Sur le net : une minute sur le web

Tout ce qui buzze et nourrit Internet : voilà nos pépites glanées sur le net…

LE JEUDI
ÉTRANGE COMA
Vous incarnez une sorte de petite bonhomme tout noir à la recherche de… Vous ne savez pas trop, la vérité ? Dans des décors superbes (un peu style world of Goo) vous essayez de trouver des quêtes, des énigmes. Superbe ! Jouez sur koreus.com/jeu/coma
BUZZ_JEU
FRANÇAIS
TRO LOL !
Sur internet, défoi, lé gen ils ne save pas bien écrir les maus. Et défoi, ils font des fotes d’ortografe assé méchents. Mai heuresemen, dé petis malains on eu l’idée de créé un blog pur les dénoncé. Plus de fotes d’ortographe sur froncaisfacile.tumblr.com
ÉTUDE
TOUS DÉCONNECTÉS
Une dizaine de chercheurs français ont mené pendant plus de quatre ans une étude sociologique appelée Devotic. Ils ont essayé de voir ce que provoquait l’hyper connexion. En gros, ça fait quoi de recevoir des mails pros le weekend, des appels de votre boss… Pour lire leurs conclusions : anr.devotic.univ-pau.fr
DÉTOURNEMENT
80’S GAME
La nouvelle saison de la série Game of Thrones reprend bientôt (encore quelques semaines…). En attendant, allez jeter un coup d’oeil aux oeuvres de Moshi-Kun, un artiste japonais qui détourne les personnages et les relooke façon années 1980. moshi-kun.tumblr.com
BUZZ_GAME
FESTIVAL
CAT DANCE
Une marque de croquettes pour chat, inconnue en France (c’est ricain), a lancé son Cat Dance festival sur Youtube. Le principe : un chat + une histoire. Il reste trois vidéos en lice, toutes plus adorables les unes que les autres. Tout voir sur youtube.com/freshstep
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xNszGlsUNz0&list=UUHLEpkpRIKGcRytTLFumO-g&feature=c4-overview[/youtube]
Rémi Noël, c’est un photographe français qui adore partir aux États-Unis prendre des photos comme celle-ci. Il vient de sortir un livre en forme de carte, très original sur thisisnotamap.com
BUZZ_PHOTO

The Tearoom : thé very chic

Would you like some tea ? Ok, faisons un tour au Tearoom à Tours !

Un petit coin british en plein Tours (photos tmv)
Un petit coin british en plein Tours (photos tmv)

Les « so » et les « very » viennent tout seul dans ce nouveau salon de thé « bloody » anglais. Nouvellement arrivé rue de la Scellerie, The Tearoom se différencie par son attrait, voire sa fascination pour la perfide albion. Celle de la tradition ancestrale du thé, des pâtisseries de quatre heures, des scones et de l’imagerie kitsch.
Au sol, de la moquette (soit, c’est du jonc de mer, mais quand même). Sur une étagère, la porcelaine fine est rangée avec soin. Les vieilles chaises en bois côtoient les transparentes.
Dans ses portraits, Élisabeth vous regarde déguster votre thé (attention, on lève le petit doigt), avec son regard plein de jugement. Au fond du salon, quatre fauteuils donnent envie de faire une sieste. On se sent bien.
Chloé Chateau vous accueille avec humour, « attendez, il faut que je demande à mes amis imaginaires si vous pouvez vous asseoir ici. » Cette jeune auto-entrepreneuse était journaliste, spécialiste de Kate, George, Harry et compagnie. Les gâteaux sont maison. Vous pouvez y aller les yeux fermés. « J’ai découvert un petit salon thé à Durham, avec ma soeur. La dame avait une toute petite boutique, de quelques mètre carrés, et pourtant c’était plein, avec des scones délicieux. J’ai eu envie de retrouver cet esprit anglais un peu désordonné mais typique. »
Amoureuse de Londres, elle n’a jamais vraiment repassé le tunnel sous la Manche. Un autre atout pour ce bel endroit, c’est le brunch. Pensez-y, un dimanche, après une grasse mat’, des beans et du bacon, ça réveille.
Chloé Vernon
AU MENU
LE THÉ
RESTO_BV_PLATOn a goûté le Christening tea de Fortnum and Mason, une maison british très distinguée (elle fournit directement la reine) et qui a créé cet assemblage en hommage au baptême du Prince George. Avec un carrot cake pour l’accompagner (il colle aux dents comme il faut), c’est le goûter parfait.
L’ADDITION
Pour la pâtisserie et le thé, on s’en tire pour six euros. C’est vraiment honnête. Pour le brunch, comptez 10 euros pour manger et rajoutez une boisson à trois euros : vous avez de quoi vous faire plaisir.
PRATIQUE
The Tea Room, 37 rue de la Scellerie. 09 84 14 18 83
Ouvert du mardi au dimanche, de 12 h à 19 h.

L'avortement, "un droit fondamental"

A l’occasion du débat concernant l’avortement, nous avons interrogé Diane Roman, professeure de droit et spécialiste du sujet…

diane-romanEntretien avec Diane Roman, professeure des Universités en droit public. A travaillé sur le rapport remis par le Haut conseil à l’égalité sur l’accès à l’IVG et co-responsable du projet REGINE.

Dans son projet de loi pour l’égalité femmes-hommes, l’Assemblée nationale a voté la suppression de la notion de « détresse » pour l’avortement…
Un rapport en novembre mettait l’accent sur la nécessité de désigner l’IVG comme un droit. Le droit français ne reconnaît pas les droits reproductifs. Tout ce qui concerne la contraception, l’avortement, n’est pas considéré comme un droit fondamental de la femme. Dans le Code de santé publique, l’avortement n’est pas garanti comme droit des femmes. Dans la pratique, qui peut apprécier la « détresse » de la femme, si ce n’est la femme elle-même ?

Était-il temps de modifier cette notion ?
Très certainement. « Détresse » ne correspond pas à la mentalité de 2014. Il vaut mieux poser le principe d’un choix personnel. Là, on ne touche même pas à un tabou ! Notons d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que l’on touche à la loi Veil.

Vous êtes spécialiste en droit à Tours : parlez-vous de ce débat avec vos étudiants ?
Bien sûr. Nous avons évoqué la question dans un cours de droit des libertés. C’est intéressant de les faire réfléchir sur le décalage entre un texte et une représentation sociale dominante.

On a pu voir des manifestations anti-IVG…
En France, il y aura toujours une opposition de certains. C’est leur droit ! Le problème, c’est quand certaines associations font des interventions musclées…

Y a-t-il quelque chose à changer ?
Il faudrait que le gouvernement soit plus en pointe, qu’on ait un article sur le droit reproductif, le droit à l’information. Ça coince au niveau de l’éducation.

Et concernant les autres pays ?
On a pu voir tout ce qu’il s’est passé en Espagne. Mais aux États-Unis aussi, rien n’est acquis ! Le débat s’est déplacé, ils insistent sur la protection de la femme, qu’elle se protège d’un choix qu’elle regretterait ! Quel recul !

Notre société est-elle en retard ?
On est dans la moyenne européenne pour le droit à l’avortement, les délais etc. Une grande majorité de gens est attachée à cette idée du droit des femmes à disposer de leur corps. Les récentes manifestations contre l’IVG restent marginales et galvanisées par le « mariage pour tous ».
Propos recueillis par Aurélien Germain 

Pauline Peretz : "Donner la parole aux gens"

Interview de Pauline Peretz, directrice éditoriale du site participatif Raconter la vie, où tout à chacun peut se raconter.

Raconter la vie
Pierre Rosanvallon (à gauche) et Pauline Peretz (à droite) valident les couvertures des futurs ouvrages prévus pour janvier. (Photo DR raconterlavie.fr/le-blog)

 
Quand est née cette idée de Raconter la vie ?
Pierre Rosanvallon* avait cette idée en tête depuis longtemps. À travers des biais éditoriaux et web, il voulait donner la parole aux gens, parler de leur vie. La progression du Front national l’a décidé à concrétiser son projet. Il y a eu une prise de conscience politique d’un moment grave. Il fallait réactiver une solution narrative déjà existante dans la première partie du XIXe siècle, avec ces ouvriers qui n’avaient pas accès aux suffrages…
Le site fonctionne plutôt bien !
Oui, vraiment. On a parlé de nous dans Libération, France Inter… Ça a boosté le site. On a 1 500 membres inscrits, parfois il y a eu des week-ends avec un afflux de cinquante récits… Bon, tout n’est pas publiable : parfois, ce sont des pamphlets ou la forme n’est pas appropriée. Et ces derniers jours, il y a eu beaucoup de demandes de partenariats.
Vous êtes plutôt surpris de ce succès ?
Agréablement surpris par la couverture des médias, mais aussi par les retours sur le site et des récits de qualité littéraire et sociale !
Vous parlez de « Parlement des invisibles ». D’où vient ce terme ? Et comment pourrait-on les définir ?
C’est le titre donné au manifeste de Pierre Rosanvallon qui explique son ambition. Au départ, c’est un souci politique qui l’a animé : ces gens dont on ne raconte pas la vie, qu’on « méprise », qu’on ignore. Il fallait leur donner une représentation qui passe par la narration, un récit qui ait un poids politique et fasse émerger les questions sociales. Ces invisibles, ce sont ceux dont on ne parle pas. Ces gens loin du radar.
Y a-t-il certains récits qui vous ont particulièrement marquée ?
Dans notre collection, on a « Chercheur au quotidien » par exemple : un chercheur connu, mais personne ne sait ce qu’il vit tous les jours, ses soucis… Sur le site, il y a aussi ce « Ligne 11 ». C’est ma ligne de métro ! (rires) Le conducteur du métro raconte tout, on voit tout, les malentendus, son quotidien… C’est très réussi. Ou encore « Sous le même toit », qui parle de la cohabitation forcée entre deux personnes récemment divorcées. Ah, et l’histoire d’une hypokhâgneuse de banlieue.
Est-ce qu’on peut donc parler de roman de la société d’aujourd’hui ?
Oui, c’est la « base-line » du site. On encourage la narration pure, la véracité qui nous anime : c’est un témoignage social, pas seulement un roman.
Pour vous, y a-t-il une dérive démocratique en ce moment ? Comment se traduit-elle ?
(hésitante) On voit un sentiment d’indifférence d’une classe politique qui s’éloigne du terrain, une dérive vers le populisme et des revendications populistes.
Êtes-vous fière de participer à ce site ?
Très fière et heureuse, honorée. J’ai toujours eu ce souci de proximité à l’égard de la société. Et avec ce site, j’apprends beaucoup…
*Né en 1948, à Blois, cet historien occupe une chaire au Collège de France et dirige les sites La Vie des idées et Raconter la vie. Propos recueillis par Aurélien Germain

The Ryan (sans) Initiative

Un scénario plat, des comédiens faiblards et pleins de grosses ficelles pour emballer le tout : pas terrible.

CINE_PAP

Pas facile de renouveler le genre du film d’espionnage. The Ryan initiative, la quatrième adaptation à l’écran d’un roman de Tom Clancy, ne fait que le confirmer.

Le pitch ? Le 11 septembre 2001, Jack Ryan (Chris Pine), jeune, beau, intelligent et surtout, patriote, abandonne sa brillante thèse d’économie pour servir son pays en devenant Marines. Dix-huit mois plus tard, il est gravement blessé en Afghanistan alors qu’il porte secours à deux de ses hommes.
Forcément, la CIA ne pouvait pas laisser passer une telle perle et lui propose de collaborer avec elle. Sous couvert d’un job d’analyste financier, il enquête, pendant 10 ans, sur les organisations terroristes financières mondiales. Sa compagne (Keira Knightley) médecin, n’en sait évidemment rien.
Alors qu’il mène tranquillement sa double vie, Jack Ryan découvre un jour les plans d’un riche homme d’affaires russe, qui fomente un complot financier, doublé d’un attentat. Son programme : anéantir les États- Unis. Jack Ryan se rend immédiatement à Moscou pour contrecarrer ses plans. Pas de chance, sa compagne le rejoint en douce, persuadée qu’il a une maîtresse. Tous les deux, ils ont deux jours pour sauver les États-Unis, entourés d’une équipe de la CIA, dépêchée sur place.

Aux États-Unis, justement, le film a fait un bide. Ce qui n’a rien d’étonnant vu la faiblesse du scénario, qui ne fait que reprendre les codes du genre, sans les retravailler, ni faire preuve de la moindre originalité. Les personnages sont mis en scène de façon platement manichéenne et on rit presque devant les grosses ficelles utilisées pour faire avaler aux téléspectateurs des rebondissements improbables.

Ce n’est pas le jeu des acteurs qui peut sauver le film. Chris Pine réussit l’exploit de jouer toutes les scènes de la même façon, sans jamais changer d’expression. Un mauvais choix de premier rôle, à coup sûr. À ses côtés, Keira Knightley, très jolie mais transparente, ne remonte pas le niveau. Seul Kenneth Branagh, le réalisateur du film, qui joue aussi le rôle du méchant russe, donne un peu de profondeur à son personnage, grâce à un jeu plus subtil. Au milieu de ce tableau, certaines scènes d’action, notamment une course poursuite dans Moscou puis en plein coeur de New York, réussissent à scotcher les spectateurs à leurs sièges. Enfin ! Dommage qu’elles n’arrivent que dans les vingt dernières minutes du film. On s’est endormi avant.
Camille Pineau
NOTE : *

Thriller de Kenneth Branagh. États- Unis. Durée : 1 h 45. Avec Chris Pine, Keira Knightley, Kevin Costner, Kenneth Branagh.
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TOUJOURS EN SALLE
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12 YEARS A SLAVE ****
Steve McQueen signe une fresque bouleversante, sur l’histoire de Solomon Northup, un noir new-yorkais kidnappé et envoyé dans le sud des États-Unis pour devenir esclave. Si la magnifique photographie du film souligne la cruauté et l’inhumanité du système esclavagiste, la performance des acteurs, Chiwetel Ejiofor et Lupita Nyong’o, coupe le souffle par son réalisme et son humanité. Un film violent et brut sur un sujet qui reste encore à fleur de peau. B.R.
THE SPECTACULAR NOW    X
On se disait qu’avec deux acteurs récompensés au Sundance 2013, cette comédie romantique pouvait apporter un petit souffle nouveau sur le genre. Niet. Absence totale de surprises, de rebondissements, d’originalité. Tant que ça en devient drôle. Tous les clichés de la romance adolescente niaiseuse à l’américaine sont réunis dans un seul et même film. On pourrait même croire que c’est fait exprès. Mais non. Subtilité est définitivement un mot rare pour ce genre vu et revu. J.L.P.
LE VENT SE LÈVE ****
C’est le dernier film de Hayao Miyazaki. Plus sombre que les autres, Le Vent se lève peint avec réalisme le Japon nationaliste pré- Deuxième Guerre mondiale. Il termine une filmographie incroyable, de la beauté écologique de Princesse Mononoké au conte spirituel du Voyage de Chihiro. Impossible de ne pas voir dans cette biographie onirique de l’ingénieur aéronautique Jiro, un lègue du réalisateur japonais. Un hymne à la volupté, à la création et aux rêves. B.R.
NOTATION :
 **** CULTEissime 
*** TOPissime
** PASMALissime 
* BOFissime
X NULissime

Horoscope : spécial contrepèteries

Votre horoscope en date du 29 janvier au 4 février est signé tonton Michel, l’as des contrepèteries et oncle lourdaud des repas de famille.

BÉLIER
Amour Glissez dans la piscine.
Gloire Vous êtes folle de la messe. (Allez, un eff ort, elle est facile celle-là.)
Beauté Cette semaine, vous avez une bouille incroyable.
TAUREAU
Amour Vous brouillez l’écoute.
Gloire On vous laisse le choix dans la date, profitez-en !
Beauté En pull Lacoste ? C’est un concept.
GÉMEAUX
Amour Essuie-ça vite et bien.
Gloire Il ne faut pas chourrer le bien du voisin.
Beauté Il fait beau et chaud (celle-ci, elle est vraiment hard…).
CANCER
Amour Salut Patrick !
Gloire Le saviez-vous ? Les nouilles cuisent au jus de canne.
Beauté Un petit air de Conan le Barbare.
LION
Amour Salut Fred !
Gloire Quoi ? Vous achèteriez bien une barrette de shit ? C’est odieux.
Beauté Sachez que la mort est rousse.
VIERGE
Amour Un seul mot d’ordre : pieds au chaud !
Gloire Vous êtes arrivé à pied par la Chine. Mais c’est une façon de parler.
Beauté Tes yeux verts me tentent.
BALANCE
Amour Il court, il court, le furet !
Gloire Mammouth écrase les prix, profitez-en.
Beauté Vous aimeriez prendre votre thé avec ces deux piétons ?
SCORPION
Amour Pensiez-vous que mon cœur comptait pour du bon ?
Gloire Comme un cuisinier qui secoue les nouilles.
Beauté Votre mine inspire de la pitié.
SAGITTAIRE
Amour Vous avez du tracas jusqu’au cou.
Gloire L’abus d’élites est dangereux pour la santé.
Beauté Vous collectionnez les piles de boîtes ? Bizarre.
CAPRICORNE
Amour Que de peine me fait votre malice
Gloire Quel beau métier professeur… Non ?
Beauté Le champion jette avec puissance, et vous ?
VERSEAU
Amour C’est long comme lacune.
Gloire Suivez le Plan De Gaulle.
Beauté Peindre des toiles, c’est joli.
POISSON
Amour Elle déteste les ridicules…
Gloire Une bonne chaise, c’est beau.
Beauté Mets ta casquette !
*Si vous ne savez pas ce qu’est une contrepèterie, que Dieu vous garde.

(Photo DR labandepasdessinee.com)
(Photo DR labandepasdessinee.com)

Showcase privé de Cantinero et Peter Peter : 10 places à gagner

Cantinero et Peter Peter pour un showcase privé : tentant ? Tmv vous fait gagner 10 places !

Imaginez-vous installés bien tranquillement, pour un showcase privé de Cantinero et Peter Peter. Tmv vous fait gagner non pas une, ni deux, mais DIX places, en partenariat avec Virgin Radio. Un concert à l’EASY SOUND.
Pour avoir une chance de gagner, rendez-vous sur  https://tmv.tmvtours.fr/jeux-concours ! Bonne chance.
CANTINERO
C’est la scène hip hop que Karim Ebel (chant, textes) et Brice Chandler (composition, guitares) se sont rencontrés, pour donner naissance au duo Cantinero. Produit par David Salsedo (Superbus), ils viennent de sortir leur single La Roue Tourne et officient dans ce qu’ils nomment de la « Urban Country ».
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fmv2WE7m8MI&feature=youtu.be[/youtube]
PETER PETER
Y a pas que Roch Voisine au Canada ! Il y a aussi Peter Peter, auteur compositeur, interprète à la gueule d’ange. Dans une veine pop/rock, il sortira son deuxième album le 24 février.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CA_chBLGUtg[/youtube]
CANTINERO & PETER PETER

Sur le web : une minute sur le net

Tout ce qui buzze et nourrit Internet : voilà nos pépites glanées sur le net…

VIDÉO BUZZ
LE BÉBÉ FLIPPANT
Une poussette abandonnée, des pleurs, les gens qui s’approchent et là, une tête de bébé démoniaque aux yeux injectés de sang et qui bave, surgit. Cette caméra cachée avec un animatronique sert en fait de promo pour le fi lm Devil’s Due (sorti le 17 janvier aux États-Unis ; le 7 mai chez nous) et approche des 35 millions de vues.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=PUKMUZ4tlJg[/youtube]
LE TUMBLR
BASSE ET CHIEN
« On dirait que les gens qui jouent de la basse gratouillent en fait des chiens poilus » C’est la phrase d’ouverture du tumblr de la semaine : son auteur a trafi qué tout un tas de photos. À chaque fois, la basse du musicien est remplacée par un chien. C’est totalement ridicule et inutile, mais poilant. http://bassdogs.tumblr.com/
BUZZ_TUMBLR
LE JEU
HOLLANDE/GAYET
« Aidez François Hollande à rejoindre Julie sans se faire prendre », c’est le principe du jeu qui fait le buzz sur la toile. On y voit le président à scooter et il vous faut éviter journalistes, Valérie Trierweiler ou encore Ségolène Royal en un temps record, afi n de rejoindre Julie Gayet. www.jeu-hollande.com
LE PROJET
MUSIC ON THE ROAD (MOTR)
Deux réalisateurs français parcourent les USA pour un web docu interactif. De Brooklyn à Aukland, c’est un road-trip à travers les origines des genres musicaux (rap, techno…) nés dans ces métropoles américaines et bercés par leurs héritiers. Dix villes, 30 artistes, à suivre… Facebook : Music On The Road.
IMAGINEZ
MONSIEUR GOOGLE
Tout ce que vous demandez à Google sonne beaucoup plus stupide lorsque vous le demandez à une personne réelle. C’est que montre cette vidéo du site américain College Humor qui imagine le bureau de Mr Google, devant qui la foule se presse pour des requêtes ridicules voire fl ippantes in real life ! http://bit.ly/1hQEIQ3
Énorme !
Photoshop vintage La photographe japonaise Chino Otsuka a réalisé une série de photos montages où elle s’incruste dans ses clichés d’enfance. Une superbe idée. C’est tellement bien fait qu’on se met à croire à l’existence d’une machine à remonter dans le temps. À voir sur chino.co.uk
BUZZ_OTSUKA
TMVMAG.FR
TOP 3 DES RECHERCHES
Certains internautes ont tapé ça dans Google avant de tomber sur notre site : bingourou karama, coquille Saint- Jacques végétarienne, zombie hebdo zombicide

Bibliothèques : et si on ouvrait la nuit ?

Ouvrir les médiathèques et bibliothèques le dimanche et la nuit… Pas si bête ?

Vous aimeriez bien aller plus souvent à la bibliothèque, mais elle est ouverte aux horaires de bureau et, le problème, c’est qu’à cette heure-ci, vous êtes justement au bureau !
En partant de ce constat, l’ONG Bibliothèques Sans Frontières a lancé début janvier une campagne pour réclamer une ouverture des bibliothèques publiques étendue le soir et le dimanche.Leur pétition en ligne a déjà reçu plus de 4000 signatures.

Et à Tours ? « Nous avons une amplitude horaire déjà assez élevée, qui va jusqu’à 40 heures par semaine, explique Bruno Lonchampt, directeur du Service culturel à la mairie. Il faut être attentif aux modes de vie à Tours, je ne suis pas sûr qu’il y ait une forte demande comme dans les grandes métropoles françaises. À Poitiers, l’ouverture nocturne le mardi soir est surtout prisée par les étudiants qui viennent y étudier et très peu emprunter. »

Ouvrir le dimanche relève forcément d’une question sociale délicate, comme pour les magasins de bricolage... Une idée qui ne semble donc pas d’actualité à Tours. « Il faudrait faire une étude plus précise, fermer certains créneaux du matin », réfléchit Bruno Lonchampt.
Concerts, expositions, les bibliothèques de Tours essayent d’attirer d’autres publics. « Les bibliothèques d’aujourd’hui ont évolué, elles se modernisent, notamment avec le numérique, constate Bruno Lonchampt.

Le public a également changé, il s’est diversifié, ses pratiques aussi. Je crois surtout que l’accès aux bibliothèques pour le plus grand nombre de personnes n’est pas uniquement dû aux horaires. Il y a plusieurs réponses à apporter pour faire venir un public large. » L’ONG se penche également sur l’ouverture des bibliothèques universitaires qui ferment leurs portes le plus souvent à 19 h 30. « Aux États-Unis, les bibliothèques universitaires restent ouvertes 20 h sur 24 voire 24 h sur 24 en période d’examens, déclarent les initiateurs. On n’apprend pas, on ne crée pas à horaire fixe, entre 9 h 30 et 18 h, du lundi au samedi ! ».
J.L.P et B.R.

√ Voir la pétition sur bibliosansfrontieres.org
 

Une pétition lancée le 9 janvier propose d’ouvrir les bibliothèques le soir, le dimanche et la nuit...
Une pétition lancée le 9 janvier propose d’ouvrir les bibliothèques
le soir, le dimanche et la nuit…

 

Une nouvelle vie pour le café Colette

Un collectif de Tourangeaux a décidé de faire vivre autrement le café Colette, à Paul-Bert.

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La nuit tombe sur le pont de fil. Quelques passants se dirigent dans le noir vers les quais Paul-Bert. Le café Colette se remplit peu à peu, ses lumières illuminent le bout du pont. À l’intérieur, les murs sont recouverts d’affiches annonçant des concerts, des expos, un appel à lutter à Notre- Dame-des-Landes.

Près du bar, Céline et Adrien discutent. Ils font partie du collectif qui souhaite continuer à faire vivre ce lieu. « Les gérants ont décidé d’arrêter le bar, explique Céline. C’est une figure du quartier, un lieu hétéroclite où les habitués se mélangent aux habitants du quartier, à des associations. C’est un café qui a une histoire depuis presque cent ans. »
Un lieu qui pourrait vivre différemment : le collectif des Colettes n’est pas né d’hier. Depuis deux ans, une vingtaine de personnes se sont regroupées pour organiser des concerts, des expos, des spectacles. Petit à petit, ils ont fédéré plusieurs associations avec pour point de rencontre, ce café.
« Ce n’est pas l’idée de sauver l’entreprise mais de proposer autre chose dans Tours, une coopérative où des associations pourraient se croiser, proposer, partager, continue Céline. Un café qui garderait son âme de bistrot de quartier », ajoute Adrien.

Une utopie ? Pas vraiment, les membres du collectif parlent avec pragmatisme de leur projet. « Nous nous sommes vite rendu compte qu’à Tours, il y a des bars, des salles de concert, de spectacle, mais aucun lieu transversal qui mélangeait les initiatives, les expérimentations, les publics. Tout est segmenté », lance Adrien. Ils apprennent en faisant, croisent leurs connaissances, s’entraident, montent des dossiers.
« On nous fait croire que la culture, c’est compliqué, réservé aux experts. Nous prouvons qu’ensemble, c’est possible », s’enthousiasme Adrien. Dans quelques mois, leur société coopérative devrait reprendre la suite du café. Adrien : « Musique, folie, politique, art contemporain, buveurs de café, tout se croise ici. »
Benoît Renaudin

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EN PRATIQUE
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DONS
Le collectif est toujours à la recherche de sous pour faire vivre le projet. Chèques, espèces, bitcoins : ils prennent tout. Il suffit de faire ses dons au bar directement ou par voie postale au 57 quai Paul-Bert, à Tours. Plus d’infos sur cafecomptoircolette.blogspot.fr

HISTOIRE
L’histoire du café Colette, c’est surtout celle de Saint-Symphorien, une commune avalée par Tours en 1964. Elle s’est transformée en Paul-Bert, un quartier, un peu à l’écart, de l’autre côté de la Loire. Le café Colette a connu les guerres du XXe siècle, la séparation quand les ponts sont tombés au début de la Seconde Guerre mondiale.

PROGRAMMATION
Curieux ? Allez découvrir ce bistrot en allant écouter et voir le Tours Soundpainting Orchestra, il passe le jeudi 23 janvier chez Colette, vers 20 h 30. Sinon, en journée, vous pouvez aller y faire un tour avec vos enfants : le bar Bidule s’installe le mercredi (de 8 h 30 à 18 h) et le dimanche (de 10 h à 16 h) avec plein de jeux, du chocolat chaud, des plats maison, une zone de gratuité. Tout le programme sur leur facebook !
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Le Point Haut : la culture en chantier

La Compagnie Off et le pOlau sont en plein travaux : leur ancien hangar se transforme en Point Haut de la création tourangelle. On a chaussé les bottes pour vous faire visiter le chantier qui va changer le visage de la culture à Tours.


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aint-Pierre-des-Corps, un vendredi. Le ciel gris rogne cette matinée qui touche à sa fin. Rue des Mortiers, les bâtiments alignés et le silence. Au numéro 20, un autre espace, un autre monde : un gros pylône blanc, sur lequel est estampillé « Chantier ouvert. L’expérience a lieu ici », trône à l’entrée.
La petite allée est un chemin de flaques et de terre, trempé par la pluie du matin. Mais dans quelque temps, ce sera une véritable et authentique petite rue.

C’est ici, sur ce site industriel, que Le Point Haut prend vie tout doucement. Un futur lieu de création urbaine, histoire de renforcer le rayonnement culturel de l’agglomération de Tours.
Dans ce gigantesque chantier, la Compagnie Off et le pOlau (pôle des arts urbains) cohabitent avec la « trentaine d’ouvriers », comme le présente Pascal Ferren, chargé de projet au pOlau. Les deux acteurs occupent le terrain depuis 2001 : la Compagnie Off, fondée en 1986, est devenue emblématique des arts de la rue et se présente comme un « débordement poétique urbain ».
Pour le pOlau, ce chantier est un espace de nouvelles expérimentations urbaines. Né en 2007, ce pôle accompagne les projets artistiques et de la rue.

Jeune, à l’aise dans ses baskets, engoncé dans sa grosse veste, Pascal fait visiter le chantier. Il s’attarde sur la grande maquette de « ce lieu de travail » qui se trouve au milieu de la pièce. À ses côtés, Ariane Cohin. Le sourire vissé aux lèvres, des cheveux tissés en dreads, cette étudiante s’occupe de la permanence architecturale du site. « Il y a trois phases pour le chantier. D’abord, la rénovation des bureaux, où il y aura aussi les logements des futurs artistes », indique-t-elle.
Il y a aussi ce bâtiment neuf, adapté aux normes pour handicapés, « un lieu de vie des structures, comme ce “ coffee’’ où tout le monde mange » : un vrai point névralgique, où les membres de la compagnie se mélangent aux ouvriers munis de leur petit sac. Enfin, derrière de grandes grilles, s’élève la halle industrielle. « La troisième phase du chantier : c’est sa réhabilitation », avec le désamiantage de l’ossature métallique impressionnante. « Elle servira au pOlau pour la diffusion de spectacles, à la Compagnie Off pour leurs décors et comme atelier de création », précise Ariane Cohin.
Dans cette immense bâtisse, le fameux point haut. Une tour de 22 mètres qui s’élèvera depuis ce hangar central : « Un point rouge qui donnera un point de vue sur la gare de Saint-Pierre-des-Corps. » Chloé Bodart, architecte à la tête du chantier culturel, précise que l’équipe travaille « beaucoup sur Google Earth. Ce rond, il sera visible du ciel, voulant dire : c’est ici, c’est là que ça se joue ». Pour Pascal Ferren, c’est « un beau projet, vraiment excitant ».

Quelque chose qui cogite dans leurs têtes depuis longtemps : « Les premières réflexions remontent à 1998. C’est un travail de longue haleine. On a un peu la pression, car on devra le faire vivre », sourit Ariane. En attendant, c’est ce chantier que tout le monde doit faire vivre. Une véritable fourmilière. Beaucoup de charpentiers et d’électriciens. Les plus matinaux arrivent à 7 h. Les ouvriers repartent en général vers 17 h. Au milieu de tout cela, on scie, on perce, on soude. On chante aussi.
De nombreuses tasses de café vides jonchent les étagères poussiéreuses, à côté des casques empilés. Un peu plus loin, la terrasse prend forme. Le bruit est assourdissant à cause des cris stridents des perceuses. L’odeur de la peinture rouge pique le nez.
En levant les yeux, on aperçoit en face de grosses lettres collées au mur comme pour un vieux motel américain : la lettre C à l’envers, un « OFF » et un « EE ». Soit « coffee », comme le lieu où tout le monde se réunit à midi. Et comme « Compagnie Off ».

Midi approche justement. Une bonne odeur titille les narines. Au fond de la cafétéria, une femme s’affaire, concentrée dans sa tambouille. Tellement concentrée qu’elle sursaute quand on lui adresse la parole. « Désolée, j’étais à fond là… ! » Cette cuisinière courageuse, qui s’occupe aussi de la logistique, c’est Edwige. Travailleuse sociale à la base, elle n’a « que » dix bouches à nourrir aujourd’hui… « Oh mais ça, c’est rien ! Elle en a déjà eu trente ! », renchérit Pascal. Edwige n’est pas cuistot à l’origine, mais se débrouille comme une chef. « Aujourd’hui, c’est riz, lentilles, sot-l’y-laisse et pudding de semoule », indique-t-elle en naviguant de casserole en casserole, dans cette cuisine rudimentaire.
Tout autour, l’ambiance est paisible. On fume sa cigarette tranquillement, au milieu de chaînes hi-fi, de chaises de jardin et de tabourets rose fluo. Dehors, il y a un petit palmier, un bac, des vélos qui s’entassent et un faux héron. C’est bariolé. Original.
À l’image de ce lieu « d’expérimentation » qui sera inauguré en janvier 2015. « Si les occupants se l’approprient, ils feront participer le public qui, à son tour le prendra en main. En réhabilitant ces bâtiments, on touche à leurs tripes, à l’histoire des lieux », précise Chloé Bodart. Un lieu « partagé » dans une région qui manquait de création, comme l’explique Pascal Ferren. « Là, on est atypique. Notre mission, ce sera de rapprocher l’art et la ville. »
Aurélien Germain

VISITES & CONFÉRENCES
Le chantier du Point Haut est ouvert au public. Des visites sont organisées les jeudis, à 17 h. Des conférences et des « moments spéciaux » ont aussi lieu régulièrement. Il suffit de se connecter sur www.pointhaut-lechantier.com pour réserver et tout savoir.
CONSTRUIRE
L’agglomération a confié la réhabilitation de cette friche culturelle au constructeur scénographe Patrick Bouchain et aux architectes de l’agence Construire. Celle-ci a notamment réalisé le Lieu Unique à Nantes (en 1999) ou encore le Channel à Calais (2005).
LES CHIFFRES DU PROJET
4,4 M€, c’est le montant total TTC de l’opération (coût des travaux, des études ou encore honoraires, branchements, équipements, etc.). Le financement de Tour(s) plus s’élève à 3,9 M€ et 500 000 € pour la Région Centre.
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POUR ALLER PLUS LOIN
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√ L’architecte parle
Toujours sur notre site internet, retrouvez l’interview de Chloé Bodart, l’architecte de l’équipe de Patrick Bouchain qui suit le chantier du Point Haut. Elle revient sur la place occupée par le lieu dans le paysage de Saint-Pierre.

L'entrée du chantier du Point Haut (photo tmv)
L’entrée du chantier du Point Haut (photo tmv)

12 years a slave : époustouflant

Le réalisateur anglais Steve McQueen décrypte froidement l’esclavagisme aux USA dans ce grand film qui fera date.

Chiwetel Ejiofor, impressionnant dans son rôle (Photo DR)
Chiwetel Ejiofor, impressionnant dans son rôle (Photo DR)

Après s’être attaqué à la grève de la faim dans les geôles irlandaises, à l’obsession du sexe dans la société contemporaine, Steve McQueen filme l’esclavagisme. Sa matière brute, c’est la haine, l’inhumanité, la corruption, la violence. La terreur aussi, celle de Solomon Northup, un noir américain du nord des États-Unis, libre, penseur, joueur de violon qui, un jour, va se faire kidnapper, enchaîner et traîner de force dans le sud du pays.

Dans les années 1840, l’esclavagisme fait rage. Cet homme libre, dans le Nord, devient esclave dans le Sud. Admiré par ses pairs dans sa petite ville de l’État de New York, il est traité comme une bête à La Nouvelle Orléans, vendu comme un vulgaire chien.
Pendant 12 ans, il va vivre l’horreur du système esclavagiste, au premier rang : battu, humilié, mutilé, formaté. Histoire singulière d’un homme libre qui devient du jour au lendemain enchaîné, sans voir sa femme et ses enfants.

Celle de Solomon Northup est vraie. Son autobiographie a servi de base à Steve McQueen. Comme un peintre qui décrit les abominations avec ses plus belles couleurs, le réalisateur anglais pose un cadre magnifique à cette histoire tragique. Photographie majestueuse, couleurs magnifiées, cadrages larges d’une nature luxuriante, on se croirait presque dans un tableau impressionniste où l’inhumanité serait concrètement incarnée.
Il prend son temps. Ce plan fixe colle à la mémoire, comme un mauvais rêve : Solomon s’appelle Pratt, son nom d’esclave. Parce qu’il ne s’est pas plié à l’autorité de son maître, il se retrouve la corde au coup, attaché à une branche, devant les dortoirs. Un contre-ordre le sauve de la mort, reste la punition de sa rébellion. La corde reste autour de son cou, ses pieds touchent à peine le sol boueux, la caméra continue à tourner, les autres esclaves sortent, font comme si de rien n’était, un des maîtres le surveille, la scène dure, la souffrance de Solomon explose à l’écran.
Pas un bruit ne vient troubler le châtiment ignoble. Le malaise se transforme en dégoût, celui de vivre de l’intérieur le système esclavagiste.

Quand Tarantino filmait un homme en pleine revanche, un justicier, dans Django unchained, Steve McQueen met à nu un héros déchu, solitaire, abandonné. À l’opposé d’un Jamie Foxx arborant sa fierté comme étendard, Chiwetel Ejiofor offre un personnage rongé par la misère qui l’entoure et le touche, la tête basse, sans repère. Comme la Liste de Schindler, l’œuvre de Steve McQueen décrit méticuleusement la machine à broyer les enfants, les femmes et les hommes. Voir l’esclavage dans toute sa cruauté est une expérience éprouvante, nerveusement, moralement. 12 years a slave s’inscrit dans la mémoire.
Benoît Renaudin
NOTE : ****

Drame historique de Steve McQueen. Amérique. Durée : 2 h 13. Avec Chiwetel Ejiofor, Lupita Nyong’o, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano.
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Les films toujours en salle
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LES BRASIERS DE LA COLÈRE **
Drame sombre et sinistre, à l’image de la ville qu’il filme, le dernier film de Scott Cooper trace le quotidien de deux frères (un sorti de prison, l’autre revenu d’Irak) dans une Amérique rurale terne et minée par le chômage. Le pitch est classique, la mise en scène simpliste, mais Les Brasiers de la colère mérite d’être vu pour son incroyable direction d’acteurs : Christian Bale est magnétique, Woody Harrelson est grandiose… Pas révolutionnaire, mais une chronique sociale intéressante. A.G.
À COUP SÛR *
Après avoir été comparée à une limace au lit, Emma, une journaliste élevée dans le culte de la performance, décide de devenir le meilleur coup de Paris. Où certains cinéastes auraient pu faire rire avec un tel pitch, Delphine de Vigan rate son coup (et là, c’est sûr !) et accouche d’une comédie faiblarde et balourde. Les dialogues et les effets de style (comique de répétition) sont parfois à la limite de l’affligeant. On sourit deux, trois fois et on oublie. Pas franchement jouissif. A.G.
YVES SAINT LAURENT **
En 1957, le jeune créateur Yves Saint Laurent prend la tête de la maison Dior. À la même période, il rencontre Pierre Bergé, qui deviendra son compagnon, dans la vie, et dans les affaires. Dans son biopic autorisé, Jalil Lespert décrit la relation entre le torturé Yves et l’autoritaire Pierre dans une France en pleine mutation des années 50 à 70. On note la performance des acteurs, surtout celle de Pierre Niney, criant de justesse en Yves Saint Laurent. Un film fort malgré quelques longueurs. C.P.
NOTATION :
 **** CULTEissime 
*** TOPissime
** PASMALissime 
* BOFissime
X NULissime

Le n°117 de tmv est sorti

Et un nouveau numéro, un ! Le sommaire et le téléchargement, c’est ici…

Le nouveau numéro de tmv sort ce mercredi, mais la version PDF (gratuite !) est déjà disponible en avant-première. Côté sommaire, pour ce N°118, on retrouve :
Notre dossier : une visite du chantier du Point Haut avec la Compagnie off et le pOlau. Deux pages de reportage sur ce futur lieu de création urbaine, à Saint-Pierre-des-Corps
Cinéma : on a vu 12 years a slave… La première grosse claque de 2014. Ainsi que d’autres critiques (Yves Saint-Laurent, A coup sûr, Les Brasiers de la colère…)
Culture : un petit tour chez Colette, ça vous dit ? Suivez-nous !
Actu : et si on ouvrait les bibliothèques…la nuit ?
Ainsi que du buzz, un voyage, une page resto sur La Rose d’Ispahan, l’horoscope et vos rubriques habituelles.
Pour le télécharger, c’est ici !
UNE

Le 8.20 : au bout du boulevard

Pas de resto rue Giraudeau ? Que nenni ! On vous a dégotté le 8.20 pour vos midis.

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Rue Giraudeau, ce n’est pas vraiment l’axe principal pour trouver un restaurant. Vous savez, cette rue au bout du boulevard Béranger. Bon, en tout cas, ce n’est pas la première idée que vous avez pour inviter un client ou vous faire un déj’ entre copines. Et pourtant…
Vous vous trompez, il existe un endroit chic et pas hors de prix juste à l’entrée de la rue. Loin du tumulte de l’hyper centre-ville ou des terrasses en plein vent de la place Jean-Jaurès, le 8.20 propose un cadre contemporain et une cuisine simple mais confectionnée avec soin. Derrière la façade de verre, une vingtaine de tables, certaines sont regroupées pour accueillir des groupes. Murs rouges, quelques tableaux, le décor est minimaliste, de bon goût. La lumière du jour, malheureusement, ne pénètre que très peu.
En fait, c’est assez sombre à l’intérieur pour un midi. Une ambiance tamisée qui doit être plus appréciable le soir. Serveuse souriante, elle apporte les menus dans la minute.
Pour les pressés (comme vous), le menu du jour est parfait. La carte, elle, n’est pas trop grande. C’est toujours bon signe. Entre les brochettes, les salades, les poissons et les viandes, le nombre de plats reste correct, assez pour que le chef maîtrise ses stocks et puisse utiliser des produits aussi frais que possible. En attendant, le burger montagnard nous fait de l’œil (lisez ci-dessous nos impressions sur ce beau morceau avec plein de viande à l’intérieur).
Si le cadre peut paraître froid, l’équipe est rapide, aimable. Les plats arrivent après quelques minutes. Le 8.20 se situe à la frontière du restaurant traditionnel et de la brasserie. Si l’originalité n’est pas son fond de commerce, c’est plutôt la simplicité et l’efficacité qui priment. Vous n’allez plus voir la rue Giraudeau comme avant.
Chloé Vernon
AU MENU
LE PLAT
La photo est trompeuse : le burger a l’air petit mais il était réellement bien garni. Le reblochon fondu et le pain façon miche coupée en deux, c’est la french touch. Le bon gros steak haché boucher, en revanche, on est dans la pure tradition anglo-saxonne. Rien à dire sur les frites et la salade.
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L’ADDITION
Pour un menu du jour complet entrée + plat + dessert, comptez 15 euros le midi. Un très bon rapport qualité-prix, vu que les plats sont assez copieux. Pour le hamburger, nous avons déboursé 14 euros, un prix dans les normes.
EN PRATIQUE
C’est assez simple de se garer dans le secteur puisque vous pouvez trouver une place sur le boulevard Béranger. Si vous êtes dans le centre, c’est à 15 minutes à pied de la place plum’. Le 8.20, 8 rue Giraudeau. Résa au 02 47 38 18 19. Plus d’infos sur 820-restaurant-Tours.fr

Mariages chinois : une confrontation en février

Une confrontation entre Jean Germain et Lise Han aura lieu en février.

Mercredi, la première personne mise en examen dans le dossier des mariages chinois, a été entendue l’après-midi par les juges d’instruction de Tours. Elle était accompagnée de son nouvel avocat, Maître Gérard Chautemps.
Cette audition devrait servir pour préparer une confrontation avec l’actuel maire Jean Germain (PS), un face-à-face réclamé depuis le début par l’ancienne chargée des relations avec l’Asie.
Cette confrontation entre les deux aura lieu le mardi 4 février.
Un véritable feuilleton
Retrouvez nos anciens articles ici :
La mise en examen de Jean Germain décryptée
Mariages chinois : Des rebondissements à la pelle
Février 2013 : les mariages chinois, mais keskispasse ?
Lâchez-vous : le concours de la photo à légender !

Lise Han sera confrontée à Jean Germain le 4 février (Photo DR)

Astro-scepticologie : votre horoscope pour 2014

Paix dans le monde, hausse des salaires, fonte des kilos, amour tendre et torride… 2014 vous réserve le meilleur. Enfin, finalement, quand on y pense, ça dépend surtout de vous… Les astrologues déjantés (juste un peu) de tmv fouillent dans l’avenir. Cherchez votre signe.

BelierBÉLIER
Pour les couples : Soleil au beau fixe pour les natifs du troisième décan (en partant de la droite).
Pour les célib’ : Les températures seront au-dessus de la moyenne saisonnière.
Le mois de tous les dangers : Mars, vous devriez attraper un rhume. Ce qui vous causera une fatigue passagère, mais fatigante, mais passagère, mais fatigante.
Votre mission si vous l’acceptez : Ne plus jamais écrire de sms en marchant. D’une, vous avez le temps de le faire une fois arrivé(e) à destination. De deux : vous pourrez regarder à nouveau autour de vous.
La personnalité à copier cette année : Patrick Fiori. Un célèbre poissonnier corse.
Ce qui ne changera pas en 2014 : Votre grâce et votre sens du rythme quelque peu foireux sur la piste de danse.
Le proverbe à méditer toute l’année : Quand l’eau baisse, les fourmis mangent les poissons ; quand l’eau monte, les poissons mangent les fourmis. (Thaïlande)

taureauTAUREAU
Pour les couples : Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te fuis euh non, suis-moi je te suis, fuis-moi je te.. Bref. Vous voyez quoi.
Pour les célib’ : Vous êtes fier(e) et content(e) d’être solo, mais alors… Pourquoi vous pleurez ? (ça va aller hein. Là.. Tout doux…)
Le mois de tous les dangers : Décembre. Vous avez le temps d’en profiter avant. Mais alors profitez-en bien parce qu’après…Who knows.
Votre mission si vous l’acceptez : Conquérir le monde. (Comme chaque soir Minus !).
La personnalité à copier cette année : Valéry Giscard d’Estaing, un petit filou.
Ce qui ne changera pas en 2014 : Votre amour inconsidéré pour le beurre.
Le proverbe à méditer toute l’année : L’eau arrêtée devient impure. (Géorgie)

gémeauGÉMEAUX
Pour les couples : Et si vous faisiez entrer une troisième personne dans votre cocon d’amour ? C’est juste une suggestion. Mais bon, faites pas vos coincés, quoi.
Pour les célib’ : Il est, paraît-il, des terres brulées donnant plus de blé qu’un meilleur avril.
Le mois de tous les dangers : Juillet, le moment crucial où l’on ressort le maillot.
Votre mission si vous l’acceptez : Ne plus oublier les pièces jointes de vos mails. Pour vous éviter le classique « Oups ! Avec la pièce jointe c’est mieux… hihihi ! ».
La personnalité à copier cette année : Angela Merkel, eine schöne Frau.
Ce qui ne changera pas en 2014 : Le nombre de vos mignons petits bourrelets.
Le proverbe à méditer toute l’année : Ne pense pas éclairer les vastes ténèbres avec la lumière d’un ver luisant. (Mongolie) *une belle madame

cancerCANCER
Pour les couples : Attendez-vous au classique : faut que j’te parle… C’est pas toi, c’est moi, je ne sais plus où j’en suis, je ne suis pas une bonne personne… BLABLABLA.
Pour les célib’ : Cette année vous allez conclure. Et vous trouverez que finalement être célib’ c’était pas si mal.
Le mois de tous les dangers : Avril, car ça rime avec nombril et que c’est une grosse cicatrice quand même.
Votre mission si vous l’acceptez : Participer à un jeu télévisé pour briller en société.
La personnalité à copier cette année : Mufasa. Le papa qui fait la sieste sous les arbres dans le roi lion. (Quoi « Il est mort » ? Maiiiiis non ! Non !!! Nooooonnnnnnn…)
Ce qui ne changera pas en 2014 : Le mal de tête post-bières.
Le proverbe à méditer toute l’année : Quand une tuile tombe de ton toit, c’est l’opportunité de voir dix mille étoiles. (Argentine).

lionLION
Pour les couples : Les étoiles vous rendent fertiles. C’est le moment de planter la petite graine ! (On parle de potager, ne vous emballez pas).
Pour les célib’ : Si l’on en croit les prévisions plutoniennes, vous devriez vous faire draguer au moins une fois cette année, ne laissez pas passer cette occasion.
Le mois de tous les dangers : Novembre, les feuilles mortes, les verrues et la toux sèche.
Votre mission si vous l’acceptez : Grossir des fesses. Car selon une sombre étude scientifique, avoir des grosses fesses serait signe d’intelligence.
La personnalité à copier cette année : Père Castor. Un homme bien sous tout rapport. Un gendre idéal.
Ce qui ne changera pas en 2014 : Votre incapacité à faire des choix simples (pizza quatre fromages ? Non, margarita, non, euh… attendez…)
Le proverbe à méditer toute l’année : Il appartient à l’Autriche de régner sur le monde entier. (Autriche).

viergeVIERGE
Pour les couples : Certes, la roue tourne. Mais la roue tine également.
Pour les célib’ : Votre amour sans limite pour les rayures nuit à votre vie sentimentale. Il fallait que quelqu’un se dévoue pour vous le dire. C’est fait. À vous de jouer. (Allez. Vite.)
Le mois de tous les dangers : Mai, parce qu’il y a beaucoup de ponts. Et les ponts, ça donne le vertige.
Votre mission si vous l’acceptez : Apprendre tous les noms des maires communistes de la province Nord du Rajasthan. Histoire de.
La personnalité à copier cette année : Le koala, qui passe 22 h de sa journée à dormir et qui est mignon (Coïncidence ? Je ne crois pas.)
Ce qui ne changera pas en 2014 : François Hollande.
Le proverbe à méditer toute l’année : Les saouls dessaouleront mais les fous ne défolleront pas. (proverbe breton)

balanceBALANCE
Pour les couples : Selon une étude (oui, on a payé des chercheurs pour ce scoop), la femme heureuse en couple dormirait mieux que celle qui vient de se faire larguer. Bonne nuit les petits.
Pour les célib’ : Déo et des bas.
Le mois de tous les dangers : Février, parce que ça rime avec regretter. Et gratter. Et lévrier.
Votre mission si vous l’acceptez : Apprendre à réciter l’alphabet cyrillique à l’envers.
La personnalité à copier cette année : Serge le lama. Parce qu’il a prouvé qu’on pouvait avoir un air niais et être hype.
Ce qui ne changera pas en 2014 : Votre tête au réveil, digne d’un Godzilla sous Lexomil.
Le proverbe à méditer toute l’année : Quand la racine est profonde, pourquoi craindre le vent ? (Chili).

scorpionSCORPION
Pour les couples : Votre vie de couple risque d’être pimentée, sauce curry avec salade-tomates-oignons.
Pour les célib’ : Wesh ma gueule. Bien ou bien ? T’es au taquet pour pécho de la go ?
Le mois de tous les dangers : Octobre, vous risquez d’énerver les Balance.
Votre mission si vous l’acceptez : Ne plus manger de saucisses. Car manger une saucisse par jour peut être mortel, selon une étude très sérieuse.
La personnalité de l’année à copier : Adèle Exarchopoulos. Rajoutez de la feta à votre combo salade-tomates-oignons.
Ce qui ne changera pas en 2014 : Vos poils sous les bras. Mi-longs.
Le proverbe à méditer toute l’année : Quand on ne sait pas boire, on ne boit pas. (Hongrie).

sagitaireSAGITTAIRE
Pour les couples : De l’eau a coulé sous les ponts. On appelle ça un fleuve ou une rivière.
Pour les célib’ : Sous l’influence de Pluton et de Platon, réservez votre journée du 30 février, vous risquez d’avoir une ouverture.
Le mois de tous les dangers : Avril (Lavigne).
Votre mission si vous l’acceptez : Danser sur du Grand Corps Malade.
La personnalité à copier cette année : Mamie Nova, la plus swag des mamies, la seule qui ait des vrais cheveux bleus.
Ce qui ne changera pas en 2014 : Vos rides ne prendront pas une ride.
Le proverbe à méditer toute l’année : Les uns pêchent à la ligne, les autres lancent des pierres. Chacun a sa manière de prendre. (Congo).

capricorneCAPRICORNE
Pour les couples : Vous vivrez une année prolifique en galette-saucisse.
Pour les célib’ : Un conseil : lavez-vous, maquillez-vous et sortez de chez vous pour de nouvelles rencontres.
N’oubliez pas de vous habiller quand même, hein.
Le mois de tous les dangers : Décembre. On vous le dit tout de suite, Noël ne sera pas un cadeau (Jeu de mots sponsorisé par le Père Noël).
Votre mission si vous l’acceptez : Arrêter d’appeler votre ex chaque fois que vous êtes sérieusement poivré(e).
La personnalité à copier : Karl Lagerfeld. Ce mec est toujours dans le coup alors qu’il a une queue de cheval et des lunettes de soleil en hiver. Forcément un génie.
Ce qui ne changera pas en 2014 : L’écosystème qui s’est créé dans votre évier suite à l’amoncellement de vaisselle sale.
Le proverbe à méditer toute l’année : L’amitié est fragile comme un poil. (Ouzbékistan)

verseauVERSEAU
Pour les couples : Vos corps vont se refroidir. Attention à ne pas congeler non plus, il n’y aura pas de place pour vous deux dans le freezer.
Pour les célib’ : Vous allez tendre la main. Cupidon vous fera un « give me five » avant de tourner les talons.
Le mois de tous les dangers : Mars, et ça repart.
Votre mission si vous l’acceptez : Apprendre à masser les mollets de votre conjoint(e). Parce que oui, le mollet est une zone érogène.
La personnalité à copier : Justin Bridou. Le béret, la moustache, le gilet vert, le saucisson. Éternel.
Le proverbe à méditer toute l’année : N’abandonne jamais la route pour le raccourci. (Andorre).

poissonPOISSON
Pour les couples : Vénus et Mars vous inciteront à aller mater des pièces de théâtre mièvres et sexistes. Des bonnes soirées en perspective.
Pour les célib’ : Ne changez rien. C’est quand même génial d’être célibataire, sans boulot et sans amis, non ?
Le mois de tous les dangers : Janvier. Parce que ça ressemble trop à Javier, et toutes les personnes s’appelant Javier sont vicieuses.
Votre mission si vous l’acceptez : Devenir un (poisson) clown.
La personnalité à copier : Beyoncé, la classe américaine.
Le proverbe à méditer toute l’année : Quand les éléphants se battent, ce sont les fourmis qui meurent. (Laos)

 

Les Brasiers de la colère : radical

Un drame teinté de thriller sombre et violent. Son casting de luxe fait oublier un script peu ambitieux.

CINE2
Woody Harrelson et Christian Bale (Photo DR)

Sinistre, froid et sombre, le dernier film de Scott Cooper l’est assurément. D’une projection des Brasiers de la colère (Out of furnace en version originale, de nouveau mal traduit), on sort avec un nœud dans la gorge.
Le scénario est simple, pessimiste et construit une atmosphère où la misère et la colère ont tout rongé : le film est un zoom sur deux frères, où l’un, vulnérable, sort tout juste de prison (Russell), tandis que l’autre (Rodney) – ancien soldat en Irak revenu au pays – tente de s’en sortir avec des combats de boxe ultra-violents. Quand ce dernier se retrouve endetté jusqu’au cou, il va suivre un caïd local et disparaître. Russell va tout faire pour le retrouver, par amour pour son frère. Prêt à tout.

Certes, Les Brasiers de la colère ne pourra pas se vanter de posséder le script le plus original de tous les temps. On aligne quelques banalités, on tire de grosses ficelles…
Peu ambitieux, prévisible et jouant sur l’aspect déjà-vu vengeance/liens fraternels, le film a la bonne idée de dessiner en filigrane les traumatismes de la guerre (la scène où Casey Affleck raconte ce qu’il a vu sur le terrain est explosive) et met en lumière la crise qui a frappé la zone de la « Rust Belt », cette « ceinture de la rouille » nord-américaine, où les tristes usines s’alignent au milieu des friches industrielles.
Pour cela, Cooper a d’ailleurs choisi de tourner à Braddock, ville grise et morose de Pennsylvanie, qui renforce la photographie froide et couleur rouille.

Cela dit, même si le film réserve peu de surprises, la direction d’acteurs sauve tout. Un casting en or avec un Woody Harrelson tout bonnement grandiose en sociopathe toxico de l’Amérique profonde ; Casey Affleck étonnant en bombe à retardement ou encore Christian Bale magnétique et poignant.
Très ou trop masculin (il n’y a qu’une seule femme dans le film), parfois taxé de misogyne par certaines critiques, ce casting réussit cependant à accentuer cette plongée au cœur d’une Amérique rurale, paumée.

Au milieu des scènes choc, le spectateur sera peut-être perdu par la mise en scène difficile et lente, où le choix d’utiliser ellipses et flashbacks, et de juxtaposer certaines séquences peut déstabiliser. Mais là encore, la force des acteurs rattrape le tout. Dans toute l’inégalité de ce drame austère jusqu’au boutiste, la séquence finale – forte, quoiqu’un peu grossière – fait office de décharge émotionnelle brillante. Un film qui, malgré les clichés inhérents au genre, reste tout de même radical.
NOTE : **

Aurélien Germain
Drame/Thriller, de Scott Cooper. Américain. Durée : 1 h 56. Avec Christian Bale, Casey Affleck, Woody Harrelson, Willem Dafoe…
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LES FILMS DÉJÀ EN SALLE
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LA VIE RÊVÉE DE WALTER MITTY ***
Mitty, un homme banal au possible, ne s’échappe du quotidien qu’avec des rêves extravagants. Face à son futur licenciement, il est contraint de s’embarquer dans un périple complètement fou. Ben Stiller, surprenant, signe un film à contrepied de ses habituelles comédies. Poignant, émouvant, drôle et mélancolique, Walter Mitty est une ode au voyage et à la rêverie. Un gros coup de pied aux fesses du Hollywood paresseux des dernières années. Tout simplement beau ! A. G.
JAMAIS LE PREMIER SOIR **
Julie, la trentaine (jouée par Alexandra Lamy), enchaîne les déceptions sentimentales. Elle se réfugie dans les livres de développement personnel sous le regard moqueur de ses deux copines, Rose (Julie Ferrier) et Louise (Mélanie Doutey). Mélissa Drigeard aborde ici des thèmes vus et revus : la rupture, la trentaine, les copines… sans sortir des sentiers battus mais en faisant souvent rire. Mention spéciale à Mélanie Doutey, jolie, drôle et charismatique. C. P.
LES SORCIÈRES DE ZUGARRAMURDI **
Deux braqueurs accompagnés du jeune fils de l’un d’eux doivent s’enfuir de Madrid pour échapper à la justice. Sauf que, pour passer la frontière française, ils traversent Zagarramurdi, un village réputé hanté par des sorcières… Alex de la Iglesia se fait plaisir, après le très drôle Crime Farpait et le propret Crime à Oxford, il signe une comédie dans la pure tradition des séries B, à base de gore, de féminisme castrateur et d’effets spéciaux pourris. Jouissif. B. R.
 
NOTATION :
 **** CULTEissime 
*** TOPissime
** PASMALissime 
* BOFissime
X NULissime

 

Cannabis et coffee-shops : et si on ouvrait le débat ?

Cannabis/ Après l’ouverture de coffee-shops dans le Colorado et sa légalisation en Uruguay, tmv s’intéresse à l’éventualité d’une telle « révolution » en France. Débat avec Dominique Broc et Dr Costentin. Du pour…et du contre ! Et vous, votre avis ?

Le 1er janvier, le Colorado (États-Unis) a surpris son monde en ouvrant les premiers coffee-shops. Les consommateurs peuvent désormais acheter légalement du cannabis, à condition d’avoir au moins 21 ans et se limiter à 28 grammes par visite. Le tout, sans même besoin de prescription médicale.  En décembre dernier, en Uruguay, les sénateurs ont carrément approuvé la loi permettant à l’État de contrôler la production et la vente de cannabis, afin de lutter contre le narcotrafic. Une première mondiale.
En France, le pays le plus répressif d’Europe, le débat est loin d’être terminé. Tmv a interrogé Dominique Broc, initiateur et porte-parole des Cannabis social club et Jean Costentin, médecin et professeur au CNRS.

POUR
Dominique Broc, initiateur et porte-parole des Cannabis social club.

dominique broc
Dominique Broc (Photo DR)

Les politiques
Le Tourangeau qui ironise sur la « guerre aux drogués » a toujours la dent dure contre les gouvernements : « Les chefs d’État ont reconnu l’échec de la prohibition politique mise en place depuis 40 ans. Celle-ci a été inefficace, même au niveau social. »

Bien pour l’économie
« Ces coffee-shops américains, c’est bien et pas bien en même temps. On ne voit que le côté économique, car Amérique égale fric. C’est quand même tant mieux pour eux, car l’argent ne tombe pas dans les poches des mafias ». Pour lui, la décision de l’Uruguay est « déjà mieux ».

Conso et pas schizo
Pour le porte-parole, « le cannabis n’est pas responsable de la schizophrénie. La consommation a été multipliée par dix. Ce n’est pas pour autant que le samedi soir, il y a une file d’attente devant l’hôpital psychiatrique ! », indique-t-il en rappelant que « des études ont démontré qu’il n’y avait pas de lien entre schizophrénie et consommation de cannabis ».

Un réveil en France
« En France, ce n’est pas peine perdue. On assiste à un réveil. De plus en plus de gens soutiennent la régulation, alors qu’ils ne consomment même pas ! Par exemple, Daniel Vaillant (du Parti socialiste, il appelait à une régulation contrôlée du cannabis, NDLR) mais qui n’est pas écouté. » Dominique Broc souhaite que l’on aille plus loin : « il faut être responsable et assumer qu’il y a 10 % de consommateurs quotidiens en France. Pourtant, on est toujours considérés comme des criminels… »

Attention aux jeunes
« Adolescent, on n’a pas à acheter de la drogue aux dealers ! Si la politique de prévention avait été bien faite, il n’y aurait pas ça », répète Dominique Broc. « On aurait pu expliquer, être sérieux, dire que le cerveau se forme en dernier… »

Le souci, c’est donc du côté de la jeunesse selon lui. « Les gamins consomment trop tôt et ne sont pas informés. Le cannabis est dangereux pour un ado. Les problèmes d’addiction commencent très tôt. »

Cannabistrot
Coffee-shops ou pas, alors ? Dominique Broc propose des « cannabistrots » : « Des points de vente, réservés, encadrés, avec gestion des membres et une production française ». Il propose qu’on « prenne ces petites mains qui bossent illégalement pour un vrai travail dans des cannabistrots. Cela libérerait du temps pour la police face aux vrais trafiquants et aux vrais criminels… »

De toute manière, il estime impossible l’ouverture de coffee-shops en France. « Les Français ne sont pas informés. Ils en auraient une autre vision, sinon… » Avant de conclure : « Il y a beaucoup de consommateurs mais on laisse le marché aux mafias. Est-ce responsable ? »

√ Retrouvez nos archives web sur Dominique Broc et son Cannabis social club ici.

CONTRE
Jean Costentin, professeur de pharmacologie CNRS et faculté de médecine de Rouen.

Jean Costentin (Photo DR)
Jean Costentin (Photo DR)

Son avis sur l’actu
Concernant l’Uruguay, « c’est une décision législative, mais les sondages ont montré que la population était en majorité opposée ! Dans le Colorado, c’est une votation citoyenne », rappelle Jean Constentin, tout en admettant « les premiers effets économiques ».

Les coffee-shops
Pour les coffee-shops néerlandais, il pense que « ces lieux sont là pour attirer le  »frenchie », le Luxembourgeois, le Belge… On y a fait des fouilles et ceux qui venaient chercher du cannabis avaient aussi de la cocaïne etc. »

Jusqu’à 8 semaines dans les urines
« Mon problème – car je suis médecin – c’est qu’on avait à l’époque des présomptions sur les effets du cannabis. Mais le travail neurobiologique a vérifié ces suspicions. » Le professeur rappelle alors que c’est un « produit accrocheur, même si c’est une drogue douce comme le tabac ». « On a 1,5 million d’usagers réguliers qui bravent la loi pour satisfaire leur appétit. De toutes les drogues, le THC (le tétrahydrocannabinol, la molécule contenue dans le cannabis, NDLR) est le seul à se stocker durablement dans l’organisme, car il est soluble dans la graisse. Or le cerveau est riche en lipides. C’est là où se stocke le joint. Un joint égal une semaine dans la tête ! » Il rappelle alors que les consommateurs réguliers qui arrêtent du jour au lendemain auront encore des traces de cannabinoïde dans leur urine « pendant huit semaines ».

Les effets du cannabis sur l’organisme
Côté effets, Jean Costentin est à l’opposé de Dominique Broc. Il cite notamment les « effets aigus, le sournois, comme les perturbations de la mémoire : un effet désastreux pour notre pays et l’Éducation nationale. Le THC perturbe la mémoire de travail, par exemple le fait de terminer une phrase qu’on a commencée. »

Il parle aussi des « troubles amotivationnels, l’effet  »ça plane pour moi » », mais aussi « l’effet anxiolytique chez les sujets anxieux. Il va en abuser, ça ne fera plus rien sur l’anxiété, mais ça sera dix fois pire plus tard. » Le docteur s’agace « de l’effet pseudo anti-dépresseur » du cannabis et parle de risque de suicide accru, puisqu’il y a une « corrélation entre suicidalité et consommation ».

Attention aux ados
Le seul rapprochement à effectuer entre nos deux interlocuteurs concerne le cannabis chez les jeunes. « Plus tôt l’essayer, c’est plus tôt l’adopter et plus vite se détériorer. Car le cerveau de l’ado est en maturation », insiste le docteur, précisant que fumer va agir intensément sur les grands axes neuronaux et les synapses.

Cannabis = schizophrénie
Pour le médecin, le rapport entre cannabis et schizophrénie est avéré. Il cite ainsi diverses études, notamment celle réalisée en Suède dans les années 70, époque où le pays était laxiste en la matière. Une étude gigantesque qui a suivi « 50 000 appelés aux armées et vus par des psys » et a prouvé « qu’avoir fumé plus de 50 joints avant ses 18 ans multipliait par six le risque d’être schizophrène ». Désormais, le pays a changé toute sa législation et l’explicite « depuis la maternelle, avec 40 h de cours. Le pays a maintenant la plus faible incidence des toxicomanies ».

Dosage ?
Jean Costentin fustige les coffee-shops, dans lesquels « le cannabis n’est pas du tout moins dosé qu’ailleurs ! » Il parle de « manipulation et sélections génétiques » et rappelle que la demande du consommateur est un dosage plus fort, car de fait plus accrocheur. « Le fait de réglementer ne raisonnera pas les gens. »

Cannabis, tabac, alcool
Le cannabis étant mélangé avec du tabac pour rouler un joint, le Dr Costentin rappelle que ce mélange multiplie par 6 à 8 le facteur de goudron cancérigène et de 200°C la température de combustion. « Il y a 73 000 morts par an à cause du tabac. En 2030, il y en aura 90 000, sachez-le… »

Enfin, il précise que « cannabis + alcool font très mauvais ménage. Notre pays macère dans l’alcool, c’est une folie supplémentaire. Il y a une démagogie dans tout ça… »

« Une folie »
Ce débat ? « Une folie », pour le médecin qui se dit « hors de lui » et parle « en tant que professionnel, docteur, père et grand-père ». Avant de conclure : « Touche pas à nos mômes ! »

  @rrêt sur images : « Cannabis, et si on parlait santé ? » avec J. Costentin
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xugc0x_cannabis-et-si-on-parlait-sante_news[/dailymotion]
Propos recueillis par
Aurélien GERMAIN
 

Dieudonné : spectacle à Tours interdit

Dieudonné devait se produire ce vendredi soir au Vinci. Son spectacle a été interdit. Tmv suit en direct ce qu’il se passe devant le Vinci.

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Photo prise peu avant 20 h (photo tmv)

[article mis à jour à 20 h 40]
20 h 40 : Les fans de Dieudonné campent toujours devant le centre Vinci. Vers 20 h 15, de nombreux chants ont eu lieu, à coup de « Dieudonné président », « Sioniste raciste assassin » ou encore « La Licra rentre chez toi ! ». De nombreuses personnes présentes ont entonné la Marseillaise. Mais la foule reste très calme.
La circulation est difficile aux abords du centre Vinci.
19 h 07 : Denis Schwok, le président de Tours Événement, a confié aux journalistes présents que Dieudonné ne se rendrait pas au Vinci.
Quelques huées à l’annonce de l’annulation.
19 h 04 : Dieudonné pourrait proposer un autre spectacle pour ce soir, au maire Jean Germain.
18 h 37 : Le Conseil d’Etat confirme l’interdiction du spectacle ce soir à Tours.
18 h 26 : Le site officiel du Conseil d’État est « down » : il est donc inaccessible, comme hier, suite à un trop grand nombre de connexions.
18 h 20 : L’audience est finie. Lecture de l’arrêt dans une trentaine de minutes.
18 h 10 : D’après certains twittos, une dizaine de cars de CRS est arrivée devant le Vinci.
18 h : L’audience publique au Conseil d’État a commencé à 17 h 30, comme prévu.  D’après Libération, l’un des trois avocats de Dieudonné a déclaré dans sa plaidoirie : « Le spectacle se joue depuis six mois six fois par semaine et il n’a jamais posé de problèmes relatifs à l’ordre public. Il n’y a eu que du bruit médiatique. C’est donc une dérive grave de porter atteinte à une liberté fondamentale  »
17 h 28 : Une vidéo circule sur les réseaux sociaux et YouTube : lors de son interview, le maire Jean Germain a été « victime » d’une « quenelle ».
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=o6XS4tglx2c#t=24[/youtube]
14 h 55 : Sur son Facebook officiel, Dieudonné précise que « ses avocats saisissent à leur tour le conseil d’état ! Cette fois le jury du conseil sera différent ! Réponse pour que Dieudonné joue à Tours ce soir : vers 18h !! Merci encore pour votre soutien », avant de dire « les médias vous mentent », en se défendant d’un quelconque salut nazi hier, à Nantes.
Me Damiens-Serf
Me Damiens-Serf

14 h 50 : Devant le Vinci l’Avocat Me Damiens-Serf est interrompu par des ados fans de Dieudonné.
Derrière la porte vitrée.

14 h 47 : L’humoriste/polémiste n’est toujours pas là. Sur place, on doute qu’il viendra. L’avocat du spectateur (condamné à payer 500 €, NDLR), un huissier, deux avocats de Dieudonné étaient là et sont rentrés pour avoir une discussion dans le centre Vinci. Ils se trouvent derrière une porte en verre.
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Discussion derrière porte vitrée = silence radio (pour le moment!) (Photo tmv)

14 h 33 : Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, souhaite que tous les spectacles de Dieudonné soient interdits.
A Tours, les portes du Vinci restent fermées.
Sur Twitter, on apprend que Dieudonné souhaite faire un spectacle « best of » et non celui de la tournée Le Mur.
14 h 01 : Dieudonné avait annoncé qu’il arriverait sur Tours à 14 h 30. Certains journalistes font déjà le pied de grue devant la salle.
Devant le Vinci (Photo tmv)
Devant le Vinci (Photo tmv)

13 h 58 : LE POINT // La Ville va recevoir 1 500 € de dommages et intérêts. 1 000 € de la société de production de Dieudonné et 500 € d’un spectateur qui s’estimait « lésé » après avoir payé 86 € ses deux places pour un spectacle ensuite annulé.
Une audience en référé devant le Conseil d’Etat aura lieu à 17 h 30.
13 h 30 : Le tribunal d’Orléans a annoncé l’interdiction du spectacle de Dieudonné, ce vendredi soir à Tours. Les 2 000 places du Vinci avaient trouvé acquéreurs.
Sur BFM TV, le maire Jean Germain (PS) s’est dit « satisfait » de cette décision.
Dieudonne-indesirable-a-Tours_reference
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Chroniques culture #13

Chaque semaine, tmv parle culture. Nos chroniques cette semaine ? Un DVD, un CD, une BD et un jeu vidéo.

CHRONIQUE_CD
LE CD

MOGWAI – RAVE TAPES
L’énorme groupe écossais, emblème du post-rock de la fi n des années 1990, continue son chemin. Après s’être attaqué à la bande son de la série tv Les Revenants (franchement géniale), ils sortent un album quelques mois après. Plus analogiques, organiques, leurs morceaux transportent quand même à des milliers d’années-lumière. Rave Tapes plane très haut, parfait quand on est allongé dans l’herbe, au soleil ou au fond de son lit en regardant la pluie tomber.

LE DVD
INSIDIOUS 2
Dans cette suite d’Insidious, la famille Lambert croit être débarrassée de ses problèmes et mener une vie normale. Sauf que le monde des esprits en a décidé autrement. La deuxième fournée de James Wan, petit génie de l’épouvante, frôle la mention « à zapper », malgré un dernier acte réussi (par ailleurs honteusement pompé sur Shining). On se réconfortera avec les bonus alléchants de ce DVD : entretiens sur le plateau, making of ou encore webisodes. Et le tout en master haute défi nition.

LA BD
WAKE UP AMERICA
Cette peinture de la société américaine des années 60 raconte le parcours hors du commun du député John Lewis. Seul survivant du groupe des Big Six qui lutta auprès de Martin Luther King, ce roman graphique est une pure merveille. Il donne aussi à voir toute la construction d’une identité face à la négation de l’être humain au regard de sa couleur de peau. Les super héros ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Hervé Bourit

LE JEU
MARIO PARTY ISLAND TOUR
33 ans et pas une ride ! En ce début d’année 2014, le plombier moustachu et sa bande reviennent plus en forme que jamais dans un nouvel opus de la saga Mario Party. En exclusivité sur 2DS et 3DS. Coloré et complètement déjanté, Island Tour est un party-game familial dans la plus pure tradition. Un mélange réussi de jeu de l’oie et de mini-jeux à savourer en solo ou à quatre joueurs maxi (avec une seule carte s’il vous plait). Que demander de plus ? Nintendo, tout public, 40 €.

Le Microspop de Mister Doc #10

Chaque semaine, Doc Pilot partage ses découvertes culturelles du week-end. Épisode 10 : Des Produits Dérivés à l’ Arlésienne, en Attendant Maja.

Dirty Beaches
Dirty Beaches

En Attendant Maya est le titre de l’expo de Cedric Marcillac Lhemann à Ozart Galerie, l’impression de pénétrer les rêves de l’artiste, son inconscient aux impressions fantastiques qu’il nous fait nôtres. Surréalistes aussi au Temps Machine la prestation énervée des colombiens de Meridian Brothers, sorte de salsa mâtinée de Devo, un bal sud-américain passé au filtre des Residents ou comment foutre toutes les influences dans la marmite pour cuisiner la potion magique…
[youtube]http://youtu.be/pdoYi6zD4pI[/youtube]
Suit l’intense Dirty Beaches, növo électro-gothique avec au chant une âme forte à la Jim Morrisson en étendard d’un concept obsédant. Marlene Guichard des Castas Divas m’apprend le décès de Mandela ; je m’en réjouis, il a bien mérité le repos. Au matin nous assistons en direct au triste destin d’un africain en Centre Afrique. Tout semble vain. Le lendemain au retour du furieux concert des Parpaings en Arcades Institute l’écran de nuit m’envoie un reportage sur la France-Africaine et Elf : à gerber. A La Boulangerie c’est Noël avec «  Produits dérivés », de l’œuvre d’art à pas cher à mettre sous le sapin : Nico Nu, Juliette Gassies, Fred Dumain et bien d’autres. Atrium de Saint Avertin, Birkin et son Arabesque, les chansons de Gainsbourg en orchestrations arabisantes pour la forme, l’important restant le fond, la cassure dans la voix de Jane, l’émotion… un temps déjà lointain, une autre époque…Au 244 pour la soirée des Hommes Verts c’est plein à craquer, beaucoup ne peuvent pas entrer… A l’Opéra de Tours l’ OSRCT offre du Mozart et du Bizet, de la joie et de la force, le Gang de Jean-Yves Ossonce au top. En rentrant j’écoute Electric Ladyland de Hendrix, histoire d’augmenter le contraste : finalement dans le haut de gamme tout est musique et les tubes sont magiques, qu’ils soient du rock ou du classique.
[youtube]http://youtu.be/MXLgGuYqXMU[/youtube]

Honnête ce Percy Jackson, la mer des monstres

La suite des aventures de Percy Jackson débarque (enfin) sur nos écrans. Au final, du gavage aux images de synthèse, de l’humour, de l’action, un sous-Harry Potter divertissant pour l’été.

Il aura fallu pas moins de 3 ans pour voir enfin débarquer la suite des aventures de Percy Jackson sur nos écrans. Le premier volet, Percy Jackson : le voleur de foudre, ayant connu un succès en demi-teinte (comprenez un demi-flop), la Fox avait suspendu la production de son petit frère. Finalement, Percy Jackson : la mer des monstres a quand même fini par être sorti par quelqu’un qui a vraiment le nom de l’emploi : Thor Freudenthal (réalisateur de pas grand-chose, si ce n’est Scavengers et Palace pour chiens… Bah oui !).
Nous revoilà donc à suivre les aventures de Percy Jackson, un demi-dieu (rien que ça) qui a déjà sauvé le monde mais doute fortement de ses capacités. « Et si j’avais eu un coup de pot, en fin de compte ? », se demande-t-il, les sourcils froncés en se grattant la tête.
Mais quand la barrière de protection divine de son petit village est attaquée, il va devoir arrêter de réfléchir et agir en allant chercher la légendaire Toison d’Or qui va tous les sauver.
Ce sous-Harry Potter emmène donc le spectateur dans un périple – ou plutôt une odyssée – dans les eaux mortelles de la Mer des Monstres (forcément, le nom donne moins envie que la Méditerranée). Une aventure divertissante, bourrée d’action et nourrie d’un rythme soutenu, mais qui s’effrite malheureusement rapidement en raison de ses personnages trop lisses.
Logan Lerman (Percy Jackson) et sa tête de premier de la classe est peu expressif ; le personnage de la belle Alexandra Daddario (Annabeth) n’est pas assez exploité ; Brandon T. Jackson (Grover) par contre relève le niveau grâce à son humour et sa pêche.
La Mer des Monstres, s’il n’est pas le film du siècle, est l’occasion de causer mythologie grecque avec un soupçon d’humour toujours bien placé (le personnage de Dionysos est excellent). Plutôt rigolo, le mélange avec cette action constante est donc vraiment agréable.
On regrettera cependant cette orgie d’images de synthèse qui font vivre littéralement le film (il n’y a quasiment que ça) : gavant jusqu’à en vomir. Ce volet de Percy Jackson n’a pas vraiment de saveur dans ses effets spéciaux, si ce n’est par exemple la course en taxi ou l’impressionnant monstre marin. Mais Tyson, le frère cyclope (joué par Douglas Smith), se voit affublé d’un faux œil en synthèse ridicule ; là où une prothèse aurait fait bien plus d’effet que ce trucage à la limite du moisi.
Percy Jackson : la Mer des Monstres* n’a malheureusement pas su utiliser son très gros budget (90 millions de dollars) à bon escient. Mais dopé à un rythme archi-soutenu et quelques traits d’esprit, il reste tout de même divertissant et assez agréable pour cet été.
Aurélien Germain
* le film a été vu en version 2D. Percy Jackson est aussi disponible en 3D.
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Conjuring, les dossiers Warren : Bouh !

Le nouveau James Wan est arrivé ! Une série B angoissante et bien flippante, entre l’Exorciste et Amityville, qui fait appel à des démonologues. Et en plus, c’est inspiré de faits réels…

Ah qu’elle est mignonne tout plein cette grande famille unie, joyeuse, souriante et pleine de bonheur à l’idée d’emménager dans cette bâtisse campagnarde. Tellement mignonne qu’elle va finalement tomber dans un véritable cauchemar, à l’intérieur de cette maison possédée par un esprit plus que malfaisant.
Nouveau film de James Wan (réalisateur du tout premier Saw et du génial Insidious), CONJURING : LES DOSSIERS WARREN n’est pas qu’un simple film de possession, un énième ersatz du cultissime Exorciste de Friedkin. Estampillé de la mention « inspiré de faits réels » (qui fait toujours son petit effet dans les gargouillis de l’estomac des fans des productions horrifiques), Conjuring est aussi un biopic sur Ed et Lorraine Warren, deux parapsychologues experts en démonologie. Ce couple aux 4 000 dossiers paranormaux ont réellement existé (ce sont eux qui se sont occupés du cas célèbre Amityville et la femme médium est d’ailleurs toujours vivante), le réalisateur les incorpore dans son long-métrage pour venir en aide à cette famille complètement flippée dans cette maison hantée.
Et c’est là où James Wan marque son premier point. Insufflant par là une dose d’authenticité, il dresse un portrait intéressant de ce couple intriguant ; portrait réussi notamment par les performances sans faille de Patrick Wilson et Vera Farmiga (belle, intense et pleine de justesse).
Si tous les personnages sont plein de justesse (la maman, Lily Taylor est absolument stupéfiante et bluffante !), le récit est rendu encore plus crédible par ses décors, sa très belle photographie et l’utilisation de son ambiance seventies ; l’histoire se déroulant à cette époque.
Pour le reste, Conjuring a beau utiliser toutes les ficelles de l’épouvante et les poncifs inhérents à ce genre, il fait réellement peur. OUI, James Wan n’invente strictement rien et reste en terrain balisé, mais son utilisation de nos terreurs les plus enfantines et primaires fonctionne toujours aussi bien : suggestion, bruits de porte ou dans les murs, voix susurrées, poupée maléfique, peur du noir, références au Diable, apparitions…
Malgré des artifices éculés donc, la frousse et la tension sont intenses, surexploitées – en bien – par une musique diablement efficace, notamment par ses infrabasses. Pour preuve, le deuxième acte, véritable montagne russe allant crescendo dans les scènes-choc est une véritable réussite.
James Wan et son Conjuring prouvent, une nouvelle fois à Hollywood, qu’un budget colossal n’est pas obligatoire pour accoucher d’un bon film flippant ou simplement performant (n’est-ce pas World War Z ?…). Sans être le film d’épouvante du siècle ou réinventer le style, Conjuring est une série B vraiment angoissante, contrairement à d’autres soi-disant frayeurs (coucou les arnaqueurs de Paranormal Activity, on parle de vous) et admirablement bien réalisée, malgré son manque d’originalité.
Aurélien Germain
SORTIE LE 21 AOUT 2013
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Bande annonce :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=McOmzgX09wo[/youtube]

Décevant The Purge (American Nightmare)

Synopsis corrosif, sujet politiquement incorrect : The Purge avait tout pour être une bombe dans le monde du cinéma. Au final, c’est un pétard mouillé et une grosse déception.

Imaginez un peu la bête : Etats-Unis, année 2022. La criminalité n’existe presque plus, les prisons ne sont plus surpeuplées. Pourquoi ? Parce que le pays et son gouvernement ont mis en place « The Purge », un système  qui autorise – une fois par an et pendant quelques heures – et rend légales toutes activités criminelles. Inutile de compter sur la police ou les hôpitaux, tout est fermé durant cette nuit du « chacun fait sa loi avec ses gros flingues ».
Les fans de films de genre bavaient déjà à la lecture de ce synopsis original et intéressant. Encore plus devant la bande-annonce aguicheuse (pour la voir, c’est ici). Sauf que la surprise est de taille devant ce long-métrage de James de Monaco (producteur de l’arnaque Paranormal Activity et du très bon Sinister) : The Purge (American Nightmare en français pour éviter les jeux de mots vaseux) est en fait une véritable déception.
Déjà, parce que le scénario s’écrase au bout de quelques minutes. S’il eut été passionnant de réaliser une satire grinçante sur l’utilisation des armes ou la violence en Amérique (par exemple), James de Monaco a préféré se la jouer Bisounours, en centrant son intrigue sur la famille Sandlin, millionnaire grâce à ses systèmes de sécurité ultraperfectionnés. Celle-ci va ouvrir la porte à un inconnu, lors de cette fameuse soirée de tuerie entre voisins. On ne vous en dira pas plus…parce qu’il ne se passe pas grand-chose de plus de toute façon.
Le concept de The Purge tombe donc aussi complètement à l’eau, et est en plus desservi par une photographie atroce (trop sombre, trop noir, trop moche, trop tout) et une façon de filmer pas très excitante. L’espace temps/lieu, quant à lui, n’est pas respecté et laisse le spectateur dubitatif devant cet ersatz de home invasion peu crédible et pas franchement convaincant.
Malgré ce sujet amoral et perturbant, The Purge n’interroge pas vraiment sur la société américaine, l’ultra violence et l’égoïsme latent. Et ce ne sont pas les performances vraiment limite d’un Ethan Hawke peu concerné et franchement mauvaise de Max Burkholder qui vont changer la donne.
Fade, mou et sans surprise, The Purge aurait pu être un des films de l’été en accentuant sa charge politique et son scénario corrosif. James de Monaco, et c’est décevant, a finalement préféré la carte de la facilité (visiblement, cela marche vu les bonnes retombées de billets verts outre-Atlantique). Sans être médiocre, le film est juste une immense déception.
Pour un film de cette trempe, bien plus méchant et piquant, replongez-vous plutôt dans le génialissime Funny Games. Ce film avait au moins un cerveau et quelque chose dans la pellicule.
Aurélien Germain
The-Purge-Movie
 

Insaisissables, magique

Abracadabra : casting magique et film divertissant, Insaisissables est une vraie surprise trompant et bernant constamment le spectateur.

Avec une bande-annonce aussi alléchante, Insaisissables (« Now you see me » en version originale, allez comprendre…) allait-il être un joli tour de magie ou un tour qui tombe à l’eau ? Autant le dire tout de suite, le film de Louis Leterrier est loin de certaines critiques assassines lues ci et là : sans être magique, il est franchement réussi.
Quatre brillants magiciens sont embauchés par une entité mystérieuse pour donner des spectacles époustouflants : le premier à Las Vegas permet le braquage d’une banque en France ; le second torpille le compte bancaire d’un vieux banquier véreux. Un bonheur pour le public, mais pas vraiment du goût du FBI et d’Interpol qui se lancent alors dans une chasse à l’homme pour attraper ces Robins des Bois des temps modernes. D’autant que le troisième et dernier numéro promet d’être encore plus extrême…
Sous couvert d’un scénario inventif, le réalisateur déroule un film sans accroches, au rythme haletant, et loin de n’être qu’un banal long-métrage sur la magie. Tour à tour thriller, policier et cérébral, Insaisissables a aussi le culot de constamment berner le spectateur sur ce qu’il croyait voir ou savoir. « Un magicien a toujours au minimum un tour d’avance. » Rien de plus vrai ici, où les multiples entrées de lecture, chausse-trappes, diversions et intrigues à tiroir accouchent d’un récit bien construit et intéressant.
Une réussite aussi due à un casting de luxe, loin des gros films biberonnés aux acteurs surpayés pour leurs prestations minables (on ne citera personne…). Là, il suffit d’admirer le jeu du génialissime Woody Harrelson (aussi truculent que dans Tueurs Nés) ou du très bon Jesse Eisenberg (vu dans The Social Network). Idem pour Mélanie Laurent ou encore Morgan Freeman, dont le rôle induit très souvent le spectateur en erreur pendant deux heures.
Si l’on peut malheureusement critiquer la réalisation agaçante ou surchargée de Leterrier (certains travellings et mouvements de caméra sont vraiment à vomir, à l’aide !), Insaisissables pond quand même quelques scènes extraordinaires. Au hasard, une course-poursuite géniale de plus de dix minutes ou bien les tours de magie prestigieux (par ailleurs, pour la plupart réalisés avec des trucages réels, aidés par de vrais magiciens, pour éviter de se reposer sur les images de synthèse).
Frénétique, fausses pistes et divertissant : les trois ingrédients d’Insaisissables. Pas le tour de magie du siècle, mais suffisamment grisant pour pouvoir s’évader quelques heures et passer un bon moment.
Aurélien Germain
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Wolverine divertissant

Personnage clé des X Men et de Marvel, Wolverine sort les griffes et montre les crocs, dans cette version 3D. Agréable et divertissant, sans pour autant être renversant.

Wolverine, vous connaissez ? Vous savez, un des personnages phare des X Men, avec une barbe trop classe et de grandes griffes aux mains (impossible de se gratter la tête, quoi). Et Hugh Jackman, vous le remettez ? Le beau gosse qui fait craquer vos femmes, qui peut aussi bien jouer dans Les Misérables, Real Steel que dans une pub pour une boisson-qui-rafraichit-mais-qu-on-dira-pas-la-marque-à-part-que-c’est-fait-de-thé-et-que-c’est-glacé.
Bref, ces deux ingrédients font le nouveau Wolverine. Sous-intitulé « le combat de l’immortel », le film de James Mangold (réalisateur de Walk The Line, l’un des meilleurs films au monde) emmène Wolverine au Japon pour bastonner plein de monsieurs, tout en étant pour la première fois vulnérable (aussi bien physiquement qu’émotionnellement) et en se posant des questions sur son immortalité.
Un postulat de base classique qui, au final, pousse peut-être ce blockbuster à remplir le cahier des charges sans trop d’originalité. Pour autant, Mangold filme des scènes d’action impressionnantes (à voir absolument, ce duel sur un train à 500 à l’heure excellentissime) et arrive à y insuffler des touches d’humour très agréables et surprenantes (Hugh Jackman excelle d’ailleurs en pince-sans-rire). Ce qui permet de rendre l’univers Marvel très intéressant.
On reprochera cependant – et une nouvelle fois – à Wolverine sa transposition inutile au possible en 3D. Devenu monnaie courante désormais, le relief n’apporte ici aucun détail ou niveau de lecture supplémentaires et ne sert donc (une fois de plus…) qu’à soutirer quelques euros au spectateur.
Avouons quand même que malgré son inutilité, la 3D dans Wolverine reste vraiment belle et léchée (la scène d’ouverture possède une photographie admirable). Un énième blockbuster pour cet été (relisez donc le pourquoi du comment ici) agréable et plutôt pêchu, avec son lot de bonnes surprises. Et puis, rien que pour les très belles Svetlana Khodchenkova et Tao Okamoto, on a envie de sortir les griffes. Miaou.
Aurélien Germain
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World War Z(éro)

Z comme zéro ? Le tant attendu blockbuster de zombies emmené par Brad Pitt n’est qu’une vaste farce. Les gros sous ne sont visiblement pas compatibles avec les films d’infectés.

Ce qui est drôle dans toute cette histoire, c’est que l’on aurait pu avoir un film génial si Hollywood ne s’en était pas mêlé. Parce qu’au départ, World War Z (appelons la bête WWZ) est un roman de Max Brooks qui avait tapé dans l’œil de Brad Pitt : un bouquin causant d’un rapport de l’ONU rempli de témoignages sur l’après-guerre entre vivants et morts-vivants, avec une petite touche de géopolitique. Notre Brad chéri a voulu l’adapter tel quel. Pas franchement du goût de la Paramount qui refuse et l’envoie finalement jouer les experts/sauveur du monde en pleine guerre zombiesque.
Et très vite pendant WWZ, on s’aperçoit que l’horreur n’est pas dans les morts-vivants rendus dingues par un virus inconnu et qui vous bouffent tout cru. L’horreur, elle est déjà dans la façon de filmer de Marc Forster. Une sorte de caméra à l’épaule en mode maladie de Parkinson sur un bateau qui tange qui : a) vous file la nausée ; b) vous permet de ne rien comprendre à l’action et rend illisible la lecture ; c) vous donne envie d’offrir au réalisateur « Comment savoir filmer pour les Nuls ».
Pourquoi filmer ainsi ? Parce WWZ, c’est aussi un classement PG-13 (aux Etats-Unis, l’équivalent de « interdit aux moins de 13 ans »). Donc la caméra évite soigneusement les gros plans, multiplie les vues aériennes lors des attaques, il n’y a aucune goutte de sang, ni plan gore (les zombies croquent seulement la main et laissent une petite trace…). Bref, un parti-pris inapproprié au genre et au public visé…
Les zombies boivent Pepsi
Paraît-il que l’argent ne fait pas le bonheur. Et ne fait pas les bons films. WWZ a beau aligner les dollars (plus de 180 millions de budget), son rythme est d’une faiblesse rare dans le film d’infectés. Et ce n’est pas -le pourtant excellent- Brad Pitt qui arrive tirer le film vers le haut. Encore moins quand l’ex-anti héros de Fight Club sombre dans le ridicule le plus total avec un placement de produit en plein film. Comprenez une pub paaas du tout subtile : pendant l’attaque de zombies dans le Centre mondial de l’OMS, Brad Pitt, fier avec sa petite cicatrice (oui il s’est vautré dans un crash d’avion ouvert en deux, mais n’a rien), prend le temps de passer devant un distributeur… avec des dizaines de Pepsi, avant de s’ouvrir une petite canette bien fraîche en plan rapproché, tête penchée (!!!). Aberrant, honteux ou pitoyable ?
Au final, WWZ n’est qu’une production pleine de gros billets verts, où le moins bon côtoie le pire durant deux heures très longues. En voulant revisiter le film de zombies, Forster a accouché d’un film plus mort que vivant, bien loin d’un « 28 weeks later », avec un final torché en 10 minutes chrono (dur, dur d’avoir des idées apparemment…), sans aucune explication. Le pire, c’est qu’on prévoie une trilogie de ce machin foutraque. Le « Zombie » du maître George Romero doit se retourner dans sa tombe…
Aurélien Germain
World-War-Z-1

Enfance & handicap : Faciliter la garde

Sonia Pareux s’occupe d’une aide à l’accueil pour les enfants handicapés, dans tout le département.

C’est quoi ?
Un projet né en 2010 et qui a été initié par la Caisse d’allocations familiales d’Indre-et-Loire (Caf 37) et qui est « une aide à l’accueil des enfants en situation de handicap reconnu ou non, ou de maladie chronique », comme l’indique Sonia Pareux. Cette éducatrice de l’association Apajh 37 (comprenez, Association pour adultes et jeunes handicapés) a reçu une mission de la Caf : faciliter la vie de parents d’enfants handicapés en recherchant un accueil adapté. « Je dois accompagner ces familles. » Notamment sur Tours, « ce que tout le monde ne sait pas forcément ». « Nous permettons de concilier vie familiale et vie professionnelle… »
Comment ça se passe ?
Pour favoriser la prise en charge des familles et améliorer l’accueil des enfants (dans les crèches, les centres de loisirs, chez les assistantes maternelles du territoire…), l’Apajh 37 apporte son expertise et aide les équipes à accueillir au mieux. « On peut aussi se déplacer à domicile si la famille ne peut pas », précise Sonia Pareux. Le principe ? L’accueil des enfants porteurs de handicap doit être assuré en accueil ordinaire, autant que possible.
Où en est-on ?
Depuis près de trois ans, « on a suivi déjà une soixantaine de situations ». Un chiffre important, mais pas encore suffisant selon elle, dans un département pourtant bien mobilisé sur la question du handicap. Car certaines familles, pourtant dans la souffrance, « n’osent pas ». Il suffit pourtant de passer un petit coup de téléphone à Sonia Pareux. L’idée est que ce n’est pas à l’enfant de s’adapter, mais à la structure d’accueil de faire des efforts.
Contact : s.pareux@apajh37.org ou 06 24 21 02 77.

Ce dispositif d'aide permet de concilier vie professionnelle et vie familiale
Ce dispositif d’aide permet de concilier vie professionnelle et vie
familiale

 

La Halte aux K'sdales : pour les lève-tôt et les couche-tard

Il est 4 h du mat’, vous sortez de boite et avez un petit creux ? Pas de problème, c’est possible à la Halte aux K’sdales ! Si, si, on vous jure.

Il croque goulûment dedans. Ce poulet-crudités, Pierre- Alexandre l’attendait avec impatience. Les yeux dans le brouillard, la mine usée par la nuit. Il est 4 h 30 du matin, la lueur du jour pointe à l’horizon et les jeunes comme « PA » affluent devant la Halte aux K’sdales.
« C’est le seul endroit ouvert pour manger un truc chaud dans le quartier », raconte-t-il, calé à côté de la porte. Derrière le comptoir, Aurore approuve : « Quand je sortais, j’étais obligée de me faire des pâtes en rentrant parce qu’il n’y avait rien en centre-ville ».
Il y a trois ans, elle se lance avec son mari, Patrick, et décide de fournir dès le petit matin sandwichs, burgers et croissants aux Tourangeaux noctambules. Il y a les habitués, comme Simon. Il claque une bise à Patrick, surnommé « Papa ».
À côté se trouve Adrien. Un effluve d’alcool se dégage de sa bouche. Intarissable, il se rappelle : « Ici, j’ai le souvenir des chouquettes des anciens proprios », dont Aurore a repris la recette. Devant l’entrée, PA cherche ses clés. Alban, qui a perdu son portable, se fait gentiment gronder par une de ses copines. Les conversations de fin de soirée surgissent : comment rentrer jusqu’aux Atlantes ? Qui sera au boulot à 8 heures ? Bref, un joyeux barnum.
« On rigole pas mal. Les jeunes sont tranquilles, ils reviennent passer le bonjour quand ils sont plus frais », s’amuse Aurore. Et le lieu n’est pas qu’un repaire de fêtards. Sur les coups de 6 h arrive « Ti’Claude », peintre en bâtiment, la moustache bienveillante. Il boit un café tous les matins. Un peu plus tard, les mamies arrivent pour récupérer du pain. Quant à PA, il ne dort toujours pas. Il a retrouvé ses clés et termine son festin en repassant prendre quelques pains au chocolat.
Chloé Vernon
SORTIR_RESTO_LEAD
134 rue Colbert. Tél. 02.47.64.53.39
DANS L’ASSIETTE
Un sandwich
Le favori du matin : le poulet crudités, très bien garni. 4,30€ le soir ; 3,40€ en journée.
SORTIR_RESTO_SANDWICH

Un burger

Disponible quand il n’y a pas de rush. Idéal pour digérer la nuit.
SORTIR_RESTO_BURGER
Une viennoiserie
Il y a aussi du sucré. Le pain au choc’ fait le plaisir des petites faims.
SORTIR_RESTO_VIENNOISERIE

Sanitas : les sciences seront de la fête

Samedi 29 juin, direction le quartier du Sanitas, à Tours. Fête du quartier, ciné, animations et une grosse fête de la science au programme…

Montrer aux enfants, comme aux plus grands, que l’on peut découvrir la science en s’amusant. C’est le credo de l’association Les Petits Débrouillards qui sera, cette année encore, présente à la Fête du Sanitas.
Titulaires et bénévoles seront armés de leur fameuse « Malle à manip’ », un joyeux fourre-tout d’objets de récup’ qui serviront à créer de petites expériences autour des grands thèmes scientifiques : l’eau, l’air, le son … Pour Sylvie Morice, membre de l’association, l’objectif est clair : « Nous voulons nous faire connaître et montrer que la science est ludique, abordable et amusante. Je donne souvent des exemples concrets : la cuisine, par exemple, c’est de la chimie ! Présentée comme ça, la science fait moins peur. »
L’association sera présente cet été, du 15 au 19 juillet, dans le quartier du Sanitas. Baptisée « Cités débrouillardes », l’initiative a pour but de faire découvrir les sciences aux enfants des quartiers défavorisés de l’agglomération, dès l’âge de 6 ans. Tous les après-midi, dans le jardin de la Gaudinière, sous les tonnelles, c’est sans inscription et entièrement gratuit. « Ils nous reconnaissent d’une année sur l’autre, c’est vraiment sympa, s’enthousiasme Alicia, membre de longue date de l’association. Je me souviens du petit Medhi, la terreur de la classe. Il a adoré nos expériences. Comme nous avons une approche différente et complémentaire de l’école, certains enfants en difficulté s’y retrouvent. »
Et peuvent se découvrir une vocation. Dans quelques années, le nouvel Einstein s’appellera peut-être Medhi…
Laura Buratti.

Comprendre la poussée d'Archimède, la capillarité ou la flottaison grâce à des expériences, c'est plus sympa qu'à l'école ! (Photo SD)
Comprendre la poussée d’Archimède, la capillarité ou la flottaison
grâce à des expériences, c’est plus sympa qu’à l’école ! (Photo SD)


>FÊTE
Samedi 29 juin, rendez-vous place Saint-Paul, à Tours, à partir de 15 h, pour la fête du quartier. Pour les petites fringales, vous pourrez déguster grillades, merguez, sandwichs, frites et boissons sans alcool (la fête sera plus folle). Retrouvez toutes les infos et le programme complet sur le site tours.fr
>CINÉ À la tombée de la nuit, retrouvez la projection du film Ratatouille. Oscar du meilleur film d’animation en 2007, il raconte l’histoire de Rémy, un rat passionné de cuisine qui emménage au célèbre restaurant parisien Chez Gusteau ! Il aidera Alfredo, un jeune commis, à devenir un grand chef étoilé.
>ANIMATIONS Ateliers arts plastiques, comptines, maquillage, poterie, modelage, sculpture sur ballons raviront les apprentis artistes. Sans oublier les jeux gonflables, l’atelier BD pour apprendre à dessiner ses super-héros préférés, et l’initiation au tag numérique en mosaïque façon QR code. Venez, venez, il y en aura pour tout le monde !
 

La Loire à vélo dans tous ses états : notre top 5 des parcours !

La Loire à vélo dans tous ses états, ça vous met dans tous vos états. Mais ne vous inquiétez pas : Tmv vous donne le top 5 des parcours à faire. Nos coups de cœur, en fait.

La Loire à vélo dans tous ses états, c’est ce week-end et c’est trente parcours insolites sur les 800 km aménagés, autour de cinq thématiques : gastronomie, culture, patrimoine, nature et arty. La rédaction de tmv vous livre son top 5.
1. Parcours n° 26 : Tours en selle
Pourquoi ? Bon, déjà parce que c’est notre ville qu’on adore. Mais aussi parce que cet itinéraire de 17 km dans Tours (côté ville et côté campagne !) permet de (re)découvrir le quartier historique de la cathédrale et du Château de Tours, le Pont de fil, tout en longeant le parcours du futur tramway et en faisant une pause au Prieuré de Saint-Cosme, la demeure de Ronsard.
Thème : patrimoine. Point d’accueil : parc Sainte-Radegonde.
2. Parcours n° 28 : confluence
Pourquoi ? Parce que si vous êtes un amoureux de la nature, vous adorerez contempler les bords de la Loire et les rives du Cher, avec un point de vue exceptionnel sur la pile de Cinq-Mars ou le château de Villandry. Et pour finir, c’est l’occasion de s’arrêter pour s’imprégner de ce site naturel aux espèces sauvages, végétales et animales uniques. La nature, quoi.
Thème : nature. Point d’accueil : port de Savonnières.
3. Parcours n°20 : rencontre arty
Pourquoi ? Ce n’est pas un secret, à tmv, on aime la culture et l’art. Cela tombe bien, le parcours autour d’Onzain, à une quarantaine de kilomètres de Tours, est placé sous le signe des artistes. Vous pourrez, d’ailleurs, découvrir les sculpteurs Patrick Meriguet et François Weil, pendant des portes ouvertes, et admirer le château de Chaumontsur- Loire.
Thème : arty et culture. Point d’accueil : belvédère d’Onzain.
4. Parcours n° 29 : la Loire côté vignes
Pourquoi ? Allez, soyons francs : le vélo, c’est bien ; mais si ça nous permet de déguster un verre de vin, c’est encore mieux ! Avec ce parcours d’une vingtaine de kilomètres, c’est l’occasion de découvrir les coteaux du vignoble de Bourgueil, la loge de vigne de Benais, mais aussi l’église de Restigné. Côté animations ? Jambon grillé par les bateliers, dégustation au verger conservatoire ou encore expos et traversée de la Loire en bateau.
Thème : gastronomie. Point d’accueil : quai du port du bourg, à La Chapelle-sur-Loire.
5. Parcours n° 16 : Beaugency l’excentrique
Pourquoi ? Parce qu’un florilège de spectacles est à découvrir. Un univers décalé, avec un manège insolite, un vélolabo ou des engins complètement délirants. Et ça, c’est notre credo à tmv. Mais aussi et surtout, parce qu’il y aura deux balades contées et un nombre de kilomètres surprise. Alors vous imaginez bien qu’avec notre esprit de curieux, on vous conseille aussi ce parcours…
Thème : arty. Point d’accueil : quais de Loire à Beaugency. (on peut y aller facilement en TER) 
Réservations conseillées sur www.regioncentre.fr

La Loire à vélo fête le début de la saison, ce week-end, avec 30 parcours festifs. (Photo archives)
La Loire à vélo fête le début de la saison, ce week-end, avec
30 parcours festifs. (Photo archives)

 

Fête de la musique : Coups de coeur de la rédac (2)

Vous ne savez pas quoi choisir pour la Fête de la musique ? Les journalistes de Tmv donnent un choix purement subjectif : leurs petits coup de cœur ! Et aussi la playlist qui tourne sur leur platine en ce moment.

DOS_ELECTRO_PADAWIN
 
Nesta
Sa passion pour Bob Marley a conduit Nesta a revisiter ses chansons. Il ne s’est pas contenté de simples reprises, il les a travaillé en mode acoustique. Un résultat étonnant. Parfait pour redécouvrir les morceaux du roi du reggae. Ici, la reprise de Forever lovin’ Jah. Pour découvrir les autres facettes de Nesta, rendez-vous à la guinguette de Tours, à partir de 20h.
[youtube width= »400″ height= »25″]https://www.youtube.com/watch?v=6VUNohvyHuo[/youtube]
Olive MonCoin
Ils se classent dans la catégorie « chanson minimaliste ». Ecouter Olivier et Mr Seb permet d’entrer dans un univers. Celui de deux potes, trentenaires. Ils nous embarquent dans un voyage qui va de la paternité au coup de gueule politique. Chez eux, c’est le texte avant tout. A écouter à la guinguette de Tours, à partir de 20h.
[youtube width= »400″ height= »25″]https://www.youtube.com/watch?v=djjw3ToAIls[/youtube]
Padawin
Une claque. Peut-être le meilleur de la scène électro tourangelle. Bon, eux naviguent même jusqu’à Bruxelles. Avec un cortège d’instruments variés (batterie, trombone, violons, guitare électrique, claviers, batterie), ils explorent et mixent des sonorités inconnues. Avant le live à l’Arcades Institute (à partir de 23h), un extrait d’un précédent live chez les amateurs de moules-frites.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OCbUxHwTu_8[/youtube]
My Favourite Swing
Du jazz manouche mélangé avec des classiques du genre, ça fait un swing entraînant. My Favourite Swing oscille entre tous les registres de jazz pour créer des morceaux originaux. A écouter au calme, en costume, avec un petit verre de scotch. Le groupe sera au restaurant le Bac, à partir de 20h.
http://www.reverbnation.com/favouriteswing
Arno’joy
DJ connu dans toute la région Centre, Arno n’Joy régale par un son house qui ravit les puristes. Un long morceau pour vous préparer avant sa session place Plumereau.
https://soundcloud.com/arnonjoy
******
Playlist du moment
Demain c’est loin – IAM
La météo de Joël Collado
New Slaves – Kanye West
Holocene – Bon Iver
Ordinary Day – Biga* Ranx
Retrouvez la première partie des coups de coeur de la rédaction
G.V

JEU VIDEO : The Last Of Us (PS3)

Rubrique jeu vidéo : cette semaine, on vous cause de The Last Of Us sur PS3.

L’APOCALYPSE, C’EST MAINTENANT !
Des villes abandonnées, un champignon qui attaque le cerveau et transforme n’importe quel être humain en zombie, une pandémie qui ferait passer la grippe aviaire pour un simple rhume des foins : placé sous le signe de l’action, The Last of Us est un jeu à (très) grand spectacle. Signé Naughty Dog, le studio à l’origine des incontournables Uncharted, ce futur blockbuster vous propose d’accompagner un contrebandier et une adolescente de 14 ans fermement décidés à quitter une zone de quarantaine militaire aux allures de prison. Graphismes impressionnants, prise en main optimale, scénario de haut vol : ce véritable film interactif, qui n’a rien à envier aux mégaproductions américaines, mérite sa place dans la ludothèque idéale.
L. Soon
 
> The last of Us, + 18 ans, PS3, 60 €.
 
JEUVIDEO

Fête de la musique : coups de cœur de la rédac (1)

Vous ne savez pas quoi choisir pour la Fête de la musique ? Les journalistes de Tmv donnent un choix purement subjectif : leurs petits coup de cœur ! Et aussi la playlist qui tourne sur leur platine en ce moment.

Coups de cœur d’Aurélien Germain, journaliste à Tmv
MELT (stoner metal)
Rencontrés dans la rue, les Tourangeaux de Melt envoyaient leur sauce stoner metal devant un bar, amplis Orange à fond. On pense à Red Fang et Orange Goblin, mais les Melt mixent leurs influences (d’où leur nom !) : de Kyuss à Black Sabbath, en passant par le metalcore. C’est tout nouveau, tout chaud, mais efficace et « totalement burné », comme ils le disent.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=iM3jRE1uaYw[/youtube]
Morceau à écouter ICI (ou Facebook : Melt 37 )
BOYS IN LILIES (dream pop / chants)
Une de ces découvertes qui vous retournent le cerveau et vous donnent des papillons dans l’estomac. Boys In Lilies, ce sont trois filles à la voix en or et un garçon. C’est beau, poétique, parfois mélancolique, mais à chaque fois onirique. Fermez les yeux et laissez-vous transporter. Et c’est un cœur de rockeur qui parle !
Jetez une oreille sur ces morceaux superbes ICI.
Facebook : https://www.facebook.com/BoysInLilies  
DOS_CHANSON_BOYSINLILIES
EIDON (metal symphonique)
Les Tourangeaux d’Eidon sont de plus en plus pros. Et tellement motivés. Un coup de cœur amplement mérité, pour ce metal symphonique façon Nightwish en plus péchu : grosses guitares, mélodies et envolées lyriques avec un univers personnel qui se développe. Et en plus, leur clip est une franche réussite. Du lourd de chez lourd. Que demande le peuple ?
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CuO6gHCwsUo[/youtube]
Morceaux :  www.eidon.fr
ELISA JO (soul rétro)
Et vlan, une voix incroyable, une ! 19 ans, mais une voix soul rétro, un peu rock, qui placent la jeune Elisa Jo en héritière directe d’Amy Winehouse, les frasques en moins. Son timbre un peu éraillé et son style rafraîchissant méritent une mise en lumière. Une vraie surprise.
Son Facebook est disponible ICI.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=8kZf_HuOI74[/youtube]
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Playlist du moment :
« Fear of the dark » Iron Maiden (LIEN VIDEO)
« Paint it black » Rolling Stones
« Sad man’s Tongue » Volbeat (LIEN VIDEO)
« Cry cry cry » Johnny Cash
« Guitar Boogie » Arthur Smith
« Raining Blood » Slayer (LIEN VIDEO)
« Mjod » Kvelertak
et encore « Intro » de The XX (LIEN VIDEO)
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A.G.

POUR RETROUVER LA PLAYLIST DE GUILLAUME VENETITAY, JOURNALISTE A TMV, CLIQUEZ ICI.
Tout le programme de la Fête de la musique, c’est ici !

FÊTE DE LA MUSIQUE 2013 : TOUT LE PROGRAMME A TOURS

Où aller ? Qui écouter ? C’est quand ? Qui suis-je ? Tant de questions existentielles pour la Fête de la musique 2013 à Tours. Mais Tmv vous sert de guide. Suivez-nous !

Tmv a répertorié une cinquantaine de lieux et scènes à Tours et aux alentours, pour cette édition de la Fête de la musique. Au programme, plus d’une soixantaine de groupes. Vous n’avez qu’à piocher dans le genre ou la section qui vous intéresse et vous référer au plan ci-dessous et cliquer dessus pour l’avoir en taille réelle… Bonne Fête de la musique à tous et toutes !
POP ROCK METAL
CHANSON
HIP-HOP/REGGAE
ELECTRO
MUSIQUE JAZZ CLASSIQUE ET VOIX
DIVERS ET HORS TOURS
/!/
Le maire a pris quelques mesures pour encadrer cette édition de la Fête de la musique : Elle aura lieu de midi à 1 h du matin. Interdiction de vendre de l’alcool sur la voie publique. Les ventes ambulantes sont interdites sans autorisation préalable. Les boissons à emporter ou à consommer en terrasse doivent être servies dans des contenants en plastique.
Pour une fête propre, merci d’utiliser les containers de tri sélectif. Par ailleurs, des bacs pour le verre usé seront installés en ville, notamment place Plumereau.

Attention, le tramway effectuera des essais jusqu’à 20 h ! Soyez prudents…
Postes de secours : places des Halles, Anatole-France, de la Résistance, des Carmes et des Turones.
PLAN FETE ZIK

CHANSON : Fête de la musique 2013, le programme à Tours

Votre truc, c’est la chanson, la voix et les voix… Allez suivez la mélodie, voilà le programme.

17. AVEC MA GUITARE « J’ai toujours voulu retranscrire mes idées dans la musique. » Le jeune Théo Verhelst, compositeur- interprète, sait où il va. Il promène sa voix sur des ballades, simplement accompagné d’une guitare. Et plutôt deux fois qu’une, le guitariste se produira d’abord Placis Michel-Conaut, à 17 h 30 et quai Paul-Bert, avec l’école Tous en Scène, à 19 h.
18. UN AIR BRETON Deux jeunes musiciens d’inspiration celtique et de la scène française, ça vous dit ? Eh bien, nous oui ! Les Korrigan’S brassent large, entre Debout Sur Le Zinc, Thomas Fersen ou encore Tri Yann et Naheulband. En plus, ils sont Tourangeaux et la place Picou les accueille pendant une heure, à partir de 21 h.
19. MUSIQUE ET CINÉMA La cour des cinémas Studio fait aussi sa petite Fête de la musique. Déjà avec Des Croches et des Etoiles, sept musiciens trimballant leurs instruments dans une musique folklo et toute en mélodie, avec flûtes, harpe, trompettes ou encore violons. Accompagneront aussi Noush, avec ses saveurs piano-voix. À partir de 19 h !
20.UN TOUR AU BISTROT Dominique Copy a beau être seul avec son orgue électrique, il joue tous les styles de musique : classique, rock, musette et ballades. En plus de cela, il ne s’arrête jamais. La preuve, il sera en représentation de 19 h à 22 h 30. Direction la rue Charles-Gille, au Bistro Rossini.
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21.COUP DE COEUR ET VOIX EN OR / AU PALE – À PARTIR DE 18 H
BOYS IN LILIES
Interview express de Nastasia, l’une des chanteuses.
DOS_CHANSON_BOYSINLILIES
Comment définir le groupe ?
C’est hyper compliqué. Nous sommes trois filles, un garçon. Les filles (Marylou, Laure et Nastasia) composent et chacune a son style : un côté RnB soul, l’autre pop électro et enfin mélancolique trip-hop. Le terme de « dream pop » colle bien.
Pourquoi Boys In Lilies ?
On voulait du paradoxal : on s’attend à voir des hommes et… non ! Lilies, qui signifie lys, cela a un côté féminin. On peut traduire ça par Garçons dans les lys ou Garçons faits de lys. Et ça a une sonorité douce.
Et votre rencontre ?
J’ai rencontré Laure (de Jazz à Tours) à une soirée. On a écouté nos sons respectifs et commencé par des impros piano-guitare une fois par semaine. Puis on a monté un groupe. Laure était en cours avec Marylou (violoncelliste) qui est venue après. Kevin, un scratcheur, nous a rejointes. Et il y a aussi ceux qu’on ne voit pas en concert, deux « hommes de l’ombre »… www.boysinlilies.com
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22.JEUNES TALENTS PLACIS MICHEL-CONAUT – À PARTIR DE 16 H 30
PHÉNOMÈNE PHILÉMONE
Dans la vraie vie, elle s’appelle Fanny. Étudiante en psycho et en théâtre, elle devient Philémone quand elle monte sur scène. Voix douce et timide, mais vite ironique quand elle croque les petites choses de la vie dans ses chansons, notamment les délicieuses « L’imbécile » ou « Je te quitte ». Accompagnée par le guitariste Cédric, elle fait partager ses textes empreints d’une poésie simple et parfois mélancolique, mais toujours juste et qui risque de parler à beaucoup de monde ! Pour que l’après-midi soit tout en chanson, le Placis Michel- Conaut accueille aussi The Black Fireflies (rock/folk), Eugénie Koestinger (voix suave et mélodieuse sur fond de guitare acoustique), Théo Verhelst (lire ci-dessus) et JJ Bear (des mélodies imparables folk, avec un chant gracieux). Pour en écouter davantage : http://www.noomiz.com/philemone
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DOS_CHANSON_SAYAH
Pierre Sayah

23.SALVADOR EST LÀ Le Chambraisien Pierre Sayah, c’est le sourire d’Henri Salvador (lui-même se dit être son fils spirituel) et le mélange entre chanson française et rythmes latinos et bossa-nova. Au menu du concert de ce crooner de chez nous, reprises et compositions, à partir de 19 h, devant le café-restaurant New Sept, au Sanitas.
24.LES Z’ENFANTS La musique, c’est aussi pour les enfants ! Alors, en passant à l’hôpital Clocheville, tout au long de la journée, ils pourront se dégourdir les oreilles. Avec déjà, Blouse Notes et leurs chansons pour enfants. Une formation née en 1997 pour sensibiliser le personnel soignant à la pratique musicale en pédiatrie. Mais aussi avec la Compagnie 100 voix, des lectures de contes mis en musique.

POP/ROCK/METAL : Fête de la musique, le programme à Tours

Vous êtes davantage U2, Rolling Stones, Iron Maiden ou Saez ? Jetez un œil à notre programmation pop, rock, metal…

1.I GOT THE BLUES ! Moondrill Blues Band, c’est comme si Elvis Presley avait mangé Robert Johnson : un mix de bon blues entraînant, avec ce swing dans la voix façon rock des années 60. Musique simple, mais percutante : de quoi emmener votre dame danser un petit rock endiablé dans l’arrière-cour du troquet Le Courteline, à partir de 19 h 30. Et tout près, le groupe rock indé Jeans jouera à 21 h, à la brasserie de la Victoire. Rock ‘n’ roll !
2.DUO SUPRÊME Red Supreme est un duo composé de Bintily Diallo et François Madeuf. Leur truc, c’est la guitare et la voix. Minimaliste mais irrésistible : de la folk au rock, en passant par la soul, les Tourangeaux maîtrisent leur répertoire. Ils se permettent même des reprises de « Hey Jude » au ukulélé ! À 18 h, à l’Espace Gentiana ; à 19 h 30, place du Grand-Marché devant Un air de famille et à 21 h 30, quai Paul- Bert, scène Tous en scène.
3.TOUS EN SCÈNE ! Ah, on les aime ces élèves de l’asso Tous en scène ! Tant mieux, car ils proposeront des sets musicaux sur le quai Paul-Bert, histoire d’en mettre plein les oreilles et plein la vue. Ça risque de jouer fort, bien et longtemps. Miam. À partir de 18 h.
4.ROCK AU KEBAB Ils sont tout jeunes et méritent donc d’être encouragés. Deux guitaristes, un synthé, une basse et un batteur pour former Feedback, petit groupe pop rock influencé par Two Door Cinema Club. Ils joueront à côté du kebab Lucullus, rue du Commerce, à partir de 18 h 30.
5.RASE TA CRÊTE Neuf ans qu’ils jouent à Tours : le ska de Raztacrete sera présent 01 02 03 04 05 au Mac Cools, rue du Commerce. Avec eux, Fat & The Crabs (du rock… crustacé !), Mysterious Ashtmatic Avenger & The Good Old Boys et son fameux banjo et The Ass Shakers (si vous causez anglais, vous savez que vous allez remuer du derrière !). Rendezvous à partir de 19 h.
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6.MELT, GROUPE PROMETTEUR
PLACE ANATOLE-FRANCE, DEVANT AMPLITUDE – DÈS 20 H
«Notre musique, c’est un melting pot de metal. C’est pour ça qu’on s’appelle Melt. » Imaginez des intonations de voix à la Black Sabbath, période Ronnie James Dio, une batterie survoltée façon rock australien et de grosses guitares stoner à la Red Fang ou Orange Goblin : vous avez Melt, un groupe de Tourangeaux électriques, 100 % rock’n’roll. Formé en septembre 2012, le groupe réunit Antoine (guitare), Guillaume (chant et guitare), Fabien (batterie) et Guillaume (basse). « Mais on a déjà bourlingué, on était dans d’autres groupes avant, comme Supersizer ! » Quand ils sont sur scène, impossible de ne pas remuer sa tête. Amplis Orange old-school pour un son chaud et grosses guitares qui décrochent des riffs ravageurs qui font taper du pied : Melt va aussi enregistrer un EP cette année. Mot de la fin pour Antoine ? « Bref, on joue du rock’n’roll burné ! » Pour nettoyer ses oreilles : Melt 37 sur Facebook.
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7. TERRES DU SON
PLACE VELPEAU – A PARTIR DE 18 H

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Elisa Jo

Bon, si vous ne remuez pas votre popotin devant la scène Terres du son, c’est à rien n’y comprendre. Laissez-vous guider : déjà, Martine On The Beach, des Tourangeaux avec un goût de la mélodie imparable qui envoient un swing electro archi original. Clarinette et guitare pour un groupe qui rappelle Chinese Man avec un esprit rock ! Avec eux, Jekyll Wood, un petit prodige avec sa pop/folk mâtinée de sample. Électrique et électrisant. Enfin, côté tête d’affiche, Tours aura droit à la jeune Elisa Jo. Produite par Benjamin Biolay (eh oui), elle mélange pop, rock et soul, en saupoudrant tout ça d’une voix soul qui la place en héritière d’Amy Winehouse. Un gros programme, histoire de fêter dignement les 150 ans de la place Velpeau. Horaires : Le Printemps des couleurs (guitare solo), 18 h 30 ; Jekyll Wood, 19 h 30 ; Elisa Jo, 21 h 30 ; Martine On The Beach, minuit. Pour voir la prog du festival en juillet : www.terresduson.com
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8.ESPLANADE METAL Entraînez-vous à avoir la plus belle voix rauque possible, en route pour une petite soirée metal et gros rock. L’esplanade Thélème accueille Presumption (du stoner lourd, aux accents doom et aux guitares dégoulinantes), Call U.S Legion (un rock metal alambiqué, original et symphonique), Insane (rock) et Le Harem Soulshake (et son rock situé entre les années 60 et 70, avec des reprises des Cramps). Et paraît-il qu’il y aura une surprise. On dit ça… À partir de 18 h.
9.HISTOIRE DE CHIFFRES Ils s’appellent les Six-Seven-Eight et joueront devant le café-restaurant New Sept, au Sanitas ! Cela ne s’invente pas. Les 6-7-8 ? Cinq musiciens piochant dans les standards du rock, de ZZ Top aux Rolling Stones, en passant par Deep Purple. À partir de 19 h, au Sanitas.
10.MOTUS ET BOUCHE COUSUE Les trois amis de Motus offrent un rock qui mélange habilement Yann Tiersen, Saez, Bashung avec une pincée de Noir Désir dans la voix. Mélodique et paroles travaillées, le monde de Motus est à découvrir. Avec eux, Tiphaine Francisco et son acolyte Romain Benitez, ainsi que Dorian et Laurent  seront aussi là pour vous transporter dans un monde pop rock, bien électrique (contrairement à ce qui est précisé dans notre version papier, NDLR). Place du Grand-Marché, rue Châteauneuf, à partir de 21 h.
11.LE PALE ROCK ! Du rock, du rock, du rock ! C’est le mot d’ordre au bar The Pale et c’est tant mieux. Le menu ? Servez-vous entre The Paper Plane (rock’n’roll qui donne la pêche), Westerlies Project (pop rock expérimental) et Sky Fischerman (rock carrément envoûtant). Pour boire un verre, tout en regardant de très bons groupes, rendez-vous à partir de 17 h, place Foire-Le-Roi.
12.METAL SYMPHONIQUE Les Tourangeaux de Eidon reviennent et ça nous fait plaisir, car ils sont de plus en plus pros ! Les six musiciens et la jolie chanteuse Gabrielle balancent un metal symphonique façon Nightwish en plus pêchu. Grosses guitares sur fond d’orchestrations mélodiques aux claviers, Eidon revient pour la quatrième année au croisement de la rue du Grand-Marché et de la rue Bretonneau, à partir de 20 h.
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13. ARCADES INSTITUTE
PLACE DE LA MONNAIE – À PARTIR DE 21 H
Yan Péchin. Rassurez-nous, ce nom vous dit quelque chose ? Non ? Bon, pour faire court, monsieur a accompagné sur scène – entre autres – Alain Bashung, Brigitte Fontaine, Hubert- Félix Thiéfaine et Jacques Higelin. Rien que ça ! Le compositeur a aussi signé certains titres de Miossec. Il sera accompagné du danseur incroyable Hamid Ben Mahi (passage prévu à minuit). Histoire de proposer un sacré duo. Mais avant cette tête d’affiche, les amplis cracheront quelques décibels avec le rock bluesy de The Doc Machine (21 h), vous rappelleront les années 70 avec Les Parpaings et leurs relents de Sex Pistols (rock punk, 22 h) et l’electro entraînant des (déjà bien connus désormais !) Padawin (23 h). Pour ceux et celles qui voudraient déjà se défouler ou avoir un petit aperçu, les balances s’effectueront à partir de 18 h. Documentaire sur Yan Péchin : http://vimeo.com/13514310
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14. ROCK ‘N FOLK
CHÂTEAU DE TOURS – À PARTIR DE 18 H
Ils sont trois et leur truc, c’est le pop rock. Dog Guilty Party, alias DGP, c’est un mélange de guitare rock, des rythmiques disco et des refrains endiablés. Leur titre « You’ve got it » a des goûts de Franz Ferdinand. Tout ça emmené par Damien Raynaud, le batteur, aussi étudiant à Tous en Scène, l’école des musiques actuelles de Tours. Avec eux, Helendest (un rock folk au goût de Cranberries), Acoustic River (pop/rock), Illegal Copy, Hit&J (une pop survitaminée) et les punks de KTS et Alja (pop rock). Sans oublier le rock alternatif de Kill The Shade, formé il y a sept mois et influencé par Queens Of The Stone Age et Noir Désir. Ces Tourangeaux ont même gagné plusieurs podiums en Touraine ! Dès 18 h, au château de Tours.
DGP
DGP

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15.SWING À L’ÉGLISE L’association Swing on the rock Tours fait sa petite Fête de la musique à elle : alors souvenezvous de vos pas de danse les plus ravageurs, car musique et danse, avec démonstrations de rock et de swing, sont au programme, sur le parvis de l’église Saint-Julien. Dès 19 h.
16.PUNK’S NOT DEAD Ça va commencer tout doux avec Virginie (pop acoustique)… Et ça va pas jouer de la berceuse ensuite. Visez un peu : Les Slog’s, Les Enfants de Panurge et Noïtall. En gros, du punk et du hardcore. Alors n’oubliez pas votre crête et dirigez-vous rue du Commerce, aux BerThoM, à partir de 19 h. Oh yeah !
(AJOUT : Les délicieux Blues Messenger joueront au Bar des Pavillons, place des Halles. Harmonica, chant parfait et riffs blues à souhait pour la guitare, nous on dit oui tout de suite !)

HIP-HOP/REGGAE : Fête de la musique à Tours, le programme

Le hip-hop n’a pas de secrets pour vous ? Le reggae, c’est votre credo ? Tant mieux, Tmv vous dit où aller pour suivre trois bêtes de scènes !

25.EN FAMILLE PARVIS DE L’ÉGLISE NOTRE-DAME-LA-RICHE – À 18 H
RAMÈNE TA SMALLA
Des sounds system tourangeaux bien lourds (African Heritage, Tunatik- Sound, Cool and Ruff sound ou encore Blond1) pour des sons variés (hip-hop, reggae, dancehall, roots). Le parvis de l’Eglise Notre Dame La Riche est prêt à s’enflammer de nouveau pour la Smalla Connection. Le collectif indépendant, avec sa caravane de DJ, participe depuis onze ans à la Fête de la musique, toujours au même endroit. Le sol vibre au milieu de chansons festives ou parfois animées d’un ton contestataire. Chaque année, la rue Courteline est toujours pleine et perpétue la réputation de la place. Mythique pour tous les fans de reggae de l’agglomération. Elle a abrité un disquaire fondé par African Heritage, au début des années 2000. Aujourd’hui disparus, les vinyles se retrouvent sur les platines de la Smalla Connection. À partir de 18 h.
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26.REMETS TON SCRATCH Il scratche. Tout et tout le temps. DJ Tiscar expérimente. Il prend des morceaux de hip-hop, de soul, de funk et des lourds beats electro. Sur des plages qui durent une heure ou trois minutes. Résultat : des sons qui donnent la pêche, replongent les amateurs de rap américain dans des classiques remis au goût du jour. On a envie de lâcher des pas de breakdance un moment, puis de bouger comme des fous quand le son se fait plus électro. Même le monstre de la place du Grand- Marché devrait se mettre à agiter ses bras. À partir de 21 h.
27.REGGAE ACOUSTIQUE Bob Marley est son idole. Ok, pas très original pour un mec qui fait du reggae. Mais Nesta se démarque dans ses morceaux. Son dernier projet a été de revisiter le répertoire de Bob, en mode acoustique. Et ça claque ! Sa voix bien rasta vous transporte dans les rues de Kingston, à côté de Studio One. Ses autres sons intègrent des gros riddims jamaïcains et des textes engagés, pour le bonheur des puristes. Le tout sur les bords de Loire, à la guinguette. À partir de 20 h, en partenariat avec l’association Le Petit Monde.

ELECTRO : Fête de la musique, le programme à Tours

Le gros gros son, ça vous cause ? Regardez donc la programmation électro pour faire bouger Tours toute la nuit…

39.MUSIK TRIP JARDIN FRANÇOIS IER – À PARTIR DE 15 H
ÉLECTRO SOLIDAIRE
Gros rendez-vous de l’électro au jardin François Ier, où une belle palette d’artistes vous attend ! Parmi eux, on retrouve les jeunes de Lézéfront.T, Ouverture psychik, Nico, Decibel, Frett ou encore Freeson. Et aussi, on vous conseille d’aller laisser traîner vos oreilles du côté de Musik Trip. « On est branché break beat, dub, aussi psycho et trance. Et on mêle tout ça avec des sonorités africaines, comme le djembé et aussi des voix ragga », raconte Rudy Rossignol, cofondateur du collectif avec sa femme. Et cela s’explique par leur lien fort avec l’association Doni Doni, qui monte des projets culturels en Côte d’Ivoire.
Un film sera même diffusé ce soir-là, pour sensibiliser les Tourangeaux au travail de Doni Doni. Le but sera également de « faire découvrir l’électro au grand public », ajoute Rudy. À partir de 15 h.
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40.POSE TA PLUME Un patron. Un ponte de l’électro tourangelle. Arno n’Joy régale depuis 20 ans avec sa house, sa deep techno qui flotte. Le DJ a enquillé des milliers d’heures de musique dans sa carrière, écumé les ondes de Radio Béton. Un mec multicasquette : programmateur, donc, organisateur de soirées aussi. Passionné de tous les sons, old school ou futuristes, ce fan de Laurent Garnier vous aidera à vous déhancher sur la place Plumereau jusqu’au bout de la nuit. À partir de 23 h.
41.POSE TON SABRE Ils remettent ça ! Comme l’an dernier, les brillants Padawin se retrouvent sur la scène de l’Arcades Institute. Rangez vos sabres lasers, les Yoda de l’électro vont se charger de vous découper les jambes avec un dub teinté de jazz, de hip-hop et même de musique classique ! À partir de 23 h.

CONCOURS : Gagnez des places pour MARIE CHERRIER

Quoi ? Un concert de la talentueuse et jolie Marie Cherrier ? Oui, ben Tmv vous fait gagner des places… La belle vie !

Encooooore un nouveau concours ? Tmv, la gentillesse incarnée !
Cette semaine, c’est la superbe Marie Cherrier qui est mise à l’honneur. On vous fait gagner des places pour son concert le 15 juin, à Blois, au Chato’do.
Son troisième album sous le bras, elle entame cette nouvelle tournée et vous avez toutes vos chances d’y assister.
Pour ce faire, jouez ici : CONCOURS MARIE CHERRIER
 
 
Bonne chance à vous !270233_318024138297232_1326385827_n