Bientôt un skatepark aménagé à Tours ? La Ville lance une enquête en ligne

La Ville de Tours lance une réflexion sur l’offre en équipements de sports de glisse sur le territoire. Les participant(e)s peuvent répondre à une enquête en ligne jusqu’au 25 février.

Ce n’est pas un secret pour les amateurs de sports de glisse du coin : Tours fait depuis des années figure de parent pauvre du côté des équipements et n’a jamais eu vraiment de skatepark digne de ce nom. Les skateboardeurs et skateboardeuses, tout comme les passionné(e)s de roller n’ont par exemple pas d’endroit couvert pour pratiquer toute l’année.

Un skatepark aménagé verra-t-il donc le jour ? La Ville de Tours a lancé une réflexion sur la question. Sur son site, elle invite « les usagers pratiquants, débutants ou confirmés » à répondre à quelques questions « portant sur la pratique du skateboard, de la trottinette, ou du roller ». [le formulaire est disponible en cliquant ICI]

« Cette enquête a pour objectif de mieux cerner les habitudes et les attentes autour de ces sports ou loisirs, et notamment sur l’usage en lien avec les skateparks. C’est une première étape dans l’association des usagers à cette thématique », précise la Ville en préambule de son formulaire.

Une enquête en ligne

Les usagers sont donc invités à répondre à une enquête en ligne, afin de mieux cerner leurs habitudes et leurs attentes. Différentes questions sont posées sur les lieux de pratique et l’offre à Tours.

Le formulaire est ouvert jusqu’au 25 février 2024. Ensuite, des ateliers participatifs devraient être proposés et des études seront menées. Fin décembre 2023, l’équipe municipale promettait le lancement du chantier en 2025. En attendant, les riders pourront se réconforter en jetant un œil aux Jeux olympiques, le skate faisant désormais partie des épreuves.

A.G. / Photo illustration : Freepik


> Enquête en ligne à retrouver ICI.

 

Tours : caméras de surveillance, vous en pensez quoi ?

En mai 2011, nous avions demandé à des Tourangeaux de quel œil ils voyaient les caméras installées par la municipalité de Tours. Et aujourd’hui, vous, vous en pensez quoi ?

Vous saviez qu’il y avait des caméras de surveillance en ce moment sur les bords de Loire ?

Chantal : « Non, c’est fou, je ne les avais pas vues. En tout cas, ça me fait un peu peur. Je n’aime vraiment pas ça. C’est quand même triste d’en arriver là. On se croirait pisté, non ? Je ne crois pas qu’il y a plus d’agres- sions en ce moment. Je suis persuadée qu’installer ce type de systèmes de surveillance accentue l’angoisse et la peur de l’autre. Avant que vous me dites qu’il y avait des caméras, je me sentais bien et libre. Maintenant, je vais ranger mon livre et changer d’endroit. Se sentir surveillé, je trouve que c’est un sentiment horrible. »

Vous lisez quoi ?

David : « Un livre de science-fiction tendance cyber-punk. Le thème de la surveillance, du fichage est très développé dans ce type de littéra- ture. C’est pour cela que je ne suis pas étonné qu’il y ait des caméras qui me filment en ce moment. En même temps, je trouve qu’elles ne servent pas à grand chose à Tours. C’est une ville très calme. Je suis originaire de Blois et là, il y en a peut-être plus besoin. Les quartiers chauds touchent le centre-ville et il y a plus d’insécurité. Même si, au final, les caméras ne sont pas franchement efficaces pour lutter contre la délinquance. Et puis, en extrapolant, on peut arriver à des abus de la part de ceux qui nous surveillent. Il faudrait trouver le juste milieu, en mettre vraiment là où il y en besoin. »

Pensez-vous que les caméras de surveillance réduisent la délinquance ?
Guy : « Je ne sais pas si c’est efficace car le débat est, pour moi, autre part. D’accord, il y a des bagarres de temps en temps sur les bords de Loire, un peu de drogue et de fêtes alcoolisées, mais pour résoudre cela, nos élus ont tendance à trop simplifier. Il n’y a pas de subtilité dans la manière de penser à la sécurité en France. Il faut faire de la prévention, engager plus de policiers de proximité. Mettre des caméras de surveil- lance, sans savoir si ça marche, c’est franchement ne pas prendre le temps de réfléchir. »

Pour vous, à quoi sert la vidéo surveillance ?
Idylia : « C’est simple, ça évite qu’il y ait des problèmes, c’est dissuasif. Moi, je n’ai pas peur, je m’en fiche si je suis observée, je ne fais rien de mal. Je ne crois pas qu’il y ait de la curiosité de la part de ceux qui ont installé ces caméras. C’est plus de la prévention que du voyeurisme pour moi. »