Le Myah : comme à la maison !

Tout le monde raffole des coffee-shops. Du coup, on a testé le MYAH, arrivé rue Palissy. Top décontract’ !

Ambiance décontracte et sourire au MYAH. ça fait du bien. (Photo tmv)
Ambiance décontracte et sourire au MYAH. ça fait du bien. (Photo tmv)

La folie coffee shop continue à s’emparer des rues de Tours. Nous avions testé le Petit Atelier rue Colbert il y a quelques semaines, voici le tour d’un autre petit nouveau, le MYAH.
Sous ces quatre lettres, la philosophie du lieu (attention, pour ceux qui avait 5/20 en sixième en Anglais, sortez votre Google trad) : Make yourself at home. Une fois à l’intérieur, on comprend mieux le nom. Le MYAH respire l’esprit anglo-saxon, les tons bruns de la devanture apportent une certaine chaleur. Sur un mur, un grand dessin d’un café a été collé. Esprit « fait à la maison », derrière le comptoir, c’est Karine qui s’occupe de tout. Cookies maisons (il faut se lever tôt pour avoir celui au beurre de cacahuète !), cheese cake, carrot cake, burritos, salades composées…

Les classiques du coffee shop sont bien présents, pas de fausse note, surtout que tout est préparé par Karine chaque jour dans sa petite cuisine. Gros point positif de ce café, c’est la petite cour extérieure qui se trouve au fond. Avec le soleil, on sent que ça peut devenir un des repères les plus secrets et confortables pour buller à Tours.
Karine a ouvert cette adresse il y a trois mois rue Bernard-Palissy. Un projet qu’elle avait en tête depuis plusieurs années. A la base, elle travaille dans les ressources humaines et puis trop de stress, pas assez de reconnaissance, elle s’envole en Australie pour reprendre ses études pendant deux ans. C’est là qu’elle fait mûrir son projet : « J’ai étudié en cours la stratégie de marques comme Starbucks® et mon projet collait tout à fait avec la ville de Tours. Les grandes enseignes ne s’installent pas dans les villes moyennes, je voulais reproduire ce que j’ai vu en Australie. » Karine a ce don de vous mettre à l’aise. Au MYAH, vous allez vraiment vous sentir comme chez vous.

EN BREF
SUR LE POUCE
Le MYAH, c’est avant tout un endroit pour se poser, boire un bon café ou un thé et une part de gâteau. Mais si vous avez envie de bien manger et pas trop le temps, le MYAH propose des burritos franchement bien fichus. On a pris le Mexicos avec du mais et un peu de riz, ça cale et ce n’est pas bourratif.

L’ADDITION
Le burrito avec une part de cheese cake et un cappuccino, on s’en tire pour 12 euros. Les tarifs du MYAH sont dans les prix tourangeaux. Pour les cafés, comptez 2 euros pour celui du mois et 3 euros pour le café viennois. Vous pouvez prendre à emporter.

PRATIQUE
Pour s’y rendre, il faut aller au 31 rue Bernard-Palissy. Plus d’infos sur la page facebook dédiée : facebook.com/myahcafe

Freshy Farmer : le food-truck malin

Tout nouveau, tout chaud : le food-truck de Freshy Farmer. Un véritable coup de cœur.

Freshy Farmer
À la tête de Freshy Farmer, trois amis en salopettes : Elo, au service et à la com’, Chris, le chef-cuistot et Jeff, le concepteur. (Photos tmv)

Quelques rayons de soleil en plein automne, ça nous donne des envies de sortir à midi. Rapide tour sur les réseaux sociaux, on tombe sur un nouveau food-truck tourangeau. Après quelques clics, deux trois photos de burgers et de frites sur leur page Facebook, l’eau nous monte à la bouche. On enfile notre tricot, direction les Tanneurs.
La remorque de Freshy Farmer a fière allure sur le parvis de la fac. Avec sa façade en bois et ses photos de plats, on est loin de la baraque à frites d’antan ou du camion de pizza. À notre arrivée, trois jeunes en salopettes lancent des sourires de concert, suivis d’un bonjour amical.

Dans le monde gastronomique de Freshy Farmer, les frites s’appellent des Farmettes et les burgers deviennent des Farwichs. Tous les produits sont frais et au maximum d’origine locale. Vous ne demandez pas non plus de soda classique, mais un jus de pomme-citron bio ou un cola de la Beauce. Freshy Farmer surfe avec intelligence sur cette mode des food-truck, encore un peu timide en Touraine.

Cette tendance de manger dans la rue des produits de qualité nous vient directement des États- Unis. À Paris, les food-truck se multiplient comme des petits pains. Dans la même veine que les bistrots gastronomiques, ces nouveaux lieux mobiles de restauration vantent le bien-manger. Local, frais, appétissant : tout ce que vous trouverez chez Freshy Farmer se rapproche de la qualité d’un bon restaurant de centre-ville. La différence : ici, c’est à emporter. Dans un monde où la mobilité est prônée à tous les niveaux de notre société, ces engins gastronomiques représentent une nouveauté intéressante qui s’inscrit dans la mouvance bio, développement durable et consommation locale.
En plus d’être responsable, ce que vous mangerez au Freshy Farmer est délicieux… Vous attendez quoi ?
AU MENU
>LE PLAT
Freshy FarmerPour tout vous dire, si vous prenez le Farwich et les Farmettes, vous n’aurez plus faim jusqu’au soir. Le pain du burger est à la fois croquant et fondant. Les frites sont délicatement préparées et assaisonnées avec des herbes qui sentent bon la garrigue. Avec un petit jus de pomme bio par-dessus, c’est au top.

>LA FORMULE
La boisson + le burger + les frites reviennent à 8,90 €. C’est au-dessus du tarif d’une sandwicherie classique. En revanche, la qualité est au rendez-vous : pas de brûlure d’estomac, ni de coup de barre dans l’aprèm.

>LES TROUVER
Freshy farmer est en train de s’implanter dans différents lieux de l’agglo, pour l’instant il navigue entre la fac des Tanneurs et celle de Grammont. Pour vous tenir au courant de leurs emplacements, freshyfarmer.com ou tapez Freshy farmer sur Twitter ou sur Facebook. Sinon, passez un coup de fil au 07 50 22 88 38.

The Box : sandwich à part

On a mangé un petit bout, rue Colbert : l’occasion de découvrir les bons sandwiches de The Box.

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Dani, c’est l’âme de la cuisine, le moteur de The Box, l’homme derrière
les fourneaux. (Photos tmv)

La rue Colbert se réinvente sans cesse, les adresses bougent, disparaissent. C’est souvent le quartier que l’on choisit pour aller au resto, manger un bout, partager un moment à deux, entre amis. Loin du tumulte de la place Plum’. The Box fait partie des nouveaux arrivants, catégorie fast-food maison. L’endroit ne paye pas de mine. Un comptoir, de la viande qui grille tranquillement dans la cuisine et une énorme ardoise au-dessus de sa tête.
En cuisine, Dani, le sourire ridé par l’expérience des fourneaux. The Box, c’est lui. Du sandwich maison, de la baguette, des épices, des petits secrets de cuisine. On vient ici pour manger sur le pouce, comme dans une sandwicherie classique ou un kebab. Pas beaucoup de choix, des prix raisonnables.

La différence, c’est la qualité donnée aux produits, la façon de les cuisiner. Chaque matin, Dani prend plusieurs heures pour couper, hacher, réduire sa viande en très fines lamelles. Tout ça, à la force du couteau. Il achète en brut et détaille lui-même. Il cuit tout sur son grill, ajoute ses épices. Mélange d’appellations exotiques et de tradition française, ses préparations sortent des sentiers battus du sandwich de base.
Et pour ceux qui n’aiment pas trop le pain, ils peuvent repartir avec la boîte remplie de viande, de rougaille et de riz (ça, on n’a pas testé). Une fois la baguette garnie en main, on se régale en terrasse, en regardant passer la faune habituelle de la rue Colbert, mélangée. Certains étudiants s’arrêtent. Halte casse-croûte entre deux partiels. Ça rigole. Un travailleur, le bleu de travail maculé de peinture, déguste dehors son sandwich. « Le soir, il y a beaucoup de personnes seules qui n’ont pas forcément envie de cuisiner qui viennent commander une box pour le dîner », ajoute Dani, content de son concept. Nous, en tout cas, on y adhère.
Cholé Vernon

√ AU MENU
UN PLAT
SORTIR_RESTO_BV_PLATBon, comme ça, on n’a pas l’impression : mais derrière cette image de sandwich classique se cache un moment de plaisir. On a pris le Grand-mère avec des lardons et du poulet. On a vite été calés et comblés. Au lieu des frites, The Box propose des galettes de pommes de terre. Une bonne alternative. Niveau qualité, vous pouvez y aller les yeux fermés, c’est du maison.
L’ADDITION
Cinq petits euros pour un sandwich, ce n’est franchement pas excessif quand on sait que tout est transformé sur place. Rajoutez quelques euros pour la boisson et les galettes de pommes de terre, vous avez un menu pas trop cher et l’estomac rempli pour l’après-midi.
EN PRATIQUE
The Box est situé au 89 rue Colbert. La sandwicherie est ouverte de 11 h à 15 h et de 18 h à minuit, du mardi au samedi soir. Plus d’infos au 06 35 10 45 04 ou sur facebook.com/sandwicheriethebox.fr