’Orléans et actuellement en stage à Tours, la jeune fille a décidé de promouvoir, à sa table, cette tendance qu’est l’entomophagie ! Pour le moment, elle se concentre sur la recherche et l’élaboration de produits à base d’insectes. Viendra ensuite la phase de développement du projet qui pourrait mener à l’ouverture, en 2017, du restaurant « le Grillon domestique », à Tours ou dans la région ! Décidément, ces jeunes fourmillent d’idées !
3. LUCAS BENSAIAH, 25 ANS
Actuellement étudiant à l’Escem de Tours, Lucas est à la tête Uniqcreation.fr depuis 2009. Avec ses associés Quentin et Pierre, ils commercialisent auprès des BDE, associations étudiantes et de quelques entreprises, des produits textiles et accessoires personnalisés. Du fameux sweat à capuche aux casquettes en passant par les mugs, Uniqcreation arrose le marché parisien, français et même européen. Rien que ça.
>>uniqcreation.fr
4. ANTOINE PECQUET, 19 ANS
Weecop : retenez bien ce nom. C’est en train de devenir un véritable phénomène au sein de la communauté étudiante de Tours. Il s’agit d’un bracelet mais pas n’importe lequel. C’est en réalité un système de paiement sans contact, réservé aux étudiants et utilisable dans les établissements partenaires comme les boîtes de nuit, les bars mais aussi les cinés, piscines, etc. L’intérêt ? Plus de liquide à transporter, ni de cartes bleues à faire chauffer. Un système sécurisé qui permet une maîtrise de son budget via un compte perso qu’on alimente (quand on est sobre !) par virement ou CB.
>>weecop.fr
5. JÉRÉMY SEBAN, 23 ANS
Jérémy est autoentrepreneur depuis qu’il a 18 ans. Les petits boulots pour arrondir ses fins de mois, il connaît bien. Ce sont ses nombreuses expériences qui lui ont donné l’idée de créer PetHeroes, un site communautaire destiné à faire collaborer les propriétaires d’animaux et les pet-sitters. Actuellement en master à Supinfo Tours, Jérémy est en phase d’élaboration du modèle économique et envisage une phase test à l’échelle de la ville pour la rentrée 2016 et une application pour 2017.
6. NICOLAS DAUPHIN-MOULIN, 22 ANS
C’est un voyage d’un an en Asie du sud-est qui lui a donné l’idée de se lancer dans l’aventure de… la plancha glacée. La machine ressemble à une plancha pour grillades, sauf qu’elle ne diffuse pas de la chaleur mais du froid et permet de concocter soi-même en un tour de main des glaces à base de fruits frais. Nicolas Dauphin-Moulin, 22 ans, en 3e année de licence de sciences de gestion à l’IAE, compte bien la faire produire et la commercialiser dans l’Hexagone. « Je voulais la miniaturiser tout de suite pour la proposer aux particuliers, explique-t-il. Mais je me heurte à des problèmes techniques. Dans un premier temps, je vais la commercialiser auprès des professionnels ».
7. PIERRE GARDAIS, 20 ANS
Une plateforme de mise en relation entre entreprises et youtubeurs. Digital Cast, c’est le projet sur lequel travaille Pierre Gardais, 20 ans, en deuxième année à l’IUT gestion des entreprises et des administrations (GEA), avec trois autres associés. Cette nouvelle interface devra permettre « aux entreprises de contacter directement les youtubeurs qui les intéressent pour des partenariats (placement de produits, événements sponsorisés, etc.) ». L’équipe de Digital Cast interroge actuellement youtubeurs et sociétés afin de peaufiner les fonctionnalités de cette nouvelle plateforme qui doit être lancée en 2016.
8. JÉRÉMY CIEPIELEWSKI, 22 ANS
Il lance un festival de cinéma à Tours, le Good Old Film Festival, programmé pour septembre 2016 durant une semaine et un jour. Le concept ? « Faire revivre la pellicule cinéma et la photo argentique », décrit Jérémy Ciepielewski, 22 ans, diplômé de l’école de management de Tours. Avec son association Les Compères Production (qui doit se transformer en SCOP), le jeune fan des salles obscures a déjà produit deux courts-métrages et s’apprête à en sortir un troisième qui servira à la promotion de la manifestation. L’association, qui va également travailler avec United Photographs, vient d’obtenir le label Rayon Frais et a déjà conclu un partenariat avec les Studio.
9. PIERRE SEIGNE, 24 ANS
Un nouveau site e-commerce de vin, avec possibilité de vente au détail ou sous forme d’abonnement : c’est le projet Wine & Box porté par Pierre Seigne, 24 ans, diplômé d’un master 2 en entreprenariat de l’IAE de Tours. La nouveauté dans ce secteur « où la concurrence est féroce », dixit le jeune entrepreneur ? Quatre abonnements possibles – dont un de soutien aux producteurs – avec des sélections de vin concoctées par le sommelier multi récompensé Henri Chapon, la création d’une communauté autour du vin et la mise en place algorithmes permettant à chaque client de trouver le vin idéal pour chaque dégustation. Lancement du site en avril-mai.
10. GHITA MARCHOUDI ET AMEL DJAOUD, 24 ET 25 ANS
Un site internet qui permettra aux baroudeurs de louer des véhicules à des particuliers, où ils pourront dormir le temps de leurs road-trip. « Campings-cars, vans ou voitures, tous les types de véhicules que l’on pourra aménager pourront être loués », détaille Ghita Marchoudi, 24 ans, diplômé d’un master 1 en management de l’IAE de Tours, qui a lancé AdVanTrip avec Amel Djaoud, 25 ans, diplômée en économie. Les deux jeunes femmes, amoureuses des voyages nez au vent, fignolent leur étude de marché et vont attaquer la phase marketing et commerciale de leur projet.
Par Jeanne Beutter et Flore Mabilleau
>> En savoir plus : Pour devenir étudiant entrepreneur contacter pole.entrepreneuriat@univ-tours.fr
La rubrique WTF est de retour. Et prouve que, ô grands dieux, le monde est vraiment fou.
>Motivée, notre Catherine Galnon ! Appelons-la Cathou, tiens. Cette Normande a eu une idée pour réduire la dette de l’État. C’est qu’on est 66 millions quand même en France, qu’elle s’est dit, notre Cathou. Alors sur son site (langecatdessine.fr/ je-suis), elle invite les Français à envoyer… un euro symbolique à François Hollande pour résoudre le problème. Cathou a déjà envoyé son chèque. Et vous ? (nous, non. Okay, on avoue tout)
>Un singe ne peut pas être propriétaire des droits d’auteur de ses propres selfies, a décidé un juge fédéral américain. Voilà.
>La Fédération internationale de taekwondo (la World Taekwondo) a décidé de laisser tomber son sigle. Trop dur à porter, selon elle, puisqu’il s’agissait de WTF… aussi connu pour être le sigle de What the fuck, bien connu du web.
>Les autorités sanitaires britanniques ont mis à jour leurs recommandations. Elles affirment que les Britanniques, hommes et femmes, ne devraient pas consommer plus de 14 unités d’alcool par semaine, soit l’équivalent de 6 pintes de bière. Depuis 1995, la limite était de 21 unités par semaine.
>En causant binouze, une bière d’au moins 120 ans, encore buvable, a été découverte en mer au Canada. Mais d’après des chercheurs, « elle n’avait pas bon goût ». Ah, l’excuse pour picoler au boulot !
Quoi de mieux, cette semaine, que s’écouter le dernier Bowie ? Tmv l’a chroniqué, avant le départ de cette légende. On parle aussi BD, DVD et des records de Star Wars (et d’une phrase flippante de The Walking Dead) !
LE JEU VIDÉO XENOBLADE CHRONICLES X
Gigantesque dans tous les sens du terme, Xenoblade Chronicles X, le jeu de rôle futuriste imaginé par Tetsuya Takahashi pour le compte de Nintendo, revient en exclusivité sur Wii U. À la tête d’un groupe de survivants, vous allez tenter d’apprivoiser une planète inconnue et hostile afin d’éviter l’extinction de la race humaine. Réalisation aux petits oignons, système de combat d’une efficacité redoutable et carte de jeu colossale : le nouveau Xenoblade a tout du must-have. De quoi régaler les fans de grands espaces et d’action.
> Wii U, Pegi + 12 ans, 60 €.
L. Soon
LES CD THE MISSING SEASON – GETTING BACK
Formé en 2007, le groupe rennais The Missing Season propose déjà son cinquième album. Avec ce Getting Back, idéal pour commencer janvier en douceur, les Bretons tapent dans l’indie- rock épuré et délicat. Parfois, une douce mélancolie vient caresser les voix (le saturé Shadows, le lancinant In the void…). Si l’album perd en intensité sur la fin, il n’en reste pas moins un disque agréable qui baigne dans une jolie nostalgie des nineties. Plaisant !
> À commander sur lesdisquesnormalrecords.bandcamp.com
A.G.
DAVID BOWIE – BLACKSTAR
Ovni ? Instrumental ? Pépite ? Surprenant ? Intense ? Tous ces mots conviennent au nouvel album de David Bowie. Après un silence de 10 ans, ce Blackstar, hypnotique et hypnotisant, étire ses morceaux, ses structures. Avec un jazz expérimental étonnant, Bowie ne vise clairement pas le tube ou le single radio. Comme d’habitude, il se réinvente musicalement. Le chanteur de 69 ans offre ici un voyage anti-rock mais sidérant et de toute beauté. Dense et pas franchement facile d’accès à la première écoute, Blackstar se découvre, s’explore, se déguste. Un dernier album sublime avant son départ…
A.G.
CINÉ
MADE IN FRANCE PRIVÉ DE SALLES
« Je n’en veux pas aux salles. » C’est ce qu’a déclaré Nicolas Boukrief, réalisateur de Made in France. Le film, initialement prévu pour le 18 novembre 2015, avait vu sa sortie annulée suite aux attentats (Par un hasard total, son sujet traitait en effet d’un groupe de quatre jeunes Français de confession musulmane qui élaborent un projet d’attentats simultanés à Paris). Une nouvelle sortie en salles avait été prévue pour ce mercredi 20 janvier. Finalement, Made in France ne sortira qu’en e-cinema, sur toutes les plateformes VOD, le vendredi 29 janvier.
LA BD RÉALITÉS OBLIQUES
On ne le dira jamais assez : Clarke est l’un des auteurs les plus doués de sa génération. Que ce soit avec ses personnages comme Mélusine, ou ses histoires pour Fluide Glacial, dans le registre réaliste ou dans celui de l’humour, chacun de ses ouvrages est un petit chef d’oeuvre d’intelligence. Alors que dire de ces Réalités obliques, où il montre un monde impitoyable entre ombres et lumières où se dessinent des mécaniques implacables. Une série d’histoires captivantes, faisant de ce magnifique ouvrage en noir et blanc et à la très belle finition, rien de moins que le coup de cœur de ce début d’année.
Hervé Bourit
POLÉMIQUE FACEBOOK ET LA LOGIQUE
La chasse aux tétons recommence ! Ce coup-ci, Facebook a choisi de supprimer la photo de la Petite Sirène de Copenhague, en raison « de sa nudité ». Le réseau social avait déjà censuré le tableau de Courbet, L’Origine du monde. En revanche, le 2 janvier, il lui a tout de même fallu une grosse journée pour daigner supprimer la vidéo d’un viol à Perpignan…
LE DVD YOUTH
Deux octogénaires, Fred et Mick, sont dans un sublime hôtel au pied des Alpes. Et le temps passe… Derrière ce pitch simpliste et peu sexy, se cache un très beau film, chargé en émotion et en répliques délicieuses. Surchargé visuellement, le long-métrage de Sorrentino est à la fois prétentieux, condescendant et baroque. De quoi ravir les fans du cinéaste italien et rebuter ses habituels détracteurs. Dommage que l’éditeur du DVD et Blu-ray ait visiblement fait l’impasse sur les suppléments et bonus…
A.G.
40
Le nombre de records établis par le nouveau Star Wars : meilleur 1er jour, meilleur 1er week-end, ou encore meilleurs résultats pour un jour de Noël et de Nouvel An, etc.
L’astrologue tmv était un peu triste, cette semaine, avec le décès de David Bowie. Du coup, ne vous plaignez pas si vous en prenez pour votre grade. C’est la faute de la société, toussa toussa.
BÉLIER
Amour : L’ex n’est pas loin (on balance).
Gloire : Brillez en société, ressortez cette citation de Lauryne (Loft Story) : « Un lama, c’est comme un kangourou. Sauf que ça crache. »
Beauté : Vous sentez bon du nez. Coeur sur vous.
TAUREAU
Amour : « Si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi » (Obi Wan Kenobi ou Jésus, on sait plus trop)
Gloire : You are la classe incarnée.
Beauté : Vous êtes une princesse, mais une princesse du ghetto. Yo.
GÉMEAUX (SPÉCIAL QUEEN, CAR FREDDY MERCURY EST EN VOUS. ENFIN… VOUS M’AVEZ COMPRIS)
Amour : The Show must go on sous la couette.
Gloire : Dites I want to break free à votre patron.
Beauté : C’est un peu a kind of magic quand vous sortez du lit.
CANCER
Amour : Embrassez qui vous voudrez (no soucis, c’est l’horoscope qui l’a recommandé).
Gloire : Arrêtez tout, vous souffrez de clinophilie (oui, oui, c’est ça, allez chercher sur Wikipédia, ignorants !)
Beauté : Puisse votre forêt faciale cacher votre triste sourire.
LION
Amour : Faites-le avec du scotch.
Gloire : Passez chez Sosh.
Beauté : C’est bon, c’est beau, c’est Bosch.
VIERGE
Amour : Fréquentation en hausse sous votre pull.
Gloire : Dites non à la drogue.
Beauté : Bison Futé ne kiffe pas les nids de poule sur votre nez.
BALANCE
Amour : Draguer, c’est bien. Conclure, c’est mieux.
Gloire : Pierre qui roule, ramène ta couche.
Beauté : Comme dirait le grand philosophe Benoît de Secret Story, vous avez « un regard de truite d’élevage ».
SCORPION
Amour : Vous êtes un étalon.
Gloire : Vous avez un talent.
Beauté : Vous avez des talons.
SAGITTAIRE
Amour : On vous aime, car c’est c’qu’il y a d’plus beau et que vous touchez les oiseaux. Ouép.
Gloire : Vous avez posé vos yeux sous sa robe de gitane, à quoi ça vous sert encore de prier Notre-Dame, hein ?
Beauté : Vous, vous faites l’amour, vivez la vie, jour après jour et après nuit. Mais bon, à quoi ça sert d’être sur la Terre si c’est pour faire vos vies à genoux, quoi…
CAPRICORNE
Amour : Faites attention à la planète, mais évitez de vous taper un arbre.
Gloire : Buvez du jus de courgette.
Beauté : Faites la grève du slip.
VERSEAU
Amour : Responsable mais pas coupable.
Gloire : Saturne prédit votre fessée sur la place Jean-Jaurès pour samedi.
Beauté : Tel un camembert qui a chaud, vous coulez dans votre canapé.
POISSON
Amour : 🙁
Gloire : Jouez au loto le 4 février. Ouh, on le sent bien !!!
Beauté : Conseil tmv > votre pantalon ne vous paraîtra pas trop serré si vous n’en portez pas.
Avec Creed, le jeune réalisateur Ryan Coogler redonne du souffle à la franchise Rocky. Et tant qu’à faire, Sly est de retour en (grande) forme. On ne va pas se fâcher avec Balboa, hein…
Intérieur d’un centre de détention. Des voix s’élèvent. Les coups partent. Une bagarre. Les coups sont durs, secs. Les prisonniers sont jeunes, très jeunes. L’un d’eux est Adonis Creed, fils du légendaire boxeur Apollo Creed, ancien adversaire de Rocky Balboa… qui va alors devenir, des années plus tard, l’entraîneur dudit Adonis. Sur le papier, difficile de donner une once de crédibilité à un projet pareil.
Un spin-off de Rocky, centré sur le rejeton d’Apollo Creed ? Mouais. Hollywood cale côté sujets originaux depuis quelques temps, ça, on le savait. Pourtant, Creed est un film loin d’être idiot. Déjà en évitant l’écueil de tomber dans la grosse nostalgie ronflante. Mais aussi en modernisant légèrement le mythe, le réalisateur Ryan Coogler apporte un héritage à Rocky. Sincère dans ses intentions, le cinéaste réussit le dosage entre combats hargneux (et lisibles !), entraînements intenses et instants mélo.
Malgré quelques longueurs et l’erreur de laisser la musique au second plan, il parvient à happer le spectateur dans le combat intérieur du jeune Adonis (ses démons, la figure manquante du père, la colère…).
Et bien que le musculeux Michael B. Jordan, parfait dans son rôle de poulain de Rocky, brille, c’est surtout vers Sylvester Stallone que tous les yeux se tournent. Loin de bêtement cachetonner comme dans ses derniers films (Expendables, si tu m’entends…), Sly y apparaît tout en justesse, voire délicat et détendu. Touchant, car plein de simplicité.
Sans réelle surprise, Creed a beau être prévisible, il reste agréablement étonnant et honnête… Ce qui pourrait donner naissance à une nouvelle saga ?
Aurélien Germain Drame (États-Unis) de Ryan Coogler. Durée : 2 h 12. Avec Sylvester Stallone, Michael B. Jordan, Tessa Thompson… NOTE : 3/5
On sait, on sait : c’est la rentrée, tout le monde a du mal. Pour commencer 2016 du bon pied, une petite playlist qui vous filera la pêche.
ONE FINE DAY
Cette petite pépite du groupe The Offspring pourrait même donner le sourire à Jean-Pierre Bacri. Refrain entêtant, chanson sautillante, mélodie entraînante : le soleil de la Californie, les bières et les grosses guitares. Que demander de plus ?
Macklemore & Ryan Lewis enquillent les hits comme un Américain enchaîne les burgers. Avec ce Downtown, Macklemore fait penser à Bruno Mars et Uptown funk (ce jeu de cuivres). Un poil old-school, beat obsédant et groove délicieux. Au top.
Même la neuroscience l’a dit : cette perle de Queen est LA chanson qui met le plus de bonne humeur au monde. C’est le résultat d’une équation mathématique réalisée par un chercheur. Et perso’, on n’a pas envie de contredire un scientifique.
Oui, le clip est ridicule et le chanteur possède les rouflaquettes les plus laides de la Terre. Mais ce succès mondial des 70s de Mungo Jerry est irrésistible et génial… Et tant pis si on n’est pas en « summertime », mais toujours en hiver.
Paix, bonheur, joie, chance, licornes et aqua-poney : l’année 2016 sera merveilleuse pour tout le monde. Ou pas. On a enchaîné l’astrologue tmv au fond de la cave afin qu’il concocte un horoscope spécial. Votre destin est entre vos mains. Ou les siennes, on ne sait plus…
BÉLIER
Pour les célib’ seuls au monde : Essayez le style Cupidon. Mettez-vous tout(e) nu(e) et baladez-vous avec un arc et des flèches. (PS : tmv ne paie pas les cautions en cas de prison) Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Tremper n’est pas tromper. Le mois qui sent mauvais : Décembre. Vous ressemblerez à un gros lombric velu. Ce qui n’est pas forcément super chouette. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Continuer votre méthode imparable. Si l’horoscope tmv va dans votre sens, sortez un « mais ouaiiis, c’est trop moi, ça ». Et quand ça vous contrarie, dites votre plus beau « pff, c’est n’importe quoi de toute façon, je vais leur envoyer un mail d’insulte ». La personnalité du même signe que vous à copier : Gad Elmaleh. Foutez votre carrière en l’air : posez à côté de Kev Adams. Ce qui ne changera pas en 2016 : Les rhododendrons seront toujours précoces. Le proverbe à méditer toute l’année : « Le malheur des nains fait le bonheur des autres » (C’est Passe-Partout qui nous a dit ça, on croit)
TAUREAU
Pour les célib’ seuls au monde : Une cure de Maître Gims et de Booba trois fois par semaine. Vous verrez qu’il y a pire que le célibat dans la vie. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Saturne prédit un début d’année fertile. Profitez-en pour faire des petits vous. (pas trop quand même, car après, qui se farcit votre marmaille pendant les vacances, hein ?! C’est bibi !) Le mois qui sent mauvais : Avril, quand Game of thrones reprendra. Dites adieu à votre vie sociale. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Devenez miss France. Faites fondre la couronne. Revendez-la et faites- vous un max de pognon. La personnalité du même signe que vous à copier : Faites comme Zaz. Chantez « C’n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur », mais ne crachez pas sur 40 000 € le concert de 30 minutes. Il ne faudrait pas pousser mémé dans les orties, tout de même. Pauvre mamie, va. Ce qui ne changera pas en 2016 : Vos cornes. Le proverbe à méditer toute l’année : « Eifersucht schließt eine tür und öffnet zwei. » (bah alors, on n’a pas de dictionnaire allemand ?)
GÉMEAUX
Pour les célib’ seuls au monde : Vous ramassez les râteaux à la pelle. Soyez malin(e), tentez les brouettes. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Bon maintenant, il va falloir penser à se bouger les fesses pour les tâches ménagères. Ce n’est pas toujours aux mêmes de le faire, pfouah ! (allez, maintenant, baston !!!) Le mois qui sent mauvais : Juillet. Faire du naturisme devant la gare de Tours ne vous réussira pas. On vous aura prévenus… Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Conquérir le monde. Comme tous les soirs, Minus. La personnalité du même signe que vous à copier : Charles Aznavour. On ne sait pas ce que vous prenez, mais vous êtes increvable. Ce qui ne changera pas en 2016 : Comme on dit, « qui trop embrasse, mal étreint ». Et biiiiiiiiiiim ! Le proverbe à méditer toute l’année : « Rien ne sert de sourire, il faut pourrir Adam » (Eve, qui avait forcé sur le whisky dans le jardin d’Eden.
Interlude : voici des chèvres qui crient comme des humains (oui, ben, hein)
Pour les célib’ seuls au monde : Draguez sur Tinder et Adopteunmec, ça vous fera les pieds. Sauf les unijambistes. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Comme disait l’auteur Maurice Chapelan, « le ramollissement du sexe durcit le coeur ». Débrouillez-vous avec ça. Le mois qui sent mauvais : Septembre et novembre. Parce que d’après le magazine Marie Claire, « un élément pourra changer la donne provisoirement » côté coeur pendant ce moment là. Alors que durant la seconde quinzaine de mars, courant mai et/ou fin juin, vous « nagerez dans le bonheur ». Ouf ! Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Arrêter d’appeler votre ex dès que vous avez trois grammes dans chaque œil. La personnalité du même signe que vous à copier : Tom Cruise. Votre religion dérange ? N’écoutez pas les rageux, sauvez le monde. Ce qui ne changera pas en 2016 : Le mal de crâne du dimanche matin, parce que « non-mais-promis-c’était-la-dernière-foisque- je-buvais ». Le proverbe à méditer toute l’année : « La sagesse est dans la tête et non dans la barbe » (proverbe ukrainien)
LION
Pour les célib’ seuls au monde : Vous jouirez (non, ne vous enflammez pas, lisez jusqu’au bout) d’un sex appeal hallucinant. Uranus jouera en votre faveur, même si ça ne veut rien dire. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Tel un pokémon, un(e) ex sauvage pourra apparaître. Le mois qui sent mauvais : Tous. Les étoiles ont décidé de vous faire payer d’avoir spoilé le dernier Star Wars. Au fait, à la fin de Bambi, sa mère meurt. Et vlan, prenez ça, vous voyez ce que ça fait maintenant ! Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Conquérir le/la chéri(e) de votre boss, peu importe les conséquences. Mouahahahaaaaa… La personnalité du même signe que vous à copier : Jennifer Lopez. Comme elle, vos fesses sont parfaites et font des envieux/ses, faites-les assurer. Ce qui ne changera pas en 2016 : Tout aura toujours une fin, sauf les saucisses qui en auront toujours deux. Le proverbe à méditer toute l’année : « Qui pisse contre le vent se rince les dents » (un visionnaire)
VIERGE
Pour les célib’ seuls au monde : Janvier, premier mois de l’année 2016 ? Additionnez 1 + 2016. Cela fait 2017. Nous sommes au XXIe siècle, donc 21 x 2017 = 42 357. Combinons donc les chiffres dont nous disposons : 4 + 2 + 3 + 5 + 7 = 21. Comme vous pouvez le constater, ça n’a pas de sens. Voilà. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Tout ira dans le meilleur des mondes jusqu’au 31 janvier. Ce qui est déjà pas mal, non ? Le mois qui sent mauvais : Février. Augmentation des tarifs des péages, vacances pluvieuses et visite de la belle-mère. Dur. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Soyez un lémurien. La personnalité du même signe que vous à copier : Ségolène Royal, parce que… euh… Oui, bon, on a la personnalité qu’on mérite hein. Ce qui ne changera pas en 2016 : Le nombre impressionnant de textos que vous allez regretter d’avoir envoyé. Le proverbe à méditer toute l’année : « Les poules d’en haut salissent celles d’en bas » (un dicton brésilien qui vous fera réfléchir)
BALANCE
Pour les célib’ seuls au monde : Vous sortirez avec un Scorpion ou un Sagittaire. Si vous êtes désespéré(e), tentez Taureau ou Bélier. Mais quel mauvais goût… Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Saturne et Jupiter soutiennent le rythme frénétique de vos galipettes et vous faites des étincelles. Mais vos voisins ne le supportent pas. Donnez- leur un cours particulier. Le mois qui sent mauvais : Mai. Car en changeant sept lettres à « mai », ça fait « pédoncule ». Et c’est un mot plutôt flippant, avouons-le. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Mettre un tee-shirt Johnny Hallyday à un concert de Serge Lama et provoquer une émeute. La personnalité du même signe que vous à copier : Hulk ou Yoda. Le débat est tout vert (triple lol). Ce qui ne changera pas en 2016 : Vos poils sur les bras. Mi-longs et bien dégagés des côtés. Le proverbe à méditer toute l’année : « Ne te laisse pas lécher par qui peut t’avaler » (un proverbe béninois qui, décidément, nous intrigue fortement)
SCORPION
Pour les célib’ seuls au monde : Vous allez conclure d’ici peu. Vous verrez alors à quel point vous êtes mieux seul(e). Pour les couples gnangnan trop choupinous : Pimentez votre vie de couple. Faites l’amour dans du Tabasco. Le mois qui sent mauvais : Juillet. Ce moment magique où vous ressortirez votre maillot de bain. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Changer l’eau en vin. De quoi en mettre plein la vue à vos potes et à Jésus. La personnalité du même signe que vous à copier : David Guetta. Piquez la musique des autres, levez les bras pendant votre concert et faites-vous un paquet d’argent. N’oubliez pas votre chignon. Ce qui ne changera pas en 2016 : Si vous êtes né(e) une année bisextile, vingt-quatre de vos amis Facebook ne vous aiment pas vraiment. Ne cherchez aucune logique là-dedans, on a raison, c’est tout. Le proverbe à méditer toute l’année : « Bague au doigt, corde au cou » (proverbe québécois qui file la patate)
SAGITTAIRE
Pour les célib’ seuls au monde : Pluton vous conseille d’arrêter de faire le/la difficile. Prenez ce qui vient : hommes, femmes, chaises, caribous… Pour les couples gnangnan trop choupinous : Invitez une tierce personne dans votre couple. Roh, allez, faites pas les jaloux(ses), pff… Le mois qui sent mauvais : Mai. À force de faire les ponts, vous allez tomber. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Cesser de ponctuer vos SMS par un point, ce qui – d’après une étude de l’université de Binghamton – vous ferait passer pour quelqu’un de cruel, antipathique et hypocrite. La personnalité du même signe que vous à copier : Jacques Chirac. Quand on vous agace, lancez comme lui cette phrase hautement philosophique : « ça m’en touche une, sans faire bouger l’autre. » Ce qui ne changera pas en 2016 : Votre amour – que dis-je, votre idôlatrie – pour le Nutella®. Le proverbe à méditer toute l’année : « J’ai l’impression qu’il y a des haltères qui sortent de sa bouche, car tout ce qui sort, c’est lourd ! » (Moundir, poète de Koh-lanta)
CAPRICORNE
Pour les célib’ seuls au monde : Évitez de draguer les prénoms suivants : Delphine, Thomas, Enzo, Marcelline, Clara, Morgane, Jasper, Jonathan et BGLoverDu37@hotmail.fr Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Troquez votre copain/copine contre un an d’abonnement à Cheval Magazine. Le mois qui sent mauvais : Janvier. Parce que Pluton posera quelques petits pièges sur votre chemin (un piège à rats, un trou, votre belle-mère, votre ex de 4e, une pizza mais avec anchois). Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Trouver Ornicar. Parce qu’on a beau le chercher, on le trouve pas le saligaud. La personnalité du même signe que vous à copier : Jésus. Vous changez votre eau en vin et marchez sur l’eau. Mais finissez toujours écroulé dans un coin ou par couler. Ce qui ne changera pas en 2016 : La nuit, les chats seront toujours gris. Du coup, vous ne retrouverez plus le vôtre. Le proverbe à méditer toute l’année : « L’eau chaude n’oublie pas qu’elle a été froide » (proverbe haoussa)
VERSEAU
Pour les célib’ seuls au monde : Promis, cette année, sur un malentendu, ça va vraiment marcher. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : 2016 année de la… fraise. Hop, ça vous apprendra à être un couple de gros dégoûtants. Non, mais ! Le mois qui sent mauvais : Septembre, puisque c’est le mois des Journées du patrimoine. Et franchement, votre beaupère n’apprécie plus d’être visité. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : D’après l’American chemical society, la tequila serait efficace pour maigrir, grâce au sucre qu’elle contient, l’agave. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire… La personnalité du même signe que vous à copier : Giscard d’Estaing. Coquinou, filou et sexynou. Ce qui ne changera pas en 2016 : Vous ne saurez toujours pas si votre ex vous aime toujours en envoyant PIGEON au 6 12 12. Le proverbe à méditer toute l’année : « Un homme laid ne doit pas reprocher au miroir d’être de travers » (proverbe chinois)
POISSON
Pour les célib’ seuls au monde : D’après une étude de l’université de Bâle, la vie en couple ferait prendre du poids (environ deux kilos). Ne changez rien. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : D’après une étude (oui, encore) de retrevo.com, pour 35 % des gens, la première activité après avoir fait l’amour est de se rendre sur Facebook ou Twitter. Lâchez les réseaux sociaux, « likez » plutôt votre coït. Le mois qui sent mauvais : Août, parce que ça rime avec croûte. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Apprendre le nom de toutes les provinces d’Ouzbékistan, histoire de briller en société. La personnalité du même signe que vous à copier : Bruce Willis qui a la classe même en marcel blanc, adore péter des tronches et sauver le monde. Rendez- vous utile, bon sang. Ce qui ne changera pas en 2016 : On sera toujours en 2016 (voilà, ça vous apprendra à vouloir faire confiance à un horoscope). Le proverbe à méditer toute l’année : « Traverse la rivière avant de te moquer du crocodile » (proverbe ivoirien)
Pour le magazine Influencia, spécialisé dans l’analyse des courants de société, « Le blogueur en tant que tel n’existe plus. Il est désormais tout autant un twittos, un instagrammeur, un youtubeur… ». Cette nouvelle bête digitale polymorphe est difficile à classer. La rédac a épluché le web et déniché 10 Tourangeaux qui égayent la Toile, chacun dans leur style.
1. BRYAN BERGOUGNOUX : Le capitaine du Tours FC relaye les fans, poste des photos des rencontres, des petits moments de sa vie perso et des clins d’oeil à sa ville de coeur, Lyon. On ne lui en veut pas, parce que son compte est sympa et qu’il essaye de doser au mieux le délicat équilibre pro/perso exigé d’un compte Twitter. Et c’est assez réussi, ses gazouillis touchent même des néophytes du foot. @BryanSupaberg
2. JM37000 : Déjà bien connu sur Twitter (46 000 tweets postés, plus de 1 000 abonnés), JM est l’un des rares Tourangeaux présents sur Périscope, le nouveau réseau social qui permet de poster en temps réel des films. JM est un twittos, qui cause à tout le monde et est toujours prêt à partager une info. C’est surtout un expert ès bières et vins, qui présente tous ses coups de coeur et n’hésite pas à dénoncer les arnaques. @jm37000
3. JEAN-PATRICK GILLE : Le député et conseiller municipal est un twitto suractif et avec le retour de la gauche en Touraine, on peut s’attendre à pas mal d’interventions cette année. À suivre pour ses réactions poivrées à tous les événements politiques, locaux et nationaux et, bien sûr, ses dossiers de député, comme celui sur les intermittents. @jp_gille
4. LA BIBLIOTHÈQUE DE TOURS : On avait dit « pas de compte institutionnel », oui, mais c’est la première bibliothèque municipale de France à plonger sur Instagram en ouvrant son compte fin 2015, alors elle mérite bien une entorse. Amoureux des livres anciens, des gravures et du patrimoine, les archives de la Bibliothèque centrale vont vous faire rêver. instagram.com/bibtours_patrimoine
5. NOTA BENE : Pourquoi tous les empereurs romains s’appellent César, comme la salade ? Benjamin, dit Benabarbe s’amuse avec l’Histoire. Humour, passion et professionnalisme, un cocktail gagnant déjà récompensé par 230 000 abonnés et une participation à la première édition de Vidéo City Paris, le salon des youtubeurs les plus influents. Génial pour découvrir les dessous de l’Histoire et remettre à jour certaines notions. (Rappelez-vous, on en avait parlé ICI dans tmv) youtube.com/user/notabenemovies
6. LES BLOGUEUSES DE TOURS : Elles ont ouvert une page commune en 2015. Chaque semaine, elles y relaient les articles des 35 blogueuses mode, beauté, cuisine ou lifestyle de l’agglo. Les bons plans, les opérations cadeaux, les ouvertures des nouvelles boutiques, c’est aussi là que ça se passe. Et elles organisent deux vide-dressings par an. Des blogs vraiment sympas, qui ont gardé chacun leur ton propre. facebook.com/LesBlogueusesdeTours
7. NOTRE CARNET D’AVENTURES : Son originalité ? Un blog à 4 mains, tenu par Anthony et Noémie. Ils se sont jetés dans l’aventure bloguesque avec toute leur énergie… et ça se voit. Le design est chouette, les articles sont variés. Les textes sont simples et efficaces, les photos sont de plus en plus belles. Un blog bien calibré. notrecarnetdaventures.com
8. MADEMOISELLE MAEVE : Mademoiselle Maeve est adorable, elle lit des livres, et elle en lit beaucoup, elle les avale comme d’autres gobent les fraises Tagada. Check list, polar, romans fantastiques, historiques ou contemporains, elle pioche dans tous les genres sans a priori. Le blog à consulter pour sortir de sa zone de confort littéraire. mademoisellemaeve.wordpress.com
9. DANS MA BOÎTE : Pauline a la bonne idée d’adapter plein de recettes en mode vegan. Renoncer au lactose ou aux oeufs sans sacrifier sa gourmandise, c’est possible et elle le prouve. Elle a classé toutes ses recettes sur un onglet : hyper pratique. En prime, Pauline fait de petites vidéos rigolotes. Et bien sûr, elle a un compte Instagram. dans-ma-boite.blogspot.fr
10. PROJET TOURS : Le nom annonce bien le programme. Sandrine Samii, responsable de la communication du TEDx de Tours, parle de notre ville chérie. Elle la photographie aussi, au fil de ses envies et des moments. À découvrir en images sur instagram.com/projettours/ et via de jolis portraits de Tourangeaux sur son blog : projettours.com
Noah Baumbach et sa Muse, Greta Gerwig, sont de retour pour une comédie aux accents alleniens.
Comme pour son précédent Frances Ha, Noah Baumbach a cherché à centrer son film sur un personnage féminin au tempérament fort. Comme pour Frances Ha, toujours, le réalisateur a voulu mette au premier plan sa compagne, sa muse, son actrice fétiche : Greta Gerwig. Elle y joue Brooke, une trentenaire new-yorkaise pure et dure – concentré de folie, d’extravagance et de je-m’en-foutisme – qui va accueillir sa future demi-soeur Tracy, petite étudiante plutôt paumée et qui débarque dans la ville.
Brillante comédie aux thèmes multiples (l’identité, la solitude, les rêves et envies), ce Mistress America survolté fait parfois penser à Woody Allen. Pour sa façon de faire de New York un véritable protagoniste. Pour sa manière de filmer des personnages urbains et balancer les répliques savoureuses en cascade.
Ça va d’ailleurs très vite. Parfois trop, peut-être. Dans un déluge d’énergie, Mistress America ne s’arrête jamais. Impulsif et foufou, à l’instar de Greta Gerwig, véritable attraction du film. Face à elle, exquise et détestable, il y a la gentillette Lola Kirke. La jeune comédienne, relativement peu connue du public, est une révélation.
Autour des deux femmes gravite une galerie de personnages délicieux (l’ex-meilleure amie et son mari barré, l’intello mou et son amoureuse jalouse névrosée…) qui prendront toute leur saveur dans une séquence surréaliste, un feu d’artifice burlesque et hilarant. Au final, Noah Baumbach accouche d’une fable sur la fin des rêves de jeunesse, aux accents de Nouvelle Vague. C’est drôle et théâtral. Et surtout, c’est un joyeux bazar.
Comédie (USA) de Noah Baumbach.Durée : 1 h 24. Avec : Greta Gerwig, Lola Kirke, Matthew Shear, Heather Lind… NOTE : 3/5
Pas besoin d’avoir 200 millions sous le coude pour faire Star Wars. La preuve avec ces 4 films qui se sont frottés à la parodie avec peau de balle.
THUMB WARS
La Guerre des Pouces est un courtmétrage de ‘99. Ici, des pouces sont déguisés avec costumes et perruques et parodient les personnages, comme Hand Duet (Han Solo), Beboobeep (R2D2). Le côté crado du pouvoir du pouce.
Connu sous le titre Turkish Star Wars, cette pépite turque est qualifiée de plus gros nanar de tous les temps. Plagiant allègrement Star Wars, cette horreur visuelle (plans flous, image médiocre, incohérences) est visible sur YouTube.
Réalisé par Mel Brooks, ce Spaceballs (en VO) est un gros délire WTF et rigolo qui parodie notamment Star Wars avec un Yop Solo et son acolyte mi-homme mi-chien nommé Beurk.
On ne peut finir ce top 4 sans mettre le doigt sur cette version obscure : comme son nom l’indique, ce Star Wars classé X est une parodie porno, avec un synopsis tout en poésie que la décence nous interdit de citer ici. Non, mais je vous jure.
Si, comme notre journaliste, vous n’avez pas la moindre idée de qui est Maître Yoda, vous risquez d’endurer mille mortifications au cours des prochaines semaines. De l’horrifié : « Quoi ??? Tu n’as pas vu Star Wars ?! » au méprisant : « Je ne comprends pas comment on peut ne pas s’intéresser à Star Wars », la semaine qui vient risque d’être violente. Heureusement tmv est là…
POUR SAUVER SA PEAU
Si le sujet devient trop pointu, détournez l’attention. Demandez à votre voisin de droite combien il y a de créatures dans la scène mythique de La Cantina. Et combien mesure Dark Vador (pour info, 2,04 m). Et son sabre. S’il rougit, c’est bon.
LA PHRASE CULTE
À sortir à toutes les sauces, et tout le monde croira que vous l’avez vu (on a testé pour vous : on a fait illusion pendant 30 ans) : « Luke, je suis ton père ». Ou l’acmé de L’Empire Contre-attaque, quand le méchant Dark Vador révèle son secret au gentil Jedi Luke. À se demander tout de même si ce n’est pas juste pour éviter de se faire laminer.
POUR JETER UN FROID
Le chiffre à jeter négligemment entre le fromage et la bûche : « On se demande pourquoi l’épisode VII, Le Réveil de la Force, a coûté 200 millions de dollars. Alors qu’il a suffi de 11 millions pour tourner l’épisode IV. »
PRÉFÉREZ LE VINTAGE
Star Wars et La Guerre des étoiles, c’est la même chose mais on ne dit plus La Guerre des Etoiles depuis 1997. Soyez snob, soyez chic : dites « La Guerre des étoiles est la meilleure expression moderne de la lutte entre le bien et le mal. » Là, ils parleront tous ensemble. C’est gagné (again).
POUR CLORE LA DISCUSSION
D’un ton sentencieux ou navré : «Si tu n’es pas avec moi, alors tu es contre moi». Comme Dark Vador face à Obi-Wan Kenobi dans La Revanche des Sith (Épisode III). Un vieux poncif, que Georges Lucas a d’ailleurs piqué dans la Bible, évangile de Matthieu.
À ÉVITER
« Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins… Le Maître et son Apprenti… » On a beau la retourner dans tous les sens, la phrase de maître Yoda à Mace Windu dans La Menace fantôme ferait passer n’importe qui pour un faible d’esprit. Sauf si vous êtes vert et mesurez 90 cm.
LE DÉBAT À INITIER
Dark Vador représente le méchant absolu, qui veut dominer le monde, l’Empire, la Galaxie, bref, tout le monde. Mais avant, il était gentil. Jusqu’au jour où il a basculé (du côté obscur de la Force). Et puis il n’arrive pas à tuer son propre fils. Il y aurait donc un petit coeur de chaton qui bat sous cette grande cape noire ?
Le septième épisode de Star Wars est aussi le premier d’une nouvelle trilogie de la saga qui enflamme la planète Terre depuis 38 ans. On a demandé à Arnaud, un collectionneur tourangeau, les raisons de cette passion.
Il y a deux types de fans : celui, compulsif qui offre à ses enfants le bonnet Yoda ou la trotinette, et l’admirateur inconditionnel pour qui Star Wars représente l’alpha et l’oméga de l’imaginaire et qui plonge sans se lasser dans un univers à double, voire triple fond. Arnaud appartient à la dernière catégorie. Pas de lampadaire en forme de sabre laser ni de pantoufles Dark Vador. Mais un Stormtrooper qui nous surveille d’un œil, debout sur une table basse. Le calendrier de l’Avent (Star Wars) est resté sur la table. Mais le reste de la collection d’Arnaud est rangée. On y trouve des livres d’époque, un réveil, des Lego®… Au total, 11 000 pièces !
Il l’a commencée, comme tous les enfants, avec des figurines et des autocollants puis s’est pris au jeu pendant ses études, jusqu’à se rendre deux fois par an en Angleterre pour participer à une convention. Trois cents marchands y vendent Star Wars dans tous ses états. C’est là que l’acteur David Prowse (l’acteur qui joue Dark Vador) lui dédicace photos et livres. Un jour, il ramène même en Eurostar un maître Yoda grandeur nature. Sa collection de figurines vintages, toutes éditées entre 1977 et 1983, est complète, il ne manque pas un personnage, chacun a ses accessoires.
Il avait 6 ans à la naissance de la saga planétaire, 9 ans quand il regarde L’Empire contre-attaque, en 1980 et depuis 38 ans, il décortique ce deuxième monde sans se lasser. Il a même préparé une série d’émissions radio sur les secrets de la saga. Pour lui, si Dark Vador, la princesse Leia ou Luke sont des personnages symboliques, Yoda reste le plus intéressant : « Ce petit bonhomme de 90 cm, tout vert, très laid, apporte une leçon de sagesse. Il est le seul dont on ignore la race, c’est très symbolique. Et quand Yoda sort un sabre laser dans l’Attaque des clones, c’est énorme pour un fan ! Le sage qui refuse la violence redevient un guerrier pour sauver la Force. »
Star Wars a dépassé le stade du film, explique-t-il, on y trouve tous les ingrédients des grandes épopées et chaque personnage étoffe l’histoire : « Celle du bien et du mal, de la force et du côté obscur, du pardon, l’envie d’être gentil ou méchant…On est tous concernés, on sait tous qu’il est plus facile d’aller vers la colère que de faire un travail sur soi. » En l’écoutant, on réalise brusquement que Star Wars est une quatrième dimension, un monde qui nous a complètement échappé. « Aujourd’hui, on pourrait vivre dans un univers Star Wars, affirme-t-il. Il peut être développé à l’infini, dans toutes les directions, en ajoutant un monde, de nouveaux peuples… ».
Avec Star Wars épisode IV, Georges Lucas a créé en 1977 un monde à part entière, avec ses créatures, sa galaxie, son langage, son alphabet, presque devenu réel. On trouve aujourd’hui des dictionnaires, des bréviaires, des essais sur le système juridique de Star Wars et, consécration ultime, La Petite galerie du musée du Louvre expose « Mythes fondateurs, d’Hercule à Dark Vador », jusqu’au 4 juillet.
Un hommage évident puisque le réalisateur s’est inspiré des travaux de Joseph Campbell sur la mythologie et la religion comparée. Quarante ans et six films plus tard, l’élève a dépassé le maître : le psychothérapeute Arthur Leroy vient de publier « Star Wars, un mythe familial, psychanalyse d’une saga », dans lequel il couche la série sur le divan. « La relation père-fils, le complexe d’OEdipe, ont une place importante, confirme Arnaud. Mais chaque personnage a sa psychologie. Les deux robots, R2-D2 et C-3PO ont un rôle de clown. » Retournements de situations, épaisseur des personnages, perfection créative et thèmes universels, chaque spectateur pourrait donc y trouver son compte : « C’est un film trans générationnel et qui se transmet. Mon fils va voir son premier Star Wars le 16 décembre, j’avais son âge quand j’ai vu l’Empire contre-attaque. »
Et pour en revenir au cinéma ? Parce que tout de même, c’est ça, Star Wars. Un film auréolé de 7 Oscars, les premiers effets spéciaux, la création du son THX, de systèmes de motion capture, de caméra… la saga a ouvert la porte à beaucoup d’innovations. « Star Wars a été une sorte de labo de recherche et développement du cinéma. Alien naîtra en 1978. Les marionnettistes, les maquettistes, les équipes techniques de Lucas vont ensuite travailler avec Spielberg. » Pourtant, Star Wars revient de loin : en 1977, deux gros studios ont refusé le scénario et le budget concédé par la Century Fox était si ric-rac que Georges Lucas a dû mettre de sa poche pour réaliser la dernière scène tournée, celle de La Cantina, qui rassemble toutes les créatures du film.
Pas besoin d’avoir vu Star Wars pour comprendre qu’il se prête à toutes les reprises, les déclinaisons et les jeux de mots. Le graphisme et les costumes sont époustouflants. « La force de George Lucas est de s’être entouré des meilleurs techniciens, comme Ralf McQuarrie qui a réalisé les storyboards, imaginé les personnages et les vaisseaux. La musique de John Williams est un élément central à ne jamais oublier : Star Wars est un space opera. Quand on passe 3, 4 notes du générique de Star Wars, tout le monde le reconnaît même sans être un fan, c’est l’une des musiques plus célèbres au monde. »
Mais comment expliquer cette hystérie marketing autour la série ? Gomme, couette, slip, baskets, déambulateur… tout ce qui peut être manufacturé a reçu un jour ou l’autre un logo Star Wars. Sa licence de jouets est la plus exploitée au monde, elle a généré plus de 200 millions de dollars l’an dernier. Parce que la Century Fox rechignait à investir dans le film, explique Arnaud, Lucas a eu cette idée de génie, de dire : ok, je prends un petit cachet mais je garde les droits sur les produits dérivés. Au début des années 2000, il avait déjà engrangé 1 milliard et demi de fortune personnelle.
« Lucas était très regardant sur les droits et avec Disney, c’est devenu encore pire. Tu dis Star Wars, tu dois payer ! La cash machine, c’est bien gentil mais les fans attendent d’abord des films. » Et pas seulement des effets spéciaux ou des têtes d’affiches poursuit Arnaud. « Dans La Menace fantôme, Georges Lucas a voulu ratisser large et les personnages étaient vraiment débiles, le film a fait beaucoup d’entrées mais les fans l’ont trouvé très mauvais. Il s’est rattrapé avec L’Attaque des clones. Même si ce n’est pas aux fans de dicter le scénario, Lucas ne doit pas les décevoir. »
Pour nos chroniques culture de la semaine, c’est bien évidemment du Spécial Star Wars ! BD, livres ou encore jeu vidéo : suivez le guide.
LE LIVRE JE SUIS TON PÈRE
Mettre en parallèle Star Wars et l’histoire de l’Amérique, voire de la société occidentale en général : c’est le pari cassegueule mais diablement réussi de ce Je Suis ton père. Sorti chez Naive livres, cet essai signé de l’historien Thomas Snégaroff est une franche réussite, un passionnant regard sur la culture politique américaine. Sans être ronflant, l’auteur parvient à captiver et raconter comment une nation démocratique peut évoluer vers un « côté obscur ». Piochant aussi bien dans la première trilogie que dans les épisodes plus récents, Snégaroff sort le film culte de la science-fiction et lui offre un regard politique et contemporain. Aussi brillant qu’intéressant. A.G.
LE JEU VIDÉO STAR WARS : BATTLEFRONT
Vous rêvez d’incarner les personnages mythiques de Star Wars ou de jouer du canon laser à bord d’un légendaire X-Wing ? Alors n’hésitez pas, Star Wars : Battlefront est fait pour vous ! Fidèle à l’esprit de la saga de Lucas, ce FPS familial, porté par des graphismes et une bande-son de folie, vous propose de vous battre du côté de la République ou de l’Empire dans une multitude de parties multijoueurs. Vous pouvez également relever toutes sortes de défis palpitants en solo, en écran partagé ou en coopération en ligne. Bref, difficile de passer à côté si vous êtes du bon côté de la Force.
> Electronic Arts, + 16 ans, Xbox One, de 60 à 70 €.
L. Soon
LE DOCU STAR WARS – LES ORIGINES DE LA SAGA
Il reste sans doute l’un des meilleurs documentaires sur la saga. Signé Kevin Burns et diffusé notamment par Arte, ces 90 minutes passionnantes font le lien entre l’histoire du film et ses influences : de la mythologie grecque, aux légendes des chevaliers de la Table Ronde, en passant par les valeurs politiques, spirituelles et des travaux anthropologiques : le docu s’appuie sur des extraits des films et fait appel aux différents réalisateurs qui se sont succédé aux commandes de ce gros vaisseau surpuissant qu’est devenu le désormais culte Star Wars.
SUR LE NET EXTENSION ANTI-STAR WARS
Deux petits malins, Alex Jumasev et Max al Farakh ont eu l’idée de créer une extension sur Google Chrome pour éviter de se faire spoiler le prochain Star Wars. Le principe ? Une fois installé, ce petit module recherche automatiquement la moindre mention de Star Wars sur une page web. Si le fameux titre est mentionné, une alerte est lancée et crie « nooooo ». Cette fonction est baptisée « Star Wars Spoiler Blocker » (pour les intéressé(e)s) et, ô magie, servira aussi à celles et ceux qui en ont simplement marre de voir Star Wars écrit partout sur Internet (et dans tmv, désolé mouahaha).
SUR LE WEB LA VIE RÊVÉE DES STORMTROOPERS
L’artiste Darryll Jones ne s’arrête jamais : cela fait des mois et des mois que ce photographe propose des clichés intégrant les Stormtroopers (célèbres soldats de La Guerre des étoiles) dans le monde réel. Parfait pour les observer en train de balayer, boire le café, faire du kayak ou encore en balade en amoureux.
LA BD LES OPUS PANINI COMICS
De nombreux éditeurs de BD se disputent depuis des années la très rentable franchise Star Wars. Au milieu du flot ininterrompu de comics, Panini Comics se distingue avec deux opus qui méritent que l’on s’y attarde. Le premier autour de Dark Vador, personnage emblématique de la saga, et surtout ce « Skywalker passe à l’attaque » où le duo Jason Aaron (scénario) et John Cassaday (dessin) fait des merveilles. La qualité du dessin est au rendez-vous (ce qui n’est pas toujours le cas) et les scénarios tiennent la route (au milieu d’un univers de nullités). Bref deux ouvrages qui vous donneront la force et à savourer vraiment pour mettre un peu de bulles au milieu de l ‘espace. Hervé Bourit Star Wars vous est complètement inconnu ? Vous n’y comprenez pas grand-chose ? Le Monde a publié une petite vidéo toute mignonne et explicative de la saga mythique. Un résumé de la double trilogie en plusieurs chapitres, intitulée « En 10 minutes, Star Wars tu comprendras ». > À voir sur https://dg7k.net/zl3kf
12
Le nombre de jours sans se doucher que vont passer des dizaines de fans qui ont déjà commencé à faire la queue devant le cinéma Chinese Theater d’Hollywood : ces fans se sont installés le 5 décembre pour camper et être parmi les premiers à voir le nouveau Star Wars qui sortira le 18 décembre aux États- Unis.
Bah quoi ? Il a aussi le droit d’aimer Star Wars, notre astrologue. A l’occasion de la sortie de l’épisode VII, il a fait un tour sur l’étoile Noire pour vous en mettre plein la tronche. Désolé.
BÉLIER
Amour : Imitez le cri du Chewbacca en rut pendant l’acte.
Gloire : Vous aussi, Disney aura votre peau.
Beauté : Laissez-vous guider par votre intuition. C’est Obi-Wan qui l’a dit. Et il est plutôt BG.
TAUREAU
Amour : Protégez votre sabre laser avec un fourreau. Les MST de l’Espace, ça pique. Gloire : Faire voler des objets par la force de la pensée ne fait pas de vous un(e) Jedi. Vous êtes juste bourré(e). Beauté : Lavez-vous les dents. Avec vous, c’est le retour du jet d’ail.
GÉMEAUX
Amour : Vous pensez que vos « hihi mon bébé je t’aime forever » ne sont pas horripilants ? Pensez à Jar-Jar Binks et ses « Missa accepter avec maximax d’humilité ». Arrêtez !
Gloire : Faites comme les Ewoks. Arrêtez l’Empire avec un tronc d’arbre.
Beauté : Intergalactique.
CANCER
Amour : Méfiez-vous du côté obscur. On vous l’a dit combien de fois ?!
Gloire : Tmv est votre père.
Beauté : Votre appart’ est si sale. C’est la guerre des toiles.
LION
Amour : Avec vous, ça va à la vitesse lumière.
Gloire : Arrêtez l’alcool, le trou noir est proche.
Beauté : Si ton pipi est vert fluo, va sur doctissimo.
VIERGE
Amour : Tatooine vous en fera baver.
Gloire : Ichouta !
Beauté : Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, vous aviez la classe.
BALANCE
Amour : Tel Han, vous êtes solo. L’amour ça craint.
Gloire : « Fais-le, ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai » (Yoda)
Beauté : La moumoute blanche est à la mode. Regardez George Lucas.
SCORPION
Amour : Il n’y a que dans Star Wars que vous pouvez embrasser votre soeur sans problème.
Gloire : Tout le monde vous aime, jeune padawan.
Beauté : Tel Jabba, vous bavez de partout quand vous parlez.
SAGITTAIRE
Amour : Embrassez le wookie à votre gauche.
Gloire : Vous êtes un vrai fantasme avec ce bikini (même vous, messieurs).
Beauté : Vous avez le mal de l’hibernation, comme disait Leia.
CAPRICORNE
Amour : Les aisselles de votre dulciné(e) raser vous devez.
Gloire : Signer votre 48e CDD vous allez.
Beauté : Mais hyper agaçant(e) à parler comme ça vous êtes.
VERSEAU
Amour : Tu veux savoir s’il/elle te kiffe ?
Gloire : Envoie « droïde coquin » au 6 22 22.
Beauté : Tu feras le plein de rencontres glauques au Cantina Bar.
POISSON
Amour : Jouez la comme Han Solo. Si elle/il vous dit « je t’aime », répondez « Je sais ».
Gloire : L’étoile Noire prédit une sale semaine.
Beauté : « Quand 900 ans tu auras, comme moi, moins en forme tu seras. » Eh, pas bête le Yoda !
Les cours rappellent la saga Star Wars, mais c’est avant tout un sport. L’Académie française de combat au sabre-laser accueille les futurs Jedi (mais pas que) à Orléans ou à Paris. Un succès monstre.
« Quand j’ai demandé un certificat médical à mon médecin pour pouvoir pratiquer le sabre laser, c ’était rencontre du troisième type ! Un vrai dialogue de sourds… Il n’avait même pas vu Star Wars. » Julien, 28 ans, tient à le rappeler. Le sabre laser, c’est avant tout un sport. Si, si. « C’est un cours d’escrime, mélangé au kendo. Tu transpires quand même ! »
Tout comme une vingtaine d’autres dans son groupe de la Sport Saber League, Julien manie le sabre laser tous les jeudis, de 20 h à 22 h, dans une salle à Orléans. « Il y a certes une majorité d’hommes. Mais on compte aussi un bon tiers de femmes », souligne-t-il. « Et tous les milieux sociaux sont représentés : ouvriers, avocats, journalistes, gendarmes… J’ai aussi connu une mère de famille de 50 ans. Mais la moyenne d’âge est de 30 ans. »
Lui se revendique fièrement comme « geek » et « fan de Star Wars ». Le profil que l’on trouve, selon lui, le plus souvent dans cette école. Non, pardon, dans cette « Académie », comme il tient à le préciser (ne nous faisons pas d’ennemi, un coup de sabre laser dans le bidon est vite arrivé). Adrien Koch Forbin, l’un des cofondateurs de l’Académie du sabre laser en France et issu du rugby, raconte que, que ce soit à Orléans ou à Paris, « c’est un sport hyper cardio. Les instructeurs viennent de l’escrime olympique, de l’aïkido, du rugby, du kendo… Star Wars, c’est une culture. Nous, on fait du combat. Nous sommes en tenue de sport et ce n’est pas du cosplay (un loisir qui consiste à jouer le rôle d’un personnage de manga, de film, etc., NDLR). D’ailleurs, le sabre laser n’appartient pas qu’à La Guerre des étoiles. »
GUERRE ÉPÉE
N’empêche qu’avec son sabre laser, Julien sent quand même la Force monter en lui : « Je n’aurais jamais fait un sport d’épée, si ce n’était pas avec un sabre laser », souligne-t-il. « Quand je me bats, il y a le côté Star Wars qui ressort. Tu te prends pour un Jedi. » Un trip que certain(e) s ne comprennent pas forcément. « Ma grand-mère par exemple », se marre Julien. Mais aussi parfois son entourage. « J’ai l’impression d’être une bête de foire. Ils sont étonnés et posent toutes sortes de questions. Mais dans l’ensemble, les gens sont ouverts d’esprit. » Avant de préciser qu’il n’aborde pas forcément le sujet quand il rencontre une fille. De sabre laser au premier-rendez-vous tu ne parleras pas. C’est comme ça, c’est Yoda qui l’a dit (ou ma mère, je ne sais plus). Et ça évite peut-être un râteau intergalactique.
En attendant, ces sportifs 2.0 d’Orléans (mais aussi Paris et bientôt Cholet !) forment un club. Une communauté, même. Ils manient un sabre laser d’un kilo (acheté 100 € pièce aux États-Unis, chez UltraSabers) pendant deux heures. Combats mixtes au programme. Et ne vous fiez pas aux apparences : « Une petite nana peut te mettre la pâté ! », sourit Julien. Comme les autres apprentis Jedi, il n’en est qu’au niveau 1. On appelle ça « la forme de combat ». La première, Shii Cho, c’est la détermination. C’est la base. Ce n’est pas avec ça que vous mettrez une raclée à Dark Vador. Les autres formes sont appelées Makashi (concentration), Djem So (persévérance) ou encore Juyo (férocité), le 7e et dernier niveau. Le must du must. « En fait, c’est comme au judo quand on passe les ceintures. À l’Académie, ce sont des formes de sabre laser ! », explique Julien.
Et il en a de la chance, Julien… Car au final, il fait tout de même partie des heureux élus. Des rares chanceux qui ont réussi à avoir leur place (225 € l’année à Orléans ; 320 € à Paris). « On a rapidement affiché complet pour l’année », indique Adrien Koch Forbin, encore ravi de l’incroyable succès de la Sport Saber League. Un déferlement d’inscriptions. Quelques mois à peine après son ouverture, en septembre 2015, l’Académie d’Orléans est désormais devenue une machine bien huilée. Pro jusqu’au bout des gants (oui, il faut en porter pour pratiquer le sabre laser, ainsi qu’un masque intégral). Un futur incontournable, même. « On a travaillé pour que ça fonctionne. On a réussi le tour de force de faire accepter le sabre laser comme un vrai sport », se réjouit Adrien Koch Forbin.
Julien, lui, pense sincèrement que cela « va se développer en France ». Avant de remarquer : « En fait, c’est cool, car quant on y pense, je vis le lancement d’un nouveau sport… »
Disney ayant bétonné sa comm’, sa promo et surtout son embargo sur le nouveau Star Wars, impossible pour la presse de voir le film en avant-première. Et comme tmv n’a pas été invité à Los Angeles, on vous fait donc une critique pas critique. Yoda nous pardonnera.
— J.J. Abrams à la réal’
Bien ou pas bien ? Le cinéaste (et roi du marketing viral) est capable du meilleur comme… du moins bon. Responsable de la série Lost, il a aussi accouché d’un excellent Star Trek into darkness, l’un des meilleurs chapitres de la saga. Monsieur maîtrise donc la science-fiction, ouf. J.J. est aussi l’auteur de Mission Impossible 3 (ouille), scénariste d’Armaggedon (ouille, ouille) et se la joue parfois un poil trop fan dans ses réal’ (rappelez-vous son Super 8, hommage plus qu’appuyé à sieur Spielberg). Pour ce Star Wars Le réveil de la Force, il devra donc jongler avec son amour pour La Guerre des étoiles et éviter le piège du gros trip nostalgique sans âme tout en restant fidèle à l’univers Star Wars.
— L’ombre de Disney
Un crime pour les fans. Octobre 2012, papa Lucas vend sa société de production Lucasfilm, détentrice des droits de Star Wars, aux studios Disney. 4 milliards de dollars plus tard, c’est toute la communauté qui flippe. La firme aux grandes oreilles va-t-elle dénaturer la saga culte ? La franchise est-elle morte ? En attendant, Disney surexploite déjà la marque jusqu’à l’indigestion : deux autres épisodes prévus jusqu’en 2020, des spinoffs, mais aussi des films d’animation. Tout et n’importe quoi.
— Un retour aux sources
Sabres laser, vaisseaux, effets spéciaux dingues… En voyant la bande-annonce, tout y est. Cerise sur le gâteau intergalactique : il y aura la triplette culte, Han Solo, Chewbacca et Princesse Leia.
— Casting béton
Lupita Nyong’o, Oscar Issac, Domnhall Gleeson, John Boyega… Des nouvelles têtes parmi les anciennes, issues de la télé ou du ciné indépendant. Un casting choc pour un film mastoc ?
Un concours photo pour lutter contre l’homophobie : la bonne idée du centre LGBT de Touraine.
C’était début décembre : l’exposition Les Amours imaginaires, réalisée par Olivier Ciappa, était vandalisée. Saccagée, tagguée, détruite par des homophobes. Son « crime » ? Être une ode à l’amour, montrer de magnifiques photos pour parler de l’homosexualité. Choquée par cet acte, l’association LGBT de Touraine a décidé de « faire face à ceux qui ont la volonté de nous faire taire, de tuer l’art et la liberté d’expression ».
Le Centre LGBT lance donc un concours de dessins et de photos, intitulé « Quel est mon genre ? Quel est mon corps ? Quelle est ma place ? » Un concours qui vise à donner de la visibilité aux personnes transgenres (qui seront d’ailleurs au centre de la Marche des fiertés 2016). Ouvert à toutes et à tous, il donnera naissance à une exposition à la Maison des étudiants de l’Université de Tours en juin 2016.
En attendant, si vous voulez participer, il suffit d’envoyer vos clichés et productions à contact@centrelgbt- touraine.org
Vous avez jusqu’à fin mars !
En plein essor, le livre audio pour enfants connaît une nouvelle jeunesse et gagne en qualité. Une vraie bonne idée de cadeaux de Noël.
François Morel, Arthur H, Dominique A… Les artistes sont nombreux à marcher sur les plates-bandes de Marlène Jobert en matière d’histoires à écouter. Et c’est pour notre plus grand plaisir. Car qui a déjà fait Paris-Marseille en voiture avec son Peter Pan en boucle sait combien il en coûte aux parents… Depuis 3 ou 4 ans, c’est une nouvelle génération de livres avec CD qui apparaît. Les éditeurs (s’)investissent pleinement dans ce secteur, genre à part entière de la littérature jeunesse. La qualité sonore s’érige en priorité pour faire honneur aux textes classiques ou contemporains sélectionnés et aux illustrations travaillées. Quant aux voix d’artistes connus, elles garantissent des ventes satisfaisantes.
Dans ce contexte de plein essor, le Salon du livre et de la presse jeunesse, qui s’est tenu du 2 au 7 décembre en Seine-Saint-Denis, a révélé pour la première année une sélection de Pépites du livre audio. La victoire a été raflée par l’éditeur Didier jeunesse, passé maître dans le secteur avec, entre autres, sa collection de comptines et chansons du monde de grande qualité. « Il faut encourager tout ce qui, comme le livre audio, permet aux enfants d’aller vers le livre et la lecture », explique Sylvie Vassalo, directrice du Salon.
Car comme elle le souligne, le support a de multiples facettes. Pour les non-lecteurs tout d’abord (malvoyants, tout-petits, etc.), c’est le moyen d’accéder à la littérature, tout simplement. Et ses bienfaits sur le développement cognitif et émotionnel, sur la concentration ou encore sur la mémoire des enfants ont été maintes fois prouvés. Que demander de plus ?
Plus que 2 semaines avant Noël. Avant de vous farcir la 328e rediff’ du Père Noël est une ordure (qu’on adore !), voilà un top 4 des films à contre-courant total de la magie du 25. Mouahaha.
SILENT NIGHT
Oh bah v’la-t-y-pas qu’un tueur psychopathe légèrement fou furieux s’est déguisé en Père Noël. Ow, ow, ow, joyeux Noëëël va-t-il dire d’une voix joyeuse, tout en terrorisant une petite ville du Midwest, armé d’un lance-flammes. Normal, quoi.
Bill n’est pas cool. D’un côté, il est le fils du Diable. Après un pari perdu, il doit se glisser dans la peau de Papa Noël pour les 1 000 années à venir. Une fois le délai écoulé, Santa Claus, aux allures de catcheur, est bien décidé à se venger.
Il en existe plusieurs, mais prenez celui de 1996 avec Shannon Elizabeth. Une bonne grosse série Z (=un nanar) avec un bonhomme de neige pervers et serial killer. Ridicule, terriblement mal fait, mais toujours mieux qu’un film avec Kev Adams.
On l’oublie souvent, mais le film de Joe Dante est une pépite du genre. Un inventeur farfelu offre un Mogwai à son fils pour Noël et c’est toute une ville qui se retrouve ravagée par des Gremlins. On lui avait dit de ne pas le mouiller !
Entre une sombre histoire d’usine de saucisson et de slip, et des hommes prochainement enceints, le monde est vraiment fou. Voilà notre rubrique WTF !
– En Mauritanie, cela faisait 63 minutes que le match FC Tevragh Zeina – ACS Ksar avait commencé. Une rencontre serrée, mais seulement un petit 1-1. Visiblement trop ennuyeux pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a donc décidé de… faire arrêter ce match de Supercoupe locale et passer directement aux tirs au but. La version officielle de l’entourage du président et de la fédération a, quant à elle, indiqué que la rencontre avait été arrêtée en avance, car la remise des trophées n’aurait pas été possible vu que la nuit tombait. Ouf !
– La semaine dernière, un homme de 23 ans a été condamné à un an de prison pour avoir cambriolé une usine de saucissons en 2013. Comment ont-ils retrouvé sa trace ? N’y voyez aucun jeu de mot, mais le voleur avait laissé son slip sur place. Ah, la magie de l’ADN.
– Les hommes pourront tomber enceints d’ici 5 à 10 ans. C’est la conviction du Dr. Karine Chung, directrice du programme de préservation de la fertilité à la Keck School (Californie). Si, si, c’est leur étude qui l’a dit, d’abord.
– 18 416, c’est le nombre de timbres qu’il faudrait pour envoyer une lettre sur Mars. C’est ce qu’a indiqué la Royal Mail en s’appuyant sur la Nasa, suite à la requête d’un petit garçon de 5 ans.
L’astrologue est revenu de vacances et a recommencé à lire dans les entrailles de poisson (ou de Vénus, on ne sait pas trop).
BÉLIER
Amour : Premier dans l’horoscope, mais aussi dans nos cœurs. Love on the flex.
Gloire : Vive les gastéropodes.
Beauté : Pierre qui roule amasse la bouffe.
TAUREAU
Amour : D’après Saturne, ça craint du boudin.
Gloire : Votre entourage ne supporte plus votre alter ego Kendji Chirac.
Beauté : Triton et durillons.
GÉMEAUX (spécial répliques de Dikkenek)
Amour : « Bouge pas, je vais chercher le poney »
Gloire : « Je sais que j’plais pas à tout le monde. Mais quand je vois à qui je plais pas, je m’demande si ça me dérange vraiment. »
Beauté : « Des gros seins, des grosses cuisses, ça change des magazines, hein ! »
CANCER
Amour : Mars est dans votre champ astral. On ne sait pas ce que ça signifie, mais ça fait cool à écrire.
Gloire : Vous marcherez dedans du pied gauche samedi. 14 h 33. Faites gaffe.
Beauté : Sous votre pâté, l’astiquage.
LION
Amour : Tel l’asticot, vous frétillez et êtes tout gluant(e) en le/la voyant.
Gloire : Tel le ver solitaire, vous êtes un parasite à votre boulot.
Beauté : Tel le lombric, vous êtes le sous-ordre des lumbricina, sous-division de l’ordre des haplotaxida des annélides (prends ça, Wikipédia !)
VIERGE
Amour : Il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Ou la vôtre, on ne sait plus.
Gloire : Horizon pas net, reste à la buvette (proverbe congolais).
Beauté : Soyez anticonformiste. Remettez votre appareil dentaire.
BALANCE
Amour : Ce signe étant celui de l’astrologue, avouons que tous les Balance sont adorables…
Gloire : …et stupéfiants dans leur travail…
Beauté : …et surtout magnifiques. Voilà.
SAGITTAIRE
Amour : Les toilettes dans la salle de bains sont une catastrophe pour votre couple.
Gloire: Surtout qu’on vous surnomme Vomito.
Beauté : Vos naseaux le/la font vibrer.
CAPRICORNE
Amour : Si ça vient trop vite, pense à une frite (conseil de sexologue).
Gloire : L’âge ne vous bonifie pas. Vous n’êtes ni un verre de vin, ni Jésus.
Beauté : Vénus vous a pris(e) en grippe. Votre acné is back.
VERSEAU
Amour : L’amour, c’est comme le feu, ça brûle. Wesh.
Gloire : Si ça ne bouge pas, mangez-le.
Beauté : Un seul poil vous manque et tout est dépeuplé.
POISSON
Amour : Il/elle kiffe vos branchies.
Gloire : Vous n’existez pas. En vrai, vous n’êtes pas né(e). Normal, vous êtes un poisson (haha).
Beauté : Bouche en cul de poule.
Il n’y a pas que Pixar dans la vie. La preuve avec cette petite production européenne sans grande prétention, mais plutôt sympathique.
Pas si simple, pour les petits, de se frayer un chemin parmi les grands. C’est un peu le cas de cette production européenne, coincée entre les sorties hivernales de blockbusters (Star Wars, c’est de toi qu’on parle) et l’esprit Pixar qui flotte forcément dès lors qu’il s’agit d’un film d’animation.
Pourtant, Oups, j’ai raté l’arche tente tant bien que mal de se faire sa place. Et réussit à proposer une alternative sympathique aux gros produits du moment. Dans cette bobine signée Toby Genkel, la fin du monde est proche et le grand Déluge arrive. Les animaux sont donc invités à embarquer dans une arche… sauf Dave et son fils Finny, des créatures étranges nommées Nestrians, qui vont alors tenter de s’incruster. Aidés par deux farouches Grymps, Hazel et sa fille Leah, ils embarquent discrètement. Mais Finny et Leah vont tomber de l’arche et devoir survivre dans un monde hostile.
Gros bonbon visuel (les animaux sont tout aussi colorés et flashy que les décors), cette fable mignonnette et sans prétention parvient à insuffler sans souci ses messages (l’union fait la force et il faut accepter les différences).
Classique certes, mais efficace pour le public auquel il s’adresse particulièrement : les jeunes enfants. Contrairement à eux, les parents pourront toutefois regretter le rythme monocorde et le peu d’audace dans l’humour ou même l’émotion. Idem pour le « méchant » du film, peu adéquat et mal traité pour ce genre de cinéma. Oups, j’ai raté l’arche a beau égréner les obstacles attendus, quelques jolis moments surprenants sont au programme. Il réussit à embarquer dans un scénario à double quête et une agréable aventure.
Aurélien Germain
Film d’animation (Allemagne, Irlande, Belgique, Luxembourg). Durée : 1 h 26. De Toby Genkel. NOTE : 3/5
#EPJTMV. Toutes nos chroniques culture, avec notamment les derniers albums de KellyLee Evans, Kenyon, ou encore de la BD hyper drôle sur les retraités !
LE JEU VIDEO FOOTBALL MANAGER 2016
Sorti mi-novembre, Football Manager offre comme chaque année une base de données gargantuesque et un réalisme impressionnant dans la gestion de son équipe. Mais pour ce seizième opus, deux nouveaux modes sont au programme. La « Draft Fantasy », jouable uniquement en ligne, vous plonge dans une compétition entre joueurs avec un budget restreint, et la « Création de club » vous donne la possibilité de créer votre équipe de A à Z. Vous voici dans la peau d’un vrai manager. > Sega / Sports Interactive, +3 ans, PC, Mac, 35 €
LES CD KELLYLEE EVANS – COME ON
La Canadienne dévoile une nouvelle phase musicale de sa personnalité artistique. S’éloignant un peu de la cantatrice jazz de ses débuts, à 40 ans, Kellylee Evans adopte un style plus soul. Une métamorphose qui l’inscrit un peu plus dans la filiation de Nina Simmons, tout en gardant le punch qui la caractérise. Sa voix envoûtante sied bien à cette musicalité même si on peut regretter un manque d’originalité dans le choix des textes. Les premiers titres de l’album (Come On, Tell me what you like et Hands Up) sont de belles surprises, la suite est plus fade, peut-être trop redondante.
KENYON – LE CHOIX DES ARMES
Entre rap et chant portés par un beat urbain classique influencé par quelques notes de reggae, l’artiste rennais délivre son nouvel album Le choix des armes Le disque est plus sombre que ses anciens opus, à l’image du titre Illusions dans lequel il décrit le monde avec cynisme : « Je vois des missionnaires apeurés par les masses, des visionnaires aveuglés par les liasses, des millionnaires manœuvrés par des diables mais la terre tourne quand même. » L’album n’est pas sans défauts et les textes sont parfois pauvres voire enfantins mais l’ensemble est prometteur pour le rappeur de 26 ans. Déjà capable de reprendre en freestyle TNGHT, il pose maintenant ses mots par dessus ceux de… Véronique Sanson sur Besoin de personne.
TENDANCE WEB GOOGLE AUX COULEURS DE STAR WARS
À quelques jours de la sortie du dernier opus de la série Star Wars, Google a décidé de se mettre au diapason et de proposer à ses utilisateurs de choisir leur camp. En vous rendant sur la page http://google.com/starwars, vous pouvez vous diriger vers la Force ou bien vers le côté obscur. De Gmail à Youtube en passant par Google Maps, les plateformes du géant américain se mettront alors aux couleurs de votre camp.
LA BD LES RETRAITÉS
« Les retraités ne sont pas des antiquités », avancent les personnages de la bande dessinée signée de Goupil et Ohazar. Après sa large série « Le guide de », Jacky Goupil s’est associé à Ohazar pour s’attarder cette fois avec beaucoup d’humour sur l’un des métiers les plus répandus : celui de retraité. Entre « celui qui fait plein de trucs », « celle qui prend son temps » ou « ceux qui manifestent », les personnages se bousculent à travers les planches. Quelques-uns sont même récurrents, une pique caustique aux retraités, qui pour certains tournent en rond.
LA VIDÉO VERTIGINEUX
Être propulsé de 0 à plus de 200 km/h en 3,3 secondes seulement, c’est ce que propose le Kingda Ka, l’attraction phare d’un parc d’attraction du New Jersey. Ce grand huit, qui élève ses passagers à 139 mètres de haut, offre ensuite une descente à couper le souffle. Avec ses rotations à 270°, le tout à plus de 160 km/h, on vous conseille d’avoir l’estomac bien accroché.
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x3f4jhm_aux-etats-unis-une-attraction-qui-donne-des-frissons_sport[/dailymotion]
13
C’est en millions de téléspectateurs,l’audience moyenne qu’ont réalisée les 12 épisodes de la série Empire lors de leur diffusion aux États-Unis, ce qui en fait la plus regardée de l’année. En France, le groupe M6 a racheté ses droits et elle est diffusée depuis le 17 novembre sur W9
#EPJTMV. Kill Your Friends met en scène un sacré Nicholas Hoult… Détestable au point qu’on finit par l’aimer. Bah tiens !
C’est l’histoire d’un mec détestable, à vomir. Ambitieux à en mourir. Steven Stelfox, incarné par un Nicholas Hoult déchainé, c’est un peu « le diable s’habille en directeur artistique ». Dans sa maison de disques, Unigram, il tente à tout prix de gravir les échelons. À 27 ans, il est cocaïnomane, alcoolique et surtout extrêmement cynique. Son ambition dévorante l’amène à tuer ceux qui s’opposent à lui.
Kill your friends est un titre erroné, Steven Stelfox n’a pas d’ami. C’est un requin dans le banc de squales qui tire les ficelles de l’industrie du disque, à son apogée en cette année 1997. Oscillant entre Le Loup de Wall Street et 99 francs, le film souffre toutefois de quelques défauts. Les passages redondants de concerts sous acides, un tantinet longuets, et la naïveté de certains personnages « aveuglés par leurs rêves » ne servent pas franchement le film. Mais les nombreuses scènes en regard caméra sont plutôt bien réalisées, avec la dose d’humour noir caractéristique de la devise de Steven Stelfox : « écraser ses ennemis et entendre les lamentations de leurs épouses ». Conan le Barbare a mis un costume impeccable et sniffé un rail, il est directeur artistique.
Par un procédé plutôt grossier, mais dérangeant, le spectateur en vient pourtant presque à compatir lorsque le détestable directeur artistique descend droit dans les abysses sur le son de Radiohead. L’immoralité finit finalement par emporter la mise dans un happy end pour Steven Stelfox, moins pour le genre humain. Et dire que ce film est tiré d’une histoire vraie…
Théo Sorroche > Thriller (Grande-Bretagne) d’Owen Harris. Durée : 1 h 47. Avec Nicholas Hoult, Craig Roberts, James Corden… NOTE : 3/5
#EPJTMV À partir du 5 décembre, le Père Noël déambulera les mercredis, samedis et dimanches sur le marché de Noël de Tours. L’occasion pour TMV de dresser son portrait chinois.
Si j’étais une chanson : « Petit papa Noël », parce qu’elle est universelle.
Si j’étais un instrument : Un pouet-pouet. Je l’utilise partout.
Si j’étais un vêtement : Des chaussettes, parce que j’ai toujours froid aux pieds quand je livre mes cadeaux.
Si j’étais un animal : Un rêne, évidemment.
Si j’étais un chiffre : Le 25. C’est le jour où que je travaille le plus.
Si j’étais une plante : Un sapin, tout simplement.
Si j’étais une couleur : Le rouge bien sûr !
Si j’étais un poète : Jacques Prévert. Parce qu’il écrivait « j’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait en partant. »
Si j’étais un livre : « Bonne nuit les petits ». C’était un livre avant d’être un dessin animé.
Si j’étais un fait d’actualité : Les remontrances de la mère Noël quand je suis en retard.
Si j’étais une arme : Une fleur, c’est la résistance par la non-violence.
Si j’étais un philosophe : Éric-Emmanuel Schmitt. Il disait « entre le rêve et la réalité, il y a le chemin du courage. »
Si j’étais un objet du quotidien : Une pipe. Sans commentaire.
Si j’étais un chanteur : Tino Rossi, il chantait « Petit papa Noël ».
Si j’étais un film : Le père Noël est une ordure. Parce que mon père Noël est aussi un peu provoquant.
Si j’étais une drogue légale : Normalement c’est le vin rouge, mais je ne bois plus une goutte d’alcool.
Si j’étais un surnom : Papy.
Si j’étais une lettre : Une lettre ? Un courrier entre Karl Marx et la Vierge Marie.
Si j’étais un jouet : Un fusil, c’est le cadeau que je n’ai jamais pu avoir.
Si j’étais un dessin animé : L’apprenti Père Noël, parce que ma fille adore.
Si j’étais un people : Dieu. Comme moi, on ne le voit pas souvent, mais on en entend beaucoup parler.
Si j’étais un personnage politique : Noël et ma mère.
Si j’étais une devise : « C’est à différer les régimes que l’on devient obèse. C’est pour ça que j’ai du bide. » C’est mon père qui m’a appris ça.
# EPJTMV Vivre solidaires comme les Schtroumpfs, on en a tous déjà rêvé. Eh bien grâce au site « Allô Voisins », c’est désormais schtroumpfement possible ! « Besoin d’un service, d’un coup de main ? Demandez à vos voisins ! » peut-on lire sur la page d’accueil du site. Mais les Tourangeaux sont-ils aussi prêteurs que le revendique le site ? C’est ce qu’on a voulu vérifier cette semaine.
Le concept d’Allô Voisins est simple : si vous avez besoin d’un objet ou d’un service, vous pouvez poster un message en faisant part de votre demande. Vous fixez une rémunération pour la personne qui vous propose l’objet / le service et vous n’avez plus qu’à attendre qu’un gentil voisin vous dépanne. Première étape, il faut se créer un compte. Pour ça, rien de plus simple. En me connectant avec mon profil Facebook, l’inscription me prend moins de deux secondes (bon allez, j’exagère un peu, deux minutes le temps que mon ordinateur rame). Et puis c’est gratuit. Et ça c’est cool.
À peine inscrite, je commence à farfouiller dans les publications de mes voisins Tourangeaux. Sécateur, maison, costume de Père Noël ou aide pour un déménagement, les demandes sont variées. Après m’être légèrement emballée et avoir consulté des publications écrites par mes lointains voisins d’Angers, je décide d’élaborer une stratégie. Je dresse une liste d’une dizaine d’objets et de services. Des choses les plus banales aux plus loufoques. Je démarre avec du concret : un aspirateur, un escabeau, une casserole (parce que oui, les voleurs de casseroles ça existe et je préfère en demander une plutôt que d’aller en acheter…). Étant aussi rusée qu’un renard, je décide de me déconnecter de ce compte – trop de demandes d’un coup, c’est louche – et me recrée un compte avec mon adresse mail. Pas bête la guêpe !
Je commence à publier des annonces de plus en plus insolites. Je cherche un costume de Bob l’éponge, une personne pour faire mes courses, une autre pour me donner des cours de chinois, une homme pour me faire un massage relaxant ou encore un fan de Game of Thrones capable de tenir une conversation en dothraki avec moi. Des messages qui ne plaisent pas trop aux modérateurs d’Allô Voisins qui décident de ne pas publier ma demande de massage et de conversation en dothraki (je sais, séchez vos larmes, la vie est parfois trop injuste). Loin d’être désespérée, je me retrousse les manches et retente le massage mais sans préciser que je souhaite un homme. Miracle, cette fois ça passe ! Avec ma dizaine de demandes postées, je n’ai plus qu’à attendre.
Le No man’s land du prêt
Premier jour, rien ! Oh les méchants voisins ! Si j’avais un sachet de pâtes caché dans un placard très très très haut et que j’avais besoin d’une casserole pour les faire chauffer… Je mourrais de faim dans l’indifférence la plus totale. En salle de rédaction, je commence à maugréer dans les oreilles de mes pauvres camarades de l’EPJT : « Allô Voisins, c’est vraiment n’importe quoi, personne me répond et nia nia nia et grrrr grrr grrr de toute façon personne ne m’aime » (chers camarades, je vous présente toutes mes excuses pour les nuisances sonores de ces derniers jours).
Deuxième jour, je me jette sur mon téléphone avant même que mes paupières se décollent. Toujours aucun signe de mon prêteur de casserole ou d’escabeau. Et pourtant, au moment de la publication de mes demandes, le site m’avait annoncé qu’environ une vingtaine de voisins seraient en mesure de m’aider. C’est donc une bien triste journée qui commence pour moi. Mais miracle. À 16 h, je reçois un mail d’Allô Voisins : quelqu’un m’a répondu. Va-t-on me proposer le vélo ? Les cours de chinois ? Ni l’un ni l’autre. J’ai trouvé un volontaire pour me masser. Ô joie.
En fin de journée, les mails s’enchaînent. Deux personnes proposent de faire mes courses, une autre de me prêter un escabeau et un dernier … Une casserole ! Houuuuuurra. Je m’emballe tellement que j’en oublie presque que mes placards sont remplis de casseroles de toutes les couleurs et de toutes les tailles et que je ne suis sur Allô Voisin que pour un test. Une fois redescendue sur Terre, je remercie gentiment tous les voisins qui m’ont proposé leur aide. Le test n’a pas duré longtemps pour moi mais franchement, je ne déconseille pas ce site, bien au contraire ! Pour trouver des objets dont on ne se sert qu’occasionnellement, qu’on a perdus et qu’on ne peut pas racheter dans l’immédiat ou même des services comme des cours ou des baby-sittings, le réseau fonctionne bien. Par contre, pour les demandes trop insolites, on repassera. Allô Voisins, c’est du sérieux quand même !
Mails, messagerie instantanée, veille sur les réseaux sociaux : oui, les outils numériques au bureau nous facilitent le travail. Mais ils sont aussi envahissants, au point que certains exigent un droit à la déconnexion pour les salariés. Avant d’étouffer dans notre bulle digitale, stoppons les mauvaises habitudes. Six astuces pour reprendre la main sur notre bureau digital.
JE CONSULTE MA MESSAGERIE PRO MÊME EN VACANCES À HAWAÏ
Vous n’êtes pas le seul : 41 % des cadres estiment ne pas pouvoir déconnecter en soirée et 29 % en congés. L’Humanité et L’Entreprise dénonçait déjà en 2011 « la laisse électronique » ; encore perçus comme des avantages, les smartphones et ordi portables sont devenus des fils à la patte. « J’ai refusé le téléphone et le portable de fonction, explique une cadre tourangelle. En cas de besoin, mon chef a mon téléphone perso et du coup, il ne m’appelle le week-end qu’en cas de vraie urgence ». Le rapport Mettling remis début septembre au ministre du Travail préconise le droit à la déconnexion.
« C’est indispensable, confirme Mickaël David, enseignant à l’IAE de Tours. Mais la jeune génération de salariés apprécie la flexibilité des horaires, préférant une longue pause méridienne pour faire du sport ou faire les boutiques et travailler le soir, contrairement à leur aînés qui, eux, apprécient de finir plus tôt. » Il faut donc conjuguer ces deux visions décalées, un grand écart que les managers peuvent pourtant réussir avec brio s’ils poussent leurs collaborateurs à échanger (autour d’une table, pas derrière un PC!). En attendant, préparez une réponse automatique d’absence (sans mentionner que vous êtes sous les palmiers).
JE N’ARRIVE PLUS À RÉPONDRE À TOUS LES MAILS
Hier matin, à 8 h 45, vous avez sélectionné les 35 messages qui étaient déjà tapis dans la boîte et cliqué « marquer comme lu ». Hop, ni vu ni connu. Une réaction normale : à raison de 5 minutes d’attention par message, si on en reçoit 50 par jour, on y consacre plus de 4 heures. Et pourtant, si tu ne réponds pas dans l’heure, ton correspondant croit que
1/il est tombé dans les spams,
2/ tu es en vacances au Tibet,
3/ tu le snobes.
Un peu d’empathie, que diable ! Si vous, vous n’arrivez pas à répondre, vos correspondants ont sans doute le même problème, alors évitez la surcharge informationnelle via des filtres : « est-ce utile, important, urgent ? » Oui, j’envoie. Non, j’envoie pas. Pour gagner du temps, planifiez des heures de consultation : par exemple à 9 h, 12 h, 14 h et 16 h. Et préparez des messages-type de réponse.
JE POLIS MA PAGE LINKEDIN AU MIRROR, J’AI UN COMPTE VIADEO QUI ENVOIE DU RÊVE
Pour attirer des contacts professionnels, ces pages doivent être irréprochables, mises à jour et enrichies de publications ou d’échanges sur les forums de chaque plateforme. L’exercice devient vite chronophage ! Il est préférable de choisir un seul réseau, le mieux adapté à votre secteur d’activité et d’effacer les vieux profils sur les autres comptes.
Et puis, ça peut sembler fou, mais il y a encore des gens qui trouvent du travail en envoyant un brave vieux CV papier. Les réseaux sociaux sont très utiles mais pas indispensables. On connaît même des journalistes qui bossent sans facebook ni twitter. Leur réseau ? Le café, les discussions avec la caissière ou la pharmacienne, à la sortie de l’école… IRL*, quoi. *In Real Life, ou Dans la vraie vie
JE CONSULTE MON SMART PHONE 246 FOIS PAR JOUR
Soit 2 fois plus que la moyenne des utilisateurs. Si c’est pour regarder l’heure, achetez une montre. Mieux, faites-en vous offrir une à Noël. Si c’est pour guetter les notifications, posez-vous sérieusement cette question : est-ce que vous soulevez 246 fois le combiné de votre téléphone de bureau pour voir s’il fonctionne ? Non ? Ben voilà.
JE PARTAGE TOUT CE QUE J’AIME SUR MON MUR FACEBOOK
Notre utilisation des TIC en tant que consommateur a des impacts sur l’entreprise. C’est parce qu’on consulte plus les réseaux sociaux le week-end et le soir que les buzz s’y répandent… obligeant les community managers, chefs de projets et autres chargés de relation client à être réactifs à des heures où ils préféreraient boire une limonade en terrasse. Être un consommateur responsable socialement, c’est donc aussi prendre le temps de réfléchir avant de retweeter ou partager dans la micro-secondes : « Pourquoi ça m’énerve ? Si je le partage, qu’est-ce que ça apporte de positif à ma communauté ? Et à cette entreprise ou cette personne impliquée ? »
JE BOIS MON CAFÉ EN LISANT TWITTER (ET JE CONTINUE DANS LE BUS, ET EN ALLANT AUX TOILETTES)
Le Fomo (fear of missing out), la peur de manquer quelque chose, a été démultipliée par les réseaux sociaux. Être curieux, c’est bien mais voir défiler 20 h / 24 des dizaines d’informations contradictoires ou sur lesquelles on n’a aucune prise fait parfois mal au ventre. Avant d’être contraint à prendre une mesure extrême comme une cure totale de déconnexion, offrez- vous un jour par semaine sans Internet. Est-ce que vous achetez chaque matin les 60 journaux qui paraissent en France ? Non. Ben voilà. Vous en manquez, des choses…
#EPJTMV Vous ne savez pas comment appeler vos futurs enfants ? Faites comme tout le monde : prenez le prénom de votre star préférée ou suivez la mode !
Jean et Marie en 1950, Nicolas et Céline en 1980, Lucas et Emma en 2010 : ce sont les prénoms les plus répandus sur trois générations dans la région Centre. Depuis cinq ans, l’Indre-et-Loire, le Cher, le Loire-et-Cher, le Loiret, l’Eure-et-Loire et l’Indre voient naître beaucoup de Lucas, de Nathan et d’Enzo pour les garçons ; d’Emma, de Manon et de Lola pour les filles. Non, vous n’êtes pas les seuls à appeler vos enfants ainsi. Sur toute la France, le trio de tête chez les garçons ne varie pas – hormis l’ordre – et seule Chloé chez les filles grimpe sur le podium détrônant ainsi Manon. A Tours, vous avez une préférence pour Lucas et Emma. Comme quoi, tout arrive.
Les prénoms sont les témoins des générations. Sans le savoir, ils se posent en souvenir de décennies tirant leur source de stars ou d’icônes. Jean (Ferrat), Michel (Serrault), Alain (Delon), Martine (Sarcey), Françoise (Sagan) à partir de 1950 ; Nicolas (Sirkis), Julien (Clerc), Céline (Dion), à partir des années 1980… Aucun prénom ne revient trente ou soixante ans plus tard. Le changement est perpétuel. Et cela concerne aussi la longueur du prénom. Plus l’on s’inscrit dans le présent, plus les prénoms sont courts. Vous ne nous croyez pas ? Dans le Top 10 se trouvent : Lucas, Enzo, Jules, Tom, Louis, Léo, Ethan, Hugo, Emma, Léa, Lola, Inès, Lilou, Chloé, Jade… Les prénoms composés sont bel et bien abandonnés.
Mais qui êtes-vous sans nom de famille ? Personne. En Indre-et-Loire, il est de coutume de s’appeler Martin, Moreau, Mercier, Rousseau ou Simon. Il ne sera donc pas rare pour vous de tomber sur des Lucas Moreau, des Emma Simon, des Nathan Mercier ou des Manon Martin. Bienvenue dans le Centre !
C’est reparti pour un tour. Cette semaine, on chronique le nouvel ouvrage controversé qui balance sur le Vatican, une double ration de CD, ou encore Nestor Burma en BD et la saison 3 de Vikings en DVD.
LE LIVRE CHEMIN DE CROIX
Succès phénoménal en Italie, Chemin de Croix est le nouvel ouvrage (controversé) de Gianluigi Nuzzi. Déjà auteur du non moins polémique Sa Sainteté, à l’origine du Vatileaks, le journaliste italien livre ici, témoignages et enregistrements à l’appui, la gabégie et les privilèges malsains régnant au Vatican. Entre incompétence administrative et dérives financières (l’auteur torpille la politique de dons aux pauvres organisée par la Curie), Chemin de croix n’est ni pour ou contre le pape : il fait simplement état d’un Vatileaks 2. Un pavé dans la mare.
A.G.
LE DVD VIKINGS – SAISON 3
Suite des aventures pour Ragnar Lothbork ! Emmenée par un Travis Fimmel magnétique, la série culte de la chaîne History voit sa saison 3 couchée sur DVD. Entre mise en scène sublime, dialogues travaillés et décors magnifiques, Vikings arrive mêler batailles époustouflantes et histoire d’un peuple passionnant. Plaisir pour les fans (ou les curieux), le coffret offre des scènes inédites et surtout les versions longues des épisodes, ainsi que quelques bonus et commentaires audio. À découvrir d’urgence si ce n’est pas encore fait. A.G.
LES CD SHUMAUN – SHUMAUN
En mélangeant heavy et power metal, le tout saupoudré d’une grosse dose de prog’, les Américains de Shumaun prenaient le risque de s’éparpiller. Et à l’écoute de ce premier album éponyme, c’est un peu cette impression qui prévaut. Dans une orgie de sections rythmiques cassées, complexes, de voix haut perchée, de claviers, Shumaun multiplie les pistes. Leur technicité est impressionnante et le hard-rock hybride de Shumaun mérite plusieurs écoutes pour être digéré. Mais cette première offrande, regorgant de surprises, est d’une ambition remarquable.
>+ d’infos sur facebook.com/shumaun
A.G.
JOE PILGRIM & THE LIGERIANS – INTUITIONS
Infatigables. Les six « Ligériens » signent leur retour avec la sortie d’un troisième opus. Cette fois-ci, ils n’accompagnent pas la voix cristalline de Rod Anton mais suivent les intuitions de Joe Pilgrim. Tel un livre ancien chargé d’enseignements, l’album et ses 12 titres racontent une histoire en quatre chapitres. Cette histoire, c’est celle d’une civilisation pervertie par le pouvoir de l’argent. « Brother Joe » constate les dégâts et chante un message spirituel d’unité en rendant hommage à nos ancêtres universels. À la prod’, Gabriel Bouillon, guitariste des Ligerians et gardien du SoulNurse Records, livre un reggae profond, moderne et fidèle aux fondations du genre.
T.C.
VIDEO BUZZ CHATS ET CONCOMBRES
La vidéo a engrangé plus de 2,5 millions de vues en sept jours. Il s’agit tout simplement de chats effrayés par… des concombres. Des chercheurs se sont penchés sur le sujet (la réaction des félins est dû à l’étonnement de voir un objet plutôt rare dans leur environnement), et la vidéo fait quand même bien rigoler.
LA BD NESTOR BURMA
Avec ce 9e tome, Micmac Moche au Boul’Mich, le personnage crée par le romancier Léo Mallet se promène dans un quartier latin pas piqué des hannetons ! Apres Tardi et Moynot, c’est Nicolas Barral qui a repris les pinceaux et le résultat est bluffant. S’il a su garder les ambiances des romans, il a réussi à insuffler au détective privé Nestor Burma une petite touche de modernité. Côté clins d’oeil, rendant cette histoire particulièrement savoureuses, on retrouve médecin véreux, jeune étudiante, maitre chanteur et cadavres à la pelle. Un bon polar à savourer sous la couette sans modération, avec 100 pages au compteur.
Hervé Bourit
L’ACTU DES RÉSEAUX SOCIAUX
> Instagram veut faire le ménage sur sa plateforme technique. Le réseau social vient de restreindre l’accès à son API (l’interface de programmation) pour les services permettant d’afficher les photos Instagram dans leur propre lecteur. Applis visées ? Flow, Padgram, Webstagram etc.
> Sur Facebook, le compte de la jeune Isis Anchalee a été supprimé, son prénom étant l’acronyme anglophone de l’État islamique. Elle a dû envoyer trois fois la copie de son passeport.
> Twitter veut faire évoluer sa fonction « sondages » : déjà, en laissant le créateur de la question inscrire plus de deux réponses possibles. Ensuite, Twitter cherchera à étendre la durée des sondages (plus de 24 h).
265 384
C’est le nombre de billets prévendus (chiffre du 18/11) en France pour le prochain Star Wars qui sortira le 16 décembre. Ce qui met une bonne grosse fessée au record de préventes détenu jusqu’ici par 50 Nuances de Grey (240 000 tickets écoulés en amont de la sortie).
C’est ce 25 novembre que sort le DVD de La Rage au ventre, avec Jake Gyllenhaal. L’occasion de jeter un œil à quatre films où l’acteur brille, monsieur ayant une filmo (presque) parfaite.
NIGHT CALL
Branché sur la radio des flics, Lou parcourt L.A. pour filmer accidents et meurtres, prêt à tout pour revendre son scoop à la télé. L’acteur, 10 kg en moins, y est tétanisant, cynique, magistral. Une allégorie étouffante de la course à l’info.
PRISONERS
Face à un Hugh Jackman terrifiant en papa aveuglé par la douleur (sa fille a été kidnappée), Jake Gyllenhaal sort les griffes, parfait en détective asocial. L’acteur est toujours aussi bon lorsqu’il est dirigé par le réal’ Denis Villeneuve.
ENEMY
Nouvelle collaboration avec Denis Villeneuve : mais Enemy est moins bien reçu. Pourtant, l’acteur est bluffant dans ce film puzzle, où un prof à la vie triste découvre son sosie parfait, un acteur fantasque. Attention, prise de tête !
ZODIAC
La manipulateur brillant qu’est Fincher avait songé à Orlando Bloom. Finalement, c’est l’ami Jake qui s’y colle (ouf) en jouant Robert, dans l’affaire Zodiac, du nom d’un insaississable tueur en série qui répand la terreur. 100 % fascinant.
Votre dose d’astrologie et d’horoscope complètement WTF de la semaine.
BÉLIER
Amour : Bah cette semaine, on vous aime. Kissou sur votre orteil.
Gloire : Selon nos calculs, votre carrière suit la trajectoire de celle de Francis Lalanne. Ça fout les boules.
Beauté : ………… (écrivez un compliment qui vous ferait plaisir).
TAUREAU (SPÉCIAL MOUNDIR DE KOH LANTA, CAR ON NE S’EN LASSE PAS ET QU’ON FAIT CE QU’ON VEUT)
Amour : « T’es en train de me parler et y a les volcans d’Auvergne qui commencent à monter. »
Gloire : « C’est un peu les Jeux olympiques du sommeil. À défaut de Victor Hugo, je dormais pas le buste debout. »
Beauté : « J’vais le déchirer, j’vais le mettre tout nu, tu vas voir ! »
GÉMEAUX
Amour : Votre partenaire est particulier.
Gloire : Vous allez lever le pied sur l’alcool. Puis fêterez ça en buvant une mousse.
Beauté : Même les chauves se moquent de votre coupe.
CANCER
Amour : ça sent le roussi. Voire le moisi.
Gloire : Fin novembre, la toux sèche, les verrues, les arbres tout nus. Bof.
Beauté : C’est bien, vous remettez le slip kangourou au goût du jour.
LION
Amour : Vous n’aimez pas les enfants. Eux non plus.
Gloire : La belette fait confiance au porcin.
Beauté : Beau/belle comme une petite endive au jambon.
VIERGE
Amour : Vous ne passerez paaas, d’après votre ex. Écoutez Gandalf, un peu.
Gloire : Pétez un plomb, déchirez votre chemise au bureau comme Hulk.
Beauté : Votre baguette n’est pas si magique, d’après Harry Potter.
BALANCE
Amour : Tel des Lego®, vous êtes faits pour vous imbriquer.
Gloire : Pluton desespère de votre futur.
Beauté : Ah, les couches. C’était l’bon vieux temps !
SCORPION
Amour : Paraît-il qu’une rencontre, ce n’est que le commencement d’une séparation.
Gloire : Mouette qui pète…
Beauté : … gare à la tempête !
CAPRICORNE
Amour : Indice > Uranus prévoit une petite rencontre mignonnette près d’une brouette.
Gloire : Les sextos auront votre peau.
Beauté : Les murs ont des orteils.
VERSEAU
Amour : Ne changez rien, c’est cool d’être célibataire, non ?…
Gloire : … et sans argent, ni amis…
Beauté : … mais tout n’est pas perdu (vous n’êtes pas roux, par exemple).
POISSON
Amour: Il voit clair dans votre jeu. Rassurez-vous, c’est un cyclope.
Gloire : Suivez le conseil avisé de Van Damme : « Regarde à l’intérieur de toi et deviens aware of your own body. »
Beauté : Devenez une anguille. Toute gluante et gesticulante.
Vous en aviez marre de le voir cabotiner dans les Pirates des Caraïbes ? Revoilà un grand Johnny Depp, en forme, et métamorphosé dans un rôle de mafieux sans pitié. Vraiment criminel !
Sur le papier, ce Strictly Criminal de Scott Cooper relevait de la gageure : un biopic lorgnant clairement sur le film de mafia et s’attaquant au personnage de James « Whitey » Bulger, gangster irlandais du South Boston des années 70, convaincu par un agent du FBI de collaborer pour éliminer la mafia italienne. En soit, une histoire vraie, des caïds et un thème déjà abordé par les maîtres Scorcese et Coppola. Dur.
Pourtant, le long-métrage de Cooper parvient à captiver, accumuler une pression qui ne cesse de gonfler durant deux heures. Il s’appuie sur un casting costaud, mené de main de maître par un Johnny Depp méconnaissable : totalement transformé, maquillé, arborant une dent pourrie, le crâne dégarni et les yeux bleus. Cantonné à des rôles plus que moyens, Depp revient par la grande porte. Offrant une performance forte, exercant un pouvoir d’attraction inconfortable (il est une véritable ordure), le Jack Sparrow cabotin de Pirates des Caraïbes s’offre ici une résurrection artistique.
Doté d’une mise en scène modeste et loin d’être tapageuse, Strictly Criminal n’use pas de psychologie. Se contente de suivre le destin de ce criminel qui détruit tout ce qui l’entoure. Sobre (trop classique ?), il filme les mafieux sans détour : laids, froids, sans pitié et uniquement régis par leur prospérité et leur survie.
Alors certes, on est loin des Infiltrés (James Bulger a largement inspiré le personnage de Scorcese). Il n’empêche : Strictly Criminal est un film de mafieux violent et réussi. Croquant l’alliance aberrante entre un roi de la pègre et le FBI avec brio, sans tomber dans le grotesque ou la pâle copie. Un film qui, à l’instar de son titre original (Black Mass), est une masse noire qui avance et vous happe.
Aurélien Germain
Policier (USA). Durée : 2 h 02. De Scott Cooper. Avec Johnny Depp, Joel Edgerton, Benedict Cumberbatch…
Entre un Russe qui se marie à une pizza et un curé qui pique dans la quête pour s’acheter des piercings, voilà la rubrique WTF !
> Marre du célibat… C’est ce que s’est dit un jeune Russe qui a décidé de se marier… avec une pizza. La cérémonie s’est déroulée dans une pizzeria de Tomsk. « La pizza ne va pas vous rejeter ou vous trahir, et pour parler sincèrement, je l’aime », a-t-il déclaré au Daily Star. Les autorités russes, sceptiques, ont refusé de valider officiellement l’union. Rappelons qu’en France, une certaine Erika est mariée avec la Tour Eiffel.
> C’est qu’ils ont eu une petite trouille les clients d’un hôtel huppé d’Anvers en Belgique. Quand ils ont vu débarquer un individu avec crête et tatouages, ils ont pris peur, au point d’appeler la police. Un terroriste qui rôdait dans les couloirs ? Un punk ? Un serial killer ? Non, juste Radja Nainggolan, le milieu des Diables Rouges. Ouf, le footballeur a rapidement été reconnu par la police qui ont même posé pour une photo souvenir.
> Le père Francis Michel, curé de l’Eure, a été condamné à 15 000 € d’amende pour avoir détourné plus de 100 000 € sur l’argent de la quête. Mais comment a-t-il dépensé tout cet argent ? Oh, en achetant des sacs, des bijoux, mais aussi des piercings et de la drogue. Sex, drugs & église rock’n’roll, oh yeah !
À l’occasion de l’arrivée du Beaujolais nouveau (le 19 novembre), tmv vous fait son top 4 des chansons idéales pour boire un p’tit coup. Hips !
BEER BEER !
Okay, cette chanson du groupe Korpiklaani est une ode à la bière. Mais écoutez donc cette chanson qui mélange folk metal, hummpa hummpa (musique tradi et sautillante finlandaise) et cris de gros saoulards. Bière, vin, pff, on s’en fiche !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=XOKbhQbvpPA[/youtube]
I’M SHIPPING UP TO BOSTON
Œuvrant dans le punk celtique, les Dropkick Murphys donnent envie de trinquer à chaque chanson. Allez, tout le monde torse nu, on sent en-dessous des bras et on fait virevolter son verre, nom d’un keupon.
Faites sortir le crooner qui est en vous. One for my baby (and one more for the road) a été popularisée par mister Frank Sinatra. Idéal pour siroter un verre peinard, enfoncé dans son canapé, avec un feu de cheminée. Ambiance…
Une fois que vous aurez fini tout le Beaujolais, vous aurez envie de faire la fête et remuer du popotin. C’est le credo de cette chanson moitié hip-hop, moitié electro qui réunit Lil Jon et LMFAO. Attention à la gueule de bois.
Nos trouvailles de la semaine : le premier album de Jain, celui de Bony king, mais aussi Guitar hero live côté jeu vidéo, et un petit mot d’Indiana Jones qui devrait faire plaisir…
LE JEU VIDEO GUITAR HERO LIVE
Si tu penses que jouer de la musique sur une guitare en plastique est le sommet de la branchitude, alors Guitar Hero Live est fait pour toi ! Lancée en 2006, la saga d’Activision nous revient plus en forme que jamais après cinq longues années d’absence. Au programme des réjouissances, une vue à la première personne pour jouer devant un vrai public, une guitare newlook avec six frettes pour un rendu plus réaliste… Bref, tout ce qu’il faut pour réveiller le guitariste de légende qui sommeille en toi.
> Activision, + 12 ans, PS3, PS4, Wii U, Xbox 360, Xbox One, 100 € avec la guitare
L. Soon
LES CD BONY KING – WILD FLOWERS
Qu’il est agréable de découvrir ce nouvel album de Bony King (Bram Vanparys de son vrai nom). Wild Flowers se situe entre country et folk. Il respire. Transpire l’Americana dans ce qu’elle a de plus noble. Véritable voyage à travers les grands espaces nordaméricains, le disque du Gantois évoque tour à tour les grands songwriters comme Bob Dylan, Neil Young et Leonard Cohen. La voix douce de Bony King transporte et envoûte. Ses histoires nous caressent, nous bercent. Décidément, la Belgique surprendra toujours.
A.G.
JAIN – ZANAKA
Après avoir squatté les ondes radio suite à la sortie de son EP Hope, la jolie Jain saute dans le grand bain avec son premier album, Zanaka. Mais passé le titre d’ouverture, Come, véritable hit youtubesque (attention, ça reste en tête !), que reste-t-il ? Jain sert un immense melting-pot d’influences diverses et variées : du reggae, à l’afro-beat, en passant par l’electro, la pop et le dub, Zanaka est un patchwork sonore emballé avec classe par la jeune chanteuse qui semble décidément maîtriser le groove à la perfection. Pistes de voix mélangées, dédoublées, croisées, Jain hypnotise. Inspiré, original et audacieux !
A.G.
TENDANCE WEB TUMBLR EN MESSAGERIE
C’est fait : le célèbre site de partage de photos fixes et animées, Tumblr, vient de lancer son service de messagerie instantanée. Disponible sur iOS, Android et sur le web, cette application s’est mise en route sur le mode viral : au départ, seuls 1 500 utilisateurs en disposaient. Pour propager la nouvelle fonction, ils devaient envoyer des messages à d’autres utilisateurs de Tumblr. Ça a marché.
LA BD GAZOLINE
Quelle bonne idée des éditions Les Requins Marteaux de sortir enfin l’intégrale de la Gazoline de Jano. Un vrai bonheur de retrouver l’album original La Planète Rouge, primé au Festival d’Angoulême, agrémenté de planches inédites. Car cet auteur sensible et attachant avait pondu une héroïne n’ayant pas froid aux yeux (et ailleurs !), évoluant dans une parodie de SF complètement déjantée et franchement drôle. Le papa de Kébra se livrait là à un exercice inhabituel pour ce rocker au coeur tendre. Sa SF à lui est un carnage d’humour et de situations ubuesques qui en font un vrai régal. Hervé Bourit
LA VIDÉO
Une petite dose d’adrénaline ? James Kingston, habitué des ascensions à risque, a cette fois escaladé la Tour Eiffel, sans harnais de protection. Le jeune homme, âgé de 25 ans, a bien sûr filmé sa prouesse sur la Dame de fer. Un petit souvenir, puisqu’il a ensuite passé 6 h en garde à vue.
LE DVD LE HOBBIT : LA BATAILLE DES 5 ARMÉES
Quasiment immanquable pour les fans, le dernier épisode du Hobbit voit enfin sa version longue posée sur support DVD. Le film épique et majestueux de Peter Jackson se voit donc agrémenté de près de vingt minutes supplémentaires. À savoir que, suivant l’édition DVD ou Blu-ray, le spectateur aura droit à des bonus comme les commentaires audio du réalisateur et de Philippa Boyens (en version originale sous-titrée), mais aussi des annexes en plusieurs parties et une copie digitale ultra-violet.
A.G.
900 000
Le nombre de spectateurs qui se sont rués dans les 900 salles hexagonales pour voir le nouveau James Bond, le jour de sa sortie. Un chiffre qui explose le record du box-office premier jour en France, jusqu’ici détenu par Spider Man 3 et Taxi 2.
La semaine a été horrible et l’astrologue n’avait pas franchement le cœur à vous proposer son horoscope déjanté. Mais il faut continuer à vivre et sourire. Alors prenez-ça dans la face, les terroristes. Nous, on continue de rire et aimer la vie (et l’horoscope wtf).
BÉLIER
Amour : All you need is love (et des licornes, aussi. C’est bien ça, les licornes).
Gloire : RedBull vous donne des ailes (sauf si vous êtes un homme- tronc).
Beauté : Cérumen et babybel.
TAUREAU
Amour : Votre coeur est froid comme un stalac… stalagimite… stacalmite… sta… Bref, ça craint pour vous.
Gloire : Ça sent le boudin.
Beauté : You’re sexy but you don’t know it. Tchikiboum tchiki.
GÉMEAUX
Amour : Vache qui rit, à moitié dans ton lit.
Gloire : Tel le rhododhendron, vous êtes rose mais précoce. Dommage.
Beauté : Tu sens bon l’amuuur <3
CANCER
Amour : Pensez à détacher votre amant(e) du radiateur. C’est bientôt Noël quand même.
Gloire : Vous êtes passé chez Sosh, mais tout le monde s’en fout.
Beauté : Lubrique.
LION
Amour : Allez y mollo sur le fruit défendu. G
loire : Ne parlez qu’en présence de votre vodka.
Beauté : Cachez cette pustule que je ne saurais voir.
VIERGE
Amour : Vous pensiez vraiment emballer avec un tatouage tribal ? Sérieusement ?
Gloire : Transformez-vous en pruneau. C’est cool, les pruneaux, non ?
Beauté : Ça balance en bas.
BALANCE
Amour : C’est guerre et pets dans votre relation.
Gloire : Tout est dans le slip à carreaux.
Beauté : Charcuterie et clope sont mauvais pour la santé. Innovez : inventez la saucisse électronique.
SCORPION
Amour : Videz vos bourses… Allez faire du shopping (non mais à quoi vous pensiez, sérieux ?)
Gloire : Justin Bieber ne sait même pas que vous existez. Désolé de briser votre rêve. Kiss kiss.
Beauté : Comme une pelouse.
SAGITTAIRE
Amour : Cessez de vous battre pour une lunette de toilette.
Gloire : Votre perfection nous tuera.
Beauté : Plutôt agréables, vos petits poils dans la nuque.
CAPRICORNE
Amour : Si ça sent comme chez mémé, c’est que tu es périmé(e).
Gloire : Je vous demande de vous taire.
Beauté : Soyez visionnaires. Teignez vos tétons en bleu.
VERSEAU
Amour : Vous le/la traînez comme un boulet. Rassurez-vous, dans quelques années, il y aura prescription.
Gloire : D’ailleurs sait-il/elle qu’on vous a vu(e) au Salon de l’érotisme la semaine dernière ?
Beauté : Bah voilà, arrêtez de vous mentir. Caressez-vous les pieds ce soir. Ça détend.
POISSON
Amour : Vous devriez sortir avec un(e) microtyrosémiophile.
Gloire : Imaginez les discussions intéressantes que l’on peut avoir avec un(e) microtyrosémiophile. Pensez-y…
Beauté : La plupart des microtyrosémiophiles sont sexy. On dit ça…
Judd Apatow revient avec ce Crazy Amy, une comédie romantique qui fait sourire et parfois rire, mais bien trop puritaine dans sa morale.
Pour la énième fois, ne vous fiez pas au titre de la version française : Crazy Amy n’est pas si « crazy » que ça. Le titre original, Trainwreck (« épave ambulante »), retranscrit bien mieux la personnalité d’Amy, personnage principal du dernier film de Judd Apatow. L’un des rois de la comédie US (40 ans, toujours puceau ou encore En cloque, mode d’emploi) revient ici plus inspiré, avec une comédie romantique à la new-yorkaise qu’il réussit habilement à diluer dans une sorte de drame intimiste, abordant divers thèmes comme le sexe, l’amour, l’estime de soi, la mort.
Crazy Amy suit donc la journaliste Amy, une extravertie multipliant les coups d’un soir, tout en refoulant les relations amoureuses qu’elle considère ennuyeuses. Tout va changer lorsqu’elle rencontre le sujet de son prochain article, Aaron, un brillant et charmant médecin…
Le début de Crazy Amy est exquis : avec son sens de la punchline, Judd Apatow balance des dialogues savoureux en cascade. Le réalisateur s’éclate à transformer l’actrice Amy Schumer en nympho assumée, alcoolo et superficielle. Les saynètes humoristiques filent comme des torpilles (cette scène hilarante de sexe avec un bodybuildé atrophié du bulbe). Et puis Crazy Amy dérive, brouille les pistes, marie humour et drame dans un subtil dosage. Tour à tour drôle et sensible, aussi bien capable de filmer une discussion-fantasme sur Johnny Depp aux toilettes qu’une conversation profonde sur la sclérose en plaques du papa d’Amy.
On regrettera toutefois un divertissement certes efficace, mais ultra-classique et bien trop puritain dans sa morale. Sans compter qu’une nouvelle fois, Apatow retombe dans son travers habituel : faire un film bien trop long pour son sujet.
>>Comédie (USA) de Judd Apatow. Durée : 2 h 02. Avec Amy Shumer, Bill Hader, Brie Larson… NOTE : 3/5
Cette semaine, c’est vendredi 13 ! On vous donne un top 4 des films où les héros sont plutôt malchanceux. Histoire de se mettre dans l’ambiance.
APOLLO 13
C’est moche la vie parfois. Vous êtes pépère dans votre navette spatiale, loin de votre maison et là, bim, Houston, on a un problème. Votre réservoir d’oxygène a explosé. D’un côté, quelle idée d’accoler 13 à votre vaisseau aussi…
Cinq potes, tombés en panne, s’arrêtent dans une maison abandonnée au Texas. Loupé : un type masqué va et vouloir les dézinguer à coup de tronçonneuse. Côté malchance, difficile de faire mieux. Ou pire.
Chuck, cadre de Fedex, doit livrer un colis la veille de Noël. Son avion se crashe, laissant monsieur seul sur une île déserte. Quatre ans avec une barbe de hipster à parler à un ballon, c’est quand même vraiment pas de bol.
Faire le beau en rando’, c’est bien. Ne pas se retrouver bloqué pendant cinq jours dans les gorges de l’Utah, le bras coincé sous un rocher, c’est mieux ! C’est pourtant ce qui arrive à Aron… et c’est une histoire vraie. Outch.
Au programme de nos chroniques, deux CDs avec Lockdown et Grand Corps Malade, ainsi qu’un compte twitter parodique rigolo, de la BD mais aussi un Benjamin Castaldi en mode clash…
LA BD CHER PAYS DE NOTRE ENFANCE
Album après album, Étienne Davodeau dessine un portrait de la France contemporaine qui fait de lui un des auteurs les plus sensibles et attachants du 9e art. En se plongeant dans la France des années 70, en compagnie du journaliste Benoît Collombat, il offre un portrait saisissant de ces années de plomb. De la mort du juge Renaud et de celle de Robert Boulin, en passant par le gang des Lyonnais et les exactions du S.A.C., c’est un travail d’historiens et de journalisme, une « lutte de la mémoire contre l’oubli », selon les mots de Milan Kundera. Un des cinq meilleurs ouvrages de l’année.
Hervé Bourit
LE DVD LES MINIONS
Après en avoir mangé tout l’été jusqu’à l’indigestion, revoilà les Minions pour une sortie DVD. Signé du géant de l’animation Pierre Coffin, le film est une petite pépite d’humour : enveloppé dans une BO géniale (à coup de The Who et des Kinks…), bourré de références, ce road-trip délirant voit son édition Blu-ray dotée de trois mini-films bonus, ainsi qu’une carte interactive et d’un docu sur les Minions en suppléments. Reste un bonus moins indispensable : le « Jingle Bells » façon… Minions.
A.G.
LES CD GRAND CORPS MALADE – IL NOUS RESTERA ÇA
Joli concept que cette nouvelle offrande de Grand Corps malade qui a en effet proposé à dix auteurs d’insérer la phrase « il nous restera ça » dans des textes inédits. Au total, 14 titres aérés par des interludes du slameur. L’écriture ne déçoit jamais (les écrits, sublimes, sont d’une poésie incroyable), les plumes s’entrechoquent, mais les interprétations sont parfois inégales. Ben Mazué charme, la voix de velours de Jeanne Cherhal ensorcelle, Aznavour et Thiéfaine restent trop timides et Luciole est magique. Sans oublier un Renaud à la voix d’outre-tombe, apparition captivante mais ô combien effrayante…
A.G.
LOCKDOWN
La grosse surprise du mois vient de Lockdown, combo venu tout droit des entrailles de la Lorraine. Pour ce premier EP, le jeune groupe balance cinq titres survitaminés, trempés dans le gros rock testostéroné, le heavy metal et le prog’. En résulte une pure réussite : l’ouverture Fallin’ avec ses modulations de voix maîtrisées à la perfection, ou encore l’envoûtant morceau à tiroir Greed et sa batterie tentaculaire qui se fend de quelques roulements jubilatoires… On reste étonnés de voir un équilibre si habile entre structures complexes et parties simples mais accrocheuses. Seul bémol : un interlude d’une minute au milieu d’un EP malheureusement trop court : on en redemande !
Infos sur LEUR FACEBOOK
A.G.
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C’est, en milliard (!), le nombre de personnes qui se connectent sur Facebook… tous les jours ! Parmi eux, 900 millions consultent le réseau social depuis un smartphone ou une tablette (une hausse de 27 % en un an). Profits dégagés par Facebook ? Entre 2,5 et 2,7 milliards de dollars.
TENDANCE WEB LUCETTE ET SON TWITTER
Visiblement, le coup de com’ rigolo (pardon, la « isite surprise ») de Hollande chez Lucette, une habitante en Lorraine, a donné des idées à un petit rigolo. Il a donc crée le compte parodique @Lucette_ sur Twitter. Au menu, des tweets racontant cette journée, comme « Le ptit Gaspard… j’en aurais bien fait mon 4 h » ou encore « Merci à #Hollande pour le ménage chez moi et pour le café… #WhatElse ».
QUAND CASTALDI CLASHE
« Certains avaient imaginé de faire avaler une pilule abortive à une candidate enceinte, d’ailleurs sélectionnée pour cette raison. » Boum. L’une des phrases-choc que l’on peut trouver dans l’autobiographie de l’animateur Benjamin Castaldi, intitulée Pour l’instant tout va bien. Il y évoque notamment les coulisses de la télé-réalité, balance sur Secret Story et toutes les émissions qui atrophient le bulbe. Castaldi dénonce un sacré paquet de magouilles et de trucages : votes téléphoniques trafiqués pour Loft Story, départs orchestrés, mise en scène…
PRISON ET FOUET POUR UN DOCU
« Je ne comprends pas trop ce qui m’arrive… » Keywan Karimi, cinéaste iranien, s’attend à tout, comme il l’a confié au journal Le Monde. Il a été condamné, mi-octobre, à 6 ans de prison et 223 coups de fouet pour la scène d’un baiser qu’il n’a pas même pas tournée (« l’actrice n’a pas accepté ») et accusé « de propagande » pour son Writing on the city, un documentaire sur les graffitis à Téhéran. Le jeune réalisateur parle, à raison, d’une « histoire kafkaïenne » et « souhaite que [son] film soit vu dans un festival, afin d’apporter un soutien ». Récemment, une pétition des eurodéputés a été lancée.
Et de dix docu’ animaliers pour Disney Nature ! La firme revient avec le très intéressant Au Royaume des singes.
La série des documentaires animaliers estampillés Disney Nature s’enrichit avec ce Monkey Kingdom, Au Royaume des singes en français. Une nouvelle fois, ce sont les excellents Mark Linfield et Alastair Fothergill à la manoeuvre : les réalisateurs du précédent Chimpanzés nous emmènent cette fois-ci dans les profondeurs de la jungle d’Asie du Sud, pour découvrir une tribu de macaques à toques.
Une fois de plus, ce docu animalier (le dixième pour la firme aux grandes oreilles) vise juste : à l’instar des passionnants Grizzly ou encore Félins, Au Royaume des singes parvient brillamment à être à la fois informatif, drôle et émouvant. Dans des paysages à couper le souffle, joliment shootés, le film montre à quel point il existe une véritable société simiesque, se focalisant sur la hiérarchie sociale et montrant avec finesse la lutte des classes opérant chez eux. Un microcosme complexe et fascinant.
Et même en prenant le parti de s’intéresser surtout à la guenon Maya, sorte d’héroïne de ce documentaire, les réalisateurs réussissent tout de même à multiplier histoires et points de vue : élevage des petits singes, recherche de nourriture, bagarres de territoire, ou encore menaces, qu’elles soient animales ou… humaines.
Si la narration très juvénile et naïve, ainsi que la sur-scénarisation du documentaire, pourront en rebuter certains (le film vise clairement le jeune public), ce joli effort, au travail titanesque (un tournage de 3 ans !), vaut le détour. Une bouffée d’air frais dans le cinéma du moment, un joli moment d’émotion. Un voyage épousant par ailleurs la cause animale, sans être ronflant ou moralisateur.
Aurélien Germain
Documentaire, de Mark Linfield et Alastair Fothergill (USA). Durée : 1 h 21. NOTE : 3/5
L’astrologue était de bonne humeur. Jusqu’à prendre son clavier et ses jolis petits doigts et se mettre à l’horoscope. Désolé aux 3/4 des signes. Vraiment, désolé.
BÉLIER
Amour : Comme dirait Gunther, Mmh, you touch my tralala. My ding ding dong.
Gloire : Grattez-lui l’Eldorado.
Beauté : En changeant 12 lettres à Bélier, on obtient « lulibérine ». Coïncidence ? Je ne crois pas.
TAUREAU
Amour : Suis-moi, je te suis, fuis-moi, je te grille. Enfin, un truc dans le genre. Allez lire Femme Actuelle si vous n’êtes pas content(e).
Gloire : Refaites-vous une santé au Liechtenstein.
Beauté : Saturne vous kiffe grave. Votre père a chopé des étoiles, tout ça, tout ça.
GÉMEAUX
Amour : « L’amitié est fragile comme un poil. » ‘Sont malins, ces Ouzbeks, avec leurs proverbes !
Gloire : Travail vient du latin tripalium (instrument de torture). Vous saisissez le lien ?
Beauté : On ne savait pas quoi mettre pour celle-ci. Alors, écrivez ce que vous voulez : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
CANCER
Amour : Il/elle a remarqué vous la/le suiviez. Gaffe à ne pas vous faire griller. Toi-même tu sais, Cloclo.
Gloire : Aucune.
Beauté : Les durillons sont vos amis.
LION
Amour : On vous surnomme l’étoile de mer. Prenez le large.
Gloire : Heureux qui comme ho hisse, a fait un bon tirage.
Beauté : Soyez dans le mouv’ : copiez Karl Lagerfeld qui a la classe même avec un catogan et des lunettes de soleil quand il pleut.
VIERGE
Amour : Votre ex est partout. Osez la lacrymo.
Gloire : Tel un papillon de lumière, vous allez être smashé contre la vitre.
Beauté : Pluton vous recommande d’y aller mollo sur les mollards.
BALANCE
Amour : T’as un boulet.
Gloire : T’as les boules, hé !
Beauté : Taboulé.
SCORPION
Amour : Je penche, donc je fuis (signé : un vieux).
Gloire : Comme on dit au Laos, « quand les éléphants se battent, ce sont les fourmis qui meurent ». Ouais, ouais.
Beauté : Le Sheitan est en vous. Pourtant, vous n’êtes pas roux.
SAGITTAIRE
Amour : Uranus vous ordonne de le faire avec votre amant(e). Et vu le nom de cette planète, faites-lui confiance. Graou.
Gloire : ça sent le boudin.
Beauté : Mettez-vous à l’égalité homme/femme dans votre couple : échangez vos sous-vêtements.
CAPRICORNE
Amour : Comme un prout.
Gloire : Comme votre moumoute.
Beauté : Comme un mammouth.
VERSEAU
Amour : Détachez-le/la du lit, par pitié.
Gloire : Pardonnez à ceux qui vous ont offensé. Et délivrez-nous du mal, tant qu’à faire, tiens !
Beauté : Tout nu et tout pelé.
POISSON
Amour : « Ma descendance est morte dans un rouleau de sopalin. » Merci Booba, poète incompris.
Gloire : Gloire aux unijambistes !
Beauté : Frottez-vous.
Des sex-toys par milliers, un rodéo sur un zizi mécanique et un gros paquet de sourires : on vous ramène nos souvenirs du Salon de l’érotisme à Tours, qui s’est tenu du 7 au 8 novembre 2015.
Que faire un samedi après-midi de novembre ? Se faire un petit plaisir charnel en zieutant Les Carnets de Julie suivi de Questions pour un champion sur France 3 ? Profiter des derniers rayons de soleil en buvant une Despé’ hors de prix Place Plum’ (« c’est parce qu’il y a une rondelle de citron avec, monsieur ») ? Ou bien prendre la température du Salon de l’érotisme au Parc des expos ?
Va pour le troisième choix, Marcel ! (oui, on vous appelle comme je veux) Nous voilà donc devant l’Antre de l’érotisme – et plus si affinités – bref, Eropolis comme on l’appelle dans le milieu. Ici, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi. En arrivant dans l’après-midi, il y a déjà la queue. [interlude : voilà, il fallait visiblement que l’on place ce fameux calembour utilisé à tout va par les journalistes dès lors qu’ils traitent du sujet] Ce qui est drôle, c’est d’observer les gens. Au Salon de l’érotisme, pas de regard de travers. Tout le monde vient comme bon lui semble. Eropolis aurait dû piquer le « venez comme vous êtes » à Mc Do. Ce jour-là, on croise tour à tour des visiteuses en tenue sexy, des hommes travestis, des jeunes couples, comme des papys mamies (plus rare, certes) ; à vue d’œil un public composé de 40 % de femmes et 60 % d’hommes. Tranquilou, Bilou. Pas de honte, ni gêne.
ALORS ON DANSE (bon, tout nu, ok)
La majeure partie de l’espace est occupée par des stands de jouets, divers et variés, de tenues, costumes, ou autres ustensiles incroyables (mon dieu, qu’est-ce que c’est que cet avant-bras ?!). Car érotisme rime avec business. Le sexe fait vendre, c’est bien connu. Tout est bon pour appâter le chaland. Les vendeurs et vendeuses sont beaux/belles, ont la tchatche et savent vous faire rester (et acheter). D’un coup d’un seul, on se fait alpaguer par l’une d’elles. Boum, nous voilà debout, droit comme un piquet, à nous faire masser par deux appareils à trois pattes qui vibrent. Ça passe dans le dos, sur les jambes, dans la nuque. « On doit l’utiliser avec de l’huile de massage. Si vous voulez, on en a à la barbe à papa, au chocolat, ou encore à la framboise. Ça peut rapidement faire monter la température, mais vous pouvez aussi le faire seul, chez vous, si vous avez des douleurs musculaires », me dit-elle. On s’imagine au lit en train de nous auto-masser après notre footing. Ouarf !
Ailleurs, les couples s’agglutinent devant la lingerie affriolante. Du slip en cuir à ouverture-zipette facile aux bas résilles graou-graou. Pour le reste, ce sont surtout les vibromasseurs ultra-perfectionnés qui font les yeux doux aux porte-monnaie des couples. Sous une tente, un homme vante les bienfaits de son « gloss fellation ». Sous ses airs de Salon à bonne humeur (on ne le renie pas), Eropolis est aussi un marché XXL, une vitrine à ne pas louper pour les commerçants des joujoux coquins.
Quelques instants après, on croise un ami journaliste. Son joli badge « PRESSE » (écrit en très gros) a la classe. Nous, nous n’en avons pas pris. OUI, MONSIEUR ! Investigation, reportage inside, Bernard de la Villardière-style ! Visiblement surpris, il bredouille en nous voyant là : « Tu couvres le Salon pour tmv ? Tu as choisi quel angle ? », demande-t-il. Moui, moui, coquinou. Ne fais donc pas semblant de parler boulot !
On continue un peu plus loin pour s’apercevoir que quelques stands proposent aussi des lap dances privées. Les prix varient entre 40 € le petit strip-tease pépère à 80 € le show où l’on peut huiler madame. Perchée sur ses talons, en string et les jambes enveloppées dans des bas, Sophia a l’œil qui brille. Sourit aux clients qui s’approchent. Elle enchaînera les strips pendant deux jours. « Aussi bien pour des personnes seules que pour des couples ! Ce n’est pas réservé qu’aux hommes ou aux célibataires », indique l’hôtesse d’accueil. Après plusieurs recherches internet délicates (ah, quel métier difficile), nous apprendrons que ladite Sophia est aussi actrice X de chez Dorcel. C’est qu’on côtoie les stars, à tmv, non mais !
ZIZI, HYPNOTIQUE ET MÉCANIQUE
A côté dudit stand trône un tout gros zizi. Mécanique. Il tourne, tourne et tourne sur lui-même. Se cambre, penche, se relève. Diantre, c’est que c’est hypnotique ce machin-là ! Il s’agit en fait d’un rodéo-pénis (on n’a pas trouvé mieux comme terme, désolé). Comme les taureaux mécaniques, mais en plus phallique. Une dizaine de filles vont alors se succéder pour chevaucher la bête et essayer de rester le plus longtemps possible dessus, après avoir payé 5 € de participation. Chacune enfile une paire de gant et zou ! En voiture, Simone. Dans le public, on rigole, on commente, on philosophe. Le zizi continue de tournicoter et de faire valser les courageuses, sous une pluie de stroboscopes et de grosse techno qui fait boum-boum-boum. Finalement, la gagnante – une petite brune qui a tenu plus d’une minute – remporte un strip-tease privé avec un gentil monsieur tout de cuir vêtu et aux fesses douces et imberbes. Félicitations !
Plus loin, l’espace X (comprenez vraiment hard) est rempli jusqu’au slip. Grosse ambiance. Il faut débourser 3 € de plus pour y accéder et montrer patte blanche : ici, s’enchaînent les strip-tease très très chauds sur scène, mais aussi des tournages de scènes porno. L’ambiance est plus qu’étrange. Rivés aux devants de la scène, des jeunes venus entre potes pour se marrer. D’autres pour mater. Des messieurs au regard lubrique filment la fornication avec autant d’attention qu’un Scorcese du X… Mais au milieu, il y a aussi des couples. Bien plus qu’on ne le pense. « C’est que ça va nous exciter, ça », soufflent deux amoureux, la trentaine. D’autres débattent ardemment sur la circonférence impressionnante de l’attribut du monsieur tout nu qui enchaîne les positions comme un robot sans âme. Tmv reste un peu perplexe devant cette partie spéciale du Salon. Mais les goûts et les couleurs, n’est-ce pas ?
Il est 20 h 30 et nous piétinons au Salon de l’érotisme depuis plus de 3 h (ah quel métier difficile, bis). Après avoir éclusé une bière à 6 € (ça, c’est tout de même moins sexy) et un Ice-Tea en canette à 3 € (le business, qu’on vous dit), nous quittons l’ambiance tamisée du Parc expo. Au loin, les visiteurs continuent à sourire, se bidonner, ou faire des rencontres dans de gros canapés blancs. Une fois dehors, on se rend compte à quel point le Salon de l’érotisme est une sorte de monde à part. Où l’inhibition n’existe plus vraiment. Qui ramène des milliers de personnes, de tous âges, toutes catégories socio-professionnelles confondues. Dingue tout de même.
Allez, on dit merci qui… ?
>>Plus de photos sur le site de la Nouvelle République (qui a un plus gros objectif que le nôtre, mais c’est pas la taille qui compte !) : JUSTE ICI !
Obama avec un chignon, un bouquin complètement punk et fou furieux, ou encore l’intégrale de Malcolm en DVD : voilà votre moment détente, culture, chronique et web.
LE LIVRE DISTORSION – SHOCK
Après le carton du premier opus (X), Distorsion revient avec son volume 2. Ce Shock, véritable brûlot punk et taré, tourne cette fois autour de la thématique de la provoc’. Emballé dans une maquette à l’esprit fanzine, foutraque et foldingue, on y retrouve entre autres Jackass, professeur Choron, GG Allin, l’entarteur Noël Godin ou encore Alice Cooper. Fouillant les entrailles de la littérature, du ciné, de la BD et de la musique, Distorsion envoie valser les conventions, avec une délicieuse liberté de ton, tout au long de 176 pages créatives, incongrues, apocalyptiques… mais joussives. A.G.
LE DVD MALCOLM – L’INTÉGRALE
Le plaisir ultime de tout fan de la famille la plus casse-bonbon d’Amérique : Malcolm voit enfin l’intégralité de ses sept saisons débarquer en France en coffret DVD. Plein à craquer (près de 8 h !), ce joli cadeau peut aussi se targuer d’offrir un paquet de bonus : visite de la maison, scènes coupées, interviews de l’équipe et de Linwood Boomer, le créateur de la série, mais aussi un épisode inédit en version longue. À consommer sans modération… à condition d’y mettre le prix : ce giga coffret coûte 99 €. A.G.
LE JEU VIDEO BEYOND EARTH RISING TIDE
En novembre 2014, Sid Meier créait l’événement en faisant entrer Civilization, son célèbre jeu de stratégie au tour par tour, dans une ère futuriste. Un an après la sortie de Beyond Earth, les joueurs vont devoir mouiller le maillot dans Rising Tide, une première extension qui fait la part belle aux mondes sous-marins. Bonne nouvelle, ce virage à 180° s’accompagne de nouveautés bienvenues comme un nouveau système de diplomatie et l’arrivée de quatre nouvelles factions. Alors, qui se jette à l’eau ? > 2K, Pegi + 12 ans, PC, 30 €. L. Soon
2,8
C’est, en millions, le nombre d’entrées réalisées par le film Les Nouvelles aventures d’Aladin… en 15 jours. Kev Adams est suivi par Matt Damon qui, même en étant « seul sur Mars », a quand même attiré 1,1 million de spectateurs en une semaine de diffusion.
LA BD LAZY COMPANY Tmv vous en a parlé récemment : la série tourangelle Lazy Company fait désormais ses armes en BD ! Avec le Tourangeau Ullcer au crayon et le scénariste Samuel Bodin, déjà auteur pour la série TV, on retrouve cette fois nos quatre abrutis incompétents… au Tibet ! Ils nous rejouent Band Of Brothers version Monty Python, dans une suite de sketches complètement déjantés. Cette unité très spéciale des forces armées américaines contient son lot de spécimens de la bêtise humaine. Pas étonnant que les ressorts humoristiques fonctionnent à plein tube pour ce qui s’avère être un des ouvrages les plus drôles de l’année.
Hervé Bourit
TENDANCE WEB CHIGNONS MIGNONS
Si vous avez un « man bun » (un chignon), c’est que vous êtes un hipster. Si, si. Maintenant, imaginez les leaders politiques avec cette coupe trop tendance : c’est ce qu’a fait la plateforme Design Crowd, avec ce concours Photoshop. Obama, Bush ou encore Poutine : la méga classe !
> À découvrir sur designcrowd.com/special/politicians-with-man-buns
Alors que la fièvre n’arrête pas de monter autour du prochain épisode, voilà notre top 4 des anecdotes insolites (donc inutiles) sur Star Wars.
LE SABRE LASER
Mais d’où vient le bruit caractéristique de cette arme culte ? Il a été inspiré par le bourdonnement des moteurs du projecteur de la salle de visionnage du film, d’après le designer des sons. Le tout, mixé avec un… aspirateur.
VADOR L’INCOMPRIS
David Prowse, qui a joué Dark Vador, a été banni de toutes les conventions par George Lucas. En cause ? Raisons financières et disputes : ce n’est pas la voix de Prowse qu’on entend dans le film. Ce que l’acteur n’a jamais encaissé.
E = MC YODA²
Stuart Freeborn est le créateur de Yoda. Pour le réaliser, ce maquilleur de génie a créé une réplique de son visage, puis s’est inspiré d’Einstein qui lui ressemblait quelque peu. Le papa de Yoda est mort à 96 ans, en 2013.
À LA BOURRE, TU SERAS
C’est en juin 2015 que la Chine a enfin pu découvrir le premier volet de la trilogie Star Wars au cinéma. Soit 38 ans après la sortie originale. La saga était toutefois disponible depuis longtemps, en DVD ou en téléchargement.
« Tu connais l’application Pirates de Loire ? C’est super pour visiter le coin. » À force d’en entendre parler, notre journaliste a voulu tester. À l’abordage !
Le principe ? Découvrir le patrimoine du Val de Loire grâce à une chasse au trésor. Plus besoin de l’organiser soi-même pour ses enfants, le rêve ! Une fois l’appli téléchargée, j’ouvre un compte de pirate et choisis mon personnage. Moussaillon, second, capitaine… Tant qu’à faire, je serai seigneur de Loire. « Bienvenue à bord, Nathalie la rouge », nous accueille l’application une fois le profil créé. Et c’est parti pour une petite virée familiale.
Minute culturelle
Première étape : choisir le lieu de notre chasse au trésor. Historique, nature ou insolite ? L’appli en propose plein, de la place Plumereau à l’église Saint-Julien. Soleil au beau fixe, on opte pour la balade des bords de Loire. Pas question de démarrer tant que nous ne sommes pas au bon endroit, place Anatole-France : le système de géolocalisation veille au grain.
Sur place, le pirate Barbe-verte nous soumet la première énigme : « À l’aide d’un panneau, trouvez le nom de la chapelle de l’autre côté de la Loire. » En moins de deux, on trouve la réponse, trop facile ! Le nom, on ne vous le donnera pas, mais chaque énigme est l’occasion d’une minute culturelle. On a appris, par exemple, qu’en 1996, Jean-Paul II avait foulé le sol de cette chapelle. Ça vous en bouche un coin, hein ?
Panique sous le pont Wilson
Forts de ce premier succès, nous voilà repartis à la recherche de l’échelle des crues de la Loire. Objectif : trouver l’année de la plus haute crue. Trois minutes après, nous sommes déjà en train de taper la réponse sur le téléphone. Erreur. Notre deuxième tentative se solde aussi par un échec. La panique s’installe… Notre chasse au trésor va-t-elle tourner court ?
C’est alors qu’un éclair de génie me traverse l’esprit (non, non, pas moins que ça) : nous avions tapé la date complète, alors que seule l’année était demandée. Ouf, cette fois ça marche. Les énigmes suivantes nous amènent à poursuivre notre balade : traversée du pont Wilson, promenade sur les bords de Loire jusqu’au pont de fil, direction le château de Tours puis retour à la place Anatole-France. 2,5 kilomètres de soleil, nature et découvertes, sans aucune plainte des enfants, genre « j’en ai marre », « je veux rentrer », « j’ai mal aux pieds », « c’est quand qu’on arrive » (j’en ai encore plein sous le coude, mais je m’arrête là).
Course au QR code
La fin approche, le trésor avec. C’est bien ça qui motive les enfants (ah, terrible société de consommation…). Le principe ? Au fil des énigmes, nous cumulons des clés. Et la grande énigme finale, que nous réussissons à résoudre sans peine (modestie, quand tu nous tiens), nous donne droit à quatre clés ! C’est bien beau, ces clés virtuelles, mais on en fait quoi ? On peut soit les cumuler sur plusieurs visites, soit les dépenser dans un magasin. On opte pour le magnet de Tours, offert par l’office de tourisme. Mais là, c’est le drame… « Low battery », affiche mon portable. Sans téléphone, plus de cadeau. On court à l’office de tourisme. Objectif : trouver le QR code et le flasher.
Ouf, on arrive à temps. L’agent d’accueil nous donne le trésor, soigneusement emballé. Quelques minutes après, mon portable s’éteint. Game over.
Sophia Barthes est la 2309232984ème personne à s’attaquer au chef-d’oeuvre de Flaubert. Magnifique visuellement, mais si vide émotionnellement…
Adapter le chef-d’oeuvre de Flaubert pour la énième fois a-t-il vraiment du sens ? Tant de réalisateurs ont essayé d’accoucher d’un Madame Bovary version ciné (Renoir, Lamprecht, Chabrol, Minnelli, Schlieper…). Mais pour une fois, c’est une réalisatrice qui s’y colle. On aurait donc pu s’attendre à un nouveau regard sur le livre sulfureux de l’écrivain. De surcroît avec Sophie Barthes aux manettes, espoir du ciné indépendant.
Alors certes, ce Madame Bovary est d’une rare élégance (costumes, accessoires et décors sont de toute beauté). Reconstituant l’authenticité de l’époque avec brio, réussissant aussi à retranscrire cette vie si ordinaire d’Emma, mariée à Charles, qui sombre dans un ennui profond, alors qu’elle aspire à vivre aventures et passions. Une vie monotone qui la mènera dans les bras d’un autre et au suicide.
Mais le long-métrage de Barthes boîte, traîne la patte. Malgré un casting relativement crédible (Mia Wasikowska, Ezra Miller, Paul Giamatti…), le film – sincère, à n’en pas douter – peine à trouver un peu d’âme. Les émotions sont parfois présentes, mais embrouillées : trame narrative ratée par ses ellipses (le récit est bien trop simplifié), jeu d’acteurs froid et atone…
Difficile, alors, de croire à cette Emma infidèle, déçue, noyée dans ses dépenses luxueuses. Impossible, aussi, de croire à ce Charles, mari cocu, joué par Henry Lloyd-Hughes insipide et transparent. Madame Bovary est une aventure esthétique, c’est certain. Il ne faudra en revanche pas compter sur le côté tragique du classique de Flaubert, tout simplement occulté. Une adaptation tout juste passable.
Aurélien Germain
Drame, de Sophia Barthes (Grande-Bretagne/USA). Durée : 1 h 58. Avec Mia Wasikowska, Henry Lloyd-Hughes, Ezra Miller…
Une sorte de Twitter local : c’est ce que proposent ces deux Tourangeaux.
Imaginez un Twitter local, de proximité. C’est bon ? Eh bien, c’est un peu ce qu’a inventé la start-up tourangelle Whoopr, avec son appli mobile du même nom.
Ismaël et Sylvain Méité, les créateurs, expliquent que Whoopr permet « de découvrir en temps réel tout ce qu’il se dit autour de vous (…) dans un rayon de 15 km ». Idéal pour s’informer ou communiquer avec les gens autour de vous !
Avant de rajouter : « Les possibilités d’usages sont nombreuses : Par exemple, un étudiant pourra utiliser Whoopr pour partager des infos sur une soirée à venir, un touriste pour communiquer avec les locaux autour de lui, un commerce de proximité pour diffuser des informations sur son activité en temps réel… »
>>Whoopr, sur Android uniquement (sur iOS d’ici la fin de l’année).
Le 31 octobre, calez-vous dans votre canapé : on vous donne 4 films à dévorer pour fêter Halloween et voir l’horreur, la vraie ! (mis à part les œuvres de Kev Adams)
THE GREEN INFERNO
La toute récente pelloche d’Eli Roth rend hommage au Cannibal Holocaust de Deodato et consorts : des hipsters activistes écolos imbus d’eux-mêmes finissent par se faire manger tout crus en pleine jungle. 100 % (très) gore.
L’EXORCISTE
Culte parmi les cultes : le film terrifiant de William Friedkin, sorti le lendemain de Noël aux US (sympa), n’a pas vieilli. Toujours flippant et impossible de se lasser de la rasade de vomi de démon dans la tête du prêtre.
BRAINDEAD
Pour le côté déconne ! L’un des premiers films de Peter Jackson (oui, oui, le Seigneur des anneaux) a beau dater de 1992, il mélange gore et comique avec brio. Et contient l’une des scènes les plus sanglantes du cinéma.
CONJURING
Parfois, James Wan sait envoyer quelques jolies réalisations. La preuve avec ce Conjuring, les dossiers Warren. Inspiré de faits réels, angoissant, ambiance 70s, jouant la carte de la possession : du (presque) tout bon.
Minecraft, jeu vidéo de construction et d’exploration, truste les cours d’école. Et transforme enfants et jeunes en architectes ou en spécialistes de la survie, au choix.
Imaginer et construire, pierre après pierre, une villa, un château-fort, ou même une cathédrale. C’est une des nombreuses possibilités de Minecraft. Ce jeu vidéo en 3D, au coeur des blablas des écoliers et collégiens, ressemble à un gros bac à sable numérique où l’on assemble des blocs 3D pixélisés. « On peut construire des bateaux, des bâtiments, des buildings voire même des villes rien qu’avec des cubes », confie Simon, 11 ans. « C’est un jeu d’architecture, sans limites de créativité, observe son papa Éric. Pour Simon, c’est un prolongement naturel de ce qu’il faisait avec les Lego. » Le jeu est même plébiscité par des professeurs.
Dans les pays anglo-saxons, certains s’en servent, en mathématiques, pour enseigner des notions de périmètres. Ou en Histoire pour, par exemple, construire des pyramides. La Délégation académique au numérique éducatif de l’académie de Versailles souhaite d’ailleurs créer, en France, une communauté d’enseignants autour de ces Lego numériques. Mais la version la plus utilisée de Minecraft reste quand même le mode survie, utilisée seul ou en multijoueurs. En résumé : je suis au milieu de la nature, absence d’humains à perte de vue. À la tombée de la nuit, d’étranges bébêtes veulent à tout prix me faire la peau. Pour survivre, je dois trouver de la nourriture, des minerais ou encore me construire un abri.
Une version beaucoup plus orientée baston — mais sans armes à feu — qui rend accro de nombreux ados. Un joueur américain de 23 ans, Jordan Maron, a même fini par devenir multi-millionnaire grâce à sa chaîne YouTube. Il y comptabilise près de 2 milliards de vues.
Entre un DVD sismique, un jeu vidéo samouraï ou encore le dernier Mass Hysteria qui envoie du bois, tmv en a aussi profité pour bouquiner et s’intéresser à la nouvelle appli d’Instagram.
LE JEU VIDEO SAMURAI WARRIORS 4
-II Vous êtes fan de baston ? Vous aimez les soirées chips devant un vieil épisode de Shogun ? Alors Samurai Warriors 4-II est fait pour vous ! « Remake » de l’épisode sorti il y a un an en exclusivité sur PlayStation 4, cette V2 rythmée par des joutes frénétiques propose, dans un déluge d’effets spéciaux, l’ensemble des DLC sortis ces derniers mois et quelques nouveautés bienvenues. À commencer par l’évolution du système de combat. Bref, ça n’a rien d’intello mais question défouloir, ça le fait ! > Koei Tecmo, Pegi + 16 ans, PS4, 50 €. L. Soon
LE DVD SAN ANDREAS
Un méga séisme détruisant la Californie + un père qui doit sauver sa fille. Voilà. Fini. C’est le scénario relativement anémique de ce tremblement de terre au box-office cet été. Sauf que cet étonnant blockbuster a le mérite de divertir (ce qu’on demande !). Dans sa surenchère de destruction et son avalanche d’effets spéciaux réussis, San Andreas est un petit plaisir coupable… si l’on fait abstraction de dialogues d’une stupidité abyssale et d’une fin dégoulinante de patriotisme grossier. Pour sa sortie DVD, peu de bonus : un bêtisier, des scènes coupées et quelques commentaires pas franchement indispensables.
A.G.
LE CD HALF MOON RUN – SUN LEADS ME ON
Après s’être fait un nom à l’international en ouvrant pour Metric et Of Monsters & men, le quatuor canadien a décidé de changer un peu de formule. Sur ce second album, on retrouve certes toujours le folk accrocheur et aventureux (Devil May care, par exemple), mais les Half moon run (HMR) y injectent aussi d’intéressantes touches electro. Jetez donc une oreille sur l’excellent Consider yourself, avec son synthé obsédant et ses envolées à la Muse ! Un disque qui fera aussi penser à Arcade Fire ou Radiohead à qui les HMR n’hésitent pas à piquer quelques plans.
A.G.
LE CD MASS HYSTERIA – MATIÈRE NOIRE
Et de huit albums pour les Mass Hysteria ! Ce gros nom de la scène rock-metal française (parmi les rares à ne pas chanter en anglais) dézinguera un paquet de tympans avec ce mur du son qu’est Matière noire. Mix excellent, guitares hyper lourdes, rythmique béton (Rammstein n’est pas loin !), samples électroniques variés… Les paroles de Mouss, elles, sont toujours aussi engagées : rentrant dans le lard des politiques, de la société passive, enjoignant l’auditeur à se bouger et saisir son destin. Pas forcément toujours très subtil, certes, mais il n’empêche : fédérateur, Mass Hysteria l’est toujours. Sans concession, solide ; un retour en force.
A.G.
LA BD OÙ SONT PASSÉS LES GRANDS JOURS ?
On connaît le goût du brillant scénariste Jim pour les histoires d’amour et d’amitié dévidées avec aisance. Subtilement épaulé par le trait fin et sensible d’Alexandre Tefenkgi, ce nouvel ouvrage en est une nouvelle preuve. Comment réagir à la disparition d’un proche qui vous a laissé avant de disparaître un lot d’objets insolites sans aucun mot d’explication ? C’est ce à quoi est confrontée une bande d’amis qui vont, les uns après les autres, traverser la frontière pour se retrouver dans cette vie d’adulte qu’ils doivent maintenant affronter. Un véritable voyage à travers des instants de doute, de joie !
Hervé Bourit
TENDANCE WEB INSTAGRAM LANCE BOOMERANG
L’appli Boomerang, c’est tout nouveau, tout chaud : elle permet de transformer une série de deux photos du même sujet en… une vidéo d’une seconde. Recalée et stabilisée, elle peut être mise en boucle. Voilà, voilà. À cette heure, nous sommes toujours en train de rechercher son utilité, mais paraît-il qu’il en faut peu pour être heureux, lalala…
>>Dispo sur Android et iOS.
20
En millions d’euros, le montant du Fonds d’avance participative jeu vidéo (FAPJV), annoncé par Fleur Pellerin. « Vous créez de l’emploi », a rappelé la ministre de la Culture. Car face à la méfiance des investisseurs, actuellement, 91% des sociétés de jeu vidéo doivent s’autofinancer.
TAUREAU
Amour : Il/Elle ne vous fait pas de câlins ? Ne vous plaignez pas, vous pourriez sortir avec un homme-tronc.
Gloire : Soyez inventif. Apprenez à courber les bananes.
Beauté : L’axonge est une graisse molle et blanche de porc, obtenue par fusion de tissus adipeux. Prenez-le pour dit.
GÉMEAUX
Amour : Christine Boutin + vous = amour pour toujours (cœur sur vous)
Gloire : Autant de succès qu’un Giscard.
Beauté : Minis lolos comme Sarko.
CANCER
Amour : Ça ne sent pas bon. Regardez sous votre chaussure.
Gloire : Comme le dit le proverbe chinois : si tu as le Nord devant toi, tu as le Sudoku.
Beauté : Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Évitez quand même de marcher pieds nus sur des clous rouillés. C’est bof.
LION
Amour : Une de perdue… bah, une de perdue, hein, c’est comme les clés !
Gloire : On vous attend au tournant. Sortez par derrière ce soir.
Beauté : « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » (Gilbert Montagné).
VIERGE
Amour : Fesse de face.
Gloire : Fesse ta face.
Beauté : Face de fesse.
BALANCE
Amour : Ceci n’est pas une pipe.
Gloire : « Rien que des planètes positives en charge de votre santé en ce moment. Pas de souci donc : tonus et optimisme au rendez- vous. Petite mise en garde : Uranus peut indiquer un léger risque accidentel. » Voilà, on l’a piqué d’un vrai horoscope. Profitez, pour une fois !
Beauté : Un rien vous déshabille.
SCORPION
Amour : Cupidon a parfois mauvais goût. Désolé pour vous.
Gloire : Prenez un bon bol d’air. Surtout si vous êtes un corn-flake.
Beauté : Vous êtes rayonnant(e), tel un poisson d’Hiroshima.
SAGITTAIRE
Amour : Ce petit orteil de pied est d’un laid. Mais votre amant(e) l’aime quand même.
Gloire : Comme le dit le proverbe : vérifiez votre nez après le mouchou ; il peut toujours en rester un bout ! (enfin, on l’a peut-être inventé).
Beauté : Tu sens bon le cornichon.
CAPRICORNE
Amour : Vous a-t-il offert des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas ? Non, bah non, super, quoi. Quelle brêle, cet amour.
Gloire : « Un pour tous, tous pour un ! » (entendu dans une orgie).
Beauté : L’hiver arrive. Remettez- vous en mode Demis Roussos.
VERSEAU
Amour : Il y aura toujours pire. Votre voisin de gauche par exemple.
Gloire : Être gentil(le) et sexy, c’est bien. Lui offrir des donuts, c’est mieux.
Beauté : Si ça brûle dans les toilettes, arrête le piment d’Espelette.
POISSON
Amour : La perfection. Ni plus ni moins.
Gloire : Tout vous réussit, vous êtes la/le meilleur(e).
Beauté : (Ma maman est Poisson, je veux pas me faire engueuler).
The Walk : rêver plus haut, est de nouveau un joli coup de la part de tonton Zemeckis. Une plongée vertigineuse, un film de funambule, bien plus qu’un simple biopic. Le vertige !
Robert Zemeckis possède ce petit quelque chose. Capable des films les plus cultes (Forrest Gump, Qui veut la peau de Roger Rabbit, Retour vers le futur…), comme des plus surprenants : Flight notamment, ou encore l’incroyable Seul au monde. Un film où seul ce réalisateur pouvait tenir le spectateur en haleine avec du « rien ».
The Walk est du même acabit. Un véritable exercice. Où le réalisateur américain réussit l’exploit de captiver pendant deux heures, alors que le climax (l’apogée du film) ne se trouve que dans la demi-heure finale. Car The Walk, c’est ça : du funambulisme à l’état pur. Un film sur la corde raide, qui raconte l’histoire vraie de Philippe Petit. Célèbre pour avoir marché sur un câble entre les deux tours du World Trade Center, en 1974. Et que cela soit clair : ladite traversée ne se trouve qu’à la toute fin. Tout le reste n’est qu’une histoire, savamment construite pour se préparer physiquement avant de se cramponner à son siège.
Zemeckis y filme Joseph Gordon-Levitt – excellent – comme un Mime Marceau ou un Buster Keaton. Nous sommes dans un conte, bien plus qu’un biopic. Une fantaisie, aux accents de carte postale. Zemeckis passe alors de narrateur de génie à technique hors-pair. Sublimée par une 3D magistrale, la traversée des deux tours de New York est une plongée vertigineuse. Le vide est abyssal. Le public retient son souffle. Vit ce moment de tension. se dessine alors une phrase dans nos têtes : croyez en vos rêves.
Il y a de tout dans The Walk : du biopic, du conte, du film de casse, de la romance… Zemeckis envoie valser les conventions. Écrase les blockbusters du moment avec ce film d’artisan. Casse-gueule, mais passionnant. Un instant de beauté. Un hommage aussi bien au funambule Philippe Petit qu’aux tours jumelles.
Aurélien Germain
Biopic, de Robert Zemeckis (Etats-Unis). Durée : 2 h 03. Avec Joseph Gordon-Levitt, Charlotte Le Bon…
C’est l’histoire d’une tante pas franchement cool qui réclamait plus de 100 000 dollars à son neveu. Ou de Miley Cyrus qui refait des siennes. Ou d’un enfant appelé Nutella. Bref…
— Printemps 2011. Sean Tarala a 8 ans. Heureux de voir débarquer sa tante à son anniversaire, il lui saute dans les bras, mais les deux tombent en arrière. Trop lol ? Pas vraiment, puisque tata Jen’ se pète le poignet dans la chute. Quatre ans après, elle a donc décidé d’assigner son neveu en justice pour « préjudice physique et moral ». Et lui a réclamé la somme de 127 000 dollars. Ce qui fait un peu chéros pour le petit Sean qui, désormais âgé de 12 ans, en aurait bien besoin pour s’acheter de la crème contre son acné. L’affaire a donc été jugée il y a quelques jours. Mais la tante a finalement été déboutée. Dommage, car comme elle le disait au tribunal : « Récemment, j’étais à une fête et c’était difficile de tenir mon assiette de hors d’oeuvre. » La vie n’est pas facile.
– La pseudo-chanteuse rebelle Miley Cyrus va organiser un concert où elle et le public seront entièrement nus et aspergés de lait. Ça s’appelle reine le bon goût.
– L’Officiel des prénoms 2016 vient de sortir. On y découvre les trois prénoms refusés par l’État civil cette année : il s’agit de Nutella, Fraise et Mini-Cooper. Je… Non rien.
Plonger dans le code informatique 7 jours sur 7, pendant un mois : bienvenue aux sélections de l’École 42, la pouponnière des développeurs de Xavier Niel, alias Mister Free. Une colonie de « vacances » geek racontée par Cédric Renouleau, un Tourangeau qui y a passé un mois complet.
Vous l’avez sans doute croisé, dans une autre vie, à l’accueil de la Carterie place Jean-Jaurès. Ou chaque été, en train de servir des bières à la Guinguette. Il s’appelle Cédric Renouleau et comme ses grands yeux bleus et ses longs cheveux soigneusement attachés ne l’indiquent pas, ce jeune homme de 24 ans est apprenti codeur. Pas le genre Néo de Matrix. Non, son cerveau n’est pas relié à un disque dur. Plutôt du genre à avoir fait ses études dans le domaine du commerce, à enchaîner les saisons : l’été à Tours, l’hiver en Suisse.
Et puis un jour, une révélation. « J’étais au chômage, je cherchais une nouvelle orientation professionnelle, j’ai commencé à m’intéresser au développement, à internet, à la programmation et on m’a parlé d’une école gratuite et accessible à tous avec le bac », dit-il. L’École 42. Ça ne vous dit rien ? La fameuse pouponnière de Xavier Niel. Oui, le PDG de Free, symbole de la success story entrepreneuriale à la française, grand gourou de tous les start-upers du numérique. Celui-là même qui a observé et décrété — ou l’inverse — que la France manquait de développeurs. Et s’est donc mis en tête de former les futures stars du code.
TROIS SALLES DE 300 MAC
L’École 42, c’est 3 ans de formation à Paris XVII. Mais avant d’y poser ses neurones, les heureux élus doivent passer une batterie de tests. Durant 26 jours en tout, sans pause. Cédric a sauté dans le grand bain en août dernier. « Ça s’appelle la piscine, car on plonge dans le code 24 heures sur 24. Il y en a qui nagent, d’autres qui se noient, il y en a qui ont juste la tête qui dépasse ». 900 jeunes âgés, grosso modo, de 18 à 30 ans débarquent. Ils sont répartis dans trois salles, les « clusters » où s’alignent 300 Mac. « Le bâtiment est impressionnant de technologie », décrit Cédric.
Les compétiteurs et élèves badgent, une machine salue chacun d’eux par leur prénom et leur demande, au passage, comment ça va. Pour manger ? Le food-truck reçoit les commandes par mail et informe chaque élève lorsque sa pitance est prête. Ambiance geek oblige, les salles de classe sont très branchées Star Wars : la cantine a été baptisée La Cantina, référence au bar de Jabba le Hutt. Côté hôtellerie, c’est un peu spartiate. « Sur place, il y a des douches, des toilettes, de quoi vivre. Moi, j’ai vécu là-bas durant 26 jours sans quasiment jamais sortir, se souvient Cédric. L’école met à disposition deux salles où l’on peut amener son matelas gonflable, ainsi qu’un sac de couchage pour dormir. Au début, les lits étaient collés les uns aux autres tellement il y avait de monde. Mais au bout de deux semaines, on avait beaucoup plus de place, car beaucoup ont abandonné. »
450 ABANDONS
Car il faut tenir le rythme fou de ces phases de sélection. « À 8 h 42, du lundi au vendredi, on reçoit les exercices à faire et on a jusqu’au lendemain 23 h 42 pour les rendre. Tous les vendredis, on passe un examen de 17 h à 21 h qui évalue ce que l’on a appris durant la semaine. Après cela, on doit se lancer dans un projet de groupe de 2 à 4 personnes qui va durer tout le week-end. Il n’y a pas de pause, on ne s’arrête jamais. »
De quoi en décourager plus d’un. Entre le début et la fin des phases de sélection, près de 450 élèves se sont fait la malle. « On t’impose un rythme énorme et une pression difficile à supporter, raconte Cédric. On n’a pas de prof, pas d’horaires, on travaille tout seul ou avec d’autres élèves. On n’a pas l’habitude de cela dans le système scolaire traditionnel. » L’apprenti codeur se dit pourtant prêt à retenter l’aventure si l’occasion lui en est donnée.
Car las, Cédric a reçu un mail du BDP (pour bureau des pleurs), lui signifiant que son nom ne faisait pas partie de la short list des grands gagnants. « C’est une super expérience, on vit un truc exceptionnel dans une bonne ambiance, c’est comme une grosse colonie de vacances. Et puis, c’est une méthode de travail qui me convient. J’ai appris 10 fois plus que n’importe où ailleurs. En un mois, j’ai carrément appris à programmer ! »
Cette semaine, on parle hair metal (yeaaaah), actu des séries, Gainsbourg en BD, ou encore du ballon orange côté jeu vidéo et la citation philosophique de Nabilla.
LE JEU VIDEO NBA 2K16
Il n’y a pas que la Coupe du monde de rugby dans la vie. La preuve ! Avec la régularité d’un horloger suisse, 2K présente la nouvelle version de son jeu de basket. Plébiscitée par les fans de tirs à trois points, NBA 2K16 s’impose comme la référence des simulations de ballon orange. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le premier opus s’est écoulé à 4 millions d’exemplaires la semaine de sa sortie. Réalisation et gameplay aux petits oignons, contenu ultra-riche… On en redemande.
>>2K, ttout public. PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, de 50 à 70 €.
L.SOON
LES CD THE MANTLES – ALL ODDS END
Venus tout droit de Californie, les Mantles sortent leur troisième opus, suite du Long Enough to leave de 2013. Piochant dans l’indie pop douce ou encore la folkmusic chaleureuse, ce All Odds end a le sens de la mélodie (« Undelivered », facile mais qui peut tourner en boucle). Si le début d’album peut sembler un peu répétitif, les pépites de se trouvent en fin de disque. On pensera parfois aux Beach Boys à l’écoute de The Mantles. Mais même fort plaisant sur le moment, All odds end est loin d’être mémorable.
A.G.
KITSCH N DESTRÖYED – HEY PONY M
En zieutant le nouvel EP de Kitsch N Deströyed, on s’est demandé si on était retombés dans les années 80, à la douce époque du glam metal ! Retour vers le futur façon Poison et Kiss. Alors on a enfilé nos bracelets cloutés, sorti notre moumoute permanentée et notre leggings en Spandex moulant notre virilité. Car c’est ça Kitsch N Deströyed : des Tourangeaux étonnants et détonants, balançant la sauce à coup de gros riffs jubilatoires, d’intros délicieusement stupides et de paroles philosophiques (=sex, drugs & rock’n’roll). Régressif, mais jouissif. Une grosse dose de fun pour nettoyer vos esgourdes engluées. >Dispo à Cultura Nord, 6 € lunettes 3D incluses (bah oui). Vous pouvez même « liker » le groupe sur Facebook.
A.G.
TENDANCE WEB TUNING EN CARTON
Max Siedentopf est un artiste bizarre. La nuit, ce photographe néerlandais tune des voitures d’inconnus dans la rue, avec… du scotch et du carton. L’homme fait ça « pour aider les gens ». Altruiste, le type. > Pour découvrir les photos de Max (des sourires bizarres, des doigts d’honneur, des skates-banane et son tuning) : instagram.com/iamamiiammax
LA BD GAINSBOURG
Que dire de plus sur Serge Gainsbourg qui n’ait pas été dit ? Peutêtre en reprenant les choses à leur début, en montrant comment cette rage de gagner sa place dans un univers qui ne lui était pas destiné a, au final, bouleversé tous les codes de la chanson populaire. C’est ce que s’appliquent à faire le scénario subtil de Dimberton et le dessin chaleureux de Chabert. Et même si on connaît l’histoire par coeur, on se laisse saisir dès les premiers instants. On plonge de nouveau dans l’univers de celui qui nous accompagnera encore longtemps par sa grâce et son immense talent.
Hervé Bourit
L’ACTU DES SÉRIES
> L’acteur Denzel Washington réalisera un épisode de la série Grey’s Anatomy, d’après le site TVLine. Il s’agirait du neuvième de la saison 12, actuellement diffusée sur ABC aux États-Unis.
> Des habitants d’un petit village d’Irlande du Nord ont fait stopper le tournage d’un épisode de… Game of Thrones ! La raison ? Ils trouvaient les installations trop imposantes.
> Les séries françaises cartonnent ! Pour son démarrage, le 14 octobre, Dix pour cent sur France 2 a rameuté 5,2 millions de téléspectateurs. Une Chance de trop, sur TF1, a attiré 7,9 millions de personnes, le 16 octobre. Suite des épisodes ce mercredi 21 pour la première et jeudi soir pour la seconde.
LE DVD JURASSIC WORLD
Trip nostalgique pour les uns, blockbuster moisi pour les autres, le Jurassic World de Colin Trevorrow avait fait causer. Bourré de clins d’oeil (trop ?) au mythique Jurassic Park de 1993, ce gros pop-corn movie reste tout de même spectaculaire et divertissant. Vannes bien senties, cahier des charges rempli et tout-numérique plutôt réussi, Jurassic World vise juste… Mais entre bel hommage et scénario indécis sans aucune dramaturgie, il n’a que peu de caractère. Cette copie Blu-ray est à conseiller aux aficionados : les suppléments regroupent scènes coupées, conversations avec Spielberg ou encore commentaires de l’équipe technique.
A.G.
« Il fait vulgaire et c’est une image que je n’ai plus envie de donner »
Nabilla, à la télé suisse, en parlant de son tatouage sur le haut du sein (un caractère chinois). Ouf, nous voilà rassurés !
14,6
En millions, le nombre de téléspectateurs qui ont suivi le premier épisode de la nouvelle saison de The Walking Dead. Un chiffre en baisse, puisque le lancement de la saison 5 avait vu 17,3 millions de Ricains avides de chair « fraîche » devant la télé.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Ou si. Je sais plus. Bref, voilà l’horoscope.
BÉLIER
Amour : Prenez le Taureau par les cornes.
Gloire : La lunette du télescope était pleine de buée.
Beauté : Vous prenez le chemin de votre cousin le bouc. Prenez une douche.
TAUREAU
Amour : Votre pote Bélier a des délires louches.
Gloire : La lune était rouge il n’y pas si longtemps. Attention.
Beauté : Des rougeurs.
GÉMEAUX
Amour : Y a peut-être moyen avec la personne sur votre gauche. Miaou.
Gloire : Vendez vos disques de Lalanne, ça rapporte.
Beauté : Évitez la marque qui sonne comme votre signe.
CANCER
Amour : Votre meilleur(e) pote en pince pour vous.
Gloire : Arrêter de faire la pince et soyez généreux.
Beauté : Votre sourire est pincé.
LION
Amour : Agissez comme un roi, elle tombera dans vos bras.
Gloire : Agrandissez votre royaume.
Beauté : Allez-y mollo sur le Savane.
VIERGE
Amour : Comme la feuille que vous avez devant vous.
Gloire : Priez-la.
Beauté : C’est un peu la forêt. Taillez-moi tout ça, erk.
BALANCE
Amour : Votre coeur est comme votre signe.
Gloire : Arrêtez de cafter.
Beauté : Cessez de vous peser sans arrêt.
SCORPION
Amour : Laissez tomber votre carapace.
Gloire : Faites le score de l’année avec vos pions.
Beauté : Raccourcissez vos pattes
SAGITTAIRE
Amour : Il agit ? Faites-le taire.
Gloire : Au rendez-vous… Maintenant ! Vous l’avez loupé.
Beauté : S’agiter avant de s’en servir. À quoi vous pensez, bande de gros cochons ?!
CAPRICORNE
Amour : Vous filmez les jeux douteux du Taureau et du Bélier. Pas cool.
Gloire : Arrêter d’en faire une montagne.
Beauté : Les sabots vont revenir à la mode.
VERSEAU (SPONSORISÉ PAR MISTER PIVOT)
Amour : Versatile.
Gloire : Verseau, le seau au-dessus de ta tête va se renverser.
Beauté : Le vert vous donne l’air sot.
POISSON
Amour : C’est la poisse.
Gloire : Vous touchez le fond.
Beauté : Vos yeux ne merlan frit n’abusent personne, sachez-le.
Le dernier Ridley Scott est l’adaptation du roman The Martian : un astronaute-botaniste se retrouve bloqué sur la planète rouge. Une réussite !
Mark Watney est le premier homme à marcher sur Mars. Sauf qu’il sera peut-être aussi le premier à y passer… Laissé pour mort par ses coéquipiers sur la planète rouge lors d’une mission, cet astronaute et botaniste se retrouve vivant, certes, mais seul. Le souci ? La maison est à 225 millions de kilomètres. Oups…
Seul sur Mars est l’adaptation de The Martian, le roman d’Andy Weir. Il fallait bien tout le savoir-faire d’un Ridley Scott pour poser le best-seller sur pellicule. Et malgré ses 77 ans, le réalisateur d’Alien filme Seul sur Mars comme s’il en avait 50 de moins. Un vrai plaisir de gosse. Rythmé, sublime et extrêmement bien documenté, ce ballet stellaire enchante et passionne. Dans la veine des récents Interstellar et Gravity, ce survival de l’espace s’attache en premier lieu à l’humain. Matt Damon, qui n’a jamais été aussi bon, incarne ce Mark Watney tour à tour émouvant, sobre, plein d’humour.
Dommage, cependant, que le personnage principal, croqué de suite comme un génie, atténue un peu les enjeux d’un film optimiste (trop ?). Il n’empêche : Seul sur Mars parvient adroitement à absorber le spectateur, dans des allers-retours constants entre ce Robinson Crusoé de Mars et des scientifiques de la Nasa sous pression sur Terre.
Pour enrober le tout, Ridley Scott a fait appel à Dariusz Wolski pour la photographie. En résulte un bijou visuel de toute beauté, magnifié par des décors à couper le souffle. Un véritable voyage. La tête dans les étoiles.
Aurélien GERMAIN
> Science-fiction (États-Unis) de Ridley Scott. Durée : 2 h 10. Avec Matt Damon, Jeff Bridges, Jessica Chastain… NOTE : 4/5
Cette semaine, le monde est toujours fou. Entre une petite fille qui éternue des milliers de fois par jour et une société qui découpera et encadrera vos tatouages, une fois mort. Normaaal.
> Katelyn Thornley a 12 ans. Il y a un mois, elle sort d’un cours de clarinette et là : atchoum ! Puis double atchoum. Et triple. La crise, sans s’arrêter. Depuis, cette petite Texane éternue plus de 12 000 fois par jour (environ 20 fois par minute). Pour l’instant, les docteurs ignorent ce qui lui arrive et pensent à un tic nerveux dû au stress. Ah, la clarinette, ce danger pour la santé…
> Une étude des chercheurs de l’Université d’État de Floride a démontré que faire la vaisselle réduisait le stress et stimulait la créativité.
> Aux États-Unis, l’association Napsa veut préserver l’art cutané : elle permet aux personnes tatouées de faire appel à un embaumeur. Celui-ci interviendra dans les 18 h suivant leur décès pour découper les tatouages dudit mort, les traiter, les conserver et les encadrer. Le tableau parfait.
Nos chroniques culture et les tendances web de la semaine, entre un super illustrateur, les CD de John Grant et les Tourangeaux de KTS, ainsi que de la BD, du DVD explosif ou encore Star Wars en VO à Tours !
LE DVD MAD MAX : FURY ROAD
L’un des films les plus cultes et énormes de l’année voit enfin sa version DVD débarquer ! Trip jouissif et halluciné, véritable bulldozer explosif, ce Mad Max de George Miller est monstrueux d’inventivité. Et miracle, l’éditeur a eu la bonne idée de fourrer un bon paquet de suppléments : coulisses du tournage, docu, saynètes ou encore scènes coupées… Des bonus qui agrémentent plutôt bien ce bijou du cinéma, interminable course-poursuite d’une beauté à couper le souffle. A regarder sur un grand écran. Très grand.
A.G.
LE LIVRE JE TAPE LA MANCHE
Une belle histoire pour laquelle on espère une happy-ending… Jean-Marie Roughol vient de sortir un livre, Je Tape la manche. Plutôt autobiographique, vu que cet homme de 47 ans est SDF depuis une vingtaine d’années. Il se raconte dans cet ouvrage, écrit avec Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel. Cette rencontre, « c’est comme si j’avais gagné au Loto », a indiqué Jean-Marie. On espère donc de tout coeur que la suite pour lui sera tout aussi riche, grâce à ces 176 pages où il raconte tour à tour sa jeunesse chaotique, les nuits dehors dans des parcs, les bagarres pour défendre son territoire…
LES CD JOHN GRANT – GREY TICKLES, BLACK PRESSURE
John Grant est un personnage. Un sacré. Ancien toxico, tombé dans les pulsions autodestructrices, entre picole, cachetons et médocs. Gay, il a annoncé sa séropositivité sur scène. Désormais, il n’est « plus » qu’un quadra nervosé, avec son Grey Tickles, Black pressure, album dégoulinant d’humour noir et de cynisme. Un gros bazar sans queue ni tête, mâtiné d’electro, où le très bon (le titre éponyme) côtoie le bizarroïde (You and him) et réussit à captiver grâce aux modulations de voix impressionnantes de John Grant. A.G.
KILL THE SHADE – KEEP THE SPIRIT
Allez, soyons fous, appelons-les KTS. Le petit nom intime des Kill the shade, groupe tourangeau qui sort son premier album : Keep the spirit, concentré de rock alternatif, avec tout ce qu’il faut là où il faut. Riffs qui font taper du pied (le titre Injustice), voix à l’énergie brute (Fight) et la chanson acoustique obligatoire (In the shadow, étonnamment bien construite et mélancolique). Certes, il y a ces petites faiblesses inhérentes à la première production (un disque un peu trop long)… Mais les KTS ont accouché d’un premier bébé accrocheur, groovy à souhait et surtout prometteur. (LEUR FACEBOOK PAR ICI)
A.G.
TENDANCE WEB
FACE CACHÉE
Alex Solis est un illustrateur et designer américain from Chicago. À travers ses excellents dessins, il dévoile le vrai visage de nos icônes de la pop-culture. Homer Simpson, Pikachu, Hulk, Angry Birds ou encore Sonic le hérisson et Garfield (notre photo) : tout y passe et c’est exquis.
> à découvrir sur instagram.com/alexmdc
LA BD VIVE LA MARÉE
Pour ce récit à deux cerveaux et quatre mains Pascal Rabaté et Davis Prudhomme, deux ex-Tourangeaux, ont choisi la plage comme décor. Un magnifique terrain de jeu pour ces deux complices, quand on connaît le sens du détail de Rabaté et la science des corps de Prudhomme. Et cette première BD chorale de l’Histoire du 9e art nous scotche littéralement tant elle est remplie d’inventions. Elle nous bluffe aussi par la facilité de progression de cette histoire, faite de petits riens et presque sans parole. Du grand art donc, tout au long de ces 120 pages.
Hervé Bourit
CINÉMA À TOURS STAR WARS EN VO !
Le CGR Centre l’a annoncé sur son compte Facebook : le cinéma diffusera le nouveau Star Wars en version originale sous-titrée (Vostfr) à Tours ! « Y a une histoire d’espèce de gros nounours, un frère et sa soeur, un côté qui a la lumière mais pas l’autre, du coup à cause de cette histoire de lumière, ils se battent avec des grands néons de couleur », a écrit le community manager, sur la page Facebook du cinéma (on adore !). Les amoureux des versions originales seront servis, mais que les réfractaires à la langue de Shakespeare se rassurent, des diffusions en version française sont aussi prévues. L’épisode VII, Le Réveil de la force, sortira le 16 décembre.
« Nous avions acheté X-Files en 1993 et tout de suite, nous avons cru en son potentiel »
Thomas Valentin, le numéro 2 du groupe M6, qui devrait diffuser la nouvelle saison de la série culte. Outre-Atlantique, elle est prévue pour début 2016.
893
C’est, en millions d’euros, le budget du prochain film Avengers, coupé en deux parties (sortie en 2018 et 2019). Le chiffre, pharaonique, a été lâché par le site Bleeding Cool qui s’appuie sur des sources internes à Disney. Si cela est vrai, Avengers 3 et 4 serait donc le film le plus cher de toute l’Histoire du cinéma.
Pssst, je crois qu’on est mercredi. C’est donc l’heure de prendre votre dose d’horoscope wtf. Zigouigoui.
BÉLIER
Amour : une corne ne fait pas le printemps.
Gloire : vous avez gagné, prévoyez un parachute et peignez-le en doré.
Beauté : l’automne sera gratiné, ou gratouilleux, avec un petit goût de noisette.
TAUREAU
Amour : offrez-lui un Ricard. S’il le boit, rompez.
Gloire : se prendre pour Jeanne d’Arc, c’est un premier pas.
Beauté : zoom sur les pieds, rien que les pieds.
GÉMEAUX
Amour : elle ne sort plus de ta mémoire, envoie-lui des millions de roses
Gloire : même vous n’y croyez plus, achetez des boules puantes, ça sert toujours.
Beauté : … elle n’y croit pas.
CANCER
Amour : ce que vous pensez vous perdra, on préfère vous prévenir.
Gloire : vous finirez sur une affiche, mais on ne sait pas encore sur quelle porte.
Beauté : c’est la mode des diadèmes, profitez-en : ça attire l’oeil, on oubliera le reste.
LION
Amour : vous êtes en grande forme, même la girafe n’y résistera pas, c’est dire.
Gloire : attention à l’éléphant, il risque de peser sur la semaine
Beauté : chouette.
VIERGE
Amour : il vous reste les livres. Le livre ne trahit jamais (sauf les livres de recettes)
Gloire : on a compté, vous serez plusieurs et ça va être terrible.
Beauté : pensez rose, rose, rose mais évitez les tire-bouchons, on pourrait vous confondre avec un porcelet.
BALANCE
Amour : l’avenir est dans la blonde.
Gloire : abracadabra, le moment est venu de révéler votre recette de salsifis au monde entier.
Beauté : pourquoi changer une recette qui fonctionne ?
SCORPION
Amour : faut-il arrêter la viande ?
Gloire : avec un goût de châtaigne, ça va cogner partout.
Beauté : Nutella et toi, mouahhhhhh <3 (coeur love on the flex)
SAGITTAIRE
Amour : comme une mouche sur une flaque de miel…
Gloire : …vous pédalez dur pour vous envoler…
Beauté : …et c’est pas chouette à voir.
CAPRICORNE
Amour : super simple, archi bon, c’est tout.
Gloire : super simple, archi…
Beauté : super…
VERSEAU
Amour : votre cœur balance mais il est trop léger. Gare à la culbute.
Gloire : de la pâte, naîtra la reconnaissance. Signé : Carbonara
Beauté : bien mal acquis ne profite jamais. Rendez vos cheveux.
POISSON
Amour : vous êtes le roi, la reine, le cœur de l’univers, dans mes bras, poiscaille !
Gloire : rien ne vous arrêtera, sauf un Lorrain.
Beauté : levez les yeux… non, fermez-les, c’est mieux.
Le mythique Rappeneau est de retour avec ce Belles Familles. Tourné en partie à Blois, notamment, la dernière offrande du réalisateur français s’embourbe rapidement.
Jean-Paul Rappeneau s’était fait rare ces derniers temps. Le cinéaste, surtout connu pour Cyrano de Bergerac ou encore Le Hussard sur le toit, revient sur le devant de la scène après une dizaine d’années d’absence. Dans son sac, Belles Familles. L’histoire de Jérôme Varenne (joué par Matthieu Amalric), de passage en France avant un rendez-vous d’affaires, qui se retrouve happé par son histoire familiale : la maison où il a grandi est en effet au cœur d’un conflit local ; une échappée provinciale qui va changer sa vie…
« C’est un film sur la province, une plongée dans le bain de la mondialisation », a rappelé le réalisateur, lors de l’avant-première à Tours (le film a été tourné en partie à Blois). Mais autant le dire de suite : l’argument est vite noyé dans un fatras de séquences plus ou moins réussies et ennuyeuses. Pourtant, Rappeneau suit à merveille ces non-dits sur l’enfance, sur la deuxième famille d’un père. Il y injecte ce charme suranné agréable. Il filme amoureusement la bâtisse. Comme une personne. Sa caméra épouse les murs, les formes, les meubles poussiéreux.
Mais le tout est bêtement torpillé par cet imbroglio juridico-administratif sur lequel s’attarde Rappeneau, anesthésiant totalement le spectateur. En dents de scie, souvent lénifiant, le long-métrage se perd dans une écriture un peu facile, où le peu de surprises aura vite raison du spectateur.
Belles Familles, filmé comme une pièce de théâtre de boulevard, est aussi inégal dans la caractérisation de ses personnages : parfois outranciers (Karin Viard, Guillaume de Tonquédec…), parfois à peine esquissés (André Dussolier). Par chance, la sublime Marine Vacth, magnétique, réussit à électriser ces deux heures qui paraissent bien longues.
>>Comédie dramatique (France), de Jean-Paul Rappeneau. Durée : 1 h 53. Avec Matthieu Amalric, Marine Vacth, Karin Viard, Gilles Lellouche… NOTE : 2,5 / 5
Le monde est fou. Mais si, mais si. Entre un porte pizza, des braqueurs amateurs et une station-essence qui sait ramener des clients… Suivez-nous.
– L’invention magique : le site stupidiotic.com lance le collier porte-pizza à 8 $. Il permet d’y introduire tranquilou sa part de pizza et se balader avec, tout en paraissant « plus populaire et attirant », dixit le site.
– Une station essence à Kiev (Ukraine) a lancé une action promo qui a rameuté un bon nombre de clients : en effet, le propriétaire offrait un plein à toute personne se présentant en bikini. Si une large partie de la clientèle était féminine, des messieurs n’ont pas hésité à mettre un joli maillot deux-pièces pour profiter de l’offre.
– Le footballeur Lawrence Vigouroux est arrivé en retard à son entraînement. Sanctionné d’une amende de 150 livres (200 €), il a cru drôle de payer avec des sacs remplis de centimes. Le club auquel il est prêté cette saison n’a pas beaucoup ri et l’a renvoyé dans la foulée. (il a depuis été réintégré, après ses excuses, ouf)
– Après 120 ans sans alcool, le village britannique de Bournville vient d’autoriser de nouveau la vente de boissons alcoolisées.
– Dans l’Ohio, aux États-Unis, deux jeunes braqueurs de banque ont eu la brillante idée de poster une photo d’eux avec une partie du butin… sur Facebook. Ils ont été arrêtés et envoyés en prison.
Cette semaine, on a encore du lourd côté chroniques culture : Dralms, The Winery Doggs côté musique, ou encore Julio Popper en BD et un jeu vidéo qui fait wawawoum !
LE JEU VIDÉO FORZA MOTORSPORT 6
Amateurs de sensations fortes, à vos manettes ! Pilotez plus de 450 bolides et sillonnez une trentaine de destinations différentes dans le sublime et très réussi Forza Motorsport 6. Distribué par Microsoft en exclusivité sur Xbox One, le concurrent de Gran Turismo est une véritable pépite portée par des graphismes de malade et un pilotage au cordeau. Sans oublier la possibilité de customiser les bolides dans les moindres détails. Bref, de quoi régaler les pilotes virtuels des heures et des heures durant.
>>Microsoft, tout public, Xbox One, 70 €.
L. Soon
LES CD DRALMS – SHOOK
Encensé par Les Inrocks (de quoi se méfier ?), le nouvel album de la sensation electro-pop Dralms est-il vraiment si incroyable ? Souvent planant, quelquefois envoûtant, ce Shook minimaliste sait se jouer de son auditeur en virant à des structures dilatées et changeantes (le magnifique Pillars & Pyre). Le souci est que l’on a vite fait le tour. Les structures, au final, ne varient guère. Tout comme les intonations de voix, sans surprise et virant vite à l’ennui. Dommage, vu l’enrobage sonore extrêmement intéressant (Objects of affection, de toute beauté).
A.G.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CZeZlt29wj0[/youtube]
THE WINERY DOGS – HOT STREAK
The Winery Dogs, c’est le power trio emmené par le stakhanoviste Mike Portnoy, l’ex-batteur mi-homme, mi-pieuvre de Dream Theater. À ses côtés, Richie Kotzen (ex-Poison) et Billy Sheehan (Mr Big). Soit un « super-groupe », comme se plaisent à rappeler les maisons de disques aguicheuses (bande de coquines). Alors certes, avec ce Hot Streak, les zikos tatoués envoient une énergie hard rock aux doux relents bluesy. Il y a aussi ce côté classic rock pas désagréable et un groove indéniable. Mais entre des soli, peu inspirés et bien décousus, et les inévitables ballades indigestes et pleurnicheuses, Hot Streak reste un album en demi-teinte.
A.G.
TENDANCE WEB PAF LA PRINCESSE
Jeffrey Thomas adooore les princesses Disney et les petits personnages tout choupinous… Sauf qu’il les transforme et les balance dans des univers maléfiques (Pocahontas en sang et Pinocchio zombie). Et ce n’est qu’une partie de son travail. Vous pouvez retrouver d’autres illustrations sur jeftoonportfolio.blogspot.fr.
A.G.
LES INUTILES DU NET
> Bon, on va nous reprocher de nous en prendre souvent à Nadine Morano, mais… suite à ses récentes sorties médiatiques, des petits malins ont voulu surfer sur la vague : ils ont donc créé le générateur automatique de phrases de Morano ! On vous laisse découvrir (et pleurer ?) sur morano2017.com
> Ezequiel Lavezzi, joueur au PSG, traîne une sacrée réputation de fêtard. La photo de lui qui tourne sur Twitter ne devrait pas arranger son cas : il y apparaît en string blanc, peut-être légèrement en état d’ivresse. Léger.
> Après la photo de profil, voilà que va débarquer sur Facebook la vidéo de profil. Durée de l’innovation qui va sûrement tous nous agacer ? 7 secondes.
LA BD JULIO POPPER
Ou le dernier roi de la Terre de Feu que fut cet aventurier, ingénieur et explorateur qui découvrit les dernières terres australes de l’Argentine à la fin du XIXe siècle. Une épopée scénarisée de main de maître par Matz et brillamment mise en lumière par le dessin du talentueux Tourangeau, Laurent Chemineau. Et il fallait pas moins de ces deux-là pour raconter le destin hors-norme et mettre en scène ce parcours d’aventurier fulgurant, le tout dans des décors grandioses et des rebondissements incessants. Une BD d’aventures comme on n’en fait plus, à dévorer littéralement.
Hervé Bourit
LE DVD RETOUR VERS LE FUTUR – LA TRILOGIE
Nom de Zeus, Marty, le cultissime Retour vers le futur fête ses 30 ans ! Quoi de mieux, pour l’occasion, que de ressortir la trilogie en coffret ? De la simple version avec trois DVD, à l’ultime édition et ses… sept Blu-ray ! Le fan trouvera aussi de quoi faire avec la blinde de bonus proposés : scènes coupées, documents d’archives, making-of, coulisses de tournage, bonus inédits enregistrés à la BBC, tests de maquillage, interviews, storyboards, documentaires ou encore bêtisiers… Stop, n’en jetez plus !
A.G.
Pour le bien-être de l’humanité (et en cas d’apocalypse), notre journaliste s’est essayé au running avec des zombies à ses trousses. Il a téléchargé l’appli Zombies, run ! et chaussé ses baskets. Cours, Forrest, beuaaargh…
La présentatrice de Tout sur un plateau (TSUP pour les intimes, graou) balance l’actu à la sauce positive-attitude du lundi au vendredi sur TV Tours avec une nouvelle formule et un nouveau plateau, cette saison. On voulait voir si Émilie Tardif avait autant la patate dans la vraie vie. On n’a pas été déçus !
Emilie Tardif (Photo tmv)
SI TU ÉTAIS… UNE CHANSON ?
You Could be Mine, de Guns N’ Roses. Je la connais par coeur, comme pas mal de truc de hard rock un peu ringos aujourd’hui mais que j’aime toujours d’amour.
SI TU ÉTAIS UNE INSULTE ?
« Va te faire cuire le cul ». Qui se transforme en « andouille » si ma fille est dans les parages.
SI TU ÉTAIS UN PLAT ?
Les Patagos à la crème et à l’ail de l’ile d’Yeu. Le meilleur plat du monde dans le meilleur endroit du monde. Je vous laisse googliser « patagos », cela va de soi.
SI TU ÉTAIS UN OBJET DU QUOTIDIEN ?
Un gros bol. Pour mettre plein de Ricoré au lait dedans. (si si c’est très bon je vous assure).
SI TU ÉTAIS UNE MALADIE ?
L’alcoolisme festif, cette plaie.
SI TU ÉTAIS DE LA BONNE MALBOUFFE ?
Une salade McDo, le truc le plus absurde du paysage culinaire contemporain ? Sinon n’importe quoi à base de fromage fondu, mon vice.
SI TU ÉTAIS UN PERSONNAGE HISTORIQUE ?
Voltaire. Parce qu’il a dit un truc dont j’ai fait ma devise : « il est poli d’être gai » (ou alors c’est Bernard Menez ? Je ne me souviens plus).
SI TU ÉTAIS UNE DES 7 MERVEILLES DU MONDE ?
Ma mère, mon héroïne. Si tu as déjà croisé la route de Fifine, toi-même, tu sais.
SI TU ÉTAIS UN ANIMAL ?
Choupette, le chat de Lagerfeld, qui a 50K followers sur Twitter, sa ligne de vernis à ongles bleu, et a gagné 3 millions d’euros en posant assise sur des grosses voitures. Oui je pourrais être ce chat.
SI TU ÉTAIS UNE OEUVRE D’ART ?
Le Concert champêtre du Titien. Pas qu’il soit exceptionnellement beau, mais il me fait de la peine. Il est accroché à côté de la Joconde au Louvre donc tout le monde s’en cogne. Moi je t’ai vu Concert Champêtre ! Et te voilà dans le tmv ! Gloire !
SI TU ÉTAIS UNE ANIMATRICE TÉLÉ GÉNIALE ?
Robin Scherbatsky, la journaliste de la série How I met Your Mother, toujours à fond même si elle a 17 téléspectateurs. Je suis un peu la Robin Scherbatsky du Val-de-Loire (mais avec vachement plus de téléspectateurs, of course).
Toi aussi tu as envie d’aller faire un tour sur le Facebook de Tout sur un plateau maintenant ? Allez, clique ICI !
Difficile d’égaler le petit frère… Le deuxième volet d’Hôtel Transylvanie a beau être doté de bien beaux graphismes, il manque cruellement de pêche et d’humour.
Après le carton du premier volet (350 millions de dollars de recettes à travers le monde), il fallait bien qu’Hôtel Transylvanie revienne pour une suite. Réalisée par Genndy Tartakovsky, cette sequel remet en scène Dracula et sa bande de monstres déjantés. L’homme aux canines pointues se fait du souci : son petit-fils, mi-humain, mi-monstre, est bien trop adorable et mignon tout plein. Pas l’idéal pour faire de lui un vampire… Ils vont alors tout essayer pour faire de lui un parfait petit monstre.
Doté de formidables graphismes, Hôtel Transylvanie 2 est toujours aussi brillant dans son emballage. Colorée, au rythme survitaminé, cette jolie pépite d’animation arrive à croquer à merveille tous ses protagonistes : du Frankenstein un peu pataud au gros Blob gluant toujours aussi fendard.
Malheureusement, cette suite a bien du mal à dépasser – ou même égaler – le premier volet qu’il copie-colle allègrement. En cause, une pénurie de gags visuels et des blagues un peu trop faciles et plates dans leur écriture. Si les enfants resteront scotchés à ces aventures de Dracula & co., difficile, en revanche, pour le reste du public de se contenter du peu qu’il aura à se mettre sous la dent.
Moins ambitieux, parfois en roue libre, Hôtel Transylvanie 2 déroule son récit trop simplement. Multiplie les clins d’oeil sans grand intérêt aux productions horrifiques cultes. Par ailleurs, reste à voir si le résultat en français rendra aussi bien au niveau des voix que la version originale que nous avons pu voir (le film, outre-Atlantique, est doublé par Adam Sandler). En France, c’est Kad Merad qui aura la lourde tâche de doubler Dracula, sans s’y casser les dents.
Aurélien Germain
> Film d’animation (États-Unis), de Genndy Tartakovsky. Durée : 1 h 29. Avec les voix françaises de Kad Merad, Virginie Effira, Alex Goude, Michel Galabru…
Bienvenue dans notre nouvelle rubrique. Ici, on vous prouve par A+B que le monde est complètement fou et wtf. Voilà nos histoires insolites.
— Thomas Thwaites finit de rédiger son livre, L’homme chèvre : en congé de l’humanité. Cet été, ce graphiste londonien, déprimé par sa vie stressante, s’était fait poser des prothèses aux jambes et aux bras, et avait vécu une semaine parmi ses copines les chèvres, sans dire un mot. Les fans de Monsieur Seguin pourront dévorer son bouquin en avril 2016.
— Hidekichi Miyazaki est champion du monde : il a couru son 100 m en 42 sec. 22. Petit détail : monsieur a 105 ans.
— À La Rochelle, un boulanger s’est fait voler sa camionnette pendant une livraison. Par chance, le véhicule lui a été rendu le lendemain, devant sa porte. À l’intérieur, 20 € « pour rembourser l’essence », d’après le mot d’excuse sur la banquette.
— Le rappeur-fumeur Snoop Dogg s’est lancé dans un projet d’encyclopédie. Rassure-toi Diderot : la plateforme en ligne créée par la star du hip-hop s’appelle merryjane.com et n’est qu’une encyclopédie sur le cannabis. Snoop l’a dit lui-même : l’herbe, il l’apprécie « pour des raisons médicales ». — Un Américain voulait se débarrasser de ses chiens en les tuant avec un pistolet. Mais l’un d’eux a donné un coup de patte sur la détente, tirant ainsi une balle dans le bras de l’homme. Ce dernier a été poursuivi pour acte de cruauté animale.
Quand on vous dit sucre, vous pensez gâteaux, bonbons, éclairs au chocolat… Et pourtant ! Il y a du sucre jusque dans le pain de mie. Parce qu’elle a le goût du risque, notre journaliste a essayé de tenir toute une semaine sans sucre.
JOUR1
Faux départ Oh ça va, on a dit « essayé », hein… Le premier jour de cette étrange expérience, je croque naturellement dans ma biscotte beurrée au petit-déjeuner, demande des spaghettis aux courgettes à la cantine et picore 2 ou 3 grains de raisins au goûter. Avant de me rendre compte (horreur !) qu’il y a du sucre dans tout ce que j’ai ingurgité. Pour le raisin, je plaide coupable, j’étais au courant.
Mais pour le reste… Je remets le début de ma semaine sans sucre au lendemain, le temps de me mettre d’accord avec moi-même sur ce que j’ai le droit de manger ou pas. Et croyez-moi, le débat est houleux.
JOUR 2
Vrai départ ! Après consultation avec mon amie experte en nutrition et régimes de toutes sortes, j’établis mon plan d’attaque. Bon, étant donné que tous les aliments qui contiennent une substance en « ose » — glucose, fructose, lactose, saccharose, etc — sont interdits, il faut faire des concessions. Je prends le parti d’éradiquer le sucre raffiné (beurk, méchant pas beau), et de seulement diminuer le sucre présent dans les fruits, les légumes, les laitages et les féculents. Je m’autorise un petit pain complet le matin et une pomme le soir (il faut être indulgent avec soi-même).
Pour le reste, je sélectionne les produits selon la quantité de « glucides dont sucres » affichée sur l’étiquette : elle ne doit pas dépasser 10 mg/100g. Le régime no sugar se transforme illico en low sugar, et c’est mieux. J’éprouve même un sentiment de victoire quand je découvre que j’ai le droit aux frites, alleluia !
JOUR 3
Quand ça se corse Les frites sans ketchup, c’est quand même drôlement moins bon. L’apéro sans chips, pas terrible non plus. Sans parler du fromage sans pain… Pire qu’une semaine sans cheeseburger, ou Tom-tom sans Nana. Je me sens un peu triste. Comme quoi la bonne humeur, ça ne tient qu’à un croc. Le plus fou, c’est que je ne rêve pas forcément de mordre dans un fondant au chocolat. Plutôt de planter ma fourchette dans le plat de lasagnes juste sorties du four de mon papa. Un conseil : ne tentez pas l’expérience si vous êtes un bec sucré. Vous risquez la dégringolade émotionnelle.
JOUR 4
Quand je sens les effets L’un des points positifs (il y en a quand même quelques-uns, promis), c’est que je reprends contact avec la verdure. Salade, crudités, légumes cuisinés, tout y passe, même les choux de Bruxelles. C’est une bonne chose étant donné qu’eux et moi étions en break depuis un certain temps. En plus de ça, je digère bien et je me sens plus légère.
Bon, au bout de 4 jours seulement, c’est sans doute psychologique… Mais à long terme, je pense que ça se vérifie. Par contre, mes repas ne sont absolument pas équilibrés, et ça j’aime moins. Les fruits, le jus d’orange, la compote me manquent terriblement (quand je ferme les yeux, je vois des kiwis qui volent, c’est normal ?). La preuve que le sans sucre, c’est comme le reste : il faut y aller mollo.
Hop, on regroupe tout. Cette semaine, un lot de chroniques culture, avec de la BD, double dose de musique, du DVD, du jeu vidéo et la tendance web du moment
LE JEU VIDÉO SUPER MARIO MAKER
Nintendo met les petits plats dans les grands. Pour célébrer les 30 ans du plombier moustachu, le géant japonais offre aux fans la possibilité de concevoir leurs propres niveaux dans Super Mario Maker. Exclusivité Wii U, cet éditeur aussi puissant que facile d’accès permet évidemment de partager ses oeuvres avec les joueurs du monde entier via une simple connexion internet. Et ça marche, puisque plus d’un million de niveaux sont d’ores et déjà disponibles.
>>Nintendo, tout public, Wii U, 50 €.
L. Soon
Le DVD MAGGIE
Injustement boudé lors de sa sortie, Maggie raconte l’histoire entre un père et sa fille qui, contaminée par un virus, se transforme en zombie. Huis-clos qui envoie valser les clichés (oubliez la tripaille), Maggie est aussi un drame intimiste. Original et lent, il met en scène un Schwarzy étonnant à contre-emploi. Un mélo un poil poussif, mais intelligent et sans gore, à qui il faut accorder une deuxième lecture. Le DVD Blu-ray est doté de deux bonus intéressants, des interviews et des coulisses du tournage. [NB : pour la critique intégrale, jetez un oeil ICI]
A.G.
LE CD NIVEK – VERY BAD TAPE 3
C’est le retour du « Mec à part ». Un retour cosmique. Le rappeur tourangeau a désormais la tête dans les étoiles, mais garde les pieds sur terre. Jamais loin de ses racines corpopétrussiennes et de ce qui fait le sel de ses morceaux. Very Bad Tape 3, dernier volet d’une trilogie, se dévoile à travers sept titres. Si les habitués seront a priori déboussolés, ils retrouveront vite leurs repères : des textes qui font mouche, des références à la culture pop des années 90, et toujours cette voix reconnaissable, oscillant entre la rage du présent et la nostalgie de l’enfance. À la prod’, Kremlin livre des instru’ martiennes, inspirées par l’électro allemande des 80s. Le duo fonctionne à merveille pour un EP plus mature que ses prédécesseurs, au rythme plus lent qui séduira un nouveau public tout en secouant celui de la première heure. [NB : tmv lui a tiré le portrait – chinois – et c’est à découvrir en cliquant là]
T.C.
LE CD KFÉ’IN – UNE VIE
Ils avaient écumé les scènes et enquillé les tremplins : les Kfé’in se lancent désormais dans la production, avec un premier album né d’un financement participatif. Avec ce Une Vie, le très jeune groupe orléanais (moyenne d’âge de… 16-17 ans, oui oui !) balance sa sauce pop-rock, à coups de riffs simples mais bien sentis. Passé un premier titre un poil trop candide (« Ce soir »), le reste de l’album est d’une maturité incroyable et sait envoyer quelques jolies pépites. Notamment son gros missile, le morceau « Assez ! », aux airs de Noir Désir. Les Kfé’in sont jeunes, mais prometteurs.
A.G
LA BD CORTO MALTESE – SOUS LE SOLEIL DE MINUIT
Pari réussi pour cette reprise de Corto Maltese, la série culte d’Hugo Pratt. Il faut dire que Ruben Pellejero au dessin n’est pas n’importe qui et que Juan Diaz Canales au scénario n’est pas manchot non plus. Sous le soleil de minuit déroule une très belle aventure de notre marin préféré, perdu dans le grand nord de l’Alaska, avec suffisamment de rebondissements pour tenir le lecteur en haleine. C’est, au final, une reprise très fidèle mais aussi incroyablement moderne. On en redemande !
Hervé Bourit
TENDANCE WEB DESSIN FOU
Il s’appelle Nestor Canavarro et on peut dire qu’il a un sacré coup de crayon ! Ce que vous voyez en photo est bel et bien un dessin. Cet artiste argentin réalise des portraits hyperréalistes, avec seulement quelques crayons de couleur (et beaucoup d’heures de travail).
À découvrir sur instagram.com/nestorcanavarro
100 000€
« Tu viens lire tmv avec moi ? Allez, viens, on est bien »
C’est le prix estimé du bikini de Princesse Leia dans l’épisode Le Retour du Jedi. L’objet culte du film Star Wars est mis aux enchères entre le 29 septembre et le 1er octobre. On attend de voir à quel prix il partira.
Hop, nouvelle formule pour tmv, mais on a gardé l’horoscope. Attention, l’astrologue changera peut-être toutes les semaines maintenant. MOUAHAHA
BÉLIER
Amour : la baleine blanche est dans Jupiter, foncez.
Gloire : discrète…
Beauté : avec des cornes longues comme le bras, c’est pas joli joli.
TAUREAU
Amour : mmmmh, non, là je ne vois rien. Désolé !
Gloire : ça sent le sapin, Michel.
Beauté : essayez l’autre profil.
GÉMEAUX
Amour : il/elle est là, il/elle vous regarde, vous admire… Il/ elle vous veut. Bon ok, on ne sait pas vraiment si c’est une fille ou un mec… Vous verrez bien ! Be open !
Gloire : La vie, c’est comme un saumon périmé : pas toujours rose.
Beauté : Perso, j’adore, mais je comprends qu’on n’aime pas.
CANCER
Amour : premier décan, moins de 25 ans, boumboum hihan ! Après tout foul’can !
Gloire : vous n’avez pas réussi ? Ça ira mieux la semaine prochaine ! Ou celle d’après ! Bref, soyez patient.
Beauté : stylée, la voix spécial dimanche matin ! So sexy !
LION
Amour : champignon rime avec compagnon. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Gloire : cinq siècles avant Jésus-Christ, les philosophes présocratiques commencent à s’intéresser à l’estime de soi. Ensuite, c’est en… Hein quoi ? Je sors ?
Beauté : parfayyy, ne bouge plus, tu es poseyyyy !
VIERGE
Amour : « t’es dans ta jalousie, j’suis dans mon jacuzzi » (Jésus)
Gloire : ça dépend ça dépasse.
Beauté : c’est pas le petit bouton qui va manger la face… eh bah siiiiii
BALANCE
Amour : c’est un amour de vacances, une histoire sans lendemain.
Gloire : les gens vous fuient à la machine à café ? Réagissez, barrez-vous en Colombie.
Beauté : ça balance pas mal à Paris.
SCORPION
Amour : attention à sa queue…
Gloire : eh, y a comme une odeur bizarre, non ? L’haleine, peutêtre ?
Beauté : poil au nez, bébé chatouillé.
SAGITTAIRE
Amour : vous êtes la nouvelle reine des pornos. Euuuuh, des pronos, pardon. Fichu clavier.
Gloire : quand Freud s’empare du sujet au début du XXe siècle… Quoi encore ? Mais je sors par où ?
Beauté : domptez le canon qui est en vous… Graou.
CAPRICORNE
Amour : essayez avec l’accent belge.
Gloire : vous êtes immarcescible et parfois caligineux (wesh, Bernard Pivot, on fait moins le malin, yo).
Beauté : il faut bien admettre que cette barbichette vous va très bien. Oui oui, vous aussi les filles !
VERSEAU
Amour : qu’est-ce que vous êtes pénibles les Capricorne. Nan mais c’est vrai, c’est pas pour faire des généralités mais quand même ! Faut toujours que vous la rameniez ! Hein ? Ah, vous êtes verseau ?
Gloire : à vieille mule, frein doré. C’est un proverbe. On le comprend pas, mais c’est stylé une mule.
Beauté : pipi in the wind.
POISSON
Amour : seriously ??
Gloire : le porc est dans la porcherie.
Beauté : beau comme un camion. Pouet
Le deuxième long-métrage d’Emma Lucchini (fille de qui-vous-savez) est une délicate comédie dramatique, saupoudrée de mélancolie. Un casting brillant, mais un scénario foutraque au possible…
Le cinéma français réserve parfois de bonnes surprises… Entre les sempiternelles comédies bas du front et les films d’auteur ronflants, les distributeurs osent parfois jouer la carte du changement. Un Début prometteur, signé Emma Lucchini, serait-il une légère bouffée d’air frais ?
Cette adaptation du roman de Nicolas Rey conte l’histoire de Martin, auteur alcoolo en instance du divorce, qui retourne vivre chez son père. L’écrivain retrouve alors son petit frère Gabriel, tombé éperdument amoureux de Mathilde, une femme plus âgée. Derrière ce pitch simpliste se cache en fait une étonnante comédie dramatique. Réussie, déjà, grâce à ses dialogues, à la fois poétiques et cyniques. Réussie, aussi, grâce à un excellent casting.
En premier lieu Manu Payet, second couteau des comédies hexagonales, qui navigue ici à contre-courant. En incarnant le désabusé Martin, il s’essaye à un registre plus grave. Méconnaissable, avec une grosse bedaine, il se cache sous des cheveux hirsutes et une épaisse barbe. Une épave enquillant les clopes. Se noyant dans l’alcool. Manu Payet est sans conteste l’attraction principale d’Un Début prometteur. Autour de lui gravitent Fabrice Lucchini, sobre et délicat ; Veerle Baetens, solaire et divine ; Zacharie Chasseriaud, un peu trop expansif.
Dommage, cependant, qu’Un Début prometteur parte dans tous les sens. La mise en scène est faiblarde, le scénario foutraque au possible. Décousu (les sous-textes s’emmêlent), sans point d’attache (quel personnage suit-on, au final ?), le script manque de profondeur. Reste aussi un troisième acte précipité et trop moyen. Le film de Lucchini fait alors écho à son titre : un début prometteur, torpillé par une fin pleine de fadeur.
> Comédie dramatique d’Emma Lucchini. Durée : 1 h 30. Avec Manu Payet, Fabrice Lucchini, Veerle Baetens, Zacharie Chasseriaud
Les chroniques culture de la semaine : avec Beirut, Mad Max, Une Belle fin et Traquemage !
LE DVD UNE BELLE FIN
John May est seul. Son métier ? Quand une personne décède, il doit retrouver ses proches. Un jour, il doit traiter le dossier d’un homme mort sans que personne ne s’en inquiète. Film humaniste, beau et triste, Une Belle fin détricote le délicat sujet des morts anonymes dans la société. Ode à la vie ? Témoignage bouleversant de la solitude ? Still Life (titre en VO) brasse large. Une perle à (re)découvrir, agrémentée de l’interview de son réalisateur en bonus.
A.G.
LA BD TRAQUEMAGE
Quand l’un des scénaristes les plus en vue du moment, Wilfrid Lupano, rencontre le dessinateur tourangeau le plus doué de sa génération, Relom, cela donne Traquemage, beau pastiche d’Heroic fantasy décalé. On y croise un berger héros malgré lui, une brebis déjantée, des Trolls franchement crétins, une fée très portée sur la bouteille et surtout un bon Pécadou, fromage de chèvre qui déclenche toute l’histoire. Mais chut, à vous de savourer cette histoire hilarante.
Hervé Bourit
LE CD BEIRUT NO, NO, NO
Après des années de silence, Beirut revient avec sa pop-folk doucement mélancolique. Il faut dire que son maître à penser Zach Condon est aussi connu pour être un big boss de la dépression. Beirut accouche d’un quatrième album parsemé d’influences traditionnelles d’Europe de l’Est et de cuivres. Intéressant à bien des égards, enregistré en quinze jours à peine, l’offrande des Américains a ce petit goût de nostalgie, un côté désuet pas désagréable.
A.G
LE JEU VIDÉO MAD MAX
Défouloir musclé pour joueurs « testostéronés » en mal de sensations fortes, Mad Max déboule sur consoles nouvelle génération dans un jeu d’action post-apocalyptique en monde ouvert. Au programme de ce titre, des courses-poursuites de folie, des combats à revendre contre des gangs pour qui tous les coups sont permis et customisation de son véhicule pour construire la machine de guerre ultime.
> Warner Bros, + 18 ans, PC, PS4, Xbox One, 50 à 70 €.
L. Soon
Au programme de notre dernière rubrique « buzz », de la photo magnifique, des burgers de dingue, le bouton j’aime pas sur Facebook et le plus grand rollercoaster du monde.
Tu aimes l’art ? Tu aimes les burgers ? Tu as faim ? File sur le blog de Fat and furious burger : on y trouve des burgers revisités sous un angle culinaire et artistique, avec mise en scène folle et les ingrédients pour le réaliser. Slurp !
> fatandfuriousburger.com
TÉLÉ CHAÎNE CULTE ?
Avis aux nostalgiques ! Le studio d’animation américain Nickelodeon va lancer une chaîne télé : The Splat rediffusera tous les dessins animés cultes des années 90. Par exemple ? Les Razmoket, Doug, La famille Delajungle ou encore Hé, Arnold !
INSOLITE MOI VOULOIR ÊTRE CHAT Cat Street View, c’est une sorte de Google street, mais avec des photos prises à hauteur d’un… chat ! Inventée par la mairie d’Onomichi (Japon), elle permet de découvrir la ville à 25 cm du sol, comme si vous étiez un gros matou. Idéal pour découvrir la ville autrement. Miaou.
TUMBLR OUST LES CLICHÉS !
Sartorial Science, c’est le tumblr qui démolit les a priori sur les scientifiques. Ce qu’il montre ? Des chercheurs universitaires loin des clichés habituels. Au programme, fiches descriptives et photos de laborantin(e)s stylés et fashion. Classe !
> sartorial-science.tumblr.com
MANÈGE AAAARGH !
Le parc Cedar Point (dans l’Ohio) a fait fort : il est en train de réaliser le Valravn, un rollercoaster dans lequel vous pourrez effectuer une chute libre de… 67 mètres ! Tant qu’à faire, celle-ci se fera à 90°, et à la vitesse de 120 km/h. Inauguration prévue en 2016.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ZEWkK0WJZjc[/youtube]
INSTAGRAM PHOTO CHIC ET CHOC
Dmitry Markov fait partie des trois jeunes photographes qui viennent de remporter le concours organisé par Instagram et Getty Images. Ce Russe montre la solitude de certains enfants de son pays, la difficulté de leurs quotidiens et s’intéresse beaucoup aux orphelins. Magnifique.
> instagram.com/dcim.ru
« Eh, Marcel ? T’aurais pas vu mon journal ? Je voulais lire mon horoscope… » « T’inquiète, Bébert, lis tmv, ça va te faire du bien ».
BÉLIER (SPÉCIAL MOUNDIR DE KOH LANTA, CAR ON NE S’EN LASSE PAS)
Amour
« Je pensais venir avec un esprit de Farc… Et finalement je repars avec un cœur de Roméo. »
Gloire
« On vient d’éclater six scorpions. Laisse tomber, on se croirait dans Avatar ! » Beauté « On pourrait lui confier une mer, le mec ferait le Code de la route aux poissons. »
TAUREAU
Amour
Avec vous, c’est Rencontres du troisième slip.
Gloire
Tel un saumon des rivières, vous êtes seul(e), envers et contre tous.
Beauté
Uranus vous ordonne de vivre nu(e) à partir de samedi. Et vu le nom de cette planète, on vous conseille d’obéir.
GÉMEAUX
Amour
Votre coeur s’effrite.
Gloire
Mais vous adorez les frites.
Beauté
Coïncidence ? Je ne crois pas !
CANCER
Amour
Bon sang, vos photos de couple sur Facebook sont d’un niais. ‘Manquerait plus que vous vous surnommiez « bébé », tiens.
Gloire
Estomac sur pattes et face de patate.
Beauté
Des airs de Robert Hue.
LION
Amour
Et si l’horoscope tmv s’arrêtait la semaine prochaine, hein ?! Vous y avez pensé ?
Gloire
Arrêtez de mordre le facteur. Achetez-vous un chien.
Beauté
Pas de pot pour votre peau. Filez au pot.
VIERGE
Amour
Même Derrick n’était pas aussi chiant.
Gloire
Vous n’avez pas la langue dans votre poche. D’un côté, ça ne doit pas être très pratique.
Beauté
Petit bourrelet deviendra beau.
Amour
DSK ne serait pas fier de vous. C’est dire…
Gloire
La chasse d’eau aura votre peau.
Beauté
Rasez ce mono-sourcil. Emmanuel Chain n’est plus dans la vibe.
SAGITTAIRE
Amour
Vous êtes le/la meilleur(e). Ne l’oubliez jamais <3
Gloire
Si tu es bossu, sans bras, ni jambes, ne t’inquiète pas : tu es une madeleine.
Beauté
Tel un bon gros kebab, vous illuminez les nuits des gens.
CAPRICORNE
Amour
Un doute sur sa fidélité ? Torturez le/la en lui passant le nouveau clip de Francis Lalanne.
Gloire
Plus facile à durcir qu’à traire.
Beauté
Le ver solitaire est votre ami.
VERSEAU (LE DOCTEUR TMV A DIAGNOSTIQUÉ VOS PHOBIES. DÉBROUILLEZVOUS POUR EN SAVOIR PLUS. )
Amour
Sur un malentendu, ça peut marcher.
Gloire
Le mot le plus long en allemand est Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz. Ça vous la coupe ?
Beauté
Comme Claudia Sniffeur.
Une comédie d’espionnage décalée, au coeur des sixties. Loin d’être inoubliable, mais suffisamment divertissante.
Ce n’est pas nouveau : depuis plusieurs années, le monde du cinéma – Hollywood en tête – semble se complaire à patauger dans la grande mare de la crise d’inventivité. Remakes, reboots, spin-off… Rien n’y fait, les idées originales n’existent plus. À court d’idées, les réalisateurs et les studios ? On répondrait aussi par l’affirmative avec cet Agents très spéciaux, Code U.N.C.L.E. Énième remake, encore et toujours. Ce coup-ci, une relecture de la série télé de 1964. Un feuilleton culte diffusé sur NBC à l’époque, signé Norman Felton et Sam Rolfe.
Quoi de mieux, alors, que d’engager le cinéaste britannique Guy Ritchie derrière la caméra ? Le réalisateur de Sherlock Holmes et RockNRolla – et accessoirement ex de Madonna, si cela vous intéresse… – est loin d’être un manchot côté mise en scène. Preuve en est ici encore, dans un film survolté et dynamique, où deux agents, un Russe et un Américain, sont obligés de faire équipe pour mettre deux, trois torgnoles à une organisation criminelle plutôt friande d’armes nucléaires…
Sans aucune méga star à l’affiche malgré son gros budget, Agents très spéciaux remplit brillamment son objectif : être un film d’espionnage décomplexé, fun mais qui n’oublie pas les bonnes scènes d’action. Bourré de second degré (cette scène de la montre, aux accents de western) et de répliques savoureuses, il enquille les clichés tout en les parodiant.
En se la jouant James Bond version pastille pop, Guy Ritchie fait parfois penser à la comédie d’espionnage Kingsman (2015) et insuffle un grain de folie dans un genre balisé. Dommage, toutefois, que le casting ne sache profiter pleinement de l’occasion : Henry Cavill, l’ex-Superman bodybuildé de Man Of Steel (2013), et Armie Hammer, précédemment vu dans le flop Lone Ranger, peinent à créer un tandem crédible. Loin d’être cabotin, ce duo n’est simplement pas complémentaire.
Dans cette dose de ciné à l’ancienne, délicieusement vintage, Agents très spéciaux est aussi d’une élégance british typique. Raffiné tant dans ses costumes, que ses coiffures et ses décors. Tout y est esthétique et assumé. Et par ailleurs nourri d’une fantastique BO, rappelant dans son esprit et son utilisation le cinéma de Tarantino : des morceaux de musique frais, entraînants, dépoussiérant le genre et faisant péter les conventions. Les cinéastes britanniques semblent définitivement être les meilleurs pour marier espionnage et comédie…
NOTE : ** Espionnage/comédie (États-Unis / Grande-Bretagne), de Guy Ritchie. Durée : 1 h 57. Avec : Henry Caville, Armie Hammer, Alicia Vikander, Elizabeth Debicki…
Au programme de notre instant web, cette semaine, on a dégoté un Instagram wtf avec du Poutine dedans, mais on parle aussi d’un prof qui ne se lave plus et du classement des applis les plus rentables.
Des petits malins ont voulu moquer le culte de la personnalité de Poutine. Photos (ridicules) et aphorismes (ridicules) tournent Vladoche en dérision sur ce compte Instagram. Cliquez sur instagram.com/putinspiration (avant sa censure ?)
LA VIDÉO DBZ VS STREET FIGHTER
La chaîne YouTube GamebillStudio a réalisé une petite pépite visuelle : un montage dans lequel on retrouve Son Goku (de Dragon Ball Z) qui va mettre quelques torgnoles aux personnages du jeu Street Fighter. Grosse raclée en vue !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dqt_MzUQ20M[/youtube]
CLASSEMENT APPS CÉLÈBRES
Peu de surprises dans le classement des applications les plus populaires et rentables dans le monde. Facebook et son messenger sont les plus téléchargées, suivies de YouTube, Instagram et Skype. Côté rentabilité, Pandora Radio est en tête. Line, Zoosk, ou encore Spotify et Grindr rapportent de sacrés revenus.
APPLI DIS-MOI QUI JE SUIS
L’Université de Cambridge a mis au point l’Apply Magic Sauce, une appli qui détermine votre profil psychologique et démographique, uniquement grâce à votre activité sur Facebook (notamment vos « likes »). Sexe, cinéma, sport, politique… si vous voulez un instantané de votre empreinte numérique : applymagicsauce.com/test.html
INSOLITE LA DOUCHE, ÇA PUE
Dave Whitlock est prof de chimie aux États-Unis. Et cela fait… 12 ans qu’il n’a pas pris de douche. Pour lui, se laver trop souvent aurait un effet néfaste sur la peau. Il utilise donc un spray baptisé Mother Dirt (« Mère Saleté »), composé de bactéries vivantes récoltées dans des fermes. Et ça marche. Paraît-il…
FILM À CHARGE UN TRAIN DE RETARD
C’est le film qui buzze sur la Toile : Gilles Balbastre, journaliste et réalisateur, et son « Vérité et mensonges à la SNCF ». Un documentaire qui accable la compagnie ferroviaire entre souffrance au travail, retards et annulations…
DESSIN PRINCESSES ET INSTAGRAM
L’artiste Simona Bonafini s’est demandée ce que ça donnerait de voir des princesses Disney à la sauce Instagram. Entre Ariel qui prend un selfie à la plage ou encore Jasmine qui embrasse Aladdin, hashtags et smileys coeur compris : chouette !
> simonabonafini.blogspot.fr
L’ascension fulgurante de NWA, pionnier du rap violent. Une vraie surprise. Pas seulement réservé aux fans, mais bien trop manichéen.
NWA. Trois lettres qui ont changé la face du rap. Du hip-hop violent et cradingue. Né dans les bas-fonds de Compton, banlieue sud de Los Angeles où les gangs font la loi. Fusillades et drogues sont partout. Une communauté afro-américaine paumée, des flics surexcités. Dès les premières secondes, la caméra de NWA Straight Outta Compton plonge dans cette atmosphère.
1985. Eric vend de la came, Andre joue le DJ pour nourrir son gamin. Ils ont la vingtaine, mais peu d’avenir. Quelques années plus tard, ils seront richissimes avec NWA… Un groupe qui comptait en ses rangs ceux que l’on connaît aujourd’hui sous les noms d’Ice Cube, Dr Dre et Eazy-E. Oubliez les pseudos rappeurs à la Booba et La Fouine, clichés ambulants qui se battent à coup d’Instagram. Ici, le réalisateur F. Gary Gray nous emmène dans le gangsta-rap, violent et ingérable. Avec une mise en scène énergique et étonnante, le cinéaste retrace avec brio l’histoire du légendaire premier album de NWA.
Loin de n’être qu’un biopic uniquement destiné aux fans de hip-hop, Straight Outta Compton est aussi un brûlot social. Film à charge contre la police, il témoigne de la brutalité de la LAPD, les forces de l’ordre de Los Angeles. Certaines séquences se répètent : des policiers qui débarquent, menottent un jeune Black, lui collent la tête contre le capot et utilisent le « N word » – le mot interdit outre- Atlantique. « Nigger ». « Négro ». Le mot claque. Transperce. En filigrane apparaît une colère. Une soif de révolte. Suivra la naissance d’un morceau, un classique de NWA : Fuck tha police. Une chanson qui préfigura les émeutes raciales de 1992. Triste écho avec les actualités de Ferguson d’il y a peu…
Straight Outta Compton est d’une dynamique parfaite. Un récit efficace et bien mené. Des acteurs d’une justesse incroyable. Si certains personnages sont trop faiblement dessinés (MC Ren, par exemple), d’autres crèvent l’écran : Jerry, le manager, et son rôle constamment ambigu dans les histoires d’argent. Ou encore le producteur Suge Knight, un véritable bad guy, un pittbull enragé.
Si Straight Outta Compton reste un biopic qui ratisse large, il apparaît tout de même édulcoré. Orienté (exit les controverses et moments qui fâchent) et peu subtil (des gentils et des méchants, point.), il lorgne parfois vers l’autopromo et la flatterie d’ego (le film a été co-produit et contrôlé par les anciens membres Dr Dre et Ice Cube…). On aurait parfois préféré du plus politiquement incorrect. À l’image de NWA.
Aurélien Germain
Biopic (États-Unis), de F. Gary Gray. Durée : 2 h 17. Avec : O’Shea Jackson JR, Corey Hawkins, Jason Mitchell… NOTE : ***
Cette semaine, on embarque dans l’Hermione côté BD, on se joue à Metal Gear Solid V et double dose de musique avec deux extrêmes : Motörhead et… Miley Cyrus.
LE CD MOTÖRHEAD – BAD MAGIC
Et de 22 albums ! Les légendaires Motörhead reviennent avec un Bad Magic, concentré de rock’n’roll pur, trempé dans le whisky et la sueur. On zappe l’état de santé inquiétant de sieur Lemmy en ce moment (70 ans !), on se concentre sur cette tripotée de hits en puissance, capables aussi bien de faire l’effet d’un TGV lancé dans les dents (Thunder & Lightning), comme de ralentir le tempo avec des morceaux plus bluesy. Motörhead ne change pas sa formule d’un poil, certes. Mais il reste le Roi. Point.
A.G.
LA BD L’HERMIONE
On en a beaucoup parlé cet été et il était normal que le 9e art s’empare de la réplique de ce navire hors du commun. C’est Jean-Yves Delitte, peintre officiel de la Marine mais aussi talentueux dessinateur de BD maritime, qui a impulsé ce projet de raconter l’histoire de L’Hermione. Édité dans un grand format, doté de plein de bonus et de plans, cette BD se lit avec bonheur et grand plaisir. Embarquez pour cette aventure exceptionnelle qui, même en 2015, n’en finit pas de nous étonner.
Hervé Bourit
LE CD MILEY CYRUS… AND HER DEAD PETZ
À force de poser nue et d’émoustiller les Jean- Kévin en rut sur Instagram, on avait oublié que la faussement trash Miley Cyrus chantait. Pour cet album-surprise téléchargeable gratuitement, les 23 titres envoient valser la pop mielleuse d’avant. En oubliant les tubes (Dooo it ! et ses paroles pseudo-rebelles) et un bon quart de l’album à jeter, car trop lassant, Miley s’en tire avec quelques honneurs, grâce à des chansons expérimentales, audacieuses et un côté sexuel et mélancolique intéressant.
A.G.
LE JEU VIDÉO METAL GEAR SOLID V
Référence des jeux d’action- infiltration depuis la sortie du premier épisode en 1987, Metal Gear Solid, le hit de Konami imaginé par Hideo Kojima, déboule à nouveau sur PC et consoles. Monde ouvert, nouveaux personnages, cycles journuit ultraréalistes : The Phantom Pain, prequel à la troisième personne dont l’action se déroule en pleine guerre d’Afghanistan, a tout pour scotcher les gamers à leur manette de longues heures durant.
> Konami, + 18 ans, PC, PS3, PS4, Xbox, Xbox One, de 50 à 70 €.
L. Soon
Un tchat pendant votre grosse commission, ça vous dit ? Et un Instagram avec des punkettes iraniennes ? Allez, suivez-nous, on vous dit tout.
Ceci n’est pas un dessin… Mais simplement un maquillage (!) réalisé par Argenis Pinal, un petit génie qui se transforme allégrement en super-héros grâce à ses pinceaux. Dingue !
> instagram.com/argenapeede
L’APPLI TCHAT AUX WC
Ok, ce n’est pas très glamour : Pooductive est une appli iPhone qui permet de discuter en ligne avec d’autres personnes qui font aussi la grosse commission. Pendant que vous êtes sur le trône, choisissez entre le tchat avec une seule personne (à choisir dans un rayon de 1 à 200 km) ou un groupe de discussion. Tremble, Tinder !
BÉBÉS TIREURS PRÉNOMS NAZES
La tendance s’accentue : d’après le site US baby name, les Américains donnent de plus en plus souvent un nom d’arme ou de guerrier à leur bébé. Le prénom le plus fréquent ? Gunner (« artilleur »). En hausse : Cannon, Magnum, Pistol, Shooter (« tireur ») ou encore Trigger (« gâchette »). Rambo et Rocky ont aussi la cote. Ouf…
ÉTUDE INUTILE TWITTOS DIPLÔMÉS
Les utilisateurs de Twitter seraient, en moyenne, plus diplômés et plus jeunes que l’ensemble des internautes surfant sur les réseaux sociaux. C’est le résultat d’une étude réalisée par Twitter (tiens ?), l’American press institute et la société DB5. 57 % seraient au moins titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur.
PAS TOUCHE MON CHER CADENAS
Au départ, ce devait être une blague. Daniel Schobloch, designer allemand, a créé un cadenas spécial pour les pots de Nutella®. Idéal pour que personne ne vous en pique. Mais devant le succès de son invention, il a décidé d’en mettre mille exemplaires en vente sur eBay, pour 9,99 €. Tout est parti en une cuillère…
MERCI FACEBOOK BONO BEAU
Selon The Mirror, le chanteur de U2 Bono vient de devenir la pop star la plus riche du monde. Grâce à son groupe, notamment, mais aussi et surtout grâce à ses investissements financiers dans le réseau social Facebook. Son portefeuille d’actions s’élève à plus d’un milliard d’euros. With or without you, Mark Zuckerberg.
INSTAGRAM PUNK ET IRANIENNE
Instagram est le seul réseau social autorisé en Iran. C’est là que les punkettes du pays s’affichent au grand jour, comme nous l’apprend Rue 89. Vivant pour la plupart dans la clandestinité (leurs cheveux colorés sont « sataniques » pour le gouvernement), percées, tatouées : elles défient les règles du pays.
>instagram.com/punkgirlsir
C’est une première à Tours : le Salon du livre numérique débarque. Deux jours entièrement dédiés à l’édition et la culture numérique. Tmv s’est penché sur cet univers en pleine expansion, qui ravit les amateurs de nouvelles technologies.
Success story 2.0
15 ans. C’est l’âge qu’avait Abigail Gibbs quand elle a commencé à publier son roman, chapitre par chapitre, sur une plate forme de lecture en ligne. Sous son pseudo Canse12, la petite Britannique écrit The Dark heroine. L’histoire d’une jeune femme témoin d’un meurtre, puis kidnappée dans le royaume d’un vampire sur qui elle va flasher. Le pseudo-Dracula, lui, préfère la salade — il est végétarien — et a une trouille bleue du sang. Les mots d’Abigail auraient pu en rester là. Perdus dans les méandres du web.
Sauf que. Le site sur lequel elle poste ses chapitres, c’est Wattpad. Sorte de gros réseau social made in Canada, mixé à une plate forme d’autoédition gratuite. Un café littéraire 2.0 en somme. Les jeunes plumes s’y pressent. Le public aussi : chaque mois, 11 millions de visiteurs, cinq millions d’histoires, 25 langues différentes. Peu importe le support — tablette, ordinateur, téléphone… — les internautes sont là.
Ils seront 17 millions à lire le Twilight végétarien d’Abigail Gibbs. Et un agent littéraire qui lui conseillera de tenir à distance la publication de la fin de l’histoire. HarperCollins, maison d’édition américaine, se chargera du reste: Abigail, pour fêter ses 18 ans, signera un contrat d’édition à six chiffres pour publier son roman. Une success-story numérique comme il en arrive de plus en plus souvent maintenant. Oui, il va falloir se mettre à la page.
En chiffres (et en mots)
120 000
Le nombre de livres numériques français sous droit disponibles à la vente, répartis entre nouveautés et catalogues de fonds (chiffres 2014, d’après le SNE, Syndicat national de l’édition). 15 % de la population française (15 ans et plus) ont déjà lu un livre numérique.
(AUTO)ÉDITION
E.L James était une inconnue. Un jour, elle écrit un certain 50 Shades of Grey. Mis en ligne sur Thewriterscoffeeshop.com, le roman est repéré par l’éditeur Vintage Books qui le sortira en version papier. On connaît le destin plutôt jouissif de la trilogie érotique…
UNE GUÉGUERRE ?
62 % des lecteurs numériques ont lu un livre imprimé au cours du dernier mois. D’après de nombreuses études, le e-book ne ferait pas d’ombre au livre papier : il ne représenterait d’ailleurs que 1,6 % en valeur des ventes de détails de livres en France, loin derrière les États-Unis.
DES DÉDICACES
Toute la journée, une vingtaine d’auteurs et dessinateurs dédicaceront leurs oeuvres et leurs ouvrages numériques. Patrick Jacquemin, Marek Corbel, Jean-Mathias Xavier et Blandine Jacquot… Idéal pour tailler le bout de gras (numérique).
> Toute la journée au square Sourdillon.
DES ATELIERS
Soyez rapides, filez vite sur lefuturdulivre. com pour vous inscrire aux ateliers. À l’heure où nous écrivons, il restait quelques places aux ateliers de dessin pour les enfants ou encore pour s’essayer à l’écriture numérique (adulte et enfants).
UNE CONFÉRENCE
Emmanuel Roc (oui, encore, il est partout !), de l’Esten, tiendra une conférence : Bien choisir son orientation dans les métiers de la publication numérique. Nombreux sont les gens intéressés par l’évolution des pratiques liées au numérique. Votre chaise vous attend. > À 11 h 30.
DES APPLIS DE CHEZ NOUS
Sans se la jouer chauvin, on assure en Touraine (lire ci-dessous). Pirates de Loire, Peetch, Rêve aux lettres, Parembole… Le module pecha-kucha présentera applis et ePubs développées aussi bien par les étudiants que par des start’up du coin.
> À 10 h 30, 12 h 30, 15 h 30 et 16 h.
Ils sont de plus en plus nombreux à se faire une place dans le beau monde du numérique. Tmv a choisi de mettre trois initiatives tourangelles en lumière.
> PEETCH En mars 2015, la start’up tourangelle a remporté le StartUp Weekend tourangeau. Derrière Peetch, des jeunes qui en veulent. Et une idée lumineuse : une application qui permet de créer de petites histoires bien fun, entre utilisateurs, grâce à une chaîne d’idées. En gros, vous créez des histoires collaboratives avec des internautes du monde entier. Un projet amené à cartonner. Il sera d’ailleurs présenté aux éditeurs français et au public, lors du Salon du livre numérique.
> E-STOIRES Quatre mots : édition numérique jeunesse interactive. Cyril Puiseux, quadra tourangeau, a créé e-stoires, un site internet de lectures d’histoires via… webcam ! Imaginez, vous êtes en voyage d’affaire à 500 km de chez vous : vous enregistrez vos histoires sous forme de vidéos et vos enfants ou petits-enfants pourront les écouter, même si vous êtes loin. D’ailleurs, c’est à l’occasion d’un déplacement professionnel en Ukraine que Cyril Puiseux avait eu l’idée, alors que sa petite lui réclamait une histoire avant d’aller dormir.
> NUMËE L’appli mobile Tours sur Loire ? C’est eux. Le site internet de l’Esten ? C’est encore eux. Numëe est une agence de com et d’édition numérique qui aide les PME ou encore les collectivités à concevoir et réaliser un projet de communication multimédia. Basée à Saint-Avertin, la start’up accompagne les entreprises de Tours et de Paris dans leur développement numérique. Elle sera aussi présente ce samedi au Salon.
Emmanuel Roc, fondateur de l’école Esten Sup’édition. Il organise le Salon du livre numérique à Tours. Pour lui, la France doit s’ouvrir à l’édition numérique.
Comment est né ce Salon du livre numérique ?
Au départ, je voulais organiser des rencontres professionnelles pour mes étudiants (l’Esten Sup’édition, une école spécialisée dans les métiers de l’édition et de la communication, lire page 5, NDLR). L’idéal pour leur constituer un réseau. On voulait le faire sur Paris, avec des acteurs de l’économie numérique pour un speed dating. Mais c’était très cher à mettre en place. L’opportunité est venue d’une éditrice en Bourgogne qui avait organisé un salon du livre numérique qui avait bien marché. Elle était en reconversion professionnelle et m’a donc cédé le nom. J’ai relié les deux idées et c’est ainsi qu’est né le Salon du livre à Tours. Il permettra aux étudiants de l’Esten de rencontrer des professionnels venus de Paris. J’ai aussi invité des start-up de l’économie numérique en Touraine qui ont toutes été partantes. Et le grand public pourra découvrir un autre univers.
Il y a peu d’événements comme ça en France et dans la région qui permettent aux talents numériques de s’exprimer. Pourquoi ?
Les salons parisiens sont organisés à but lucratif. Le prix des stands est démesuré. Nous avons voulu un prix attractif pour les invités. Leur emplacement leur coûte 250 € (contre parfois 3 000 € à Paris, NDLR). On reste une école…
Emmanuel Roc (Photo Supedition.fr)
Et côté public ? Il n’y a pas d’intérêt pour l’édition numérique ?
En France, on est en retard concernant le sujet, comparé aux pays anglo-saxons. Le public français doit savoir ce qu’il se passe dans ce domaine pour être ensuite demandeur. C’est pour cela qu’on a étendu le Salon du livre numérique au grand public, à Tours. Le salon va montrer ce qu’on fait avec les tablettes, la presse numérique, les applis jeunesse, etc. Le public pourra essayer des tablettes, télécharger des applications… Celles et ceux qui possèdent déjà une tablette pourront repartir avec plein de livres numériques. Il y aura aussi un stand senior qui expliquera comment ouvrir un compte Amazon, Google, etc. Histoire de mieux appréhender les nouveaux supports.
J’ai envie de vous embêter… « Ah de toute façon, rien ne vaut un vrai livre physique, avec des pages que l’on peut tourner ! »
(Rires) J’adore le livre papier ! Mais le numérique est un complément. D’ailleurs, les ventes de livres n’ont pas chuté avec la venue du numérique. Le secteur se porte toujours bien, notamment les ouvrages jeunesse par exemple. Les deux forment un binôme. Mais je comprends les personnes réfractaires. Pour le salon, ce samedi, il y aura des ateliers d’écriture pour enfants et adultes. Des éditeurs confirmés seront là pour donner des conseils. L’écriture numérique est différente. C’est plus court. Pour reprendre la citation d’un éditeur : « les passages et chapitres sont calibrés par rapport à deux stations de métro ! »
Lors du salon, il y aura des dédicaces numériques. Qu’est-ce que c’est ?
On a développé un système qui permet aux auteurs de dédicacer leurs livres numériques. Cela ne se faisait pas jusqu’à maintenant. Là, les gens pourront tendre leur tablette à l’auteur qui signera avec le doigt ou un stylet. On va présenter ce système en avant-première au salon !
Pour le reste du programme, quelles sont les grandes lignes ?
Le samedi, le grand public pourra télécharger des livres gratuitement, en acheter, il y aura des dédicaces aussi bien papier que numérique, des ateliers d’écriture, de dessin. Et les étudiants de l’Esten présenteront les applis « enfance » qu’ils ont créées, sur le thème contes et légendes. Les enfants pourront découvrir tout cela et jouer.
À Tours, on commence à avoir de sacrés talents numériques, non ?
Je pense à Pirates sur Loire ou encore le pure-player 37°… Oui ! Justement, Pirates sur Loire est partenaire du salon. Ils organisent une chasse au trésor numérique qui partira de la gare et ira jusqu’à l’Institut de Touraine. On a vraiment des talents dans le coin. Le salon met l’accent sur le local, le régional. L’économie numérique n’existe pas qu’à Paris.
Propos recueillis par Aurélien Germain
Salon du livre numérique, les 11 et 12 septembre (vendredi pour les professionnels, samedi pour le grand public). Dès 10 h, à l’Institut de Touraine. Gratuit.
>>lefuturdulivre.com
Rencontre avec Ben, créateur de la chaîne YouTube Nota Bene, où il enseigne l’Histoire de façon légère et compréhensible. Ses vidéos cartonnent et cet habitant de Tours sera au Salon du livre numérique samedi !
Ben est le créateur de la chaîne Nota Bene.
« Pour moi, l’Histoire n’est pas une matière chiante, loin de là. La meilleure façon d’intéresser les gens, ce n’est pas en les écrasant de dates, c’est en racontant des anecdotes et des histoires… » Ça, c’est le credo de Benjamin Brillaud. Ben, pour les intimes. Vous l’avez sûrement vu sur le Net. Grosse barbe, yeux bleus clairs, tee-shirts geeks, Ben fait le bonheur des internautes avec sa chaîne YouTube Nota Bene : « Une émission de vulgarisation de l’Histoire avec un grand H. » Tout y passe: les expéditions maritimes, les anniversaires au Moyen Âge, ou encore des questions comme Les Gaulois avaient-ils des pompiers ? Un objectif, faire découvrir l’Histoire de façon légère… et compréhensible.
Ben, ex-Parisien de 27 ans installé à Tours depuis trois ans, voit maintenant ses compteurs s’affoler. 180 000 abonnés par mois suivent ses vidéos. Certains de ses « hits », comme les morts insolites des rois, comptabilisent déjà 145 000 vues. Pourtant, Nota Bene n’existe que depuis un an.
Lancé alors qu’il était au chômage. Ben commence ses vidéos pour « passer le temps ». Maintenant, c’est un rendez-vous. Il fait des tonnes de recherches. « Sur Internet, Google Books, des livres numérisés, des encyclopédies numériques… », indique-t-il. Le reste, c’est deux, trois jours d’écriture sur un sujet, une demi-journée pour la recherche d’illustration et avoir « un script bétonné ». Il n’a plus qu’à se filmer dans son salon, puis monter sa vidéo qui durera entre 10 et 20 minutes. « Et je ne suis pas prêt de m’arrêter, c’est ma vie, mon salaire, ma crédibilité. »
Il sera d’ailleurs présent au Salon du livre numérique, samedi 12 à 14 h 30, pour parler de l’édition sur YouTube. Parce que, comme le dit Ben, « il n’y a pas que des vidéos de chat sur cette plateforme ! ».
Prétentieux ou virtuose ? Le dernier Sorrentino ravira ses fans et horripilera ses détracteurs. Une fable sur le temps qui passe, émouvante et drôle.
Sur l’affiche du film, au premier plan, des fesses. Un corps de femme nu, lisse, jeune. En arrière-plan, deux hommes âgés, l’observant. L’affiche de Youth, la dernière réalisation de Paolo Sorrentino, a fait causer. À Cannes, où il était présenté cette année, le cinéaste a divisé. Une partie de la critique se pâmant devant La Giovinezza (son titre original), l’autre partie étrillant l’homme, déjà auteur des This must be the place et La Grande Bellezza.
Dans Youth, il est question du temps qui passe. Tout simplement. La caméra de Sorrentino suit Fred et Mick, deux hommes approchant les 80 ans, dans un bel hôtel au pied des Alpes. L’un est un chef d’orchestre à la retraite qui ne veut pas revenir sur le devant de la scène. L’autre est un ancien réalisateur qui travaille encore. Le temps, lui, est compté. Et les deux octogénaires le voient bien défiler. Vite, trop vite.
Dès les premières minutes de Youth (« jeunesse »), le contraste est saisissant : les vieux corps, tannés par l’âge, côtoient la beauté charnelle de ceux de certaines jeunes femmes. Fred et Mick sont tour à tour pudiques et complices ; leur vieillesse est rongée par les remords, les regrets, mais aussi les doutes. Autour d’eux : la vie.
Porté par un casting quatre étoiles, Youth se transcende grâce au tandem Michael Caine – Harvey Keitel. Pleins de justesse sans jamais cabotiner, au jeu fleurant la perfection, les deux acteurs sont excellents et nourris par de savoureux dialogues. Dans ce film aux accents baroques, on passe de l’émotion aux rires. Et Sorrentino le fait avec brio. Le réalisateur est virtuose dans sa mise en scène. La photographie est sublime (ah, ces paysages picturaux façon pub Milka®, ces décors luxueux, ces couleurs splendides !), la beauté esthétique de Youth en fait un véritable tableau, un hommage à Fellini.
Mais à force de trop accumuler, de trop exagérer, Youth peut sembler n’être qu’un étalage d’autosuffisance de la part de Sorrentino. À la douce poésie succède une surenchère visuelle parfois agaçante et des scènes abracadabrantes. D’aucuns y verront un cinéaste prodigieux. D’autres le considéreront comme condescendant. Le cinéma de Sorrentino peut faire perdre pied. Il reste emprunt de poésie et de toute beauté, mais reste délicat à appréhender et manque clairement de modestie. Bien dommage, vu la force et le potentiel de Youth.
NOTE : **
Drame (Italie, Suisse, France, Grande-Bretagne), de Paolo Sorrentino. Durée : 1 h 58. Avec Harvey Keitel, Rachel Weisz, Michael Caine, Jane Fonda…
Cette semaine, on fêtera la rentrée avec le groupe Ghost et son nouvel album, un DVD pas flippant, contrairement au jeu vidéo Until Dawn, ainsi qu’une BD estampillée DSK…
LE DVD OUIJA
Arnaque pseudo-horrifique signée Stile Whites, Ouija met en scène un groupe d’ados essayant de communiquer à l’aide d’une planche ouija avec leur amie décédée. Entre vengeance post-mortem et spiritismew, le film noie ses thèmes pourtant intéressants sous une tonne de clichés éculés. Convenu et téléphoné, d’une bêtise abyssale et surtout pas flippant pour un sou, Ouija ne peut même pas se rattraper avec les maigres suppléments de sa version Blu-ray (mini docu et copie digitale).
A.G.
>>Sortie le 8 septembre.
LE CD GHOST – MELIORA
Imagerie sombre (tous les membres sont masqués et leur identité reste secrète), mélange de hard-rock et de pop, groupe à la fois haï et adoré… les Suédois de Ghost continuent leur chemin avec ce troisième album. Peu de changement au programme, entre science du riff entêtant et délicieux refrains obsédants : leur rock est propre, léché ; les mélodies douces et enivrantes, parfois parsemées de trouvailles bienvenues. Le Fantôme parvient à nous hanter. Un futur classique ?
A.G.
LE JEU VIDÉO UNTIL DAWN
Si Massacre à la tronçonneuse fait partie de vos films cultes, laissez-vous séduire par le nouveau survival-horror de Sony. Flippant à souhait, ce jeu vous propose de rejoindre dans une cabane perdue un groupe de huit amis pourchassés par un psychopathe sanguinaire et masqué. Inutile de préciser qu’ils n’ont qu’une nuit pour sauver leur peau. Reprenant tous les codes des films d’horreur, Until Dawn est le « flip » incontournable de la rentrée. Un must.
>>Sony, + 18 ans, PS4, 60 €.
L. Soon
LA BD LE PROCÈS CARLTON
« Tout ça pour ça », a-t-on entendu à la fin de ce procès où Dominique Strauss-Kahn tenait la vedette. Pascale Robert- Diard, journaliste au Monde, et Francois Boucq aux croquis d’audience, relatent avec humour et justesse ce grand déballage pour rien. Cela donne un ouvrage fascinant sur le fonctionnement de la justice où le trait de Boucq fait mouche à chaque page et confirme qu’il est vraiment l’un des auteurs les plus doués de sa génération.
Hervé Bourit
C’est la rentrée ? Hein, quoi, comment ? Tant mieux, c’est parti pour une petite visite guidée des tréfonds du web pour tout ce qui buzze, tout ce qui est wtf… mais cool.
Cheone est artiste, peintre et italien. Il utilise les murs et les façades pour réaliser de magnifiques fresques qui trouvent leur prolongement sur le mobilier urbain. Bluffant !
> cheone.it ou Cheone sur Facebook.
BON PLAN PANDA POWER
Les pandas, c’est cool (Zoo de Beauval, si tu nous lis !). C’est peut-être pour ça que l’hôtel Panda Inn en Chine est entièrement décoré à l’effigie de l’animal. Couverture avec des pandas, tableaux de pandas, formes de pandas (on n’aura jamais autant utilisé le mot panda) au sol… Le must ? Même le personnel est déguisé en panda.
L’APPLI TRADUCTION SIMULTANÉE
Google traduction, l’application gratuite qui monte, qui monte… Celle-ci permet de filmer n’importe quel texte, panneau ou menu, etc., grâce à son smartphone. Le texte est immédiatement traduit dans l’une des 27 langues choisies (le géant américain en a rajouté cet été), sans même avoir une connexion internet.
LA VIDÉO SUPER PAPA !
Daniel Hasimoto est de retour ! Spécialiste des effets spéciaux, ce papa est connu sur la Toile pour ses vidéos mettant en scène son fils dans des mini-films d’action bourrés d’explosions. Dans sa nouvelle oeuvre, il se la joue Dents de la mer avec un fiston prêt à sauver sa sœur d’un requin.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0Y5c7YZVScE[/youtube]
LE TUMBLR FOLIE VINYLE
Énorme : Vinyl Stores est un tumblr qui compile des photos de disquaires aux quatre coins du monde avec adresse, date d’ouverture et genres de musique vendus dans leur magasin. De la France au Chili, en passant par les États-Unis ou encore la Malaisie : un véritable tour du monde 100 % vinyle.
> vinylstores.tumblr.com
INSOLITE AH, L’ALCOOL…
Fin août, Pawel Fadjek a décroché la médaille d’or du lancer de marteau aux championnats de Pékin. Deux jours après, il ne l’avait plus. Pourquoi ? Oh, c’est que le Polonais a tellement fêté ça (hum hum) qu’il a payé la course en taxi… avec cette fameuse médaille d’or. Paraît-il qu’il n’avait pas de monnaie sur lui. Normal.
WTF CHATS ET BALLONS
Okay, c’est ridicule et inutile, mais on vous fait partager ce tumblr qui remplace ballons de foot, basket et d’autres sports par des chats. C’est tellement bête qu’on aime…
> À voir sur sportballsreplacedwithcats.tumblr.com
Un film aux qualités plastiques indéniables, véritable hommage graphique, mais susceptible de laisser une partie du public sur le carreau…
Keiichi Hara est un grand. Très grand. Réalisateur de séries télé familiales et populaires dans les années 80 (Doraemon, notamment), puis cinéaste indépendant, le Japonais s’est de nouveau distingué en recevant récemment le Prix du jury au Festival international du film d’animation d’Annecy pour son Miss Hokusai, sorti en mai au Japon. Avec ce film d’animation remarqué et remarquable, Hara livre une formidable adaptation de Sarusuberi, manga historique devenu culte, signé Hinako Sugiura. Une authentique balade dans l’art pictural nippon.
Miss Hokusai débute au pays du Soleil-Levant, en 1814. Il s’agit de la vie d’O-Ei, l’une des filles du peintre reconnu Katsushika Hokusai, qu’elle a aidé et épaulé dans ses œuvres. Toute sa vie. Dans son ombre. À la croisée entre biopic, film d’époque et portrait de femme teintés de rêveries fantastiques, Miss Hokusai brasse large. Mais s’appréhende plutôt comme un beau voyage. Géographique d’une part, emmenant le spectateur dans une véritable balade à travers la ville d’Edo – l’actuelle Tokyo – des années 1800. Psychologique d’autre part, avec cette envie de liberté d’O-Ei, jeune femme indépendante, qui se cherche, s’explore, écrasée par son travail sans obtenir la reconnaissance qu’elle mérite.
Doux mélange entre humour et poésie, agrémenté de dialogues à la fois simples et emprunts de lyrisme, Miss Hokusai est une fable fragile, belle et délicate. La jeune O-Ei nous intrigue. Nous touche. Célibataire, entourée d’hommes et d’un père sarcastique (malheureusement un peu insipide dans son traitement), parfois perdue, mais forte et obstinée…
Le dessin de Keiichi Hara, techniquement irréprochable, retranscrit parfaitement les émotions. Mieux, tout au long du film, il dépeint à merveille les quatre saisons. Des instants sublimes. Il suffit de voir les couleurs utilisées pour ce ciel rouge et brûlant, ou encore ces teintes de gris représentant un hiver cotonneux, aux nuages boursouflés de neige. Le reste est à l’avenant : travail impressionnant sur les ombres et l’eau, paysages, ville et arrière-plans remarquables de précision et de toute beauté… Baignant dans un certain onirisme, le film a beau être une charge émotionnelle, il court tout de même le risque de paraître comme une oeuvre inclassable… et uniquement destinée aux fans de mangas et de culture japonaise.
Divertissant, ambitieux, mais éminemment pointu. Peut-être trop.
Aurélien Germain
NOTE : ** Film d’animation (Japon). Durée : 1 h 26. De Keiichi Hara. Avec les voix de Yutaka Matsushige et Anne Watanabe…
Ils explosent le box-office en ce moment : film de super-héros, d’animation délirant ou encore gros action-movie… Compte-rendu de Mission Impossible 5, Les Minions et Les 4 Fantastiques. Attention, spoiler : un des trois est à éviter. Argh !
Mission impossible 5 : Rogue Nation
C’est quoi ?
Le gros action-movie de l’été. L’équipe IMF est dissoute et Ethan Hunt (Tom Cruise) se retrouve un peu seul face à un réseau d’agents spéciaux qui ont bien envie de lui faire la tête au carré et mettre le bazar sur la planète. Il va alors regrouper une mini-équipe, dont une agent britannique révoquée, histoire de détruire ce qu’on appelle « le Syndicat » et sauver le monde. Normal, quoi.
Avec qui y aller ?
Vos potes, un scientologue (non, on déconne), un conspirationniste, ou tout seul. Mais pas avec votre copine qui trouvera « trop coooool » que Tom Cruise, 53 ans et des abdos de dingue, s’accroche encore à des avions en vol et ridiculise votre corps de crevette asséchée.
Bien ou pas bien ?
>Bien : Depuis les débuts, Tom Cruise porte le projet quasiment seul et à bout de bras. Dans ce nouvel épisode, l’acteur-producteur réussit étonnamment à trouver l’équilibre parfait entre gros film d’action et scénario bourré de faux-semblants. Habile et sans temps mort, ce Rogue Nation multiplie les scènes de castagne lisibles, les cascades hallucinantes (la poursuite en voiture dans les rues marocaines), et quelques touches d’humour burlesque bien senties (merci Simon Pegg, jubilatoire)… Brillant dans sa narration, surprenant, et parfois attachant (m’sieur Cruise réalise ses cascades lui-même, on vous le rappelle), ce cinquième opus est un blockbuster burné, réussissant la délicate mission de nous divertir pendant plus de deux heures. Efficace.
>Pas bien : Rah, ces placements de produit toujours aussi polluants mais inhérents au système cinématographique hollywoodien…
C’est quoi ?
Le carton de l’été, assurément. Vous les aviez aimés dans Moi, moche et méchant ? Voilà le film consacré aux Minions, ces petites créatures jaunes, hilarantes et franchement débiles. Trois Minions vont se lancer dans un périple vers Londres, pour y rencontrer la superméchante Scarlet Overkill.
Avec qui y aller ?
En famille, avec les enfants, papy-mamie, vos ami(e)s, votre chéri(e), tonton, tata, le frère de l’oncle de ta sœur de ta grand-mère maternelle…
Bien ou pas bien ?
>Bien : Pierre Coffin est un géant de l’animation. Le Français, créateur de Moi, moche et méchant 1 et 2, fait trembler les studios. Peut rivaliser avec les plus grands. Explose le box office. Et a surtout accouché d’une pépite visuelle, hilarante et jouissive. Les Minions a cela d’étonnant qu’il met en scène des bestioles stupides, râleuses, qui baragouinent un langage incompréhensible (et pourtant… compréhensible !), mais terriblement attachantes.
Road-trip délirant et bourré de références, enveloppé d’une BO génialissime (The Who, The Kinks…), ce métrage surexcité et méchamment drôle enquille les moments cultes (cette scène d’ouverture !), avec gags en rafale et délire non-stop, régressif et savamment orchestré. Boo yaaaa !
>Pas bien : Rien à voir avec le film, mais on commence quand même à saturer de la folie Minions, déclinée à tout va avec son avalanche de produits dérivés, parfois à la limite du ridicule. Ah, le marketing…
C’est quoi ?
Le reboot du film de super-héros signé Josh Trank, adaptation 2015 de l’aventure des quatre jeunes génies balancés dans un univers alternatif qui modifie leurs formes physiques.
Avec qui y aller ?
N’importe qui n’étant pas fan de Marvel (sous risque de devoir lui proscrire du Xanax à vie), un pote avec quatre bras (bah ouais, pourquoi pas?).
Bien ou pas bien ?
>Pas bien : Étrillé par la critique, véritable flop au box-office, ce reboot des 4 Fantastiques fait peine à voir… L’adaptation attendue des super-héros créés par Stan Lee et Jack Kirby en 1961 est un ratage quasi-total.
En cause ? En premier lieu, la guéguerre entre le réalisateur Josh Trank et les studios Fox, propriétaires des droits des Fantastic Four (les réprésentants de Marvel ayant déclaré qu’ils n’aideraient donc le film d’aucune manière qui soit). Si le premier prétend que la Fox a saboté son film, la production avance que le comportement du jeune Josh Trank sur le plateau aurait été inacceptable (il se dit même qu’il aurait failli en venir aux mains avec l’un des acteurs)… Ajoutez à cela des scènes reshootées à la dernière minute et la volonté de la Fox de donner une nouvelle orientation au film et vous obtenez un reboot d’une pauvreté absolue.
Bancal et déséquilibré, il ne correspond en rien à l’ADN voulue par ses créateurs originels. D’un ennui profond, le film de Trank se débat, patauge et finit par couler, se noyer. Sans épaisseur, ni rythme, il souffre d’un montage (ou plutôt d’un charcutage) pathétique, transformant Les 4 Fantastiques en un film grotesque, pas même sauvé par des effets spéciaux tout simplement laids. Occultant par ailleurs des conflits pourtant moteurs dans la vraie histoire (l’amitié mise à mal entre Ben et Red), le long-métrage se permet aussi d’accoucher d’un des « méchants » les plus moches et mous de l’histoire des super-héros. Un gâchis… un véritable gâchis.
>Bien : On peut sauver l’introduction, laquelle développe les personnages avec une naïveté délicieuse et typique des productions des années ’90, joli moment avant une heure de débâcle.
Pour le dernier buzz de la saison, on cause wi-fi, zizi, mur de l’amour et un homme perché sur des talons. Ah, les vacances !
Stephen McMennamy est directeur artistique, mais il a aussi de la suite dans les idées. Avec son projet Combophoto, il… combine des photos (pas bête, hein ?). Sympa comme tout, et c’est à voir sur smcmennamy.tumblr.com !
STREET ART MUR DE L’AMOUR
#lovewall : le hashtag est utilisé des centaines de fois par jour sur les réseaux sociaux. À la base, James Goldcrown, artiste de rue qui a peint un tas de coeurs sur un banal mur à New York… L’endroit est depuis devenu LE rendez-vous pour les accros aux selfies qui se tirent le portrait devant. Il en faut peu pour être heureux.
ÉTUDE WTF WI-FI OU ZIZI ?
Drôle de résultat pour un sondage ITC, aux États-Unis ! Celui-ci a montré qu’après la nourriture, le wi-fi était deuxième dans la liste des choses dont les sondés estimaient ne pas pouvoir se passer. Le sexe, lui, n’arrive qu’en 3e position. 10 % des Américains préfèrent donc les joies du sans-fil aux galipettes sous la couette.
FACEBOOK BIG BROTHER BLABLA
Facebook continue de changer ses algorithmes… même pour les vidéos. Désormais, inutile de cliquer sur « j’aime » : le réseau social saura si vous avez aimé une vidéo rien qu’en observant votre comportement, si vous avez augmenté le volume ou passé la vidéo en plein écran par exemple… Flippant, vous avez dit flippant ?
INSTAGRAM DOUBLE FACE
Nouvelle mode sur le réseau social ? #ThePowerOfMakeUp. Un hashtag utilisé par la gent féminine, avec lequel les filles postent des photos de leur visage à moitié maquillé. Le concept existait déjà, mais c’est la YouTubeuse Nikkie qui a relancé le mouvement, car elle trouvait « cool de montrer la force du maquillage ».
HISTOIRE WTF DU PORNO EN VILLE
Une fois sa journée finie, un employé de Mudanjiang (Chine), responsable du grand panneau d’affichage de la ville, a eu le malheur de laisser le câble de sortie branché. Erreur, vu que monsieur regardait un petit porno. Le film s’est donc retrouvé sur écran géant en plein centreville pendant 10 minutes… La police l’a arrêté.
LE DVD JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS
Les frères Wachowski ont remis le couvert avec cette fable de science-fiction qui baigne dans le mauvais goût. Histoire kitsch, Jupiter découvre qu’en fait elle est impératrice de la galaxie alors que, dans la vie de tous les jours, elle récure des toilettes. Effets spéciaux douteux à l’appui, le dernier long métrage des auteurs de Matrix n’arrive pas à convaincre. Quand la niaiserie atteint son paroxysme. B.R.
LE DVD KINGSMAN
Comment réinventer le mythe de James Bond, mais sans James Bond ? Kingsman trouve la formule magique, un mélange d’action, de flegme et d’humour british, de méchants vraiment méchants. Kingsman est tout simplement un film d’espionnage rafraîchissant. Ce qui n’enlève rien à l’affaire, c’est la performance du génial Colin Firth et de Samuel L. Jackson (qui joue un magnat dangereux mais qui a peur du sang). Un sans-faute. B.R.
LE CD LEON BRIDGES COMING HOME
Nouvelle sensation internationale, Leon Bridges a 25 ans. Et quand on écoute son album, difficile de dire qu’il fait de la musique de jeune. Il s’inspire du passé, celui de la soul d’Otis Redding, de Sam Cooke, d’Aretha Franklin. Il y a tous les attributs de la musique des années 60 : la batterie qui swingue, les choeurs et ce grain vintage analogique. Un premier album qui hante une période révolue mais qui donne à écouter un futur musicien de génie. B.R.
LA BD XIII MYSTERY TOME 8
Au commande, un duo magique : Franck Giroud, que l’on ne présente plus, au scénario, et l’australien Colin Wilson, dont c’est le grand retour. À l’heure où l’on commence à se choisir les lectures pour la plage, ce Martha Shoebridge devrait figurer en tête de liste ! Car l’histoire démarre pied au plancher et ne faiblit à aucun moment. XIII (et ses suites !) n’en finit pas de susciter des remous. Ici le débat est clos tellement on est bluffé par le résultat. Hervé Bourit
Il y a de l’artiste dans notre rubrique buzz de cette semaine… Mais aussi un type super qui joue de la cornemuse sur une boule avec un lance-flammes. Normal.
L’architecte italien Federico Babina s’est bien amusé en imaginant la maison qui correspondrait le mieux aux réalisateurs mythiques comme, par exemple, George Lucas. Plus sur federicobabina.com
ILLUSTRATION SANS FIN
Zach Johnsen, dessinateur de génie, a sorti pas mal de BD et d’illustrations classes. Mais ce qui a retenu notre attention, c’est la frise qu’il dessine depuis des années. Dès qu’il a un croquis sous la main, il le scanne, et le rajoute aux autres. ça donne un dessin gigantesque qui ne s’arrête jamais. Le voir sur zenvironments.com/sketch
INSOLITE TERRE À VENDRE La famille Kidman en Australie a fait sensation la semaine dernière. Elle propose aux enchères le plus grand terrain jamais vendu au monde. Il fait la taille de l’Angleterre. La mise de départ ? 325 millions de dollars… Notons que les Kidman sont les plus gros propriétaires terriens d’Australie, ça aide.
COLLABORATIF HIT RECORD
On voulait vous faire connaître cette super plateforme lancée par l’acteur américain Joseph Gordon-Levitt en 2011, parce qu’aujourd’hui, elle cartonne. Cette boîte de production est ouverte à tout le monde. Le principe : le contenu que vous proposez vous rapporte de l’argent, mais tout le monde sur hit record peut aussi le réutiliser. Plus d’infos sur hitrecord.org
LE JEU BEAR ADVENTURE
En fait, le nom complet de cet excellent jeu de shoot’em up, c’est Bear in Super Action Adventure. Niveau scénario, c’est digne de Winnie l’ourson : vous avez un gros canon laser et vous devez tuer des aliens en forme de cochons, d’abeilles et de trucs verdâtres. C’est simple et jouissif. Jouez sur kongregate.com
LE LIVRE ÉTUDES À LA C**
Les deux auteures du tumblr etudesalacon.com se sont amusées à faire de leur concept un livre. Il s’intitule Manger une saucisse par jour peut être mortel… Le principe : référencer toutes les études scientifiques qui n’ont ni queue ni tête. 8,90 € sur amazon.fr
LA VIDÉO N’IMPORTE NAWAK
Unipiper, c’est un joueur de cornemuse complètement fêlé. Dans sa dernière vidéo, il joue l’hymne de Star Wars, juché sur un ballon avec un lance-flammes sur sa cornemuse… Ça vaut le coup d’oeil.
Oui, vous l’avez mérité votre horoscope, rien à faire
BÉLIER
Amour : c’est la fête des grenouilles pour vous. Il paraît qu’elles ont un goût de poulet.
Gloire : peau de vache.
Beauté : peau de pêche.
TAUREAU
Amour : Alors un jour, Jupiter a flirté avec Vénus et un mini big-bang s’est produit. Les deux planètes l’ont complètement renié. Ce big-bang, c’est vous.
Gloire : RÉVÉLATION (tintintin…).
Beauté : l’heure de la grève des cheveux a sonné.
GÉMEAUX
Amour : Chuck Norris, ce héros.
Gloire : si vous sautez à cloche-pied 10 fois, la main droite sur l’épaule gauche en léchant votre coude droit, vous serez milliardaire.
Beauté : vous n’avez aucun amour propre.
CANCER
Amour : l’humour, c’est pas votre truc.
Gloire : surtout quand vous êtes au centre de toutes les blagues.
Beauté : un conseil, faites du sport ou déménagez dans la Creuse.
LION
Amour : quand y’en a marre ?
Gloire : nan, mais quand y’en a MARRE ?
Beauté : vous pigez rien vous, non ?
VIERGE
Amour : insondable, comme votre cœur.
Gloire : proportionnelle à votre taille de hanche.
Beauté : vous voyez où on veut en venir.
BALANCE
Amour : les régimes, c’est soooooo 2009 !
Gloire : trop cheum au bureau.
Beauté : tout passe crème.
SCORPION (SPÉCIAL NSA)
Amour : Allô ? Oui salut, ça roule ? C’est François au tel’, j’ai trop la patate, on va se boire une bière ce soir ? Cool, la bise.
Gloire : Oui, tout à fait, vendez tout, je crois qu’on s’est fait repérer. Si c’est comme ça, je vais retourner à Neuilly vite fait. Ils l’auront bien cherché.
Beauté : Quoi ? C’est qui à l’appareil ? Béatrice Dalle ? Roald Dahl ? Éric Abidal ? Hum… Je ne comprends rien à ce que vous dites. Au revoir mademoiselle.
SAGITTAIRE
Amour : la vie est long fleuve tranquille.
Gloire : poussez, un jour vous aurez votre chance.
Beauté : c’est nul quand c’est sérieux, hein ?
POISSON
Amour : Jacques a dit… Tout nu dans la cuisine.
Gloire : Jacques a dit… On dépense 3 000 euros sans réfléchir.
Beauté : Jacques a dit… Rasez-vous les cheveux.
Pour son premier film, le réalisateur Sebastiano Riso peint une ode à l’émancipation.
Androgyne, glam rock, marginale. Davide a quatorze ans, l’âge auquel les adolescents se cherchent. Il n’échappe pas à la règle. Lorsqu’on lui demande s’il est homosexuel, le jeune répond : « Un garçon m’a plu, une fois. » Mezzanotte, minuit en italien, narre le récit initiatique de ce jeune fugueur. Il laisse derrière lui les heures sombres de son enfance passée aux côtés d’un père homophobe mais aussi de tendres moments avec sa mère aimante. Rita est malade, elle perd la vue. Comme si elle ne supportait plus de voir la réalité, celle de son mari persécutant leur fils.
Davide arpente seul les rues de Catane, en Sicile. Et y découvre une nouvelle facette de la vie, plus sombre. Tapins, dealers, clochards, travestis… L’Italien se perd jusqu’au jardin malfamé de la ville. Finalement, il s’y retrouve. Là, au sein d’une bande de prostitués gays. Avec Mezzanotte, son premier long-métrage, Sebastiano Riso traite des sujets sensibles : prostitution, homosexualité, question du genre. Présenté à la Semaine de la critique au festival de Cannes l’année dernière, ce film n’avait pas besoin de sa mention « inspiré d’une histoire vraie » pour être authentique. Mezzanotte est une peinture sociale.
Troublante, l’histoire de cette société où les marginaux font tâche. Le décalage, Sebastiano Riso l’assume aussi dans sa réalisation avec une double temporalité maintenue tout au long du film. Utilisés par touches, les flashbacks forment une rupture dans la chronologie, comme pour mieux exprimer la fracture entre Davide et son père. Davide Capone porte son premier rôle avec brio, le regard perçant et la voix angélique lorsqu’il susurre Motherless Child. La musique aide le personnage à l’oubli sans jamais détourner le spectateur de cette réalité et de la colère qu’elle inspire. Filmé essentiellement la nuit, Mezzanotte met la lumière sur ce ghetto de l’ombre où s’enferment des individus rejetés. Où l’adolescent progressivement attiré par les hommes, a ses premiers rapports sexuels.
Une fois d’abord, avec un prostitué. Puis, avec un proxénète pédophile. Le réalisateur suggère l’acte, sans pour autant le montrer. Comme pour ne pas voler toute la candeur du jeune Davide. Aussi parce qu’il est ce réflexe de la société, de détourner le regard lorsqu’une situation dérange. Un message que Sebastiano Riso délivre pendant quatre-vingt quatorze minutes. Et dans sa dernière scène, pleine de cette rage que le film ne peut plus contenir : une ode à l’émancipation… Un cri du cœur.
Film dramatique (Italie), de Sebastiano Riso. Durée : 1 h 34. Avec Davide Capone, Vincenzo Amato, Micaela Ramazzotti, Pippo Delbono…
NOTE : ***
Toute l’actu BD, CD, DVD et TV de la semaine chroniquée par la rédac de tmv.
LE DVD LES NOUVEAUX HÉROS
Sorti au cinéma en février, ce long-métrage d’animation signé Disney cherchait clairement à draguer un public différent. Véritable mélange d’influences, entre comics américains et mangas japonais, il est aussi une pépite visuelle, bluffante de technicité. Occultant malheureusement ses personnages secondaires, il place en revanche l’adorable Baymax comme héros déjà culte. Remplie de bonus (courts-métrages, suppléments, scènes coupées), la version Blu-ray permet une nouvelle lecture de cette perle d’émotion et d’humour.
A.G.
LE CD THE MOONFINGERS – ROOM 505
On les avait rencontrés en 2013. Leur pop avait ce grain de la jeunesse, hors-temps. Et puis ils ont sorti un deuxième EP. C’était début juin. Et là, la claque. Toujours pop mais plus de voix, de maîtrise, d’humour. Épuré. Room 505 annonce une maturité qui fait dire que les Moonfingers sont sûrement les petits-fils cachés des Beatles. En écoutant Morning song, on commence à y croire, à repenser au White album. À se dire que les Moonfingers ne font pas de la musique à la mode. Tant mieux. À écouter sur soundcloud. com/the-moonfingers
B.R.
LA BD CATHARSIS
Membre de Charlie Hebdo, le dessinateur Luz livre sa vision post attentat à travers un ouvrage bouleversant. Une BD sous forme de thérapie où ses doutes, ses angoisses, ses peurs s’étalent au grand jour. Loin du voyeurisme que l’on pourrait attendre, ce témoignage singulier et attachant emporte tout sur son passage. Cette catharsis touche au plus profond de l’être humain en nous laissant complètement hébété. On ressort de cette expérience avec un amour de la vie encore plus fort.
Hervé Bourit
À LA TV QUI VEUT ÉPOUSER MON FILS ?
Au secours, l’émission cu-cul(te) revient sur TF1. Trois Tanguy célibataires y rencontrent des prétendantes dans l’espoir de trouver l’âme sœur… avec, bien sûr, l’accord de Môman chez qui ils vivent encore. On a surtout hâte de voir Michaël, 25 ans, qui habite avec sa maman Yvette et mamie Jeanine, dont la maison se trouve à 500 m. Délicieuse occasion pour permettre à ses neurones de se liquéfier et de se rendre compte que notre vie amoureuse n’est pas si moche que ça. Vendredi 26, à 23 h, sur TF1.
A.G.
Entre un chat alien, une blague pourrie et le changement d’algorithme de Facebook, on vous rapporte un paquet de petites pépites du web.
Une asso artistique américaine a donné carte blanche à Martin Peterson, street artist de Seattle. Au lieu d’un bête tableau, il a investi les toits d’immeubles pour y dessiner ses araignées. Œuvre visible à plus de 160 m de haut.
> marlinpeterson.com
LE TUMBLR STOP HARCÈLEMENT
Des femmes, une pancarte, un message : le tumblr lesbeton dénonce le harcèlement de rue envers les femmes attirées par d’autres femmes et qui le montrent en public. Entre agressivité et lesbophobie, des mots qui prouvent qu’il reste encore un sacré bout de chemin à faire avant la tolérance…
À voir sur lesbeton.tumblr.com
FACEBOOK JE TE VOIS…
Hop, changement d’algorithme. Désormais, le réseau social mettra en avant les contenus sur lesquels ses membres passent le plus de temps (pas de chance pour ceux qui voulaient rester discrets sur certains posts…). Le but ? Vous proposer davantage de contenus pertinents, tout en enregistrant combien de temps vous passez dessus.
THE BLAGUE DE HAUT VOL
Mark Gubin est un coquinou. Habitant à deux pas de l’aéroport de Milwaukee, dans le Wisconsin, il a peint en tout grand sur son toit : « Bienvenue à Cleveland », ville située à 7 h de là. Histoire de rire (et de faire flipper deux, trois passagers). Sa blague dure depuis… 27 ans, mais aucune compagnie ne s’est jamais plainte.
LE CHIFFRE 3,4
C’est, en millions de dollars, la somme dont a besoin le site pornographique Pornhub pour tourner le premier film X… dans l’espace. La campagne de financement participatif est lancée. Si vous êtes altruiste (faut bien aider dans la vie, hein), direction le site Indiegogo JUSTE ICI ! Bisous
MIAOU ALIEN CAT
Matilda est une chatte de 2 ans qui a chopé une vilaine luxation du cristallin. Résultat : des yeux anormalement gros et larges. L’« alien cat » a désormais son compte Instagram, suivi par plus de 60 000 personnes. Un appel aux dons a été lancé sur le web pour financer son opération, très coûteuse…
> instagram.com/aliencatmatilda
C’EST LA CRISE ART ÉPHÉMÈRE
L’artiste SpY a dévoilé un graff dans les rues de Bilbao, en Espagne. Valeur de son oeuvre : 1 000 €. Il s’agissait en effet du mot « crisis », réalisé à l’aide de 50 000 pièces de 2 centimes. Les passants pouvaient ainsi piquer la monnaie comme bon leur semblait. Résultat : toutes les pièces ont disparu en 24 h.
Le réalisateur du premier Taken met en scène un Sean Penn ennuyeux au possible. Un film sans importance et décevant.
Sur le papier, c’était prometteur : voir Sean Penn, plutôt habitué aux drames, se lancer dans le film d’action bourrin de base. Un casting, lui aussi, dans l’ensemble savoureux (Javier Bardem, Jasmine Trinca, entre autres). Le tout, emballé par Pierre Morel, auteur du premier opus de Taken. Las… De sous- Taken, il en est effectivement question ici. Gunman, bête ersatz du film à flingues et à gros biscotos, est un véritable gâchis. Sean Penn y joue Jim Terrier, ex-agent des forces spéciales devenu tueur à gages. Son passé étant expédié en quelques secondes à l’écran, le revoilà huit ans plus tard dans une association humanitaire en Afrique. Finie la bagarre, il faut tourner la page. Ce qui ne va pas durer longtemps : son ancien employeur tente de le faire assassiner, Jim doit donc reprendre les armes.
Dans un script déballé sans finesse, ni intelligence, adapté du roman de Jean-Patrick Manchette on retrouve la patte du réalisateur Pierre Morel. Le cinéaste, qui a aussi réalisé Banlieue 13, sait donner beaucoup de lisibilité à ses scènes d’action. Sean Penn, lui, a certes toujours la classe. Qu’il ait une clope au bec ou qu’il manie sa mitraillette à une seule main, l’excellent acteur, 54 ans au compteur, a une gueule de cinéma, et un charisme magnétique. Il attire constamment le regard. Mais dans un jeu cabotin au possible, il finit peu à peu par perdre de sa superbe. Gonfle les muscles, quand il n’est pas content. Parle d’une voix grave, quand le moment est grave. Ce côté « badass », pas loin de rappeler – de nouveau – Liam Neeson dans Taken, en fait malheureusement un protagoniste effacé, sans substance ni relief. Pas assez creusé, pas assez dessiné, pas assez travaillé : le personnage de Sean Penn méritait bien mieux…
À mi-chemin entre film d’action lambda et thriller léger, Gunman a été accepté par Sean Penn en raison de son aspect politique (les grandes puissances occidentales qui exploitent les pays en voie de développement). Le comédien – on connaît son engagement humanitaire – tente alors de sensibiliser le public entre deux scènes de fusillade. Mais avec son intrigue trouée de partout et son rythme faiblard, Gunman perd ce côté réaliste et engagé. Et si Pierre Morel réussit parfois à proposer des moments de tension agréablement mis en scène, son film n’en reste pas moins bancal et, pire, ennuyeux. Déjà-vu et maladroit, Gunman n’est qu’un bis repetita des derniers action-movies, tout juste bon pour un dimanche soir sur TF1.
Film d’action (Grande-Bretagne, France, Espagne), de Pierre Morel. Durée : 1 h 55. Avec Sean Penn, Jasmine Trinca, Javier Bardem, Idris Elba…
NOTE : *
Cin’et moi, c’est le projet génial de trois étudiants de Tours, pour amener un peu de bonheur (et le cinéma !) aux enfants malades de Clocheville.
Pour ce projet, Emmanuelle, 19 ans, Mathis et Sloane, 18 ans : « C’est chouette de venir en aide à quelqu’un. » (Photo facebook.com/cinetmoi)
Apporter un peu de bonheur aux enfants malades de Clocheville ? Emmanuelle Cortes, Mathis Navard et Sloane Ragaigne n’ont que ça en tête. Ces trois étudiants de l’IUT de Tours, section info-com, ont eu la bonne idée : Cin’et moi. Un habile mélange entre projet tutoré (c’est obligatoire dans leur filière) et projet caritatif.
En septembre, ils intégreront l’hôpital Clocheville, afin de proposer un atelier stop-motion aux petits malades. Cette technique d’animation, image par image (mais si, rappelez-vous Wallace et Gromit), leur permettra de réaliser un courtmétrage. Trois groupes d’enfants auront donc l’occasion de colorier et donner vie à l’héroïne Cin’, l’égérie créée par Emmanuelle. Une action qui tient à coeur aux étudiants ; Mathis s’étant déjà retrouvé coincé dans une chambre, le temps d’une vilaine méningite, et le cousin d’Emmanuelle ayant été hospitalisé : « J’ai très bien vu à quel point le temps pouvait paraître long… », souligne Emmanuelle.
Sur leur lancée, les étudiants ont voulu élargir leur projet. « On s’est dit qu’on allait impliquer des enfants défavorisés du Sanitas et leur donner de grosses responsabilités », raconte Emmanuelle. Mission pour eux ? Réaliser un court-métrage pour des enfants hospitalisés de Clocheville. « À eux d’écrire le scénario, de trouver l’actrice qui jouera Cin’, de tourner tout ça en décembre. Une double projection aura lieu en mars 2016 : une publique et une autre pour les enfants de Clocheville uniquement », précise Mathis. Les dons seront d’ailleurs reversés à l’association Clocheville en fête.
Pour y parvenir, Sloane, Mathis et Emmanuelle ont lancé un appel à financement participatif. Ils cherchent à récolter 800 € sur la plateforme Ulule (filez donc sur fr.ulule.com/cin-et-moi). « Cela servira au matériel, à la communication, à la location de la salle de cinéma, etc. Il faut penser au moindre détail », sourit Emmanuelle. Pour les aider, vous avez jusqu’au 1er juillet. Action !
Double dose de CD cette semaine, avec, notamment, un super groupe tourangeau. Voilà nos chroniques culture.
LE CD PRINZHORN DANCE SCHOOL
Ce duo a emprunté son nom au Professeur Prinzhorn, qui collectionnait l’art de ses patients aux troubles mentaux. On avait déjà chroniqué en 2012 leur excellent album Clay class. Moins énervé, moins tendu, Home Economics garde quand même ce qui marche : une batterie minimaliste, une basse omniprésente, une ambiance post-apocalyptique. On pense aux premiers albums de The Kills avec cette énergie contenue, ce déchaînement qui n’arrive jamais.
B.R.
LA BD THE FOUR ROSES
Un duo de rêve aux commandes de cette magnifique BD gorgée de musique et du parfum des « bons temps rouler » ! Deux de nos auteurs les plus rock du 9e art, Jano au dessin et Baru au scénario, viennent de nous livrer un des ouvrages qui nous balade de la Meuse à la Louisiane dans une quête effrénée sur la piste d’un vieux 45T. Une belle histoire d’amitié et de famille et surtout une résurrection pour un Jano absent des bulles depuis 10 ans et qui nous éblouit encore ici par son talent magistral.
Hervé Bourit
LE DVD VIKINGS – SAISON 1
Après une sortie en import et une diffusion sur Canal+, l’excellente série Vikings voit enfin sa première saison bénéficier d’un vrai coffret DVD et Blu-ray. Proposés en 16/9, en VF et en VO, les neuf épisodes suivant Ragnar Lothbrok et ses guerriers vikings se dévorent à une vitesse folle. Mise en scène exceptionnelle, magnifiée par de sublimes décors, le tout ultra-documenté. En bonus, un paquet de suppléments, entre scènes inédites, commentaires audio et reportages dans les coulisses.
A.G.
LE CD FREAK OUT TONIGHT – Dog Guilty Party
Ce groupe tourangeau grandit avec ce nouvel EP. La musique des Dog Guilty Party vous donne envie de faire tomber le haut et de partir sur le dancefloor. Freak out tonight mélange rock, rythmes funky et groove endiablé, comme si vous mélangiez Phoenix avec les Arctic Monkeys et rajoutiez des bouts de Django Django. Une sorte de monstre pop qui va tout dégommer sur son passage. Une belle réussite. Sortie gratuite le 18 juin sur soundcloud.com/dogguiltyparty
B.R.
Venez donc passer quelques instants avec nous dans les tréfonds du web, du lol, et du WTF…
On adore les illustrations de chiens de Valérie Susik, entre bouffonneries et interactions. >>Plus sur instagram.com/vsusik
GAMERS LA CONSOLE DU FUTUR
La plateforme de jeu Steam va faire trembler le monde des consoles de salon en novembre prochain. Sur le modèle d’Android, elle a demandé à 14 constructeurs de créer leur console Steam qui pourront se connecter aux milliers de jeux déjà accessibles sur PC.
>>Plus d’infos sur steampowered.com
LES JEUX STICKMAN
On a tous joué à un jeu de la franchise stickman, mais là, on est tombé sur le site qui les réunit tous et c’est comme un petit paradis WTF. Stick war 2, Henry Stickmin Series, Stick RPG… Il y a des dizaines de jeux en flash qui parodient les grands succès actuels.
>>Jouez sur stickpage.com
LE TUMBLR LA PRESSE LOL
Un des grands classiques du WTF sur le net, ce sont les titres de presse rigolos ou complètement décalés ou bizarres. Ce tumblr s’est donné pour mission de les répertorier. Quelques exemples ? « Toulouse : elle fait une fête chez elle et se fait virer par ses invités. » Ou encore : « Les sourds-muets faisaient trop de bruit. » Retrouvez les ICI !
LA VIDÉO GTA EN VRAI
L’excellente chaîne Youtube Corridor Digital vient de sortir une vidéo. On y suit un personnage ultra violent qui se balade dans une ville californienne. Ce qui est bluffant, c’est qu’elle est filmée façon GTA mais avec de vrais acteurs, de vraies voitures et de vrais pistolets. Troublant.
LE CHIFFRE 50 000
C’est l’objectif du futur nouveau site d’actu Les Jours sur le site Kiss kiss bank bank. Un nouveau média qui a été imaginé par des anciens du journal Libération, notamment les excellents spécialistes médias Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts. Sa ligne ? De l’info de qualité et des longs formats. Plus d’infos sur lesjours.fr
LECTURE COMICS EN LIGNE
On ne vous a jamais parlé d’Extra Fabulous Comics, une des références sur le web ? C’est en anglais, mais pas non plus impossible à suivre. Régulièrement, l’auteur poste des petits strips complètement cyniques mais tordants. Allez faire un tour sur extrafabulouscomics.com
Le dernier film d’animation des studios Pixar s’immisce dans l’esprit d’une petite fille. Original ? Une habitude chez Pixar.
Côté pile : Riley grandit dans une famille en or. En plein coeur du Minnesota, elle fait ses premiers pas, ses premières bêtises. Elle aime bien le patin à glace et le hockey. Et puis un jour, le drame : elle déménage à San Francisco. Côté face : une salle de contrôle avec cinq personnages haut en couleur. Ce sont les émotions de Riley. Il y a Joie, Tristesse, Dégoût, Colère et Peur. Mécanisme bien huilé d’une psyché enfantine en mouvement, l’esprit de Riley fonctionne comme une horloge suisse, chacun son rôle et ses tâches.
Et puis la machine se grippe lors du fameux déménagement. Joie et Tristesse se font éjecter du centre de contrôle et se retrouvent perdues dans les confins de la tête de Riley. Une quête pour retrouver le centre des pensées s’engage. Aux manettes de ce nouveau film d’animation, Pete Docter qui avait notamment réalisé Là-Haut et Monstres & Cie. Vice-Versa s’inscrit vraiment dans la lignée des précédentes productions de Pixar. Un scénario original, qui fait rêver les grands et les petits.
Qui ne s’est jamais demandé ce qui se passait dans la tête de quelqu’un ? Pete Docter en propose une vision, une interprétation plutôt bien construite. Mais il ne s’en contente pas. Pour comprendre comme l’esprit de Riley fonctionne, il plonge Joie et Tristesse dans ses tréfonds et offre un voyage au delà de la salle des émotions : inconscient, pays imaginaire, salle de l’abstrait, studio de production des rêves, stockage des pensées, déchetterie mémorielle… Vice-Versa met des images sur des concepts neurologiques ou sur l’étude du cerveau. C’est là sa force. Alors que la petite fille grandit, se confronte à la vie en bonne adolescente, son esprit est chamboulé. Joie, qui était la chef pendant l’enfance de Riley, apprend à lâcher son rôle de leader au profit d’autres émotions.
Bien documenté, Vice-Versa plaira aux parents qui se demandent comment un enfant fonctionne. Pour les enfants, c’est un film drôle, cartoonesque et finalement assez pédagogue. Pas vraiment de sans faute pour le dernier né des studios californiens. Sauf que… Ce petit grain de folie qui donnait l’originalité des précédentes productions lasse un peu. La recette, bien appliquée (double discours parent-enfant, scénario original, clins d’oeil, extravagance), devient une règle et donc, perd de sa force. Il y a une impression de déjà-vu, de redite. Comme si la « patte » Pixar commençait à trouver sa limite. D’autres films d’animation (voir On a pensé à) sont venus chasser sur les terres du studio américain. La fin d’une époque ?
B.R.
À partir de 3 ans. Comédie de Pete Docter. Durée : 1 h 34. Avec les voix françaises de Charlotte Bon, Pierre Niney, Mélanie Laurent… NOTE : **
Cette semaine, on vous parle d’un tumblr qui rend hommage aux femmes oubliées, d’un miroir dans la jungle, du Kung Fury total wtf et surtout… du soundboard Dikkenek.
Brusk est Lyonnais et c’est un des meilleurs street artists du moment. Il peint sur des murs XXL dans la rue – un art éphémère – et vend ses œuvres en galerie. Unique et plein d’émotions.
> brusk.fr
Photo Brusk
TOTAL WTF KUNG FURY
Des vikings, des dinosaures, du kung-fu, des Nazis débiles et David Hasselhoff : le moyenmétrage Kung Fury (financé par crowdfunding pour 630 000 $) est enfin dispo gratuitement sur internet. En une semaine, cet OVNI déjanté et hilarant, typé années 80, a comptabilisé plus de 12 millions de vues. Regardez-le intégralement ici :
ÉTUDE MUSIQUE ET FIDÉLITÉ Spotify a publié ses chiffres, concernant les types de musique les plus écoutés sur son service de streaming musical. Et c’est le metal qui arrive (très largement) en tête. Suivent la pop, la folk, talonnées par la country, le rock, le hip-hop, puis le reggae et le jazz. En dernier ? La musique classique et le blues.
SOUNDBOARD CLAVIER DIKKENEK
On se l’est mis en favori sur l’ordi du bureau depuis deux semaines… et on ne s’en lasse pas. Une page web où il suffit d’appuyer sur une touche de son clavier pour déclencher une des répliques cultes du film Dikkenek. Inutile, débile, mais jouissif.
>Si tu viens de te faire carjacker, file sur dikkenek-le-soundboard.herokuapp.com
(et la vidéo, elle est cadeau 🙂
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tOLo8XeImVg[/youtube]
DOMMAGE ! CHÈRE POUBELLE…
Elle détenait sans le savoir un des tout premiers ordinateurs Apple, mais… l’a jeté à la déchetterie ! La mystérieuse dame est recherchée par la société de recyclage de la Silicon Valley qui veut partager les recettes, l’ordinateur ayant été acheté 200 000 $ par un collectionneur (qui a bien fait de faire les poubelles ce jour-là).
LA VIDÉO LE MIROIR DE LA JUNGLE
Xavier Hubert Brierre, photographe français, a voulu observer le comportement des animaux face à un miroir. Il en a donc placé un dans une forêt du Gabon. Gorilles, singes, léopards, confrontés à leur reflet, ont des réactions… inattendues !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GaMylwohL14[/youtube]
TUMBLR FEMMES OUBLIÉES
Anna Marly, Mae Carol, Maya Angelou… Ces noms ne vous disent rien ? Ce sont pourtant des grands noms de l’Histoire, des femmes importantes mais dont on ne parle pas assez ou pas du tout. Un Tumblr a décidé de changer tout ça et présenter toutes ces femmes d’exception. > À lire sur invisibilisees.tumblr.com
Toute l’actu BD, CD, DVD et jeu vidéo de la semaine chroniquée par la rédac de tmv.
LE DVD TAKEN 3
Parfois, il faut savoir s’arrêter à temps… La franchise Taken ne l’a visiblement pas compris : ce troisième volet, avec l’inénarrable et pour- tant très bon Liam Neeson, en est la preuve. Scénarisé avec les pieds par Luc Besson, ce gros action movie costaud et castagneur a beau être ultra énergique, il frôle le grotesque et la pâle caricature. Reste, pour les intéressés ou les fans, à se délecter des bonus de la copie Blu-ray, avec scènes coupées, interviews, making of de cascades et divers suppléments. A.G.
LE CD MUSE – DRONES
Le trio a autoproclamé son Drones, « meilleur album de Muse ». Sans aller jusque là, Drones est effectivement bourré de bonnes choses : la pépite Psycho et son riff tonitruant, boosté par un véritable mur du son, par exemple. Concept album aux relents orwelliens, dérivant sur la théorie du complot (l’excellent Reapers), Drones est parfois en sous-régime (Dead inside, insipide). Si la facette heavy est réussie, un petit côté pompeux empêche Drones de s’envoler pleinement. A.G.
LA BD BIZARRAMA CULTUROLOGIQUE
Compilées de Personne ne bouge, l’émission d’Arte, ces planches d’illustrations signées Marion Montaigne prennent vie une seconde fois. Il était impensable que ces chefs-d’œuvre d’humour loufoque ne soient pas publiés un jour. Au menu, tout sur l’Australie, François Truffaut, la véritable histoire de l’Arche de Noé ou encore le traîneau du Père Noël. C’est hyper drôle, caustique, déjanté : on a adoré. À ingurgiter à petites doses pour faire durer le plaisir ! Hervé Bourit
LE JEU VIDÉO THE WITCHER 3 : WILD HUNT
Attendu par des hordes de fans à travers le monde, le troisième et dernier épisode de la saga fantasy The Witcher pointe le bout de son épée sur PC et con – soles nouvelle génération. Scénario aux petits oignons inspiré de l’œuvre du Polonais Andrzej Sapkowski, graphismes impressionnants, gameplay de folie et action à revendre : rarement action-RPG en monde ouvert n’aura été aussi passionnant. À vos manettes ! > Bandai Namco, + 18 ans, PC, PS4, Xbox One, de 50 à 70 €. L. Soon
La première réalisation de Suha Arraf ne tient pas toutes ses promesses mais livre une dernière demi-heure glaciale, qui laisse bouche-bée.
Elles sont trois. Trois sœurs issues de l’aristocratie chrétienne, en Palestine. Presque isolées du monde depuis qu’elles ont perdu leur terre et leur statut social, après la guerre des Six Jours avec Israël. Enfermées dans une villa silencieuse, triste et terne, à Ramallah. Jusqu’au jour où débarque leur nièce…
Pour La Belle Promise, sa première réalisation, Suha Arraf, née à Mi’ilya, Israël, a accouché d’un quasi huis-clos. Presque oppressant, d’ailleurs. Ces cadres aux lignes géométriques, ces plans carrés, ne font qu’accentuer cette impression. Faisant écho à la rigueur de ces trois tantes recluses chez elles (les scènes en extérieur sont rares). Le long-métrage est aussi élégant que la villa qu’il filme. Aussi dur que le caractère de ses personnages. À coup de plans séquences et de plans fixes, Suha Arraf fait pénétrer le spectateur dans l’intimité de ces femmes. Tour à tour touchantes, froides, acerbes, ou pleines d’émotion. Le jeu tout en justesse des actrices, formidables, est à saluer : Cherien Dabis, qui joue Antoinette, excelle dans son rôle de tante au grand cœur, toujours prête à défendre sa petite nièce Badia (merveille – use Maria Zreik). Contrairement à Juliette et Violet (incarnées par Nisreen Faour et Ula Tabari), rudes et sèches, perpétuellement rongées à l’idée de connaître la honte. Aiguisant leurs paroles comme des lames de rasoir.
Ici, c’est le côté humain qui prime. Pour une fois, les Palestiniens sont dépeints autrement que comme des pions politiques, simplement des personnes. Avec La Belle Promise (Villa Touma en VO), la réalisatrice voulait un film « apatride » et montrer la réalité de la vie en Palestine. « J’avais l’impression que cela manquait aux films palestiniens où nous sommes dépeints soit comme des héros, soit comme des victimes, sans jamais parler des êtres en tant que personne » , a-t-elle déclaré. La caméra, discrète, sait d’ailleurs se faire oublier. Laisse les personnages interagir. Transformant ce film en un conte parfois cruel, parfois émotionnel.
Abordant de nombreux sujets, La Belle Promise a tendance à trop les survoler : enterrements, mariages, poids des traditions, rapports entre musulmans et chrétiens, aristocratie, amour… Mais dans une réalisation si courte (le film ne dépasse même pas les 85 minutes), la cinéaste tend à noyer son propos. Connaissant un passage à vide assez rapidement, La Belle Promise réussit tout de même à se transformer en uppercut lors d’une dernière demi-heure glaciale. L’épilogue, lui, est une bombe. Une décharge émotionnelle qui laisse bouche bée.
Drame, de Suha Arraf (Palestine). Durée : 1 h 25. Avec Nisreen Faour, Cherien Dabis, Maria Zreik…
NOTE : **
Tout ce qu’il faut savoir sur l’internet de cette semaine.
LA PHOTO OEUVRE
Peter Callesen a des mains en or : avec ce qu’il découpe il crée des formes en 3D.
Plus sur petercallesen.com
LE CHIFFRE 100 000
C’est en dollars le montant d’une des œuvres vendues par l’artiste Richard Prince. Le truc, c’est que c’est une photo qu’un internaute avait postée sur Instagram et que l’artiste s’est réappropriée pour son expo dans une galerie new-yorkaise sans reverser un centime. Classe.
TENDANCE ADO
Les ados sont formidables ! En ce moment, aux USA, les djeuns postent des vidéos de Charlie charlie Challenge. Sorte de réminiscence des soirées spiritisme, il s’agit de dessiner un carré sur une feuille et de superposer un crayon avant d’appeler Charlie, Charlie, un soi disant esprit mexicain.
ART DIGITAL RECONNAISSANCE
Stefan Bogner et Philipp Schmitt sont tous les deux étudiants en design en Allemagne. Plutôt futé, leur dernier projet consiste à déformer un portrait devant un logiciel de reconnaissance faciale et de voir à partir de quand on ne peut plus reconnaître le visage. Plus sur philippschmitt.com
SAVOIR INUTILE MINECRAFT
Le jeu qui consiste à construire des mondes avec des pixels serait la plus grande chose, en terme de surface et de volume, au monde. Le magazine Wired s’est amusé à prouver que le monde construit par ses joueurs correspondait à 8 fois la planète terre et représenterait une surface de 4 milliards de kilomètres carrés. Voilà.
L’APPLI TOUCH PIANO
Vous ne savez pas jouer d’instrument et c’est votre rêve ? On a trouvé ce qu’il vous faut. Touch piano permet de jouer des grands classiques sans faire les notes mais seulement les rythmes. Vous allez vous impressionner. Jouez ici.
Toute l’actu BD, CD, DVD et jeu vidéo de la semaine chroniquée par la rédac de tmv.
LE CD STRUGG – DISORDERS IN PROGRESS
Duo à cheval entre Bourges et Tours, les Strugg (alias Vincent et Man-U) viennent de sortir un EP prometteur. Ce Disorders in progress, véritable plongée dans une marmite bouillante de rock/ indus, broie les cervicales à coup de rythmiques imparables et de grosse guitare bourdonnante. Côté voix, on est dans du lourd, du saturé, influencé tour à tour par David Bowie, Marilyn Manson et Nine Inch Nails. Addictif et à retrouver d’urgence sur Itunes. A.G.
LE DVD IMITATION GAME
Contrairement à la majorité des biopics, celui-ci, sur la vie du mathématicien anglais Alan Turing, a ce petit plus qui fait sortir ce film des sentiers battus d’Hollywood. S’il a des faux airs de blockbuster (le cadrage et la photographie n’apportent rien), Imitation Game aborde l’homosexualité, le manichéisme, la robotique et l’humanisme tout en finesse. Un propos intelligent et intelligible porté par le talent de Benedict Cumberbatch et de Keira Knightley. B.R.
LE JEU VIDÉO CODE NAME STEAM
Repoussez une invasion alien et entrez dans l’histoire avec Code Name : STEAM, un jeu de rôle et de tir au tour par tour taillé spécialement pour la 3DS Nintendo. Élaborez toutes sortes de stratégies, jouez des muscles et des neurones dans l’univers steampunk du Londres victorien. Gameplay classique mais efficace et ambiance graphique typée constituent les deux points forts de ce titre. Une valeur sûre. Nintendo, + 12 ans, 3DS, 35 €. L. Soon
LA BD LES ENQUÊTES DE RIC HOCHET
Pas facile de reprendre la suite des aventures d’une des icônes de la BD franco-belge. Un pari réussi pourtant, car le scénario de Zidrou, un des auteurs les plus doués de sa génération, et le dessin de Simon Van Liemt emportent véritablement la mise. Intrigue machiavélique, soupçon d’érotisme, humour décapant, tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette reprise un must pour les amateurs de thriller et de costume pied de poule. Hervé Bourit
Un huis-clos robotique rigoureux qui soulève l’éternelle question de la conscience humaine et de l’existence de dieu… On a aimé!
Des montagnes à perte de vue et une villa incorporée littéralement dans la roche. Décors grandioses qui rappellent les peintures de Caspar David Friedrich décrivant une nature originelle. Loin de la folie des hommes. Au milieu de l’éden sauvage, dans cette caverne de verre et de pierre, isolé, Nathan travaille sur la découverte de sa vie : l’intelligence artificielle. Génie reclus et démiurge, il arbore une longue barbe et un corps sculpté par l’entraînement physique.
Il a invité dans son antre Caleb, un développeur de sa compagnie high-tech, Blue Book (une sorte de Google et de Facebook du futur). Le jeune homme va rencontrer la dernière création du savant : Ava. Une sorte d’Eve robotisée au visage angélique, une création ambiguë qui est censée incarner le futur de l’humanité. Plus Caleb avance, plus il découvre le Prométhée derrière Nathan, ce titan qui aurait créé les hommes à partir de boue et emprisonné par Zeus après avoir volé le feu. Dans la Grèce antique, le Deus ex machina était un acteur qui jouait un dieu. Placé sur une plate-forme mécanique, un artifice, il influait sur les personnages de la pièce.
Alex Garland, pour son premier film, s’amuse de cette manipulation, des références et de l’ampleur de son histoire. Par petites touches, comme celles laissées par le pinceau d’un peintre impressionniste, il laisse transpirer la mythologie grecque et les enjeux d’un monde où la machine serait la nouvelle espèce dominante. Une invention qui apporterait des changements forcément profonds, une problématique liée depuis des temps immémoriaux à l’homme. Au centre de cette toile épurée – les décors sont volontairement neutralisés – revient constamment la figure de Nathan. Mélange de Prométhée et d’Héphaïstos contemporain, il donne à son robot la figure d’une femme séduisante. Ava n’est pas sans rappeler une des créations du dieu grec : Pandore. Fabriquée à partir de boue et d’eau pour se venger de Prométhée, elle ouvre finalement cette boîte qui libérera la Guerre, la Maladie, la Vieillesse…
Si, théoriquement, Ex Machina ne plafonne jamais, s’inspirant aussi de la philosophie existentialiste et de la peinture expressionniste ou symboliste (Klimt et Pollock ont une place de choix dans le décor), il excelle également dans la construction cinématographique de ce huis-clos psychologique. Contraste entre les scènes extérieures et celles, étouffantes, dans cette maison presque enterrée, le film offre des airs de thrillers. De ceux qui mettent l’humanité au bord du précipice.
Film de science-fiction d’Alex Garland. Durée : 1 h 48. Avec Domhnall Gleeson, Alicia Vikander et Oscar Isaac.
Une fois de plus, ça bouge sur le web en ce moment. Entre une mamie déjantée sur du beatbox, des tutos maquillage Disney ou encore une étude qui vous fera trembler : NON, faire beaucoup l’amour ne rend pas heureux. Un monde s’écroule.
L’Ukrainien Alexey Kondakov mélange des célèbres toiles à ses clichés de paysages urbains. Des collages numériques passionnants et extraordinaires, histoire de donner une seconde vie à sa ville de Kiev.
>>A voir sur son Facebook
LE CHIFFRE 44
C’est, en années, le temps qu’est resté un bout de fléchette dans… le nez d’un Britannique sujet à des maux de tête. Il l’a expulsé récemment, lors d’une crise d’éternuements. Désormais, Steve Easton, 50 ans, n’a plus mal à la tête. Ami(e)s migraineux, faites un tour dans vos narines. On ne sait jamais.
VIDÉO MAMIE & BEATBOX
La vidéo trop mignonne de la semaine : ça se passe sur une place à Bruxelles, où un artiste commence un morceau de beatbox, accompagné d’un harmonica. Une mamie arrive et complètement fan, se met à danser comme une dingue devant la foule ravie.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Wtx8yAhOHZ8[/youtube]
FACEBOOK MESSENGER BIENTÔT DES JEUX ?
D’après le site The Information, Facebook souhaiterait transformer sa messagerie Messenger en plateforme de jeux, avec un appstore dédié. Les discussions sont en cours. Ça calmera peut-être certain(e)s avec leurs satanées demandes Candy Crush (pitié, stop, avant qu’on vous déteste).
TUTO MAQUILLAGE DISNEY
Promise Phan cartonne sur YouTube. Sous son pseudo dope2111, elle propose des tutoriels maquillage pour se transformer en personnage Disney, d’Ariel à Jasmine, en passant par Mulan. Sur d’autres vidéos, cette miss make-up peut aussi se transformer en Jennifer Lopez ou encore Zelda. Complètement bluffant !
HÔTEL FUN CASSE DES BRIQUES
Youpi, un hôtel LEGO® vient d’ouvrir en Floride ! Au total, 150 chambres déclinées sous quatre thèmes. C’est hyper kitsch et coloré, mais on peut dormir dans une chambre aventurier ou se baigner dans une piscine avec de gros LEGO® dedans… Suivant la période, comptez 200 $ minimum la nuit par exemple, pour une chambre pirate pour 2.
ÉTUDE WTF TRISTE SEXE
D’après l’étude menée par l’Université de Carnegie-Mellon, trop de sexe déprimerait ! Désolé de casser vos rêves. Grâce à leur méthodologie et leur panel, les chercheurs ont démontré que faire l’amour pouvait nuire à l’épanouissement sexuel au sein du couple et donc, à son bonheur. Le remède selon eux ? Rendre le sexe amusant. (Photo
Vous commencez à en avoir l’habitude : cette semaine, l’astrologue est de trèèès mauvaise humeur.
BÉLIER
Amour : on dirait mon frigo en ce moment : vide et froid.
Gloire : votre personnage préféré de Game of Thrones va mourir. Vous serez triste.
Beauté : arrêtez les chips.
TAUREAU
Amour : vous allez rencontrer une personne qui va vous plaire. Dommage que celle à qui vous plairez ne croisera jamais votre route. Gloire : Venus vous rendra visite. Ce sera la seule de la semaine (visite). Beauté : en vous regardant droit dans les yeux, la plupart de vos amis auront juste envie de partir en courant.
GÉMEAUX
Amour : votre vie sentimentale ressemble à un mauvais Marc Levy.
Gloire : vous resterez vivant cette semaine encore.
Beauté : avec les beaux jours, les moustiques sont de retour. Ils n’ont qu’une cible, c’est vous.
CANCER
Amour : des fois, la vie vous réserve des surprises. Ce matin, par exemple, l’amour de votre vie va vous larguer. Et hop !
Gloire : youpi, votre patron vous a souri dans l’ascenseur… avant que la porte ne se referme devant vous.
Beauté : magnifique, on dirait Ryan Gosling. Ou plutôt 1/Ryan Gosling (souvenez- vous) de vos cours de maths.
LION
Amour : vous serez une épaule sur laquelle on viendra pleurer. Ce n’était pas ce dont vous aviez envie #friendzoned.
Gloire : cette nuit, vous avez rêvé que vous remportiez la Palme d’or à Cannes pour un film sur les marsouins. C’était cette nuit seulement parce que, franchement, c’est naze comme thème.
Beauté : n’oubliez pas qu’un miroir vous renvoie une image inversée.
VIERGE
Amour : vous aviez envie de fonder une famille. Vu l’état de votre patrimoine génétique, vaudrait mieux pas.
Gloire : Uranus vous rendra visite dans le mois. Pensez à faire le ménage un peu.
Beauté : vous vous sentez à l’étroit dans votre chemisier. Ça se voit.
BALANCE
Amour : si vous avez du mal à lui parler, essayez de lui baver dessus, ça marchera sûrement mieux.
Gloire : la solitude vous pèse ? Ne vous inquiétez pas, un malheur n’arrive jamais seul.
Beauté : il paraît que la « bedaine de papa » (entendez : le ventre à bière) plaît aux femmes.
SCORPION
Amour : vous aimez papillonner. Même si là vous en êtes encore au stade de larve.
Gloire : du changement au bureau cette semaine : une nouvelle machine à café pour en finir avec le jus de chaussette dégueu de votre collègue Henri.
Beauté : pour votre régime de l’été, vous avez clairement raté le coche.
SAGITTAIRE
Amour : quand on vous dit non c’est non, n’insistez pas.
Gloire : vous n’avez rien d’intéressant à dire ? Nous non plus.
Beauté : que penser du nouveau burger du fast food d’à côté ? N’arrivant pas à vous décider, vous y retournez, encore et encore.
CAPRICORNE
Amour : Vénus en balade chez Mars rend votre partenaire très attentif… pour le/la stagiaire du 4e étage. Dommage. Bisous.
Gloire : vous êtes aussi aimable qu’une porte de prison.
Beauté : la chance est avec vous. Si vous ne vous lavez pas les dents pendant un mois, nous n’aurez peutêtre pas de visite du service sanitaire de la ville.
VERSEAU
Amour : personne ne vous comprends. Taisez-vous, ça ira mieux.
Gloire : rien à foutre de la Fête des voisins. D’ailleurs, vous leur avez réservé quelques seaux d’eau froide, du haut de votre 5e étage.
Beauté : il est moche ce tee-shirt. Comment ça on juge sur le physique ?! Mais n’importe quoi, ça ne vous va pas au teint, c’est tout. Pas de notre faute si vous êtes daltonien.
POISSONS
Amour : tout glisse sur vous, même l’amour de votre vie.
Gloire : vous ne prendrez aucune décision hâtive. Rien ne presse.
Beauté : des dizaines de colorations plus tard, vous avez désormais du foin à la place des cheveux.
Deux CD cette semaine, avec Faith No More et Eddy Kaiser, ainsi que la BD Dent d’ours et … l’interview qui tue !
LE DVD L’INTERVIEW QUI TUE
Polémique lors de sa sortie (souvenez-vous le piratage de Sony), The Interview en VO refera-t- il causer avec cette édition Bluray ? Cette comédie potache et graveleuse, baladée par le duo Seth RogenJames Franco, possède son lot de pépites (ah, cette promenade en tank sur du Katy Perry…). Avec 90 minutes de bonus, ce film sur l’interview du dictateur nord- coréen Kimjung- Un se voit ici paré de sa version noncensurée. Ouf, il lui restait donc quelques missiles dans sa besace… A.G.
LE CD EDDY KAISER – FOLLOW ME DOWN
Il y a des albums, comme celui-ci, qui ne respectent ni les modes ni les époques. Le Nantais Kaiser fait partie de ces artistes qui s’affranchissent de tout ce qui fait la tendance. Il balance en sept morceaux une folk sombre, à rapprocher des derniers albums de Johnny Cash. De sa voix lugubre, il transperce les mélodies de violons et les arpèges de guitares électriques pour aller à l’essentiel : une musique qui raconte la vie, les errements de l’âme, les blessures enfouies. Magnifique. B.R.
LE CD FAITH NO MORE – SOL INVICTUS
Il aura fallu 18 ans pour avoir la chance de réécouter du nouveau matériel de ceux qu’on qualifiait de maîtres du rock fusion, fin des années 80. Faith No More est enfin de retour. Après une intro classieuse (Mike Patton, toujours crooner), le reste de l’album est un concentré d’inventivité, navigant entre gros riffs, piano, refrains entêtants, voix mélodieuse ou hystérique. Génialement fantasque (ce « Motherfucker » jouissif) et vitaminé : un comeback épique, inclassable et toujours au sommet. A.G.
LA BD DENT D’OURS
Signé Yann au scénario (imparable comme d’habitude) et Henriet au dessin (un gros coup de coeur !) cette histoire en 3 tomes croise les destins de trois jeunes Allemands des années 20. Une fresque magistrale où complots, coups de théâtre et sentiments se croisent avec une maestria inégalée. Le tout sublimé par un graphisme époustouflant qui propulse ce « Dent D’Ours » en tête des immanquables de l’année mais surtout au rang des classiques du genre. Hervé Bourit
Un mélo avec Schwarzy et des zombies, sans aucune touche de gore, ni d’horreur… Et le plus étonnant, c’est que ça marche !
Des carcasses de voiture jonchent une route déserte sur laquelle circule seulement un vieux pick-up, au milieu des terres désolées de la Nouvelle- Orléans. En fond sonore, la radio crachotte des infos à propos d’une épidémie. Une population infectée, un virus. Encore un énième film de zombies, sanglant et stéréotypé ? Loin de là…
Car dès les premières secondes, apparaît le visage d’Arnold Schwarzenegger. L’oeil perdu, un début de barbe grise, les traits tirés. Il incarne Wade, père esseulé qui a perdu sa femme… et ne va pas tarder à perdre sa fille aussi. C’est elle qu’il va chercher, au volant de sa voiture. Seul, encore. Sa Maggie, petite fille devenue ado, est infectée.
Cette première séquence est lugubre. Aussi froide que la mort que scrute la caméra d’Henry Hobson. Derrière ce nom inconnu au bataillon se cache pourtant l’un des artisans responsables du générique de The Walking Dead. L’ombre de la mythique série zombiesque plane d’ailleurs tout du long. Les épisodes où il n’y a aucune attaque de mort-vivant ? Qui axent tout sur l’émotion des protagonistes ? Maggie est de ceux-là. Une heure trente à l’intrigue sérieuse. Lent (trop ?) et parfois poussif (trop aussi). Une loupe posée sur les rapports parents-enfants. Dans Maggie, on aimerait parfois que le rythme s’emballe, il est vrai. Pourtant, on reste fascinés par ce minimalisme. La mort est tapie dans l’ombre. Aucune effusion de sang, pas de gore, ni de horde de zombies (le mot n’est d’ailleurs pas prononcé une seule fois).
Complètement désaturé, le film d’Hobson déroule une ambiance et une atmosphère cliniques tout du long. Derrière cette photographie sèche apparaît l’inéluctable : Maggie va mourir. Jouée par l’admirable Abigail Breslin (la petite fille dans Signes, c’était elle !), elle se transforme progressivement. Haleine fétide, yeux peu à peu translucides, intérieur qui pourrit lentement…
Face à ça, un père d’une infinie tristesse. Un Schwarzenegger impressionnant de justesse, utilisé à contre-emploi, loin de l’action-movie bête et méchant. Schwarzy trouve là l’un des meilleurs rôles de sa carrière. Après s’être perdu dans une tripotée de séries B décérébrées (Expen-dables 3, Evasion…), il renaît dans un film indépendant. Vulnérable, tout en simplicité et en émotion, il incarne à merveille ce père coincé dans une suffocante descente aux Enfers, voulant à tout prix protéger sa fille dans une situation sans échappatoire. Face à tant de pudeur, les fans acharnés d’Arnold Schwarzenegger crieront peut-être au scandale. Mais force est de constater que monsieur Terminator, épatant, devrait en surprendre plus d’un. À l’instar de ce film inattendu.
Aurélien Germain
Drame d’Henry Hobson (USA). Durée : 1 h 35. Avec : Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin, Joely Richardson… NOTE : **
Chaque semaine, on vous fait découvrir ce qui nous a fait kiffer en matière de DVD, CD, BD et jeu vidéo !
LE CD BORN UNDER SATURN – DJANGO DJANGO
Le groupe britannique qui nous en avait mis plein la vue avec leur album éponyme, en 2012, revient avec Born Under Saturn. Toujours aussi dansant, mélancolique, la musique reste dans la même veine : des chansons rock teintées d’électro et des mélodies qui vous resteront pendant des jours en tête. Pas de révolution, mais un album qui fait du bien, simple, efficace. Django Django s’impose déjà comme un des grands du rock anglais. B.R.
LE DVD LOIN DES HOMMES
Prémisses de la guerre d’Algérie : un instituteur d’origine espagnole doit emmener devant la justice française un jeune Algérien. Loin des hommes, adapté de l’Hôte de Camus, n’a de valeur que pour le duo qu’il met en avant. D’un côté, Viggo Mortensen tout en tension bourrue qui se débat dans un pays natal qui ne veut plus de lui. En face, Reda Kateb, paysan introverti qui cherche la rédemption pour sa famille. Deux hommes perdus en quête de paix intérieure. B.R.
LA BD UN PETIT LIVRE OUBLIÉ SUR UN BANC
Magistralement mis en images par MIG, scénarisé aux petits oignons par Jim, la quête de Camélia, l’héroïne du livre, est un pur bonheur. En effet, à travers cette notion de livre voyageur, c’est à un véritable hymne à la littérature qu’il nous est donné de voir à travers ces personnages, ces quiproquos burlesques ou pleins de tendresse. Une belle fable contemporaine où histoire d’amour et enquête policière se mêlent avec bonheur. Hervé Bourit
LE JEU VIDÉO ADVANCED WARFARE – ASCENDANCE
Six mois après la sortie du FPS futuriste Call of Duty : Advanced Warfare, Activision propose Ascendance, un DLC survitaminé comprenant, quatre nouvelles cartes orientées multijoueur. Cette fois, vous avez le choix entre l’univers urbain de Sydney, les paysages du Dakota à la sauce extraterrestre, un délire d’architecte et un complexe industriel déshumanisé. > Activision, + 18 ans, PC, PS3, PS3, Xbox 360, Xbox One, 15 €. Compris dans le Season Pass. L. Soon
Tout ce qu’il fallait voir sur le web cette semaine.
YOUTUBE NOOBER GOOBER GAMING
C’est le compte le plus cool du moment à base de trailers de Star wars en mode pixelisé, de compte-rendus du match du siècle en version 8 bit ou d’un mode où Bowser gagne contre Mario.
LA PHOTO CURE-DENT
Scott Weaver est du genre à passer 35 ans sur une sculpture en cure-dent. Au final, il a utilisé plus de 100 000 petit bouts de bois pour ce portrait de San Francisco.
RÉALITÉ SKYNET EXISTE
Oui, vous savez, Skynet c’est le programme d’intelligence artificielle dans Terminator, celui qui est très méchant et qui n’aime pas les humains. Le site d’info américain The Intercept vient de révéler que la NSA a donné le même nom à un programme de surveillance. Mauvaise ambiance.
LE JEU T. REX
Pour vous faire patienter la sortie de Jurassic world on a trouvé le jeu qu’il vous faut : N.Y. Rex. En gros, vous êtes un T. Rex et vous mangez tout le monde. Hi, hi, hi. Pas de limite de temps ni de difficulté, vous êtes tout puissant. Jouez sur fr.y8.com en tapant N.Y. Rex
FAN GAME OF MAP
Oui, on est assez cartographie cette semaine. L’utilisateur de Reddit, Selvag, a fait le buzz ces derniers jours avec cette excellente carte du royaume de Game of Thrones mais en version Google map. Vous pouvez même la commander sous forme de poster. Sur etsy.com tapez Westeros
NEWS KICKSTARTER
Le monde du crowdfunding ne sera plus jamais comme avant en France : le géant américain du financement participatif débarque fin mai dans l’Hexagone. C’est Ulule, Kiss kiss bank bank qui vont faire la tronche… Kickstarter, c’est 1,7 milliard de dons collectés pour plus de 85 500 projets.
Thriller à petit budget avec une Jennifer Lopez à la hauteur du rôle… Pas le film du siècle, mais surprenant.
Les premières minutes du film sont à la limite de l’insoutenable. Succession rapide de scènes qui montrent la détresse de Claire, récemment divorcée, qui essaye de conjurer ce que son mari lui a fait subir. Gnangnan à souhait. Crise d’un couple usé, le schéma reste classique. Son fils Kevin, au milieu, essaye tant bien que mal d’être heureux mais se fait martyriser à l’école.
Images classiques du drame familial, Un Voisin trop parfait débute sur une ambiance mièvre digne des productions hollywoodiennes de bas-étage. Et puis un grain de sable vient faire crisser cet engrenage bien huilé. Noah débarque dans la maison d’à-côté. Vingt ans, les abdos qui transpercent le t-shirt, sourire Colgate®, il vient de déménager chez son grand-oncle qui attend une greffe d’organe. Parfait sous tout les rapports, il lit Homère et sait changer un carburateur. Il drague ouvertement Claire. Belle femme brisée par les aventures sexuelles de son mari, Claire craque un soir et couche avec Noah.
Le film continue à déraper, scène après scène. Claire se fait prendre dans un engrenage mis en place par Noah. Le film s’enfonce à mesure que la noirceur du beau gosse transparaît. Jusqu’à cette scène finale impossible à révéler mais qui clôt Un Voisin trop parfait de manière surprenante. Derrière la caméra, il y a Rob Cohen. Son nom est plutôt synonyme de gros films bourrins à base de cascades (xXx), de grosses voitures (Fast and furious) ou de momies vengeresses (La Momie : la tombe de l’empereur dragon). Des thrillers, il n’en a jamais vraiment réalisés. Et pour le faire, il commence avec un mini-budget par rapport aux standards américains (quatre millions d’euros).
Un Voisin trop parfait fait partie de ces films que personne n’attend et qui se révèle finalement plaisant à regarder. Le scénario est assez bien ficelé, les images sont en accord avec le genre. Pas de folie (à part cette scène finale) mais des acteurs qui font ce qu’ils peuvent pour tenir la baraque. Ryan Guzman, un habitué de la franchise Sexy dance, est utilisé à contre-emploi. Il arrive à donner de la profondeur à son rôle de psychopathe et apporte une étrangeté dans ses répliques trop parfaites, sans jamais en faire trop.
Quant à Jennifer Lopez, elle tente de dépasser sa belle plastique de maman quadragénaire sexy et propose une tentative de femme (pas toujours réussie malheureusement) forte et moderne. Au-delà des clichés, des scènes de déjà-vu et de certaines faiblesses scénaristiques, Un Voisin trop parfait reste un film décent. De ceux que vous oublierez probablement mais qui ne vous fera pas non plus regretter d’avoir payé une place.
>>Thriller américain de Rob Cohen. Durée : 1 h 31.
Avec Jennifer Lopez, Ryan Guzman, Ian Nelson, John Corbett, Kristin Chenoweth…
NOTE : **
MAD MAX : FURY ROAD ****
George Miller qui revisite son film culte après tant d’années ? On avait peur. Mais ouf, l’une des bobines les plus attendues de 2015 est bel et bien un trip jouissif et halluciné, un bulldozer de 120 minutes monstrueuses. Dans une débauche d’explosions, de cascades et d’inventivité, ce Fury Road démentiel est d’une beauté à couper le souffle. Jubilatoire, brutal et virtuose, cette pépite est aussi une ode aux femmes (Charlize Theron est impériale). Miller vient de pulvériser Hollywood. A.G.
GIRLS ONLY *
Megan, trentenaire, a horreur des responsabilités. À tel point qu’elle s’enfuit lors d’une demande en mariage. Elle se retrouve chez une ado de 16 ans et son père… Emmené par un excellent duo (Keira Knightley et Chloë Grace Moretz), Girls only est loin de n’être qu’un film sentimentalo-gnangnan pour « filles seulement ». Plutôt axée sur le changement de vie, cette comédie gentillette mais pauvre souffre d’une écriture faiblarde et de personnages sous-exploités (Sam Rockwell). Agréable, mais trop sage. A.G. (Notre critique intégrale à lire ICI)
PYRAMIDE *
En Égypte, des archéologues et une équipe TV se perdent dans une pyramide. Ils déclenchent une malédiction et se retrouvent poursuivis par « quelque chose ». Vendu grâce au nom de Levasseur, excellent réalisateur au demeurant, Pyramide n’a pourtant ni classe, ni intérêt. Calqué sur Catacombes pour son côté claustro, il se démarque en convoquant la mythologie égyptienne. Mais trébuche tout seul avec des dialogues consternants, de bonnes idées tuées dans l’oeuf et un ensemble tout simplement laid. A.G.
Toute l’actu BD, CD, DVD et jeu vidéo de la semaine chroniquée par la rédac de tmv.
LE DVD CAPTIVES
Tina et Mattheux, deux parents effondrés, voient leur vie bouleversée, lorsqu’ils apprennent que leur fille disparue serait toujours en vie, retenue par un homme. Thriller glaçant et glacé, filmé dans le froid polaire canadien, Captives additionne les thèmes : rapt d’enfants, pédophilie, internet, culpabilité, voyeurisme… Inégal et complexe dans sa construction, le film reste tout de même captivant. Une pellicule qui, pour son seconde vie, aurait mérité mieux que cette édition avare en bonus… A.G.
LE CD K’S CHOICE – THE PHANTOM COWBOY
Le duo belge K’s Choice avait un objectif pour ce nouvel album : réaliser une galette 100 % rock. Mission accomplie avec ce The Phantom cowboy. Doté d’un son ricain assumé (aux manettes, Alain Johannes qui a bossé avec les Queens of the stone age), l’album ne dépareillerait pas sur une radio US. En faisant la part belle aux guitares, il tape dans un rock simpliste mais efficace (on pense parfois à du Foo Fighters), rehaussé de la voix claire de Sarah. Un disque vitaminé, sincère et étonnamment bon. A.G.
LA BD LES FLEURS DU MAL
En ces temps de révisions, la lecture des Fleurs du mal de Baudelaire ne peut pas faire de mal. Surtout quand Glénat a la bonne idée, pour sublimer ces magnifiques textes, d’en confier l’illustration à Tanino Liberatore. Immense dessinateur mésestimé, le papa de Ranx Xérox est un illustrateur hors norme qui vous éblouit à chaque page. Non content de mettre en avant le côté sulfureux de ces poèmes, il imprime sa patte et les transcende avec une maestria graphique absolue. Hervé Bourit
LE JEU VIDÉO BLOODBORNE
Affrontez vos peurs et une armée de créatures cauchemardesques dans Blood- Borne, le nouveau titre d’action-RPG développé par les créateurs de Dark Soul’s. Flippante au possible, et donc destinée à un public averti, cette exclusivité PS4 vous propose d’arpenter les rues sombres de Yharnam, une vieille ville ravagée par une épidémie aussi étrange que soudaine. C’est sombre et addictif, violent et parfaitement réalisé. Que demander de plus ?
Sony, + 16 ans, PS4, 60 €. L. Soon
Sous ses faux airs de comédie sentimentale, un gentil film positif sur le changement de vie. Trop léger pour marquer.
Présenté au festival Sundance début 2014 et sorti aux États-Unis en octobre dernier, c’est seulement maintenant que Girls only débarque sur nos écrans. Étonnant, d’autant qu’il est vendu en France comme une énième comédie romantique à l’eau de rose pour filles. Il suffit de voir les avant-premières « réservées » à la gent féminine, l’affiche gnangnan et ce titre ridicule, Girls only (« Filles seulement »). Alors qu’outre-Atlantique, le film s’appelle Laggies, qu’on pourrait traduire par flâneuses…
Pourtant, derrière cet emballage marketing ronflant, Girls only s’adresse à un public bien plus large. Loin d’être la rom-com de base, il s’agit surtout d’une petite comédie sur l’âge et le désir de changer sa vie. Megan (Keira Knightley) est une trentenaire, éternelle adulescente qui préfère prendre la vie comme elle vient. Les responsabilités ? Pas pour elle ! Tout le contraire de son groupe d’amies. Même âge, mais préoccupations différentes : bien installées dans leur vie, avenir tout tracé entre mari, gosses et quotidien ronflant. Quand le fiancé de Megan la demande en mariage, elle prend la fuite, apeurée, et se réfugie chez une ado de 16 ans (Chloë Grace Moretz) qui vit chez son père (Sam Rockwell). Elle va alors s’occuper des problèmes de la jeune fille plutôt que des siens… Dans Girls only, Lynn Sheldon, réalisatrice du remarqué Humpday, se focalise sur une semaine de la vie de Megan, cette période de flottement en forme de dilemme : accepter une vie plan-plan qui ne lui convient pas, ou écouter son cœur et tout plaquer ?
Pour y parvenir, la cinéaste utilise à merveille le brillant duo Keira Knightley et Chloë Grace Moretz. La première, vue dans Pirates des Caraïbes, est toujours aussi belle, minaude et assure son rôle de femme paumée. La seconde, étoile montante depuis Kick- Ass, crève toujours autant l’écran. D’une sincérité désarmante, elle donne de l’épaisseur à ce personnage coincé entre ses hormones et sa vie de famille compliquée. Dommage que le père, joué par l’excellent Sam Rockwell (le psychopathe dans La Ligne verte, c’est lui !), soit aussi peu exploité. Passionnant au début, il finit par être transparent.
En cause, l’écriture faiblarde du film, ainsi qu’un scénario bien trop maigre et qui ne tient pas toutes ses promesses. Lynn Sheldon multiplie les bonnes idées, mais reste constamment à la surface des choses. Dans ce cadre balisé, elle finit par promener sa comédie en laisse, à un rythme bien trop sage et ennuyeux. Girls only reste évidemment agréable et divertissant. Mais malgré son joli sujet, sa petite morale (il n’y a pas d’âge pour changer de vie) et ses quelques qualités, il peine à convaincre.
Comédie (USA). Durée : 1 h 41. De Lynn Sheldon, avec Chloë Grace Moretz, Keira Knightley, Sam Rockwell, Mark Webber…
Toute l’actu BD, CD, DVD et jeu vidéo de la semaine chroniquée par la rédac de tmv.
LE CD GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR
Depuis plus de vingt ans, ce groupe de Montréal trace sa route à coup de musique drone et de mouvements rock répétitifs. Depuis leur réapparition en 2012, Godspeed sort un nouvel album : Asunder, Sweet and Other Distress. Rodés pendant des années en live, ces quatre morceaux hypnotiques où les guitares électriques se mélangent aux sections cordes, offrent une ambiance de fin du monde dissonante, jouissive, rock. Pour les aficionados de gros son saturé et de mantras rock. B.R.
LE CD THE MAGIC WHIP
Douze ans que les rois de la brit-pop ne nous avaient pas régalé de leurs ballades anglaises. Contre toute attente, Damon Albarn et sa bande sortent The Magic Whip, un album bien ficelé, mélancolique à souhait avec quelques tubes (Lonesome street) qui rappellent leur période Great escape. Même si la joie de retrouver Blur efface les imperfections, The Magic Whip reste un album simple, efficace, bien calibré mais loin de l’inventivité de Think tank ou 13. B.R.
LE DVD COMMENT TUER SON BOSS 2
Deuxième épisode pour les apprentis criminels (et boulets) qui se lancent cette fois dans le kidnapping, après s’être faits avoir par un patron véreux. Une comédie US à l’humour gras et potache, dans laquelle excelle le trio Sudeikis- Bateman-Day, et où Jamie Foxx le truand et Jennifer Aniston la nympho sont hilarants. Seulement agrémentée d’une quarantaine de minutes de bonus, cette copie a au moins le mérite de faire beaucoup rire. A.G.
LA BD LE JARDIN DE MINUIT
Librement adapté du roman de l’écrivain anglais Philippe Pearce, ce conte initiatique pour enfants (mais pas que) trouve sous la plume d’Édith des résonances inattendues. Cette histoire ouvre en effet les portes de la nostalgie et de l’enfance à travers Tom Long. Ce jeune garçon découvre le jardin de ses grands-parents dont l’univers se renouvelle sans cesse. À la manière d’Un jour sans fin, ce récit est une pure merveille sublimée par un dessin hors norme. Hervé Bourit
Cette semaine, on a repéré plein de choses sur Internet : des aubergines censurées, des zizis pour prévenir des nids-de-poule, un artiste super chouette et des bébés tigres trop mignons.
(Photo Jinks Kunst)
Jinks Kunst a un prénom super dur à prononcer et c’est un artiste de rue génial qui détourne les panneaux de signalisation. Pour découvrir ce Franco-Suisse aux bonnes idées : instagram.com/jinkskunst et jinkskunst.com
LE TUMBLR DÉZINGUE TON FILM
Tout nouveau, le tumblr On s’tape l’affiche. Le principe : vous voyez les affiches de film bardées de critiques de presse dithyrambiques tellement c’est cool ? Alors imaginez-les maintenant quand le film est une vraie daube. Ce site les rhabille avec de vraies critiques et avec la même typo que le titre.
>>Sur ostla.tumblr.com
VIDÉO BUZZ SI SI LA FAMILLE
C’est la vidéo trop meugnonne de la semaine. Au zoo de Tokyo, un touriste filme un bébé tigre blanc qui tombe dans un bassin d’eau et manque de se noyer. Les autres bébés tigres filent le secourir en le sortant de là. C’est choupinou et pour voir ça :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=MeDOD-7UOtw[/youtube]
INSTAGRAM AUBERGINES CENSURÉES
Sur Instagram, les utilisateurs, qui peuvent maintenant utiliser des émoticones, ont découvert qu’une emoji avait été supprimée : l’aubergine ! Tout ça parce qu’elle est « systématiquement utilisée dans du contenu qui ne respecte pas notre charte », d’après le réseau. Bref, sous entendu, aubergine = zizi.
MAQUILLAGE CENT POUR SANG
C’est la jeune maquilleuse qui buzz en ce moment. Abi Gordon- Cody tape dans le plutôt gore (doigts coupés, plaies béantes, clou dans le pied…) en réalisant des représentations d’accident domestique ultra-réalistes. Pour une fausse fourchette dans l’oeil, direction son Facebook.
CAMPAGNE PAS DU LUXE
Yves Sans Logement au lieu d’Yves Saint-Laurent… Avec, comme visuel, un SDF et la phrase : « Ayons l’élégance d’aider ceux qui n’ont rien ». C’est un des exemples de la campagne de détournement lancée par l’association Aurore (aurore.asso.fr) qui soigne les personnes en situation de précarité et d’exclusion.
DANS LA RUE EUH, WTF ?
Un habitant de Manchester voulait dénoncer le danger des nombreux nids de poule de la ville. Il a donc décidé de taguer un sexe masculin autour de chaque trou dans la route. Il a même créé une page Facebook (Wanksy – Road Artist) sur laquelle il poste des photos de ses « œuvres ». Ce qui a le don d’agacer les autorités. So british…
Un film anglais violent sur un flic corrompu jusqu’à la moelle et une vision d’une ville de Londres cauchemardesque…
Une ruelle sombre, quatre silhouettes de gorille se découpent dans la lumière des néons. Gros bras et envie d’en découdre, seule leur petite casquette quadrillée de noir et de blanc indique leur métier. Ils sont policiers. Le look de malfrat ne fait pas le moine. Beat techno en fond sonore, ils rentrent dans un club et fracassent des crânes, la fumée envahit le cadre. Le stroboscope aveugle ses occupants, le ton est donné. Hyena ne fait pas de concession.
Le film suit cette bande de loubards immoraux, de justiciers abîmés dans les bas-fonds de Londres. Fumette, rail de coke, verres de whisky, ces flics cassent de la tronche sans vergogne et se servent comme ils peuvent dans les trafics en tout genre. À leur tête, Michael Logan, cheveux gras peignés en arrière, le leader dépenaillé collectionne les magouilles. Les frontières entre truands et policiers n’existent plus dans cette fiction. La routine malsaine de la bande va finalement prendre un autre tournant avec l’arrivée de deux nouveaux chefs de gangs albanais qui repoussent les limites de la sauvagerie ambiante.
Spirale infernale, Hyena filme la violence pure, la bêtise immorale, le carpediem version mafia sanguinaire. L’histoire avance à coup de crosse, de flingues, sans aucune autre ligne que ce mal qui englue chaque personnage. Dire que Hyena est sombre serait un euphémisme. Le long-métrage de Gérard Johnson fait figure d’uppercut au cinéma d’action, un direct du droite en pleine face du film policier. Ni vraiment polar, ni tout à fait thriller, l’oeuvre du réalisateur britannique plonge dans la sueur, le sang et les immondices. Jeu d’acteur nerveux, sur le fil, Hyena n’a d’autre ambition que de faire ressentir la peur d’une descente aux enfers.
Le film est souligné par la musique magistrale de Matt Johnson, l’ancien leader du groupe The The. Synthé vintage, rythme entêtant, il joue avec la même agressivité que les images. Une bande originale terrifiante qui trouve son point d’orgue dans la scène finale, angoissante au possible (rassurez-vous, pas de spoiler !). Hyena est tout sauf un film d’écriture, son scénario un peu vide en atteste. C’est une oeuvre physique qui se vit comme une lutte cinématographique, qui s’éprouve jusqu’à l’écoeurement, stylise la cruauté, esthétise un monde où le plus fort est celui qui manie le mieux la machette.
>>Hyena de Gerard Johnson. Drame policier britannique. Durée : 1 h 52. Avec Peter Ferdinando, Stephen Graham, Neil Maskell, Richard Dormer, Elisa Lasowski, Myanna Buring, Tony Pitts.
NOTE : **
Toute l’actu BD, CD, DVD et jeu vidéo, avec notamment le double album du steelband Pan’n’Co ou encore la galette Whiplash.
LE DVD WHIPLASH
Primé à Sundance, ce film sur un jeune batteur de jazz à NewYork, poussé a l’extrême par son professeur, laisse dubitatif. D’abord par son environnement musical : depuis quand le jazz de Buddie Rich ou Charlie Parket et les concerts au Lincoln Center font rêver la jeunesse ? Entre portrait brutal et à côté de la plaque d’un musicien en devenir et méthodes pédagogiques d’un autre temps, Whiplash n’offre aucun propos tangible et oublie de parler du plus important : la musique. B.R.
LE CD
TWINNING SOULS – PAN ‘N’ CO STEELBAND
Quand Pan’n’co steelband (de Touraine) et le Valley Harps Steel Orchestra (de Trinidad et Tobago) collaborent, ils voient grand. La preuve, ils ont accouché d’un double album, rempli de musique afro-caribéenne et de steeldrum, ces tambours en acier. Twinning Souls est une dose de bonne humeur, passant de la lancinante promenade sous le soleil (Bourrachera et ses accents presque cubains), à la fiesta endiablée (l’ultra rythmé Le Poinçonneur de lilas). > A découvrir ici pannco-steelband.com A.G.
LA BD UN CERTAIN CERVANTES
Christian Lax réinvente ce récit sombre et magnifique à la fois : l’histoire de Don Quichotte. Transposée dans le désert américain, l’histoire de Mike Cervantès, ancien Marine d’Afghanistan, qui après avoir lu le livre de l’écrivain espagnol, se prend au jeu de dénoncer tous les travers de la société américaine. Jamais Lax n’aura atteint un tel niveau d’émotion dans cette BD bouleversante et forte, qui en fait déjà l’un des plus gros coups de coeur de l’année. Hervé Bourit
LE JEU VIDÉO MORTAL KOMBAT X
Plus gore que jamais, la célèbre saga Mortal Kombat déboule pour la première fois sur PlayStation 4 et Xbox One. Vous aimez les combats musclés, les « finish moves » sanglants et les effets spéciaux ? Alors, n’hésitez pas. Déjà vendu à plus de 35 millions d’exemplaires depuis la sortie du premier opus au début des années 90, le hit de NetherRealm, porté par une excellente réalisation et un gameplay toujours aussi efficace, frappe fort. > Pegi + 18 ans, PS4, Xbox One, 60 €. Aussi sur PC.
L.Soon
On a encore écumé les bas fonds du Net pour vous. Entre un tatouage pourri, Véronique Canson, ou encore la couleur des Minion et votre nom en chewing-gum…
John Kenn a une passion : dessiner des monstres sur des post-it. On les trouve super classe.
>>Plus sur donkenn.tumblr.com
MINION COULEUR DÉPOSÉE
La célèbre marque Pantone vient d’annoncer qu’elle a créé un jaune minion en hommage aux adorables personnages du film Moi, moche et méchant. « Le jaune Minion de Pantone est une couleur qui crée de la clarté, la couleur de l’espoir, de la joie et de l’optimisme », a déclaré Leatrice Eiseman, directrice de la marque.
BREAKING NEWS DRAGON BALL Z
C’est la folie chez les fans du Club Dorothée : un nouveau film Dragon ball Z va sortir d’ici peu aux États-Unis (sortie inconnue en France). On apprend deux infos primordiales : Freezer ressuscite et Sangoku se transforme en Super Saiyan God Super Saiyan. Et il aura les cheveux bleus. Heureux ?
LE JEU DÉFOULOIR
Crash them all, c’est un jeu qui fait du bien quand vous en avez marre de la vie. Vous êtes un employé qui vient juste de se faire virer. Ni une ni deux, vous décidez de crasher le maximum de voitures avec un max de destruction.
Tapez crash them all sur jeuxinternet.com
TATTOO FAIL GAGNANT
C’est une histoire rigolote : un internaute poste sur Reddit une photo de son tatouage du Pokémon Salamèche (Charmander en Anglais) loupé (il était ivre…). La photo devient virale. Des internautes créent des peluches, des jeux vidéos, des t-shirts… La magie d’internet.
INUTILE CHEWING-GUM
Parfois, on tombe sur ce genre d’initiative pourrie et on se dit que certains n’ont vraiment que ça à faire. Le principe : vous écrivez ce que vous voulez et les lettres apparaissent en chewing-gum mâché. Non, ce site ne sert à rien. Strictement à rien… et pourtant.
>>Essayez sur yournameingum.com
LOL JEUX DE MOTS
On ne vous a jamais parlé de la Compagnie très lol ? Cette joyeuse bande d’adeptes de Paint font des ravages sur tumblr à coup de jeux de mots pitoyables et de montages complètement dingues. Génie.
>>Lire plus de lol sur lacompagnietreslol.tumblr.com
Une arnaque pseudo horrifique d’un ennui profond et d’une bêtise abyssale. Pas flippant pour un sou, un vrai gâchis.
« Je ne sais pas si je veux jouer à ça. » Deux petites filles fixent une table ouija , cette planche fréquemment utilisée aux États- Unis pour les séances de spiritisme. « Tu verras, c’est amusant. Mais il ne faut pas jouer toute seule. » Ce que l’une d’elles, Debbie, fera des années plus tard… avant de se pendre.
D’une scène d’ouverture pleine de promesses, Ouija va pourtant rapidement s’embourber dans une production d’ « épouvante » sans épaisseur ni substance. Abordant les thèmes du spiritisme (les anciens amis de Debbie, intrigués de sa mort, vont aussi utiliser une planche ouija pour lui tailler un brin de causette dans l’au-delà) et de la vengeance post-mortem, Ouija joue sur tous les poncifs les plus éculés qui soient.
Téléphoné et convenu, il multiplie les jumpscare foireux – ce procédé utilisé pour faire sursauter le spectateur : lumière qui s’éteint, bruit dans les murs et porte qui claque, main furtive… Cliché jusqu’à la moelle, Ouija n’est qu’une énième série B peu intéressante et pas effrayante.
Il faut dire que derrière la caméra se cache Stiles White, le scénariste de Possédée ou encore de la purge Prédictions, avec Nicolas Cage, et sa détestable propagande scientologique. Pourtant, Ouija, par ailleurs doté d’une photographie léchée, avait du potentiel. Quelques rares séquences, assez bien ficelées, sortent parfois du lot. Maigre compensation… Filmé avec les pieds, Ouija souffre aussi de dialogues bas du front, d’une narration inexistante et d’acteurs de seconde zone (Olivia Cooke est très jolie mais a le charisme d’une huître). Le tout, maltraité par un montage catastrophique.
Le réalisateur n’est cependant pas le seul à blâmer dans ce naufrage. Ouija était-il déjà mort-né ? Une mise en route tardive (le projet date de 2008 !), des investisseurs et des producteurs frileux, un scénario bancal réécrit, des scènes reshootées après le tournage et la moitié du film remaniée à la demande du studio…
À côté de ça, Ouija est produit par la société de Michael Bay, main dans la main avec Jason Blum. Autrement dit, une compagnie friande de bobines d’horreur/épouvante bas de gamme et spécialiste des remakes lamentables (elle a notamment ruiné le pourtant culte Massacre à la tronçonneuse et a enfanté la saga American Nightmare). Outre-Atlantique, Ouija, dézingué par la critique, a remporté 100 millions de dollars, alors qu’il n’en a coûté que cinq. En résumé, à la sauce Paranormal Activity : budget mini pour rentabilité maxi, enrobé d’un je-m’en-foutisme latent. Bref, pas besoin d’avoir une planche ouija pour comprendre comment a pu naître cette horreur…
Aurélien Germain
Épouvante/horreur, de Stiles White (USA). Durée : 1 h 30. Avec Olivia Cooke, Ana Coto, Douglas Smith… NOTE : X
Les Sims reviennent ! On en parle dans nos chroniques culture. Ainsi que le dernier CD d’Izia ou encore le Hobbit 3 en DVD et la BD Rosario.
LE DVD HOBBIT 3 : BATAILLE DES 5 ARMÉES
L’ultime chapitre débarque en DVD-blu ray. Signé Peter Jackson, alias mister je-transforme-toutce- que-je-touche-en-or, ce troisième Hobbit est une claque visuelle. Cet épilogue dantesque, en dépit de quelques instants mélo surfaits, propose un final énergique et épique. Au menu, trois éditions DVD et pas mal de bonus croustillants (un making-of en Nouvelle-Zélande)… En revanche, pour la version longue du film (30 minutes supplémentaires au compteur), il faudra attendre novembre. A.G.
LE CD IZIA LA VAGUE
Exit le rock pêchu en anglais d’autrefois, Izia, la fille de Jacques Higelin, surfe désormais sur la vague de la pop franchouillarde, teintée d’electro minimaliste. Voix incandescente, sensuelle et instrumentations soignées permettent à certains titres de briller : l’agréable Les Ennuis, chanté avec Orelsan, ou encore Silence Radio. Mais le reste est cliché à souhait et peu inspiré (Bridges et l’insupportable Hey). Avec son virage à 180°, Izia a fait un pari risqué, pas forcément gagnant. A.G.
LA BD ROSARIO
Entre l’Italien Claudio Stassi au dessin et l’Argentin Carlos Sampayo au scénario, la mayonnaise polar a une saveur toute particulière. Celle de Rosario, ville du sud de l’Argentine qui, dans les années 1930, voit s’affronter dictature et anarchistes. Au milieu, une histoire d’amour entre un violoniste et une prostituée, des mafieux, des militaires et où amitié et trahison vous entraînent à un rythme d’enfer. Le traitement de la couleur et la maîtrise des cases font de ce polar un chef-d’oeuvre graphique. Hervé Bourit
LE JEU VIDÉO LES SIMS 4 AU TRAVAIL
Un peu plus de six mois après son lancement, Les Sims 4, la légendaire simulation de vie signée Maxis, a droit à son premier pack d’extension. Attendu par les fans malgré un prix élevé, cet add-on est l’occasion de se glisser dans la peau d’un détective, d’un médecin ou d’un Pr. Foldingue. Voire d’un commerçant puisque les boutiques font enfin leur retour. Divertissant à défaut d’être indispensable, Au travail séduira à coup sûr tous ceux qui parlent le Simlish couramment. > + 12 ans, PC/Mac, 40 €. L.Soon
Cette semaine, on a encore écumé le Net pour vous trouver un artiste super classe, l’explication au bisou dégueu reçu par Drake ou encore Titanic en 8 bit et un mot d’ordre : Facebook = dépression.
Rah, il est doué quand même, ce Christoph Niemann. Illustrateur au New York Times et au New Yorker, il donne aussi vie à des objets du quotidien, mêlés à ses dessins.
>> christophniemann.com/portfolio ou sur Facebook
RÉTRO TITANIC 8-BIT
On adore ça : les résumés de film façon jeu vidéo 8-bit (donc trèèès old school). CineFix s’attaque cette fois à Titanic. De la musique aux graphismes, c’est de nouveau super bien réalisé. Attention, spoiler : à la fin, le bateau coule (ha ha).
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=-NDixPVo0fY[/youtube]
ÉTUDE WTF LIKE TA DÉPRESSION
D’après une récente étude menée par Mai-Ly Steers, chercheuse à l’université de Houston, Facebook favoriserait la dépression. En cause ? Le partage des utilisateurs de leurs instants les plus mémorables. Trop exposé au bonheur des autres, vous avez donc juste l’impression que la vôtre est… pourrie. Désolé ! (smiley qui vous nargue)
TWITTER PETIT MAIRE
Sur son compte Twitter, le maire d’une toute petite commune rurale (il ne la nomme jamais) dans l’Est de la France raconte son quotidien. Souhaitant rester anonyme, il y retranscrit ses tracas, des anecdotes, les tâches ingrates ou ses petits bonheurs. Simple, mais humain. @petitmaire sur Twitter
LE TUMBLR STARBUCKS® DÉTOURNÉ
Tout le monde connaît la célèbre enseigne de cafés (sinon, vous n’êtes pas hype, désolé). Des internautes anonymes ont créé un tumblr, sur lequel ils s’éclatent à détourner le logo, en dessinant un personnage de la pop culture sur le carton de maintien du gobelet.
>>Sleevebucks.tumblr.com
LA VIDÉO ALORS ON DANSE
Un homme qui met du Boney M dans le métro. Des passagers, au départ, qui semblent réticents et finalement se mettent à danser. Ok, c’est du déjà-vu. Sauf que là, la scène se passe… à Paris ! OH MY GOD. (Bon, honnêtement, nous, on pencherait plus pour une pub déguisée…)
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=FLQ937a-OdI[/youtube]
BUZZ BISOU DÉGUEU
L’air dégoûté de Drake, suite à son baiser avec Madonna sur la scène du festival Coachella, a fait le tour du web. Le chanteur a dû s’expliquer : en fait, il aurait été gêné par le goût de son rouge à lèvres. Au même moment, Justin Bieber se faisait expulser de force alors qu’il souhaitait accéder aux loges. Music business is lol.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1iI2w99uWes[/youtube]
Un film délibérément lent sur l’avènement des drones dans la guerre que mènent les États-Unis au Moyen-Orient. Glaçant.
Good kill. Le terme sort de la bouche du major Tommy Egan comme un soupir. Assis dans un siège en cuir, dans un préfabriqué de l’armée, devant lui, se trouve un écran qui retransmet l’explosion d’un missile hellfire. La fumée opaque cache les corps carbonisés, ceux de terroristes probables, de rebelles afghans, d’anonymes au Yémen. « Good kill » annonce que l’impact a bien eu lieu, comme une incantation de mort prononcée à des milliers de kilomètres.
Tommy Egan pilote un drone depuis une base militaire de Las Vegas. Le soir, les opérations finies, il prend le volant de sa Mustang, un morceau de rock surgit des enceintes, le soldat avale une gorgée de vodka pour exorciser ses actes de guerre par procuration. Et puis il retrouve sa femme et ses enfants, allume le barbecue. S’enferme dans un silence macabre. Good Kill est une répétition de cet enchaînement de scènes, sans grande variation. Sorte de routine abominable où la mort, bien présente sur les écrans, n’est pas ressentie comme réelle par le militaire qui l’exécute.
Le film d’Andrew Niccol est une charge au ralenti d’un nouveau type de guerre que les États-Unis ont initiée depuis quelques années. Celle de ces drones sans visage, d’opérateurs qui jouent à un jeu vidéo réel où les écrans sont les seules preuves qu’ils ne vivent pas une fiction. Le cinéaste était déjà connu pour ses attaques contre les états totalitaires (Bienvenue à Gattaca, Time Out), le capitalisme effréné et sans âme (Lord of war), il offre cette fois un pamphlet contre la guerre à distance. « J’ai l’impression d’être un lâche » , confie à un moment Tommy Egan, ancien pilote de chasse. A
ndrew Niccol met en avant de nouveaux traumatismes du soldat, met le doigt sur l’absence d’éthique militaire pour mieux montrer l’absurdité des conflits menés par les États-Unis dans leur quête d’un monde plus sûr. Good kill ne s’emballe jamais. Il avance avec précision, scène après scène, vers un futur où le combat militaire ne se fait plus en face. Dématérialiser la mort pour mieux enfouir la morale, les écrans de contrôle deviennent des miroirs déformants, des filtres qui amoindrissent le dégoût des bavures militaires. Comme une machine infernale qui s’est emballée et ne peut pas revenir en arrière.
Devant cette infernale mécanique, Tommy Egan (Ethan Hawke) se transforme en fantôme. Il exécute. Son corps ne lui appartient plus. Spectateur du bouton qu’il presse, des corps qu’il calcine, de sa femme qui s’éloigne, de sa vie qui lui échappe. Transparent, sans substance, il n’a rien à voir avec les héros traditionnels du film de guerre. Frêle, voûté, visage tordu, livide. Aussi mort que ceux qu’il tue de l’autre côté de son écran.
Benoît Renaudin
NOTE : **
Un film d’Andrew Niccol.Drame. Durée : 1 h 35. Avec Ethan Hawke, Bruce Greenwood, Zoë Kravitz, January Jones…
Chaque semaine, votre petite dose de culture. Avec de la BD, de la musique et du DVD.
LE DVD GOD HELP THE GIRL
Petit film sorti presque inaperçu l’année dernière, ce long-métrage est l’oeuvre du leader du groupe de musique Belle and Sebastian, Stuart Murdoch. Librement inspiré de sa vie et de ses chansons, God Help the girl nous plonge dans un Glasgow joyeux, brillant. On y suit trois jeunes musiciens en train de monter le groupe de pop ultime. Une fable rafraîchissante, à la limite de la comédie musicale qui touchera forcément les fans de Belle and Sebastian. B.R.
LE DVD Z NATION
Passée un peu inaperçu cet automne, Z Nation a quand même tout pour plaire aux fans du genre. Surtout que cette création est celle des producteurs de Sharknado. Beaucoup moins prise de tête que Walking dead, Z nation verse dans l’hémoglobine et le massacre de zombies jouissif. Le pitch : dans un monde envahi par les morts-vivants, un antidote a fonctionné sur un prisonnier. Encore faut-il que celui-ci soit escorté jusqu’en Californie. C.V.
LE CD ODRAN TRÜMMEL – IN A JAR
L’enfant sauvage de l’anti- folk revient. Odran Trümmel, c’est le fils caché de Syd Barett élevé à coup de morceaux de Supergrass et bercé trop près d’un vinyle de Bob Dylan. Son nouvel album est encore une de ces oeuvres sautillantes, délicieusement entraînantes, aux arpèges supersoniques qui vous collent aux oreilles des jours entiers, vous hantent pendant votre petit-déjeuner au soleil. Non, vraiment, Odran Trümmel est toujours aussi doué. Pas de doute. B.R.
LA BD LE RESTE DU MONDE
Quittant l’univers du polar, Jean Christophe Chauzy, nous livre avec cet ouvrage un coup de poing en pleine figure. Il suit avec une précision d’entomologiste Marie et ses deux enfants coincés dans un village en pleine montagne, coupés du monde suite à une immense secousse sismique. Comment garder l’espoir face aux éléments déchaînés et à la cupidité humaine. Oui un vrai séisme que cette BD qui fait mouche avec une lucidité et une vérité indicible. Herve Bourit
Cette semaine on vous parle en vrac de Tars d’Interstellar, de mondes un peu flous ou encore de Walking dead.
LA PHOTO
Nicolas est un photographe français (de Tours) qui s’amuse à plonger ses figurines préférées dans l’eau. Geek is beautiful. Plus sur samarcq.com
GEEKOLOGIE IAIN HEATH Cet Américain est tellement fan de science fiction qu’il a construit tout seul une réplique du robot Tars du film Interstellar. On avoue que le résultat est bluffant. Surtout que sa maquette coïncide avec la sortie d’un petit documentaire sur la construction de ce robot pour le film. Iain Heath sur flickr et le mini docu.
LE MOT SENTAI
En japonais, ça veut dire « escouade ». Mais c’est aussi le terme (à prononcer très vite et avec pas mal d’aigus) pour les séries genre Power Rangers ou Bioman. Alors pourquoi on vous dit ça ? Pas pour vous faire rigoler, non, mais pour vous dire que c’est le 40e anniversaire du Sentai. Génial. Non ?
LETTRES ET BOLOSS
Vous êtes sûrement tombé sur cette belle vidéo de Jean Rochefort en train de raconter le livre Madame de Bovary façon cour-de-collège-en-2013. Ce sont les génialissimes Boloss des belles lettres qui ont l’idée d’inviter la star française.
Pour voir la vidéo et plus de résumés de livres façon ouèch cousin : bolossdesbelleslettres tumblr.com
LA VIDÉO WALKING DEAD-BIT
Pour ceux qui regrettent que la cinquième saison de Walking Dead soit finie, on vous propose de noyer votre nostalgie dans les vidéos de Ciné Fix : une reconstitution façon vieux jeu vidéo des saisons 1, 2, 3, 4. Très, très fun. ATTENTION SPOILERS !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=4Q301I60KT0[/youtube]
WINDOWS 10 GRATOS
L’ancienne firme de Bill Gates vient d’annoncer qu’elle mettra à disposition (normalement à partir de l’été prochain) le nouveau Windows 10 à tous les propriétaires des versions 7 et 8.1 : et cela gratos. Même si vous avez une version pirate. Pas mal.
LE JEU
SMALL WORLD
Dans ce jeu de plate-forme, vous êtes une forme un peu confuse qui découvre un monde fait de pixels et de couleurs pastels. Vous n’avez d’autre but que de sauter, avancer et toujours faire reculer la barrière de l’inconnu. Étrangement apaisant.
Sur rathergood.com
Pasolini livre un film humaniste, beau et triste et réussit à explorer le thème de la solitude avec brio.
John May vit dans la banlieue de Londres. Seul. Son métier le passionne : quand une personne décède sans famille connue, c’est à lui de retrouver des proches. Mais dès les premières images, John May assiste seul aux funérailles. Il rédige les éloges des disparus. Seul, encore et toujours. Un jour, il est licencié sans ménagement (qui s’intéresse à ces gens abandonnés par leurs familles ? lui fait-on comprendre). Il doit alors traiter un dernier dossier, celui d’un homme mort sans que personne ne s’en inquiète : un certain Billy, son voisin d’en face…
Oubliez le titre francisé, Une Belle fin. Pensez plutôt au titre original Still Life et ses différentes significations : « Vie immobile » ou « encore la vie ». Parce qu’il est en fait question de cela dans la dernière réalisation de l’Italien Uberto Pasolini. En braquant sa caméra sur le personnage John May, le cinéaste montre dans un premier temps un anti-héros, à la vie triste et terne, où rien ne bouge. Où rien ne change.
Dans un second temps, Pasolini s’attarde sur ce solitaire qui se transcende, le jour où il entreprend sa dernière mission. Pour peindre sa transition, le réalisateur se sert habilement d’une photographie extraordinaire. Si les débuts sont sous le signe d’une esthétique clinique, dans des tons gris et bleus, le changement intervient quand John May rencontre enfin des gens. Les couleurs plus vives apparaissent et éclairent le cadre.
Avec réussite, Uberto Pasolini détricote un sujet délicat, abordant l’isolement et les morts anonymes dans notre société, sans verser dans le psychodrame de bas-étage. Dans cette entreprise, outre la pudeur de Pasolini, c’est aussi et surtout grâce au formidable et étonnant Eddie Marsan qu’Une Belle fin frappe fort. Véritable « gueule » de cinéma, l’acteur montre ici toute la justesse de son jeu. Il y a une tristesse dans ses traits ; une solitude décelable dans son regard singulier.
À travers des images fixes et de nombreux plans horizontaux et symétriques, on se laisse alors transporter dans la vie ordonnée de John May, ainsi que sa mission : en recomposant la mosaïque de la vie Billy, son voisin disparu, il reconstitue le puzzle de l’existence d’un homme abandonné par ses proches. Ira même jusqu’à retrouver la fille du défunt. Les minutes ont passé, la fin du film approche. Lancé sur une réflexion à propos de la solitude, le spectateur s’est enrichi.
Au final, est-ce une ode à la vie ? La question à peine posée, il est sonné par un final bouleversant, paradoxalement beau. Difficile de ne pas avoir le coeur serré dans cette ultime séquence.
NOTE : *** Drame, d’Uberto Pasolini (Grande- Bretagne, Italie). Durée : 1 h 27. Avec : Eddie Marsan, Joanne Froggatt, Karen Drury…
Du nouveau Spirou au DVD de Night Call, en passant par Resident Evil et Royal Thunder côté disque : nos chroniques culture.
LE DVD NIGHTCALL
Branché sur les fréquences radio de la police, Lou parcourt Los Angeles pour filmer accidents et meurtres. Il revend les images choc à prix d’or aux télés, prêt à tout pour son scoop. Une nouvelle fois, Jake Gyllenhaal, tétanisant et cynique, est magistral. Dans cette allégorie sur la course à l’info, l’amoralité étouffe le spectateur. C’est brillant et tristement féroce. L’amateur de suppléments se rabattra sur le commentaire audio du réalisateur Dan Gilroy. Le reste des bonus ne valant pas très cher…
A.G.
LE CD ROYAL THUNDER – CROOKED DOORS
Venus d’Atlanta, États-Unis, les Royal Thunder proposent un rock progressif, entre rythmiques lourdes et plus atmosphériques. La voix solide et groovy à souhait de Miny Parsonz (prestation bluffante de la chanteuse, lorgnant vers le hard-rock) enveloppe cette musique trempée dans les 70s, la transporte loin, la fait voler (« The Line », ou encore « Time machine »). Habiles montées en crescendo, mélodies lumineuses et planantes… La Géorgie a accouché d’un grand groupe.
A.G.
LA BD LE SPIROU DE… LA GROSSE TÊTE
Depuis plus de 75 ans, le petit groom en uniforme rouge des éditions Dupuis est un des exemples de longévité inégalé du 9e Art. Avec cette variation autour d’un des albums mythiques de la série, le volubile duo Makyo/Toldac au scénario, et l’épatant Téhem au dessin, ce Spirou new look est une totale réussite. Tous les personnages mythiques de la série sont au rendez-vous, tout comme les gags et les péripéties. Le troisième âge n’est pas encore pour Spirou, désormais intemporel, voire immortel !
Hervé Bourit
LE JEU VIDEO RESIDENT EVIL – REVELATIONS 2
Des couloirs sombres, des mutants comme s’il en pleuvait, une musique stressante… Bienvenue dans l’univers de Resident Evil : Revelations 2. Signé Capcom, le nouvel opus de cette légendaire saga vous propose d’incarner deux tandems perdus sur une île mystérieuse peuplée de créatures sanguinaires. Mélange d’action, d’exploration et d’énigmes, Revelations 2 est à savourer en solo ou en multi.
> + 18 ans, PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, de 40 à 45 €.
L.Soon
Entre un chien hipster, des hiéroglyphes avec des super-héros et des couvertures de bouquins super-moches, on ne sait plus où donner de la tête.
Il voit les choses en grand Andres Amadora. Cet artiste, muni d’un simple râteau, fait des dessins sur le sable. Pourquoi pas ?
Plus sur andresamadorarts.com
NERD HERO-GLYPHE
Josh Lane, en plus de partager le même nom de famille que la meuf de Superman, est illustrateur. Ce monsieur est aussi un énorme nerd qui s’est amusé à mettre des héros en action mais façon hiéroglyphe. On adore ! Plus sur joshlanedesign.wordpress.com
L’APPLI CLAC !
Vous avez un rencard et mince, pas de champagne, ni de flûte ? Cette appli vous livre ce que vous demandez, dans la mesure de la légalité, et rapidement. Après, il faut pouvoir se le payer, le service est cher. À domicile à Paris, dans nos contrées provinciales, Clac se contente d’envoyer par La Poste.
Sur Google play et App store.
VOCABULAIRE APTONYME
Si on vous dit R. Boudin, Gérard Bossu, Pierre Plouffe ou encore Alain Piquemal ? Et que l’on rajoute que, respectivement, que ces messieurs sont boucher, ostéopathe, champion de ski nautique et propriétaire d’un laboratoire d’analyse ? C’est drôle. C’est ce qu’aptonymes.fr essaye de documenter.
VISUALISATION BIG DATA ET DESSIN
Giorgia Lupi et Stéfanie Posavec mesurent tout, l’utilisation de leur téléphone, le nombre de fois qu’elles se regardent dans le miroir… Et elles font ensuite un graphique de ces données, à la main, et se les envoient. En plus d’être joli, leur projet montre que les Datas ne sont pas réservées à Google pour épier vos faits et gestes. Plus sur dear-data.com
INSTAGRAM CHIEN HIPSTER
Bah ouais. Déjà, le chien, il a Instagram. Ce qui est classe. Mais il a aussi un look trop stylé. Menswear dog, c’est une jolie boule de poil qui pose avec des lunettes, des superbes vestes pour humain ou encore un petit trois-pièces. 174 000 abonnés au compteur. Wouf. instagram.com/mensweardog
BERK COUVERTURES MOCHES
Montages ratés ou encore horreurs sans nom… Un tumblr recense toutes les couvertures de bouquins numériques les plus immondes de la planète. En plus, ça permet de faire découvrir des joyaux de littérature comme « Maintenant que je suis un fantôme, je suis gay » ou « Mais… tu es un cheval ». kindlecoverdisasters.tumblr.com
C’est certain : le film irlandais Darkness on the edge of town, projeté à Mauvais genre, nous a tapés dans l’oeil. Patrick Ryan, son réalisateur, et Emma Eliza Regan, l’actrice principale, étant exceptionnellement présents pendant le festival de cinéma tourangeau, tmv les a coincés entre deux bières pour un brin de causette.
Darkness on the Edge of Town : Emma Eliza Regan campe le personnage de Cleo.
Le festival Mauvais Genre a encore eu le nez creux en programmant Darkness on the edge of town… Le genre de film dur, brutal, mais hypnotique. L’histoire de Cleo, une jeune fille passionnée de tir à la carabine, qui apprend la mort de sa sœur. Décidée à la venger, elle va perdre pied, accompagnée de sa meilleure amie, tout aussi résolue qu’elle.
Pitch simple, mais thriller éprouvant. Des relents de western urbain, une violence sèche, une beauté visuelle. Une direction d’acteurs remarquable et un ensemble ultra-bien ficelé. Au-delà d’un bête « revenge-movie », c’est aussi – et surtout – une plongée dans une spirale infernale, une amitié perverse. « Je dirais même une amitié toxique », précise Emma Eliza Regan. « L’amitié féminine, ce n’est pas tout le temps des câlins et des sourires. Il y a parfois autre chose.»
Emma Eliza Regan et Patrick Ryan présentent leur film à Mauvais Genre (photo tmv).
Emma, c’est l’actrice qui joue la fameuse Cleo. Un joli brin de femme, une petite brunette à la beauté magnétique. Excellente et fabuleuse dans son rôle. Des yeux clairs qui vous fixent de la même façon, aussi bien en interview que dans le film. Née en 1989, la jeune Irlandaise (qui a joué avec Pete-clope au bec-Doherty dans The Second Coming), crève l’écran dans Darkness… Après avoir flashé sur le script et le traitement du réalisateur Patrick Ryan, elle s’embarque dans l’aventure : « Patrick avait une vision du film très claire, très concise », justifie-t-elle.
A ses côtés, le réalisateur sourit. Veste en cuir brun assortie à ses chaussures, large sourire qui barre son visage. A 26 ans, il est co-fondateur du studio Lagoon Pictures. Réfute l’adjectif « réaliste » concernant son long-métrage. Quand on lui demande si c’est un film psychologique, le terme le branche. Il acquiesce d’une voix grave. En accouchant de ce premier bébé, Patrick Ryan balance sa façon de faire : brutale, froide, sans fioritures. Un peu à la Takeshi Kitano, réalisateur japonais dont il est fan et avoue la grande influence sur son travail.
Budget plus que dérisoire (18 000 €), tournage sans pause et scènes shootées à North Kerry, bourgade du sud de l’Irlande. Là même où Patrick Ryan a grandi (« Tout le monde nous a aidés là-bas. Ils étaient très accueillants »). Surnom de cette région ? La Black valley (vallée noire, NDLR). « Car c’est la dernière région du pays à avoir eu l’électricité », explique Emma Eliza Regan. La noirceur mentale et psychologique, elle, se retrouve bien durant les 87 minutes de Darkness… C’est sombre, parfois malsain. Comme si tuer était d’ailleurs devenu une banalité aux yeux des deux amies. Deux amies nourries par une multitude de contrastes : l’une est brune, l’autre blonde ; l’une est calme et froide, l’autre explosive et volcanique ; l’une est la spécialiste de la carabine, l’autre joue du couteau… Deux plantes vénéneuses.
Emma Willis joue Robin, la meilleure amie de Cleo.
Dans la vraie vie, Emma Eliza Regan et sa collègue (excellente actrice qu’est Emma Willis) ne se connaissaient pas. Elles se sont rencontrées sept mois avant le film. « On a essayé de construire une relation, une histoire ensemble, d’être proches. Pendant le tournage, on a même vécu toutes les deux. Ce qui renforce notre intimité. On pouvait se sentir, se lire », raconte Emma Eliza Regan.
On lui fait remarquer que, même sans aucune expression sur son visage d’ange, elle est terrifiante. Vraiment terrifiante. Emma se marre. « Merci beaucoup », lance-t-elle, avec un sourire. Ses yeux, eux, continuent de vous fixer.
Aurélien Germain
>>>Darkness on the edge of town, de Patrick Ryan (Irlande). Avec : Emma Eliza Regan, Emma Willis, Brian Gleesong…
Drame à petit budget porté par deux monstres du cinéma hollywoodien, Al Pacino et le réalisateur Barry Levinson, le film touche juste.
Simon Axler rêve du pire, d’être enfermé en dehors du théâtre en pleine représentation. Cauchemar de plateau, il ne peut plus rentrer, bloqué, personne ne le reconnaît. La chute commence. Dépression, réhabilitation, il s’enferme dans sa grande maison vide dans l’attente d’un suicide immaculé, peureux. Le vieil acteur sur le déclin creuse sa propre peine, à coup d’hallucinations, de pertes de mémoire transcendantes. Jusqu’au soir où Pegeen sonne à sa porte. Fille d’amis proches, la jeune adulte lui annonce en vrac son amour pour les femmes et son attirance pour lui. Commence alors une relation qui va le détruire et le sauver, l’emporter dans un maelström d’émotions qu’il ne connaissait plus.
Simon Axler rêve d’une fin de carrière qui explose en plein ciel, faite de drame et d’admirations. The Humbling verse dans le tourbillon de souvenirs, de scènes imaginaires, de monologues psychotiques. Comme si sa propre carrière était en jeu, Al Pacino n’avait pas offert une prestation de cette qualité depuis des années. Projet à petit budget (le film a été tourné en 20 jours en équipe réduite), The Humbling résonne comme une autobiographie du légendaire acteur.
Plongé dans les comédies et films de flics sans fond ni âme ces dernières années, Al Pacino donne à voir ses propres démons, ses blessures à vif et ses doutes qui le rongent. Cette déchéance mise à nue résonne fortement avec les atermoiements pathétiques de Michael Keaton dans Birdman, sorti il y a peu. Peur de la mort, délitement des actes, du jeu, les vieux acteurs déchus prennent à bras le corps leur souffrance et leurs angoisses pour renaître, l’espace d’un film. À la caméra, c’est Barry Levinson, réalisateur du fameux Rain Man et baroudeur des studios hollywoodiens. Il filme avec l’urgence des jeunes cinéastes la montagne russe qui tourne et virevolte devant lui.
Barry Levinson a l’audace des débuts. Plans fixes majestueux, cadrage excentré, hors champs schizophréniques, le réalisateur se réinvente au fur et à mesure des scènes. Preuve de son audace, cette scène de thérapie collective où la caméra cadre serré l’acteur alors qu’il se livre sur sa descente aux enfers. Et puis, sans raison, elle glisse le long de son corps pour se fixer sur son pied qui tapote, légèrement, signe que Simon Axler est pris entre son jeu d’acteur et la réalité de la situation. Magnifique, claustrophobique, The Humbling désarçonne par son manque volontaire de cadre temporel. Il y a dans ces aléas continuels, ces scènes avançant sur le fil, entre fantasme et réalité. Où le théâtre et le cinéma disparaissent pour laisser place au vide créé par cet acteur borderline, seul maître à bord, capitaine d’une histoire où les fantômes de Shakespeare viennent hanter des images hallucinées.
Drame de Barry Levinson (USA). Durée : 1 h 52. Avec Al Pacino, Greta Gerwig, Nina Arianda…
Après six jours et beauuuucoup de films (longs ou courts-métrages), les jurys ont délibéré. Voilà le palmarès et les vainqueurs de cette année.
Après un lundi énormissime (bon, on avoue, on a vu quelques traits tirés !), et plusieurs compte-rendus de films complètement dingues (à retrouver ICI), l’heure du jugement dernier a sonné (ouah, ça fait peur).
Ambiance survoltée (et vas-y que ça crie « à poiiiil »), salle blindée, sourires aux lèvres… Les différents jurys ont donc délibéré et voici le palmarès 2015 pour cette cuvée Mauvais Genre qui s’est avérée exceptionnelle :
Prix du Jury Jeune – long métrage : THE HITMAN’S SOLITUDE BEFORE THE SHOT
Prix du Jury Jeune – court métrage Fiction : ATRIUM
Prix du Jury Jeune – court métrage Animation : INVISIBLE VILLAGE
Prix du Public – long métrage : THE HITMAN’S SOLITUDE BEFORE THE SHOT
Prix du Public – court métrage Fiction : THE STOMACH
Prix du Public – court métrage Animation : LES PÉCHERESSES
Prix du Public – Mad In France : LE HALL DES PENDUS
Prix du Jury de la Critique – long métrage : DER BUNKER
Mention spéciale : DARKNESS ON THE EDGE OF TOWN
Prix du Jury – long métrage : DER BUNKER
Mention Spéciale : THE RETURNED
Prix du Jury – court métrage Fiction : THE STOMACH
Prix du Jury – court métrage Animation : LES PÉCHERESSES
Pour info, c’est le dernier jour, lundi 6 avril, que Der Bunker a été projeté. Et soyons clair, net et précis : ce long-métrage de l’Allemand Nikias Chryssos a tout écrasé sur son passage. L’histoire d’un étudiant-chercheur qui souhaite s’isoler au calme dans un bunker, afin de finir son travail de recherche. Sauf que c’est ici que vit une famille plutôt particulière…
Comédie lorgnant parfois vers le fantastique et le bizarroïde, Der Bunker est d’une justesse incroyable. Rien à jeter dans le premier long-métrage de Chryssos, qui dirige ses acteurs à merveille (quatre personnages, quatre vraies « gueules » de cinéma), en emballant le tout dans une musique tout simplement exceptionnelle. Admirable dans sa palette de couleurs et sa photographie, c’est tour à tour drôle, sans être moqueur, beau, flippant, intriguant, absurde, théâtral, mystérieux. Un sans-fautes. WUNDERBAR !
Encore merci à Gary Constant et toute l’équipe de Mauvais Genre, du CGR, ou encore du Petit Faucheux, à tous les bénévoles qui ont abattu un travail phénoménal. Ainsi qu’aux réalisateurs qui sont restés à Tours durant le festival ou ont fait le plaisir de se déplacer.
Avant-dernier jour du festival Mauvais Genre : on est passé de l’ennui profond, à un superbe road-movie, en jetant au passage un œil sur une série de courts-métrages 100 % frenchy.
Jour 5 : Pâques fait son mauvais genre
C’est devenu un rituel. Désormais, nos pas nous guident automatiquement vers le Petit Faucheux. Pour l’avant-dernier jour de festival, le programme est encore costaud. Le public est de plus en plus chaud… mais va vite être refroidi par la première séance :
> Alpha(compétition) se lance. Pour info, il s’agit du premier film grec financé par crowdfunding. L’équipe, emmenée par le réalisateur Stathis Athanasiou, a eu la gentillesse de faire parvenir une vidéo de remerciement. Sympa. Sauf que le film aurait pu l’être, lui aussi. Au lieu de ça, Athanasiou a accouché d’un long-métrage pseudo-arty, experimentalo-bizarroïde. Emballé dans un noir et blanc sublime (ça, on ne peut pas le nier), Alpha raconte l’histoire d’une femme qui refuse de cacher un fugitif poursuivi par des miliciens. Geste qui va la condamner. Sur un pitch pourtant prometteur, cette caricature de film d’auteur se gargarise, patauge et se noie, entraîne le spectateur avec : d’un ennui profond, ces 80 minutes en paraissent le triple. Même le texte narré (d’une voix off étrange mais ridicule), d’une justesse et d’une profondeur pourtant remarquables, ne sauve pas ces interminables plans expérimentaux. Quel dommage.
Les réalisateurs français pour la séance Mad in France. (photo tmv)
>Cette année, le magazine Mad Movies a encore ramené quelques jolis courts-métrages 100 % frenchy dans sa valise, pour la séance Mad in France. On commence par Témoignage de l’indicible (Thomas Pernollet) : un court-métrage de 6 minutes, minimaliste, uniquement basé sur des plans d’une maison, et une voix-off qui raconte une légende cauchemardesque. Un peu simple, mais étonnamment accrocheur et captivant.
Suit Lune Noire (Gallien Guibert), véritable marche funèbre vers la folie pour 3 hommes qui recherchent un trésor. Sympathique, étonnant (le rappeur Oxmo Puccino a un rôle !) mais gâché par un son pas très bon (venant de la salle ou du court lui-même ??).
Notre coup de cœur va à NOCT (Vincent Toujas), 15 minutes durant lesquelles un insomniaque ressent une étrange présence : un bourreau qui, paradoxalement, le libère. Certaines scènes font parfois penser à La Mouche de Cronenberg. NOCT joue la carte de l’atmosphère et du fantastique à fond. Mais surtout, produit avec brio une montée en tension palpable et une vraie créature réalisée sans effets numériques. Chapeau !
On enchaîne sur Le Hall des pendus (Christophe Deroo), une histoire de drogue de synthèse, de couvre-feu et de SDF mystérieusement pendus à des lampadaires. Le coupable, lui, n’a rien d’humain. Fortement influencé par le cinéma asiatique (ça se passe à Tokyo), étrange, mais ultra-pro et esthétique.
Le mot de la fin sera pour Adam moins Eve (Aurélia Mengin). Le plus long des courts (26 min) et le plus difficile à cerner. Un post-apo admirablement filmé, archi-stylisé (photographie sublime, des tons rouge/vert/bleu qui rendent l’atmosphère irrespirable, gros plans qui ont la classe…), dans lequel un prêtre est hanté par une voix divine. Il trouvera le corps meurtri de Eve, sous des décombres… On n’en dit pas plus pour ne pas trop en dévoiler, mais le court d’Aurélia Mengin vaut le détour !
[nrm_embed]<iframe src= »https://player.vimeo.com/video/109175668″ width= »500″ height= »281″ frameborder= »0″ webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe> <p><a href= »https://vimeo.com/109175668″>ADAM MOINS EVE : TRAILER</a> from <a href= »https://vimeo.com/palais7portes »>LAC Production</a> on <a href= »https://vimeo.com »>Vimeo</a>.</p>[/nrm_embed]
>Young bodies Heal Quicklyclôt la journée, à 22 h 30. Bon. 22 h 50, ok. Avant-dernier film de la compétition, ce magnifique road-movie d’Andrew Betzer suit deux frères complètement paumés (et plutôt doués pour faire des bêtises), renvoyés de chez leur mère. Ils vont sillonner les Etats-Unis en voiture. Simple, épuré, mais beau, ce Young Bodies… est percutant. Une vraie petite surprise, étonnant de bout en bout, portée par de superbes acteurs hauts en couleurs. Dommage que les dernières vingt minutes de ce Huckleberry Finn des temps modernes s’étirent un peu trop en longueur.
Pour le quatrième jour de Mauvais Genre, on a fait un tour au Village aux Halles, on a zieuté de la comédie d’espionnage allemande (ça existe), et un film qui nous a mis mal à l’aise.
Comédie d’espionnage allemande (oh ja), enfants terribles et fête au village
C’est r’parti pour un tour ! Au quatrième jour du festival Mauvais Genre, tous les visages semblent familiers. On se salue, on se claque la bise, on partage une bière. On discute avec des réalisateurs et acteurs qui ont la gentillesse de rester jusqu’à la fin (d’ailleurs, on vous prépare une interview de l’équipe du film irlandais Darkness on the edge of town). Le jury jeunes est toujours là, fidèle au poste (chapeau à eux et elles).
>On commence la journée avec The Returned (compétition). Signé Ivàn Noel, ce film argentin est terrible dans tous les sens du terme. Déjà, parce que le réalisateur réussit parfaitement à installer une tension progressive, une montée lente, rampante, jusqu’à exploser dans les dernières minutes. Mais terrible aussi (et là, c’est plutôt négatif, désolé…) parce que derrière cette habile mise en scène et ses qualités indéniables, le film met mal à l’aise. Vraiment mal à l’aise. Ivàn Noel met effectivement en scène trois enfants qui reviennent, totalement nus, chez eux après avoir subitement disparu. C’est à ce moment que des phénomènes étranges et une drôle d’ambiance commencent à plomber leur village. Scènes malsaines versus caractérisation brillante (les enfants sont terrifiants de naturel)… Le discours du réalisateur, présent pour l’occasion, n’apaisera rien : humour (trèèèès) noir, pince-sans-rire, sincère ? Aucune idée, mais The Returned laisse un goût amer.
>>Niveau contraste, on ne pourra pas faire mieux ! On enchaîne avec A Hitman’s solitude before the shot. On vous la fait courte : salle hilare pendant 1 h 30. Cette réalisation allemande de Florian Mischa Böder est une comédie d’espionnage ultra-bien ficelée, où chaque phrase, chaque scène, est pleinement pensée et réussie. Les pastilles humoristiques et vraiment fendardes se succèdent, et l’acteur Benno Fürmann (une star outre Rhin) excelle en agent secret complètement débile et pas franchement doué. A Hitman’s solitude before the shot enterre profondément OSS 117 (pour la référence française) et un sacré paquet de comédies d’ailleurs. Triste de se dire que le film n’a obtenu qu’une vingtaine de copies à sa sortie en Allemagne, comme nous l’a confié le réalisateur à la sortie de la séance. Le public allemand n’étant que très peu friand de ce genre de cinéma. En revanche, dans tous les festivals, c’est un succès total.
>Dernier petit plaisir en faisant un tour au Village Mauvais Genre (qui restera salle polyvalente des Halles jusqu’à lundi avec exposants, concerts et auteurs ! Avis aux intéressé(e)s). Le duo Buddy Buddha et son funk/electro/psyché/bizarroïde (choisissez) met l’ambiance depuis 19 h. On comptera aussi sur d’autres groupes pour remuer les popotins tout le week-end (z’avez qu’à jeter un œil ICI, on en parlait !).
Allez, ça continue ! Troisième jour de festival pour Mauvais Genre. Au programme, un drame coréen, une pépite irlandaise, et une « chose » très étonnante.
Vendredi 3 avril : drame, amitié brutale et trip en Enfer
Exit le CGR. Désormais, le restant du festival Mauvais Genre se fera au Petit Faucheux. Fidèle au poste, la salle située à quelques pas des Halles accueille dès 17 h les spectateurs qui n’ont pas encore eu assez après la Nuit interdite (compte-rendu ici).
Park Suk-Young (à gauche). Photo tmv
>On fera l’impasse sur un problème technique (on commence à s’habituer, et de toute façon, personne ne râle. Bon bougre, le festivalier !) pour se mettre dans le vif du sujet avec Wild Flowers. Un drame sud-coréen (en compétition), signé Park Suk-Young, sorte de chronique sur le quotidien de trois adolescentes errant dans les rues de Séoul. Le réalisateur montre ainsi une jeunesse désœuvrée, pointe du doigt les problèmes de son pays (la prostitution), dessine une violence clinique, qui met parfois mal à l’aise (cette scène d’un muet que l’on baffe… dur !). Si le début du film est prenant, il perd complètement pied dans un deuxième acte peu habile et qui patine. La caméra, énergique, tremblante, n’aide pas à la lisibilité et à garder l’attention. En revanche, Park Suk-Young a le mérite de proposer un cinéma différent, original, loin des habituels films coréens ultra-léchés. Par ailleurs, l’homme avait fait le déplacement à Tours pour présenter son film (une première française).
Emma Eliza Regan et Patrick Ryan (Photo tmv)
>C’est bien beau de se goinfrer de film, il faut aussi remplir sa panse (et je ne dis pas par là qu’on est gros, hein). Les différents jurys, l’équipe du festival, ainsi que certains réalisateurs et acteurs se retrouvent dans une arrière-salle du Petit Faucheux. On mange, on boit, on déconne, ça parle cinéma : Nicolas Martin, de France Culture, compare le film de la veille, Backcountry (mais si, l’ours tueur, suivez un peu), à « une purge ». Simon Riaux, d’Ecran large, est enfin arrivé et a la patate (d’ailleurs, il en mange à la pelle. Allez, on balance).
Les bénévoles, qui préparent les plats et servent les verres, sont d’une gentillesse sans pareille. Merci à elles. Mais bon, assez causé bouffe, retournons poser nos jolies fesses sur les sièges rouges.
>Ce coup-ci, c’est Darkness on the edge of town (en compétition), de l’Irlandais Patrick Ryan qui est d’ailleurs venu avec l’actrice principale, la magnifique Emma Eliza Regan. Présentation du film et projecteur en route : et là, c’est la claque. Une véritable baffe. Mise en scène sublime, actrices phénoménales (Emma Eliza Regan est terrifiante, Emma Willis subjugue…), beauté visuelle…
L’histoire de Cleo, une passionnée de tir à la carabine, voulant venger la mort de sa sœur. A ses côtés, sa meilleure amie. A travers un pitch simpliste, Patrick Ryan accouche d’un thriller époustouflant, lorgnant vers le western urbain, d’une noirceur et d’une violence froide et sèche incroyable. Au-delà du « revenge movie », c’est aussi une plongée dans la spirale infernale d’une amitié perverse.
Croisé après la séance, le réalisateur Patrick Ryan se marre quand je lui demande si le titre de son film a un rapport avec la chanson du même nom de Bruce Springsteen. « Non, non, même pas ! Pourtant j’ai essayé d’obtenir les droits pour sa chanson sur le film mais… il était un peu cher pour moi (rires). » Effectivement, l’homme nous raconte avoir dû travailler avec « un budget d’à peine 18 000 €. Soit… vraiment pas beaucoup ! » Chapeau.
>On finit avec Hellmouth(hors compét’). Douze heures après le visionnage, je ne sais toujours pas si j’ai adoré ou détesté. Pelloche signée John Geddes (Canada), Hellmouth est une pépite visuelle : emballée, dès le début, dans un style proche de Sin City, sublimé par un noir et blanc de toute beauté… Puis qui part ensuite en vrille. Une sorte de trip sous LSD complètement fou, blindé de références (de Tim Burton aux légendes sur le Diable) : on suit Charlie Baker, fossoyeur, atteint d’un mal incurable, qui effectuera une sorte de voyage à travers les entrailles de l’Enfer. En scène, Stephen McHattie et son visage creusé (vous l’avez vu dans 300 ou Watchmen), jouant un personnage tout aussi perdu que le spectateur. Enfin, moi, pour le coup.
Déroutant. Je… Euh, bah je sais pas. Ouais, ça ne vous arrange pas, je le concède.
Parfois, on traine sur le web… et on ramène des perles. En voilà quelques unes.
La Photo Whoa, elles sont belles les oeuvres de Shinichi Maruyama. Réalisées à partir de 10 000 photos d’un même danseur en mouvement. Plus sur shinichimaruyama.com
ÉMOTION CHIEN DE RUE Parfois, on aime bien vous faire pleurer, frissonner d’émotion par une belle histoire : c’est celle de Gluta, un chien des rues tout malade et qui, après avoir été hébergé par un étudiant, retrouve le smile. Nous, on a pensé au film L’Incroyable voyage (qui a très mal vieilli soit dit en passant)… Plus de photos sur gluta.tumblr.com
LE CHIFFRE 56 ANS On vous a a menti toute votre vie : le Club des 27 n’existe pas. Kurt Cobain, Janis Joplin ou Jimi Hendrix sont en fait des exceptions selon Dianna Theadora Kenny. Cette professeure australienne de psychologie et de musique a réalisé une étude qui indique que les musiciens meurent, en moyenne, à 56 ans. Son étude sur theconversation.com
GRATOS OPENCULTURE.COM Le site américain vient de mettre en ligne 700 films à regarder gratuitement. Attention, ce ne sont pas des blockbusters mais plutôt des pépites du 7e art. Du genre, les premiers courts-métrages de Wes Anderson, Sofia Coppola, Steven Spielberg… Bref, vous allez passer du temps ce soir à éplucher cette caverne d’Ali Baba
GEEK ART DAVE POLLO Informaticien mais aussi peintre, ce geek-artiste a su concilier son amour pour Sharktopus, Mario, Starwars et la peinture de paysages (petite influence impressionniste). Et ça donne une série de tableaux complètement barrés et franchement géniaux. Plus sur davepollot.com
LE JEU RADIO ZED Un bon jeu de zombie, ça faisait longtemps ? Dans Radio Zed, vous êtes bloqué dans un immeuble et vous devez le défendre avec des potes contre une horde de zombies. Plus vous gagnez de points, plus vous consolidez. C’est basique mais ça tue le temps (hi, hi !). Sur volkania.com
Tmv suit (et de près !) le festival de cinéma Mauvais Genre à Tours. Pour ce deuxième jour, on cause avec Francis Renaud et on s’enquille la Nuit interdite. Chronique.
Jeudi 2 avril : sea, sex and gore (et un ours tueur, aussi)
Liebre 105
Bon. Cette année, soyons clairs : Mauvais Genre a la poisse. Ce jeudi, c’était Nuit interdite au CGR Centre, donc. Comprenez, quasiment toute une soirée et une nuit au ciné, à se goinfrer de films de dingue. Le principe ? Un long-métrage, un court, un long, un court… Sauf qu’un problème de son empêche les gens de rentrer, le temps passe, on prend du retard. Certains films auront aussi, pendant la soirée, de gros bugs. Mais c’est pas grave, tout le monde prend son pied, rigole, a le sourire aux lèvres (il y a beauuuucoup de monde). Pas de « Garyyy à poiiiil ! ». Je suis déçu, je tape un brin de causette avec Francis Renaud (on en parlait le jour 1), acteur fétiche d’Olivier Marchal.
Il me parle d’Il était une fois en Amérique, diffusé hier (un film culte pour lui), du cinéma français dans lequel il n’a pas que des amis (« à force d’ouvrir sa gueule », comme il dit). D’une sincérité désarmante, langage cash, mais d’une extrême gentillesse. Francis Renaud précise aussi qu’il planche sur son autobiographie en ce moment. « Crois-moi, ça va faire mal ! », prévient-il. « Tu vas taper dedans ? », je demande. « Oh que ouais. » Hâte. En ce moment, il est président du Jury pour Mauvais Genre, rédige donc son autobiographie (avec sa femme) et apprend ses textes. Dans quelques jours, il s’envolera de nouveau en Bulgarie pour un tournage de série. « Ça va être énorme », se réjouit-il.
>Bon, c’est pas tout, mais causons films. La soirée s’ouvre avec Liebre 105. Le court-métrage de Sebastián et Federico Rotstein. Une jolie donzelle enfermée dans un parking souterrain, poursuivie. Mais paf, problème de son : c’est-à-dire… pas de son du tout. Pas grave, quelqu’un dans la salle s’amuse à faire un doublage en espagnol par-dessus. La salle est hilare. Passé le souci technique, on découvre un court clichesque à souhait (nana aux gros seins, talon qui pète, lumières qui s’éteignent une par une, le portable qui ne capte plus…), mais étonnamment réussi, grâce à un humour bien dosé et le tout, bien ficelé.
>Suit Backcountry (compétition). Un film canadien d’Andy MacDonald, surprenant et très réussi, où deux citadins se paument dans les bois, mais vont rapidement se rendre compte que la nature est plutôt… sauvage. D’un côté, normal, y a aussi un ours bien décidé à les zigouiller. Montage énergique et nerveux, un peu gore mais pas trop, hommages appuyés à Jurassic Park (ah, le coup de la tente) et Les Dents de la Mer… Dommage pour ces mouvements de caméra rapidement agaçants qui filent la nausée.
>Deuxième court-métrage, Les Fines Bouches. Gros moment délire vintage de la soirée (merci d’ailleurs à toute l’équipe et aux réal’ Julien de Volte et Arnaud Tabarly, présents dans la salle) : une famille de zombies passe le temps en dézinguant du hippie pour le repas du soir. Le court, encore en post-prod (on a droit à une exclu), souffre d’un son encore mal équilibré et de quelques fautes dans les sous-titres (bah ouais, les zombies parlent un mix d’allemand et de langage mixé à l’envers). Mais il enquille les scènes hilarantes (la morale m’interdit d’en citer une ici…), faisant le plein d’hémoglobine et rendant hommage, à sa façon, à Romero et consorts.
>CADEAUUUUUU. Quand la lumière s’éteint et que la trombine de sieur George Miller (papa de Mad Max) apparaît, la salle hurle de joie. Petite surprise de Mauvais Genre : le réalisateur nous propose une version « extended » du trailer de Mad Max Fury Road. Classe ! Et c’est une pépite, une dinguerie. Visuellement, c’est sublime. Rendez-vous le 14 mai, car ça va faire très, très mal !
Mexico Barbaro
>Le temps passe et nous voilà devant l’anthologie México Barbàro. Qui dit film à sketches, dit séquences plus ou moins réussies. Dans l’ensemble, les huit réalisateurs brillent. On passe de l’ultra gore, au bizarroïde (Drain, au hasard), aux légendes aztèques flippantes, légendes mexicaines. Le tout dirigé par de jeunes talents sud-américains (va falloir lorgner de ce côté-ci de l’Atlantique !!). De l’horreur pure et dure, du fantastique, c’était délicieux (et parfois très rigolo).
Bon, il est 3 h du matin. Il reste encore un film, Dyke Hard (hors-compétition), qui devait être complètement fendard (un groupe de rock lesbien affronte fantômes et ninjas en se rendant à un concours de musique…). Mais il fallait être au travail le lendemain (oui, oui, je suis sérieux), donc dodo avec des images de la Nuit interdite plein la tête.
Pour se faire pardonner, voilà le trailer :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=FhOjrRGUl5Y[/youtube]
Comme promis, tmv suit (et de près !) le festival de cinéma Mauvais Genre à Tours. Tous les jours, compte-rendu et chroniques des films, de l’ambiance et du nombre d’heures passées, le postérieur vissé sur un siège. Miam.
Mercredi 1er avril : ouverture et film culte
19 h. La billetterie a ouvert, la file d’attente est déjà longue. Il y a de tout : du jeune, du moins jeune, du papy (dédicace !), de la fille, du garçon. Qui dit premier jour, dit ouverture du festival. Mauvais Genre bénéficie de la plus grande salle du CGR Centre (salle 7 pour les intimes). Dans la salle, on aperçoit Francis Renaud, le président du jury. Eh bah comparé à la photo que tmv a publiée dans l’interview (à retrouver ici), le monsieur a un peu changé ! Grosse barbe et cheveux longs, on l’aurait presque pas reconnu (eh ho, normal, c’est un acteur, me souffle-t-on dans l’oreille).
Les premiers arrivent dans la salle (Photo tmv)
Les lumières s’éteignent, Gary Constant (le papa de Mauvais Genre, c’est lui) lance le teaser du festival. Sauf que… Bah la vidéo bugge, freeze et plotch. Gros blanc. Image bloquée, parce que YouTube (et surtout la connexion internet) a décidé de faire des siennes. Dans la salle, on se marre. Quelqu’un crie le premier « à poiiil Gary ». Quand ça veut pas, ça veut pas. Tant pis, Gary Constant se lance dans son discours d’ouverture. Discours d’ailleurs en mémoire de ceux tombés sous les balles en janvier.
Ensuite, place au speech du président Francis Renaud (donc le barbu chevelu super cool), drôle et sérieux à la fois. Pince-sans-rire, mais réaliste. Chouette entrée en matière.
Mais après ça, on s’installe confortablement pour le film d’ouverture. La petite exclu (sortie officielle le 6 mai) pour bien commencer : le film culte Il était une fois en Amérique (Sergio Leone, 1984), en version remasterisée, dépoussiérée et surtout plus longue (on atteint les 4h15). Autant dire que cette restauration est de toute beauté. La musique d’Ennio Morricone sublime le tout, fait voler cette perle loin, très loin. Transporte autant qu’un De Niro plongé dans l’opium, à la fin du film. Certaines scènes inédites rajoutées sont peu lisibles, mais qu’importe. C’est une véritable fresque (les spectateurs sont scotchés à l’écran), un monument, réhabilité à la perfection par Martin Scorcese et son équipe.
Il est 0 h 45, les lumières se rallument. Au dodo (la Nuit interdite du lendemain va faire mal !)…
Chaque semaine, notre avis sur les sorties dvd, cd, jeu vidéo, bd. Cette semaine, on se la joue un peu mauvais genre…
LE JEU VIDÉO ZOMBIE ARMY TRILOGY
Si The Walking Dead est votre série TV préférée, laissez-vous séduire par Zombie Army Trilogy, une uchronie signée Rebellion sur fond de Seconde Guerre mondiale et d’armée nazie revenue d’entre les morts. Désormais disponible sur PS4 et Xbox One, cette version revisitée des Sniper Elite vous propose de dessouder du zombie à tour de bras. C’est daté graphiquement, gore et politiquement incorrect, mais qu’est-ce que ça défoule ! L. Soon > Sur PS4 et Xbox One, 50 €. Existe aussi sur PC via Steam.
LE DVD THE ABCS OF DEATH 2
Imaginez la bête : 26 lettres, 26 manières de mourir, 26 réalisateurs. Le genre d’anthologie complètement fendard, à mi-chemin entre l’horreur, le glauque, le gore et le fun. Si le premier volet enquillait les sketchs de qualité, force est de constater que le second opus surprend moins et contient son lot de loupés. Une fois n’est pas coutume, c’est du côté asiatique qu’il faudra lorgner pour se faire plaisir. En revanche, côté bonus et suppléments, il faudra repasser : c’est le désert total. A.G.
LE CD BLUES PILLS – LIVE
On glisse le CD. Play. La foule. La grosse gratte vintage qui commence High Class Woman, et cette voix, éraillée, magnifique, façon Janis Joplin. Et puis les dix titres (déjà cultes) de Blues Pills s’enchaînent. Le jeune quartette franco-américano- suédois (ouais, rien que ça) balance des bijoux gorgés de feeling, de groove, passant du blues mélancolique au vieux rock psyché. Son optimal, mais rétro, à l’image du groupe. Les gens de bon goût se rueront sur la version vinyle de toute beauté. On dit ça…
LA BD JUNIORS
Un ex-Tourangeau au scénar’, un fan de rock au dessin, des allusions au groupe Dinosaur Junior et à Tours… de quoi attirer l’attention. Et bingo ! Cette BD pleine d’humour (noir !) est vraiment touchante. Car cette histoire d’ados confrontés au suicide, aux réseaux sociaux, à la pression familiale et scolaire, est ici sublimée par une vision à la fois féroce et tendre et un art du récit incroyable. Et puis cette conclusion : le rock reste le dernier rempart pour sauver l’amour et le monde. Hervé Bourit
Foire aux clichés pour cette comédie simpliste mais mignonnette, emmenée par Zoé Adjani. Vite vu, vite oublié.
Perchée sur des immenses talons, mini-jupe, jambes interminables… Une ado remballe tour à tour un policier, puis sa mère venue la récupérer après un vol à l’étalage. Cette ado, c’est Cerise, quatorze piges, mais qui en paraît dix de plus. Rebelle aux cheveux rose fuchsia, lunettes de soleil sur le nez, bouche peinturlurée de rouge et qui mâchouille son chewing- gum. Dans la vraie vie, Cerise s’appelle Zoé Adjani-Vallat. Patronyme connu dans le cinéma français, la jeune fille étant la nièce d’Isabelle. Dans le nouveau film de Jérôme Enrico (auteur du très bon Paulette), elle joue une jeune fille paumée, en pleine crise d’adolescence (comprenez, tête à claques). Sa mère l’envoie en Ukraine, chez un père qu’elle n’a jamais connu. À la recherche d’elle-même et de l’amour, elle atterrit dans un pays en pleine révolution. Les premières minutes de Cerise mettent mal à l’aise. Blagues tombant à plat et rythme poussif plombent l’ambiance. La gêne est perceptible. Zoé Adjani surjoue l’archétype de l’ado rebelle.
Maladroitement caricatural, Cerise patauge alors dans un marécage de clichés, rapidement insupportables. Déjà avec les pathétiques échanges de textos rédigés dans un langage SMS plus qu’excessif. Avec dix ans de retard, le cinéaste – qui prétend s’être inspiré de sa belle-fille – loupe le coche de moments qui auraient pu prêter à sourire. Pour le reste, place au père fuyant qui enquille les soirées picole-paires de fesses ukrainiennes. Ou encore au chef d’entreprise à moitié mafioso, au loser gringalet amoureux, au beau gosse typé mannequin fan de Zola…
Dans un amas de poncifs éculés, un personnage brille en revanche. Nina, vieille femme de ménage au visage buriné, maltraité par le temps. Un sourire rayonnant. Sa beauté, paradoxale, est simple, touchante. Se dessine alors un conflit intergénérationnel entre elle et Cerise qui va joliment évoluer. C’est d’ailleurs lors de ces séquences que le film, moins forcé et sans artifices, trouve sa force et un certain relief.
Sous ses airs de comédie, Cerise traite aussi du conflit ukrainien. Dans d’intéressantes vignettes, Jérôme Enrico dépeint un pays pauvre, tiraillé, où certains trouvent la force de chanter et de se battre (regrettable, cependant, qu’une grande partie du tournage ait été délocalisée en Bulgarie en raison des combats). Il réussit à distiller quelques touches d’humour – réussies, celles-ci – particulièrement dans cette séquence d’un Lénine en chanteur de R’n’B. Amour, pérégrinations adolescentes, révolution à Kiev… Cerise part finalement dans tous les sens. Trop. Et à force de jouer sur tous les tableaux, s’éparpille et se perd. Dommage.
Francis Renaud est acteur, réalisateur, producteur et scénariste. Président du jury de Mauvais Genre cette année, il a pris le temps de nous parler, en direct de Bulgarie.
Francis Renaud (Photo Patrick Glaize/Studio Canal)
À l’heure du téléchargement et du streaming à tout va, c’est quoi le but, l’utilité d’un festival de cinéma ?
Faire rencontrer des réalisateurs, voir des films, rentrer dans des univers. Là, c’est du cinéma de genre, que j’adore. On peut porter un regard nouveau sur le cinéma, les images, les acteurs.
En quoi consiste votre rôle dans le jury ?
On va faire un travail sincère, rigoureux. C’est beaucoup de boulot. Il y a les films en compétition, hors-compétition mais qui sont tout aussi essentiels ! Je suis fier et content d’y participer. Je vais découvrir des films et les goûts du public. C’est lui, le jury le plus important.
D’ailleurs, quand vous regardez un film, c’est avec un œil de cinéaste ?
Ah non, surtout pas ! Au cinéma, je reste toujours spectateur. Je suis juste un mec normal qui regarde ! (rires)
On a parfois accusé le cinéma de genre de tous les maux. Vous en pensez quoi ?
Ces films participent à tellement de choses. On a besoin de frissonner, d’avoir peur. Je repense à l’Exorciste, que j’ai vu quand j’étais gamin… Le quotidien m’ennuie. Quand je vais au cinéma, ce n’est pas pour regarder cette même réalité ennuyeuse, comme c’est parfois le cas dans certains films d’auteur. Je veux m’échapper. J’ai rencontré des gens fantastiques et doués dans le cinéma de genre, comme sur le tournage de Mutants. Je pense aussi à Bustillo et Maury. Parfois, ça terrorise, réveille des pulsions, mais c’est un cinéma incroyable. Regardez Massacre à la tronçonneuse, Evil Dead. Moi, je m’en fous des Cahiers du cinéma…
Vous semblez avoir un lien privilégié avec ce cinéma là…
Certes, la majeure partie des réalisations vient des États-Unis, mais en France, même si les moyens sont moindres, on a beaucoup de gens doués. L’important, c’est de faire, d’écrire. Moi, je ne fais pas ce métier pour faire des entrées. Je suis loin du formatage. Il suffit de voir la télé et cette histoire de ménagère de moins de 50 ans : j’en ai marre qu’on prenne les gens pour des cons. Les spectateurs ne sont pas stupides. Il veulent du bon cinéma, des bons acteurs, de l’émotion. J’ai du mal à m’évader avec certains films refaits à l’infini, toujours avec les mêmes personnes…
Comme certains gros films français qui marchent…
Il y a une partie du cinéma français qui est arrogant, bourgeois, académique. J’aime le cinéma populaire, les Audiard, les Marchal. Ou Alexandre Aja, il est très fort, il a une patte. Il y a de l’onirisme, c’est beau. Comme dans la littérature, ce sont des contes, on rentre dans un univers.
Vous avez jeté un œil sur la programmation de Mauvais Genre ? (retrouvez notre dossier spécial par ici)
Un petit peu. Tout est super pro, la programmation est très belle. Mais je n’ai pas envie d’être influencé par les genres, les synopsis ! J’aime être surpris.
Pendant une semaine, le Festival de cinéma Mauvais Genre s’installe au centre de Tours. Une autre vision de la culture, tout aussi intéressante, et complètement barrée.
→ GUIDE DE SURVIE
Mercredi 1er avril : c’est l’ouverture officielle au cinéma Méga CGR du centre-ville. En gros, des discours, des blagues et Il était une fois en Amérique de Sergio Leone dépoussieré, restauré et avec 22 minutes inédites. À 19 h 30.
Jeudi 2 avril : ça commence à 18 h 30 par le vernissage de la super expo de planches de comics originales et inédites (Franck Miller, David Mazzucheli, Jack Kirby…) à la mairie de Tours. Et ça finit en beauté avec la soirée que tout le monde attend, la Nuit interdite (20 h 30) : sept heures de films de genres.
Vendredi 3 avril : projection de trois films hors et en compétition de 17 h à 1 heure du mat’ au Petit Faucheux.
Samedi 4 avril : projections non-stop au Petit Faucheux de longs et courts métrages à partir de 14 h et, à 18 h, aura lieu la conférence de Michel Koch sur le jeu vidéo Life is strange.
Dimanche 5 avril : projections non-stop au Petit Faucheux de longs et courts métrages à partir de 14 h et, à 18 h, aura lieu la conférence de Kook Ewo créateur de Générique (The Strain, Splice, La Belle et la Bête).
Lundi 6 avril : projections non-stop au Petit Faucheux de longs et courts métrages à partir de 10 h 45 et à 21 h, cérémonie de clôture avec remise des prix et films bonus.
Le village Cette année, le festival s’installe dans la salle polyvalente des Halles de Tours du samedi au lundi. Stands de livres, d’artistes, BD, pâtisserie (miam), conférence… C’est le centre névralgique du festival. Et s’il pleut, on s’en fiche !
Les tarifs Pass complet : de 40 à 47 € Pass week-end (sam, dim, lun) : de 25 à 30 € 1 film : 5 € – Nuit interdite : 13 € Pour le détail des films en sélection ou hors-compétition, la billetterie : festivalmauvaisgenre.com
√ LE MINI QUIZ (réponses en pied de page)
1/ Dans le film Psychose (Hitchcock), de quoi est fait le sang utilisé dans les scènes de meurtres ?
a) De confiture de groseille – b) De sirop de chocolat c) De sang de boeuf
2/ Dans Les Dents de la mer, un élément troublant apparaît dans le ciel et a fait débat. Lequel ?
a) Un avion de l’US Army – b) Un drone c) Un OVNI
3/ Dans le dessin-animé Bernard & Bianca (c’est vraiment Mauvais genre !), quelle image subliminale voit-on à une fenêtre ?
a) Un doigt d’honneur – b) Une femme seins nus c) Le neveu de Walt Disney
4/ Combien de litres de sang ont été utilisés dans Scream ?
a) 100 litres – b) 150 litres – c) 200 litres
5/ Quelle « légère » bourde a été commise pour La Nuit des morts vivants, de George Romero ?
a) Un oubli de copyright – b) Un faux raccord devenu célèbre – c) Une cigarette mal éteinte qui a fait brûler le studio
6/ Qu’écoute Johnny Depp dans son lit, dans le film Les Griffes de la nuit ?
a) NIN – b) KRGR – c) YMCA
7/ Combien d’heures de maquillage, par jour, a dû subir Jeff Goldblum dans La Mouche ?
a) Deux – b) Cinq – c) Huit
> Bon pour la santé Un chercheur de l’université de Westminster a découvert que regarder un film d’horreur pouvait faire perdre jusqu’à 180 calories. > Oh my gore ! Avant d’être un Hobbit, Peter Jackson a accouché d’un film ultime, Braindead (1992). C’est pour ce film gore et culte que le réalisateur du Seigneur des anneaux a notamment tourné une scène des plus mythiques (et des plus sanglantes). 300 litres de faux sang ont été utilisés lors d’une séquence de quelques minutes, durant laquelle des zombies se font taillader à la tondeuse à gazon.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=E73N1MC2UjQ[/youtube] > Dans ta face Dans L’Exorciste, de Friedkin (sorti aux États-Unis le jour de… Noël), Regan vomit sur le Père Karras. À la base, ce joli jet verdâtre aurait dû finir sur le torse de l’acteur. Mais à cause d’une erreur de trajectoire du projecteur, tout a atterri dans son visage. Loupé. > Sacré Spielberg Dans une scène géniale de Rencontres du 3e type, de Steven Spielberg, vous pouvez remarquer R2D2 dans le vaisseau-mère. > Comme un ouragan Surprise ! On verra le Frenchie Bruno Salomone dans le 3e volet de Sharknado (ce film génial avec des tornades remplies de requins). David Hasselhoff a prévenu : « Sharknado 3 est le pire film que vous ne verrez jamais ! » > C’est mort D’après le site Movie body counts, Le Seigneur des anneaux (le retour du roi) est le film qui compte le plus grand nombre de morts visibles. 836 personnes en 201 minutes. > BRRZZZZZ Tobe Hooper a eu l’idée de son Massacre à la tronçonneuse un soir, dans le rayon quincaillerie d’un magasin bondé. Stressé par ce monde, il s’est imaginé ce qu’il se passerait s’il en brandissait une pour fendre la foule.
→ LES NEUF IMMANQUABLES
Il va y avoir un paquet de films pendant ces six jours. Mais notre petit doigt nous dit que ces neuf là vont remuer l’assistance…
Hellmouth« Il apporte la mort… et une pelle. » Petite punchline qui passe bien, pour cette production qui a l’air fofolle et vintage. L’histoire d’un fossoyeur, atteint d’un mal incurable, voyageant en Enfer pour sauver l’âme d’une jolie blonde. Normal.
Dyke Hard
Dyke Hard Le bon gros délire complètement foldingue qui achèvera la Nuit interdite : un groupe de rock lesbien, se rendant à un concours de musique, doit affronter ninjas, robots et fantômes. Une sorte de trip sous LSD en partance pour l’Eurovision quoi.
Alpha Le trailer présente un noir et blanc de toute beauté. Moitié SF, moitié mythe, on y voit Alpha, une bourgeoise qui refuse de donner asile à un fugitif poursuivi par des miliciens. C’est le premier film grec financé par crowdfunding. Bref, un exploit.
Darkness on the edge of the town Encensé dans les festivals, budget dérisoire, : le thriller urbain de l’Irlandais Patrick Ryan suit Cleo, jeune fille passionnée de tir à la carabine voulant venger la mort de sa sœur. Violent, froid, cruel. Le réalisateur sera présent à Tours !
Young bodies heal quickly Et si c’était la surprise de la semaine ? Un road-movie sec et primitif, pendant lequel deux jeunes frères, contraints de fuir après avoir tué « accidentellement » une fille, sillonnent les États-Unis… Et en plus, c’est une première française…
Backcountry Soit l’histoire d’un couple de citadins partis faire du camping dans un parc naturel, mais attaqués de toute part par des ours bruns plutôt décidés à zigouiller du campeur. Mauvais genre le présente comme « Les Dents de la mer en forêt ». Slurp.
Backcountry
México Bàrbaro Les talents sud-américains débarquent avec une pépite de près de 2 h, mêlant légendes du pays, esprits vengeurs, sacrifices aztèques et monstres. Une anthologie de huit segments, entre gore, sexe, fun, et bizarreries. Ça va soit râler, soit adorer.
Les Jaunes Deux commis d’épicerie qui se retrouvent au milieu d’une invasion de « cerveaux lents à tentacules », transformant les gens en zombies jaunes. Signé Rémi Fréchette, un Canadien visiblement nourri à Beetlejuice (quand Tim Burton faisait de bons films).
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=LSGCpdSqhS0[/youtube]
Tex Montana will survive Film surprise pour clôturer la cérémonie, des réalisateurs de The Battery (succès en 2014). Une exclu mondiale. Un gros délire dans lequel un présentateur d’un programme de télé-réalité essaye de survivre en condition extrême. Flippe, Bear Grylls !
Tours n’est pas en reste pour ce qui est des cultures parallèles. On vous conseille fortement L’Imaginaute (69 rue du Commerce), la librairie qui remue la ville, avec un choix exceptionnel d’œuvres (si vous ne trouvez pas votre bonheur, on vous fouette). Quelques numéros plus loin (au 81), Bédélire est THE repère. Sans oublier le magazine Parallèle(s). Dédicace, aussi, à L’Étoile Bleue, ancienne maison close, devenue local des artistes du théâtre municipal de Tours, et abritant désormais la Jeune chambre économique.
> Un ouvrage : Distorsion X, c’est punk, déjanté, dans l’esprit fanzine (des anciens du génial et feu Metaluna sont derrière le bousin). Un véritable objet, mélangeant BD, reportages, interviews, passant de l’érotisme au cinéma fantastique, d’horreur, et au metal. LEUR FACEBOOK
RÉPONSES DU QUIZ
1/b) Désolé de casser le mythe.
2/c) Un débat constamment relancé. L’objet filant est visible lors de la scène où Brody recharge son revolver sur le pont du bateau. Certains pensent que Spielberg aurait rajouté ça en post-production.
3/b) Combien d’entre vous vont regarder la séquence sur Youtube ?
4/c) Soit trois fois plus que le second volet. Il a été interdit aux moins de 16 ans.
5/a) Le titre original a été changé juste avant sa sortie, en 1968, en oubliant d’insérer le copyright. Le film est donc directement tombé dans le domaine public.
6/b) Il s’agit en fait du nom Krueger, sans les voyelles.
7/b) Selon lui, l’une des plus grosses contraintes de sa carrière.
Toute l’actu BD, CD, DVD ou encore jeu vidéo de la semaine…
LE DVD REC L’INTÉGRALE
La quadrilogie, initiée par Plaza et Balagueró en 2007, débarque dans un coffret Blu-ray rempli à ras bord ! On zappe les très moyens épisodes 3 et 4, pour se concentrer sur les deux pre- miers, deux (presque) huis- clos à mi-chemin entre l’hor- reur et le zombie, tournés en caméra à l’épaule. Mais surtout, ici, gloire à cette tripotée de bonus, offrant en vrac mode d’emploi pour tourner un film d’horreur, scènes coupées, ma- king-of, coulisses, interviews, archives, essais des comé- diens, bonus cachés, docu…
A.G.
LE CD AWOLNATION -RUN
Passé sur le devant de la scène grâce à leur méga hit Sail, Awolnation sort son deuxième album, quatre ans après l’excellent Megalithic Symphony. Avec cet elec- tro-rock très gentillet, Awol- nation accouche d’un disque en demi-teinte. L’excellent titre éponyme, qui ouvre le bal, et son côté indus est un futur tube, tout comme le saccadé Hollow moon. Jail- break et sa mélodie douce- amère fait rêver. Mais trop inégal (I am, peu inspiré), alternant l’euphorique et le planant, Run reste en deçà du premier CD. A.G.
LA BD LE SCULPTEUR
Scott Mc Cloud livre, avec Le Sculpteur, un des ou- vrages qui fera date en 2015. 496 pages, où il revi- site le mythe de Faust avec brio, à travers la vie de David Smith. Ce sculpteur new- yorkais devient une idole grâce à ses nouveaux pou- voirs, mais se retrouve, avant de mourir, face à l’amour de sa vie. Dilemme existentiel qui brasse les sentiments hu- mains avec une force de nar- ration incroyable et un sens du récit bluffant. Un roman graphique entraînant loin dans l’exploration de l’âme humaine. Un must.
Hervé Bourit
LE JEU VIDÉO DEAD OR ALIVE LAST ROUND
Référence des jeux de com- bat, la saga Dead or Alive déboule enfin sur PlaySta- tion 4 et Xbox One. Parce qu’on ne change pas une formule qui gagne, Last Round est une succession d’affrontements en arènes opposant des combattants bodybuildés et de jolies demoiselles en tenues légères. Comme à la grande époque des salles d’arcade, vous allez multiplier les com- bos dans un festival d’effets spéciaux, de cris et de posi- tions dignes d’une contor- sionniste de haut vol. Go ! Sur PS4 et Xbox One, 40 €. L. Soon
Cette semaine, il s’en est passé sur la Toile : entre Jean Rochefort qui fait son boloss, une villa recouverte de PQ, des photographes trop doués et la ville de Walking Dead à vendre…
Coup de cœur pour la photographe Sabrina Mariez et ses clichés en argentique. À voir, la série L’homme est une femme comme les autres, avec le travesti Lachantal Peemzhawell. Dans ce shooting réalisé chez Mamie Bigoude et au Petit Casino à Tours, elle dynamite les conditionnements sociaux et relance le débat sur le genre. Classe ! À découvrir sur isawitfirst.free.fr
(Par ailleurs, la série sera exposée du 7 au 26 Avril à la halle ronde de Givry par la galerie éphémère l’Art gens fait le bonheur.)
Photo de Sabrina Mariez
BODYPAINTING DONNE-MOI TON CORPS
Natalie Fletcher, artiste américaine, excelle dans l’art du bodypainting. Il suffit de voir sa série 100 bodies across America, projet pour lequel elle peint deux corps par État à travers les États- Unis. Absolument stupéfiant. + d’infos sur artbynataliefletcher.com
À VENDRE… VILLE SANS ZOMBIE
Fans de Walking Dead… Le centre-ville ayant servi de lieu de tournage à la série (saison 3) est à vendre sur eBay ! Pour acquérir un bout de cet endroit mythique, il vous faudra débourser 605 000 €. Tranquilou, non ?
LE TUMBLR JE SUIS SOURD
« (bordel de merde) Être sourd, c’est handicapant… Mais ça peut aussi être drôle ! » Voilà comment Lucas Wild, Alsacien de 20 ans, sourd de naissance, introduit son tumblr. Il y illustre certaines questions absurdes que lui posent les entendants, avec des gif animés. C’est drôle, authentique et sans tabou. jesuissourd.tumblr.com
PARTAGE JARDINIERS 2.0
Plantcatching, c’est l’outil qui permet aux passionnés du jardinage de partager graines, bulbes, plantes ou légumes avec d’autres jardiniers. Du gratuit, du troc, du malin. Ce site collaboratif, développé par un Français expatrié au Québec, cartonne au Canada et fait ses premiers pas en France. plantcatching.com/fr
LE CHIFFRE 4 000
C’est le nombre de rouleaux de PQ utilisés par Roman Atwood (connus pour ses farces sur YouTube) pour recouvrir la villa du producteur Howie Mandel. La vidéo comptabilise plus de 5 millions de vues.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=OZScqcKFK_E[/youtube]
VIDÉO VOLEUR OU PAS ?
Le Youtubeur Norni a réalisé une caméra cachée à Paris, dans laquelle il joue le rôle d’un aveugle qui laisse tomber un billet de 100 € par terre, devant des gens. Question : quelle sera la réaction des passants ? On vous laisse regarder la vidéo…
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Oq2saKBHOqE[/youtube]
ENCHÈRES LA ROBE MALÉFIQUE
Bon, vous vous souvenez de cette fichue robe que certains voyaient bleue et noire, d’autres blanche et or ? Ça a agacé toute la planète (si, si, ne mentez pas). Célébrité oblige, elle a finalement été vendue aux enchères sur eBay, au profit de l’asso caritative Comic Relief à… 1 356 livres. Bref, pas exceptionnel non plus.
>>BONUS<<
On vous laisse découvrir ce bijou : Madame Bovary revue par l’exceptionnel Jean Rochefort. CULTE !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=16ubmu7qbJc[/youtube]
Du 1er au 6 avril, Tours se met aux couleurs de Mauvais genre. Le programme est plus qu’alléchant. Tmv est de la partie aussi !
Affiche réalisée par Alice Probst, de l’école Brassart à Tours.
Ouuuuh oui, ça approche à grands pas. Chaque année, le Festival Mauvais genre casse les conventions, dézingue le cinéma ennuyeux.
Cette 9e édition ne dérogera pas à la règle. Du 1er au 6 avril, le festival de cinéma tourangeau, créé par Gary Constant, diffusera courts et longs-métrages, avec du fantastique, du foufou, du drame, du bizarre, du culte (eh, version inédite et intégrale d’Il était une fois en Amérique, en exclu siouplaît !)…
A quelques jours du top départ, on vous rappelle pourquoi vous devez y aller (si, si, écoutez-nous, on a toujours de bons conseils. Enfin…) :
√ La Nuit interdite
Ok, on l’avoue, c’est notre péché mignon. Imaginez la bête : vous posez vos jolies fesses sur un siège et vous vous goinfrez de trois longs-métrages et deux courts-métrages. Ce qui vous emmène à 3 ou 4 h du matin quand même. Mais l’ambiance est top, complètement délirante, et c’est jouissif de squatter un cinéma toute la nuit.
Cette année, vous aurez notamment droit à Backcountry (thriller horrifique), Mexico Barbaro (fantastique) et Dyke Hard (euuuh, un trip avec un groupe de rock lesbien qui affronte des ninjas, des fantômes et des robots). >>Jeudi 2 avril, au Mega CGR Centre, à 20 h 30. Tarif : 13 €.
√ Une tonne de films (pour pas cher !)
« Oui, blabla, le cinéma c’est trop cher. » Cette excuse ne passera pas. Comptez 5 € la place individuelle (et même 4 € en PCE), 47 € le pass entier (40 € en PCE), ou bien 30 € (25 € en PCE) pour le pass weekend, de samedi à lundi.
En plus de ça, faites un tour ICI pour le programme en détail. Entre Hellmouth, Alpha, la compétition de courts-métrages ou encore The Returned et Darkness on the edge of town (l’actrice principale Emma Eliza Regan sera d’ailleurs là pour présenter le film)… Fiou !
√ Un weekend de cultures parallèles
Du 4 au 6 avril, Mauvais genre s’installe à la salle polyvalente des Halles avec son village. L’occasion de découvrir un paquet de choses. Comme quoi, me susurrez-vous langoureusement dans mon oreille toute propre ? Au choix, des concerts (Buddy Buddah, Moonjellies, Assad, La Grauss Boutique), des exposants (Bédélire, l’Atelier Pop, la super librairie Imaginaute, Sortilèges, O’CD, une expo Brassart, Les Siffleurs, Yummi, Olivier Jubo, Brice Banzé et même tmv [ouaip, on tape l’incruste]).
Un petit bonus aussi, avec les conférences (sur le jeu vidéo et l’art du générique)
Mais aussi tout un village littéraire, avec la présence de :
Mélanie Fazi (membre du jury du festival, « Le jardin des Silences »), Frank Lafond (« Dictionnaire du cinéma fantastique et de science-fiction »), Gilles Le Coz (« Nous irons tous au bois », « Mourir n’a jamais tué personne, YOYO post mortem ») Stéphane Rolet (« Le Trône De Fer : Game Of Thrones Ou Le Pouvoir Dans Le Sang »). Terreur Graphique (« le F.I.S.T » et « La rupture tranquille ») Goupil Acnéique (« Paf & Hencule »)
En plus de ça, on ne saurait que trop vous conseiller de filer, jeudi 2 avril, à la mairie pour le vernissage de l’expo Les Maîtres de la BD américaine.
√ Le jury est cool
Francis Renaud.
Bah ouais. Surtout qu’il est présidé par Francis Renaud qui, en plus d’être comédien, producteur, réalisateur, scénariste, est aussi un homme de grand cœur. Puisqu’il est parrain de l’association Eux Pour Eux qui réalise les rêves d’enfants malades.
Pour le reste, c’est aussi du lourd : Christine Masson, Aurélia Poirier, Mélanie Fazi et Till Kleinert !
Une satire sur la discrimination positive, le racisme, la recherche d’identité… Un film américain intelligent et bourré de références.
Un studio de radio, la présentatrice s’approche du micro et commence : « Dear white people… (Très chers blancs). »
Samantha White est étudiante dans une université huppée. Son père est blanc, sa mère est noire. Combattante, militante, elle tente de lutter contre le racisme et le principe des quotas aux USA (2 % des étudiants doivent être Noirs). Et puis un jour, elle gagne l’élection pour devenir la présidente de la fraternité Armstrong/Parker/Hall qui regroupe la majorité des blacks. Sa radicalité pour la cause va l’amener à se poser des questions sur son identité métisse.
L’intelligence de Dear white people réside dans l’évolution de sa galerie de personnages. Le jeune réalisateur Justin Simien joue avec les clichés. Devant le stéréotype du jeune blanc fils à papa riche et imbécile ou celui de l’ambitieux étudiant black mimiquant Barack Obama, l’agacement laisse parfois place au trouble : Justin Simien bouge les lignes, légèrement. Il offre à voir ces glissements d’identité, ces craquelures dans les convictions : pourquoi la couleur de peau est-elle aujourd’hui un facteur de différence ? La culture noire aux États-Unis est-elle fabriquée par les médias ? A-t-elle disparu ?
Il filme avec brio ce campus propret où le racisme n’existe pas en apparence mais surgit au détour d’une phrase, d’une expression, d’une fête déguisée. Dans ce monde où l’argent est roi, le pouvoir appartient finalement à ceux qui le détiennent déjà.
Prix spécial du Jury du Festival de Sundance en 2014, Dear white people a cette verve qui va avoir du mal à passer l’Atlantique. Bourré de références, d’expressions familières et de clins d’oeil aux luttes et à l’actualité sur la ségrégation aux USA, le film risque de laisser dubitatifs les moins américanophiles. Fraternité, campus, communautés… l’univers universitaire chic US est également au centre de Dear white people. Des codes qui sont typiquement américains et que nous n’avons pas en France, des modes de fonctionnement qui ne nous parlent pas, vu que le développement social des deux pays est logiquement différent.
Mais au-delà de ces aspérités culturelles, Dear white people pose des questions universelles sur la construction d’une identité, sur le multiculturalisme compliqué de nos sociétés occidentales, sur les stéréotypes et la peur de l’autre. Traumatisme, esclavage, colonialisme, impérialisme, inégalités, le film aborde sans faux semblants les traumatismes du passé. Et se demande comment réparer ce qui pourrait sembler irréparable en apportant quelques touches d’espoir aux chemins à prendre.
B.R.
Comédie sociale de Justin Simien. Durée : 1 h 48. Avec Tyler James William, Tessa Thompson, Kyle Gallner, Dennis Haysbert…
Un concentré des sorties dvd, jeu vidéo et BD de la semaine !
LE DVD QUI VIVE
Chronique sociale sur un trentenaire paumé dans une cité bretonne, ce long-métrage possède quelques atouts de taille : deux acteurs qui haussent le film à un bon niveau. Sans Adèle Exarchopoulos et Reda Katheb, Qui Vive tomberait vite dans la fiction banale et le cliché banlieusard. Avec eux, il a des accents d’Entre les murs (Cantet). Pour son premier film, Marianne Tardieu tombe dans le spectaculaire même si elle offre une façon de filmer proche de ses personnages, intimiste. B.R.
LA BD TERRA PRIME 1
C’est l’histoire d’une BD coupée en deux. On nous embarque à bord d’un immense vaisseau-monde, passionnant concentré d’humanité à la recherche d’une nouvelle planète à coloniser. Un espace clos, des personnages bien trempés, une intrigue bien ficelée… On salive, on dévore, on s’attache. Et puis, patatra, en deux planches, on change tout et nous voici projetés dans une tout autre histoire, curieux mixe entre Avatar et Arthur et les Minimoys. Et là, ça le fait beaucoup moins. M.P.
LA BD MOONHEAD ET LA MUSIC MACHINE
Ou le mal-être adolescent symbolisé par un ado avec une tête en forme de lune… L’Anglais Andrew Rae, est un brillant illustrateur, un publicitaire remarqué, un cinéaste multi récompensé et un amateur plus qu’éclairé de musique. Sa première incursion dans le 9e art est une réussite totale. On est en effet immédiatement séduit par cette histoire forte qui nous emporte littéralement et cette magnifique conception de l’ouvrage. Un des immanquables de ce début d’année. Hervé Bourit
JEU VIDÉO THE ORDER : 1886
A mi-chemin entre jeu vidéo et grosse production hollywoodienne, The Order : 1886, distribué en exclusivité sur PlayStation 4, vous propose d’affronter un ennemi surpuissant dans un Londres néo-victorien. Vous allez donc incarner un chevalier d’élite chargé, avec trois compagnons d’armes, de protéger la population d’une espèce mi-humaine mi-bestiale. Le tout dans une ambiance rétrofuturiste du plus bel effet. À vos manettes ! L. Soon Sony, Pegi + 18 ans, PS4, 69 €.
Le meilleur et le pire de ce qui se fait en WTF sur le web.
LA PHOTO REALISME
Et si on vous disait que c’est l’oeuvre de l’artiste Keng Lye qui n’utilise que de la peinture et de l’acrylique ? Bluffant… Plus sur kenglye.deviantart.com
LOL SIGNES
Le site internet américain Hopes and fears a demandé à Bill Vicars, un entrepreneur sourd qui oeuvre à rendre accessible les nouvelles technologies, de traduire des mots comme duckface ou selfie par exemple. Instructif. à voir sur hopesandfears.com
INSTAGRAM MÉCHANTS ENFANTS
Oui, nos chères têtes blondes ne sont pas aussi sympas que nous laisseraient penser leurs sourires et leurs bouilles. Les enfants sont aussi des créatures démoniaques capables de vous mettre en rogne. La preuve sur ce compte d’une maman pétillante. instagram.com/kidsaretheworst
LE TUMBLR AMIS JOURNALISTES
Pour se moquer des journalistes qui cherchent des interviewés sur les réseaux sociaux, Clément Quintard et Agathe Ranc se sont amusés à faire un questionnaire aléatoire. Et ça donne, par exemple : « Je cherche un habitant de la Creuse polygame qui a été pris en otage par une grève RATP pour un reportage à Réussir Fruits et Légumes. » bonjourjechercheun.tumblr.com
ROBOT EMOJI DOLL
L’artiste digital Matthew Rothenberg s’est bien marré en inventant un robot sur Twitter capable de créer votre effigie en emoticon. Pour tester, il suffit d’avoir un compte Twitter et d’écrire @emojidoll me. Vous aurez alors perdu 15 secondes de votre vie. Plus sur portfolio.mroth.info
TUMBLR 2 CHAMBRE D’ADO
Oui, cette semaine, vous avez deux Tumblr à explorer pour le prix d’un. Celui-ci plonge dans les chambres d’adolescents vus par les films à travers les âges. Séquence nostalgie surtout quand on voit Marty McFly en jean taille haute. À voir sur : teenagebedroomsonscreen.com
LE JEU WESTERN
Dans Smokin barrel 2, vous jouez un cowboy fou de duels qui se coltine les bandits de grand chemin. Plutôt fun, ce jeu change un peu de mécanique : il s’agit de viser avec sa souris une cible le plus rapidement possible. Il faut rester zen. Jouez ici
Tim Burton sort de sa zone de confort et délivre un biopic divertissant quoiqu’un peu lisse. Un retour intéressant.
Depuis quelques films, Tim Burton était devenu l’ombre de lui-même. Sombrant dans la caricature. S’autoparodiant, en pataugeant dans l’univers gothique et (quand même) génial qu’il avait créé. Alignant les peu mémorables Frankenweenie et Alice au pays des merveilles. Où étaient passés les Batman, Beetlejuice et autres Mars Attacks ! et Ed Wood ?
Ed Wood, justement. Voilà que ses scénaristes se sont de nouveau acoquinés avec l’ami Burton, pour accoucher de ce Big Eyes. Un retour en force. Un biopic nourri de la musique de Danny Elfman et de Lana del Rey, bourré de bonnes idées.
Soit l’histoire vraie de la peintre Margaret Keane, pionnière dans l’art populaire, dans le San Francisco des années 50. Charmée par un certain Walter, elle l’épouse. Mais celui-ci s’attribue rapidement la paternité des tableaux de sa femme et devient célèbre. Déçue dans un premier temps, elle va alors accepter la supercherie, vu que les dollars s’amassent. Mais l’envie de se rebeller couve…
Big Eyes est un des meilleurs tableaux de Tim Burton. Décors sublimes, aux couleurs saturées faisant exploser les bleus et les verts, véritable voyage de la fin des années 50 à celui des années 60 : la caméra de Burton est élégante. Le scénario est d’une fluidité imparable. Simple, mais efficace. Dessinant parfaitement la plongée du couple dans une spirale infernale. Elle est timide, naïve, mais déterminée. Lui est amoureux, manipulateur, vampirisant, parfois même terrifiant.
Un contraste aidé par le casting. Exit le chouchou Johnny Depp, (trop) présent dans les dernières réalisations du cinéaste. Place au duo Amy Adams – Christoph Waltz. La première campe une Margaret Keane timide, aux yeux de biche, broyée, en totale perdition. Révélé par Tarantino, Waltz, lui, confirme son talent. Il brille, crève l’écran. A une gueule, un débit, une présence. Tour à tour amoureux transit et fou furieux, il agit comme un aimant. Malgré un côté trop lisse (on aimerait en voir un peu plus) et ce petit grain de folie qui manque, Big Eyes prend le spectateur dans sa trajectoire dramatique. Allant même jusqu’à un dernier acte au tribunal, naviguant dans un tragicomique jubilatoire.
Les tableaux de Margaret ne sont que des portraits de personnages aux grands yeux, d’une profondeur incroyable. Lorsque son mari lui demande pourquoi, elle répond simplement « Les yeux sont la fenêtre de l’âme ». Écho à l’obsession de Tim Burton pour les immenses yeux tout ronds, présents dans tous ses films. Walter, lui, force sa femme à peindre encore et encore, toujours plus. Des dizaines, des centaines de toiles. Toujours en s’attribuant tous les mérites qui ne lui reviennent pas. De là à y voir là un parallèle entre réalisateurs et grands studios hollywoodiens. On dit ça…
Aurélien Germain
Note : *** Biopic, drame (États-Unis, Canada), de Tim Burton. Durée : 1 h 47. Avec Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Huston ; Krysten Ritter…
Nouvelle fournée de notre rubrique web. On pioche tour à tour dans Facebook, un tumblr marrant, un type avec un faux Oscar et la longueur d’un pénis normal. Humpf.
Samantha Lee (Eatzybitzy pour les intimes) est une maman américaine. Sur internet, elle fait découvrir les plats hallucinants qu’elle prépare. Ça s’appelle du food-art et ça donne faim… A découvrir ICI
EUROVISION PUNK’S NOT DEAD
Pour l’Eurovision, la Finlande a décidé de présenter le groupe punk PKN, dont les membres sont atteints de trisomie 21 et d’autisme. Le 23 mai, ils joueront un très court morceau (1’41), nerveux, et chanté en finnois. « Nous ne voulons pas que les gens votent pour nous parce qu’ils sont désolés pour nous », a dit le bassiste.
LE CHIFFRE 15 500
C’est le nombre d’hommes qui ont permis une gigantesque étude pour déterminer la… taille « normale » d’un pénis. Utilisant des données sur 20 ans, l’initiative a révélé que la longueur au repos était en moyenne de 9,16 cm et 13,12 cm en érection. Ralala, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour décomplexer…
FACEBOOK ANTI-SUICIDE
Aux États-Unis, le réseau social vient de mettre en place un dispositif pour prévenir des suicides. Les utilisateurs s’inquiétant d’un comportement d’un de leurs contacts pourront avertir Facebook en un clic… qui proposera alors à la personne en détresse de discuter avec un(e) ami(e) Facebook ou un conseiller médical en ligne.
PHOTO GARE À LA CHUTE
Des gens qui tombent d’un escabeau, dans un escalier, ou encore d’un arbre… Ce portfolio marrant avec des gens qui chutent est signé Kerry Skarbakka. C’est impressionnant, mais c’est aussi très fort techniquement parlant. Et c’est garanti sans Photoshop. skarbakka.com/portfolios/struggle
FAUX OSCAR… … VRAIS CADEAUX !
Mark David Christenson, un pro de l’impro, s’est baladé toute une soirée dans Hollywood avec une fausse statuette des Oscars, juste après la cérémonie. Résultat : une entrée au ciné et dans une fête VIP, des photos par dizaines et même… une BMW !
>>BONUS<<
On ne pouvait pas vous laisser sans un petit hommage à Sam Simon, le cocréateur des Simpson décédé le 8 mars, à 59 ans, d’un cancer du colon. A savoir que ce philanthrope a aussi légué sa fortune (100 millions de dollars) à des œuvres caritatives.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=phexz4vwIm4[/youtube]
Après une loooongue attente (on n’en pouvait plus !), l’excellent festival de ciné Mauvais Genre balance son programme. On se régale ?
Tout le monde se lève pouuuur Mauvais Genre !
Le festival de cinéma international à Tours vient enfin, ce jeudi 12 mars, de dévoiler sa programmation. Pour la découvrir en intégralité, on vous conseille de surfer ICI.
En attendant, sachez que, comme chaque année, vous aurez droit à une sacrée tripotée de péloches bien barrées. On pense notamment à Der Bunker, Schizophrenia, Hellmouth ou encore La Nuit interdite (toute une nuit de folie) avec Mexico Barbaro, Backcountry ou encore le foldingue et très bis Dyke Hard !!
En ouverture, Gary Constant, créateur du festival, fera un plaisir à quasiment tout le monde en montrant… Il était une fois en Amérique, le film culte de Sergio Leone, restauré et agrémenté de 22 minutes inédites. Boum.
Pour le reste, on n’oublie pas le village littéraire (Frank Lafond sera là !), les conférences carrément dingues (jeu vidéo et art du générique au programme), ou encore les concerts (Assad, La Grauss Boutique…).
Le festival se déroulera du 1er au 6 avril, à Tours : au Petit Faucheux, au CGR ou encore aux Halles.
Cette année, tmv sera partenaire du Festival Mauvais Genre. On vous réserve d’ailleurs (peut-être si vous êtes sages) un numéro plutôt sympa…
Pour la rentrée, on se fait le plein de culture, avec Jabberwocky en BD, un DVD d’Hunger Games plein de bonus, mais aussi le retour de la téléréalité façon tatouage sur 23.
LE DVD HUNGER GAMES LA RÉVOLTE (partie 1)
Cet ultime chapitre avait laissé un goût amer lors de sa sortie (un dernier épisode scindé en deux…). Plus sombre, proposant un tableau intéressant de la manipulation médiatique et de masse, ce Hunger Games trop convenu souffre d’un rythme pauvre. Le bonheur se fera donc dans l’édition Blu-ray, avec ses bonus : commentaires audios, scènes coupées, clips vidéo, making of et un hommage à Philip Seymour Hoffman. A.G. > Sortie le 16 mars.
LE CD SOKO – MY DREAMS DICTATE MY REALITY
Un parfum de eighties flotte. Il suffit de jeter un oeil sur la pochette : collages grossiers, façon fanzine. Pour son nouvel album, Soko s’est exilée sous le soleil californien. Il y a des touches à la The Cure ici. Du Joy Division, aussi. L’auteure du tube I’ll kill her baigne désormais dans une new wave plaisante et lancinante. Le tout, sublimé par des paroles à filer des frissons. De quoi faire oublier certains titres bien plus dispensables, à l’instar du poussif Monster Love. A.G.
LA BD JABBERWOCKY
Avec cette série complètement folle, Masato Hisa dynamite l’univers du manga en multipliant les codes et les références. On se croirait à la fois dans Da Vinci Code, Barbarella et Jurassic Park. Et puis il y a surtout ce graphisme qui doit beaucoup au Franck Miller de Sin City, mais réussit le tour de force de nous bluffer à chaque page. Ça fait beaucoup de bons points en même temps ! Alors on fonce et on salue les éditions Glénat pour cette belle initiative. Hervé Bourit
À LA TV NY INK
La chaîne 23 continue d’exploiter le filon de la tattoo-téléréalité. Après Miami Ink, InkMaster et consorts, voilà NY Ink. L’émission tourne de nouveau autour de l’excellent Ami James, cette fois installé à New York. Au programme, quelques grosses engueulades, mais surtout beaucoup de tatouages. On verra notamment défiler le rappeur Method Man, les musiciens de Slipknot et des Ramones, ou encore la bimbo Tila Tequila. A.G. > Samedi 14, à 20 h 50, sur 23.
Chinois, Japonais, Écossais ou encore Australiens se régalent de quelques mets pas franchement ragoûtants. Nous ne sommes pas difficiles, mais là…
LE CASU MARZU
Ce fromage de Sardaigne, préparé avec du lait de brebis, signifie « fromage pourri ». Normal, puisqu’on le laisse se décomposer en introduisant des larves de mouches du fromage et des asticots translucides… vivants, bien évidemment (sinon, ce n’est pas drôle). D’après le Guinness des records, il s’agit du fromage le plus dangereux du monde. En raison des risques sanitaires, il est d’ailleurs interdit à la vente en Italie. En revanche, on le trouve au marché noir, dans quelques villages corses.
LES WITCHETTY GRUBS
Très appréciées en Australie, ces larves de Witchetty sont une spécialité aborigène. On trouve ces larves de papillon dans le bois d’acacia. Certains disent que ça a le goût d’oeufs brouillés. D’autres que ça lorgne plutôt vers le miel. En tout cas, c’est bourré de protéines. Ouf.
LES TONG ZI DAN
Bon, alors là, comment dire… Ce sont des oeufs de poule longuement bouillis dans de l’urine de petit garçon. Un mets particulièrement apprécié dans la région de Dongyang, en Chine. D’après les habitants, cette « friandise traditionnelle » aurait plusieurs bienfaits (contre le rhume, les douleurs articulaires) et redonnerait la pêche.
BROCHETTE DE SCORPIONS
On reste en Chine, tant qu’à faire. Les brochettes de scorpions se trouvent sur les marchés, notamment à Pékin. Beaucoup disent que le goût ressemble au pop-corn. Sinon, au Cambodge, on préfère les mygales en brochette et la tarentule frite. À l’aide.
LE CAFÉ KOPI LUWAK
On réalise la boisson avec la crotte du luwak, un petit animal d’Indonésie ressemblant à la civette et mangeant des grains de café. Le kilo vaut en général près de mille dollars, ce qui en fait le café le plus cher du monde.
LE SHIRAKO GUNKAN MAKI
Ce plat japonais est une sorte de sushi recouvert de shirako, du sperme de morue. Cette spécialité est en général accompagnée d’une assiette de riz et parfois de tempuras, des beignets très populaires.
HAGGIS… ET MARS® FRIT
Vous le connaissez sous le nom de panse de brebis farcie. C’est THE plat à déguster en Écosse. En gros, ça ressemble à un gros ballon dans une poche. À l’intérieur, sont cuits pendant plusieurs heures foie, coeur et poumons de mouton, avec des épices et du sel. En dessert, tentez le deep-fried Mars bar : une barre de Mars enroulée dans de la pâte à beignet, le tout frit dans une bonne dose d’huile. Niveau calories, vous explosez les records, mais un deep-fried Mars bar et ça repart !
Le dernier film de Marjane Satrapi : un conte qui oscille entre folie noire et comédie féerique. Un ovni réjouissant.
Le monde de Jerry est fabuleux. Il travaille dans une entreprise de baignoires où même les entrepôts sont magnifiques. Les collègues sont d’une gentillesse incroyable, son boss un chic type. Jerry est heureux, il parle de son bonheur à sa psy, M. Moustache et Bosco qui lui répondent, l’encouragent dans cette voie. Sauf que ses deux derniers amis sont en fait son chat et son chien de compagnie.
Le monde de Jerry se craquelle par endroit. Les couleurs vives s’estompent quand il prend ses médicaments. Dans l’univers merveilleux de Jerry, son appartement est formidablement vintage, un vrai loft new-yorkais. La déco s’abîme. Les tons pastels disparaissent : le gris domine et la crasse refait surface quand Jerry ne prend pas ses anti-dépresseurs. Et puis, le héros a le béguin pour Fiona, la belle secrétaire anglaise. Il l’invite dans son restaurant chinois préféré. Elle lui pose un lapin. Les larmes de Jerry coulent. Son monde s’effrite, s’effondre. Encore un peu plus.
Dans ce nouveau film de Marjane Satrapi, plusieurs univers cohabitent, s’emboîtent ou s’opposent à mesure que Jerry avance. On passe du thriller à l’utopie, du conte fantastique au drame social. L’auteure de Persepolis navigue dans les styles avec une facilité déconcertante. Rien ne la retient. Elle se permet de changer de façon de cadrer, de changer la photographie, sans avertir, sans se justifier. The Voices se transforme plan par plan, plonge dans les abîmes d’un homme complètement perdu, malade. Le film se réinvente.
Filiation facile pour ce type d’histoire basée sur une double personnalité, The Voices n’a rien à voir avec Le Portrait de Dorian Grey ou Dr Jekyll et M. Hyde. Jerry ne se rend jamais compte des conséquences de ses actes. Marjane Satrapi a cette capacité à ne jamais donner la solution pour comprendre le naïf Jerry. Elle échappe sans cesse aux convenances. La réalisatrice s’amuse à effleurer les genres sans pour autant se perdre.
The Voices semble, aux premiers abords, trancher radicalement avec les précédentes oeuvres de Marjane Satrapi. Pourtant, on y retrouve cette noirceur morbide qui rendait Persepolis si poignant, cette urgence qui définissait l’irréalité d’un Poulet aux prunes. La différence, c’est que The Voices est un film au budget plus conséquent, un projet hollywoodien. Pour incarner Jerry, Ryan Reynolds : si l’acteur n’était plus vraiment bankable après le flop cosmique de The Green lantern, son interprétation mi-pathétique mi-schizophrénique va faire causer. En toute simplicité, il donne à voir un psychopathe sympathique loin des Hannibal Lecter et autres John Doe (Seven), une sorte d’antihéros attachant et pourtant répugnant.
Durée : 1 h 43. Une comédie/thriller de Marjane Satrapi, avec Ryan Reynolds, Gemma Arterton, Anna Kendrick.
NOTE : ***
Du Nicky Larson à volonté, un artiste super chouette et des traductions vraiment pourries… Bienvenue dans les méandres du web.
Yuki Matsueda, c’est un artiste japonais qui travaille sur la 3D, mais en vrai. Impressionnant. Plus sur yuki-matsueda.com
LOL FX ET POLITIQUE
Ce tumblr a eu l’idée géniale de reprendre nos chers hommes et femmes politiques (souvent photographiés devant un fond de couleur) et de les mettre dans des situations cocasses. Certains montages ne doivent pas être loin de la vérité ceci dit. Plus sur surfondvert.tumblr.com
LA PAGE TRADUCTIONS DE M****
Vous connaissiez Bescherelle ta mère ? Ce petit frère fonctionne sur le même principe. Il épingle les traductions pourries. Par exemple : François Hollande devient François Pays-Bas sur la page Facebook de Benjamin Netanyahu. Rigolo. Plus sur facebook.com/traductionsdem
TORRENT PIRATEBAY, LE RETOUR
Le site de partage illégal de fichier, après avoir été fermé par les autorité suédoises, est finalement réapparu à son adresse d’origine début février. Sauf en France où les fournisseurs d’accès le bloquent, les uns après les autres, après une décision de justice.
GRATOS NICKY LARSON
Pour tous les fans du flic pervers (oui vous, les anciens jeunes qui glandiez devant le club Dorothée avec votre nuque longue) Wat.tv vient de mettre en ligne la série entière, gratuitement. Et pour les autres, le site a également mis l’ensemble d’Olive et Tom. Magique.
LA RUMEUR SÉRIE ZELDA
C’est le Wall Street Journal qui a sorti l’info : Netflix serait en train de préparer une adaptation du fameux jeu vidéo Zelda. Fausse bonne idée ? Le web frémit déjà et relaie l’article américain qui cite anonymement un créateur de la future série : « Ce serait une sorte de Game of Thrones mais en plus familial. » Mouais.
LA VIDÉO BACK TO THE 90’S
On en voit un paquet de parodies en tout genre, de mèmes ou autres bêtisiers sur Youtube. Cette vidéo sort quand même du lot. Réalisée par les Américains de Rocket Jump, cette fausse pub des années 1990 va vous surprendre. On ne vous spoile pas.
Une vision froidement nationaliste de la guerre d’Irak à travers les yeux d’un sniper moralement simplet.
Patriotique. L’adjectif colle à la peau de Chris Kyle. Plus le sniper progresse, gagne en reconnaissance dans la guerre, plus cette veine se creuse en lui. Comme un sillon malsain. Difficile de ne pas voir dans cet homme une machine à tuer progressant au fur et à mesure d’un conflit. Début de l’histoire : Chris Kyle est un cow boy du sud des États-Unis, du genre à mettre un sticker « Don’t mess with Texas » (Cherche pas la m**** avec le Texas) sur son frigo. Fort accent terreux, il vit son épiphanie devant les images télévisées de l’attaque de l’ambassade américaine à Nairobi, une bière à la main.
1998, il s’engage dans l’armée. 11 septembre, Georges W. Bush, Irak : l’histoire l’embarque, le prend, le retourne, exacerbe sa gâchette de moraliste. Clint Eastwood adore les contes. Dans celui-ci, il adapte l’autobiographie de Chris Kyle, tué aux USA en 2013 par un vétéran d’Irak.
Dans ses habits de réalisateur, le cowboy de la caméra a toujours préféré les morales tissées de bienveillance à la complexité d’un monde devenu trop ambigu pour lui. Il se complaît dans les batailles mythiques de la Seconde Guerre mondiale (Lettres d’Iwo Jima et Mémoires de nos pères), la fable urbaine (le très bon Mystic River), le western classique (Pale Rider). Bradley Cooper, qui campe le fameux Chris Kyle et produit le film, lance sa grosse carcasse façonnée par l’Actor’s Studio sur la même voie qu’Eastwood.
Sauf que traiter la guerre d’Irak de cette manière provoque une vision insupportable à tous ceux qui exècrent le patriotisme envahissant et propagandiste. Traiter ce conflit, qui a refaçonné les relations internationales du XXIe siècle, sous l’angle d’une simple bataille de rue entre valeureux combattants américains et terroristes barbares, est, en 2015, un manque total de réflexion et de lucidité sur l’état du monde. En se concentrant sur Chris Kyle et son syndrome de chien de berger, Clint Eastwood passe à côté d’un sujet qui le dépasse. C’est que le conflit en Irak n’a rien à voir avec la Seconde Guerre mondiale, mais plus avec celle d’Algérie ou du Vietnam. Si, à certains moments, ces soldats deviennent des robots exécutant les ordres d’une géo-politique colonialiste, comme déshumanisés, American Sniper replace toujours au centre de l’image Chris Kyle.
Symbole d’une Amérique maîtresse du monde, éduquée à coup de National Anthem et de drapeaux étoilés. La caméra, souvent à l’épaule, de Clint Eastwood se rapproche sans cesse de l’action, ne prend que rarement du recul. Les cadrages serrés empêchent de voir d’autres visages que celui d’un sniper lobotomisé, anesthésié par l’enjeu : tuer un maximum de méchants rebelles. Tristement glaçant.
Drame de Clint Eastwood. USA, durée : 2 h 14. Avec Bradley Cooper, Sienna Miller…
Le visuel de l’affiche du festival de cinéma Mauvais genre à Tours a été dévoilé. Tmv est partenaire de l’événement.
C’est le jour de la Saint-Valentin que le festival Mauvais genre (rah, bande de coquins) a dévoilé le visuel de sa nouvelle affiche !
Elle a été réalisée par Alice Probst, de l’école Brassart à Tours.
Le festival de ciné Mauvais genre aura lieu, cette année, du 1er au 6 avril. On vous rappelle par ailleurs que tmv sera partenaire de l’événement (on vous réserve du lourd).
Il est toujours possible de faire un petit geste afin d’aider le festival, grâce au financement participatif : PAR ICI !
Comme d’habitude, on traîne sur internet et on y décroche des merveilles. Plongez dans les méandres du Net…
Rodolfo Loaiza Ontiverso adore les détournements et mélange notamment univers mignon de Disney et grands méchants de films. Le Joker et Raiponce, Blanche-Neige dans Massacre à la tronçonneuse et plein d’autres… Série (et autres oeuvres) sur instagram.com/rodolfoloaiza
LA VIDÉO SIMPSON 8-BITS
Petit cadeau pour les nostalgiques ou fans des Simpson (ou les deux). Réalisé par les artistes Paul Robertson et Ivan Dixon, le générique de la famille en jaune a été transformé façon console 8-bits. C’est super cheap, la musique aussi, mais c’est délicieusement génial.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=FIZ_gDOrzGk[/youtube]
APPLI WTF CRASH OU PAS CRASH ?
Am I going down (vais-je m’écraser ?, en français), c’est l’appli qui calcule la probabilité qu’a votre avion de se crasher. Humpf… Disponible pour 0,99 $ sur l’Apple store, elle prend en compte la compagnie, le type d’avion, l’aéroport etc., et donne son pronostic suivant une base de données d’archives d’accidents.
LE TUMBLR RÊVES
Et si un inconnu faisait un collage bien naze pour illustrer un de vos rêves ? Un truc du genre photos mal détourées, pixelisées, du flou au mauvais endroit et une impression d’incohérence totale ? Ça existe (en anglais) et le site s’appelle photoshopyourdreams.tumblr.com
LE CHIFFRE 23 100
C’est, en dollars, le prix qu’a atteint aux enchères (sur eBay) la bouteille de sauce BigMac de Mc Donald’s… en 24 h ! Seuls les Australiens y avaient droit et il s’agissait du premier flacon (sur 200) numéroté. L’annonce, datée du 2 février, précisait que l’intégralité des enchères serait reversée à une association caritative.
SITE BARBU RENCONTRE AU POIL
On aurait pu titrer ça adopteunbarbu.com… Bristlr, c’est le site de rencontres qui grimpe, dédié aux amoureuses (et amoureux) d’hommes à barbe. Son créateur, Jon Kershaw, revendique plus de 10 000 inscrits. Vous pouvez ainsi zieuter du poil, discuter, faire du coeur-coeur lovelove. Allez les hipsters, un tour sur bristlr.com !
(Photo instagram.com/incredibeard)
TRISTE ÉTUDE ABSTINENCE NIPPONE Une étude du planning familial au Japon assure que 50 % des femmes mariées n’ont pas eu de relations sexuelles au cours du mois dernier. Pourquoi cette abstinence ? La plupart des Japonaises le justifient en disant que le sexe est synonyme d’ennui ou qu’elles sont fatiguées après le travail. Allez, bonne Saint-Valentin ! 🙂
Cette semaine, double dose de BD ! Mais on parle aussi de Bob Dylan et du DVD mignonnet de Lou ! journal infime…
LE CD BOB DYLAN – SHADOWS IN THE NIGHT
Dans le nouvel album du poète de la contre-culture, point de chansons originales. Ici, le maître du folk reprend dix standards américains, qui ont tous été jadis chantés par Frank Sinatra. Doux voyage rétro et mélancolique, ce Shadows in the night est intimiste, feutré et surprenant. La justesse n’est, certes, pas toujours de mise. Mais ce ton nasal est encore là. La voix granuleuse, rongée par le tabac, aussi. Bob Dylan, sans être crooner, la laisse flotter et nous emporter.
A.G.
LE DVD LOU ! JOURNAL INFIME
Adapté de la BD à succès, Lou ! journal infime a surpris en révélant Lola Lasseron, jeune actrice aussi attachante qu’authentique. Dans un univers loufoque, visuellement proche de Gondry, Julien Neel a su transposer l’esprit coloré et poétique de sa propre BD pour cette comédie sucrée. Reste que cette famélique édition fait une fois de plus l’impasse sur les bonus. Seul supplément à se mettre sous la dent : un commentaire audio du réalisateur/ dessinateur. Décevant…
A.G.
LA BD 40 ANS ! WHAT THE FUCK !
Emma a 40 ans. Divorcée, mignonne, pleine d’envie( s). Cette BD sympa (aux éditions Delcourt) d’Emmanuelle Teyras est une ode à la liberté et à la gloire des quadras. Passant en revue les thèmes de l’exmari bienveillant (mais pas débrouillard pour un sou), la sexualité, les copines, ou encore le machisme et les gros nazes. 40 ans ! What the fuck, sur un ton très libre et girly, est parfois un peu inégal, mais se laisse dévorer tout au long de ses 160 pages.
A.G.
LA BD LA VIE DE TOUS LES JOURS
Directeur du Festival BD en Chinonais (les 14 et 15 mars prochains), le Tourangeau Mickaël Roux est aussi un auteur. Avec cette Vie de tous les jours, il mélange le quotidien d’un dessinateur de bande dessinée (tiens, tiens !) et de sa petite famille avec un univers imaginaire. Le décalage est particulièrement bien vu, surtout quand il réussit le tour de force de faire tenir tout cela dans des gags hilarants. Vraiment une belle réussite pour cet auteur.
Hervé Bourit
En draguant un public un poil différent, le nouveau Disney mélange les influences du comics américain et du manga japonais.
Suite au rachat de Marvel Entertainment par la Walt Disney Company, on attendait de pied ferme cette nouvelle production. D’autant qu’après le carton de La Reine des neiges, la firme aux grandes oreilles souhaitait sortir un film d’animation moins policé, plus orienté action. Pour ce faire, les studios Disney ont décidé d’adapter (très librement…) Big Hero 6, un comics Marvel quasi inconnu.
Soit l’histoire d’Hiro, un petit génie de la robotique, qui découvre qu’un criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Il va tout faire pour sauver la population, aidé de Baymax, un robot infirmier, et de ses compagnons qu’il transforme en super-héros high-tech.
Signé des surdoués de l’animation, Don Hall et Chris Williams, Les Nouveaux Héros, gros bonbon geek coloré évoquant à la fois Là-haut et Les Indestructibles, réussit parfaitement sa mission. En croisant le côté Marvel (pour l’action, l’humour désopilant et le gros méchant bien sombre) à l’esprit Disney (pour l’émotion et le mignon-tout-plein), il en résulte un film hybride, brillant et excitant.
Visuellement splendide et très technique, Les Nouveaux Héros permet de plonger dans une ville fictive, San Fransokyo, mélange de San Francisco et Tokyo : en témoignent un Golden Gate japonisé ou encore des rues en descente typiques composées de cerisiers japonais… Le travail sur la ville, exceptionnel, est stylisé avec justesse et finesse. Il reste néanmoins un peu trop survolé, alors qu’on aurait voulu s’y attarder.
Un reproche que l’on pourrait aussi faire à quelques personnages secondaires, sacrifiés et tout simplement zappés, tandis que d’autres sont remarquablement caractérisés. Reste que, parmi eux, se dégage un duo exceptionnel : le jeune Hiro se lie en effet d’amitié avec le gros Baymax. Un peu pataud, un peu bibendum et tout blanc, il est d’une simplicité déconcertante (une tête ovale, deux ronds noirs et un trait !). Tour à tour mignon, adorable, hilarant, touchant, et déjà culte, il est à lui seul la star, le centre du film. Personnage principal à part entière, il offre de nombreux comiques de situation et de répétition. Passant de gros doudou tout mou à karatéka supersonique, Baymax émerveille et surprend constamment. À chaque séquence.
Loin d’être original et toujours très manichéen (on reste dans du Disney…), Les Nouveaux Héros possède tout de même un charme indéniable. Le film développe une habile réflexion sur l’amitié, la confiance, mais aussi le deuil et la vengeance, sans jamais être moralisateur. Une petite perle d’humour et d’émotion qui séduit à merveille. Irrésistible.
Aurélien Germain >>Film d’animation (USA). Durée : 1 h 42. De Don Hall et Chris Williams. Avec les voix françaises de Kyan Khojandi, Maxime Baudouin…
NOTE : ***
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TOUJOURS EN SALLE
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FRANK ***
Attention ovni ! En apparence, ce pourrait être un road movie musical sur un groupe de musique mystérieuse, un peu pop et indépendante. Mais le doute s’immisce dans les plans prolongés, les dialogues écourtés trop tôt, les moments de flottement filmés par Lenny Abrahamson. Frank n’appartient à aucun genre : c’est une ode à la pensée libre, au chaos maîtrisé. Un film étrange et envoûtant où la musique sert de prétexte à l’explosion de la pensée déterministe et préfère la folie au rationalisme.
B.R.
HOPE ***
Chronique ordinaire d’un monde dirigé par la peur, Hope raconte les ghettos nigériens, camerounais… La route, aussi : interminable, les voyages en camions, les viols, la prostitution. Léonard et Hope se rencontrent sur le chemin de l’Europe. Compagnons d’espoir. Ce film cru n’explique rien de l’Afrique complexe, de ce couple improbable mais donne à voir cette violence brutale, universelle. Celle qui mène à la guerre ou à l’amour et parfois à la survivre. Hope remue les tripes. Profondément.
B.R.
LA NUIT AU MUSÉE 3 **
Intitulé Le Secret des pharaons, ce troisième épisode de La Nuit au musée clôt habilement et de justesse la saga. Ben Stiller y joue toujours Larry, gardien du musée, où les oeuvres prennent vie la nuit. Transposant son film à Londres, Shawn Levy jongle habilement entre fantastique et comédie et offre un épilogue sans surprise, mais divertissant. Il n’empêche que le casting reste toujours classieux, l’humour délicieusement absurde et certains effets visuels bluffants (la lithographie d’Escher).
A.G.
Chaque semaine, nos chroniques sur le meilleur des sorties DVD, CD, Bd et jeux vidéo.
LE DVD BOYHOOD
Projet un peu fou du réalisateur Richard Linklater (Before Sunrise) : filmer pendant 12 ans des acteurs qui vieillissent. Tout ça pour raconter la vie d’un garçon, Mason, et celle de sa famille. Changement de maison, d’État, de la société, des mentalités : Boyhood parle d’une Amérique en mouvement. Sans transition, le film fait des bonds dans le temps, les rides apparaissent sur le visage des personnages. Une aventure cinématographique unique. Sortie le 18 février.
B.R.
LA BD I COMB JESUS
Retour à la BD du Belge Jean-Philippe Stassen : on ne peut que s’en réjouir tant les reportages dessinés ici sont d’une urgence et d’une acuité salutaires. De l’Espagne à l’Afrique du Sud, il raconte avec passion toutes les facettes des migrations. Le tout sans jamais verser dans le misérabilisme, ni l’amalgame, pour un témoignage fort et bouleversant sur l’état du monde, sur lequel il va falloir un jour ouvrir les yeux.
Hervé Bourit
LE CD BELLE AND SEBASTIAN
Stuart Murdoch, le leader de Belle and Sebastian, revient avec sa pop nostalgique, volontairement dansante, généreuse, populaire. Malgré sa santé fragile (il souffre d’une maladie qui le laisse parfois dans la plus extrême fatigue), Murdoch a réalisé ces dernières années un film et sorti cet album : Girls in PEacetime Want to dance. Il effectue un léger virage plus personnel, mais avec cette même simplicité qui tient du génie.
B.R.
LE JEU VIDÉO COD ADVANCED WARFARE : HAVOC
Vous êtes venu à bout de COD Advanced Warfare et vous en demandez encore ? Votre console de salon Microsoft n’est toujours pas rassasiée ? Alors laissez- vous séduire par Havoc, le premier DLC disponible en téléchargement. Dopée à l’action, cette extension vous propose quatre cartes inédites à savourer en multi et une arme exclusive. Sans oublier le fameux mode Exo Zombie. Activision, + 18 ans, Xbox 360 et Xbox One, 15 €. L.Soon
Et si on traînait un peu sur le Net ? Non, parce qu’on a encore dégoté deux, trois trouvailles pour procrastiner…
L’artiste italien Giuseppe Colarusso a bien rigolé sur cette série d’objets improbables. Plus sur giuseppecolarusso.it
ÉTRANGE VUE D’UNE STATUE
Vous ne vous êtes jamais demandé ce que voyaient les statues, dans les musées ? Non? Bon, bah l’auteur anonyme de ce tumblr oui et il l’illustre en photo en plus. Pour vivre la vie d’une statue : whattheysee.tumblr.com
LE CHIFFRE 1 000 000
C’est la somme récoltée par le blogueur américain Elan Lee pour son projet de jeu de cartes… en seulement 4 heures. Son projet, qui met en scène des chats qui explosent (le concept est très WTF) a depuis récolté plus de 4 millions de dollars. Et il reste 21 jours de financement sur kickstarter.
LA PUB MAMAN
La marque de boxe Everlast a fait fort avec une vidéo qui dénonce le harcèlement de rue. Tournée au Pérou, elle montre des hommes qui harcèlent une femme se révélant être… leur maman déguisée en femme fatale !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=7FI2LY4dk-s[/youtube]
JEU MAD SHARK
Comme son nom l’indique, vous êtes un requin complètement enragé qui se prend à manger des nageurs (quelle idée). Pas franchement pour les squalophobes, à moins que ce jeu puisse vous faire oublier cette peur des Dents de la mer. Sur jeuxvideo-flash.com
TEMPS À PERDRE WEAVESILK.COM Ce site propose un générateur de formes bizarres (mais jolies) sur lequel vous pouvez, sincèrement, passer des heures à faire des dessins de fou. Complètement psyché, c’est compliqué de faire autre chose que des kaléidoscopes étranges.
LA VIDÉO STAR WARS LOL
Le youtuber Mr TvCow a encore frappé avec une vidéo qui parodie le sabre laser du dernier Star Wars (celui en forme de croix qui apparaît à la fin de la bande annonce). Il met en scène un duel de grosses… épées lasers !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=kgSylgBFi-I[/youtube]
Pour le dernier opus de la saga, on prend les mêmes et on recommence : un peu redondant, mais toujours divertissant.
L’épisode de trop ? En signant pour une troisième fois, le réalisateur Shawn Levy prenait le risque d’accoucher d’un pâle ersatz de ses précédents bébés (il porte la franchise à bout de bras). Et donc l’éventualité d’un crash au box office, aspiré par son très gros budget de 127 millions de dollars… Pour son final, intitulé La Nuit des pharaons, Ben Stiller endosse de nouveau le costume de Larry, le gardien du musée où les oeuvres prennent vie la nuit. Alors que le film débute à New York, comme à l’accoutumée, il s’envole rapidement (et c’est tant mieux ! ) vers Londres et son British museum : Larry doit effectivement tenter de réparer la tablette à l’origine de cette magie…
Si le tout premier épisode, joyeux délire sorti en 2006, avait su séduire par son originalité, le second était de toute évidence trop forcé pour plaire. Ici en revanche, Shawn Levy (ré)ajuste savamment son cocktail fantastique/comédie, faisant de La Nuit au musée 3 un petit plaisir plus spontané, léger et moins opportuniste. Certes, il y a ce désagréable goût de déjà-vu lors des premières scènes à l’intérieur du musée (le coup du dinosaure qui se comporte comme un toutou…). Mais on passe la vitesse supérieure dès lors qu’il s’agit de scènes en extérieur, dans un Londres nocturne joliment filmé. Idem quand il s’agit de partir dans du grand guignolesque total. En témoigne l’excellent passage avec l’apparition surprise et saugrenue du Wolverine Hugh Jackman.
L’humour, justement, est ici délicieusement absurde. Loin d’être poussif, distillé avec parcimonie, et fonctionnant à coup de running- gags bien sentis. La preuve dans toutes les séquences avec Laaa, un homme de Néandertal prenant Larry pour son père (c’est aussi Ben Stiller lui-même qui joue ce rôle). Une figure patriarcale et un lien avec le père d’ailleurs omniprésents durant tout le film, véritable centre névralgique dessiné en filigrane. Distrayant, sans être exceptionnel, La Nuit au musée 3 réussit aussi à pondre de bluffants effets spéciaux. L’une des scènes les plus remarquables étant cette plongée surréaliste de trois personnages dans « Relativité », une lithographie d’Escher : plans multiples, renversements de caméras, acteurs mélangés à du dessin…
Lorsque les lumières se rallument, le spectateur est mitigé. Divertissement honnête, notamment pour les enfants, à cela près que la magie de la franchise s’est tout de même atténuée. Il était temps de fermer les portes du musée. Reste aussi ce goût amer, empli de nostalgie, après avoir assisté à l’une des dernières prestations de l’exceptionnel Robin Williams. Un hommage est d’ailleurs rendu à l’acteur décédé en août 2014, à la fin. Une seule phrase écrite : « La magie est éternelle. »
Comédie (USA). Durée : 1 h 37. De Shawn Levy. Avec : Ben Stiller, Owen Wilson, Robin Williams, Dan Stevens…
NOTE : **
************************************* TOUJOURS EN SALLE *************************************
CHARLIE MORTDECAI X
Ce film de David Koepp n’a aucune autre ambition que d’être un bon divertissement du dimanche soir. Charlie Mortdecai, avec ses personnages british très clichés, se place dans la lignée des Austin Powers, un film d’espionnage bébête sans fond mais rythmé aux blagues potaches. Sauf que Johnny Depp n’a pas le comique de Mike Myers (il est insupportable en lord anglais foufou) et que les blagues ont déjà été vues 10 000 fois… Charlie Mortdecai n’arrive pas donc pas à divertir, même un dimanche soir pluvieux. B.R.
IMITATION GAME ***
Contrairement à la majorité des biopics, celui-ci sur la vie du mathématicien anglais Alan Turing a ce petit plus qui fait sortir ce film des sentiers battus d’Hollywood. S’il a des faux airs de blockbuster (les plans, le cadrage, la photographie n’apportent malheureusement rien), Imitation Game aborde l’homosexualité, le manichéisme, la robotique et l’humanisme tout en finesse. Un propos intelligent et intelligible porté, cerise sur le gâteau, par le talent de Benedict Cumberbatch et de Keira Knightley. B.R.
TAKEN 3 *
Accusé à tort du meurtre de son ex-femme, le fameux Bryan Mills tente de retrouver le vrai coupable, traqué par une tonne de flics, tout en protégeant sa fifille. Signé Olivier Megaton, ce soi-disant ultime épisode, scénarisé avec les pieds par Luc Besson, trempe toujours dans l’action musclée de base. Entre cascades aberrantes et scènes de combat façon Steven Seagal, même Liam Neeson ne sauve pas le naufrage. Taken 3 a beau être énergique, il en est caricatural à souhait et se noie dans le grotesque. A.G.
Et de cinquante ! Voilà notre 50e épisode des chroniques culture. De Manson à Saints Row, en passant par l’Homme qui marche et James Brown.
LE DVD GET ON UP
De James Brown, on connaît ses chansons cultes. Du Mister Dynamite, on connaît moins l’homme pas si funky que ça, le parano, violent, autoritaire ; le mégalo derrière la légende. Ce biopic de Tate Taylor offre une vision éclairée et électrisante de la sex machine. Le must étant cette tripotée de bonus, offerts sur une copie Blu-ray de toute beauté : version digitale version UV, scènes coupées, alternatives, interprétations des chansons complètes et une tonne de suppléments. De la bombe ! A.G.
LA BD L’HOMME QUI MARCHE
À l’heure où le 42e Festival d’Angoulême va lui consacrer une grande exposition, Jiro Taniguchi voit enfin l’intégralité de son oeuvre publiée en France. C’est le cas de la magnifique réédition proposée par les Éditions Casterman (avec des histoires inédites, des planches couleur et une nouvelle traduction). Cet Homme qui marche, c’est bien sûr Taniguchi lui-même qui nous invite autant à la réflexion sur le temps qui passe qu’à la rêverie sur notre avenir. Magnifique et indispensable. Hervé Bourit
LE CD THE PALE EMPEROR – MARILYN MANSON
Et si Manson était un peu plus Marilyn ? Aux oubliettes, le maître de la provoc’ des années 90-2000 qui terrorisait les mamans. Désormais, Marilyn Manson est adulte. Plus inspiré, aussi, avec cet album vintage qui fera (peutêtre ?) grincer des dents les fans de la première heure. The Pale Emperor navigue dans des eaux troubles, un peu bluesy, un peu atmosphériques, mélodico-mélancoliques. Loin de son metal habituel, nourri d’une basse sourde, un album prenant et surprenant. A.G.
LE JEU VIDÉO SAINTS ROW – GAT OUT OF HELL
La météo ne vous donne pas envie de sortir ? Alors pourquoi ne pas défier Satan himself dans un GTA-like délirant ? Fans de Saints Row, prenez le contrôle de Johnny Gat ou de Kinzie Kensington et semez le chaos en enfer dans le politiquement incorrect Gat Out Of Hell. Disponible en standalone sur PS3 et Xbox 360, cette extension signe également l’arrivée remarquée de la saga sur PS4 et Xbox One. > Deep Silver, + 18 ans, PS3, PS4, PC, Xbox 360, Xbox One. L.Soon
Passer de selfies d’un squelette, à la folie Twitter et des photomontages de chefs d’Etat sur le trône… Tout est possible sur le web.
On a pas mal flashé sur les œuvres d’Alex Solis. Ce designer de Chicago a un trait excellent et une touche bien marrante, mais il se met aussi en scène dans ses propres dessins. Illusion totale ! instagram.com/alexmdc
PHOTOMONTAGE WTF SUR LE TRÔNE
Oh puis crotte ! Ok, on ne fait pas dans la dentelle avec Cristina Guggeri qui a créé une série d’illustrations pour montrer à quoi ressemblent les leaders mondiaux… aux toilettes. L’artiste voulait montrer qu’ils sont normaux. Berlusconi (photo), Obama, Merkel, le Pape et Poutine sur le trône, ça se découvre sur son Facebook.
LE CHIFFRE 78 000
C’est le nombre d’emplois indirects créés en France grâce à Facebook, en 2014 (source : cabinet Deloitte). Générant par là 6 milliards d’euros d’activité économique. Aux États-Unis, l’impact économique du site de Zuckerberg est estimé à 100 milliards de dollars.
INSOLITE FOLIE TWITTER
Sur Twitter, Jaime Guerra, un ado, a demandé au pro du basket Nik Stauskas si sa petite amie Taylor (du genre mannequin) pouvait l’accompagner au bal de promo de l’école. Amusé, le couple a accepté en échange de 10 000 retweets en 48 h. Avec le buzz, l’ado les a obtenus en… deux heures. Depuis, son histoire fait le tour du monde. (A DÉCOUVRIR EN ENTIER ICI)
INSTAGRAM PARODIE SQUELETTIQUE
On trouve de tout sur Insta’ ! Même un squelette qui s’amuse à poster des photos d’elle (oui, c’est une fille) au réveil, à la piscine, durant un brunch, à la salle de sport ou encore des selfies au réveil. Ça vous rappelle vos photos ? Normal, c’est fait exprès et c’est mortellement ressemblant. instagram.com/omgliterallydead
UNIVERSITÉ COURS DE SELFIE
‘Sont fous ces Anglais ! De mars à avril, la faculté City Lit, à Londres, dispensera des cours de selfie avec sa formation appelée « l’art de l’autoportrait ». Au programme, organisation de la lumière, créativité, notions d’individualité, concept du selfie… Oh, au fait. Si cela vous tente, la formation coûte 168 €.
LE TUMBLR METRO BOULOT DODO
Qui sont ces gens dans les premiers métros, à 5 h 30 du matin ? Pourquoi sont-ils là ? C’est ce que voulait savoir Julien, un photographe, qui a décidé d’aller à leur rencontre et raconter leur histoire. L’idée est simple, mais c’est bourré d’humanité. Témoignages et jolis portraits à découvrir sur premiersmetros.tumblr.com
Trois étudiantes de l’IUT lancent Coupez court !, un concours de courts-métrages. Cinéastes amateurs, à vos caméras.
Coupez Court! Le concours de courts-métrages à Tours.
Le nez dans le guidon… Depuis décembre, Léa, Léana et Emmeline courent partout, passent des coups de fil à tour de bras. On ne dira pas que c’est Hollywood dans leurs têtes, mais presque. Parce que ces trois amies en communication de l’IUT ont eu la bonne idée de lancer Coupez court !, un projet qui s’inscrit dans le cadre de leurs études : « Il est vrai qu’on adore aussi le cinéma. Sur Tours, il y a pas mal de festivals, de diffusion, mais là, c’est vraiment un concours. Et comme on est étudiantes, les gens ont moins peur, ils osent se lancer », explique Léa Ngo-di.
Après avoir récolté 1 225 € sur un site de financement participatif (au lieu des 1 000 prévus), les filles ont mis la machine en route. Quand elles parlent de Coupez court !, elles ont des étoiles plein les yeux. Le curseur de la motivation poussé au maximum. « En tant que cinéphiles, on voulait donner la possibilité aux gens de s’exprimer à travers un court-métrage, un format pas si connu que ça », précise Léa. Comme elle le dit : « Dans un court, on dit en cinq minutes ce que les films disent en 1 h 30 ! »
Léana, Léa et Emmeline se sont armées d’un thème simple, mais qui laisse la porte grande ouverte : je rêve. « On a galéré pour trouver. Au départ, on souhaitait quelque chose sur la vie étudiante. Mais c’était trop banal », avoue Emmeline. Et puis elle se sont souvenues d’une citation du jeune réalisateur prodige Xavier Dolan, à Cannes : « Accrochons-nous à nos rêves. » Le déclic.
Pour les cinéastes en herbe qui veulent donc tenter le concours, tout est permis. Noir et blanc, couleurs, animation, horreur, fantastique, comédie, docu… Seule contrainte ? Ne pas excéder les cinq minutes. Une fois la totalité des courts-métrages visionnée, les étudiantes pré-selectionneront les potentiels vainqueurs. Ultime étape : un jury choisira trois gagnants. Dans les coulisses, on peut d’ailleurs déjà dire que l’acteur Philippe de Janerand sera de la partie (vu dans Taxi, Les Choristes ou encore Paulette). Léa, Emmeline et Léana espèrent maintenant recevoir un paquet de courts-métrages pour le concours. Histoire de ne pas couper court à leur rêve.
[Mise à jour 10/02/2015 : se rajoutent au juryle réalisateur et scénariste Just Philippot, ainsi que Marie-Laure Boukredine, coordinatrice diffusion à CICLIC et chargée de la coordination régionale du Mois du film documentaire]
COMMENT ON FAIT ?
D’abord, direction CE SITE pour remplir un formulaire de pré-sélection.Vous avez jusqu’au 28 février pour envoyer votre court (toutes les infos utiles sur le site). La soirée de remise des prix aura lieu vendredi 20 mars, au CGR de Tours. Les gagnants seront récompensés.
Aussi sur facebook.com/coupezcourt
CONSEILS
> Pour un bon court-métrage, soyez efficace. « Il ne faut pas se perdre ou s’éparpiller », avance Léa.
> « On veut découvrir quelque chose. Soyez libre, puisqu’il n’y a pas d’exigence sur la forme. »
> « Vous pouvez monter vos films sur Imovie, Windows Movie Maker, Adobe première pro… »
CONTRAINTES
Bah oui, il en faut. Comme les courts seront diffusés sur grand écran, la vidéo doit être de qualité : 1,080 dcp. Il doit durer entre 30 secondes et 5 minutes. Après le montage, il faut graver la vidéo sur un DVD vierge. Inutile de préciser que tout plagiat est interdit…
DERRIÈRE LE PROJET
Léa Ngo-di a 20 ans. Étudiante et musicienne, elle s’est notamment investie dans les partenariats et l’organisation. Emmeline Buthaud, 20 ans, fan de ciné, a déjà participé à des chroniques sur Radio campus. Enfin, Léana Charpentier est une passionnée de cinéma italien de 19 ans. Elle a aussi pris en charge les relations presse pour le projet. Côté partenaires, elles ont obtenu la mairie de Tours, le Futuroscope, les Films des loups blancs, les magazines So Film et Positif.
Sous ses airs de blockbuster pas très original, ce biopic sur le mathématicien Alan Turing offre un propos intelligent.
Coupe de cheveux années 1940, il regarde fixement le commandant Denniston et prononce un mot. « Enigma ». Le militaire anglais, mécontent de l’insolence d’Alan Turing se retourne pour écouter celui qui résoudra le plus grand mystère de la Seconde Guerre mondiale. Enigma, c’est la machine utilisée par les Allemands pour crypter les messages radio.
Pendant des années, Alan Turing va travailler en secret avec une équipe de cryptologues et déchiffrer son fonctionnement. Imitation Game possède ce petit plus que beaucoup de biopics n’arrivent pas à atteindre. Cette petite flamme qui rend le film plus profond qu’un simple portrait brossé à coup de plans mélancoliques (l’agaçant La Vie en rose sur Piaf ou encore le pathétique Lady sur Aung San Suu Kyi pour ne citer qu’eux).
S’il fallait trouver des cousins lointains, Walk the line sur la vie de Johnny Cash pourrait trôner à ses côtés. À ceci près qu’Alan Turing est bien moins médiatique et vendeur que la vie rock’n’ roll du mythique musicien. Imitation game n’essaye pas de réécrire l’Histoire, de l’édulcorer, mais se concentre sur les personnages, les interactions, leur façon d’être. Alan Turing est souvent considéré comme le père de l’ordinateur. Dans Imitation Game, c’est un mathématicien fermé, égocentrique, au comportement similaire à celui qu’il introduit dans ses machines. Malin, le cinéaste Morten Tyldum fait bien le distingo entre ces facettes de la personnalité d’Alan Turing et son orientation sexuelle. Il suggère l’homosexualité du mathématicien par des flash-backs bien placés, sans jamais vraiment la traiter de front. Le jeu subtil de Benedict Cumberbatch souligne cette faculté du film à passer du pr ivé, au secret , au professionnel sans jamais confondre.
Malgré ce tableau idyllique, Imitation Game souffre quand même d’une formalité cinématographique. Comme si Morten Tyldum s’était seulement concentré sur le jeu des acteurs et le scénario. La photographie reste propre, sans dépasser le stade de l’étalonnage basique : elle n’arrive pas à rendre cette fameuse dualité de l’histoire. Les flash-backs, utiles pour la dramaturgie, sont malgré tout bâclés d’un point de vue technique. L’inventivité n’est pas non plus de mise dans le cadrage : les plans classiques se succèdent sans originalité. Sans parler de la bande originale. Les violons entendus mille fois alourdissent le propos du réalisateur et rendent certaines scènes un peu ridicules. Dommage d’expédier ainsi la forme : Imitation game offre, dans le fond, une vision plutôt complexe d’Alan Turing. Benoît Renaudin Biopic anglo-américain, 1 h 54. De Morten Tyldum. Avec Benedict Cumberbatch, Keira Knightley…
NOTE : ***
************************************* TOUJOURS EN SALLE *************************************
SNOW THERAPY *
Le pitch de ce psychodrame était top : une famille idéale en vacances au ski qui vole en éclats, lorsqu’une avalanche manque de les tuer : si la mère pense à ses enfants, le père part en courant pour sauver sa peau. Dans la forme, Snow Therapy est excellent : photographie somptueuse, image chiadée nourrie par du Vivaldi, jeu d’acteurs… Dans le fond, il rate le coche de la comédie grinçante et perd son spectateur en route (2 h, ça peut être long). Loin d’être le chefd’oeuvre encensé à Cannes… A.G.
FOXCATCHER ***
Inspiré d’un vrai fait divers, Foxcatcher dépeint la relation entre John du Pont, milliardaire excentrique et passionné d’armes, et deux frères lutteurs. Mêlant habilement biopic et drame mental, Bennett Miller accouche d’un film asphyxiant et terrifiant. Sous une tonne de prothèses et de maquillage, Steve Carell et Channing Tatum, méconnaissables, sont subjuguants dans ce triangle castrateur. Dans cette atmosphère vampirisante, le cinéaste creuse le thème de la manipulation avec brio. A.G.
L’INTERVIEW QUI TUE ! **
Le film polémique (SonyGate, hackers et compagnie) est enfin visible. Mais The Interview, en VO, est loin d’être l’arme de destruction massive qu’on croyait. Graveleuse et potache, cette comédie, emmenée par l’excellent duo Seth Rogen- James Franco, multiplie les scènes improbables (le coming-out d’Eminem, une balade en tank sur du Katy Perry…). C’est certes drôle et un chouïa politiquement incorrect, mais trop long et loin d’être inoubliable. A.G.
Pour sa neuvième édition, le festival dit vouloir « voir plus grand » et « a décidé de mettre tout en oeuvre pour atteindre ses ambitions ». Comme, cette année, le budget des subventions est voté en mars (au lieu de décembre, habituellement), Gary Constant a voulu jouer la carte du financement participatif. Objectif ? Participer au financement du teaser 2015, améliorer les conditions techniques des projections, ou encore participer à la venue d’invités internationaux, de groupes de musique et récompenser le créateur de l’affiche (un étudiant de l’école Brassart).
Le festival espère obtenir 3 500 € (le 27 janvier, il en était déjà à 330 €). Chaque donateur recevra une contrepartie (une place, un pass, un teeshirt etc.)
Par ailleurs, sachez jeunes gens que cette année, tmv sera partenaire du festival Mauvais Genre. On vous réserve du lourd. Du très lourd.
Rendez-vous du 1er au 6 avril 2015 !
Quarantième épisode de notre rubrique, où l’on traînaille sur le Net. Alors traînaillez avec nous…
On a bien flashé sur le travail de l’artiste espagnol Isaac Cordal qui s’amuse à faire des visages avec des passoires mais aussi avec des personnages miniatures en ciment. Plus sur cementeclipses.com
NOSTALGIE AVANT – APRÈS
On ne sait pas trop pourquoi, mais la nostalgie nous prend en ce début 2015. Alors on y va à fond avec ce site qui propose de poster ses photos de famille et de les réinterpréter aujourd’hui. Plus sur thenandnowphotos.com
GIF YOUTUBE S’Y MET
Le géant de la vidéo va se mettre au gif en proposant bientôt une option pour transformer une vidéo. Youtube a créé un compte pour montrer à quoi ça ressemble mais n’a pour l’instant pas donné de date de lancement.
JEUX VIDÉO ARCHIVES
Le site web archive.org continue son travail de défrichage. Après les jeux vidéo d’arcade, ce sont ceux de PC qui sont hébergés sur le site. Vous savez, avec des pixels sur Windows 98. Prince of Persia, Street fighter, Worms… Séquence nostalgie sur archive.org
POLICE BONJOURJESUIS.COM
Le graphiste Steve Poutré a eu la bonne idée : son site web propose chaque jour une police de caractère et un petit texte de présentation. Une belle aventure dans le monde fantastique d’Arial, Comic sans MS ou Garamond.
LE CHIFFRE 700
C’est le nombre de scientifiques américains qui lancent un appel à la prudence face au futur des intelligences artificielles. « Étant donné [leur] grand potentiel, il est important d’étudier comment la société peut profiter de leurs bienfaits, mais aussi comment éviter leurs pièges » ont-ils écrit. Pour lire l’appel en Anglais : futureoflife.org
L’HISTOIRE DESIGNEUSE NÉE
En 2009, suite à un stage en architecture, Michelle Vandy s’aperçoit qu’elle souffre de lésions articulaires. La jeune designeuse suédoise ne peut plus utiliser ses mains. Au bout de quelques mois, elle développe une technique particulière : elle réalise tout ses dessins sur ordi à l’aide de son nez. Infos sur looknohands.me
Entre biopic et drame mental, Foxcatcher raconte un fait divers mêlé de success-story américaine. Asphyxiant et subjuguant.
« Le coach est un père. Le coach est un mentor. » Cette phrase, on l’entend en plein milieu de Foxcatcher. Une phrase qui a un drôle d’écho dans cet étrange et terrible longmétrage. Car non, Foxcatcher n’est pas un film sur le sport, la lutte ou la conception d’une équipe. Il s’agit ici d’un cinéma portraitiste, troublant, mais fascinant. Montrant habilement une descente aux enfers, écrasant et broyant doucement mais sûrement ses protagonistes.
Inspiré de faits réels, Foxcatcher dépeint la relation entre John Du Pont, milliardaire excentrique et passionné d’armes à feu, et deux frères lutteurs, Mark et Dave Schultz. Une histoire qui sombre rapidement dans le tragique, le malsain, la parano.
Dans ce biopic (5 nominations aux Oscars), Bennett Miller filme comme dans ses précédentes réalisations, Truman Capote et Le Stratège : une authentique peinture, où tout est superbement agencé, nourri de longs plans et de ruptures brutales. Le cinéaste creuse les thèmes de l’obsession, de la manipulation et du jeu de masques, dans un triangle malsain entre deux castrateurs et un castré : à leurs façons, John Du Pont et Dave vampirisent un Mark tiraillé de toutes parts.
Dans cette atmosphère toxique, le casting brille. Tous gravitent autour d’un Steve Carrell méconnaissable : l’habitué aux comédies US un peu bêbêtes (40 ans toujours puceau, pour n’en citer qu’un…) est ici utilisé à contre-emploi. Vieilli, caché derrière des prothèses et un maquillage hallucinant, son personnage de milliardaire mégalo est tellement mystérieux et massif qu’il en est terriblement effrayant. Channing Tatum, tout autant transformé, est une brute fragile au regard d’enfant. Gros nez cassé, mâchoire en avant, solitaire autodestructeur, il insuffle aux scènes de combats de lutte une magie particulières. Idem pour Mark Ruffalo, sidérant en mâle (trop ?) protecteur, qui répète les même gestes, encore et encore (cette main posée sur la nuque).
De notre place, on assiste, impuissants, à ces personnalités qui se fracassent. La mise en scène distanciée nous y aide. On observe cette séquence cocaïnée, cette autre à la tension sexuelle palpable (mais jamais explicite), cette gêne qu’installe constamment cet étrange John Du Pont. Lui agit comme un père de substitution, envahissant et pervers. Les silences pesants, nombreux dans Foxcatcher, contribuent à cette atmosphère dérangeante, asphyxiante .
En oubliant quelques lourdeurs et clins d’oeil trop appuyés, Foxcatcher se pose là où on l’attendait : perturbant, étonnant, brillant et tragique.
Aurélien Germain Biopic, drame (USA), 2 h 14. De Bennett Miller, avec Steve Carrell, Channing Tatum, Mark Ruffalo, Sienna Miller… NOTE : ***
************************************* TOUJOURS EN SALLE ************************************* COPS, FLICS DE DÉSORDRE X
Deux potes, losers sur les bords, se déguisent en policier pour une soirée. Ils prennent rapidement goût à leur fausse identité (et le pouvoir qui va avec), mais se retrouvent mêlés à un réseau de truands et une tonne d’embrouilles. Cops, véritable purge au goût de comédie US des années 80, enquille les gags éculés et clichés. Grotesque et pathétique, ce buddy- movie de Luke Greenfield souffre paradoxalement du (pourtant bon) duo d’acteurs Johnson-Wayans. Affligeant. A.G.
WHIPLASH *
Primé à Sundance, ce film sur un jeune batteur de jazz à New- York, poussé a l’extrême par son professeur, laisse dubitatif. D’abord par son environnement musical : depuis quand le jazz de Buddie Rich ou Charlie Parket et les concerts au Lincoln Center font rêver la jeunesse ? Entre portrait brutal et à côté de la plaque d’un musicien en devenir et méthodes pédagogiques d’un autre temps, Whiplash n’offre aucun propos tangible et oublie de parler du plus important : la musique. B.R.
LOIN DES HOMMES ***
Prémisses de la guerre d’Algérie : un instituteur d’origine espagnol doit emmener devant la justice française un jeune Algérien. Loin des hommes, adapté de l’Hôte de Camus, n’a de valeur que pour le duo qu’il met en avant. D’un côté, Viggo Mortensen tout en tension bourrue qui se débat dans un pays natal qui ne veut plus de lui. En face, Reda Kateb, paysan introverti qui cherche la rédemption pour sa famille. Deux hommes perdus dans les montagnes algériennes, en quête de paix intérieure. B.R.
#JeSuisCharlie. Cette semaine, chroniques spéciales pour numéro spéciales… On vous laisse découvrir (avec une petite touche de nostalgie tiens).
LE LIVRE CHARLIE HEBDO : LES 1 000 UNES
Les Unes sulfureuses, c’était leur truc. Du genre à traîner les fous furieux de Charlie de procès en procès. Mais ils en sortaient toujours avec un gros doigt d’honneur pointé à la face des bien-pensants. Énorme pavé politiquement incorrect, cet ouvrage mythique s’étire de 1992 à 2011 : Cabu, Tardi, Riss, Luz, Honoré, Kamagurka, Wolinski et tant d’autres… La liberté d’expression et de pensée, c’est aussi se replonger dans ce gros bazar coloré, foutraque et hilarant.
A.G.
LA BD CABU L’INTÉGRALE BEAUF
Parce qu’avec la disparition de Cabu, on a tous et toutes perdu un copain. Un copain qui avait pondu, en 1973 dans les pages de Charlie Hebdo, le Beauf. L’archétype du Franchouillard bête et méchant, râleur, raciste, odieux. Le pilier de bar obsédé sexuel. Le pire du pire. L’intégrale beauf, c’est 300 pages de strips, BD, dessins et inédits. Et c’est toujours un plaisir de (re)découvrir la bête. Car derrière cette pourriture, il y avait un crayon, une main, un homme, un tendre, un vrai.
A.G.
LE LIVRE PEUT-ON (ENCORE) RIRE DE TOUT ?
Punaise, en voilà un titre qui laisse un goût amer… N’empêche qu’on a envie de le lire et le relire, ce joli petit bouquin bien sympa. En préface, Cabu (encore lui, on sait) rappelait que « ni les religions et leurs intégristes, ni les idéologies et leurs militants, ni les bien-pensants et leurs préjugés ne doivent pouvoir entraver le droit à la caricature, fût-elle excessive ». Franchement, que dire de plus ? (À la question posée dans le titre, nous on a envie de dire oui. Bam.)
A.G.
#JeSuisCharlie. Pour notre numéro hommage à Charlie, on a concocté une rubrique web… spéciale Charlie. Dingue, non ?
C’est une des sensations du web : la photo du photographe Martin Argyroglo, prise dimanche à Paris, a toutes les chances de rester dans l’histoire.
>>Plus sur martin-argyroglo.com
HOMMAGE SIMPSON
Matt Groening et son équipe ont réussi au dernier moment à placer un hommage aux victimes de Charlie Hebdo lors du dernier épisode des Simpson diffusé dimanche. Doublement spécial, le scénario avait été écrit par Judd Apatow voilà 25 ans mais sans avoir été jamais utilisé.
LOL SELFIE
Il faut parfois rire de la bêtise des internautes. Ce tumblr, lancé après le drame de la semaine dernière, rassemble des photos de jeunes profitant du hashtag #JeSuisCharlie pour se montrer sous leur plus beau jour. C’est puéril et malheureusement drôle.
>>Plus sur selfie-charlie.tumblr.com
FACEBOOK DERNIÈRE IMAGE
Quelques minutes avant l’attaque, Honoré signait d’un dessin les voeux de la rédaction. On y voit Aboud Bakr Al-Baghdadi le leader de Daesh en train de souhaiter la bonne année. Glaçant.
APPEL STREET PRESS
Le magazine en ligne d’information a lancé samedi dernier un appel pour dire : « Leurs balles n’atteindront pas nos cerveaux. » Pour ne pas plonger dans la bêtise, dans l’amalgame et ne pas céder à la psychose, copiez l’appel sur votre page Facebook.
>>Trouvez-le sur streetpress.com
LE CHIFFRE 75 000
C’est le montant, en euros, des enchères pour un exemplaire du dernier numéro de Charlie Hebdo mis sur Ebay. Des centaines de magazines sont en ce moment proposés à la vente. Une pratique plus que douteuse, quelques heures après la tuerie. #tristesse.
HASHTAG #JESUISCHARLIE
C’est le graphiste et journaliste pour Stylist Joachim Roncin qui est à l’origine de ce slogan. Il a eu l’idée de cette phrase quelques dizaines de minutes après l’attentat avant qu’elle ne soit reprise partout sur le web.
************* EN BONUS *************
On n’a pas pu s’empêcher de vous montrer, en plus, un autre tumblr… Tellement débile que ça fait rire. Il s’agit de Je Suis Nico, où des internautes proposent leurs photomontages d’un Sarkozy qui s’incruste sur des photos cultes… (ce qui fait suite à cette histoire ICI)
Pour se marrer un peu : je-suis-nico.tumblr.com
Chronique sociale plutôt bien ficelée sur l’arrivée et le quotidien d’un jeune Indien en France.
Premières bousculades. Many et Sony sont séparés de force par un homme. Le jeune Indien se fait jeter dans un ascenseur parisien anonyme. Début d’une autre vie. Visage émacié, 17 ans, Many a le regard dans le vide. Sans transition. Le jeune Indien parle maintenant Français. Il est accueilli par une famille, va au lycée. Derrière cette façade au bonheur précaire, il travaille le soir, pour envoyer de l’argent à sa famille.
Le jeune cinéaste Cyprien Vial filme avec simplicité cette vie adolescente compliquée. Pour son premier long métrage, il s’attaque à un sujet complexe. Comment traiter l’immigration illégale d’un jeune adolescent qui n’a pour seul but de travailler pour sortir sa famille de la misère ? Comment, sans rentrer dans le pathétique, retracer son parcours ? Many, comme de nombreux jeunes est vite pris en charge par les services sociaux.
Rapidement, son statut de mineur l’empêche de faire des petits boulots légalement. Many entre alors dans un dilemme qu’il n’a pas choisi : mentir à tout le monde et travailler au noir ou continuer à travailler au lycée mais ne pas faire honneur à la demande de sa famille.
Chronique adolescente intelligente, Bébé Tigre arrive à mettre en perspective cette tension dans le jeune adolescent. Au fur et à mesure des choix auxquels il est confronté, Many grandit, s’affirme, s’étoffe. Presque physiquement. La force de Cyprien Vial, c’est de laisser l’histoire se dérouler, sans en rajouter. Aucun effet de style, la caméra à l’épaule, il suit sans commenter le chemin pris par Many, le sourire de sa copine Élisabeth quand ils font l’amour la première fois, les tapes sur l’épaule de son pote Daniel. Cyprien Vial, comme son personnage principal, choisit la voie la moins évidente, celle de la complexité. À part quelques morceaux de musique, le film est réduit à son plus simple appareil. Aucune date, ni explication viennent polluer la destinée de Many.
Premier film également pour Harmandeep Palminder, le jeune acteur qui incarne Many excelle dans cette retenue si caractéristique de l’adolescent un peu timide mais au fond décidé. Face à lui, Vikram Sharma donne la mesure. Il campe Kamal, un personnage ambigu, entre chef d’entreprise paternaliste et passeur d’enfants sans âme. S’il fallait vraiment chipoter, le seul petit bémol vient de cette lenteur parfois inutile dans certaines scènes. Si l’aspect social est traité avec soin, le rythme des séquences ralentit sans justification. Mais cette faiblesse n’entache en rien la qualité de ce premier film de Cyprien Vial. Prometteur.
Bébé Tigre, film français de Cyprien Vial. Durée : 1 h 27. Avec Harmandeep Palminder, Vikram Sharma.
NOTE : **
Pour bien commencer 2015, on vous présente deux DVD : Black Storm et Palo Alto. Sans oublier une petite BD plutôt excellente !
LA BD LE BÂTON DE PLUTARQUE
L’idée est vraiment géniale, mais encore fallait-il y penser ! Imaginer la rencontre entre Blake et Mortimer, les confronter à Olrik, poser les bases de ce qui allait devenir une des plus belles sagas du 9e Art aurait pu vite tourner à l’exercice de style. Mais le talent de conteur d’histoires de Sente et le trait impeccable de Juilliard font une fois de plus merveille et ce travail d’orfèvre éclaire quelques zones d’ombre, ce que le grand Jacobs aurait sûrement apprécié. Une superbe réussite.
Hervé Bourit
LE DVD BLACK STORM
Dire qu’on attendait mieux de la première réalisation de Steven Quale (superviseur des effets spéciaux d’Avatar) est un doux euphémisme. Black Storm, c’est le film catastrophe, où des tornades dévastent une bourgade. Au final, une petite péloche popcorn sympa visuellement, mais qui tourne en rond et aux dialogues atterrants. On favorisera donc l’édition Digital Blu-ray et ses bonus : un dossier scientifique sur les tornades et des suppléments sur les véhicules et les effets spéciaux.
A.G.
LE DVD PALO ALTO
Adapté du recueil de poèmes de James Franco (l’acteur joue aussi dans le film), Palo Alto livre le quotidien de jeunes ados livrés à eux-mêmes, coincés dans leur confort de banlieue chic. Entre ennui, sexe et picole, la recette est connue, mais fonctionne grâce à l’oeil affûté de la jeune Gia Copolla. Une mélancolie un peu trash, un spleen généralisé s’en réchappent, noyés dans une BO branchée. La copie Blu-ray est stylisée, mais anémique, avec un seul making-of de 34 minutes…
A.G.
À LA TV ARRÊTE-MOI SI TU PEUX
Tom Hanks et Leonardo DiCaprio réunis dans un même film : on en rêvait, Spielberg l’a fait. W9 a la bonne idée de rediffuser cette merveille, l’histoire d’un jeune escroc et véritable caméléon, alors que tout le FBI est à ses trousses. Répliques irrésistibles, interprétation sans faille, et mélange délicieux entre humour et dynamisme en font une sorte de comédie policière ultra-pétillante. À voir d’urgence si ce n’est pas encore fait ! >>Le 8 janvier, à 20 h 50 sur W9.
A.G.
Pour 2015, notre rubrique est de retour. Ouf, prenez quelques instants pour procrastiner sur le web…
Plutôt doué le monsieur, non ? Sébastien Del Grosso mélange photo et dessin à la perfection. La combinaison est parfaite ; l’illusion l’est tout autant. S.D.G photographie sur Facebook
LE CHIFFRE 3
C’est, en milliards de dollars, le montant réclamé par 42 artistes à YouTube. Regroupés au sein d’une association, ils exigent le retrait de 20 000 morceaux. Parmi eux, Pharrell Williams qui n’est pas happy du tout. Il faut le comprendre : le pauvre n’a gagné que 46 millions d’euros en 2014.
INSTAGRAM ARTISTE 2.0
Lucas Levitan cartonne sur Instagram et on le comprend. Basé à Londres, cet illustrateur brésilien ultra doué pique les photos de ses contacts et s’amuse à les détourner en y rajoutant des dessins à sa sauce. C’est tout simplement excellent. A découvrir ICI !
L’APPLI VERY BAD TRIP ? Flashgap, c’est l’appli anti-black out pour vos fiestas. Le concept ? Tous les invités prennent des photos et les stockent dans un album créé via l’application en début de soirée. Les clichés (compromettants ?) sont invisibles toute la nuit et ne réapparaîtront que le lendemain, à midi pile ! Il risque d’y avoir des surprises…
TUMBLR TE VOIR EN PEINTURE
Francesco et Chris s’ennuyaient au bureau. Mais ces New-Yorkais ont trouvé comment s’occuper : ils recréent de célèbres tableaux en utilisant leurs propres accessoires. C’est du grand n’importe quoi, mais c’est génial. Faites comme eux et envoyez vos photos, qu’on rigole ! Foolsdoart.tumblr.com ou foolsdoart.com
PIRATAGE LE TOP 10
Comme chaque année, le site TorrentFreak livre le top 10 des séries les plus piratées. Pour la 3e fois consécutive, Game of Thrones arrive sur la première marche du podium pour 2014. Suivent The Walking Dead, Big Bang Theory et How I met your mother… En dixième position, on retrouve une série animée : South Park.
Un thriller dans les neiges canadiennes, sur fond de kidnapping d’enfant et de voyeurisme. Captivant, mais très inégal.
Il y a quelques mois, Captives récoltait plus de huées que d’applaudissements au Festival de Cannes. Un camouflet pour le réalisateur canadien Atom Egoyan, auteur du superbe De Beaux lendemains. Il faut dire que sa resucée de l’affaire Natascha Kampusch avait de quoi inquiéter, d’autant plus qu’il présentait un grand nombre de similitudes avec l’excellent Prisoners.
Car Captives, c’est cela : un énième thriller mâtiné de polar, glacial et glaçant. Où les lents rouages du suspense vous broient. Ici, les thèmes se bousculent : rapt d’enfant, perte, culpabilité, pédophilie, voyeurisme, internet… Tina et Matthew, deux parents effondrés après la disparition de leur fille qui n’était pourtant restée que quelques minutes seule dans la voiture. Mais huit ans après, l’enquête connaît un bouleversement. La jeune Cassandra est toujours bel et bien en vie, retenue par un homme.
D’un postulat de départ simpliste, Egoyan accouche d’un film complexe. Le réalisateur malmène son spectateur en compliquant la construction de son récit. La chronologie est brisée : flashbacks et ellipses s’enchaînent. Une structure osée, mais vite décevante. La narration et ses intrigues finissent par s’estomper. Et à force de tout dévoiler trop vite, Egoyan bride le rythme.
Loin de n’être qu’un simple film sur la pédophilie et l’enlèvement, Captives a en revanche l’intelligence d’emmener plus loin. À coup de voyeurisme 2.0 et d’espionnage de parents, il est une métaphore : tout le monde est prisonnier de ses émotions. Un aspect qui aurait tout de même pu être plus réussi, si la psychologie des protagonistes avait été mieux exploitée. Le personnage de Kevin Durand (extravagant, mais surjoué en immonde pervers) méritait d’être davantage dessiné. Idem pour ce flic façon cow-boy hargneux, triste et pâle copie de Jake Gyllenhaal dans Prisoners. Par chance, Ryan Reynolds s’en sort mieux. Lui qui, loin de ses rôles de Musclor habituels, campe ici un père dévasté, rongé par la culpabilité.
Reste que Captives, visuellement très élégant, arrive à installer une atmosphère lugubre tout du long. Il suffit de voir ce long panoramique dans la neige, dès les premières secondes. Quelques touches de piano, simples et lancinantes, planent sur le film. Pendant presque deux heures, Captives serre à la gorge grâce aux décors. Sensation claustrophobe paradoxale, malgré les immenses espaces. Ces paysages de l’Ontario, blancs et tristes comme le ciel, sont dévastés. Comme les personnages. Dommage qu’Egoyan ait bâclé sa fin : malgré l’excellente et palpitante dernière demi-heure, le final arrive trop brutalement, trop simplement. Un dénouement tellement précipité qu’il laisse un goût d’inachevé.
Aurélien Germain
Thriller (Canada). Durée : 1 h 52. D’Atom Egoyan. Avec Ryan Reynolds, Rosario Dawson, Scott Speedman, Kevin Durand, Mireille Enos
NOTE : **
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COMMENT TUER SON BOSS 2***
On prend les mêmes et on recommence ! Les boulets apprentis criminels du premier volet remettent le couvert, en mode comédie US à l’humour gras et potache. Le trio Sudeikis-Day-Bateman est toujours aussi jouissif ; tout comme Jamie Foxx en truand hilarant, Jennifer Aniston en dentiste nympho et le plaisir de voir l’immense Christoph Waltz en patron immonde. Débile mais jubilatoire, ce deuxième épisode a beau rejouer la carte du plan foireux façon pieds nickelés, ça fonctionne encore… A. G.
LE HOBBIT 3 ***
Après le réveil du dragon Smaug, Nains, Elfes, Humains, Wargs et Orques convoitent les richesses de la Montagne solitaire. Ultime épisode du Hobbit, La Bataille des cinq armées est de nouveau une vraie claque visuelle. Fantastique aussi bien dans l’image que dans le son, cet épilogue dantesque est nourri d’une 3D sublime (Peter Jackson reste maître dans l’exercice) et tourné en 48 images/ seconde. Un final ahurissant qui n’offre que peu de répit, malgré ses instants mélo surfaits et surjoués. A. G.
L’INTERVIEW QUI TUE ! **
Pas de sortie ciné, mais disponible en VOD… Le film polémique (SonyGate, hackers et compagnie) est enfin visible. Mais The Interview, en VO, est loin d’être l’arme de destruction massive qu’on croyait. Graveleux et potache, cette comédie emmenée par l’excellent duo Seth Rogen-James Franco multiplie les scènes improbables (le coming- out d’Eminem, une balade en tank sur du Katie Perry…). C’est certes drôle et un chouïa politiquement incorrect, mais trop long et loin d’être inoubliable. A. G.
Qu’on se le dise : il y a quand même du lourd pour les salles obscures en 2015. Voici quelques films qui vont faire du bruit tout au long de l’année… Si, si, on le sent !
Star Wars épisode VII : le réveil de la force (18 décembre)
C’est quoi ? A part si vous avez vécu dans une grotte ces 40 dernières années, vous connaissez Star Wars, l’une des sagas les plus géniales de l’Histoire du cinéma. Un univers de science-fiction sans pareil. Et puis flûte, qui ne rêve pas d’un Chewbacca à la maison ?
Pourquoi ? En un mois, le trailer du prochain Star Wars a comptabilisé plus de 52 millions de vue. Ce septième épisode est attendu par tous les fans (et par la rédac tmv !). Le nouveau bébé est réalisé par JJ Abrams, capable du meilleur (le dernier Star Trek, Super 8) comme du pire (Mission impossible 3 ou la prod’ de Cloverfield). A tmv, on est super impatients (bon sang, cette image du Millenium Falcon !). Même si on a un peu peur de ce fameux sabre laser bizarroïde en croix et du produit estampillé Disney…
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=OMOVFvcNfvE[/youtube]
Jurassic World (10 juin)
C’est quoi ? La suite de la saga Jurassic Park. Souvenez-vous, ce premier épisode en 1994 qui a bouleversé le monde des effets spéciaux et qui vous a fait dire : « ok papa, je jouerai plus jamais avec de l’ADN de T-rex… »
Pourquoi ? Parce que c’est la suite, on vient de vous le dire ! Impossible de résister, même si le trailer n’est pas exceptionnel et que c’est Colin Trevorrow (auteur de pas grand-chose) qui signe la bête. Mais bon, Jurassic Park quoi !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=wmzAfqhphq8[/youtube]
Mad Max : Fury Road (13 mai)
C’est quoi ? Sorte de reboot de la série originelle, ce quatrième volet revisite le cultissime Mad Max. En gros, du post-apo, de la science-fiction, des bagnoles qui explosent et des courses poursuites de folie.
Pourquoi ? Parce que la bande-annonce spectaculaire, présentée en juillet 2014 au Comic-Con, a volé la vedette à tous les autres projets. C’est l’un des films les plus attendus. C’est Tom Hardy (Locke, Des Hommes sans loi…) qui tient le rôle de l’anti-héros, puisque Mel Gibson a été crucifié dans sa Passion du Christ, mais aussi par le tout Hollywood qui a mal digéré ses propos antisémites, son alcoolisme et autres frasques.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=akX3Is3qBpw[/youtube]
Avengers : l’ère d’Ultron (29 avril)
C’est quoi ? La suite d’Avengers, un des plus gros cartons de tous les temps (1,5 milliard de recette dans le monde. Tranquiiiille). Les super-héros Iron Man, Thor, Hulk et compagnie unissent de nouveau leur force pour combattre le terrible Ultron.
Pourquoi ? Parce que le succès sera forcément au rendez-vous, vu la folie Marvel du moment. Aussi parce que, comme on dit, « on prend les mêmes et on recommence ». Comprenez Joss Whedon à la réal’ et la bande à Robert Downey Jr et Chris Evans côté gros musclés.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tmeOjFno6Do[/youtube]
Cinquante nuances de Grey (11 février)
C’est quoi ? L’adaptation ciné du fameux roman érotico-SM-soft-graou-slurp, 50 Shades of grey. Les ouvrages d’E.L. James ont été un succès interplanétaire.
Pourquoi ? Parce qu’au cinéma, les aventures coup de fouet et cire de bougie sur les fesses susciteront à coup sûr le même intérêt que leur alter ego littéraire. Déjà décrié (scènes retournées car pas assez sexy, affiche polémique…), Cinquante nuances de Grey (eh oui, en français, c’est déjà moins excitant) a intérêt à être aussi sulfureux qu’il le prétend.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9G7oSGWHSVc[/youtube]
Hunger games : la révolte partie 2 (18 novembre)
C’est quoi ? La fin des aventures de la jolie guerrière Katniss et donc des Hunger Games.
Pourquoi ? Parce que ce dernier épisode a été scindé en deux (pas duuu touuut pour ramasser plus de billets, nooon) et que la première partie nous a laissé un goût amer (lisez tout en bas ICI). Mais que mine de rien, ces Hunger Games en ont quand même dans le ventre et qu’on aime Jennifer Lawrence.
Bob L’éponge (18 février)
C’est quoi ? L’inénarrable éponge débile du dessin animé arrive au ciné. Bob se rend dans notre monde, afin de mettre la main sur la recette volée du pâté de Crab.
Pourquoi ? Parce que ça a l’air complètement taré et frappadingue, qu’il y a Antonio Banderas en pirate, et que le héros de Nickelodeon nous fait toujours autant marrer.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gUxq7-WRHoE[/youtube]
Fast and furious 7 (1er avril)
C’est quoi ? Le 290348948e épisode des Fast and Furious, le gros bébé turbo-testostéroné de Vin Diesel, le type aux bras aussi gros que ma tête.
Pourquoi ? Parce que mine de rien, la série continue à rouler sur la route du succès. Et qu’on est curieux de découvrir le résultat, réalisé pourtant par un pro de l’épouvante, James Wan (Conjuring, Annabelle, Insidious…). C’est aussi l’occasion de voir les dernières scènes de Paul Walker, décédé en novembre 2013.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Skpu5HaVkOc[/youtube]
La nuit au musée : le secret des pharaons (4 février)
C’est quoi ? Dernier volet de la saga, avec un Ben Stiller qui reprend du service comme gardien du musée le plus survolté du monde.
Pourquoi ? Parce que le numéro 1 était mignon tout plein et même rigolo, que le 2 nous a laissés sur notre faim, mais qu’on espère beaucoup du 3, même si c’est toujours la même chose. Et qu’il sera agréable de revoir l’excellent Robin Williams, mort durant l’été 2014.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=BDHmQSlYQWQ[/youtube]
Au cœur de l’océan (11 mars)
C’est quoi ? L’histoire du baleinier Essex, attaqué par une baleine surdimensionnée qui a inspiré le roman Moby Dick.
Pourquoi ? Parce que la bande-annonce nous a filés des guilis dans le bidon. Signé Ron Howard, doté d’une photographie somptueuse, In The heart of the sea (le titre VO) promet un grand spectacle, façon blockbuster humaniste.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=b_n2CAhgPiA[/youtube]
Insidious 3
C’est quoi ? La suite (encore !) des Insidious et ses phénomènes paranormaux, dimension astrale et autres trucs pas trop sympas vu qu’ils sont maléfiques (les fourbes !).
Pourquoi ? Parce qu’Insidious était une tuerie, mais que le deuxième opus était d’une nullité décevante. On croise fort les doigts pour celui-ci, même si ce n’est pas l’habituel James Wan aux manettes mais Leigh Whannell.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qoczz7GmVys[/youtube]
Les Minions (8 juillet)
C’est quoi ? En gros, le spin off de Moi, moche et méchant. Les petits êtres tout jaunes et complètement débiles (mais hilarants) ont droit à leur propre film.
Pourquoi ? Parce qu’il est impossible de passer à côté. Les Minions, c’est succès assuré, vu le capital sympathie dont ils bénéficient depuis les excellents opus de Moi, moche et méchant. Le film idéal pour débuter l’été.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=aGxyOwkwJyc[/youtube]
>>Et pour janvier 2015 ?
On sent bien que Taken 3 (21 janvier) pourrait faire son petit effet, pour se rattraper du 2 très mal reçu. Et bon sang, qu’est-ce qu’on aime Liam Neeson quand il casse des tronches. Into the woods (28 janvier), soit le Promenons-nous dans les bois, risque de ramener un paquet de familles dans les salles : emmené par Meryl Streep et Emily Blunt, ce produit Disney mélange fantastique et comédie musicale. Tout le contraire de La Dame en noir 2 (14 janvier), film d’horreur britannique Tom Harper III, qu’on attend avec impatience. Le premier volet avait en effet surpris avec son côté épouvante gothique pas désagréable, rappelant un peu la Hammer. Mais ce coup-ci, point de Daniel Radcliffe (Harry Potter) à l’affiche.
Si tout ça ne vous donne pas envie de gagner des places de ciné gratuites avec tmv… (allez cadeau, cliquez ici).
Double dose de BD cette semaine, mais aussi du DVD et jeu vidéo : voilà nos chroniques culture.
LA BD G. CLOONEY 2 – MI-HOMME MICHEL
Bon. Comment décrypter cet ovni de la bande dessinée ? Comment vous dire qu’on a adoré ce titre stupide, cette histoire de flic transformé en saucisse apéro ? Comment décrire cet objet improbable, pavé de près de 400 pages, bourré de fautes d’orthographe voulues ? Une aventure, un trip sous LSD, très drôle, pas du tout correct, au langage fleuri, trash et déjanté. Le tout sous le coup de crayon inimitable et étrange de Philippe Valette. Absurde, particulier, mais délicieux. A. G.
LA BD SODA – RÉSURRECTION
Comme l’indique son titre, ce tome 13 est une véritable résurrection pour l’un de nos polars préférés de ces dernières années. Toujours scénarisé de main de maître par Tome, c’est maintenant Dan Verlinden qui tient le dessin dans une veine semi-réaliste. Et ce changement est plus que réussi, redonnant un surplus d’adrénaline à la série. Sur fond de fantômes du 11 Septembre, c’est même l’une des meilleures aventures de Soda que l’on ait jamais lues. Un véritable coup de maître. Hervé Bourit
LE DVD LES GARDIENS DE LA GALAXIE
Marvel souhaitait un DVD bien costaud pour son bijou (et succès improbable de l’été) ; c’est chose faite. Ce space opéra déjanté (en vrac, un aventurier de l’espace, un raton-laveur psychopathe, un arbre qui parle…) bénéficie d’une version Blu-ray sublime, gavée de bonus : 30 mn de featurettes, scènes coupées, bêtisier, version 2D/3D active ou encore commentaires audio. Idéal pour (re)voir le film foldingue de James Gunn, dopé aux références 80’s et à l’humour décomplexé. A. G.
LE JEU VIDÉO SUPER SMASH BROS
Vous rêviez d’un jeu de combat à partager en famille ? Nintendo l’a fait ! Deux mois après la sortie de la version 3DS, Super Smash Bros déboule sur Wii U. Juste à temps pour se faire une place au pied du sapin. Addictif, superbement réalisé, ce hit permet à près de 40 personnages de la galaxie Nintendo de s’affronter en arènes. Certains héros ont même droit à une figurine à placer sur le pad de la console pour lui donner vie à l’écran.
L.Soon Nintendo, + 7 ans, Wii U, 50 €.
Du grumpy cat, du dessin ultra réaliste mais aussi des facs en ruine : prenez deux minutes pour écumer le web.
LE CHIFFRE 82
C’est, en millions d’euros, ce qu’a gagné Tabatha Bundesen, la propriétaire du… grumpy cat, ce célèbre chat grognon qui fait la joie d’internet. Elle avait pensé à monétiser sa vidéo (16 millions de vues sur YouTube) et s’est lancée dans les produits dérivés. Cette année, Leonardo DiCaprio a touché 35 millions. Pff, le nul ! RECORD LE RAP DE NOËL
Le rappeur, et surtout roi de l’élocution, Mac Lethal a battu un record, avec sa nouvelle vidéo. Dans son rap de Noël, il débite 204 mots en 22 secondes, repassant ainsi devant Eminem et son tube Rap God.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dcP-_dAWx0A[/youtube] TUMBLR FACS EN RUINE
Un amphi à 13°C, des toilettes démontées, stores cassés ou cafards… Le collectif Sciences en marche, constitué de chercheurs et enseignants, dénonce dans un tumblr l’état de délabrement de certaines universités, photos à l’appui. Souvent honteux, parfois même hallucinant : ce n’est pas joli-joli. universiteenruines.tumblr.com
L’ARTISTE HYPER RÉALISME
Vous pensiez que c’était une photo ? Désolé, il s’agit d’un dessin ! Signé Ivan Hoo, le genre d’artiste dingue qu’on adore. Cet autodidacte (!) vient de Singapour, a 31 ans, et réalise ses œuvres réalistes au crayon sur des planches en bois. Plus par ici ! L’APPLI SMILEYS COQUINS
Les fans de sextos peuvent se réjouir ! Des designers californiens ont créé Flirtmoji, des émoticônes plus ou moins… explicites. Menottes, paire de fesses et autres que la bienséance nous interdit de dévoiler. Pour s’en servir, il faut aller sur flirtmoji.co, copier le smiley puis le coller dans le SMS (censure ITunes oblige). INSTAGRAM P’TIT DÉJ’ ADDICT
Tu ne jures que par le petit déjeuner ? Tu aimes la symétrie (car tu es un peu beaucoup maniaque) ? Alors ce compte Instagram est pour toi. Chaque jour, un couple anglais y poste un cliché de son breakfast qui fait BAVER. Et toujours présenté symétriquement. instagram.com/symmetrybreakfast
YOU TUBE BEST OF 2014
Célébrer les moments, mèmes et personnages qui ont fait 2014 : c’est ce que propose cette vidéo bien sympa qui a récolté 9 millions de vues en une journée. De Steve Kardynal à Cyprien, en passant par le bébé possédé… À vous de retrouver une centaine de références.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zKx2B8WCQuw[/youtube]
Ce n’est pas parce que c’est Noël que l’astrologue va se calmer.
BÉLIER Amour Tournez votre langue sept fois dans votre bouche. Ou la sienne. Tout le monde s’aime, soyons fous. Gloire Peut-être que l’horoscope sera plus tendre avec vous l’an prochain. Mais bon, d’un côté, vous êtes en premier sur la liste. Alors vous morflez… Beauté Slip en chou-fleur. TAUREAU (SPÉCIAL PROVERBES CHINOIS À MÉDITER) Amour Qui a soif rêve qu’il boit. Gloire Même l’aveugle peut voir l’argent. Beauté Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt. GÉMEAUX Amour Si vous changez neuf lettres à « amour », ça fait « rhinocéros ». Gloire Winter is coming. Beauté Noël, ça rime avec « fesses en ribambelle ». On dit ça, on dit rien… CANCER Amour Cuite. Gloire Gastroentérite. Beauté Coucou, tu veux voir Magritte ? LION Amour I wanna love you. Every day, and every night doudoudouuuu. Gloire Conseil grammatical : Lassie n’aime pas René. Beauté Le 1er janvier, madame Dolly Prane est ton amie. VIERGE Amour Ah, les hormones hein ! Smiley clin d’œil. Gloire Franchement, ça ne vous embête pas d’être vierge toute l’année ? Beauté « Quand tu montes dans un ascenseur, tu penses », a dit Jean-Claude Van Damme. BALANCE Amour Non, n’espérez rien pour 2015. Désolé. Gloire Ça sent les cadeaux revendus sur Amazon. Beauté Vous ressemblez à une carotte. Mais une jolie carotte. Douce et belle. SCORPION Amour La personne qui se trouve à droite de la gauche de votre voisin(e) de gauche sur la droite sera votre futur(e) amant(e). Gloire Vénus is watching you. Et ça craint un max, sérieux. Beauté On ne choisit pas son physique. Arf… SAGITTAIRE Amour Hanlala, chacun ses problèmes… Zut alors. Flûte. Diantre. Gloire Britney Spears est Sagittaire. Coïncidence ? Je ne crois pas ! Beauté Essayez les poils d’aisselles fluos. CAPRICORNE Amour Vous envoyez du steak. Gloire EoDze0 »à’ç »0490fzlfkpeXXpeor !!! Beauté Une vergeture apparaîtra sur votre cuisse gauche, latitude 48.33009, le 29 décembre, à 18 h 32. VERSEAU Amour Partenaire particulier cherche partenaire particulière. Gloire Gaffe aux jumeaux roux en vélo sur la route, durant les fêtes. Automobilistes, attention aux deux-roux ! Ha ha ! Beauté Êtes-vous un Playmobil® ? POISSON Amour Tout parfait, génial, un vrai bonheur ! Ah non, on s’est gouré de signe. Gloire Ton surnom, c’est Bygmalion. Beauté Rassurez-vous : nous, au moins, on vous aime. #love #joyeuxNoël
Une pluie de bons sentiments. On n’est pas loin du naufrage lacrymal. Une comédie sauvée par ses acteurs.
La seule « entendante » de la famille Bélier se prénomme Paula. Elle a seize ans et endosse bien trop de responsabilités pour son âge. Ses agriculteurs de parents ne l’entendent pas de cette oreille ni de l’autre. Ils sont sourds. Comme son frère Quentin. On ne choisit pas sa famille… Certes, Paula ne manque pas d’amour. Mais la liberté lui fait défaut. Où est passé le temps de l’insouciance ?
Et voilà un énième film sur une adolescence volée. Paula porte sur ses frêles épaules les échanges avec la coopérative laitière voisine et avec les fournisseurs de fourrage pour les vaches. Elle est indispensable à la vente des fromages familiaux sur le marché. Elle interprète aussi les propos du médecin lorsque ses parents consultent, quand bien même il est question de mycoses mal placées. Pas simple. Son horizon semble aussi bouché que celui qu’elle contemple depuis la fenêtre de la ferme familiale : des terres mayennaises embrumées ou humides. Au lycée, Paula est une jeune fille comme les autres. Certains de ses camarades et de ses professeurs ignorent tout du handicap de ses proches. Et la voilà affublée du costume de l’héroïne modeste. À la rentrée, Paula remarque Gabriel, le Parisien qui se pavane devant les filles. Ce dernier rejoint la chorale du lycée, avec l’espoir d’intégrer la Maîtrise de Radio France à la fin de l’année. Paula décide, elle aussi, de chanter. Privée d’un auditoire toute sa vie, elle découvre qu’elle a un don, qu’elle a une voix. « Une pépite », lui révèle son professeur de chant, le bourru Thomasson, en la faisant entonner des chansons de Michel Sardou — « l’intemporel ».
Vivre une jolie histoire d’amour sur du Sardou (!). Chanter quand on est entouré de sourds. Éric Lartigau (Mais qui as tué Pamela Rose, Prêtemoi ta main) filme un conte surréaliste. Le scénario de Victoria Bedos fonctionne un peu. Avant de basculer dans le tire-larmes. Là où l’étalage de bons sentiments dégouline. Quelques saynètes humoristiques offrent un bol d’air. Le père de Paula, Rodolphe (François Damiens), se porte candidat aux municipales. Faisant fi de son handicap, il fourbit ses armes politiques en dévorant des livres de François Hollande (décalage, toujours). Dommage, tout cela rallonge un film dont l’issue est convenue. L’amour, la bienveillance, les erreurs, le pardon, la fête de fin d’année de la chorale… Il y a un côté téléfilm dans ce long métrage. D’où une petite – mais réelle — déception. Antonin Galleau NOTE : *
Comédie d’Éric Lartigau. Durée 1 h 45. Avec Louane Emera, François Damiens, Karine Viard, Éric Elmosnino…
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NIGHT CALL ***
Branché sur les fréquences radios de la police de Los Angeles, Lou parcourt la ville pour filmer accidents, meurtres et incendies. Avide d’images choc qu’il revend à prix d’or aux télés, il est prêt à tout pour avoir son scoop… Malsain, Night Call l’est assurément. Allégorie cynique sur les charognards de « l’info » et la course à l’audimat, le premier long métrage Dan Gilroy est d’une noirceur absolue. Tétanisant, mais prodigieux, Jake Gyllenhaal y est magistral dans son rôle d’anti- héros. A. G.
ASTÉRIX 3D **
Clichy, prodige de chez Pixar, et Astier, tête pensante de Kaamelott : difficile de faire mieux pour réaliser cet Astérix, version 3D. Basé sur le 17e album de la BD, ce Domaine des dieux nous emmène en pleine forêt armoricaine, où César a décidé d’implanter une résidence romaine, tout près de ses ennemis gaulois. Merveille sur le plan graphique, véritable perle au niveau des dialogues et du casting vocal, Astérix 3D patine parfois, tourne en rond et souffre d’un passage à vide en plein milieu. A. G.
LE HOBBIT 3 ***
Après le réveil du dragon Smaug, Nains, Elfes, Humains, Wargs et Orques convoitent les richesses de la Montagne solitaire. Ultime épisode du Hobbit, La Bataille des cinq armées est de nouveau une vraie claque visuelle. Fantastique aussi bien dans l’image que dans le son, cet épilogue dantesque est nourri d’une 3D sublime (Peter Jackson reste maître dans l’exercice) et tourné en 48 images/ seconde. Un final ahurissant qui n’offre que peu de répit, malgré ses instants mélo surfaits. A. G.
#EPJTMV Chaque semaine, on vous fait découvrir le meilleur des sorties DVD, CD, BD et jeu vidéo.
LA BD PINOCCHIO
Pinocchio est un bien mauvais fils qui a envoyé son père en prison et doit maintenant se faire pardonner… Mais le dessin animé policé et sucré made in Disney est bien loin. Chauvel et McBurnie nous invitent à découvrir ou redécouvrir l’histoire du petit pantin en renouant avec l’atmosphère sombre du livre originel de Carlo Collodi. Et ça marche ! Dans un univers aux influences japonisantes, on se plaît à suivre les mésaventures de ce Pinocchio, plus menteur et vicieux que jamais.
LE CD SONIC HIGHWAYS FOO FIGHTERS
Pour la sortie de leur huitième album, les Foo Fighters voulaient rendre hommage au rock américain. Soyons honnête : si l’entreprise est louable, le résultat n’en est pas pour autant très convaincant. Difficile de distinguer les spécificités de la musique de Chicago, de Los Angeles ou de New York. Le début d’écoute, avec notamment le premier titre Something from Nothing, est certes réjouissant. Mais les puristes regretteront un ensemble bien trop timoré et sans grande inspiration. LE DVD LUCY
L’histoire était sympathique et prometteuse : une jeune femme ingère une drogue qui permet à son cerveau d’atteindre le seuil des 100 % de capacités intellectuelles. Les acteurs et réalisateurs avaient, eux, tout pour plaire. Mais les belles promesses n’ont pas été tenues. La faute notamment à un scénario trop incohérent et une réalisation décousue. Si, au cinéma, les qualités esthétiques ont compensé ces grosses lacunes, en DVD, l’illusion n’a pas duré. Décevant. LE JEU VIDÉO SHOVEL KNIGHT
Prenez une pincée de Castlevania, un zeste de Zelda et un soupçon de Mario, mélangez le tout et vous obtenez Shovel Knight, la nouvelle bombe du Nintendo e-shop. Impossible de ne pas succomber au charme de ce jeu d’action, que l’on croirait sorti de la NES. Il faut compter moins d’une dizaine d’heures pour terminer l’histoire mais ce petit bijou ne manque cependant pas d’atouts. À commencer par la diversité des niveaux et la maniabilité bien pensée. Que demander de plus ?
LE TUMBLR SELFIE OR NOT SELFIE
La folie des selfies atteint même les plus fameuses œuvres d’art du monde entier. Le tumblr museum of selfies, régulièrement actualisé, consigne leurs plus belles poses. Chacun est invité à y contribuer avec ses propres clichés. Personne n’osera plus dire que l’art pictural est démodé. museumofselfies.tumblr.com
OMG JACQUES CHIRAC FEAT.
Vous en aviez rêvé ? Le collectif Bien Entendeur l’a fait ! Pour fêter l’anniversaire de l’ancien chef de l’État, le groupe lui a consacré un mixtape reprenant les déclarations phares de ses douze ans au pouvoir sur des musiques électro. Et le résultat est à la hauteur de l’événement. À écouter !
soundcloud.com/bon-entendeur-music/lafierte
LE CHIFFRE 25
Le web a soufflé ses 25 bougies cette année. L’occasion de vous faire découvrir ou redécouvrir la toute première page de son histoire, créée le 13 décembre 1990 et toujours consultable. Nostalgie. Au Japon, la mode du « cat montage » fait rage sur Twitter. Le principe : dessiner différentes expressions sur un bout de papier et le glisser devant le museau de son animal de compagnie. Quand la toile revisite l’expression « avoir des yeux de chat » cela donne tout mais surtout n’importe quoi !
L’APPLICATION NOËL AVANT L’HEURE
Google a lancé son calendrier de l’Avent interactif avec des animations offertes sur l’application Sur la piste du Père Noël. De quoi faire patienter les plus jeunes en attendant le 25 décembre. Chaque jour, des infographies ludiques, des vidéos, et des jeux seront disponibles sur santatracker.google.com
SUR TWITTER… REGARD AVISÉ
Nom : Mona Lisa. Situation professionnelle: Cadre. La Joconde est aussi sur Twitter et ne manque pas d’autodérision. Petites chroniques du quotidien, regards décalés sur l’actualité, photos-montages hilarants… Rien ne lui échappe ! Ses quelque 13 000 followers en redemandent. twitter.com/jocondeofficiel
LOL THE SOUPE OF THE CHOUX
Quand un youtubeur décide de détourner la bande annonce de La Soupe aux choux, cela donne un délirant blockbuster hollywoodien digne du cinéaste J.J Abrams ! Musique inquiétante, ralentis, effets spéciaux… Louis De Funès devra sauver le monde d’une invasion extraterrestre.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=_239UsOexs4[/youtube]
Mode Cat Montage
Au Japon, la mode du « cat montage » fait rage sur Twitter. Le principe : dessiner différentes expressions sur un bout de papier et le glisser devant le museau de son animal de compagnie. Quand la toile revisite l’expression « avoir des yeux de chat » cela donne tout mais surtout n’importe quoi !
#EPJTMV. Demain, votre TMV aura une saveur particulière. Toute la semaine, les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) ont pris les manettes de votre magazine gratuit. Florilège des réactions des 24 rédacteurs à la veille de la sortie de TMV spécial.
Épisode final. Romane : C’était à la fois épuisant et excitant de courir à droite, à gauche pour faire des photos. Et quelle fierté de voir son travail publié ! Anne : Merci à Benoît et Aurélien pour cette semaine particulière. J’ai adoré travailler pour TMV, j’aurais voulu que ça dure plus longtemps Eva : La semaine est passée à toute allure, avec quelques rush et montées d’adrénaline le dernier jour. On en oubliait presque qu’on était dans une salle de cours tellement on était plongés dans l’ambiance d’une vraie rédaction ! Julien : Content d’avoir pu mettre mes papilles au service de TMV ! Je reste à votre disposition si d’autres restaurants sont à tester… Kévin : Très bonne expérience : c’est la première fois qu’on se retrouve tous en condition de rédaction et, ma foi, on s’en est bien sorti tous ensemble non ? En espérant que les gens, attirés par nos bouilles en couverture, fassent péter le record de TMV lus et qu’il y ait besoin d’un réassort Clément : Cette semaine à TMV, c’était un peu comme un tour en montagne russe. Sur le coup t’es tellement pris dans le truc que tu t’amuses sans trop penser à autre chose. C’est lorsque tu en sors que tu te dis que c’était vraiment génial et que t’en referais bien un tour… Brice : On s’est retrouvés pour la première fois dans notre promo sur un projet commun, et c’était cool. Et même si Eva m’embêtait tout le temps pendant que je travaillais, on a accouché d’un beau numéro Thomas : Ce qui a réellement été bénéfique avec cette semaine TMV c’est qu’on a pu voir l’apport du travail en groupe. On a vu que le boulot de journaliste n’était pas individuel, et ce genre de chose est rarement mis en valeur dans notre formation de tous les jours Clémence : C’était assez délicat et stressant de prendre les commandes d’un journal déjà bien installé. Mais le résultat en valait la peine ! J’espère que vous apprécierez ce numéro spécial autant que nous avons pris du plaisir à le rédiger ! Fabien : La coupure avec les cours était la bienvenue : quand on fait beaucoup de théorie, passer à la pratique est toujours enrichissant. De plus, le rôle de secrétaire de rédaction, tel une courroie de transmission, est responsabilisant. Même sans le nom publié, on se sent utile. Solène : C’était court mais intense ! J’espère que les gens liront le TMV avec autant de plaisir que l’on a pris à l’écrire. Sébastien : Le web pour l’EPJTMV c’était une chouette expérience. On était assez libre et on avait plein d’idées en tête. Je pense qu’on a été l’équipe qui a le plus travaillé. En toute modestie. J’espère qu’on a offert aux Tourangeaux un contenu web intéressant pendant cette semaine #EPJTMV Lola : Même si j’étais au pôle rédaction sur les pages Agenda et Cinéma, j’ai pu donner un coup de main au pôle web. C’était super de voir les deux tableaux, et stimulant quand on regardait le nombre de visiteurs uniques sur le site grimper chaque jour ! Rodolphe : La collaboration EPJT-TMV ? Une réussite à tout point de vue ! Et si vous appréciez ce numéro un peu particulier, promis, les journalistes en herbe de l’EPJT reprendront (un jour) les commandes du magazine. Marine S : Une semaine c’était bien trop court mais nous nous souviendrons longtemps de cette expérience très enrichissante Esteban : La relecture des textes est un exercice « de l’ombre » très intéressant. C’est une sorte de défi : relever les erreurs, rentrer dans le calibrage, affûter les phrases. Ce travail bonifie celui des rédacteurs. Dah : Anticiper l’actu n’est pas une chose forcément évidente. Alors oui, au début on a un peu « ramé » mais les choses se sont décantées. Et au final, on en a fait plus que ce qu’on aurait imaginé ! Shanel : Gérer une rédaction de 24 journalistes, c’est une sacrée aventure. On a eu des doutes, des surprises, des frayeurs. Mais quand on tient enfin notre numéro dans les mains, on se dit que ça valait vraiment le coup. Merci à Benoît, Aurélien et Matthieu pour cette belle semaine. Marine B : Une semaine pleine de rebondissements : passer de 32 à 40 pages, mettre (un peu) la pression aux rédacteurs, gérer les problèmes informatiques et, enfin, s’occuper du bouclage dans les locaux de l’hebdo. Mais, tout cela importe peu finalement, le numéro #EPJTMV en valait la peine ! Julie : Dur, dur de suivre plusieurs rédacteurs en même temps. Il fallait jongler entre les rendez-vous de chacun. Mais c’était aussi très enrichissant de pouvoir être sur plusieurs sujets à la fois Jessica : Passer d’une classe à une rédaction, c’était le top. C’était l’effervescence, les idées qui fusent et beaucoup de rire. Côté culture, j’ai été gâtée, l’exposition en avant-première, comme les vrais. Manon : La semaine TMV était très intéressante et enrichissante. Cela nous a permis de traiter des sujets que l’on n’aurait pas obligatoirement traité dans un autre cadre. Le tout dans une ambiance légère et agréable. Une réussite. Tony : Une expérience enrichissante. Car de la recherche des sujets au bouclage, nous avons pu nous confronter aux contraintes de la réalisation d’un hebdomadaire. Marie : Quelle satisfaction, pour des étudiants en journalisme, de voir sortir ce numéro #EPJTMV, l’aboutissement d’un travail de groupe, le petit bébé transmédia d’une promo riche et variée ! Merci à vous qui nous lisez. Et pour voir le résultat tant attendu, c’est ici en PDF et dès demain, mercredi 10 décembre, dans vos mains !
Avec Le Hobbit 3 : la bataille des cinq armées, Peter Jackson met en scène la Terre du Milieu pour la dernière fois. Épique et fantastique.
Retour au sommet de la Montagne Solitaire. Les 14 membre s de la Compagnie, menée par Thorin Ecu-de-Chêne, observent, impuissants, le dragon Smaug, tout feu tout flamme, attaquer les habitants de Lac-ville. Mais ce n’est que le commencement de la bataille finale. Les armées déboulent au pied de la Montagne, convoitée par tous. Les Nains, les Humains puis les Elfes, ainsi que les Orques et les Wrags, s’affrontent à coup de hache, d’épée et de tête. Le retour imminent de Sauron plane sur la Terre du Milieu.
Après avoir adapté des livres d’environ 1 200 pages en trois heures au cinéma, Peter Jackson réitère l’expérience sur une centaine de pages seulement. Après un travail colossal de concision pour le Seigneur des Anneaux, c’est, cette fois, l’exercice inverse qu’il a dû réaliser. Il faut avoir une bonne dose d’imagination et le cinéaste a prouvé qu’il n’en manquait pas. Mais ce troisième volet ne restera pas dans les annales pour son scénario.
Pour combler ce vide, le paquet a d’abord été mis sur la photographie. Chaque image est magique : on est happé par l’univers de la Terre du Milieu. Les paysages néo-zélandais, plaines verdoyantes, sommets rocheux et quelques plages de sable fin s’accumulent devant la caméra 3D de Peter Jackson. Ceci à un tel point qu’un effet carte postale se fait sentir. Un peu trop peut-être. Avec un tournage à 48 images par seconde (deux fois plus que dans le cinéma traditionnel), la saturation des couleurs et la netteté des paysages rendent les scènes encore plus réalistes.
Dans ce troisième Hobbit, Peter Jackson se lâche aussi dans des séquences folles, très psychédéliques, auxquelles le réalisateur ne nous avait pas habitués dans ses derniers films. On retiendra notamment la montée de certaines individualités. Thorin qui se bat contre la maladie du dragon, ou Tauriel et sa découverte des sentiments s’affirment. Après une aventure de groupe, les quêtes s’individual isent peu à peu. La transition avec la trilogie du Seigneur des Anneaux se fait au fil de l’histoire, entre les différentes anecdotes de Bilbo et la construction du personnage de Legolas. La boucle est bouclée. Que les fans se rassurent : les scènes de combats sont toujours là, et encore plus cet opus !
Épique est sans conteste l’adjectif à même de décrire au mieux le film. Pour les grandes scènes de batailles (plus d’une heure est consacrée aux combats). Épique pour les séquences héroïques qui s’enchaînent, épique parce qu’on reste en haleine jusqu’à la fin du film. Au moment du générique, un sentiment de nostalgie s’impose quand Bilbo rentre dans la Comté. La Terre du Milieu apparaît pour la toute dernière fois. C’est la fin d’une ère.
NOTE : ***
************************************* TOUJOURS EN SALLE ************************************* TIENS-TOI DROITE *
Critique du machisme omniprésent dans la société, changement des mœurs, indépendance de la femme… Il y a plein de bonnes intentions dans ce second long métrage de Katia Lewkowicz, qui fait le grand écart après avoir notamment joué dans Les Infidèles et la série Hard. Mais le spectateur se perd dans les trop nombreuses histoires. Saluons tout de même le jeu des actrices principales (Marina Foïs, Noémie Lvovsky et Laura Smet), fortes d’une grande sensibilité.
L.B.
HUNGER GAMES **
Des sensations vraiment mitigées à la fin de la séance. Cette première partie critique la société de façon intéressante. Mais les scènes les plus palpitantes commencent quand le film se termine. On a l’impression de passer son temps à attendre un peu d’action et on termine sur sa faim. Le film est divertissant mais un peu creux, avec le sentiment que tout se passe dans la suite. Et les lecteurs de la première heure seront déçus des changements par rapport au livre.
L.B.
LES HÉRITIERS ***
Des élèves de seconde d’un lycée de Créteil participent, à l’initiative de leur prof d’Histoire, au Concours national de la Résistance. Le film casse bien de nombreux préjugés mais tombe parfois dans le cliché. L’effet Entre les murs (on peut d’ailleurs remarquer une ressemblance entre les deux affiches) se fait sentir jusque dans la réalisation : l’accent a été mis sur l’adaptation de l’histoire vraie. L’émotion n’en est que plus forte, peut-être un peu trop.
L.B.
#EPJTMV. Vendredi 12 décembre prochain, il sera à Montlouis-sur-Loire pour l’un des derniers spectacles de sa tournée. Baptiste Lecaplain a répondu à notre interview décalée.
Photo : Olivier Wavre/Flickr On a réalisé un dossier sur les Tourangeaux plus célèbres à l’international qu’à Tours (à retrouver dans notre édition de mercredi 10 décembre !). Et vous, vous connaissez un Tourangeau ?
Je sais qu’il y a une très bonne équipe de volley à Tours ! Avec notamment, le seul rasta blanc que je connaisse, un très bon joueur [il parle de Loïc de Kergret, ndlr]. Sinon, j’avoue que je ne connais pas beaucoup de Tourangeaux… Ah si, Olivier Giroud, non ? Quoiqu’il a joué à Tours mais non, il ne doit pas venir de Tours. [Effectivement. Il est né à Chambéry, ndlr.] Vous êtes plus connu à Paris que dans la Manche ?
L’avantage de la Manche c’est qu’il n’y a pas beaucoup de gens connus. Du coup, forcément, je suis assez connu là-bas. À Paris, la principale star de Basse-Normandie, c’est quand même Michel Drucker ! Moi je dois être en 5e ou 6e position derrière. Un tour du monde sans bouger de chez soi, ça fait rêver, non ? Si vous pouviez vous téléporter, vous iriez où ?
J’adorerais me téléporter ! Aller en Australie, ça me fait rêver… J’ai l’impression que tout le monde y est parti sauf moi. Mais je crois qu’il y a 23 h d’avion pour y aller, il faut avoir une sacrée réserve de bons films. C’est typiquement le pays où j’aimerais me rendre via téléportation. New York, aussi, ça me fait rêver. Surtout depuis que j’ai fait un film dessus ! C’est une ville de fous. Ça, c’est plus un voyage que j’aimerais faire régulièrement, quotidiennement. Plutôt pole-dance ou rugby ?
[Rires] Le pole-dance, c’est pas un truc de stripteaseur ça ? Le rugby c’est cool mais c’est vraiment des gars qui font que de prendre des coups, j’ai du mal à suivre. J’ai du mal à voir l’intérêt aussi ! Du coup, je dirais pole-dance mais c’est vraiment bizarre, quand même… Je préfèrerai danser chez Paul.
Mon sport c’est plutôt l’endurance, je cours tous les jours. Et j’ai fait 13 ans de basket. C’est quoi le dernier concert auquel vous ayez assisté ?
Dimanche 30 novembre, pour Un cadeau pour la vie, l’asso que je parraine avec Kyan Khojandi, on a fait venir Ben Mazue, un chanteur super, et le mythique groupe Elephanz. Deux gros coups de cœur ! Vous aimeriez vivre à la Into the wild, seul dans les bois ?
Jamais de la vie ! J’aime bien avoir mon tél, appeler mes parents à tout moment, recevoir les alertes des résultats du foot… Ce film est ouf : une personne sur trois qui l’a vu dit toujours « je vais faire pareil, vivre seul, dans les bois, en communion avec la nature », mais j’aimerais bien voir le pourcentage des personnes qui osent lâcher leurs smartphones et se couper de tout. La tendance de l’hiver, c’est la fourrure. Mais vous, vous êtes plutôt pro ou anti-poils ?
J’ai une relation amour/haine avec les poils. J’ai signé une pétition contre l’élevage à fourrure en France. D’un autre côté, je suis pour la démocratisation de Body ’Minute. Mais bon, généralement les mecs n’aiment pas les poils mais font rarement des efforts là-dessus. Comment faites-vous pour être aussi beau ?
Déjà je ne bois pas, je ne fume pas et je fais du sport. Mes petits secrets beauté persos ! Après, j’aime bien mettre une petite crème hydratante, en ce moment je suis dans les produits australiens écolos et bio de la marque Aesop. Surtout la gamme à la graine de persil ! J’adore dire ça, ça fait un peu bobo. À quel âge vous avez-arrêté de croire au Père Noël ?
J’ai su qu’il n’existait pas à 8-9 ans, dans la cour d’école. C’était pas cool mais je l’ai raconté à mon pote juste après. Sur le coup c’est un peu traumatisant. Mais j’ai une sœur qui a quatre ans de moins que moi, je trouvais ça cool dans les années suivantes de lui mentir et de partager le secret avec mes parents. J’espère que ma fille va bien vivre le truc. Peut-être que j’engagerai un comédien pour qu’il se déguise en Père Noël ! Vous êtes Gémeaux. C’est un bon signe astro ?
Je ne sais pas, on me dit souvent que les gémeaux ont des dédoublements de la personnalité, que ce sont des gens difficiles à cerner. Hitler et Pinochet devaient être gémeaux, elle vient d’où sinon cette espèce de malédiction ? Les horoscopes, c’est cool quand ça ne se prend pas au sérieux. [ndlr : ça tombe bien, à TMV, l’horoscope c’est du douzième degré !] Un petit mot pour mettre fin à cet entretien ?
La phrase de fin de mon spectacle. « Merci encore pour cette soirée si courte… C’était super ! »
Recueilli par Marie Courvasier
Si vous n’avez pas eu le temps de prendre vos places pour le spectacle, vous pouvez toujours retrouver Baptiste sur son site.
Une fois par semaine, le pire et le meilleur du web. Bisous.
LE TUMBLR TIENS-TOI DROITE
À l’occasion de la sortie de Tienstoi droite, l’équipe du film a lancé un tumblr pour dénoncer le sexisme ordinaire. Le petit plus, c’est qu’il est participatif. Les internautes peuvent envoyer une photo, où ils posent avec une a¢che sur laquelle ils épinglent une remarque sexiste qui les a marqués. tiens-toidroite.tumblr.com
ÉTUDE ATTENTION, COCU(E)
Vous connaissez le gène AVPRIA ? Non ? Eh bien, c’est le gène de l’infidélité, découvert par des chercheurs australiens. L’adultère serait donc héréditaire et si vous possédez ce gène, il y a des chances que vous alliez voir ailleurs un jour. Pas sûr que l’excuse passe auprès des cocu(e)s. On ne vise personne… SNAPCASH FLOP OU PAS ?
Ça y est, Snapchat (appli de photos éphémères) se lance dans le transfert d’argent, avec Snapcash qui permet d’envoyer des sous-sous à un ami, en écrivant « $ » suivi du montant choisi. Reste à voir si les gens auront confiance, après les problèmes de confidentialité et le piratage de milliers de photos de nu.
LE CHIFFRE 1 151
C’est le nombre de personnes réunies sur le plus grand et large selfie du monde. Ça s’est passé au Bengladesh et cette « prouesse » a été mise en place par deux marques (une de téléphone et une autre d’une boisson qui commence par CO et se finit par LA. Mais chut…). Maxi selfie et gros coup commercial.
LA PHOTO
Le photographe français Sacha Goldberger est extra. Sa dernière série de clichés, Super Flemish, est aussi au top : l’artiste fait poser des fans de cosplay et s’amuse à croiser héros de pop culture et peinture flamande.
À voir sur sachabada.com
HASHTAG GYNÉCOCHEMAR
#PayeTonUtérus, c’est le hashtag lancé par @Ondeejeune et qui buzze sur Twitter. Moqueries sur leur poids, examens brutaux, jugements sur l’IVG, les orientations sexuelles, contraception… Les femmes racontent leurs pires expériences en 140 signes. LA VIDÉO NABILLA 8 BIT
Et voilà, la vidéo des frenchies de French Touch Records devient virale. Ces petits génies ont résumé l’arrestation de Nabilla et l’agression de son compagnon dans un jeu vidéo 8 bit (donc rétro et old-school). Fautes d’orthographe ou encore boss de fin en Cyril Hanouna : c’est très drôle et moqueur. Miam.
Nabilla Prison Boobs sur YouTube.
[youtube]http://youtu.be/vBSiVa7g-Tg[/youtube] Bonus :cliquez-ici
#EPJTMV. Le mercredi 10 décembre prochain, votre TMV aura une saveur particulière. Toute la semaine, les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) prennent les manettes de votre magazine gratuit.
Épisode 4.
L’état d’ébullition d’une rédaction quand l’heure fatidique arrive est compliquée à décrire : stress, excitation, fatigue et soulagement. Les derniers papiers finissent dans les boîtes mails pendant que les photos arrivent au compte-goutte. Une fois les recherches, les coups de fil et l’écriture passés, la décontraction guette. Du moins pour les rédacteurs, puisque nos deux courageuses secrétaires de rédactions bûcheront lundi toute la journée.
En témoigne la razzia sur les paquets de Carambar, fraises Tagada et autres oursons en guimauve. Une bien belle habitude prise par Aurélien, superviseur estampillé TMV. Mais ne vous en faites pas, nous pourrons nous regarder dans un miroir. Notre déontologie est intacte. Il faut plus que du sucre pour nous soudoyer. Non mais.
Les papiers multicolores s’amoncellent près du poste de Julien, dont le malheur est de se retrouver trop près des paquets de bonbecs. À cause de ces Carambar, ou grâce, ça dépend du point de vue, certains boute-en-train s’essaient aux blagues. Qu’elles soient bancales ou réussies, on ne peut réprimer un rire. Puis quelques-uns improvisent un one-man show en balançant façon punchline leur blague préférée. Si celle de Kévin est mignonne, Clément fait dans le sale et potache. Une vanne que Patrick Sébastien ne renierait pas.
On peut vous annoncer en exclusivité la Une de mercredi : nous. Autant marquer le coup non ? Souriants, beaux et dynamiques, les photographies ne mentent jamais. À la manière d’un entraineur de foot, on pourra avancer « que le groupe vit bien ». Un cliché de plus.
Mais comme toute photo de groupe, c’était un joyeux boxon. Se figer et sourire occasionne toujours une gêne qui entraîne ce rire nerveux difficilement contrôlable.
Sinon Tony se balade avec une bouteille d’eau vide pendant une heure. La remplir ou la jeter ? Un homme de compromis, un vrai. Fabien Burgaud
Si vous les aviez manqués : J-8, la rédaction s’anime ; J-7, chacun à son poste ; J-6 : « Et encore, j’ai même pas mis son nom de famille ! »
#EPJTMV. Le mercredi 10 décembre prochain, votre TMV aura une saveur particulière. Toute la semaine, les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) prennent les manettes de votre magazine gratuit.
Épisode 3.
La craie a souffert. Sur le tableau, plus très noir désormais, la couleur se rapproche du gris. Le TMV spécial EJPT prend forme. Sont apposées sur les quarante pages vierges et numérotées les catégories « papilles », « escapades », « la semaine dans le monde », etc. Éclectisme, on vous dit.
Gribouillage, effacement, réécriture : on trouvera presque esthétiques les idées qui s’évaporent et resurgissent. D’un coup de main ou sur un coup de tête, on barre, on réécrit, bref on se rend compte qu’il est compliqué de caler publicités et papiers. Au moins avec un Rubik’s Cube, on est fixé : le casse-tête est annoncé, pas de surprises…
Sinon, les relectures de papiers commencent. Précieux travail à la chaine où chaque maillon est important. Les secrétaires de rédaction entrent enfin en piste. Pas qu’ils soient des clowns, mais travailler en décalé sur plusieurs thèmes différents, cela relève du funambulisme.
On s’étonne de patronymes inhabituels, on se félicite du nombre de pages lues de la veille, on goûte le cake à la banane de Rodolphe, la rédaction grouille. Bonne humeur communicative et sérieux dans le travail, que demande le peuple ?
« Demain 11h ? Je peux pas. 11h30 à la rigueur… ». Les deux photographes ont un agenda de ministre. Appelées à droite, à gauche, nos photo reporters suivent les rédacteurs dans leurs tribulations. Travail de l’ombre qui mérite son éclairage.
Si le rendu papier compte, le contenu web importe tout autant. On nous bassine assez sur la crise de la presse pour ne pas entamer la révolution numérique. Notre team web produit ses propres papiers et assure avec brio la communication. Et affiche un nombre d’heures de présence inégalé puisque leurs doigts pianotent frénétiquement de l’ouverture de la salle le matin à sa fermeture en soirée. Rien que ça. Même sur le net, TMV est là.
Sinon Tony compte faire une « Élise Lucet » en interpellant les élus à la sortie du congrès des maires d’Indre-et-Loire. Journalisme coup de poing. Fabien Burgaud
Si vous les aviez manqués : J-8, la rédaction s’anime ; J-7, chacun à son poste
Chaque semaine, un petit tour des sorties dvd, cd, jeux-vidéo, bd…
LE CD SHADY XV
Eminem et son label Shady Records fêtent leurs 15 ans avec une compile nostalgie. Un double CD contrasté, avec un premier disque composé d’inédits, savoureux mélange old-school et l’impression d’avoir affaire à des faces B. Le très bon (Eminem, D12, Yelawolf) y côtoie le moins fameux (Skylar Grey). Le deuxième CD, lui, envoie l’artillerie lourde avec un défilé de hits : My Band (D12), Lose Yourself (Eminem), ou encore P.I.M.P de 50Cent)… Quasi indispensable pour une dose de rap US sans concession. A.G. LE DVD LES SIMPSON – COFFRET SAISON 17
Pinaise, la famille jaune la plus célèbre d’Amérique (et du monde) poursuit son bonhomme de chemin avec ses coffrets DVD. L’intégrale de la saison 17 débarque dans vos lecteurs, fournie dans un box toujours aussi soigné. L’édition collector voit un étui thermoformé avec la trogne du méchant Tahiti Bob. Pour le reste, c’est toujours autant de bonheur, avec 22 épisodes, soit 484 minutes de donuts, de Duff, de côtes de porc et d’Homer en grande forme. À consommer sans modération. D’oh ! A.G. LE LIVRE FINAL FANTASY X-2.5
Quand le jeu de rôle devient livre… Scénariste de la saga Final Fantasy, Kazushige Nojima met en scène le couple légendaire de FF X dans un roman d’aventure. Dans Le Prix de l’éternité, Tidus et Yuna sont à bord du navire d’entraînement des Aurochs quand une violente tempête les surprend au large de Besaid. Nos deux héros s’échouent alors sur une île inconnue où d’anciennes puissances sont à l’œuvre… Éditée par Lumen, cette épopée ravira les fans du célèbre RPG.
288 pages, Lumen Gaming, 19,90 €. L.Soon LA BD LE PETIT LIVRE DE LA BD
En à peine 200 pages, Hervé Bourhis et Terreur Graphique se livrent à un bel hommage au 9e art, en parcourant l’Histoire de la BD avec une maestria rare. Épaulé par une multitude d’invités, cet ouvrage est extrêmement érudit, mais aussi franchement très drôle. On y trouvera donc des anecdotes croustillantes, une bédéthèque idéale et surtout un véritable travail d’historien sans égal. Bref, le livre idéal et incontournable de la fin d’année, à glisser dare dare au pied du sapin. Hervé Bourit
#EPJTMV. Le mercredi 10 décembre prochain, votre TMV aura une saveur particulière. Toute la semaine, les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) prennent les manettes de votre magazine gratuit.
Episode 2.
Le brouhaha d’hier laisse place à l’accalmie. Chacun arrive à son rythme, la flexibilité du travail de journaliste est un confort. Attention à ne pas en abuser.
En plein milieu de la salle, on rigole des photos d’un shooting dans un magasin de cosmétiques. Jamais moqueur. Mais que voulez-vous, un sujet « Je suis un garçon, voici mes secrets beauté » prête toujours à sourire. Les clichés ont la vie dure.
« Mes doigts puent la clémentine maintenant ! », s’inquiète Marine, qui demandait même de l’aide pour l’éplucher. Elle aura beau proposer ses cookies à toute la rédaction, cette phrase restera.
Même si le niveau sonore est volontairement faible, depuis les extrémités de la salle, on arrive à reconnaître l’agréable « Down by the river ». Fidèle au poste (informatique), le service web reprend en douceur après un (copieux) repas.
Contrairement aux autres rédacteurs, tous partis. À leur décharge, les rendez-vous prennent du temps. N’allez pas croire que l’on allait vous servir un magazine « réchauffé » : le terrain, il n’y a que ça de vrai.
On s’étonne de l’absence prolongée de certains rédacteurs. La feuille de présence, sur le coin du bureau, se remplit lentement, au rythme des allées et venues de chacun. Sinon, Tony s’éternise au téléphone. La chance tourne. Fabien Burgaud
Si vous l’aviez raté : épisode 1, la rédaction s’anime
Comme chaque semaine, votre dose d’horoscope astro-sceptique.
Suite à un régicide, les Scorpions n’ont pas eu leur horoscope la semaine dernière. Les voici revenus en ce premier numéro de décembre ! Pour la peine, on vous en met une double dose. BÉLIER Amour Bah, bah, bah. Bah, bah bibel. Gloire Foncez !! Mais pas trop vite quand même. Beauté Pastèque. TAUREAU Amour Cette semaine, vous avez droit à un coup de fil à un ami. Gloire Vous allez faire des jaloux. Des jaloux pas sympas du tout. Beauté Vos yeux bovins font craquer. GÉMEAUX Amour Plutôt deux fois qu’une. Gloire Quelle chance, vos rêves vont se réaliser ! Peut-être pas pour vous. Beauté Osez la moustache. CANCER Amour AltGr + flèche du bas Gloire Votre carrière est au point mort. Beauté Vos défenses immunitaires se portent bien. Pour le reste, on n’en sait rien. LION Amour Adoptez un hamster, ça ira mieux. Gloire Vous allez commencer la journée armé d’une grande motivation. Ça ne va pas durer. Beauté Attention à la foudre. VIERGE Amour Faites de l’exercice, vous rouillez. Gloire Tout vient à point… à qui sait surveiller la poêle. Beauté Vous devriez prendre l’air. BALANCE Amour Faudra vous décider à la fin. Gloire Aussi rayonnant que les poissons de Fukushima. Beauté De loin, de dos, dans le noir… à la rigueur. SCORPION Amour Vous êtes d’humeur à distribuer des pains cette semaine. Gloire Faites un CAP boulangerie. Beauté Aussi réjouissant qu’une carte météo en plein hiver. SCORPION (AGAIN !) Amour (toujours) On vous aime. Gloire (encore) Vous êtes beaux. Beauté (again) Encore pardon. SAGITTAIRE Amour Tournez sept fois la langue dans votre bouche, plutôt que dans celle de votre voisine. Elle apprécierait. Gloire La culture, c’est comme la confiture. Beauté Moins t’en as, plus tu l’étales. CAPRICORNE Amour Tout plein. Gloire Vous serez le tombeur de ces dames. On ne vous dit pas pourquoi. Beauté Continuez les masques à la compote, c’est bon pour la peau. VERSEAU Amour Prenez votre mal en patience, un jour vous saurez. Gloire Vos idées plaisent, mais ne sont pas retenues faute de charisme. Beauté La vérité est de l’autre côté du miroir… c’est vous ça ?! POISSONS Amour Ses avances glissent sur les écailles de votre indifférence. Gloire N’hésitez pas à monter au combat. Aux armes ! Beauté Difficile d’écouter la voix de la raison qui vous dit d’arrêter la raie au milieu.
#EPJTMV. On s’active pour vous concocter un numéro spécial. En coulisses, ça fourmille ! J-8 avant la parution
J-8, la rédaction s’anime. Le mercredi 10 décembre prochain, votre TMV aura une saveur particulière. Toute la semaine, les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) prennent les manettes de votre magazine gratuit. Episode 1
« C’est quoi ton sujet déjà ? ». La perte de mémoire guette. Ce serait dommage, à une semaine de la sortie de ce TMV spécial EPJT. Un rapide coup d’œil au chemin de fer et les « ah oui ! » fusent. On parle calibrage, photos et angles. Seul sur son ordinateur, Tony s’obstine à trouver un sujet « actu ». Mais ses appels restent sans réponses. Certains rient, d’autres s’inquiètent. Soit on trouve ça « large », soit on s’affole. Comme quoi, la notion de temps varie selon les personnalités.
Les yeux rivés sur les écrans, avec des écouteurs pour les plus solitaires, les jeunes journalistes ne perdent pas de temps. Ils sont aiguillés par Aurélien et Benoît, rédacteurs pour TMV, bien heureux de voir s’activer sous leurs yeux une vraie rédaction. Eux qui n’écrivent habituellement qu’à deux.
Malgré un virulent « ta gueule » qui réveille un instant la salle, les dialogues animés reprennent de plus belle. Le brouhaha est presque rassurant : émulation, créativité, interaction, bref on aurait presque affaire à une rédaction, une vraie. Dans une semaine, ce sera le rush. Comme sur une voiture, le contact est enclenché, le moteur ronronne. Vivement l’allure de croisière. Fabien Burgaud
Premier film de Stuart Murdoch, plus connu pour son groupe pop Belle and Sebastian. Rafraîchissant.
Écrire la chanson pop parfaite, l’ambition de Stuart Murdoch n’a jamais vraiment changé. Ce songwriter écossais a traversé les années 1990 avec ses chansons acidulées et son groupe Belle and Sebastian. Il revient sur le devant de la scène indé avec God help the girl, sans pour autant arrêter la composition musicale (il a écrit toutes les chansons du film). Ni vraiment une comédie musicale ni complètement un teen-movie, son film oscille entre fraîcheur adolescente et nostalgie d’une musique pop, aujourd’hui en pleine désuétude.
Au centre de l’histoire, Eve, jeune femme émaciée, anorexique, chanteuse et compositrice de talent. Lors d’une fugue de l’hôpital où elle s é j o u r n e, Eve rencontre James. Timide, romantique, talentueux, le jeune homme va l’aider à monter le groupe de pop dont elle rêve depuis toujours. En cours de route, ils rencontrent Cassie, une jeune aristocrate aventureuse. Le trio va alors se mettre à conquérir Glasgow avec ses chansons. Dans une métropole aux couleurs vives, Stuart Murdoch suit la vie de ces trois jeunes gens le temps d’un été. Sous les belles images, filmées en 16 mm, et le grain vintage, le réalisateur révèle une ville écossaise pleine de talents et de rêves.
Pour un premier film, Stuart Murdoch sort déjà des sentiers battus. Il réutilise son talent à magnifier les petites histoires du quotidien pour le coucher sur pellicule. Faussement naïf, God help the girl, à l’image des chansons de Belle and Sebastian, ne se contente pas de décrire un monde où le bonheur est sans limite. La pop sert d’exutoire. Elle permet de s’échapper, de créer un monde imaginaire.
Stuart Murdoch a cette faculté de rester constant, que ce soit ses albums ou ce film, il ne dévie pas de style. Comme un accord de guitare sèche, ses cadrages sont propres. Le grain de l’image, qu’il conserve, où les saturations de couleurs primaires, rappellent l’esprit lo-fi qui lui tient tant à coeur : pas de superflus, il ne triche pas, embellit seulement. Malgré les effets de style, God help the girl reste brut. Scénario volontairement simple : tout tend à nous montrer un monde imaginaire malgré la maladie et les coeurs qui se brisent.
Contrairement aux « feel good » movies habituels, celui de Murdoch sort du lot par cette nostalgie prégnante et cette quête de la perfection primitive volontairement grand public. Cerise sur le gâteau, les acteurs apportent la preuve que la jeunesse a toujours raison : Emily Browning (Eve) rayonne par son besoin enfantin de s’en sortir. Quant à Hannah Murray (Cassie) et Olly Alexander (James), ils sortent tout droit de la fabrique à talent qu’est la série anglaise Skins. Leur jeu sincère apporte une dernière touche à ce conte moderne et populaire.
Benoît Renaudin
Drame de Stuart Murdoch. Durée : 1 h 51. Avec Emily Browning, Hannah Murray, Olly Alexander et Pierre Boulanger. Note : *** ************************************* TOUJOURS EN SALLE *************************************
ASTÉRIX LE DOMAINE DES DIEUX ** Clichy, prodige de chez Pixar, et Astier, tête pensante de Kaamelott : difficile de faire mieux pour réaliser cet Astérix, version 3D. Basé sur le 17e album de la BD, ce Domaine des dieux nous emmène en pleine forêt armoricaine, où César a décidé d’implanter une résidence romaine, tout près de ses ennemis Gaulois. Merveille sur le plan graphique, véritable perle au niveau des dialogues et du casting vocal, Astérix 3D patine parfois, tourne en rond et souffre d’un passage à vide en plein milieu. A.G. (la critique intégrale ICI)
INTERSTELLAR **** Le dernier Nolan divise. Il interroge, bouscule. Ce film de science-fiction, qui suit les aventures d’explorateurs interstellaires tentant de sauver l’humanité, contient de gros morceaux hommages aux références du genre. 2001 l’Odyssée de l’espace, Alien, Tron… Xavier Nolan s’amuse de ses influences et offre une production époustouflante et humaniste. Aidé par une bande son épique et analogique, il revisite la légende des argonautes à la sauce écologiste. Monstrueux et sincère. B.R.
HUNGER GAMES : LA RÉVOLTE PARTIE 1 ** Gros dilemme que ce troisième opus. Hollywood la toute-puissante ayant décidé de scinder cet épisode en deux parties, difficile de voir clair dans ce Révolte, partie 1. Loin d’être mauvais, ce chapitre se veut plus sombre et propose un tableau intéressant de la guerre médiatique et de la manipulation de masse. Pour le reste, peu d’enjeux réels et rythme peu soutenu. Reste aussi cette désagréable impression d’être pris pour une vache à lait durant 2 h et devoir attendre onze mois pour la fin… A.G.
Cette semaine, double dose de BD, mais aussi Alien en jeu vidéo et le fantastique DVD de La Planète des singes.
LE DVD PLANÈTE DES SINGES
Quand des primates doués du langage et des humains se rencontrent dans un monde apocalyptique, ça donne une guerre épique au possible. Ce nouvel opus de la Planète des singes révèle encore une fois le talent d’Andy Serkis. L’acteur, bardé de capteurs (c’est déjà lui qui jouait Golum dans le Seigneur des anneaux) arrive à insuffler de l’humanité dans un singe en image de synthèse. Grosse claque. Sortie le 30 novembre
B.R.
LA BD BOULET NOTES 9
En 2004, Boulet se lance dans ce qui fera sa marque de fabrique quelques années plus tard : un blog. Bouletcorp.org affiche aujourd’hui presque 30 000 visites par jour. Billets d’humeurs dessinés, Boulet a pris l’habitude de coucher ses réflexions philosophico-geek sur le monde qui l’entoure. C’est une sélection de ces strips rigolos, égocentriques et sans queue ni tête. Ce 9e volume continue à nous raconter sa vie d’auteur. Sorti chez Shampoing. B.R.
LA BD ÊTRE LÀ (AVEC AMNESTY INTERN.)
Christophe Dabitch est un habitué des projets collectifs. Il récidive ici en procurant à 13 dessinateurs (dont Durieux, Flao ou Munoz) autant de récits dans autant de pays. Du droit d’asile des Roms en France à celui des victimes de la dictature en Argentine, il nous livre des reportages édifiants. La force graphique souligne l’impérieuse nécessité de ce tour du monde des luttes. Un hommage à ceux qui se battent pour la dignité humaine et les droits de l’homme.
H.Bourit
LE JEU VIDÉO ALIEN ISOLATION
Trente-cinq ans après le chef d’oeuvre de Ridley Scott, le Xénomorphe aux dents longues est de retour dans un jeu d’horreur et de survie en vue subjective signé Sega. Mélange d’action et d’infiltration, Alien Isolation frôle la perfection avec sa durée de vie à rallonge et son ambiance particulièrement flippante. Et dire que cette fois encore, personne ne vous entendra crier… Pegi + 18 ans, PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, de 40 à 50 €.
L. Soon
Allez, viens, on est bien : prenez deux minutes pour traîner dans les méandres du web.
On avait déjà parlé de Javier Pérez : ce créatif détournait les objets du quotidien pour en faire des dessins superbes. En ce moment, il utilise ses mains pour faire vivre des personnages. Plus sur instagram.com/cintascotch
LE TUMBLR ARTINFILM.ORG
C’est un super projet : répertorier toutes les formes d’art présentes dans les films depuis la nuit des temps. Ça va, pour l’instant, de la Cène dans Bad boys 2 (2003) à une peinture de Van Gogh dans Wall-E (2008). Il y en a déjà des centaines de mises en ligne.
LOL TEAM UNICORN
Cette équipe de graphistes américains est spécialisée dans le détournement WTF de séries ou de mème. Leur dernier fait d’arme : ils ont imaginé le profil Facebook des personnages de la série télé Game of Thrones. Plus sur teampwnicorn.com
LA PHRASE
« Les SMS conduisent à partager des pensées, des émotions, des désirs ou des fantasmes qui auraient pu rester lettre morte. » Une phrase tirée de l’enquête de Joëlle Menrath pour la Fédération française des télécoms. Le reste de son enquête sur les individus connectés : fftelecoms.org
PHOTOSHOP RETOUCHE EXTRÊME
Quand un Japonais ouvre une chaîne youtube pour montrer son level de retouche sur Photoshop, ça donne Justin Bieber qui se transforme en femme ou encore Angelina Jolie version asiatique. Plus sur youtube.com/user/realretouch
VINTAGE GEEK MUSIQUE
Le développeur Jordan Eldredge (@captbaritone sur Twitter) s’est amusé à recréer le mythique lecteur audio Winamp et le diffuser en html 5 sur une page web. Mais si ! Vous savez, ce truc tout vert avec plein de pixels et des lumières qui clignotaient ? Essayez-le sur jordaneldredge.com
ANNIVERSAIRE HAPPY BIRTHDAY FIREFOX !
Le navigateur web fête ses 10 ans. Développé par des milliers de développeurs bénévoles, 20 % des internautes l’utilisent dans le monde. Aux dernières nouvelles, Firefox se serait associé au réseau Tor pour améliorer la confidentialité de la navigation lorsqu’on l’utilise. Malin comme un panda roux.
Le célèbre Gaulois s’offre un lifting 3D. Sans mériter le dix sur dix, dialogues et graphismes offrent un joli mix.
Il est toujours difficile de s’attaquer à un mythe culturel comme Astérix. La BD au succès interplanétaire (355 millions d’albums vendus dans le monde) a déjà connu une quinzaine d’adaptations, mais il aura fallu attendre 2014 pour voir la 3D croquer le moustachu. Et par Toutatis, justice est enfin rendue à Goscinny !
Aux oubliettes, les versions cinématographiques au budget colossal, mais à la bêtise abyssale (au hasard, le nullissime Astérix aux Jeux olympiques de 2008). Basé sur le 17e album, ce Domaine des dieux nous emmène en pleine forêt armoricaine, où César a décidé d’implanter une résidence romaine, pour s’attaquer insidieusement au village d’irréductibles Gaulois. Sur le plan graphique, ce nouvel Astérix est une réussite incontestable, la réalisation échouant à Louis Clichy, prodige sorti de chez Pixar. Le rendu ne trompe pas : personnages tout en rondeurs et en relief, aspect « gomme » des visages, typique des Ratatouille, Là-haut et autres Monstres et Cie. Un design numérique impressionnant, tout en couleurs chatoyantes (un bémol toutefois pour les scènes nocturnes, peu lisibles), véritable plongée dans l’ambiance originelle de la BD.
Clichy a visiblement trouvé la potion magique, en laissant la co-réalisation à Alexandre Astier. La touche de l’auteur de Kaamelott est reconnaissable dans les dialogues : répliques qui font mouche, verbe qui claque, humour incisif… Il insuffle à ce Domaine des dieux un comique cartoonesque. À coup de running-gag, blagues bien senties et références populaires, Astier élève un film qui a tendance, parfois, à tourner en rond. Et si les dialogues rendent si bien, c’est aussi – petite révolution oblige – parce qu’ils ont été enregistrés avant même que les images soient animées. Offrant par là une parfaite synchronisation avec le mouvement des lèvres.
Mais derrière ces lèvres, il y a surtout un casting vocal de luxe. Roger Carel y interprète une dernière fois Astérix, qu’il incarne depuis 1967 ! Guillaume Briat brille en Obélix, tandis que les Lorànt Deutsch, Laurent Lafitte, Alain Chabat et autres Semoun et Foresti se surpassent. À force de vouloir bien faire (trop ?), Astérix et le Domaine des dieux n’échappe pas au faux-pas : souffrant d’un gros passage à vide en plein milieu, le film voit son rythme malmené. Les quelques références modernes pourront aussi déplaire aux puristes (ce clin d’œil à King Kong…). Elles tentent de se mêler, parfois poussivement, à ces allégories et critiques, sur l’appât du gain, la mondialisation, l’écologie ou encore la colonisation. Heureusement qu’Obélix, érigé ici en personnage quasi-central et héros super sensible, arrive toujours à booster le film. Aussi irrésistible qu’irréductible.
Film d’animation (France- Belgique). Durée : 1 h 25. De Louis Clichy et Alexandre Astier. Avec les voix de Roger Carel, Guillaume Briat…
NOTE : **
De Pink Floyd aux Stones, en passant par de la BD et du jeu vidéo : séance chronique culture.
LE DVD ROLLING STONES FROM THE VAULT
Pierre qui roule amasse du flouze… Les Rolling Stones se lancent dans la publication d’une longue série de concerts-archives à paraître en DVD/CD… D’abord avec ce live de 1981 au Hampton Coliseum, dernière date de la tournée. Guitares dégoulinantes de riffs cultes, setlist folle, clope au bec, ambiance dingue, Keith Richards et Mick Jagger magistraux… Tout y est. Le tout est magnifié par une image restaurée et un son remixé par Bob Clearmountain. Bon ok, une vraie « Satisfaction » !
A.G. LA BD LA COULEUR DE L’AIR
Troisième album (et conclusion magistrale de la trilogie d’Enki Bilal, après Animal’z et Julia et Roem), cet opus et un pur régal graphique est une fable écologique, portée par un lyrisme que l’on ne lui connaissait pas, où la Terre est envisagée comme un être à part entière, douée de mémoire, de sentiment et de ressentiment. Pas de mysticisme, mais on sent poindre ici des accents bibliques dans ce flot d’images nous emportant, comme l’arche de Noé, face à l’effondrement du monde. Hervé Bourit LE CD PINK FLOYD THE ENDLESS RIVER
« Ce chapitre clôt l’histoire de Pink Floyd », déclarait récemment David Gilmour. Et avec cet album instrumental hommage à Wright (décédé en 2008), c’est un magnifique testament artistique que signe le groupe. Un épilogue planant, où la beauté des guitares enveloppe ce son de clavier si caractéristique. Certes, il n’égale pas un Dark Side of the moon (loin de là d’ailleurs), mais cet album, complexe et abordable à la fois, est un chant du cygne hypnotique. Pink Floyd partira digne. A.G. LE JEU VIDÉO JUST DANCE 2015
Référence incontournable des jeux de rythme, le très stylisé Just Dance revient sur les meilleures consoles du moment. Porté par des graphismes pop et des chorégraphies déjantées, le titre d’Ubisoft, à savourer en solo mais aussi et surtout entre potes pour davantage de fun, propose une playlist de 42 nouveaux hits. Dont l’improbable « Tetris » ou l’incontournable « Happy » de Pharrel Williams. Alors, heureux ? L. Soon Tout public, PS3, PS4, Wii, Wii U, Xbox 360, Xbox One, de 35 à 50 €.
Un artiste qui cherche une aiguille dans une botte de foin, un vélo à 333 km/h, une vidéo façon trip sous acide : qu’est-ce qu’on ne trouve pas sur le web…
Liam Martin (ou Wave Rider) a 17 ans et fait le buzz sur la toile, avec 2 millions d’abonnés. Il parodie des stars, transformées version cheap : des fesses de Nicki Minaj aux photos « sexy » de Miley Cyrus…
>>instagram.com/waverider_
ART CŒUR DE PIERRE
David Allen n’a besoin que de la nature pour ses œuvres. Altruiste au possible, il utilise pierres et feuilles, pour servir son art éphémère. Ses réalisations mettent souvent en scène des cœurs, juste pour nous faire sourire, d’après lui. Alors, ça marche ?
>>Facebook.com/stonepointstudio ou stonepointstudio.com
INSOLITE MEANWHILE IN RUSSIA
Effectuer 30 flexions contre un ticket de métro gratuit, c’est désormais possible à Moscou. Une initiative mise en place pour pousser les voyageurs à se bouger les fesses. Et impossible de ruser, les machines sont équipées de capteurs qui sauront si vous faites bien l’exercice demandé (hé ho, pas bête, le Russe).
LE CHIFFRE 333
C’est, en km/h, le record du monde, réalisé par le Français François Gissy, sur… un vélo fusée. Celui-ci était équipé d’un moteur fonctionnant au peroxyde d’hydrogène concentré. Monsieur a coiffé au poteau une Ferrari et veut désormais dépasser les 400 km/h. Gaffe au radar, mec !
HONTE DU WEB BOISSON DIABOLIQUE
Vous là, mécréants buveurs de boisson énergétique ! Sachez qu’un de ces breuvages énergisants est l’oeuvre de… Satan. Oui, oui. Ne riez pas, c’est ce qu’affirme très sérieusement une Américaine, avec à l’appui, une théorie paaas du tout capillotractée. Mais alors, paaaas du tout. Tapez Monster Satan sur Koreus
[nrm_embed]<iframe width= »560″ height= »315″ src= »http://www.koreus.com/embed/boisson-monster-satan » frameborder= »0″ allowfullscreen></iframe><br /><a href= »http://www.koreus.com/video/boisson-monster-satan.html »>La boisson Monster Energy est un produit de Satan</a> – <a href= »http://www.koreus.com/videos/nouveau/ »>Vidéo humour</a>[/nrm_embed]
DÉFI DE L’ART ?
Trouver une aiguille dans une botte de foin… C’est ce qu’a essayé de faire (et réussi) l’artiste Sven Sachsalber, pour une performance au Palais de Tokyo à Paris. Il avait deux jours pour le réaliser. Sinon, il avait déjà passé 24 h dans sa chambre avec une vache et mangé des champignons vénéneux. C’est de l’art, hein. Humpf.
WTF TOTAL TOO MANY COOKS
À la base, une vidéo diffusée sur le câble américain pour les insomniaques. Désormais, cet ovni affole les compteurs sur YouTube et les réseaux sociaux. Un mélange entre parodie de série 80s, trip sous acide, film d’horreur, space opera, chat lanceur d’arc-en-ciel, pompier à moitié nu et cadavres. Euh ?
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=QrGrOK8oZG8[/youtube]
TOUT CHAMBOULÉ ! Parce que les astres sont assez foufous cette semaine, ils ont décidé d’inventer de nouveaux signes astrologiques. Les planètes sont assez WTF en cette fin novembre. On vous a quand même laissé les anciens noms pour vous y retrouver.
TONDEUSE (BÉLIER)
Amour
Parfois, il faut savoir dire mouais.
Gloire
Riez de votre infortune (en même temps vous n’avez plus que ça à faire).
Beauté
La boule à z vous va si bien. BIGORNEAU (TAUREAU)
Amour
Arrêtez de vous coller partout où vous allez.
Gloire
Quand la marée monte…
Beauté
Très beau chapeau, c’est une création de Karl Lagerfeld ? CÉLINE DION (GÉMEAUX)
Amour
No comment.
Gloire
No comment.
Beauté
No comment. MINITEL (CANCER)
Amour
3615 Ulla.
Gloire
3615 Clubdorothee.
Beauté
3615 Promovacances. PETITE SIRÈNE (LION)
Amour
Blu blu blu…
Gloire
Blu blublublu…
Beauté
Blublu blu… (vous ne voulez pas sortir la tête de l’eau, sinon vous ne comprendrez jamais ce qu’on vous dit). POMME (VIERGE)
Amour
C’est comme la gravitation universelle, ça ne tombe pas des arbres.
Gloire
Chirac.
Beauté
Comme une Cybèle delrouval. STRING PANTHÈRE (BALANCE)
Amour
Grrrrrr…
Gloire
Grrrrrrrr…
Beauté
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr… CHEMINÉE (SCORPION)
Amour
… (non, nous ne ferons pas cette blague en rapport avec le ramonage 1/ c’est de mauvais goût 2/ on risque d’être censuré pas l’astre correcteur).
Gloire
Ce n’est pas Noël tous les jours.
Beauté
Le rouge vous va si bien. RESSORT (SAGITTAIRE)
Amour
Ce n’est pas forcément la faute de votre matelas…
Gloire
Le Slinky c’est la vie.
Beauté
Réecoutez Jumping Jack Flash des Rolling Stones. POIL (CAPRICORNE)
Amour
Vous avez un truc coincé entre les dents.
Gloire
Bombez le torse.
Beauté
Un peu c’est normal, trop ça commence à faire négligé. GIROLLE (VERSEAU)
Amour
Des envies d’enfants, plein, plein, PLEIN !
Gloire
Vous êtes plutôt du genre à vous cacher que d’affronter le monde.
Beauté
Très beau teint. BATMAN (POISSON)
Amour
Bim !
Gloire
Bam !
Beauté
Shazam !
Un film mosaïque, complexe, troublant et difficile à suivre. Loin d’être exceptionnel, malgré son casting !
Paul Haggis avait prévenu : son film allait « faire réfléchir ». Près de dix ans après son succès Collision (dix prix, dont un Oscar), le réalisateur revient avec un nouveau film choral, où rien n’est simple dans ces trois histoires qui se bousculent en même temps. Un entremêlement de narrations qui met l’attention à rude épreuve.
Dès les premières secondes, le spectateur est happé dans le tourbillon où Haggis semble nous noyer. Trois séquences en une, où un homme entend la voix d’un garçonnet dans sa tête ; où une femme regarde la chambre vide d’un enfant ; où une autre aperçoit la photo de son fils en fond d’écran du portable. Et puis tout se mélange. Les pistes se brouillent, avec une triple chronique, se situant tour à tour à Paris, Rome et New York.
Puzzle, c’est ça : l’histoire d’un écrivain partageant son temps avec sa maîtresse dans un palace parisien. Pendant ce temps, à New York, une jeune mère paumée a été accusée de tentative de meurtre sur son fils, désormais gardé par son ex-conjoint. En Italie, un homme d’affaires tombe amoureux d’une femme mystérieuse, affirmant que son fils a été enlevé. « Puzzle »… Le film porterait presque mieux son titre francisé que l’original, Third Person (3e personne).
Dans ce casse-tête (quel est le lien entre ces histoires ?), on coule dans les thèmes qui jaillissent de partout. Mensonge, amour, confiance, divorce, adultère, mort d’un enfant… Tout cela bâti autour d’un axe dramatique, celui de la tourmente familiale. Parfois poussif, souvent lent avec ses 2 h 17 au compteur, Puzzle peut très vite agacer. Entre transitions laborieuses, incohérences, ficelles grossières (ouille, cette métaphore de la couleur blanche…) et séquences inégales, le film vire au faux mélo prétentieux.
Par chance, le casting de luxe est imparable. Dans un déluge de beauté plastique (Mila Kunis, Moran Atias, James Franco, Kim Basinger…), Olivia Wilde crève l’écran, dévastatrice en tornade d’émotions. Son visage félin illumine les scènes. Elle porte le film à bout de bras. En revanche, côté masculin, l’immense Liam Neeson semble bien transparent dans ce nouveau registre, loin de ses rôles de tough guy à la Taken.
Le cinéaste finira d’achever le spectateur, en l’embobinant une dernière fois, lors d’un twist final déboussolant. Entre rêve et imaginaire, ouvert à une tonne de lectures et interprétations différentes : une fin à s’arracher les cheveux, mais bien trop bancale pour crier au génie. Une fois le générique passé, il y a des chances de ne pas être parvenu à mettre en place toutes les (nombreuses) pièces de ce puzzle.
Aurélien Germain
Drame/Romance (USA). Durée : 2 h 17. De Paul Haggis. Avec Liam Neeson, James Franco, Mila Kunis, Olivia Wilde, Adrien Brody, Maria Bello… NOTE : *
Chaque semaine, retrouvez le meilleur de l’internet.
VIDÉOS CÉDRIC VILLAIN
Ce graphiste français est un pro de la vidéo ludique. Drôles, inspirantes, intéressantes, ses infographies animées n’utilisent que des symboles simples. Ce n’est pas pour rien que Cédric Villain participe régulièrement à l’excellente émission d’Arte, Karambolage.
Des dizaines de vidéos sur cedric-villain.info L’APPLI PARLER À L’INCONNU
Le MIT vient de lancer une appli : 20 days stranger. L’idée, c’est de vous connecter pendant 20 jours avec une autre personne que vous ne connaissez pas et qui se trouve probablement à l’autre bout du monde. Vous ne saurez jamais qui vous avez de l’autre côté. Une expérience unique. Sur iPhone seulement et en anglais. OLD SCHOOL VINTAGE GAME
Vous connaissez archive.org ? C’est une bible de passionnés qui mettent en ligne tout ce qui peut être archivé. Depuis quelques mois, ils ont mis à disposition de tous des vieux jeux d’arcade tombés dans l’oubli. Qui sait, dans le lot, vous trouverez peut-être sur ce jeu que vous adoriez au PMU du coin en 1989. archive.org/details/internetarcade LE TUMBLR HO GAMIN !
Petit moment de détente garanti avec ce tumblr potache où des milliers de gamins tombent, encore et encore et encore… Pour tout vous dire, à la rédac, on pourrait passer des heures à rigoler de la misère de ces pétillants bouts d’chou. En plus, ça rappelle l’époque bénie de vidéo gag. desgaminsetdesgamelles.tumblr.com LA PHOTO MAGICIEN
Il s’amuse bien geeohsnap : cet artiste norvégien (son nom est inconnu) prend une photo avec son portable et dessine avec Snapchat des bonhommes, des monstres, des situations… Excellent !
Plus sur instagram.com/geeohsnap LE CHIFFRE 802
C’est, en millions, les bénéfices nets de Facebook du dernier semestre, rendus publics fin octobre. Autre chiffre marquant : le réseau social continue à attirer de nouveaux utilisateurs. Chaque jour, 864 millions de membres actifs postent quelque chose sur Facebook. LE LIVRE GEEK-ART
Pour ceux qui rêvent d’avoir un jour un sabre laser, d’avoir les superpouvoirs de Flash ou qui adorent se déguiser en Batman, ce livre de Thomas Olivri est fait pour vous. L’auteur rassemble des dizaines et des dizaines d’artistes geeks. Geek-art, une anthologie – Art, design, illustrations et sabres laser, ed. Huginn & Muninn. Env. 40 €
Chaque semaine, on vous décortique les nouveautés bd, dvd, cd…
LE LIVRE CONVERSATIONS AVEC JIMMY PAGE
À 70 ans, le légendaire guitariste de Led Zeppelin sort enfin son autobiographie (éditions Ring), sous forme de conversations menées par le journaliste Brad Tolinski. Des entretiens, extrêmement précis, où chaque ligne transpire le rock, le savoir musical. On oublie le format bête et méchant de la simple biographie ; cette fois-ci, on explore un agencement différent, où la lecture se veut soudainement bien plus agréable.
Conversations avec Jimmy Page, ce n’est pas franchement des confidences sur sa vie de débauche (drogues, occultisme, sexe…), mais davantage une bible, où Page décrypte la musique comme personne, de son passage chez les Yardbirds à l’immense groupe qu’était Led Zep et ses techniques musicales révolutionnaires : il revient tour à tour sur le travail en studio ou encore la confection de pédales pour son instrument, ses modèles de guitares ou encore le placement des micros lors des enregistrements (un des passages-clé de l’ouvrage). Passionnant. A.G.
LE JEU VIDÉO CIVILIZATION, BEYOND EARTH
Les nuits promettent d’être courtes pour tous les amateurs de stratégie… Pour la première fois de son histoire, la célèbre saga Civilization se conjugue au futur dans Beyond Earth. Vous allez donc devoir coloniser une planète lointaine pour assurer l’avenir de l’humanité. Au programme, développement des échanges commerciaux, action, quêtes diverses… Le nouveau Sid Meier ne devrait pas décevoir les fans de remue-méninges virtuels.
+ 12 ans, PC, 50 €. L.Soon
LA BD MERCI
« Un pays qui a peur de sa jeunesse est un pays qui a perdu sa foi en l’avenir. » Alors Zidrou, l’un des scénaristes les plus doués de sa génération, relève le défi avec cette histoire de Merci. Cette jeune ado au look gothique et aux idées bien arrêtées, se voit confier par le juge pour enfants le défi de transformer la vie publique de sa commune. Sous le trait d’Arno Monin, la métamorphose est radicale et subtile et le résultat une pure merveille. Un conte moderne qu’on lit avec plaisir ! Hervé Bourit
LE CD EZ3KIEL – LUX
Ez3kiel n’a qu’un moteur : la liberté. Toujours en mouvement, jamais à une curiosité près, le groupe tourangeau est en passe de devenir, doucement mais sûrement, une des valeurs sûres du rock hexagonal. Rock ? Encore à voir… De l’electro, de l’expérimental, du numérique, de l’onirique, il y a de tout dans ce Lux qui n’en est pas un. Une écoute, trois mesures, et vous serez scotchés, happés par cet univers rythmique et envoûtant. À tmv, on adore… M.P.
>>>Un petit teasing pour Jimmy Page ?
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2713ri_teaser-conversations-avec-jimmy-page-l-autobiographie-evenement-de-l-annee_news[/dailymotion]
Premier film un peu naïf de la jeune réalisatrice Marianne Tardieu. Heureusement, Reda Kateb et Adèle Exarchopoulos relèvent le niveau.
Costume mal taillé, moustache mal coupée, Shérif tente de tenir l’entrée d’un magasin d’un centre commercial. Pas très bien dans ses chaussures, et dans son rôle, il réprimande d’un air mal assuré une voleuse à la tire. Scène de maladresse, entre mal-être et envie de survie, Shérif fait son vigile de pacotille en attendant une vie meilleure. Mais elle peine à arriver. Il vit toujours chez ses parents dans une petite cité en Bretagne. Il n’a toujours pas de copine. Et il passe encore et encore le concours d’infirmier. Sans succès. Il traîne sa dégaine d’adulescent comme un poids trop lourd.
Shérif, c’est le mec banal qui n’est pas très cultivé mais loin d’être bête. Responsable, ce Monsieur tout le monde fantasme d’un ailleurs mais se laisse prendre par les limbes de l’exclusion. La jeune réalisatrice Marianne Tardieu tente de ne pas tomber dans les travers habituels d’une première production. Cela se voit, dans ses cadrages un peu tremblants, ses silences volontairement laissés au montage, dans ce film qui flotte comme son héros, sans substance mais avec panache. Seulement, là où Qui Vive pèche, c’est dans son scénario, vu et revu à outrance, celui d’un gars qui essaye de s’en sortir et qui se fait entraîner dans les affres de la délinquance.
D’une chronique ordinaire et intéressante, Marianne Tardieu tombe sans le vouloir vraiment dans le spectaculaire social à la moitié du film. La fin à l’eau de rose a le don d’agacer. Dommage, Qui Vive avait tout pour être une bombe. Outre les talents cinématographiques de la réalisatrice, indéniables, le film est porté par deux acteurs majeurs de la nouvelle génération du cinéma français. Reda Kateb, d’abord, qui arrive à imposer sa présence en toute légèreté et gestes gauches. Dans ses tremblements et ses hésitations, l’acteur incarne un jeu du banal, de la vie ordinaire, médiocre. Une performance compliquée à l’encontre des standards hexagonaux qui préfèrent nous montrer des maximes vociférées ou des moues surfaites.
À ses côtés, même si elle n’apparaît qu’à certains moments, Adèle Exarchopoulos illumine Qui vive de sa présence rayonnante. Cette actrice a le don d’apporter une fraîcheur quand la narration s’embourbe dans le convenu. Celle qui avait finalement rendu la Vie d’Adèle hors du commun (Léa Seydoux pourrait prendre exemple sur elle) balade son naturel de film en film. Elle développe cette façon d’être, nonchalante, digne d’une grande actrice en devenir. Adèle Exarchopoulos et Reda Kateb ont cette force permettant à Qui vive de s’en sortir. Marianne Tardieu tombe parfois dans la facilité mais a l’intelligence de permettre aux deux acteurs d’insuffler de la vie dans un film qui mérite, tout de même, d’être vu.
Quelqu’un a demandé nos chroniques culture ? Tant mieux, on parle de créature du lac, Led Zep’, Borderlands et les Conquérants de Troy.
LE DVD L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC…
Oui, on sait, ce film de Jack Arnold date de 1954. Sauf que 1) c’est un monument du fantastique et 2) une magnifique édition anniversaire sort pour ses 60 ans. Si l’histoire en elle-même vaut le coup d’oeil (ah, cette créature, venue des abysses d’un lac, qui kidnappe une jeune scientifique…), c’est du côté des bonus qu’il faut lorgner. Photos de la prod, commentaires audio, documentaire sur les 100 ans d’Universal ou encore le film en version 2D et… 3D ! Monstrueusement délicieux. A. G.
LE CD LED ZEPPELIN IV
Avec ses 32 millions d’exemplaires vendus, le IV de Led Zep’ était déjà culte. Il le sera encore plus avec cette galette remasterisée par sieur Jimmy Page lui-même, comme les précédentes éditions Deluxe. Le guitariste a réalisé un travail d’orfèvre : idéal pour découvrir un deuxième disque proposant des prises alternatives studio jamais publiées et un livret 16 pages. Pour le reste, on secouera sa tignasse sur les hits rock and roll, Stairway to heaven ou Black dog. A. G.
LA BD LES CONQUÉRANTS DE TROY
Au-delà de la simple constatation que l’univers de Troy (et de ses multiples appendices) reste le projet le plus pharaonique du monde de l’édition de ce début du XXIe siècle, il faut reconnaître à Christophe Arleston le titre de meilleur scénariste de sa génération. Sublimé par le dessin inventif et précis de Ciro Tota, ce tome 4 est l’une des séries les plus dynamiques du lot. Du pain bénit pour tous les amateurs d’héroïc-fantasy et une bonne dose d’évasion et de rêve… Hervé Bourit
LE JEU VIDÉO BORDERLANDS THE PRE-SEQUEL
Spin-off de la saga Borderlands, The Pre-Sequel propose une épopée aussi violente que délirante sur une lune sans oxygène, le tout en apesanteur (sinon, ça ne serait pas drôle !). Mélange de jeu de tir à la première personne et de jeu de rôle, le nouveau hit de Gearbox n’est certes pas parfait, mais constitue l’un des meilleurs défouloirs du moment avec son action à revendre et ses graphismes de folie. L.Soon + 18 ans, PC, PS3, Xbox 360, de 50 à 60 €.
Cette semaine, on vous dégote des pochettes de disques détournées, un skate volant, ou un type génial qui a reconstruit la Batmobile de 1989. En voiture, Simone !
Sarah DeRemer avait envie de s’éclater sur Photoshop. Alors elle s’est mise à mixer des animaux entre eux. Un lion avec un lama, un requin avec une araignée ou sa série des animal food (exemple ? Un hippotato, soit un hippopotame découpé en patate !).
>Sarah DeRemer Art sur Facebook
DÉTOURNEMENT HORS DU CADRE
En Angleterre, une agence de pub digitale s’est amusée avec des pochettes de disques célèbres, en imaginant le décor qui entoure les photos : Justin Bieber arrêté par un policier, Adele en zombie ou encore le bébé de Nirvana au milieu des requins… Excellent !
>À découvrir sur ICI !
L’APPLI ADIOS LES PROBLÈMES
PhotoMath, c’est l’appli sur smartphone qui va peut-être révolutionner la vie de certain(e)s… Sa fonction ? Résoudre les équations mathématiques. Il suffit de prendre en photo le calcul et l’appli fait le reste et vous indique la réponse. Merci qui ?
>PhotoMath sur IOS et Windows Phone. Gratuit.
INVENTION SKATE VOLANT
Ça y’est, le hoverboard, c’est pour bientôt ! La société Hendo vient en effet de fabriquer le fameux skateboard volant aperçu dans Retour vers le futur. La planche du futur est d’ailleurs dispo en pré-commande sur le site de crowdfunding Kickstarter (bon, moyennant 10 000 $…).
>Hendo Hoverboards sur kickstarter.com
INSTAGRAM DICAPRIO PARTOUT !
Pour que l’acteur le suive partout, cet internaute découpe des photos de Leonardo DiCaprio (entre autres) et s’amuse à réaliser des sortes de photomontages. On retrouve alors la tête de Leo sur le corps d’une mamie, d’un stripteaseur ou encore sur un arbre.
>instagram.com/mydaywithleo
INSOLITE BATMAN LE RETOUR
Zac Mihajlovic, un Australien de 29 ans et fan de Batman, a construit la réplique exacte de la Batmobile de 1989 (et la seule à pouvoir légalement circuler). Des businessmen ont voulu racheter le véhicule (on parle de chèques à six chiffres), mais Zac a refusé. Déguisé en Batman, il préfère inviter des enfants malades dans son cockpit.
Photo Facebook Zac Mihajlovic
SUR TMVMAG.FR LE TOP 3
Les internautes ont tapé ceci (avec les fautes !) et se sont retrouvés sur notre site :
– grand parent naturistes
– soutien gorge tumblr
– ptesifent club nturiste clte pin
Bref… Une question : pourquoi ???
Le dernier documentaire estampillé Disney. Décors époustouflants, intéressant et joli comme tout.
Décidément, la firme aux grandes oreilles transforme tout ce qu’elle touche en or. Preuve en est avec Disney- Nature, label de production créé en 2008 qui monte, avec ses documentaires animaliers à l’esprit Disney : tout y est parfait et mignon, sublimé par de jolies images. Pour réaliser ce Grizzly, la maison a de nouveau pensé à Alastair Fothergill, le Britannique étant désormais la référence en matière de docu animalier (les succès Chimpanzés, Un Jour sur terre et Félins, c’est lui).
Grizzly, c’est l’histoire de Sky, maman ourse, et de ses petits Scout et Amber : une année de la vie de ces grizzlys en Alaska et leurs interactions avec la faune voisine. La voix-off l’annonce dès les premières minutes : « Voici la périlleuse histoire de leur première année » ; la moitié des oursons ne survivant pas au-delà de cet âge.
Discrètes, comme si elles étaient positionnées en dehors, les caméras captent à merveille le parcours de cette famille. Celles-ci ont d’ailleurs été placées près du sol, afin de filmer les animaux au plus proche de leur taille réelle. Le spectateur, lui, est comme couché dans l’herbe. Il observe. Assiste, émerveillé, à des scènes de vie dans de somptueux paysages. Tout a été filmé dans le froid de l’Alaska. Des montagnes immaculées du départ, aux transparentes rivières de la fin. Le tout, magnifié par un travail sonore remarquable et précis, entre grognements des ours, vaguelettes, pierres renversées et bruits de terre…
Les plans sont tout aussi bluffant (l’avalanche, la remontée des saumons…), mais parfois brisés par des nappes musicales pseudo- épiques, grandiloquentes et pompeuses (on reste dans du Disney !). Ce côté typique made in Disney, on le retrouve aussi dans la narration. La voix-off exagérée construit de faux suspense (les méchants loups contre les gentils oursons), rapidement déboulonnés par les adultes. Mais les enfants, eux, n’en auront cure. D’autant que sous son côté 100 %-trop-chou et sa couche édulcorée, le documentaire distille de nombreuses informations. Il instruit beaucoup et arrive à transposer ces grizzlys à l’échelle humaine. Notamment avec cette séquence stupéfiante des oursons au bord du lac, pataugeant comme de simples touristes béats à la plage.
Et dans tout cela se dégage un sentiment de quiétude, de bienêtre. Presque paradoxal quand on sait à quel point le grizzly peut être féroce. Mais à en voir ces gueules adorables d’ourson tout au long, façon grosses peluches, on comprend aussi pourquoi il reste le symbole de l’animal rassurant pour les enfants.
NOTE : ** Documentaire (USA). Durée : 1 h 18. D’Alastair Fothergill et Keith Scholey.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=_NsBS9AdZQs[/youtube]
Cette semaine, on passe de Marianne Faithfull, à un livre superbe, en passant par de la BD et un jeu vidéo.
LE LIVRE 10 ANS DE PHOTO
Plus qu’un livre de photos, c’est un ouvrage de photographes. Il y a tout pile 10 ans, une bande d’allumés du déclencheur créaient une association pour mutualiser les coûts de diffusion sur le net, tout en conservant leur indépendance. Ils sont aujourd’hui une centaine de free-lance, de toute la France et, pour fêter leur anniversaire, ils sortent un super bouquin avec leurs meilleures images commentées. Franchement, ça vaut le coût…
M.P.
LE CD GIVE MY LOVE… MARIANNE FAITHFULL
Depuis son album Before the Poison (2004), Marianne Faithfull est rentrée dans un nouvel âge musical : celui de la justesse, de la gravité. À 67 ans, elle revisite sa vie chaotique, bouleversée par les abus et les amours déchues. Sa voix rocailleuse accroche les riffs de basses folk, les sons blues d’harmonica. Elle reprend avec une certaine ironie le Going home de Leonard Cohen, s’imagine en Pirate Jenny dans Give my love to London. Sans le chercher, elle rentre dans la légende du rock.
B.R.
LA BD FATALE
Après l’adaptation de La Princesse de Sang, Max Cabanes se lance une nouvelle fois dans l’adaptation d’un polar de Jean-Patrick Manchette. L’histoire de cette femme débarquée de nulle part, observatrice d’un monde bourgeois d’une ville portuaire se débattant avec ses petits secrets, est un pur régal. Jamais le mélange du polar et du 9e art n’ont aussi bien fonctionné tant le dessin magnifie littéralement le texte jusqu’à l’explosion finale.
Hervé Bourit
LE JEU VIDÉO LA TERRE DU MILIEU
Découvrez l’origine des Anneaux du pouvoir et affrontez votre plus grand ennemi dans La Terre du Milieu : l’ombre du Mordor. Incroyablement addictif, nettement moins bourrin que prévu, le nouveau jeu d’action/ aventure de Warner est le défouloir musclé que vous attendiez. Pas de doute, vous allez adorer attaquer-bloquer- achever les orques par paquets de cent. Alors aiguisez vos épées… + 18 ans, PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, de 50 à 60 €.
L Soon
Toute l’actu web et buzz de la semaine, c’est par ici. Du dessin, un Star Wars hallucinant et un tumblr pour les nostalgiques…
Alexander Khokhlov est un photographe russe spécialisé dans le portrait. En travaillant avec une maquilleuse, il est arrivé à transformer ses sujets en peintures vivantes. Bluffant. Plus sur alexanderkhokhlov.com
LE JEU GUI GAME
Cette semaine, un jeu complètement étrange où vous devez seulement appuyer sur le bouton « next level » pour continuer. Sauf qu’il y a plein de pièges, parfois le bouton se cache ou vous fuit. Sûr que vous allez devenir fou à force… Jouez ICI !
RADIO NOSTALGIE
Et si on vous disait qu’au Japon, dans les années 1970, on écoutait Osamu Kitajima ? Et que les Brésiliens se déhanchaient sur Jacarépagua des Vocalistas Tropicais ? Le site radiooooo.com vous propose d’écouter les morceaux que l’on écoutait dans différents pays ces 100 dernières années. Dingue !
LE TUMBLR LES ENFANTS SONT FORMIDABLES
Parfois, on a envie de revenir en enfance, de porter des baskets à scratch et de lire Pif Gadget. Ce tumblr vous propose de replonger dans votre jeunesse. Comme la madeleine de Proust, vous vous rappellerez que vous étiez cool avec votre coupe au bol et cette casquette vert fluo. iwasanawesomerkid.tumblr.com
BD ZINOCIRCUS
On aime bien traîner parfois sur les blogs bd (celui de notre dessinateur, manu xyz est d’ailleurs super cool) et puis, cette semaine, on est tombé sur celui de Zinocircus. C’est drôle, toujours bien vu, les dessins sont naïfs mais facilement compréhensibles. Bref, c’est un flux rss de plus à ajouter ! Plein de strips sur zinocircus.com
LE CHIFFRE 22
C’est, en milliards de dollars, le montant du rachat de What’s app par Facebook. Le géant des réseaux sociaux avait annoncé, en février dernier, qu’il voulait racheter cette entreprise de 55 salariés pour 19 milliards d’euros. Depuis, What’s app a pris 14 % en bourse ce qui a augmenté le prix de rachat de 3 milliards…
FAN STAR WARS UNCUT
Un jour Casey Pugh a décidé de se lancer dans un projet un peu dingue : il a demandé aux fans de Star Wars de lui proposer de refaire des scènes de l’Empire Contre-attaque. Il a reçu 2 000 propositions d’internautes. Il a ensuite gagné un Emmy avec et a été repris par le site officiel starwars.com : classe !
Pour voir le film de 2 h 08 : starwarsuncut.com ou ici :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GjsFAZWnA00[/youtube]
Un magnifique long-métrage sur la quête d’identité d’une jeune adolescente. Et c’est une réussite.
Attention, ce film en cache un autre, plus intéressant. Ne vous méprenez pas, la jeune réalisatrice Céline Sciamma ne propose pas une énième vision de la jeunesse des cités françaises. Bande de filles est une oeuvre initiatique, une plongée dans les troubles de l’adolescence. Au centre, la jeune Marieme, pré-ado terrorisée par son grand frère et secrètement amoureuse de son meilleur pote. Une fillette qui joue au football américain pour se défouler. La première scène annonce le ton du film : ralenti épique sur une bande de filles qui se castagnent pour le ballon ovale. Une ouverture en forme de combat pas vraiment métaphorique, une référence à l’excellente série Friday night lights.
Bande de filles est brut de décoffrage. En arrière-plan sonore, les longues lignes de synthé soulignent la tension qui habite la jeune Marieme. Sorte de Candide moderne et timide, la lycéenne rentre dans les tourments de son époque : choisir entre les institutions républicaines rigides face à sa génération ou s’amuser, danser la vie sur du Rihanna, fumer et déguster sa jeunesse avec un joint et un flash de whisky. Pour oublier ? Pour sentir qu’elle est bien vivante ?
Visages souriants, innocents qui chantent Diamonds, le tube de la chanteuse américaine : la bande de filles, avec qui Marieme traîne, danse et s’esclaffe dans une chambre d’hôtel. Leur insouciance s’étiole à mesure que les consciences s’échauffent. Une scène bouleversante de candeur et de violence sociale. Marieme a toujours les mêmes responsabilités qu’avant, s’occuper de sa petite soeur, supporter l’absence du père et la férocité du frère. Mais Marieme change. Subrepticement. Besoin de sortir de cette spirale qui l’entraîne au fond, elle se rapproche du dealer du coin. Seule issue qu’elle trouve, isolée. Bande de filles, conte apocalyptique contemporain où le mal se traite par le mal. Vision d’une sociologie de l’intime, la caméra de Céline Sciamma alterne entre plans serrés et panoramiques. La réalisatrice donne également la part belle aux plans-séquences dans des décors urbains en décomposition, des cités dortoirs en ruine.
Si Marieme sert de protagoniste, Céline Sciamma filme surtout les liens qu’elle tisse, sa relation à l’autre, sa construction par rapport à ses modèles. Sans porter de jugement sur son milieu social, avec ses codes et ses cultures, la cinéaste préfère proposer une vision quasi documentaire de la vie d’une adolescente. Le monde des cités n’est qu’un décor comme un autre. Après ses deux premiers films, Tom boy et la Naissance des pieuvres, l’enjeu de Sciamma reste le même : filmer la complexité de la vie, la sophistication des esprits humains, la construction d’un parcours. Une sorte de Sofia Coppola à la française.
Benoît Renaudin
NOTE : *** ************************************* TOUJOURS EN SALLE ************************************* WHITE BIRD **
Kate a 17 ans quand sa mère disparaît sans laisser de trace. Peu émue, elle finit par faire d’étranges rêves qui l’amènent à se questionner… Signé Gregg Araki (Kaboom), ce drame noir, lorgnant vers le thriller, reste un peu trop téléphoné et bourré de clichés (le meilleur ami gay, le petit ami rebelle…). White Bird réussit tout de même à aborder frontalement la sexualité, l’adolescence, l’émancipation. Au final, il se dégage de ce vrai/faux mélo un charme envoûtant, avec un casting en or (Shailene Woodley, Eva Green). A.G.
LOU ! JOURNAL INFIME ***
Adapté de la BD à succès, Lou ! journal infime dessine le quotidien d’une petite ado rêveuse, créative, et de sa mère, éternelle gamine coincée entre sa mélancolie et ses jeux-vidéo. Ce gros bonbon sucré vaut pour son esthétisme proche d’un Gondry et son travail sur les décors. Si Lola Lasseron est la révélation du film, la galerie des seconds personnages est malheureusement trop bancale et pas assez exploitée. Il reste tout de même cette douce poésie qui fait de Lou ! un moment agréable. A.G.
TORTUES NINJA *
Malgré une intro magnifique (mais qui ne dure malheureusement que cinq minutes), ce blockbuster à la sauce franchise a tout du film sans âme. Tiré d’un comics des années 1980, plus proche de bandes dessinées comme Sin city ou Batman que des Bisounours, Tortues Ninja version 2014 n’arrive pas à renouer avec ses origines. La tentative est louable mais échoue rapidement : scénario mal écrit, effets spéciaux qui remplissent le vide, blagues potaches, références qui tombent à plat… B.R.
Chaque semaine le meilleur de ce qui fait le buzz sur le web.
TWITTER LA LOL POLICE
Succès total pour le compte Twitter de la police de Loire-Atlantique. Humour et ton qui décoiffe, mais sans polémique ou politique : la recette fait mouche avec près de 4 500 abonnés. En plus, elle ne se gêne pas pour répondre (avec beaucoup d’ironie) à ses détracteurs… Miam. @PNationale44 sur Twitter
INCROYABLE MAIS VRAI
C’est la photo qui fait le tour du web en ce moment : Amanda Brewer était en Afrique du Sud, pour collecter des infos sur les requins blancs quand elle a pris ce cliché, avec une caméra GoPro. Résultat : un article dans le Time, une photo partagée et « likée » des milliers de fois (et un super coup de pub pour GoPro).
L’INVENTION SPORT ÉLECTRIQUE
Le Pavlok, c’est un petit bracelet connecté qui vous incite à suffisamment bouger pendant la journée. Il suffit de se fixer un objectif (10 000 pas dans la journée, faire tel ou tel exercice…). Si vous ne le faites pas, il vous envoie… des décharges électriques (de 17 à 340 volts) ! Normal. Plus d’infos sur pavlok.com
DESSIN INKTOBER
Inktober, c’est un concept tout simple : chaque jour du mois d’octobre (depuis 2009), des artistes du monde entier réalisent un dessin et le postent sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #inktober. Avis aux amateurs, on y trouve de sacrées pépites ! Et tout le monde peut participer.
STAR PIQUANTE
Il y a vous, avec vos quelques abonnés sur Instagram, malgré votre physique de rêve. Et puis il y a Biddy, le hérisson qui cartonne avec plus de 550 000 followers. Ses maîtres lui font faire le tour de l’Amérique et le prennent en photo : à la mer, avec un chapeau, au Grand Canyon… Moooh ! instagram.com/biddythehedgehog
WTF PHARRELL WILLIAMS SAURIN
Mixer le tube interplanétaire Happy de Pharrell Williams avec la chanson du cassoulet William Saurin. Ça vous fait rêver ? Vous trouvez ça ridicule et inutile ? Vous avez envie que ça vous reste en tête toute la journée ? Ne nous remerciez pas : pharrellwilliamsaurin.com
ÉTUDE ET SEXE VIVE LA BIDOCHE
L’étude de la semaine a été menée par des chercheurs turcs. Eux qui s’intéressaient aux conséquences de l’obésité ont trouvé qu’à mesure que l’indice de masse corporelle augmente, le nombre de patients éjaculateurs précoces diminue. Bref, soyez fiers de votre bedaine : vous tenez plus longtemps au lit. Prends ça, Brad Pitt !
Votre dose astrosceptique, c’est par ici. Là, maintenant. Tout de suite. NOW !
BÉLIER Amour
On vous a jamais dit qu’il fallait frapper avant d’entrer ? Gloire
Dire que vous aviez les bons numéros… sauf que vous n’avez pas joué au loto, hein ? Beauté
Ça pique un peu quand on vous fait la bise (mesdames comprises).
TAUREAU Amour
Vous avez vraiment tout tenté ? Essayez le régime (mais pourquoi personne ne vous l’a dit avant ?). Gloire
Mouais. Beauté
On vous conseille le jus de tomate avec du persil, de la cerise et du romarin pendant une semaine. On reparlera de votre teint dans sept jours.
GÉMEAUX Amour
On n’est pas chez les Bisounours ! Si ? Ok… Gloire
Pas mal. Beauté
Pourquoi vous traitez vos cernes avec du dentifrice ?
CANCER Amour
Si vous lisez un jour dans un horoscope que vous allez trouver l’amour, foncez ! (mise en abîme). Gloire
Cata. Beauté
Allez, deux mois avant Noël, profitez. Après…
LION Amour
Règle numéro 1, il est interdit de parler de l’horoscope tmv. Gloire
Règle numéro 2, il est interdit de parler de l’horoscope tmv Beauté
Règle numéro 3, si c’est votre premier horoscope tmv, vous devez le lire en entier. La lecture s’arrête quand vous vous évanouissez.
VIERGE Amour
Hé ! Gloire
Vous devez regarder devant vous, DEVANT VOUS ! ATTENTION ! Beauté
Aïe… On vous avait prévenu en même temps.
BALANCE (refaire sa culture ciné) Amour
Vous avez vu le film True Romance ? Gloire
Et Inglorious Basterds ? Beauté
Et Shrek ? Enfin on dit ça…
SCORPION Amour
Votre cœur est à Nantes. Gloire
Les chats, il paraît que ça porte bonheur… Ou malheur ? À moins que ce soit les corbeaux ? Rhaaa, on sait plus à force. Beauté
« Le cadavre – exquis – boira – le vin – nouveau » (on a de grosses références dans l’horoscope tmv).
SAGITTAIRE (spéciale Arabesque) Amour
Vous saviez que la série télé Arabesque, s’appelait Elle écrit au meurtre au Québec ? Gloire
Comme un mardi aprèsmidi d’automne devant une aventure de Jessica Fletcher. Beauté
Flétri (Fletcher ? Flétri ? Ok, on sort…)
CAPRICORNE Amour
Il faut savoir rire de tout. Gloire
Arrêtez de regarder des clips de Booba, ça vous fait trop de mal. Beauté
La mèche, vraiment, ce n’est plus possible.
POISSON (spéciale blagues pourries) Amour
Deux alpinistes font une ascension. Alors qu’ils tentent de traverser un dangereux précipice, le premier raconte : « La dernière fois que je suis passé ici, mon guide est tombé dans le précipice. » L’autre répond : « Quelle horreur ! Qu’est-ce que tu as fait ? » « Rien. Tu sais, il était très abîmé et il lui manquait des pages. » Gloire
C’est quoi un squelette dans un placard ? Un belge qui a gagné à une partie de cache-cache. Beauté
On ne dit pas le ton monte, mais la fille moche prend l’ascenseur.
Le bon gros blockbuster de la semaine qui essaye de revenir à ses origines. Une tentative louable mais vite avortée.
Première séquence et premiers espoirs. Ceux de retrouver un film qui se plongerait dans le côté obscur de la franchise. Un long-métrage qui remettrait enfin les Tortues Ninja sur la piste des séries « plus profondes qu’elles en ont l’air » (Batman, Superman, X-men, Sin City…). Alors on apprécie ces dessins esquissés à la va-vite. Images d’égouts en noir et blanc et d’un New York vicié où apparaissent les silhouettes grossières de ces combattants tortues, symboles de notre envie d’anthropomorphisme.
Cet incipit cinématographique, qui vaut largement le reste du film, a cela de mémorable qu’il aurait pu propulser les Tortues Ninja dans ses origines. Il injecte de la noirceur dans un pitch qui se répète depuis 30 ans : quatre tortues transformées sous l’effet d’une drogue deviennent des ninjas redoutables grâce aux enseignements de leur maître rat, Splinter. Noms de légende façon Renaissance, elles se font appeler Donatello, Michelangelo, Leonardo et Raphael. Les Tortues Ninja n’ont pas toujours été cette machine à cash formidable. Leurs auteurs, Kevin Eastman et Peter Laid, ont d’abord imaginé cette histoire loufoque comme un pastiche des comics de l’époque. Daredevil, Batman, Ronin… Sorti en 1984, en pleine refondation des comics par des légendes comme Frank Miller, le premier tome des Tortues Ninja devait être le seul à paraître. Sombre, violent, absurde, tordu, il offrait un vent de fraîcheur dans les comics de l’époque, tournés vers leur passage au monde des adultes. Mais le sort en a voulu autrement. Le succès arrivant, les Tortues Ninja ont rapidement été propulsées dans le monde des séries grand public et consensuelles.
Ce film est une tentative incomplète. Tortues Ninja ne se réinvente pas, peine à trouver son public. S’adresser aux fans de la première heure ? Intéresser un publ i c adulte ? Rendre joyeux les moins de 10 ans ? Ce qu’il y a de tragique dans ce film, c’est cette volonté trop vite étouffée, ce manque de courage. Car après les cinq premières minutes, le film plonge dans les affres des blockbusters sans valeur ajoutée. Le scénario n’a aucune profondeur, le méchant samouraï Shredder n’incarne rien, l’intrigue se noie dans les effets spéciaux. Si le réalisateur, Jonathan Liebsman, parvient à se raccrocher aux prémices du mythe (cet amour des tortues pour le hip-hop, la vénération des pizzas), les grosses ficelles annihilent toute tentative audacieuse. Alors on rit à certaines blagues absurdes, à la session beatbox dans l’ascenseur, on se laisse avoir par les explosions et les effets spéciaux (Michael Bay est producteur, coïncidence ?). Mais la déception de cet échec laisse un goût amer. Comme une mauvaise pizza laissée dans le frigo trop longtemps.
NOTE : *
************************************* TOUJOURS EN SALLE ************************************* THE TRIBE ****
Étonnant, ce film de Slaboshpytskiy : tourné en langage des signes, sans sous-titres, ni musique… Pourtant, The Tribe est l’une des plus grosses claques de la décennie. On y suit un jeune timide, débarqué dans un pensionnat, où prostitution et racket tournent à plein régime. Lui-même va basculer dans la violence. The Tribe est une expérience inouïe, difficile. Les plans-séquences s’étirent et asphyxient le spectateur devant cette sexualité et cette violence froide. Après un dernier acte terrifiant, on en sort bouche bée… A.G.
LOU ! JOURNAL INFIME ***
Adapté de la BD à succès, Lou ! dessine le quotidien d’une petite ado rêveuse et créative et de sa mère, éternelle gamine coincée entre sa mélancolie et ses jeux vidéos. Ce gros bonbon sucré vaut pour son esthétisme proche d’un Gondry et son travail sur les décors. Si Lola Lasseron est la révélation du film, la galerie des seconds personnages est trop bancale et pas assez exploitée. Il reste tout de même cette douce poésie qui fait de Lou ! un moment franchement agréable. A.G.
TU VEUX OU TU VEUX PAS ? **
Lambert est un ancien sex addict. Devenu conseiller conjugal, il tombe sur Judith, une assistante nymphomane. Pour séduire Lambert, Judith sort le grand jeu : les moues, les clins d’oeil suggestifs, les pulls déboutonnés. Lambert, les nerfs en compote, pourra-t-il résister aux avances d’une bombasse déchaînée ? Le duo Patrick Bruel et Sophie Marceau pétille dans cette comédie de Tonie Marshall qui ne tombe jamais dans la vulgarité. Un joli mélange entre comédie de boulevard et comédie romantique US. E.S
Cette semaine, retour sur le fameux film Welcome to New York, un jeu vidéo dément, et le CD des Drums…
LE DVD WELCOME TO NEW YORK
Abel Ferrara offre son lot de provocations avec cette sulfureuse chronique d’une descente aux enfers d’un politicien français en Amérique… Car, même si c’est une fiction, le nom de Strauss-Kahn transpire dès la première minute. Mais le génie de Ferrara ne tient pas dans l’interprétation de l’affaire médiatique, mais plutôt dans cette façon de raconter une autre histoire, un monde parallèle. Monstrueux, Depardieu campe un homme de pouvoir inhumain, grotesque. Une pépite cinématographique. B. R.
LE CD THE DRUMS – ENCYCLOPEDIA
Le groupe de Brooklyn revient pour un troisième album jouissif. The Drums, ça vous donne envie de faire un sprint sans raison, de pédaler à fond sur son vélo avec son casque, de prendre des risques. Ils ont cette folie pop qui crie la liberté, le besoin de s’échapper, de s’amuser. Voix haut perchée, basse lancinante, riffs de guitares speed, The Drums n’a rien inventé mais offre une pop rafraîchissante. Et ils le font bien. Avec leur hit mécanique, Magic Mountain, ils vont faire des dégâts. B. R.
LA BD ARSÈNE LUPIN : LES ORIGINES
On croyait tout savoir du mythique personnage du gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc, mais c’était sans compter sur le remarquable travail de scénario de Benoît Abtey et de Pierre Deschotdt. Tout ce beau travail est sublimé par le dessin du Tourangeau Christophe Gaultier. En s’attaquant à la jeunesse du personnage, ils nous livre un récit passionnant de bout en bout prévu en trois tomes par les Éditions rue de Sèvres. Tout simplement passionnant ! Hervé Bourit
LE JEU VIDÉO HYRULE WARRIORS
Fusionner les univers de Zelda et de Dynasty Warriors, il fallait oser. Les Japonais du studio Omega Force l’ont fait. Exclusivité Wii U, Hyrule Warriors est un beat ’em all de bonne facture. Le titre s’appuie en effet sur une durée de vie à rallonge, une aventure palpitante, des effets lumineux et un mode coopération particulièrement abouti pour séduire les fans d’action. Et ce, malgré une action répétitive et une réalisation un peu à la traîne. Une bonne surprise. L. Soon
+12 ans, Wii U, 50 €.