#WTF 22 : Un poivrier qui pirate… le wifi !

Entre un poivrier hacker et une évadée culottée, voilà la rubrique #WTF et insolite de la semaine.

Un poivrier pour hacker le wifi, c’est la douce invention de Dolmio. Au départ, ce n’était qu’un gag. Sauf que les parents ont trouvé l’idée géniale. Le poivrier magique a donc vu le jour. Il peut pirater le réseau wifi de la maison, déconnecter les appareils d’Internet et éteindre la télévision.
« Nous avons créé une solution technique applicable à n’importe quel foyer pourvu d’une connexion wifi, qui permet pendant 30 minutes de nous délivrer de ces objets connectés qui nous dominent », précise Brendan Forster, directeur du département technologie créative de Clemenger qui s’est occupé du lancement de l’invention. De quoi (enfin) passer un repas tranquillement sans personne scotché à son smartphone.

L’État islamique a décidé d’interdire… les arbitres de foot. L’organisation terroriste juge en effet que les règles de la Fifa ne sont pas conformes à la charia, a révélé le journal The Independent, en s’appuyant sur l’Observatoire syrien des droits de l’homme.

— Fin août, la page Facebook 7News publie un avis de recherche envoyé par la police australienne : Amy Sharp, 18 ans, s’est effectivement évadée de son centre de détention. Sauf que mademoiselle Amy Sharp a fait un petit tour sur la publication et, ne se trouvant pas à son avantage sur la photo, a publié en commentaire, un autre cliché d’elle plus jolie en demandant : « Pouvez-vous utiliser cette photo plutôt ? Merci, cordialement ». Amy a beau avoir récolté plus de 66 000 likes sur sa photo, elle a finalement été arrêtée le lendemain.

Restaurant Alep : Syrie maison

Un parfum de Syrie flotte à Tours… On a testé l’Alep, un restaurant syrien, justement.

Alep fait maintenant partie des bonnes adresses où manger des plats orientaux de qualité. (Photos tmv)
Alep fait maintenant partie des bonnes adresses où manger des plats orientaux de qualité. (Photos tmv)

Salle en long typique de la rue Colbert, des photos un peu kitsch sont accrochées aux poutres apparentes des murs. Mélange de déco orientale et de vieilles pierres tourangelles. Ouvert depuis début janvier, ce restaurant offre une cuisine syrienne familiale, celle préparée à Alep, la capitale, d’où vient justement son propriétaire, Fadel. Déjà à la tête de l’Oriental, rue du Grand-Marché, le restaurateur est intransigeant sur la qualité, il désigne sa cuisine, située à l’entrée : « Vous voyez, il n’y a pas de congélateur ! »

C’est que Fadel préfère ne pas multiplier les plats mais se concentrer sur l’approvisionnement des produits frais. Il travaille en famille, ses neveux sont aux cuisines. En salle, la chaîne hi-fi crache une mélodie sirupeuse, un tube plein de violons et de « habibi » (mon amour). Ambiance un peu festive. La carte n’est pas gigantesque. En gros, vous avez le choix entre un mezzé froid ou un chaud. Test oblige, on prend un de chaque pour se faire une idée de l’étendue de la cuisine de l’Alep.
Les plats sont préparés sur le moment. Ils arrivent relativement vite. Le hummus et le taboulé sont plus acides que leur version libanaise, pour ceux qui ont déjà essayé. Les falafels sont très croquants. Côté chaud, le boeuf, la volaille et l’agneau sont très tendres, bien marinés. Le riz a ce qu’il faut de croquant et il est légèrement parfumé au safran.

Comme la gourmandise est un de nos pêchés, impossible de dire non à une pâtisserie. Là encore, il n’y a pas 36 choix : baclava ou kounafa. Elles sont croquantes et clairement faites maison. C’est agréable, alors que beaucoup d’adresses orientales se contentent de se fournir à l’extérieur. Avec un verre de thé parfumé à la cardamome, c’est parfait pour terminer le repas. Avec le Beyrouth pas très loin, la rue Colbert se dote d’une deuxième adresse moyenne-orientale avec une cuisine simple mais avec un rapport qualité/prix imbattable.

>>AU MENU
AlepLE PLAT
Pour les gourmands, les assiettes de mezzé calent bien. La salade est fraîche, avec beaucoup de jus de citron. Les portions, notamment celle de hummus, sont assez généreuses. La viande, tendre, est grillée mais pas non plus calcinée. Précisez-bien au moment de commander si vous la voulez bien cuite. Pour nous, elle a été servie rosée ce qui n’est pas forcément au goût de tout le monde.

L’ADDITION
Pour un plat et un dessert, comptez environ 15 €. Vu les assiettes, vous mangerez à votre faim sans non plus sortir le ventre gonflé. Petit geste sympa de la maison : le thé est offert avec les pâtisseries. On apprécie.

EN PRATIQUE
L’Alep se trouve au 95 rue Colbert. Il est ouvert tous les jours le midi et le soir (même le dimanche). Plus d’infos sur leur page facebook en tapant Alep Tours. Résa au 07 78 21 41 94.