Festival Imag’in : la preuve par 6 au Sanitas

Ce week-end, le Festival Imag’In revient. Désormais incontournable dans le paysage culturel tourangeau et au Sanitas, voilà la preuve en six points qu’Imag’In est un immanquable qui permet notamment au quartier de s’épanouir.

imag'in

Pour découvrir les assos de la ville

« Nous souhaitions développer l’aspect village, cette année. Beaucoup plus d’associations seront présentes et feront de l’animation et des actions », indique Pepiang Toufdy, maître à penser d’Imag’In. Le fondateur du festival fait venir une dizaine d’assos tourangelles. Le Bureau info jeunesse, la Maison de l’Europe, le planning familial, Arcades Institute, le Centre social Pluriel(le)s ou encore Uniscité, la compagnie PihPoh et la Fraca-Ma seront là. Le Bus d’Icart viendra aussi faire un tour, tout comme les radios 37 et Campus.
> Samedi, de 10 h à 18 h.

Se faire la dose de concerts (gratuits)

Beat Matazz (Photo tmv)
Beat Matazz sera aussi de la partie ! (Photo tmv)

C’est un des piliers d’Imag’In. Proposer des rencontres musicales gratuites en plein Sanitas. Cette année, le programme est chargé : Gonzague, Beat Matazz, Hostyle, Doclap, Padawin, Janski Beeeats, Hippocampe fou et, pour finir, la grosse tête d’affiche Big Red. Deux scènes, huit artistes, et des concerts qui s’enchaînent sans répit de 18 h 45 à 1 h du matin.

Pour faire un max de découvertes

Un des buts d’Imag’In est « de rassembler tout le monde » au Sanitas. C’est pour cela que, dès vendredi 17 h 30, la fanfare La Vaginale, de la fac de médecine de Tours, déambulera dans le quartier pour lancer le festival, avant d’enchaîner avec une scène talents. Un moment pour promouvoir les artistes émergents, de Margaux Anastasia à Abdou, en passant par Addis, Maxwell et d’autres. Le lendemain (10 h), ce sera déambulation avec Tarace Boulba, plus de 20 ans au compteur, qui souhaite rendre accessible la pratique de la musique gratuite à tous.
Pour le reste du samedi, comptez sur Bollywood in Tours (16 h) et la capoeira (16 h 45) pour un petit voyage. Sans oublier une carte blanche à la compagnie Phoeon.X (17 h 30), immanquable, puisque sa dernière création mélange danseurs valides et d’autres en situation de handicap.

S’initier au graffiti…

… et à sa culture. Vendredi, les ateliers Imag’In permettront de découvrir le graf’ et tout ce qui gravite autour : rapport à la loi, mouvement hip-hop, techniques gestuelles. Les œuvres devraient être valorisées le samedi, sur la place Saint-Paul.
(inscriptions : com.prodcite@gmail.com)

Pépiang Toufdy (Photo tmv)
Pepiang Toufdy est le fondateur du festival Imag in. (Photo tmv)

Pour devenir musicien d’un jour

Marre de chanter seul sous la douche avec le pommeau en guise de micro ? Dur dur de jouer de la guitare avec pour seul public le chien (empaillé) de mamie ? Le Festival Imag’In a pensé aux artistes de demain en installant une scène ouverte à tou(te)s, privilégiant le chant sous toutes ses formes. « Mais on pourra aussi ramener son instrument, se brancher comme on veut et jouer », précise Pepiang Toufdy. L’idéal pour pousser les jeunes (mais pas que !) à s’exprimer d’une manière différente.
>Samedi, de 10 h à 14 h.

La photo pour montrer son quartier

« Un concours photos est organisé le vendredi, pour lequel les jeunes devront ramener 5 photos qui seront ensuite exposées. Le but est de montrer son quartier(*)», résume Pepiang Toufdy. Permettre à ces jeunes d’exposer le regard qu’ils portent sur leur environnement, leur lieu de vie, c’est aussi une autre façon « de les rendre responsables et de permettre leur épanouissement ». Bref, la philosophie même d’Imag’In.
(*) Cette opération, qui se déroulera de 10 h 30 à 13 h et de 14 h à 17 h, pourrait d’ailleurs bien donner lieu à une publication prochaine dans tmv sous forme de portfolio !

> Festival Imag’In, les 9 et 10 septembre, place Saint-Paul au Sanitas (en vélo, en tram ou en bus !). Gratuit.
> facebook.com/imagin.festival

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