Les petits ours de Sardinours

Sandrine a commencé à tricoter des oursons pour sa fille d’abord, puis, elle s’est pris au jeu et depuis tricote, et tricote encore des petits ours pour qui en veut. Rencontre.

 

(Photo dr)

Elle a toujours un ours en tête, Sandrine. La nuit, pour s’endormir, elle se les dessine. Elle se les imagine. Elle rêve des couleurs, des regards, des attitudes… Puis, le jour, elle prend ses minuscules crochet et vas-y que je te tricote tout ça.

« Il ne faut pas me parler quand je fais un ours », prévient-elle. Car « plus ils sont petits et plus c’est dur… ». Hyper concentrée, elle ne laisse rien au hasard pour donner vie à ses minuscules boules de tendresse. La laine, elle la fait venir d’Angleterre, puis elle la feutre, pour qu’elle devienne plus douce que douce. Pareil pour les yeux, qui sont de petites billes d’onyx ou de verre pour les plus gros sujets. Quant au bourrage, c’est de la laine de mouton : pas de synthétique. Les plus petits spécimens prendront place au bout d’un sautoir ou sur une broche et suivront les pas de leur maîtresse. Les autres vivront tranquillement leur petite vie décorative.

Entre tricot et cuisine

Cela fait plus de quinze ans qu’elle vit au millieu des ours, Sandrine. Au début, elle en inventait pour sa fille. Puis elle s’est mise à les collectionner, mais uniquement les plus petits. Aujourd’hui, elle en fabrique et elle en vend à qui en veut. C’était la famille au début, puis les amis et, maintenant, un cercle qui ne cesse de s’élargir. Pour un petit ours, comptez environ 12 € et pour un tout petit ours (c’est plus long à faire), c’est 14 €. Les ours de Sandrine n’ont pas pignon sur rue. Ils habitent un petit blog : sardinours.blogspot.com. Et en plus, on y trouve aussi de délicieuses recettes de desserts au chocolat, l’autre passion de Sandrine. Miam…

 

Portrait de la famille Sardinours