Baptiste Lecaplain : "J'ai une relation amour/haine avec les poils"

#EPJTMV. Vendredi 12 décembre prochain, il sera à Montlouis-sur-Loire pour l’un des derniers spectacles de sa tournée. Baptiste Lecaplain a répondu à notre interview décalée.

EPJTMV
Photo : Olivier Wavre/Flickr

On a réalisé un dossier sur les Tourangeaux plus célèbres à l’international qu’à Tours (à retrouver dans notre édition de mercredi 10 décembre !). Et vous, vous connaissez un Tourangeau ?
Je sais qu’il y a une très bonne équipe de volley à Tours ! Avec notamment, le seul rasta blanc que je connaisse, un très bon joueur [il parle de Loïc de Kergret, ndlr]. Sinon, j’avoue que je ne connais pas beaucoup de Tourangeaux… Ah si, Olivier Giroud, non ? Quoiqu’il a joué à Tours mais non, il ne doit pas venir de Tours. [Effectivement. Il est né à Chambéry, ndlr.]
Vous êtes plus connu à Paris que dans la Manche ?
L’avantage de la Manche c’est qu’il n’y a pas beaucoup de gens connus. Du coup, forcément, je suis assez connu là-bas. À Paris, la principale star de Basse-Normandie, c’est quand même Michel Drucker ! Moi je dois être en 5e ou 6e position derrière.
Un tour du monde sans bouger de chez soi, ça fait rêver, non ? Si vous pouviez vous téléporter, vous iriez où ?
J’adorerais me téléporter ! Aller en Australie, ça me fait rêver… J’ai l’impression que tout le monde y est parti sauf moi. Mais je crois qu’il y a 23 h d’avion pour y aller, il faut avoir une sacrée réserve de bons films. C’est typiquement le pays où j’aimerais me rendre via téléportation. New York, aussi, ça me fait rêver. Surtout depuis que j’ai fait un film dessus ! C’est une ville de fous. Ça, c’est plus un voyage que j’aimerais faire régulièrement, quotidiennement.
Plutôt pole-dance ou rugby ?
[Rires] Le pole-dance, c’est pas un truc de stripteaseur ça ? Le rugby c’est cool mais c’est vraiment des gars qui font que de prendre des coups, j’ai du mal à suivre. J’ai du mal à voir l’intérêt aussi ! Du coup, je dirais pole-dance mais c’est vraiment bizarre, quand même… Je préfèrerai danser chez Paul.
Mon sport c’est plutôt l’endurance, je cours tous les jours. Et j’ai fait 13 ans de basket.
C’est quoi le dernier concert auquel vous ayez assisté ?
Dimanche 30 novembre, pour Un cadeau pour la vie, l’asso que je parraine avec Kyan Khojandi, on a fait venir Ben Mazue, un chanteur super, et le mythique groupe Elephanz. Deux gros coups de cœur !
Vous aimeriez vivre à la Into the wild, seul dans les bois ?
Jamais de la vie ! J’aime bien avoir mon tél, appeler mes parents à tout moment, recevoir les alertes des résultats du foot… Ce film est ouf : une personne sur trois qui l’a vu dit toujours « je vais faire pareil, vivre seul, dans les bois, en communion avec la nature », mais j’aimerais bien voir le pourcentage des personnes qui osent lâcher leurs smartphones et se couper de tout.
La tendance de l’hiver, c’est la fourrure. Mais vous, vous êtes plutôt pro ou anti-poils ?
J’ai une relation amour/haine avec les poils. J’ai signé une pétition contre l’élevage à fourrure en France. D’un autre côté, je suis pour la démocratisation de Body ’Minute. Mais bon, généralement les mecs n’aiment pas les poils mais font rarement des efforts là-dessus.
Comment faites-vous pour être aussi beau ?
Déjà je ne bois pas, je ne fume pas et je fais du sport. Mes petits secrets beauté persos ! Après, j’aime bien mettre une petite crème hydratante, en ce moment je suis dans les produits australiens écolos et bio de la marque Aesop. Surtout la gamme à la graine de persil ! J’adore dire ça, ça fait un peu bobo.
À quel âge vous avez-arrêté de croire au Père Noël ? 
J’ai su qu’il n’existait pas à 8-9 ans, dans la cour d’école. C’était pas cool mais je l’ai raconté à mon pote juste après. Sur le coup c’est un peu traumatisant. Mais j’ai une sœur qui a quatre ans de moins que moi, je trouvais ça cool dans les années suivantes de lui mentir et de partager le secret avec mes parents. J’espère que ma fille va bien vivre le truc. Peut-être que j’engagerai un comédien pour qu’il se déguise en Père Noël !
Vous êtes Gémeaux. C’est un bon signe astro ?
Je ne sais pas, on me dit souvent que les gémeaux ont des dédoublements de la personnalité, que ce sont des gens difficiles à cerner. Hitler et Pinochet devaient être gémeaux, elle vient d’où sinon cette espèce de malédiction ? Les horoscopes, c’est cool quand ça ne se prend pas au sérieux. [ndlr : ça tombe bien, à TMV, l’horoscope c’est du douzième degré !]
Un petit mot pour mettre fin à cet entretien ?
La phrase de fin de mon spectacle. « Merci encore pour cette soirée si courte… C’était super ! »
Recueilli par Marie Courvasier
Si vous n’avez pas eu le temps de prendre vos places pour le spectacle, vous pouvez toujours retrouver Baptiste sur son site.

Chronique mode : L'hiver à poil

#EPJTMV. En friperies, magasins de luxe ou enseignes made in Bangladesh, impossible de passer à côté de la fourrure cet hiver. Alors il ne vous reste plus qu’à sauter le pas. Et pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus, notre photoshoot est là pour vous montrer comment oser le poil avec audace. Prenez note !

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Si la fin justifie les moyens, le froid lui ne justifie en aucun cas un style moyen. Certes, les températures du mois de décembre nous donneraient presque envie de se vêtir uniquement en polaire (j’ai bien dit presque). Pourtant, l’hiver n’est pas une excuse pour stopper toutes tentatives de style. N’en déplaise à ceux qui voudraient justifier une paire de UGG par une température négative (pour les non initiés, les UGG sont ces chaussures/chaussons/crimes contre le bon-goût en mouton retourné à peu près aussi saillantes qu’une paire de charentaises).
Surtout que cette saison, la tendance est du côté des culs gelés puisque le must de l’hiver, c’est la fourrure, prompte à affronter le froid de la toundra comme celui de la rue Nationale un samedi de shopping de Noël. En manteaux, vestes, chapeaux, chaussures, sacs, le poil est omniprésent et est devenu la matière désirable de l’hiver. Tellement qu’on avoue avoir même pensé à dépecer le furet de notre petite soeur pour s’en faire des moufles.
Depuis quelques saisons, la fourrure a fait son grand retour sur les podiums. Fini les manteaux synonymes d’octogénaires de la Côte d’azur ou de milliardaires russes peroxydées ! Les créateurs n’ont plus qu’une obsession : tout donner pour botoxer la peau de bête, la rendre jeune et tendance jusqu’à l’extrême. Tellement que certains frisent le burn-out, à l’image de Jeremy Scott qui a fini par nous sortir une fourrure imprimée Bob l’éponge pour la marque Moschino, rien que ça.
Le fait est que le pari est réussi. Chez Saint Laurent, les manteaux en renard à 14000 balles, imprimés pois, font tellement effet que c’est comme si Hedi Slimane, le créateur, avait tabassé notre Brigitte Bardot intérieure à coup de steak pour nous faire croire qu’on ne pouvait pas survivre sans ses vêtements en carcasse de bestiaux.
Difficile en effet d’oublier BB et ses phoques et de passer à coté du débat éthique que pose la fourrure. Entre pro-animaux et fur-addict, on ne prendra pas parti et on ne déclarera qu’une chose : FAUSSE FOURRURE. Oui mes amis, de la fausse ! Car aujourd’hui, c’est possible. Non, la fausse fourrure ne ressemble plus à des poils d’aisselles et oui, elle est portable et même mieux, elle est devenue FASHION. Tant et si bien que Karl Lagerfeld a même déclaré, en anglais dans le texte : « You cannot fake chic, but you can be chic in fake fur » (Vous ne pouvez pas faire semblant d’être chic, mais vous pouvez être chic en fausse fourrure). Amen !
Clément Laré
En pratique, ça donne ça :
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Photos : Julie Roeser
Remerciements à Mistigriff et Shop Vintage pour les vêtements.