Padawin en physique & un 244 de plus en plus vivant

Chaque semaine, Doc Pilot vous parle. Musique mais pas que…

funk trauma 1 pour tmv
On a beau dire l’objet CD mort et dépassé, cela fait bien plaisir dans tenir un en main surtout quand la pochette, signée Janski Beeeat, t’embarque vers une cité où la musique est reine. Celle de Padawin où l’électro se mélange au classique, le dance floor au rock progressif avec des solos de violon incisif à la Jean-Luc Ponty. Le concert de sortie de disque se fera à La Guinguette le 23 mai : une date à ne pas rater… A L’Hôtel de Ville, Renaissance de « L’Étoile Bleue », mise en scène photographique sous l’objectif de Philippe Lucchese, reconstitution d’un temps où l’on venait au bordel après avoir été à la messe : c’est beau, esthétique mais avec des plastiques plus parfaites que celles des campagnardes montées à la ville amenées à travailler dans ces murs pour survivre. N’ayant jamais été dans le besoin, les circonstances ou l’envie d’acheter des prestations sexuelles tarifées, je ne peux juger le propos sur le fond ; pour la forme la relecture de « Marat assassiné dans sa baignoire » est pleine de drame et de sens… Il y a des soirs comme ça où l’on pourrait sortir dans plusieurs endroits, mais où l’on reste devant France 4 car Benedict Cumberbatch joue Sherlock Holmes : c’est neuf, vif, cynique, léché, aucun regret…
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Dans la nuit et le parfum d’une glycine blanche, un verre de Bagnuls à la main regarder les étoiles, c’est bien ; affalé dans Sur les origines d’une génération de Kerouac, je tombe sur l’implacable description d’une corrida. Le sommeil arrive, rouge sang… John Mayall vient fêter ses 80 ans à Paris au Bataclan : son nouvel album est une merveille, à croire que c’est l’année des Chants du Cygne… A quand celui de Robert Wyatt ? Le palestinien Imad Saleh sort un album dédié à son pays d’adoption La Touraine, mais cette dernière a l’air de s’en foutre… Beau voyage au Portugal au Centre Culturel Communal de St Pierre des Corps avec d’abord l’excellent Cordeone en solo, parfaite maîtrise de la scène, de la voix, des instruments, en ouverture du concert de Antonio Zambujo à la voix aérienne et habitée soutenue par 4 musiciens au service de la nuance et de la retenue : un style, un acte, un instant magique… Allez savoir pourquoi, au retour je passe une heure à regarder des vidéos de Joy Division : je voue un culte à Ian Curtis. Dans le style néo80 Cherry Bones dans le cadre de Mauvais Genre tape fort et bien avec le son et l’énergie : que de progrès depuis Aucard 2013… Au Temps Machine il y a foule pour la soirée dub introduite par une prestation assez controversée de Jah Station ( sacrilège !!), suivi d’un instant de pure folie avec Panda Dub l’emblématique ; Ondubground, le groupe des frères Lafourcade s’impose à nouveau pour du bon dans le style et les frérots pour les plus compétents organisateurs de ce style de soirées… Plus on annonce la fin du Projet 244 plus il s’y passe des soirées incontournables, à croire que l’adversité pousse à l’action ; nous arrivons vers minuit du TM pour vivre un concert très explosé de FunkTrauma ; c’est blindé, c’est la fête, c’est indé et inspiré : je me sens chez moi.
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