Fêtes de fin d'année : Ciel, mon réveillon !

Si les fêtes de fin d’année vous agacent avant même d’avoir commencé, prenez un moment de détente avec tmv. Voici la preuve que l’on peut voir Noël et Nouvel an différemment…

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Bref, j’ai fêté Noël

Bref. Je voulais que ce fichu repas de Noël passe vite. Les invités sont arrivés à 20 h 42 alors que je leur avais dit 19 h. Sandy a dit : « Désolée, c’est à cause du bébé ! hi hi ! » Elle a fait son rire de demeurée qui m’énerve. Ça m’a énervé. Ils avaient vraiment le bébé avec eux. J’avais prévu pour six, il fallait que je rajoute une septième assiette. Ça m’a aussi énervé. Le bébé a commencé à pleurer. Sandy, son mari, ma femme, mes gosses et tonton Marcel étaient autour. Ils lui parlaient bêtement. Le champagne se réchauffait. J’ai crié : « Oh, il va pas s’envoler votre gamin ! On picole, oui ou … ». Tout le monde s’est arrêté. On a bu le champagne. Tonton Marcel en a trop bu. Il a sorti une blague limite raciste, en imitant Coluche.
Sauf qu’il n’était pas Coluche. Mais qu’il était raciste. Ça m’a énervé. À lui seul, il a bouffé la moitié des petits toasts au foie gras. Mes préférés. Il a laissé ceux à la crème de saumon. Ceux que je déteste. On est passés à table. La dinde était presque froide. J’ai dit : « Ben si vous étiez arrivés à l’heure aussi… » Ils m’ont regardé. Je les ai regardés. Ils m’ont regardé et Sandy a dit : « Roh, c’est pas grave, c’est qu’une dinde, hi hi ! » Je lui ai dit : « C’est toi, la dinde. » Ça m’a échappé. Ça l’a énervée. Son mari m’a insulté. Ma femme a demandé de nous calmer. Mes gosses ont commencé à pleurer. On s’est un peu calmés.
Tonton Marcel a vidé mon château d’Yquem 95 tout seul. Il a dit : « Mouais, pas trop mal. » J’ai bredouillé : « Marcel, c’est quand même 1 500 € la bouteille… » Il s’est marré et s’est lancé dans une histoire. Il a raconté le dernier Nouvel an, où je me suis endormi sur le tapis du chien. Il s’est marré de nouveau. Je lui ai dit de se calmer. Il a continué. Je lui ai écrasé une truffe sur la tête. Ma femme a beuglé : « Mais tu sais combien ça coûte les truffes ?! » Mes gosses ont pleuré. Je leur ai mis une baffe éducative. Réflexe conditionnel. Tout le monde m’a regardé. Je les ai regardés. Tonton Marcel se marrait. Le bébé s’est mis à pleurer. Sandy et son mari m’ont engueulé. Tout le monde est parti. Ma femme aussi. La dinde était froide. Il était à peine 22 h. C’était court. Bref, j’ai fêté Noël.

Le saviez-vous ?
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>Père Noël volant En 1809, l’écrivain américain Washington Irving imagine une scène où Saint-Nicolas vole dans le ciel en traîneau et distribue des cadeaux. Celui-ci a, par la suite, muté en Père Noël (genre, film de science-fiction), d’où l’image qu’on a de lui sur son traîneau dans le ciel. Pour info, c’est ce même auteur qui a inventé la légende du cavalier sans tête. Et ça, ça vous la coupe.
>Histoire de noms Sachez qu’en République tchèque, le Père Noël est appelé Ježíšek (« enfant Jésus ») et donne du charbon aux vilains enfants (sympa). En Irak ou en Iran, on le nomme Noel Baba. Pratique, si on a le nez bouché.
>Silent night, tradition timbrée Chaque année, les supporters de l’équipe de basket de l’Université de Taylor (États-Unis) organisent la Silent Night. Une sorte de soirée complètement foldingue pour le dernier match avant les exams de Noël. Pour tenter de vous décrire la chose : le public, super sage, exulte au dixième point de leur équipe. En gros, les gens hurlent, sautent, envahissent le terrain, presque tout nus, en pyjama ou déguisés en hot dog (la drogue, c’est mal). Puis, les spectateurs reprennent en chœur la chanson Silent Night, le fameux Douce nuit de chez nous. Euh ?
>Ouvre-toi Janus « Janvier », vient de Janus, le Dieu des portes et des ouvertures. Dans la mythologie romaine, Janus avait deux visages : une face tournée vers l’avant (le futur), l’autre vers l’arrière (le passé). D’où le fait que le premier jour de l’année lui était consacré (Jules César l’avait ordonné). D’où le 1er janvier, tout ça, tout ça…
>Oh, les boules ! À la base, on accrochait des fruits – et surtout des pommes – sur le sapin. Pas de pot, en 1858, une grande sécheresse fut catastrophique pour les récoltes. Un souffleur de verre en Moselle a donc eu l’idée de remplacer les pommes par des boules de verre. La tradition des boules de Noël sur le sapin était née…
>Légende urbaine Contrairement à la croyance populaire, le Père Noël n’a PAS été inventé par Coca-Cola.

10 films à revoir pour la 15e fois à Noël

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Père Noël Origines (Rare Exports : A Christmas Tale), 2010 De l’épouvante et une démythification de Noël par Jalmari Helander. Des chercheurs américains mettent à jour le village du Père Noël en Laponie. S’en suivent un massacre de rennes et la découverte d’un vieillard violent. À ne pas regarder en famille.
L’étrange Noël de Monsieur Jack (The Nightmare Before Christmas), 1993 Jack, le « Roi des citrouilles », habite la ville d’Halloween. Lassé de préparer chaque année la même fête, il s’en va. Et découvre la ville de Noël. Un film Disney réalisé par Henry Selick sur un scénario de Tim Burton.
Un fauteuil pour deux (Trading Places), 1983 Chef d’œuvre mésestimé de John Landis, Un fauteuil pour deux réussit à assembler critique sociale et humour. Un jeune cadre dynamique (Dan Akroyd) et un petit magouilleur noir (Eddie Murphy) échangent leurs places. Le premier devient un instant un Père Noël désargenté et imbibé.
Maman, j’ai raté l’avion (Home alone), 1990 Le classique de Noël, signé Chris Colombus. La famille McAllister s’envole pour Paris. Ils ont oublié le cadet Kevin (Macaulay Culkin) à la maison. Ce dernier protège le foyer familial contre un cambriolage perpétré par deux nigauds. Jubilatoire pour les (grands) enfants.
Monty Python : La vie de Brian (Monty Python’s Life of Brian), 1979 Brian Cohen naît dans l’étable voisine de Jésus et finit en martyr, crucifié. Sa vie croise de très près celle du Messie, il subit l’occupation romaine autant que l’insupportable voix de sa mère Mandy. Un délicieux prétexte à mille et une facéties des Monty Python. Beau comme une crèche punk.
Garde à vue, 1981 Le soir de la Saint-Sylvestre n’est pas un jour de fête au commissariat de Cherbourg. L’inspecteur Antoine Gallien (Lino Ventura) auditionne un notable. Le notaire Martinaud (Michel Serrault), témoin, puis suspect dans une affaire de meurtres et de viols de petites filles, s’énerve. Un huis clos fascinant de Claude Miller.
Tout le monde dit I love you (Everyone says I love you), 1996 Comme souvent avec Woody Allen, il est question de famille bourgeoise new-yorkaise, et plus particulièrement de leur vie sentimentale. Cette comédie musicale nous entraîne jusqu’à un réveillon parisien débridé où chacun porte la moustache de Groucho Marx. Champagne !
Quand Harry rencontre Sally (When Harry met Sally), 1989 Il faut bien l’avouer, aucune comédie romantique n’a réussi à détrôner ce film de Rob Reiner, suffisamment drôle, sensé et pas trop niais pour séduire un large public. Même si la déclaration de Harry le soir de la Saint-Sylvestre n’est pas le meilleur moment du film.
Groom service (Four Rooms), 1995 Un groom nommé Ted (Tim Roth), un hôtel et quatre historiettes inégales. Le niveau monte crescendo durant le réveillon du Jour de l’an avec des sorcières, une séquestration, les enfants d’un gangster et un pari stupide. Tarantino et ses amis sont derrière la caméra.

Lou ! journal infime : bonbon surprise

Un gros bonbon sucré, visuellement audacieux, attachant et pas du tout réservé aux enfants.

Lou ! journal infime
Lou ! journal infime, de Julien Neel.

Adapter une bande dessinée à l’écran, beaucoup ont essayé et se sont emmêlés les pinceaux. Dans le cas de Lou ! journal infime, il paraissait difficile de retranscrire l’uni-vers acidulé et ses personnages si caractéristiques sur grand écran. Pourtant, Julien Neel, son auteur, a transformé cet exercice périlleux en réussite. Le dessinateur a tout simplement décidé d’adapter lui-même sa BD.
Et autant dire que les éventuels a priori de départ (film pour enfantsados, synopsis déjà vu, estampillé « girly ») disparaissent sitôt le premier quart d’heure écoulé. Sans connaître la BD, le spectateur se retrouve face au quotidien presque banal de Lou : une jeune ado créative, la tête dans les nuages, obsédée par Tristan, le beau gosse à la tignasse-choucroute façon BB Brunes. Elle vit seule avec sa mère, Emma, éternelle maman-enfant branchée sur sa console.

Et derrière des thèmes simples (l’adolescence, ses petits tracas, les amourettes, le chômage, la monoparentalité), le réalisateur déploie alors un univers hallucinant, excentrique, loufoque à la Boris Vian. L’Écume des jours de Gondry n’est d’ailleurs pas loin. Le travail sur les costumes, entre rétro et futurisme, et les accessoires, d’une ingéniosité stupéfiante, est phénoménal. Les décors sont fouillés, bourrés de détails. Julien Neel expérimente. Il ose. Il trempe son audace dans une photographie vintage et flashy. Tout y est coloré, éblouissant, techniquement irréprochable.
Parfois, il s’affranchit des limites en partant dans un délire improbable façon animation japonaise, mix entre le club Dorothée et la science-fiction !

Dans cet univers extravagant, Lola Lasseron, alias Lou, balade ses yeux bleus et son air timide et maladroit. Terriblement attachante, authentique, la jeune actrice est une révélation et prouve qu’elle maîtrise un large panel d’émotions. Mention spéciale aussi à Ludivine Sagnier, méconnaissable en maman fofolle, et l’inattendu Kyan Khojandi (connu pour sa série Bref) en musicien hippie empoté et gaffeur. Dommage que certains autres rôles ne soient pas assez exploités. La galerie des personnages secondaires est exquise, mais inégale : de l’excellence à la faiblesse de certains débutants, rendant alors le rythme inconstant.
Alors certes, Lou ! journal infime peut décontenancer avec ses quelques clins d’oeil à la BD. Mais le charme du film finit par gommer cet aspect mineur. Mieux, la justesse et la joliesse des textes soulignent le travail de Julien Neel. Et de ce premier long-métrage, il s’échappe finalement une douce poésie. Étonnant et attachant.
Aurélien Germain

NOTE : ***

Durée : 1 h 44. Comédie de Julien Neel (France). Avec Ludivine Sagnier, Lola Lasseron, Kyan Khojandi, Nathalie Baye…

NOTATION :
 **** CULTEissime 
*** TOPissime
** PASMALissime 
* BOFissime
X NULissime

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HmfQQe13F9Y[/youtube]

Les bruits du net #42

Au menu du jour : une vie en accéléré, éternelle jeunesse, et sexe et politique.

Au menu du jour : une vie en accéléré, éternelle jeunesse, et sexe et politique.

(Capture écran)

Arrêt de bus. Voici une petite animation d’une minute réalisée par la jeune anglaise Amy Kate Wolfe contant la vie d’une jeune fille par le biais du temps passé à un arrêt de bus. Une jolie animation ! C’est juste en-dessous.

[vimeo]http://www.vimeo.com/34708218[/vimeo]

 

Eternelle jeunesse. Cette mamie de 86 ans n’a rien perdu de sa grâce et sa souplesse. Johanna Quaas a marqué les esprits lors de la démonstration de gymnastique artistique de la compétition du Tournois des Maîtres à Cottbus (Allemagne).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=aAy2ntVcYvw[/youtube]

 

Présidentielle. L’élection de notre prochain Président de la République éveille l’imagination de beaucoup d’entre nous. L’Ifop a réalisé une études sur les moeurs sexuels des Français et la politique. Nos orientations politiques auraient donc un lien avec nos pratiques. Les points à retenir juste ici. Alors vous vous êtes qui : électeur de gauche ou de droite ?

(Capture écran)

 

En bonus. Bref, parce que ça faisait longtemps! C’est juste ici.

 

Les bruits du net #36

Au menu : WTF, Bref et site de rencontres…

Au menu : WTF, Bref et site de rencontres…

 

WTF ? Le nouveau clip de Orphic Oxtra est totalement WTF. La vidéo est juste en-dessous.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yXRrLJbwC3I[/youtube]

 

Bref, je n’ai pas toujours été Bref. Vous savez Bref, cette série phénomène dont on vous parle souvent ici. Eh bien l’acteur principal, Kyan Khojandi, n’a pas toujours été Bref. Il a aussi tourné dans une pub pour Norauto. Dur.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MKL7zahCHVI[/youtube]

 

L’âme-soeur parmi les geeks. Petite pensée pour les célibataires qui ont dû traverser, la semaine dernière, la dure épreuve de la Saint-Valentin. Depuis janvier 2012, un petit nouveau a fait son apparition sur le marché des sites de rencontre. Geekmemore n’est pas un site comme les autres. Comme son nom l’indique, il est destiné aux geeks à la recherche de l’âme soeur. Plus d’infos ici.

(cc iwolkow.de)

 

En bonus. Et un peu de WTF japonais. Ça faisait longtemps.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=T6A7DL2_M-0[/youtube]

Il y en a un autre juste après. Une jeune chanteuse japonaise chante Ponponpon. Tout un programme!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yzC4hFK5P3g[/youtube]

Les bruits du net #28

Au menu du jour : du net spécial fêtes !

Au menu du jour : du net spécial fêtes !

(Photo Dale Price)

Un guide  de survie : C’est le grand classique : les vacances commencent et un virus nous contamine. Bilan : cloué au lit pendant quelques jours alors que c’est les vacances et la période des fêtes en plus. Le site Vice a pensé à vous, surtout vous mesdemoiselles, pour rester jolie même quand on a 40 de fièvre. Des conseils vraiment utiles, juste ici.

Le meilleur déguisement. Soirée du nouvel an, dit très souvent déguisement. Si vous êtes encore en train de chercher, nous avons dégoté quelques idées sur le web. Vous pouvez d’abord vous inspirer de ce papa, qui a une imagination débordante à tel point qu’il se déguise chaque jour pour saluer son fils qui prend le bus, c’est ici. Ou si vous voulez vraiment être ridicule, jetez un oeil ici. Et si jamais, votre petit chat vous accompagne, les Japonais ont aussi pensé à lui, c’est ici.

 

 

Et après les fêtes? Les lendemains de fêtes sont parfois difficiles. Voici quelques remèdes, il y a d’abord le remède d’antan : le bon bouillon de légumes, comme ici, ou plus Trash, les pires remèdes contre la gueule de bois selon topito.

 

En bonus : Notre cher Bref et peut-être un rappel de ce que vous avez subi hier….

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=C_QXEIdEtm0[/youtube]

Les bruits du net #16

Au menu du jour : du poisson, une situation extrême, le nouveau Bref à la sauce catho et des pom pom girls japonaises.

Au menu du jour : du poisson, une situation extrême, le nouveau Bref à la sauce catho, et des pom pom girls.

 

Un filet de poisson? En voici un très original et pas très appétissant d’ailleurs. Ses créateurs : les Japonais, bien sûr. La recette est simple : prenez une poudre blanche, trempez-la dans une liquide verdâtre puis recouvrez-la d’une pâte proche du beurre, ça fera du poisson! En voici la preuve.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uk2jGe71XlE[/youtube]

 

Situation extrême? Voici un guide pour réussir son amputation. Ça peut toujours servir…

Le nouveau Bref à la sauce catho. La série Bref n’en finit pas d’inspirer les internautes. Ce sont les catholiques qui l’ont parodiée dernièrement. Bref j’ai relancé ma vie spirituelle : c’est l’histoire d’un trenteniare qui tente de rencontrer l’âme soeur à la sortie de l’église.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=PJCIL_4g_48[/youtube]

 

En bonus : Les pom pom girls version Japon. L’équipe japonaise de pom pom girls aux championnats du monde de cheerleading à Hong-Kong. Impressionnant!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=QHmZWkRK528[/youtube]