Portfolio : plongée dans l’Ouest américain

Le photoreporter tourangeau Olivier Pain a avalé 5 600 km, entre la Californie, le Nevada ou encore l’Arizona. Pendant 15 jours, son appareil photo a chauffé. Résultat ? Des tonnes de clichés, pour « ramener un échantillon de la vie de là-bas, où tout est en contraste ». À quelques jours de l’investiture officielle de Donald Trump, tmv vous emmène pour un petit voyage américain.

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(Photo Olivier Pain)

Bryce Canyon Park, un incontournable de l’Ouest américain, situé au sud de l’Utah. « Un endroit magique et énormément entretenu », résume Olivier Pain.

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(Photo Olivier Pain)

Ces alarmes à incendie se trouvent à chaque coin de rue à San Francisco. En 1851, la ville avait été ravagée par les flammes. En 1906, un séisme, suivi d’incendies, avaient fait 3 000 morts. SF est situé sur la faille de San Andreas.

 

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(Photo Olivier Pain)

Las Vegas, ville fondée par les mormons, est souvent connue pour le Strip boulevard et ses casinos. La « vraie ville », elle, compte plus de 590 000 habitants et fut la 5e la plus touchée lors de la crise de 2008. On estime à 400 le nombre de personnes vivant dans les égouts de Vegas. Olivier Pain dit vouloir « y retourner, afin de voir l’envers du décor ».

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(Photo Olivier Pain)

Une photo en extérieur ? Pas du tout. Il s’agit d’une galerie marchande à Las Vegas. Le faux ciel est peint au plafond.

 

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(Photo Olivier Pain)

Cette usine en plein désert alimente une partie de Las Vegas. Elle es située à côté d’Antelope Canyon, que les Najavos surnommaient « le lieu où coule l’eau à travers les rochers ».

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(Photo Olivier Pain)

« Tout est en contraste en Californie », souffle Olivier Pain. La photo a été prise sur le célèbre Hollywood Boulevard.

(Photo Olivier Pain)
(Photo Olivier Pain)

Plongée dans les couloirs de la prison d’Alcatraz.

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(Photo Olivier Pain)

« J’ai travaillé cette photo en pause longue, pour montrer le temps qui passe », dit Olivier Pain à propos de ce cliché réalisé dans le Parc de Yosemite. « Le muret de pierres a été construit… »

 

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(Photo Olivier Pain)

Le Lower Antelope Canyon, situé dans la réserve indienne des Navajos.

 

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(Photo Olivier Pain)

Los Angeles. Quartier des affaires.

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(Photo Olivier Pain)

Dans le quartier chinois de San Francisco. Sur l’affiche, il est écrit « Si vous prenez une photo, merci de payer 50 cents. Merci ».

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(Photo Olivier Pain)

 

Le cimetière militaire, sur la butte de la ville de San Francisco.

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(Photo Olivier Pain)

Un des nombreux « villages abandonnés »… qui sont aussi et surtout des sites touristiques.

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(Photo Olivier Pain)

« Les gens oublient parfois de regarder simplement ce qu’ils ont en face d’eux. »

 

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(Photo Olivier Pain)

« Un coin de rêve à Monument Valley », indique Olivier Pain. Avant d’ajouter en souriant : « Le selfie n’est pas la finalité des choses. »

PHOTOS : Olivier Pain, photoreporter
LEGENDES : Aurélien Germain

> Pour voir d’autres photos : olivier-photoreportages.com/tag/usa

[Toutes les photographies de ce portfolio sont la propriété exclusive d’Olivier Pain, photoreporter à Tours. Sauf autorisation explicite et écrite d’Olivier Pain, toute interprétation, utilisation partielle ou totale d’une ou de plusieurs images est strictement interdite.]

 

Un tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine (1/5)

#EPJTMV. Cette semaine, on change d’air ! Dépaysez-vous sans quitter la Touraine avec notre dossier 100 % web spécial tour du monde.

DIRECTION : États-Unis

L’ACTIVITÉ : encourager les Pionniers 

Football américain avec les Pionniers de Touraine
Photo : Sébastien Guerche

« Good job ! », lance le coach. Vendredi soir, le stade de la Chambrerie n’a plus l’air d’être à Tours Nord mais tout droit installé au coeur des States. C’est comme ça quand l’équipe de football américain des Pionniers de Touraine s’entraîne. Casques, épaulettes, maillots bordeaux et jaunes, tout l’attirail est là. Tant et si bien que quand on entend un « let’s go » fuser sur le terrain, on se croirait dans un teen movie américain.
Alors pour changer d’air et se sentir un peu comme de l’autre côté de l’Atlantique, pourquoi ne pas aller encourager l’une des quatre équipes des Pionniers ?
Pour une ambiance un peu « high school », allez voir jouer les jeunes des équipes U16 et U19.  Si vous préférez supporter les seniors, sachez qu’ils accueilleront, dans l’année, deux imports américains, c’est-à-dire deux joueurs tout droit venus des USA pour booster l’équipe.
De quoi parfaire le dépaysement et oublier qu’à vol d’oiseau, quelque 8110 km nous séparent des Seahawks de Seattle. Pour ceux du fond qui ne suivraient pas : les Seahawks, en plus d’avoir un magnifique blason à tête d’aigle, sont les vainqueurs du dernier Super Bowl. Il va quand même falloir réviser les bases pour espérer se croire outre-Atlantique ! (On n’a jamais dit que c’était facile…)
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Hedk2OWIWHE[/youtube]
“Comment faire pour intégrer l’équipe et pratiquer ce sport dépaysant ?”, nous suppliez-vous. Pas de panique, il n’est jamais trop tard. S’il est préférable de débuter en septembre comme toute l’équipe (mais on aime bien se moquer des retardataires), les Pionniers sont cléments : les inscriptions sont ouvertes toute l’année. Vous pouvez même venir tenter un entraînement, voir si les coups ne vous font pas peur. On ne garantit pas que vous jouiez titulaire pour le début de la saison 2015 ! Ce sera à vous de négocier avec les joueurs de l’équipe.
Les femmes aussi peuvent s’y mettre puisque le club compte une équipe féminine, encore en manque d’effectif pour disputer des matchs, mais qui n’a rien à envier à sa jumelle masculine en termes de motivation et de gagne.
Pour les moins costauds, enfin, on vous conseille plutôt le flag : le football américain, mais sans contact. On veut vous dépayser, pas vous blesser !
Pas de trêve hivernale pour les supporters 
Ils ont les épaules carrées, foncent vers l’action et poussent des feulements virils. Mais les Pionniers de Touraine ne sont pas épargnés par la rude vague de froid de saison. Alors, à vos agendas ! La saison reprend fin janvier, le premier match à Tours sera le 1er février. Juste le temps de vous remettre des fêtes de fin d’année, d’enfiler vos nouveaux gants et bonnets tricotés par Mamie Pierroselyne, d’améliorer votre technique au tartinage de beurre de cacahuète …. Et il sera déjà temps de regagner vos places sur les bancs de supporters.
Si la folie des grands soirs vous effraie ou que vous êtes trop impatient pour attendre janvier, courez vite voir les Pionniers s’entraîner, trois fois par semaine (les lundi, mercredi et vendredi soirs à partir de 20 h 30 au stade de la Chambrerie).  C’est bien connu, les chants de supporters réchauffent corps et esprits.
De toute façon, arrêtons de penser qu’aux États-Unis, le sport ne se joue qu’au printemps, quand la nature renaît et que les oiseaux chantent. Au pays du rêve américain, on connaît aussi les lèvres gercées et les doigts engourdis. Lucky you ! Vous pouvez ressentir tout ça depuis l’Indre-et-Loire.
Le b-a.BA du foot américain :
Comme le rugby, c’est un sport de gagne terrain. L’équipe a 4 tentatives pour franchir 10 yards (une ligne du terrain). Si elle y arrive, elle a de nouveaux 4 tentatives pour avancer, sinon c’est au tour de l’équipe adversaire de tenter de faire de même. Les joueurs l’ont assuré : une fois qu’on a compris ça, on a tout compris !
Clément Laré et Marie Courvasier
Vidéo : Sébastien Guerche

Et aussi…

TOUrS A TABLE propose des cours de cuisine made in US

Si on ne pense pas gastronomie quand on parle États-Unis, c’est un tort ! L’atelier de cuisine TOUrS A TABLE propose régulièrement des recettes made in US. Cheesecakes, cupcakes ou carrément repas complet de Thanksgiving, le temps d’un cours, un chef cuisinier nous plonge dans ses recettes aux saveurs américaines et nous montre ses astuces. Mais on n’est pas là pour un cours théorique : chacun met la main à la pâte et repart avec son repas home-made dans un doggy bag.
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Lisez aussi ce témoignage d’une Américaine à Tours

Escale suivante : Cuba !

Hell's Kitchen, sauce new-yorkaise

On choisit ce qu’il y a dans son sandwich et on le déguste comme si on était dans la Big Apple.

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On pourrait se croire dans une scène de Gangs of New York, version XXIe siècle. Murs en pierre, tables et chaises hautes. Un lieu où pourrait se réunir la mafia irlandaise. Normal, le Hell’s Kitchen désigne aussi un ancien quartier populaire de NewYork où les immigrés s’entassaient il y a plusieurs décennies, rentraient dans un pub pour manger leur sandwich et siffler leurs pintes. « Le nom est un hommage », confirme Mickaël, le cogérant de l’établissement ouvert il y a un mois. Il est aussi manager au Pale, situé quelques mètres plus loin, rue Colbert.
Il estime que les Tourangeaux « aiment le concept ». Celui de constituer son propre sandwich. On choisit le pain : complet, ciabatta, bagel, wrap. Qui détermine le prix du casse-croûte (entre 4,50 et 5,50 euros). « Et surtout, il y a des produits locaux. Une partie du pain vient du boulanger du coin par exemple », continue Mickaël.
Ambiance rock’n’roll
Ensuite, le client a le droit à un fromage (cheddar, philadelphia…), une viande (on peut même prendre du pastrami, typique des USA) et un choix de crudités à volonté ! Le nombre de sauces, étalées sur un présentoir à 2,50 mètres de haut, impressionne.
On déguste le tout dans une ambiance rock’and’roll. « On a une télé qui passe des vieux concerts de Pink Floyd ou de Led Zeppelin », annonce fièrement Mickaël. Ou plus au calme. Les douceurs du début d’automne autorisent à manger dans la petite cour intérieure, à l’abri de l’agitation, rue Colbert. Le passage à la caisse n’est pas douloureux. Neuf euros pour sandwich (pain Ciabatta) + boisson + dessert. De quoi donner envie de retourner dans l’enfer.
Chloé Vernon
71 « street » Colbert. Tél : 09 83 62 65 94. Du lundi au samedi de 11 h 30 à 14 h 30/19 h-23 h. Dimanche : 15 h-22 h.


UN SANDWICH
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Classique de la Big Apple : le « BLT ». Bacon, salade, tomates et mayo plein les doigts.
UN DESSERT
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Le cheesecake tellement bon qu’on l’a croqué avant de le prendre en photo.
UNE BOISSON
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Dr. Pepper, un des plus vieux sodas au monde, difficilement trouvable en France.