Prix du roman tmv 2024 : les quatre ouvrages en compétition

Sélection diversifiée pour le cru 2024 de notre Prix du roman tmv qui fête ses 10 ans. Voici la liste des quatre ouvrages en lice, uniquement des premiers romans, avant notre délibération à la fin mai.

LE RIRE DES AUTRES
EMMA THOLOZAN (Éditions Denoël)

On ne pourra pas dire que la couverture de ce roman n’est pas intrigante ! Ce drôle de livre suit Anna, fière de son parcours et master de philo en poche, qui tombe vite de haut lorsque sa conseillère Pôle emploi lui annonce que ce diplôme ne vaut rien et qu’elle doit trouver un travail alimentaire. Avec son copain smicard Lulu, elle va défier fièrement la société de consommation. Jusqu’à ce que ce cher Lulu se mette… à vomir des billets de banque à tout va !
Un conte philosophique déjanté qui fait aussi l’état des lieux de la jeunesse d’aujourd’hui, privée d’idéal et pétrie de contradictions.

J’AVAIS OUBLIÉ LA LÉGÈRETÉ
EDWIGE COUPEZ (Éditions du Rocher)

Une maman. Un policier. Un commissariat. « Vous avez une photo d’elle ? » Les doigts de la mère tapotent sur le téléphone, elle fait défiler les derniers clichés. En vain. « Je ne trouve pas de photo de Gabrielle. Je prends conscience de la distance qui s’est installée entre nous. Les heures passées seule dans sa chambre. Les sorties qu’elle déclinait. J’ai honte soudain. Quelle mère n’a pas de photo de sa fille ? »
Edwige Coupez a été journaliste et chroniqueuse à France Info pendant une quinzaine d’années. Elle publie aujourd’hui son premier roman, dans lequel elle raconte l’errance d’une mère après la fugue de sa fille.

LA FIN DU SOMMEIL
PALOMA DE BOISMOREL (Éditions de L’Olivier)

Dans son premier roman, Paloma de Boismorel raconte la grosse crise existentielle de Pierre-Antoine Deltière, un architecte de renom, très en vue, qui a toujours rêvé d’écrire un roman. Une nuit, en pleine insomnie, c’est la révélation : il va annoncer à son entourage qu’il souffre d’un cancer de la gorge (alors qu’on ne lui a diagnostiqué qu’une… allergie !). De quoi pouvoir, enfin, s’isoler et rédiger son œuvre, et également retrouver l’amour et la tendresse de sa femme et de ses enfants.
« La Fin du sommeil », une comédie absurde et burlesque qui dézingue en même temps l’hypocrisie de notre société moderne.

NOS ÂMES SOMBRES
SARAH BORDY (Les éditions du Gros Caillou)

De mémoire de la rédac’ de tmv, c’est bien la première fois qu’un polar atterrit dans notre sélection ! Pour inaugurer tout ça, place à Sarah Bordy qui, avec son expérience d’avocate, a choisi d’écrire sur son personnage de Julien Georget, lieutenant de gendarmerie dévoré par l’ambition, qui se retrouve à enquêter sur l’histoire de Kévin. Ce brillant lycéen, dont le père est une figure politique locale, découvre un jour sa mère inanimée après une tentative de suicide. Au menu de « Nos Âmes sombres » ?
Des jeux de pouvoir, de la jalousie, une enquête complexe et multiforme, sur fond de violence et de maltraitance.

Aurélien Germain / Photo ouverture : Freepik


Bienvenue également à nos trois lectrices qui feront partie du jury : Bérengère Bru, Karen Passemard et Juliette Adam !

Et un immense merci à nos partenaires : Océania L’Univers, Galeries Duthoo, Cultura, Fil Bleu et SNCF. 

Prix du roman tmv : les 5 romans en compétition

Ça y est : tout est en place pour le 4e Prix du roman tmv. Les trois jurés lecteurs ont été tirés au sort parmi les nombreux bulletins reçus et les cinq romans en compétition sont connus. Nous vous présentons les uns et les autres.

PRIX DU ROAMN_TOMAS KUSARQuelques jours dans la vie de Tomas Kusar, d’Antoine Choplin (La fosse aux ours)

Voilà une façon singulière de raconter l’Histoire. Tomas Kusar, c’est un simple garde-barrière dans une petite ville de la Tchécoslovaquie communiste. Un jour, une troupe de Prague vient donner une représentation théâtrale et le petit homme simple rencontre un certain Vaclav Havel, dissident et futur président de la République. C’est par la lorgnette de la petite vie que l’auteur choisit de raconter la dissidence.

Nirvanah, d’Yvonne Baby (Editions Maurice Nadeau) PRIX DU ROMAN_Nirvanah

Yvonne Baby est loin d’être une débutante. Journaliste, elle a dirigé le service culturel du journal Le Monde de 1971 à 1985 et elle a obtenu le prix Interallié pour Oui, l’espoir, en 1967. Elle revient aujourd’hui avec un dialogue entre une grand-mère, Clémence et sa petite fille, Nirvanah, débarquée de façon inattendue dans sa vie. L’occasion pour l’auteur de faire le pont entre les époques et, aussi, de s’interroger avec tendresse sur le passé, l’écriture et la transmission.

PRIX DU ROMAN_BRIGANDEChère brigande, de Michèle Lesbre (Sabine Wespieser éditeur)

Ce n’est pas un roman, ce n’est pas un récit, c’est une lettre adressée à Marion du Faouët qui fut, pour résumer, la « Robin des bois » de la Bretagne, au XVIIIe siècle. Cette voleuse qui prenait aux riches pour donner aux pauvres, reste aujourd’hui une figure de la résistance à l’ordre établi. Elle fut pendue le 2 août 1755. Une lettre qui s’adresse, bien sûr, aussi à l’auteur elle-même et à nous tous, à une époque où la misère choquante qui révoltait tant Marion, n’a pas disparu.

Les larmes noires sur la Terre, de Sandrine Collette (Denoël)PRIX DU ROMAN_COLLETTE

C’est le premier « roman noir » appelé à concourir pour le prix du roman tmv. Et, en la matière, Sandrine collette est passée maîtresse dans l’art. Grand Prix de la littérature policière en 2013 pour Des nœuds d’acier, elle publie cette année son cinquième roman. Les larmes noires sur la Terre est un conte de fée qui vire au cauchemar, une histoire de fuite qui se termine dans un monde d’apocalypse où s’entasse les rebuts d’une société chancelante. Un livre qui sent le coup de poing…

PRIX DU ROMAN_PAR AMOURPar amour, de Valérie Tong Cuong (JC Lattès)

Non, il ne s’agit pas d’un énième roman consacré à la Seconde Guerre mondiale. Le fond de l’intrigue est bien celui-ci et c’est qui lui donne sa dramaturgie : la guerre, les privations, les enfants déplacés, la peur… Mais le vrai thème celui, d’ailleurs, qui donne son titre au livre, est ailleurs. Il s’agit pour Valérie Tong Cuong, qui publie son onzième roman, une fresque familiale, de montrer comment l’amour, sous toutes ses formes, peut être un moteur de survie face à l’horreur.

>>LES TROIS JURÉS LECTEURS
Vous avez été nombreux à renvoyer par mail ou par courrier votre bulletin de participation pour intégrer le jury du prix du roman tmv. La main innocente a tranché et voici les noms des trois lauréats : Cécile Kasolter, assistante commerciale ; Hélène Soubise, consultante en Relations humaines ; Leslie Leroy, comédienne.
Le jury se réunira le 24 mai, à l’hôtel de l’Univers pour délibérer et désigner le gagnant.

Portfolio : Gymnastes, par Olivier Pain

C’est son travail le plus long : le photoreporter tourangeau Olivier Pain nous livre ici son reportage-photos des gymnastes de Saint-Pierre-des-Corps.

Olivier Pain, photoreporter tourangeau, le dit lui-même : « C’est le résultat d’un travail colossal. » Ce travail, c’est son reportage-fleuve sur les gymnastes du club PLSP de Saint-Pierre-des-Corps. « C’est le plus important que j’ai fait, le plus vrai… Celui qui me parle le plus », sourit le photographe, dont vous avez déjà pu suivre les travaux dans tmv.

« Gymnastes », c’est donc une production titanesque, débutée en 2011 et qui continue depuis. Plus de 10 000 clichés (editing fait) qui racontent l’évolution de ces filles entraînées par Olivier Quéro et la présence d’Olivier Pain dans cette véritable famille. « Il y avait une confiance à installer. J’ai appris à me déplacer dans le gymnase. En 6 ans, elles ont appris à me faire confiance. Au début, j’étais presque muet », raconte Olivier Pain.

Il est désormais intégré. D’ailleurs, la plupart des photos présentées ici sont faites au 50 mm : « Je suis très près d’elles. J’aurais pu faire quelque chose de plus graphique, mais là, le côté humain est omniprésent. » Mettre en valeur les performances de ces formidables gymnastes, certes, mais sans oublier la complicité et l’émotion qu’il y a derrière.

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Juin 2014 (Photo Olivier Pain)
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Octobre 2014 (Photo Olivier Pain)
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Mai 2013 (Photo Olivier Pain)
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Janvier 2011 (Photo Olivier Pain)
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Juin 2015 (Photo Olivier Pain)
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Janvier 2015 (Photo Olivier Pain)
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Janvier 2017 (Photo Olivier Pain)
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Mai 2015 (Photo Olivier Pain)
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Février 2015 (Photo Olivier Pain)
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Janvier 2015 (Photo Olivier Pain)
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Avril 2015 (Photo Olivier Pain)

> Pour voir d’autres photos : olivier-photoreportages.com/tag/gymnastes

Photos : Olivier Pain / Texte : Aurélien Germain

Mauvais Genre : carnet de bord (jour 2)

Tmv suit (et de près !) le festival de cinéma Mauvais Genre à Tours. Pour ce deuxième jour, on cause avec Francis Renaud et on s’enquille la Nuit interdite. Chronique.

Jeudi 2 avril : sea, sex and gore (et un ours tueur, aussi)

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Liebre 105

Bon. Cette année, soyons clairs : Mauvais Genre a la poisse. Ce jeudi, c’était Nuit interdite au CGR Centre, donc. Comprenez, quasiment toute une soirée et une nuit au ciné, à se goinfrer de films de dingue. Le principe ? Un long-métrage, un court, un long, un court… Sauf qu’un problème de son empêche les gens de rentrer, le temps passe, on prend du retard. Certains films auront aussi, pendant la soirée, de gros bugs. Mais c’est pas grave, tout le monde prend son pied, rigole, a le sourire aux lèvres (il y a beauuuucoup de monde). Pas de « Garyyy à poiiiil ! ». Je suis déçu, je tape un brin de causette avec Francis Renaud (on en parlait le jour 1), acteur fétiche d’Olivier Marchal.
Il me parle d’Il était une fois en Amérique, diffusé hier (un film culte pour lui), du cinéma français dans lequel il n’a pas que des amis (« à force d’ouvrir sa gueule », comme il dit). D’une sincérité désarmante, langage cash, mais d’une extrême gentillesse. Francis Renaud précise aussi qu’il planche sur son autobiographie en ce moment. « Crois-moi, ça va faire mal ! », prévient-il. « Tu vas taper dedans ? », je demande. « Oh que ouais. » Hâte. En ce moment, il est président du Jury pour Mauvais Genre, rédige donc son autobiographie (avec sa femme) et apprend ses textes. Dans quelques jours, il s’envolera de nouveau en Bulgarie pour un tournage de série. « Ça va être énorme », se réjouit-il.

>Bon, c’est pas tout, mais causons films. La soirée s’ouvre avec Liebre 105. Le court-métrage de Sebastián et Federico Rotstein. Une jolie donzelle enfermée dans un parking souterrain, poursuivie. Mais paf, problème de son : c’est-à-dire… pas de son du tout. Pas grave, quelqu’un dans la salle s’amuse à faire un doublage en espagnol par-dessus. La salle est hilare. Passé le souci technique, on découvre un court clichesque à souhait (nana aux gros seins, talon qui pète, lumières qui s’éteignent une par une, le portable qui ne capte plus…), mais étonnamment réussi, grâce à un humour bien dosé et le tout, bien ficelé.

>Suit Backcountry (compétition). Un film canadien d’Andy MacDonald, surprenant et très réussi, où deux citadins se paument dans les bois, mais vont rapidement se rendre compte que la nature est plutôt… sauvage. D’un côté, normal, y a aussi un ours bien décidé à les zigouiller. Montage énergique et nerveux, un peu gore mais pas trop, hommages appuyés à Jurassic Park (ah, le coup de la tente) et Les Dents de la Mer… Dommage pour ces mouvements de caméra rapidement agaçants qui filent la nausée.

>Deuxième court-métrage, Les Fines Bouches. Gros moment délire vintage de la soirée (merci d’ailleurs à toute l’équipe et aux réal’ Julien de Volte et Arnaud Tabarly, présents dans la salle) : une famille de zombies passe le temps en dézinguant du hippie pour le repas du soir. Le court, encore en post-prod (on a droit à une exclu), souffre d’un son encore mal équilibré et de quelques fautes dans les sous-titres (bah ouais, les zombies parlent un mix d’allemand et de langage mixé à l’envers). Mais il enquille les scènes hilarantes (la morale m’interdit d’en citer une ici…), faisant le plein d’hémoglobine et rendant hommage, à sa façon, à Romero et consorts.

>CADEAUUUUUU. Quand la lumière s’éteint et que la trombine de sieur George Miller (papa de Mad Max) apparaît, la salle hurle de joie. Petite surprise de Mauvais Genre : le réalisateur nous propose une version « extended » du trailer de Mad Max Fury Road. Classe ! Et c’est une pépite, une dinguerie. Visuellement, c’est sublime. Rendez-vous le 14 mai, car ça va faire très, très mal !

Mexico Barbaro
Mexico Barbaro

>Le temps passe et nous voilà devant l’anthologie México Barbàro. Qui dit film à sketches, dit séquences plus ou moins réussies. Dans l’ensemble, les huit réalisateurs brillent. On passe de l’ultra gore, au bizarroïde (Drain, au hasard), aux légendes aztèques flippantes,  légendes mexicaines. Le tout dirigé par de jeunes talents sud-américains (va falloir lorgner de ce côté-ci de l’Atlantique !!). De l’horreur pure et dure, du fantastique, c’était délicieux (et parfois très rigolo).

Bon, il est 3 h du matin. Il reste encore un film, Dyke Hard (hors-compétition), qui devait être complètement fendard (un groupe de rock lesbien affronte fantômes et ninjas en se rendant à un concours de musique…). Mais il fallait être au travail le lendemain (oui, oui, je suis sérieux), donc dodo avec des images de la Nuit interdite plein la tête.

Pour se faire pardonner, voilà le trailer :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=FhOjrRGUl5Y[/youtube]

Sports extrêmes : têtes brûlées

Saint-Avertin accueille le 6e Riding Park, festival de skate et de BMX. Mettez vos genouillères, tmv vous emmène faire un tour (à toute vitesse)…

SPORT MAG_SKATE
SKATE
Les + : la multitude de figures (les « tricks ») vu que le skate se pratique sur des rampes dans les skateparks ou dans la rue (le street), en utilisant l’environnement urbain : rampes d’escaliers, murets, etc.
Les – : impossible sous la pluie ! L’eau abime l’adhérence du grip (le « dessus » du skate). Qui dit « skate mouillé » dit « les figures, vous oubliez ».
La figure à connaître : le flip. C’est la base. Il s’agit de sauter et faire vriller sa planche autour de son axe… et bien entendu, retomber sur son skate !
La star : le pionnier Tony Hawk, 50 figures inventées et un jeu vidéo à son nom. Le premier de l’histoire à réussir un 900° (deux tours et demi en l’air).
Blessures : elles font bien mal : entorses de la cheville, du poignet, chutes sur le coccyx et sur les parties intimes (sur un rail, par exemple).
BMX
Les + : la vitesse, ou la possibilité de poser le pied à terre quand ça part en vrille. Et votre vélo peut servir de moyen de transport !
Les – : le prix. Comptez 400 € minimum pour un vélo de qualité.
La figure à connaître : le bunny hop 180°, qui consiste à basculer son corps en arrière, en tirant sur le guidon, pour soulever son BMX. Et en même temps effectuer un demi-tour (vous vous retrouvez donc à rouler en arrière).
La star : Matt Hoffman, l’un des meilleurs pratiquants de rampe au monde. Il a réussi, en 2002, une figure inédite, le no-handed 900 : un 900°… sans les mains.
Blessures : les tibias peuvent souffrir. Et un vélo qui vous écrase, c’est aussi tout de suite plus douloureux.
ROLLER
Les + : les différents styles, que ce soient le street-roller (utiliser le matériel urbain), la rampe (acrobatique), ou bien le hockey de rue, la course et simplement pour se promener.
Les – : le freinage, pas forcément évident au début.
La figure à connaître : le frontside. Le slide (quand on glisse sur une barre de fer) le plus basique, où les rollers atterrissent sur une barre, jambes écartées, entre les roues centrales.
La star : Taïg Khris, champion du monde. À son actif ? Un double backflip (double rotation arrière) et un record en 2010, où il s’est élancé du premier étage de la Tour Eiffel !
Blessures : le genou va encaisser. Et comme le slide est aussi de la partie, les vôtres (de parties !) vont connaître quelques frayeurs…
 
C’EST QUOI LE RIDING PARK ?
SPORT_MAG_BVUne manifestation autour des sports de glisse urbaine, organisée par l’association KoMAVan, en partenariat avec la mairie de Saint-Avertin. Au programme, cette année ? Un contest de skate et de BMX, avec qualifications le samedi et finale puis récompenses le dimanche. Tout ça au skatepark de la Bellerie, à Saint- Avertin.
C’EST QUAND ?
Tout le week-end, du vendredi 31 mai au dimanche 3 juin. À noter que le vendredi, de 18 h 30 à 20 h 30, est organisée une ronde roller en circuit fermé dans les rues de Saint-Avertin. Le samedi, côté horaires, c’est de 11 h (pour les inscriptions) à minuit. Et le dimanche, de 14 h à 18 h 30. Bien entendu, c’est gratuit.
ET CÔTÉ ANIMATIONS ?
Vous pourrez vous initier au roller, skate, BMX, trial VTT ou monocycle, trampoline, finger skate ou encore au graff… Des nouveautés sont prévues : initiations à la slack (marcher sur une corde tendue entre deux arbres), au hip-hop et à la capoeira (avec des démonstrations), ou encore du skimboard.
DE LA MUSIQUE ?
Qui dit sport de glisse, dit musique. Pour cette sixième édition, deux concerts auront lieu le samedi, de 19 h 30 à 22 h, avec DJ Reggae et Hustle & Bustle.
Aurélien Germain