Howard Hinton Sevens : la fête du rugby à 7

Ce week-end, Tours a vibré avec le Howard Hinton Sevens, un tournoi de rugby à 7… qu’on vous explique ici.

Le stade de la Vallée du Cher, d’ordinaire temple du ballon rond, est presque entièrement voué au rugby quand vient le mois de mai. La semaine dernière, nous vous parlions du challenge Lamarre, qui mettait aux prises 1 200 jeunes joueurs venus de toute la France.

Ce week-end, c’est le rugby à 7 qui prenait ses quartiers en bord de Cher, pour le Howard Hinton Sevens. Le tournoi tourangeau, créé en 1997, en hommage à un ancien joueur de l’UST disparu à l’âge de 33 ans, est devenu une référence en France et même en Europe.

Rugby à 7, kézako ?

Tout d’abord, le rugby à 7, c’est quoi ? Eh bien, c’est comme du rugby à 15, mais il n’y a que sept joueurs dans chaque équipe. Le terrain et les principales règles sont les mêmes. A noter quand même que les temps de jeu ne sont pas identiques : 7 minutes par période à 7, contre 40 à 15. Dans cette variante du rugby née en Ecosse à la fin du XIXe siècle, les lignes sont beaucoup plus étirées et les essais plus fréquents.

Enfin, pour clore la leçon de choses, le rugby à 7 est une discipline olympique depuis les Jeux de 2016.

Ce dimanche, à Tours, la finale féminine opposait deux équipes françaises. L’une venue du Pays Basque (Euskadi) et l’autre de région parisienne (Rugan’s). Et ce sont les Franciliennes qui se sont facilement imposées (36-5). Signalons au passage, puisque les résultats de l’élite suscitent souvent des vocations, que l’équipe de France féminine a été sacrée vice-championne olympique, lors des jeux de Tokyo.

Chez les garçons, la finale opposait les Scavengers, également de la région parisienne, à l’équipe Germany Development, dont il est inutile de préciser la nationalité. Et ce sont les Allemands, en pleine préparation pour une qualification en coupe du monde (en Afrique du sud, en septembre 2022) qui se sont imposés (12-24). Un beau tournoi, une belle organisation et de belles finales qui clôturaient trois jours sous le soleil, pour faire connaître et aimer, une discipline en plein développement.

M.P. / photo : NR – J.Pruvost

Le match : beach-soccer vs beach-volley

Vous en avez marre que votre conjoint se prélasse sur le sable. En plus, il a pris une belle bedaine. Motivez-le à faire du Beach-soccer ou beach-volley. Tmv l’aide à choisir.

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Aie ! Allongé sur la plage, vous avez encore été agressé par un ballon. Au lieu de vous énerver, prenez le temps de discuter avec le malotru qui vous l’a envoyé. Est-ce un adepte du beach-soccer ou de beachvolley ? Comment choisir ? tmv vous donne un coup de main.
LE PLUS TECHNIQUE
Ne tentez pas les roulettes de Zizou ou les virgules de Ronaldinho (oui, on est old school à tmv). Vous risquez de perdre le ballon bêtement et de manger du sable. Le beach-soccer demande surtout une maîtrise technique aérienne : contrôle de la poitrine, jeu à une touche, volée.
Pour le beach-volley, il faut être précis. Le terrain est plus petit et il n’y a pas cinq partenaires pour rattraper une manchette ratée, mais un seul. Alors, il vaut mieux s’appliquer sur les gestes basiques, mais rien de bien différent du volley-ball.
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LE PLUS SPECTACULAIRE
Désolé amis bretons, mais le beach-soccer est bien plus attrayant qu’un Guingamp-Rennes. « C’est vraiment spectaculaire, avec un ballon qui touche beaucoup moins le sol qu’au foot », s’enflamme Marcel Girard du club de Véretz, qui organise un tournoi de beach chaque année. Les joueurs n’hésitent pas à taper des ciseaux acrobatiques et marquent plus de buts en un match que Brest en une saison.SPO_MAG_FOOT_1
« Certains arrivent à sauter plus haut que sur un sol dur », s’enthousiasme Élodie Daumain, joueuse de volley à Joué-lès-Tours, qui développe une section beach. Sinon, pas de geste de fou. Les attaques sont rapides, on va droit au but, sans trop de préparation.
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LE PLUS PHYSIQUE
Trois fois 10 minutes. Sur un terrain de 35 x 26 m. De quoi attaquer sévèrement les mollets et les cuisses. « Les muscles s’usent vite sur le sable », relève Marcel Girard. Le risque de blessure est cependant minime : les tacles sont interdits et les torsions des chevilles ou des genoux plus rares sur un tel sol.
Un terrain de volley classique, c’est 9 x 9 m. Celui de beach fait 8 x 8 m. Sauf qu’il y a seulement deux joueurs, au lieu de 6. Crevant. « On fait beaucoup plus d’efforts sur le sable : les déplacements sont plus lents et les reprises d’appui plus difficiles », relève Élodie Daumain.
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LE MOINS COMPLIQUÉ
Jetez votre manuel de foot et habituez-vous aux règles du beach. Tous les coups francs sont directs et les adversaires doivent se tenir à cinq mètres du ballon. Les touches peuvent se faire au pied, et le gardien a le droit de récupérer le SPO_MAG_VOLLEY_1ballon à la main sur une passe en retrait.
Deux légères différences avec le volley-ball. « On doit faire une passe dans l’axe de ses épaules et le ballon ne doit pas tourner sur lui-même lors d’une passe. On privilégie donc les manchettes », explique Élodie Daumain. Sinon, aucune difficulté, le débutant comprend tout !
Score final : 2-2
 
 
LE BILAN
Match nul serré entre les deux beach ! À vous de décider si vous êtes plus habiles avec vos bras ou vos jambes. Une chose est sûre, à la fin de la partie, vous serez bien fatigués !