TOP 4 : Emma Stone

C’est la comédienne du moment : un rôle remarqué dans La La Land, film couronné de succès, et une récente nomination dans la catégorie « Meilleures actrices » pour les Oscars 2017. Zoom sur la sublime Emma Stone en quatre films.

BIENVENUE À ZOMBIELAND

Joli petit minois et fusil à pompe : Emma Stone se la joue badass dans la comédie horrifique délirante de Rubin Fleischer. L’actrice y crève l’écran. Et la tronche des zombies en même temps. Jouissif.

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CRAZY STUPID LOVE

Voix un peu éraillée, charme mutin, regard envoûtant : tout est déjà là. Emma Stone rayonne dans cette première fois aux côtés de Ryan Gosling. Elle le retrouvera en chanteuse dans La La Land et en femme fatale dans Gangster Squad.

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L’HOMME IRRATIONNEL

Comme Scarlett Johansson, Emma Stone s’est imposée comme une des muses de Woody Allen. Elle apparaît ici comme à son habitude : solaire. Dommage qu’elle finisse éclipsée par Joaquin Phoenix, toujours aussi magnétique lui aussi.

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THE AMAZING SPIDERMAN

Un gros bisou à l’homme-araignée et un rôle un poil secondaire (Gwen). Dans Spiderman, la belle rousse se transforme en belle blonde. Mais c’est un hit interplanétaire. Emma Stone prouve qu’elle brille aussi dans les blockbusters.
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Crazy, Stupid, Love

La comédie romantique Crazy, Stupid, Love dépoussière complètement les films d’amour grâce notamment au jeu du duo d’acteurs.

Cette comédie romantique réalisée par John Requa et Glenn Ficarra renouvelle le genre du film d’amour.

 
Crazy, Stupid, Love (Photo dr)

Premières minutes du film et, déjà, premier rebondissement. Cal Weaver, apprend que sa femme veut divorcer. Sorte de quarantenaire pas franchement sexy, il remet tout en cause en allant traîner dans les bars. Il rencontre alors un grand blond du type beau-gosse-sûr-de lui. Pour se remettre de cette très grande dépression amoureuse, l’homme propose à ce pauvre Cal d’apprendre à draguer pour pouvoir coucher avec un maximum de femmes.

D’emblée, le film est bercé de romantisme à l’eau de rose. C’est assumé. Il se moque même des clichés qu’il véhicule. Un exemple : Cal et sa femme se disputent de nouveau pendant une soirée parent-prof. Elle le jette (encore) comme un malpropre, il se met à pleuvoir. Ce moment dramatique et tellement vu au cinéma se finit par une phrase bien placée de Cal : « C’est tellement cliché. » Ce ton, à la fois badin et « cul-cul la praline », permet à ce film de dépoussiérer les films d’amour.

Quid du jeu d’acteur ? Crazy Stupid Love donne un brin de modernité aux films d’amour notamment grâce aux acteurs. D’abord Steve Carell. Avec son flegme légendaire, sa moue bien placée et son physique d’Américain intello, le comique propulsé par le film « 40 ans toujours puceau » donne de la hauteur à son personnage. Contrairement à ses habitudes, il évite les caricatures. Julianne Moore donne aussi une certaine profondeur à son personnage. Au lieu de reproduire le cliché de la femme forte, véhiculé par la série « Desperate Housewife », elle joue une épouse torturée, sensible et indépendante.

Si « Crazy, Stupid, Love » souffre d’un manque global de rythme il se rattrape largement avec certaines scènes comiques très fines et un rebondissement final distrayant.

 

Crazy, Stupid, Love : la bande-annonce

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