Rencontre avec Jean-Jacques Annaud

Jean-Jacques Annaud était à Tours pour présenter sa nouvelle fresque cinématographique : Or Noir. Il nous en a dit plus sur ce film dans la plus pure tradition du réalisateur.

Jean-Jacques Annaud sort Or Noir. Nous l’avons rencontré à Tours lors de la première de cette nouvelle fresque cinématograhique.

Jean-Jacques Annaud (Photo dr)

Tourner un film au Moyen-Orient, c’était un désir particulier ?

Oui, j’avais cette idée depuis longtemps. La première grande passion de ma vie est l’Afrique et j’ai déjà tourné en Asie. Entre ces deux continents, il restait une région qui m’intriguait : le Moyen-Orient qui m’a beaucoup fait rêver lorsque j’étais enfant avec ses décors des mille et une nuits.

D’où vous est venue l’idée d’une épopée telle que l’Or Noir ?

Il y a quatre ans, mon producteur, Tarak Ben Ammar m’a fait découvrir un livre « La soif noire », de Hans Ruesh. J’ai tout de suite été motivé par cette belle histoire autour d’un personnage principal sur fond épique.

Comment s’est passé le tournage du film au cœur du désert ?

Le tournage a été assez pittoresque. On a dû faire face à beaucoup de tempêtes de sable. J’ai travaillé avec un masque de plongée pendant ces tempêtes. Mais l’avantage de tourner dans le désert c’est qu’à l’image, c’est très beau, on retrouve la rudesse du désert.

Et avec les acteurs ?

C’est un bonheur de travailler avec des acteurs auxquels on croit. J’ai tout de suite été très séduit par Tahar Rahim. Il déploie une sincérité très troublante. Il m’a fait la même impression que Brad Pitt. Freida Pinto m’a complètement ébloui dans Slumdog millionnaire. Pour le rôle de la Princesse Lallah, je n’ai jamais pensé à quelqu’un d’autre qu’elle.

Vous n’avez pas été tenté par la 3D ?

A cette question, j’ai répondu non tout de suite. J’ai concentré mon énergie sur le scénario, les acteurs, les décors, pas sur un artifice technologique en perte de vitesse. La 3D est efficace lorsqu’on l’utilise à bon escient. Mon film est composé de beaucoup de grands espaces, il n’a pas besoin d’effet 3D.

Vous avez choisi de vous rendre personnellement à l’avant-première tourangelle. Pourquoi ?

J’ai un lien particulier avec Tours. Je suis né dans la banlieue parisienne d’un père qui mystifiait la Touraine. Il n’y avait pas une journée sans qu’il ne m’en chante les louanges.

 

Dans le salon de Jean-Jacques Annaud

Ciné : Or Noir, jolie fresque signée Annaud

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