TOP 4 : Hugh Jackman

À l’occasion de la sortie de Logan cette semaine, tmv vous rappelle quatre petites anecdotes inutiles concernant son acteur principal, le beau Hugh Jackman.

UN EX-CLOWN

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Chacun son passé …

Avant d’être célèbre, Hugh Jackman était… clown ! Il a raconté au Daily Mail : « J’étais Coco le clown, mais ne connaissais aucun tour de magie. Un jour, un gamin de 6 ans a dit “ maman, il est horrible, il y connaît rien’’ ».

OUPS, TOUT NU

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(désolé, pour voir la vraie photo de Hugh tout nu, Google est votre ami)

Sortie de son film X-Men : Hugh décide de le regarder avec sa fille de 8 ans. En ayant oublié de la prévenir de sa scène de nu ! « Elle m’a dit : mais enfin papa, pourquoi t’as pas de sous-vêtements ? », a raconté l’acteur.

PIPI DESSUS

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Souris, Hugh, souris, c’est ça…

Lors d’une représentation de La Belle et la Bête à Broadway, dans les années 90, l’acteur s’est uriné dessus, en plein direct et sur scène ! Monsieur avait trop bu avant le show. Ça arrive au meilleur d’entre nous, Hugh. Enfin…

EN BONUS

Sachez que l’homme élu le plus sexy du monde en 2008 est aussi gaucher, très myope, marié avec Deborra Lee-Furness depuis 1996 et l’appelle 10 fois par jour. Il est aussi musicien, chanteur et sportif. Bref, on est jaloux, oui !

Hugh Jackman, toujours aussi classe dans Logan.
Hugh Jackman, toujours aussi classe dans Logan.

A l'hôpital : docteur clown, rire médecin

Sur les traces de Buzz et Molotov, deux clowns de l’association Rire médecin qui interviennent à l’hôpital Clocheville.

Rire médecin
Le clown, c’est une éponge émotionnelle, s’amuse Nolwenn Jézéquel. Il est complètement bête. C’est comme si tout ce qu’il vivait, c’était pour la première fois. Il peut se permettre tout ce que les soignants ou les parents des enfants ne peuvent pas faire. S’il y a une porte à se prendre, ce sera lui qui se la payera. » La comédienne sirote son thé sur la terrasse de la caféteria de l’hôpital Clocheville. Elle n’est pas en costume aujourd’hui. Intermittente, elle parle de son travail à Rire médecin avec passion.
« Tous les clowns sont des acteurs professionnels et mènent une activité à côté. » En face d’elle, Agnès Blondelle. La jeune femme est infirmière et surtout bénévole pour l’association Rire médecin : « Sur Orléans et Tours, nous avons 13 clowns professionnels qui se relaient dans les différents hôpitaux. » Soudain, des gloussements se font entendre au fond de la cour. Buzz et Molotov viennent de faire leur entrée. « Bah, euh, on a eu du mal à vous trouver… », balbutie le plus petit des deux clowns. En plus du traditionnel nez rouge, il porte autour du cou une grande chaîne de pacotille dorée façon rappeur US. Son ami Molotov a les cheveux en pétard, sa grande veste laisse dépasser un petit accordéon usé par les chansons. Nolwenn Jézéquel les salue avec un petit rire et leur fait signe d’enlever leur nez. C’est un geste qui permet au clown de disparaître pour faire place au comédien.
Buzz redevient alors Frédéric Cartillier et Molotov retrouve la voix de Vincent Pensuet. Les deux comédiens orléanais travaillent trois à quatre jours par mois pour Rire médecin. Les duos de clowns changent à chaque fois. « Sans pour autant être classique, nous respectons la tradition. Nous sommes toujours deux, un auguste et un clown blanc, dans les services de l’hôpital, explique Vincent Pensuet. Cela produit plus de jeu et multiplie la vigilance par deux. »

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Shakira et endives
Il est 10 h 30, les deux clowns chaussent de nouveau leur nez. Les voix nasillardes de Buzz et Molotov réapparaissent comme par magie. Une fois passées les portes coulissantes, tous les regards s’arrêtent sur les deux personnages bariolés. « C’est la journée de l’amour aujourd’hui, lance Molotov à une femme de l’accueil. Un petit bisou sur la bouche ? » Molotov a déjà appuyé sur le bouton de l’ascenseur tout en embêtant gentiment un grand bonhomme : « Whouah, il est balèze celui-là ! » Le visiteur sourit quand Molotov lui tâte le biceps. « Buzz, regarde comme il est costaud ! Un peu comme toi, en fait. » Les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Direction le service d’oncologie. Buzz et Molotov ne s’arrêtent jamais. Ils regardent tout le monde, rigolent, titillent la moindre personne qu’ils croisent. Parfois lancent un compliment étrange à une infirmière : « Tu sens bon l’endive au jambon toi. »
Rire médecinLe duo rentre enfin dans une chambre. Un couple pouponne leur bébé. Buzz et Molotov entament une petite comptine toute douce. L’ambiance s’apaise d’un seul coup. Une petite fille et son père, sur le lit d’à côté regardent avec de grands yeux les deux énergumènes faire leur show. Au fond, Léa* attend en silence l’infirmier qui effectue une ponction lombaire. L’équipe médicale met en place les instruments, tout le monde porte un masque. Regards concentrés sur la procédure. La petite fille se met sur le flanc pour laisser apparaître son dos. Les deux clowns s’approchent. « Vous connaissez une chanson africaine ? », lancent-ils à l’assemblée. Le nom de Shakira est prononcé entre deux gestes techniques. Buzz et Molotov prennent à parti une infirmière en sortant un petit kalimba et improvise la chanson Waka Waka. Paroles farfelues, les visages se détendent sous les masques de tissus.
Au bout de quelques minutes, la ponction lombaire est terminée. Ils sortent comme ils étaient rentrés, dans un tourbillon de calembours. Dans le couloir, ils croisent un petit garçon avec un chapeau, un gros livre entre les bras. Il est accompagné de sa maman. « Hey, tu te rappelles de nous Antoine ? » Le jeune patient hoche la tête. « On a fait un défilé de mode ensemble, c’était drôlement bien », s’amuse Buzz en tenant son propre chapeau entouré d’une compresse pour faire joli. Molotov s’approche de la maman, pas très à l’aise, « ils sont beaux tes cheveux, on dirait de l’or… »

Aimer l’autre
Buzz et Molotov ne s’arrêtent jamais. Électrons libres dans un hôpital où la douleur est palpable. Dans chaque chambre, ils offrent un petit moment à ceux qu’ils croisent. Adultes, médecins, chefs de services, enfants, bébés, aides-soignantes, les deux clowns ont toujours le mot pour faire rire. Rêver. Pendant leur pose, au vestiaire, les deux compères parlent du Rire médecin avec beaucoup de respect. « Nous sommes là pour valoriser l’autre, le clown n’est pas un psy. En revanche, nous sommes conscients que ce qui se passe dans chaque chambre n’est pas anodin, explique Vincent Pensuet. Le clown fonctionne simplement : il aime et veut être aimé. »
Frédéric Cartillier, le regard redevenu grave : « Nous ne sommes pas toujours en train de solliciter les enfants, nous nous adressons de temps en temps aux adultes. Tout ce que nous faisons à l’hôpital, l’ambiance que nous changeons, c’est au service de l’enfant. Une infirmière que nous allons détendre, un papa qui se déstresse, l’enfant en bénéficie. » Amis de longue date, les deux comédiens collaborent en dehors de leur travail de clown à Rire médecin. Heureux de se retrouver, ils n’avaient pas fait leur duo depuis six mois. Ils descendent désormais les escaliers. Traversent plusieurs couloirs, croisent une femme avec qui ils se mettent à danser, s’arrêtent, poussent une nouvelle porte. La petite salle est coupée en deux par une bande de scotch rouge. « Il faut mettre des chaussons par-dessus les chaussures et se laver les mains à l’alcool avant d’aller plus loin », explique Frédéric Cartillier, le nez-rouge descendu.

Dix euros à Las Vegas
Dans certains services, les règles sanitaires rappellent gravement la douleur et les situations dramatiques que certains enfants subissent dans leur lit d’hôpital. Les deux clowns s’arrêtent devant un petit hublot. Ils demandent avec leurs gestes farfelus si Julien souhaite les voir. L’adolescent, confiné dans sa chambre, accepte.
Buzz et Molotov doivent passer par un sas, se frotter de nouveau les mains avec une solution alcoolisée. « Parfois, quand il est en aplasie, nous devons mettre une blouse, quitter nos vestes pour éviter au maximum les infections. Aujourd’hui, ça va. » Une fois prêts, les clowns se chauffent. « Hé Buzz, tu as mes dix euros ? » L’autre répond, étonné : « Quels dix euros ? Ha ? Oui ! Mais je les ai dépensés à Las Vegas en VIP. » D’humeur chamailleuse, ils rentrent dans la chambre de Julien en se bagarrant. L’ado prend gentiment parti pour Molotov. Buzz sort alors un paquet de jeu de cartes : « Je me suis acheté ça avec tes dix euros, pour faire un tour de magie. » Le temps est suspendu aux gestes maladroits du mauvais magicien. Rien d’autre n’a d’importance. Julien laisse sortir un petit rire.

Fête foraine pour enfants malades

Manège, animations, cadeaux : l’association Sapeurslipopette redonne le sourire aux enfants malades le 5 juin au CHRU.

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Quand les enfants ne peuvent pas aller à la fête foraine, c’est la fête foraine qui vient à eux. C’est le credo défendu par l’association Sapeurslipopette et sa cinquantaine de membres. Celle-ci organise, ce mercredi 5 juin, une mini-fête en plein coeur de l’hôpital Clocheville, dans sa cour.
Le but de cette thérapie du bonheur ? Que les enfants malades ou alités ne soient pas oubliés. « Il y aura de tout : un manège, des animations, des dessinateurs de BD ou encore des jeux, de la pêche à la ligne et des cadeaux », énumère Anne-Karen Nancey, de la direction de la communication du CHRU de Tours. Le tout « gratuitement, bien sûr ».
Les enfants hospitalisés pourront alors descendre et participer à ce moment de bonheur. « Pour ceux qui ne peuvent pas quitter leur chambre, les animations viendront à eux. » Et comme la fête se déroule le mercredi, jour des consultations, les enfants seulement de passage, accompagnés de leurs parents, pourront aussi faire un tour.
« Ça les change de leur quotidien », explique Noël Jugel, vice-président de Sapeurs-lipopette. Il a cofondé l’association avec « l’envie de créer des choses à l’hôpital ». Lui et son équipe emmenaient souvent des enfants à Clocheville, sans pour autant avoir de nouvelles par la suite. « Grâce à cette fête, c’est une prolongation : on continue à les suivre. »
Ce 5 juin, les bambins auront droit à la police montée (chevaux), à des essais de lance à eau, une centaine de BD offertes et dédicacées, ou à la présence d’un clown. « On a des retours en direct quand les enfants sourient », se réjouit Noël Jugel. « Mais tout le personnel de l’hôpital est aussi unanime. Et après avoir tout rangé, on est bien content. On a l’impression qu’une auréole touche le bois de notre lit ».
Aurélien Germain
Mercredi 5 juin, de 14 h à 18 h, à Clocheville. Gratuit.