#WTF 32 : et les personnalités les plus détestées sont…

Le classement des personnalités les plus détestées en France, un voyage qui fait pchit ou encore Hanouna au musée Grévin : voilà la rubrique insolite de la semaine.

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> Suite à un sondage, le magazine Pause People a réalisé un classement des personnalités les plus détestées des Français en 2016. On retrouve, ainsi, dans le top 10, Jacques Séguéla (10e), Arthur (9e), Carla Bruni-Sarkozy (8e), Cyril Hanouna (7e), François Hollande (6e), Eric Zemmour (5e). Sur le podium, plusieurs « stars » à égalité. Ainsi, Nicolas Sarkozy et Valérie Trierweiler se retrouvent 3e ex-aequo… Et en tête, Nabilla et Dieudonné trustent la première, ex-aequo eux aussi. Pas de jaloux.

> Attirés par les prix très bas d’une compagnie low cost, quatre touristes tchèques se préparaient à prendre un vol pour Nice. À eux le soleil et la plage, youhou. Sauf que non, nos amis avaient confondu avec… Nis, en Slovaquie. Déçus, ils sont repartis illico.

> « Poutine est au musée et Trump va arriver, mais là, il s’agit d’un animateur télé qui divise beaucoup en France et c’est bien plus compliqué. » C’est ce qu’a expliqué le musée Grévin, à Paris. Annoncée pour 2017, la statue en cire de Cyril Hanouna pourrait finalement ne pas y être installée. D’un coût de 60 000 €, elle est pourtant quasiment terminée. Ah, quel suspens mes enfants.

> Emma Tapping, une Britannique, fait le buzz. Pour cause, elle a offert 97 cadeaux de Noël à chacun de ses 3 enfants. « Ils l’ont mérité », a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Avant de déclarer, au journal Telegraph, qu’elle ne « les gâtait pas au cours de l’année ». À Noël 2015, elle s’était déjà fait remarquer pour n’avoir offert « que » 87 cadeaux. L’arnaque, quoi.

Le tour(s) du monde dans votre cuisine

Vous le savez : la cuisine n’est pas le plus désagréable des voyages ! Alors, osons le défi : un jour, une cuisine du monde pour faire le tour de la planète, sans quitter Tours.

Cuisine monde
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Blogs, émissions de téléréalité, box thématiques, ateliers… Depuis une dizaine d’années, l’engouement des Français pour la cuisine ne se dément pas. Chaque année, Tours – la ville, mais aussi l’université – accueille des milliers de touristes et étudiantes étrangers. À la question « Que voudriez-vous importer de chez vous ici ? », l’expatrié répond souvent en citant une spécialité de son pays. Mais si certains rites culinaires sont entrés dans les moeurs locaux, d’autres recettes traditionnelles restent difficiles à réaliser, faute du produit typique nécessaire.
Vous connaissez notre étiquette de foodista : à tmv, on adore manger. Notre mission dure donc six jours. Un carnet de bord, un tour du monde, sans bouger de sa cuisine (ou presque). Et promis, c’est plus appétissant que les 7 plats les plus étranges du monde qu’on vous a dégotés en deuxième partie…

MERCREDI

C’est le jour des enfants. Une envie de sucré pointe son nez. On décide de commencer le périple par une douceur du continent américain.
√ Le produit à dénicher : le beurre de cacahuète Protéiné et emblématique de l’alimentation aux États-Unis (75 % des foyers en possèdent dans leur placard !), il peut faire son apparition à tous les moments de la journée.
→ Où se le procurer à Tours ? USA rimant avec langue anglaise (bon hé, c’est une façon de parler hein), on réfléchit à une échoppe anglophile. Donc qui dit échoppe anglophile, dit… Le Comptoir irlandais de Tours. Oh yeah. Direction le 7 rue Marceau. Comptez 4,95 € pour un pot de 510 g. À vous de voir si vous préférez l’onctueux ou le croustillant, c’està- dire avec des éclats de cacahuètes dedans. Ah, et oubliez monsieur Cholestérol.
→ Comment le cuisiner ? Rien de plus facile : tartinez-le sur des toasts de pain de mie, étalez la confiture de votre choix, puis recouvrez d’un second toast.

JEUDI

Image27Tout le monde le sait, c’est soir de nouba à Tours. J’opte pour une cuisine relevée, qui mettra du piquant jusqu’au bout de la nuit. ¡ Oye, vamos a Mexico ! La température monte d’un cran.
√ Le produit à dénicher : la sauce pimentée Les Mexicains sont les plus gros consommateurs de piment au monde : près de 9 kg par an et par habitant ! Cette nourriture est parfaitement adaptée au climat puisqu’elle fait transpirer, élimine les toxines et chasse les moustiques. Reste à voir si vos intestins supportent. Humpf.
→ Où se la procurer à Tours ? C’est parti pour l’épicerie Terre Exotique, au 60 quai de la Loire à Rochecorbon (terreexotique.fr). Tentons la sauce piquante Habanero, extraite du piment du même nom, à 6,60 € la flasque. Sur l’échelle du piquant, c’est le must, le hot, le fiou. Sinon, vous pouvez tricher en vous connectant à casamex.com ou myamericanmarket.com qui proposent des sauces archi-piquantes. Bon, chut, on ne vous a rien dit.
→ Comment la cuisiner ? Fruitée, épicée, de force moyenne, elle accompagne à merveille les burritos, les oeufs ou les saucisses.

VENDREDI

On fête le weekend, c’est l’heure de l’apéro. On rêve de couleurs et de soleil. Notre niveau d’espagnol est un peu mauvais – voire franchement nul – alors on prend un virage tapas.
√ Le produit à dénicher : le Manchego Cette pâte pressée est fabriquée avec du lait de brebis produit en Castilla- La-Mancha. Son léger goût piquant et salé l’a propulsé « fromage le plus célèbre d’Espagne » devant 338 autres variétés.
→ Où se le procurer à Tours ? La Montagne aux fromages, à la porte H des Halles. Thierry Cartereau sait parfaitement aiguiller et conseiller. Normal, c’est un pro. Spécialiste du fromage fermier, il a aussi des spécimens anglais, italiens et espagnols. Autrement, si vous êtes nombreux, pensez à Paella Tours, un spécialiste de la paella XXL pour les gros événements. Qui propose notamment un plateau de Manchego, avec jambon Serrano Iberricco !
→ Comment le cuisiner ? Préparez le fromage en pintxos : un rectangle déposé sur un peu de pain et recouvert de pâte de coing. Un grand classique ibérique.

SAMEDI

Les amis débarquent à la maison. On vise un plat raffiné. Épices et parfums devraient garantir la bonne humeur de la tablée. Envolons- nous pour l’Afrique du Nord.
√ Le produit à dénicher : le citron confit Révélateur de goût incontournable dans les recettes marocaines, ce condiment permet de trouver un équilibre entre acide, salé, sucré et amer. Lacto-fermenté, il s’intègre parfaitement à la tendance « healthy food » du moment.
→ Où se le procurer à Tours ? Pas toujours aux mêmes de bosser. Voilà donc un conseil de ManuXYZ, notre dessinateur qui est aussi pro de la cuisine : « Si tu es patient, il te suffit d’inciser un citron, de le remplir de gros sel et de le mettre en saumure (un mélange d’eau et de sel). Tu es impatient (tsss, jeune padawan, patient tu dois être), peut-être que tu trouveras ton bonheur aux Halles de Tours ou sur les marchés au stand des fruits secs et autres olives. Je crois bien en avoir vu au marché d’Amboise. »
→ Comment le cuisiner ? Un tajine au poulet s’impose. Accommodez- le avec des olives vertes, de l’ail, de l’oignon, du curcuma, du safran, du gingembre et de la coriandre.
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DIMANCHE

Rah, l’angoisse. L’estomac crie famine : c’est l’appel du brunch. Mais on aspire à une ambiance zen en ce jour de repos dominical. Le thème sera donc… japonais.
√ Le produit à dénicher : la pâte d’azuki Appelée anko, cette pâte sucrée de haricots rouges caractérise nombre de pâtisseries asiatiques. Son goût se rapproche de celui de la crème de marron.
→ Où se la procurer à Tours ? Un détour au Paris Store Tours s’impose. Prenez votre voiture, votre vélo, votre poney ou n’importe quoi et filez au 18 avenue Gustave-Eiffel, à Tours Nord (bon, n’y allez pas le dimanche, hein, c’est fermé). C’est le temple de l’alimentation asiatique. Il y a vraiment de tout, et même côté sucré. Rapportez quelques bonbons au litchi, tant qu’à faire (paris-store.com).
→ Comment la cuisiner ? Pour le brunch, place aux pancakes façon soleil levant, les dorayaki. Il suffit de composer un sandwich avec deux crêpes mousseuses en forme de petits gongs, et de les garnir d’anko.

LUNDI

Aïe, nous sommes déjà lundi. Pour adoucir la reprise du travail (oui, parce que le lundi, ça pique), on se met à rêver de plages de sable blanc, de lagons aux eaux cristallines… Argh, n’en jetez plus : aujourd’hui, c’est voyage à l’Île Maurice.
√ Le produit à dénicher : le fruit de l’arbre à pain Dans la gastronomie créole, l’uru est l’équivalent de la pomme de terre.
→ Où se le procurer à Tours ? Après quelques recherches et hésitations, on pense à Tours d’Afrique, mais… loupé, ils n’en ont pas. Deuxième essai : Africa Belle, au 61 boulevard Jean-Royer. Et là, ouf, le Graal est disponible sur les étals. On repart donc avec notre fruit à pain.
→ Comment le cuisiner ? Comme une daube, avec lard, oignon, ail, piment, tomate, persil, thym et gingembre. Prenez soin d’ôter la partie centrale de l’uru. Cuisson : 30 minutes.

Un petit vert ?

Numéro special British oblige forcément à tester un pub. On est allé à l’Atelier.

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Un espace intimiste. Des tables en bois. La musique des Dubliners en fond sonore. « On voulait vraiment cette ambiance, c’est ce qui nous plaît », explique Cédric, derrière son comptoir. À 29 ans, il a repris l’établissement en septembre 2012, avec son associé Nicolas, d’un an son aîné. Convivialité et proximité reviennent dans la bouche du jeune homme.
L’Atelier n’est pas qu’un lieu de passage. Cédric souhaite mettre les clients à l’aise, leur faire aimer l’atmosphère anglo-saxonne. Et qu’ils reviennent. Comme si on était dans un recoin paumé du Conemara, où le pub est l’endroit où tous les habitants se retrouvent.
Les deux compères ont aussi apporté leur patte. Le côté geek de Cédric, avec un poster de Super Mario remixé à la bière. Un saxo et une guitare au plafond pour son pote, branché musique. Mais l’Irlande n’est jamais loin. On lève la tête et on aperçoit des vieilles bouteilles de Guinness ou de Jameson. Et bien sûr, le ballon ovale a sa place, comme le dit Cédric, un passionné : « On peut venir tranquillement voir les matches ici. Gueuler un bon coup avec une bière à la main ». Avec le quinze du Trèfle et les Bleus aux deux dernières places du Tournoi des 6 nations cette année, il y avait de quoi crier. Les fans ont pu noyer leur chagrin dans la boisson : la pinte la moins chère est à 3,50 euros.
Les habitués accoudés au bar, les âmes de passage se retrouvent à l’étage. Plus de tables et de banquettes pour faire la fête. « On peut privatiser le haut pour des anniversaires ou des grandes occasions si on nous le demande », poursuit Cédric. Avant de venir, pas besoin de réviser votre vocabulaire. Il est précisé à l’entrée qu’à l’Atelier, « on parle anglais avec un accent très français » !
Chloé Vernon
L’atelier, 20 rue de Châteauneuf. Du mardi au samedi, jusqu’à 2 h du matin. Tel : 09.82.57.49.12.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommez avec modération.


AU COMPTOIR
UNE BIÈRE
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Une pinte de Grimbergen, une blonde bien rafraîchissante l’été. 5,60 €.
UNE AUTRE BIÈRE
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Une obligation dans un pub irlandais : la Guinness. La pinte est à 5,50 €.
LES FLÉCHETTES
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Après ces deux pintes, une partie de « darts » (gratos) s’impose ! Visez droit, sinon vous risquez d’atteindre les clients qui sortent des toilettes, juste à côté.