Chroniques culture #56

Chaque semaine, notre avis sur les sorties dvd, cd, jeu vidéo, bd. Cette semaine, on se la joue un peu mauvais genre…

 

LE JEU VIDÉO
ZOMBIE ARMY TRILOGY
Si The Walking Dead est votre série TV préférée, laissez-vous séduire par Zombie Army Trilogy, une uchronie signée Rebellion sur fond de Seconde Guerre mondiale et d’armée nazie revenue d’entre les morts. Désormais disponible sur PS4 et Xbox One, cette version revisitée des Sniper Elite vous propose de dessouder du zombie à tour de bras. C’est daté graphiquement, gore et politiquement incorrect, mais qu’est-ce que ça défoule !
L. Soon
> Sur PS4 et Xbox One, 50 €. Existe aussi sur PC via Steam.

LE DVD
THE ABCS OF DEATH 2
Imaginez la bête : 26 lettres, 26 manières de mourir, 26 réalisateurs. Le genre d’anthologie complètement fendard, à mi-chemin entre l’horreur, le glauque, le gore et le fun. Si le premier volet enquillait les sketchs de qualité, force est de constater que le second opus surprend moins et contient son lot de loupés. Une fois n’est pas coutume, c’est du côté asiatique qu’il faudra lorgner pour se faire plaisir. En revanche, côté bonus et suppléments, il faudra repasser : c’est le désert total.
A.G.

LE CD
BLUES PILLS – LIVE
On glisse le CD. Play. La foule. La grosse gratte vintage qui commence High Class Woman, et cette voix, éraillée, magnifique, façon Janis Joplin. Et puis les dix titres (déjà cultes) de Blues Pills s’enchaînent. Le jeune quartette franco-américano- suédois (ouais, rien que ça) balance des bijoux gorgés de feeling, de groove, passant du blues mélancolique au vieux rock psyché. Son optimal, mais rétro, à l’image du groupe. Les gens de bon goût se rueront sur la version vinyle de toute beauté. On dit ça…

LA BD
JUNIORS
Un ex-Tourangeau au scénar’, un fan de rock au dessin, des allusions au groupe Dinosaur Junior et à Tours… de quoi attirer l’attention. Et bingo ! Cette BD pleine d’humour (noir !) est vraiment touchante. Car cette histoire d’ados confrontés au suicide, aux réseaux sociaux, à la pression familiale et scolaire, est ici sublimée par une vision à la fois féroce et tendre et un art du récit incroyable. Et puis cette conclusion : le rock reste le dernier rempart pour sauver l’amour et le monde.
Hervé Bourit