Les sept plats les plus étranges du monde

Chinois, Japonais, Écossais ou encore Australiens se régalent de quelques mets pas franchement ragoûtants. Nous ne sommes pas difficiles, mais là…

LE CASU MARZU
Ce fromage de Sardaigne, préparé avec du lait de brebis, signifie « fromage pourri ». Normal, puisqu’on le laisse se décomposer en introduisant des larves de mouches du fromage et des asticots translucides… vivants, bien évidemment (sinon, ce n’est pas drôle). D’après le Guinness des records, il s’agit du fromage le plus dangereux du monde. En raison des risques sanitaires, il est d’ailleurs interdit à la vente en Italie. En revanche, on le trouve au marché noir, dans quelques villages corses.

LES WITCHETTY GRUBS
Très appréciées en Australie, ces larves de Witchetty sont une spécialité aborigène. On trouve ces larves de papillon dans le bois d’acacia. Certains disent que ça a le goût d’oeufs brouillés. D’autres que ça lorgne plutôt vers le miel. En tout cas, c’est bourré de protéines. Ouf.

LES WITCHETTY GRUBS

LES TONG ZI DAN
Bon, alors là, comment dire… Ce sont des oeufs de poule longuement bouillis dans de l’urine de petit garçon. Un mets particulièrement apprécié dans la région de Dongyang, en Chine. D’après les habitants, cette « friandise traditionnelle » aurait plusieurs bienfaits (contre le rhume, les douleurs articulaires) et redonnerait la pêche.

BROCHETTE DE SCORPIONS
On reste en Chine, tant qu’à faire. Les brochettes de scorpions se trouvent sur les marchés, notamment à Pékin. Beaucoup disent que le goût ressemble au pop-corn. Sinon, au Cambodge, on préfère les mygales en brochette et la tarentule frite. À l’aide.

LE CAFÉ KOPI LUWAK
On réalise la boisson avec la crotte du luwak, un petit animal d’Indonésie ressemblant à la civette et mangeant des grains de café. Le kilo vaut en général près de mille dollars, ce qui en fait le café le plus cher du monde.

LE SHIRAKO GUNKAN MAKI
Ce plat japonais est une sorte de sushi recouvert de shirako, du sperme de morue. Cette spécialité est en général accompagnée d’une assiette de riz et parfois de tempuras, des beignets très populaires.

SHIRAKO

HAGGIS… ET MARS® FRIT
Vous le connaissez sous le nom de panse de brebis farcie. C’est THE plat à déguster en Écosse. En gros, ça ressemble à un gros ballon dans une poche. À l’intérieur, sont cuits pendant plusieurs heures foie, coeur et poumons de mouton, avec des épices et du sel. En dessert, tentez le deep-fried Mars bar : une barre de Mars enroulée dans de la pâte à beignet, le tout frit dans une bonne dose d’huile. Niveau calories, vous explosez les records, mais un deep-fried Mars bar et ça repart !

La tambouille du label "fait maison"

Débats politiques, volonté de cuisiner sain après les scandales alimentaires… Le « fait maison » est devenu un totem. Même si le concept reste discuté et apparaît presque impossible à définir.

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Il a le sourire aux lèvres. Les yeux bleus remplis de fierté, une voix rauque animée par la passion. « Des radis noirs, carottes nantaises… », énumère Benoît Pasquier, planté au milieu de la cuisine de son restaurant, le Saint- Honoré. Des légumes qu’il cultive luimême dans une parcelle de 800m2 sur les bords de Loire, à moins de deux kilomètres de son restaurant. « Avec mes légumes, je me fais plaisir. Et quand les clients en prennent aussi, c’est une récompense », déclare-t-il. Le mot « passion » lui revient régulièrement à la bouche pour expliquer sa démarche.
La méthode de Benoît Pasquier est singulière. « Il en faut des fous comme Benoît », rigole Florent Martin, le patron du Martin Bleu. Ces deux chefs tourangeaux sont, à leur manière, des représentants du « fait maison » : une cuisine saine, élaborée avec des produits frais de saison. S’il ne possède pas son potager, Florent Martin travaille avec des aliments bruts, transformés au restaurant, achetés chez les maraîchers et les poissonniers de la région.
Retour aux valeurs
L’engouement pour le « fait maison » reflète une nouvelle ère dans la restauration française. « On va rentrer dans celle de la cuisine éthique et morale », relève Kilien Stengel, chargé de mission à l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA). « Le consommateur souhaite un retour aux valeurs », ajoute Sandrine, co-gérante de la Table de Sandrine, un petit bistrot à deux pas de la place de la Tranchée. Thierry, son mari, cultive un potager pour leur enseigne.
Si le terme « fait maison » semble familier, c’est qu’il a été abondamment utilisé ces derniers mois. Dans les innombrables émissions de cuisine, bien entendu, et au parlement. En juin dernier, le label « fait maison » entre dans le projet de loi surDOSS_PHOTO1 la consommation. Une dizaine de grands chefs, dont Alain Ducasse, souhaite apposer cette étiquette sur les menus. Leur envie : mettre en avant les restaurants de qualité, en opposition aux assembleurs ou réchauffeurs de produits industriels. Seulement, le Sénat retoque l’amendement en septembre dernier. Une des raisons ? Le « fait maison » est difficile à définir. « Légalement parlant, ça ne veut pas dire grand chose. S’il y a une entrecôte réchauffée et une sauce faite maison, le plat aurait pu être qualifié de fait maison… », relève Thierry, le chef de la Table de Sandrine. Quand il s’agit de trouver la définition, chaque restaurateur interrogé égrène sa recette, certains relèvent le côté « marketing » du concept.
« Aujourd’hui, tout le monde peut ouvrir un restaurant… »
Surfant sur la vague et pensant que le 100 % « frais » est utopique, Alain Tortosa refuse un schéma binaire. Client et non chef, il a lancé avec sa femme un annuaire sur Internet, prônant « la transparence ». Fondateurs du site restaurantsquifontamanger.fr, ils demandent aux restaurants qui désirent en faire partie d’indiquer la proportion de plats « faits maison » dans sa carte.
Au-delà des débats, des solutions s’esquissent pour progresser sur la voie d’une telle cuisine. Jean Bardet, double étoilé Michelin à la retraite, préconise de se tourner « vers les produits de saison, et d’avoir une carte réduite. La cuisine doit être juste avec la nature ». Florent Martin plaide lui pour plus de régulation. « Aujourd’hui, tout le monde peut ouvrir un restaurant », déplore-t-il. Comme lui, Benoît Pasquier est catégorique.  Il y a ceux qui cuisinent de A à Z avec des produits frais, et les autres. Après avoir fustigé le lobby agro-alimentaire, il rajoute une dernière couche. « Tout est une question de volonté. Il est simple de mettre une carte en place, de la changer en permanence selon les saisons ».
DOSS_2Mais derrière les histoires sémantiques, un constat. Le « fait maison » coûte plus cher et demande un effort supplémentaire pour les restaurateurs. En temps d’abord. Benoît Pasquier passe « au minimum quatre heures par jour, en pleine saison », dans sa parcelle. Florent Martin évoque « ses gars », qui épluchent les patates en dehors de leurs heures de service. Le « fait maison » a également un prix. « Le poisson que je prends à la Criée des Sables d’Olonnes, je le paie 20 % plus cher qu’à Métro », indique Benoît Pasquier. « On ne peut pas faire un menu à 10 euros avec seulement du fait maison », estime de son côté Sandrine. L’exemple de Jean Bardet n’est pas représentatif mais probant. Au Château Belmont, il disposait d’un immense jardin, avec « 250 variétés de tomates, 170 plantes aromatiques », qui mobilisait un botaniste, deux jardiniers et lui coûtait « 150 000 euros par an », détaille-til.
Standardisation du goût
Ce qui apparaît derrière le « fait maison », c’est peut-être le début d’une fracture entre les restaurateurs soucieux de la qualité de leurs produits et ceux qui utilisent des plats déjà transformés. Selon une étude commandée par le Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers, traiteurs (Synhorcat), 31 % des restaurateurs déclarent utiliser des produits industriels dans leur cuisine. Le chiffre grimpe chez les chaines et franchises. Xavier Denamur, un des grands chefs engagés dans la cause du « fait-maison », évalue à 70 % le nombre d’enseignes utilisant des mets déjà préparés.
Cette généralisation des produits industriels n’est pas sans conséquence sur nos palais. « Il y a une standardisation du goût », déplore Florent Martin. Une impression confirmée par Alain Tortosa : « Les clients sont éduqués à la malbouffe. Si on sert un plat maison, certains vont même aller jusqu’à trouver que ce n’est pas bon ». L’effet inversé, en somme. Placer les restaurateurs en première ligne de cette décadence du goût serait injuste. Le consommateur porte sa part de responsabilité. Florent Martin rit jaune. « Le plat le plus mangé dans notre pays, c’est la pizza. Et pas celle préparée avec de la pâte ou sauce tomate maison… », soupire-t-il. Alain Tortosa conclut : « Le consommateur doit également réapprendre la notion du temps. Il en faut pour cuisiner. Dans un restaurant, c’est normal d’attendre… »


EN PLUS
>>>>Notre sélection pour les rencontres de l’IEHCA
>>>>32,15 €
C’est le budget moyen par personne au restaurant, selon une étude Harris Interactive. 37 % des Français y vont tous les mois. (Étude réalisée du 15 au 23 février 2012 auprès d’un échantillon représentatif selon la méthode des quotas de 1.000 personnes âgées de 15 ans et plus).
>>>>C’est quoi un « maitre restaurateur » ? 
Une appellation lancée en 2007, qui préfigure le label « fait maison » appuyé par des chefs et parlemantaires. Attribuée par la Préfecture après un audit d’un organisme indépendant sur 32 critères précis, elle reste méconnue ou peu utilisée.
>>>>22 kilos par seconde
Chaque seconde, 22 kilos de plats préparés sont vendus en France. En général, la consommation par habitant de ces plats a augmenté de 5,5 % par an entre 1960 et 1980, et de 5 % entre 1980 et 2001, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Reportage : j'ai arrêté la malbouffe !

Notre journaliste, adepte assumé de la malbouffe, a décidé de préparer lui-même tous ses repas pendant une semaine, et à base de produits frais, s’il vous plaît !

Prélude à l’enfer des fourneaux
Je ne suis pas gros, encore moins obèse. Et je suis en parfaite santé, merci bien… À 25 ans, je déteste le coca, mais je raffole de tout ce qui est mauvais pour mon estomac. Comprenez que je ne me nourris quasiment que de plats préparés. Certains ont peur des araignées ; moi, j’ai la phobie des casseroles et le mot cuisine me met en transe. Principalement parce que dans la vie – et c’est bien triste – tout doit aller vite. Et aussi parce que l’idée de m’imaginer aux fourneaux m’ennuie profondément. Enfin ça, c’était avant…
Jour 1 : jeudi 2 mai
Préparation en amont
La mission « Stop à la malbouffe» est commencée. Je profite d’un passage express chez mes parents pour analyser la bête (c’est-à-dire, la cuisine). Tel un espion de la CIA, je prends le maximum d’informations, afin de réussir l’exercice. Difficulté supplémentaire : je ne possède pas de four. Je me sens subitement ridicule, à essayer de préparer une escalope de dinde avec des quenelles, sauce moutarde et purée, avec ma mère comme chef cuistot. Mais je ne suis absolument pas concentré. Beaucoup plus intéressé par le chat qui fait des trucs super drôles à mes pieds. On me dit : « Faut que ça chante dans la poêle », « on va lier la sauce »… Oui, sauf que je ne comprends rien aux termes. Le plat (réalisé à deux) a beau être succulent, je sens que mon ancienne alimentation va me manquer…
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Jour 4 : dimanche 5 mai
J-1 avant la solitude
Ce soir, je serai de retour à Tours, dans mon appartement, condamné à errer dans les limbes du monde culinaire. Seul. Ce midi, j’ai fait de la blanquette de veau avec ma mère. J’ai davantage « travaillé » seul. Cela dit, tout cela continue à ne pas trop me passionner. Je me dis que lancer ce reportage n’a pas été la meilleure idée de ma vie. Sur le Facebook de tmv, l’idée a l’air de plaire. On me souhaite bon courage et on me donne des idées de recette. Le soir même, M6 diffuse un documentaire sur « nos assiettes et les plats cuisinés : qu’y a-t-il dedans ? ». La voix grave et archi inquiétante du journaliste me raconte qu’il y a des traces d’animaux inconnus dans mes plats préparés. En gros, j’ai très bien pu manger du pigeon ou un ratonlaveur.
 
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Jour 5 : lundi 6 mai
L’oeil des collègues
photodosmalbouffe2Cette blanquette de veau et son riz est le premier plat que je présente à mes collègues. Plutôt réussi, même s’il manquait de sel et que le rapport entre quantité de riz et blanquette est à revoir… Je suis content, même si j’étais quand même bien épaulé pour cette assiette. Un journaliste de la rédaction me fait remarquer que j’ai toujours ma boisson énergétique bien sucrée pour accompagner le tout. Oui, bon… Tout doux.
 
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Jour 6 : mardi 7 mai
Syndrome de la page blanche
DOS_PHOTO 3Je ne sais pas quoi cuisiner. Pendant des heures, mon petit cerveauramolli par les plats déjà tout faits turbine. Si je cale déjà maintenant, je n’ose même pas imaginer le reste de la semaine… Alors j’improvise avec les maigres courses que j’avais faites. Les plaques électriques mettent un temps fou à chauffer (elles n’ont pas l’habitude, les pauvres !). Je fais alors poêler des petits bouts d’escalope de dinde, mélangés à des champignons et rajoute des herbes de Provence, juste parce que ça fait beau (sinon, je ne sais pas à quoi ça sert). Le tout, avec des pâtes à l’huile d’olive. Et là, l’illumination : non seulement, cela ne prend pas si longtemps que ça (une vingtaine de minutes), mais en plus… c’est mangeable et même plutôt bon !
 
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Jour 7 : mercredi 8 mai
Les légumes ne poussent pas dans les conserves
Jour férié = jour de fête. En faisant les courses, je rigole de moimême en découvrant des rayons dans lesquels je n’ai jamais mis les pieds. Rapport qualité prix et quantité, les plats tout préparés sont, en fait, très chers. Même les légumes frais ne coûtent pas grand-chose. Un peu plus tard, une amie se moque de moi : « Tu viens de découvrir que les légumes ne poussaient pas dans les boîtes de conserve, Bravo ! » Me voilà avec de la vraie viande (boeuf, poulet…), des pommes de terre, carottes, haricots… Ainsi que du cur
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ry, du persil pour faire des plats chouettes. Même si je n’ai aucune idée de ce que je vais en faire. Finalement, je prépare un onglet de boeuf aux champignons et à l’oignon, accompagné de flageolets.Et là… miracle, c’est délicieux ! Cuit et assaisonné parfaitement. Certes, ce n’était pas compliqué. Mais cette « réussite » me file un grand coup de pied dans le derrière : sans être extraordinaire, ni long (cela m’a pris un quart d’heure), cette assiette est bien meilleure qu’un plat tout fait aux ingrédients douteux. Et ne coûte pas plus cher.
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Jour 8 : jeudi 9 mai
Régime à l’eau
2013-05-08 20.13.45Je dois avouer que je me prête de plus en plus au jeu. Même si je doute fort abandonner la malbouffe définitivement à 100 %, je pense quand même poursuivre mes efforts sur le long terme. Aujourd’hui, je me suis lancé dans du basique : petits pois, carottes et un peu de persil, accompagné de jambon de Parme. Auparavant, j’aurais acheté une conserve de petits pois carottes molles et gorgées de jus. Et ce midi, pas de boisson énergétique en même temps que le repas : juste de l’eau ! Ceci dit, je ne cracherais pas sur un bon fast-food bien gourmand !
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Jour 9 : vendredi 10 mai
Révélation
En fait, je commence vraiment à me plaire dans cette expérience. Parce que je suis content de réussir à me faire de vrais petits plats. Ce midi, suite à mes aiguillettes de poulet au curry, mes haricots et mon maïs aux poivrons, je me suis décidé à ne plus toucher à certains plats préparés.DOS_PHOTO 6
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Jour 10 : samedi 11 mai
Finie la malbouffe ?
On approche de la fin de l’expérience. Je suis toujours vivant. Je pars remplir le frigo pour les jours à venir, car j’ai définitivement choisi de tirer un trait sur une bonne partie de mon alimentation d’avant. Après avoir zigzagué dans des rayons archi bondés de chariots en plein chemin et de gamins qui braillent (en plus d’arrêter la malbouffe, je sais que je ne voudrais pas d’enfants !), j’arrive à la caisse et pour la première fois, je ne me crispe pas au moment d’insérer ma carte bleue. Comme dirait l’autre : « ça ne coûte pas plus cher de bien manger ! » Au menu, bifteck assaisonné d’un soupçon d’oignons. Tentation : une sauce forestière toute faite qui m’attend dans le frigo en hurlant « Achète moiiiiii ! ». Mais je veux jouer le jeu jusqu’au bout : en rajoutant eau, crème et moutarde, j’obtiens ma sauce. J’ai l’impression d’avoir inventé la roue. Si la viande est bonne, en revanche, les gnocchis sont infâmes : grumeleux et trop imbibés d’huile d’olive. Mais ça n’aurait pas été drôle si je n’avais pas raté un seul plat.
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Jour 11 : dimanche 12 mai
La fin de la faim
Déjà fini ? Pour le dernier jour (officiel), j’ai préparé un risetti à la crème et au persil, avec un hachis aux champignons. J’ai même tenté une jolie présentation. Bon de ce côté, je ne serais sûrement pas invité à Un dîner presque parfait…
 
« Il est facile de manger économique. Il suffit d’acheter 200 g de carottes et de pommes de terre, les cuisiner en purée, accompagnée de côtelettes de porc français », indique Serge Papin, PDG du groupe Système U, dans le JDD de ce dimanche. Après cette expérience, je ne peux qu’aquiescer. J’ai toujours pensé que mes plats sous vide étaient rapides et low-cost. Rapides, pour sûr. Mais pour ce que l’on mange, le prix est exorbitant. En marsdernier, une étude du cabinet Nielsen montrait que la consommation des plats préparés était en chute libre, suite au scandale de la viande de cheval. Et il suffit de lire les étiquettes des plats tout faits pour remarquer que l’on ne sait même pas ce qu’on avale. Au final, il suffit peut-être simplement de se dire que l’on a le temps. Moi, du coup, cuisiner et la « vraie bouffe », j’y ai pris goût.2013-05-12 14.14.15
Aurélien Germain.
LA PREUVE EN CHIFFRES…
EXEMPLE DE TICKET DE CAISSE MALBOUFFE
Boisson énergétique 4.59 €
pizza raclette 2.33 €
box pâtes 2.99 €
2 cordons bleus 1.65 €
steak haché 1.60 €
gratin de macaronis 3.09 €
hachis parmentier 2.35 €
nuggets 2.36 €
tagliatelles carbo 2.30 €
hachis parmentier 2.47 €
cassoulet 1.99 €
raviolis 2.06 €
TOTAL : 29.78 €
 
EXEMPLE DE TICKET DE CAISSE NOURRITURE SAINE
boîte de champignons 2.32 €
herbes provence 0.51 €
jambon italien 1.69 €
carottes 1.15 €
curry 1.76 €
350 g haché 4.00 €
escalope de veau 1.67 €
escalope de dinde 1.25 €
maïs 1.03 €
aiguillettes poulet 3.10 €
pâtes 0.80 €
riz 1.50 €
TOTAL : 20.78 €
 
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Pour aller plus loin : retrouvez les recettes d’une pro et ses conseils