Tu tires ou tu pointes ?

4 016 équipes, soit plus de 12 000 joueurs et 40 000 spectateurs pour quatre jours de compétition. La chaleur accable les sportifs qui transpirent sous leur bob. Mais, en dépit de la pression et de la fatigue, ils ont l’oeil vif et le geste sûr. Pourtant, les boissons énergisantes que l’on sert ici ont quand même une odeur nettement anisée.

Ce qui est sûr en tout cas, c’est que rien n’est écrit, rien n’est gagné d’avance. Pour personne. Les petits, les sansgrades, peuvent faire vaciller les favoris. Un appoint approximatif, un carreau manqué et c’est le retour à la maison. Dimanche après-midi par exemple, les tenants du titre Dubois et Molinas ont mordu la poussière du parc Borély, devant un public digne d’une arène de corrida. C’est un rendez-vous mondial. Le plus prestigieux, le plus imposant de la spécialité. Dans les cafés de la ville, il est commenté comme un finale de l’OM.

Vous l’aurez compris, nous sommes à Marseille et nous parlons de pétanque. Le Mondial La Marseillaise à pétanque, vient de nous donner le signal du début des vacances. Et ça fait du bien !