Rugby : les 1er et 2 juin, tous et toutes au Challenge Lamarre !

Le challenge Lamarre revient ce week-end pour sa 44e édition.

Le challenge Lamarre, c’est quoi ? C’est un tournoi de jeunes rugbymen et rugbywomen qui se déroule au stade de la Vallée du Cher, organisé par l’US Tours. Le club qui, soit dit en passant, dispute le même jour un huitième de finale du championnat de Fédérale 2 décisif pour une éventuelle montée en Fédérale 1.

Chaque année, une vingtaine de clubs venus de la région mais aussi de toute la France, se donnent rendez-vous à Tours. Au total, cela nous donne quand même 83 équipes engagées et plus de 800 jeunes joueurs et joueuses. Tout ce petit monde s’affronte en trois catégories, 8 ans, 10 ans et 12 ans. Le club qui obtient les meilleurs résultats dans ces trois catégories s’adjuge le challenge général. À noter que deux autres trophées viennent compléter le palmarès, le challenge du fair-play et le challenge citoyen, qui salue l’implication environnementale et le vivre-ensemble.

Les rencontres durent 10 minutes. L’année dernière et d’ailleurs celle d’avant aussi, c’est Massy qui avait remporté le titre, égalant l’US Tours en nombre de victoires. Ils auront sans doute, cette année, la ferme volonté de réaliser le triplé. Car il s’agit bel et bien d’une compétition. Chaque équipe entre vraiment sur le terrain avec l’esprit de la gagne.

Mais, au-delà de cet aspect, le challenge est aussi un grand moment de partage. Ça bouge dans tous les sens, les matchs se succèdent, l’ambiance est festive et conviviale autour des terrains. On parle souvent des fameuses « valeurs du rugby », cela fait un peu partie de la mythologie de ce sport d’équipe et de combat. Au challenge Lamarre, on mesure à quel point ces valeurs font partie de l’éducation que reçoit chaque jeune.

M.P. / Photo archives NR


> Les 1er et 2 juin, au Stade de la Vallée du Cher, de 9 h à 17 h. Finale à 16 h 30, puis remise des trophées. Gratuit. Buvette et restauration sur place.

 

Le Sceptre et la quenouille, une expo autour de la place des femmes au Moyen-Âge

#VisMaVille Elsa Gomez est conservatrice au Musée des Beaux-arts de Tours. On lui doit (avec sa collègue Aubrée David-Chapy) l’exposition Le Sceptre et la quenouille, autour des femmes durant le Moyen Âge. Le présent résonne-t-il avec ce passé ?

N e pas confondre « conservatrice du patrimoine » et conservatrice en termes politiques. On serait loin du compte. Même si Elsa Gomez réfute toute ambition de proposer une exposition engagée avec Le Sceptre et la Quenouille, visible au Musée des Beaux-arts jusqu’au 17 juin 2024, on ne peut s’empêcher d’y jeter un regard curieux pour comparer la place réelle et imaginaire de la femme au passé et dans le présent.

Elle le rappelle, « l’exposition n’est pas là pour juger, mais pour apporter un éclairage sur cette période de l’Histoire ». Et d’ajouter : « c’est intéressant de voir à quel point certains stéréotypes sexués remontent parfois jusqu’à l’Antiquité ! » Il en aura fallu de l’énergie et du temps (deux ans et demi) pour rassembler à Tours livres, gravures, peintures, sculptures autour de cette thématique qui a émergé progressivement.

En coulisses s’exerçait alors tout l’art du métier de conservatrice et commissaire d’exposition : « Tout a commencé avec un élément sculpté du tombeau des Ducs de Bretagne, démonté à Nantes le temps d’une restauration, et qui nous a été prêté. » Un chien, pour être exact, qui met la conservatrice sur la trace d’Anne de Bretagne, puis sur la piste des femmes à la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance.

Il faut alors débusquer les œuvres au détour de nombreuses lectures, un vrai travail de recherche appuyé par un comité scientifique, un petit bout de chasse au trésor pour trouver les œuvres, avant que les collègues ne prennent le relais pour négocier les prêts entre institutions. Et la tâche ne s’arrête pas là ! Il faut encore faire des choix sur ce qu’on va montrer et raconter : « On sait dès le début qu’on ne pourra pas tout dire, qu’il faudra faire du tri avec l’aide des historiens qui nous ont accompagnés. »

Reste encore à imaginer l’organisation spatiale de l’exposition avec la scénographe, rédiger le catalogue avec Aubrée David-Chapy, deuxième commissaire de l’expo, assurer des visites guidées… Un monde sépare-t-il les femmes occidentales d’hier, de la dame apparue sur le jeu d’échecs à celle du marchand de poissons de la fin XVIe, des femmes d’aujourd’hui ? « On voit bien que du chemin a été fait… et que d’autres choses n’ont pas bougé. Certaines tendances propagées par les réseaux sociaux, comme les trad wives qui prônent de rester à la maison et servir leur mari, sont plutôt un retour en arrière. »

Et peut-on aller de l’avant lorsqu’on est une femme dans le monde des musées ? Elsa Gomez admet qu’ « on m’a parfois demandé de faire plus, car j’étais une femme, dans des expériences antérieures. Mais ce milieu professionnel s’est très largement féminisé, y compris au niveau des postes de direction ! » Les actrices de la société qu’étaient les femmes d’autrefois mises à jour dans l’exposition n’auraient sans doute pas à rougir de leurs héritières !

Emilie Mendonça

 

On a testé le Café de Paula, au CCCOD

Déjeuner au milieu des œuvres, dans un lieu magnifique, c’est une proposition qui ne se refuse pas. Direction le CCCOD pour découvrir le Café de Paula !

Depuis l’ouverture du CCCOD, en mars 2017, c’est le troisième restaurant qui s’installe à l’étage du centre d’art. Le nom, Chez Paula, on le connaît, puisque c’est celui d’une excellente cantine de la rue Charles-Gille, qui nous régale depuis 2022 et dont nous avons déjà eu l’occasion de dire du bien ici (à relire ICI).

Dans sa déclinaison culturelle, le Café de Paula, on en retrouve les principaux marqueurs. Ici aussi, la gaufre est à l’honneur. Toutes les semaines, elle se décline dans une nouvelle recette salée. Mais vous pouvez aussi opter pour un muffin salé, un wrap ou une salade aux allures de Pokéball.

Gaufres salées et sucrées, en continu

À tout seigneur, tout honneur, nous optons pour la gaufre. Le jour de notre venue, elle se compose de filets de poulet, de copeaux de parmesan, d’un œuf parfait et d’une délicieuse sauce César, délicatement citronnée. C’est à la fois léger et plein de goût, une vraie réussite. Chez Paula, on le sait, il ne faut pas négliger les desserts.

Une deuxième gaufre, en version sucrée, nous semblant un peu redondante, nous nous laissons donc tenter par une part de tarte panna cotta, fraise et rhubarbe. Maxime, le maître des lieux, nous assure qu’elle est aussi bonne que belle. Nous pouvons témoigner qu’il ne nous a pas menti. Comme il fait beau ce midi-là (avant la tornade quotidienne que nous connaissons en ce moment), nous dégustons tout cela sur la terrasse du CCCOD. Et, pour agrémenter le tout, nous nous plongeons dans les premières pages d’un roman de Paul Auster, emprunté à la boîte à livres (celle où les bouquins sont gratuits, pas la librairie) juste en face.

Ce Café de Paula est parfait pour une halte entre deux salles du Centre d’art. Le service est assuré en continu pendant les heures d’ouverture. Et on ne saurait trop conseiller le café, qui vous sera servi par un vrai barista. Mais c’est aussi une très belle adresse pour un déj tourangeau. Il souligne bien la vocation du CCCOD qui, au-delà de son objet culturel, est aussi un lieu de vie et de partage au coeur de la ville. Et pour cela, ce café de Paula, en accès libre, lui va très bien.

Matthieu Pays


> L’addition : gaufre de la semaine à 10,50 € (+2,50 € avec petite salade). Les desserts vont de 3,50 € à 5 € pour, par exemple, notre tarte panna cotta. Wraps à 6 €.
> C’est où ? Au CCCOD,à l’étage (pas besoin de payer l’entrée, évidemment). La salle du fond offre une belle vue sur la nef. Aux beaux jours, on peut manger en terrasse, à l’entrée du Centre. Ouvert du mercredi au dimanche, de 11 h à 18 h. Le samedi jusqu’à 19 h.
> Contact : paulacafetours@gmail. com et instagram.com/lecafedepaula

Horoscope WTF du 29 mai au 4 juin 2024

La semaine sera dure pour les Verseaux… (et les autres aussi, visiblement)

Bélier

Amour

Il serait temps pour vous de faire comme avec vos poubelles : du tri sélectif.

Gloire

Vous êtes ce qu’on appelle communément un(e) client(e) chiant(e).

Beauté

Dites bonjour à Monsieur Anti- cernes. Votre nouveau meilleur ami pour
les vingt prochaines années.

Taureau

Amour

C’est quiiii la bête de sexe ??? Bah c’est pas vous.

Gloire

Les astres sont furieux contre vous.
Vous avez fait de grosses bêtises. Pour vous faire pardonner, payez par exemple des bières ou un resto à l’astrologue de tmv.

Beauté

Tiens c’est marrant. En changeant 17 lettres à « Taureau », on obtient MAXI
RADIN.

Gémeaux

Amour

L’avenir appartient à ceux qui sont beaux comme des Gémeaux. Cœur sur vous !

Gloire

Comme on dit en allemand : « Lieber ein Ende mit Schrecken, als Schrecken ohne Ende. » N’est-ce pas ??? hahaha !

Beauté

Sale dimanche en perspective, puisque vous perdrez votre pouce et ne pourrez donc plus jamais faire d’autostop.

Cancer

Amour

Saturne copulant avec je ne sais quelle foutue constellation vous prédit un beau bordel dans votre vie sentimentale.
(mais moi j’vous aime)

Gloire

Panne à prévoir cette semaine.
(D’essence ou sexuelle, ça on ne sait pas !)

Beauté

Parfois, quand on vous regarde, comme ça, de loin, on croirait à une petite saucisse sur pattes.

Lion

Amour

Douceur, gentillesse, beauté sans pareille et magnificence : voilà ce qui résume les Lions. (mais celui qui écrit ça est un peu hypocrite)

Gloire

Arrêtez de dire que vous êtes « sévère mais juste ». Vous êtes juste chiant(e).

Beauté

Petit bouton deviendra grand. Surveillez votre front.

Vierge

Amour

La réponse à toutes vos questions tient en 8 lettres : v.a.s.e.l.i.n.e

Gloire

Cette semaine, gare aux gorilles.
Ou aux morilles, on sait pas. Peu importe, l’un ou l’autre vous causera de gros soucis.

Beauté

Trop tard pour rattraper les dégâts.
Misez sur votre personnalité.

Balance

Amour

Vous n’avez pas de cœur. Profitez-en pour faire un croche-pied à ces
petits êtres maléfiques et qui ne sentent pas très bons qu’on appelle communément « enfants ».

Gloire

Plaquez tout dans votre triste vie pour jouer de la musique péruvienne au
centre-ville.

Beauté

D’après diverses études scientifiques, on n’arrive toujours pas expliquer
pourquoi les Balances sont les plus sexy du monde.

Scorpion

Amour

Votre passion pour la baguette vous perdra…

Gloire

Oula pardon, on voulait dire « votre passion pour la braguette » ! Désolé !

Beauté

Vendez des photos de vos pieds sur Internet. À ce stade, y a plus que ça à faire.

Sagittaire

Amour

Vous plaisez à énormément de gens qui tombent amoureux/se de vous rapidement.
C’est normal, vous simulez très bien.

Gloire

Vous partiez tout de même avec un gros désavantage dans la vie avec un
prénom pareil…

Beauté

L’été approche à grands pas. Le moment ou jamais pour retravailler votre
carrure de chips.

Capricorne

Amour

Votre amour-propre est comme Xavier Dupont de Ligonnès : introuvable.

Gloire

Vous n’êtes pas trop fatigué(e) de raconter autant de conneries en une journée ?

Beauté

En ce moment, vous êtes un peu coincé(e). Il serait judicieux de prendre un
suppositoire de second degré.

Verseau

Amour

Il est venu le temps des cathédraaaaleuh ? Non, il est venu le temps
du célibaaaat !

Gloire

Chouette, en raison de l’alignement de l’étoile polaire et de la Grande
Ourse, vous allez faire une coloscopie cette semaine.

Beauté

Bonne nouvelle, votre entourage va enfin se cotiser. Pour vous acheter
un peu de charisme.

Poissons

Amour

Envoyez « COCU » au 8 12 12.
(rassurez-vous, ça concerne la personne qui se trouve à votre gauche)

Gloire

Pour les élections européennes, le/la beauf qui sommeille en vous a envie
de voter Sticule.

Beauté

L’ivresse vous presse quand on vous caresse vos p’tites fesses. (Y A QUOI
j’suis d’humeur poétique, tu vas faire quoi ? RIEN DU TOUT)

Gagnez des places pour la soirée de votre choix à Avoine Zone Groove !

Avoine Zone Groove – ou AZG pour les intimes – c’est reparti pour un tour ! Le festival revient les 28, 29 et 30 juin pour une nouvelle édition qui s’annonce encore sympa comme tout, avec notamment IAM, Hoshi, Kyo, Antoine Garrel ou encore Pascal Obispo.

Petit cadeau rien que pour vous : on vous fait gagner des pass pour le soir de votre choix. Envoyez un mail à redac@tmvtours.fr (objet : AZG) avec nom+prénom et le soir auquel vous voulez assister : le 28 juin, le 29 ou le 30.

Un tirage au sort sera effectué le 14 juin. Bonne chance ! 

Le guide des festivals en Touraine

Dossier spécial cette semaine, dans notre nouveau numéro ! Au programme ? La programmation des festivals en Touraine, de la fin mai à la fin de l’été.

L’été approche et avec lui… la saison des festivals bien sûr ! On vous a concocté un guide des festivals en Touraine, avec le plein de rendez-vous, que ce soit pour faire le plein de concerts, ou d’arts de rue, de théâtre et bien d’autres…

Pour faire votre choix, direction le numéro 469 de tmv.

A retrouver et télécharger en CLIQUANT JUSTE ICI !

Chant du cygne

À 37 ans, son corps est brisé. Une affection rare, au nom énigmatique, Muller-Weiss, ronge son pied gauche depuis 2005. À force de serrer sa raquette comme le prolongement de son corps, sa main gauche est déformée, burinée, presque inhumaine. Chaque match est comme un nouveau chemin de croix qu’il s’impose à lui-même. Et il se l’impose quand même, encore et toujours.

Alors qu’il a tout gagné, alors qu’il n’a plus rien à prouver, alors même que son invincibilité mécanique s’est envolée pour toujours. Juste pour retourner dans l’arène pour un dernier combat, juste pour passer un tour ou deux, gagner encore un match, un set, un point seulement peut-être. Pas pour la gloire. Pour la gloire, il lui suffisait de s‘arrêter après son dernier sacre. Partir tout en haut, dans la lumière. Pas pour l’argent, évidemment. Juste pour aller au bout.

Tant que cela est possible, se battre et ne rien lâcher. Se retrouver 276e joueur mondial et lutter toujours comme s’il était encore N°1. Loin d’écorner son image, par cette leçon, justement, Nadal ajoute la touche de perfection à son extraordinaire carrière. Chapeau bas.

Matthieu Pays

TMV du 29 mai au 4 juin 2024

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2024/05/TMV_A_20240528_TMV_001_T_Q_0.pdf

L’été approche ! Et avec lui, la saison des festivals. Ce qui tombe bien car voici notre guide des festivals en Touraine sur 7 pages. On reparle aussi du chantier XXL du Nouvel Hôpital Trousseau, du challenge Lamarre au rugby, de la conservatrice du Musée des Beaux-arts et de la place de la femme au Moyen-Âge. Sans oublier : la chronique resto (Café de Paula), l’horoscope WTF, les sorties culture et l’actu 37.

Chantier du Nouvel Hôpital Trousseau : le futur du CHRU

Les travaux vont bon train sur le site du Nouvel Hôpital Trousseau. C’est l’un des plus gros projets hospitaliers de France, un chantier colossal sur 80 000 m².

Les faits

Là, c’est sûr qu’on ne parle pas d’un petit agrandissement ou de légers travaux… Non, on est davantage dans du changement XXL : car le chantier du Nouvel Hôpital Trousseau se dessine sur une surface de 80 000 m² ! Sans compter les 13 000 m² qui seront dédiés à la psychiatrie.

Coût du contrat du chantier ? Près de 410 millions d’euros. Il devrait s’achever en 2028 pour une ouverture espérée en 2029.

Bouygues à la manœuvre

Au mois d’octobre dernier, c’est Bouygues Construction qui signait le contrat et décrochait le marché du futur CHRU de Tours. Le géant du BTP, avec AIA Architectes, va réaliser deux bâtiments étroitement liés.

Le principal sera sur quatre niveaux, abritant par exemple les services d’urgences, un important plateau d’imagerie, les unités de réanimation, etc. Le second abritera, sur quatre niveaux également, des unités de médecine ambulatoire et d’hospitalisation ou encore un plateau de biologie.

Dans sa synthèse de présentation, le CHRU et Bouygues Construction indiquent : « Le projet du Nouvel Hôpital Trousseau vise à restructurer l’offre de soins et à améliorer la prise en charge des patients pour cet hôpital situé au cœur de la métropole de Tours. » Le nouveau complexe hospitalier sera doté de 541 lits, 25 salles d’opération et 13 salles interventionnelles.

Les travaux

Les travaux ont débuté le 8 avril 2024 et continuent coûte que coûte en ce moment, malgré les averses de ces dernières semaines et les intempéries qui n’ont pas franchement aidé les ouvriers… Dans les colonnes de la Nouvelle République, Jean-François Mari, directeur de projet chez Bouygues, indique : « Le rythme est soutenu, mais on est dans les temps. » Actuellement, trois grues sont sur le site, mais elles passeront à sept cet été. Certains murs de béton sont déjà coulés dans les fondations et dressés. Le gros œuvre, le « squelette », sera terminé fin 2025.

En période de pointe, en 2026, plus de 500 personnes seront mobilisées pour ces travaux d’ampleur. C’est l’un des plus gros projets hospitaliers lancés en France.

Aurélien Germain / Photos : illustration AIA Architectes

Chroniques culture : rock tourangeau avec Nights of Atria, thrash metal avec Kerry King et le polar du jour

Cette semaine, les Tourangeaux de Nights of Atria débarquent avec un EP sous le bras, Kerry King de Slayer revient aux affaires avec un album qui tape dur et on découvre Marine Béliard et son super polar.

NIGHTS OF ATRIA – FOUNDATION PART.1

Et de deux, pour Nights of Atria ! Le combo tourangeau revient avec un second EP, concentré de gros rock abrasif. Intitulé « Foundation Part.1 », ce trois titres offre une belle carte de visite, en proposant une musique fusionnant des mélodies atmosphériques et de bons riffs bien plus puissants (le massif « N.I.K » ou l’ouverture quasi-stoner de « The Other Side »).

Bien mixé, le EP propose donc un juste équilibre entre la voix claire et sensible d’Eve (d’origine ukrainienne, elle chante des textes engagés) et l’ensemble basse-batterie- guitare. Et comme le rock se traduit le mieux sur les planches, c’est au Quartier de Tours qu’on pourra écouter Nights of Atria, lors d’un concert sous forme de release-party, le 31 mai prochain !
A. G.

@nights.of.atria sur Instagram


KERRY KING – FROM HELL I RISE

Difficile de ne pas parler de Slayer quand on parle de Kerry King. Et vice-versa. Il faut dire que le guitariste, figure emblématique du mouvement thrash metal, restera indissociable du célèbre groupe qui a décidé de raccrocher les gants en 2019. Impossible à mettre à la retraite, le père King a donc reformé un groupe autour de son nom, s’accompagnant au passage de noms prestigieux ayant fait leurs armes dans Death Angel, Hellyeah et… Slayer ! (le serpent qui se mord la queue, tout ça tout ça)

Autant dire qu’à peine l’album lancé et le son monté au max, le constat est sans appel : ce disque est du Slayer pur jus. Le groupe balance les torgnoles, décroche les uppercuts (ouille, le très brutal « Rage »), fait taper du pied autant qu’il donne envie de headbanguer ou de perdre quelques dents dans un bon gros pogo qui sent la bière et la sueur (de rien pour l’image).

Autour du King, le chant agressif de Mark Osegueda donne une toute-puissance aux morceaux et la double grosse caisse de Paul Bostaph fait l’effet d’un rouleau-compresseur. Hargneux, méchant, véloce, « From hell I rise » est un album qui convoque les belles heures du thrash : Kerry King, qui signe un premier effort solo convaincant, n’avait pas dit son dernier mot.

Aurélien Germain


NIG

LE LIVRE

A QUEEN IN NEW YORK

Dans le monde du polar, quand Marine Béliard se livre à l’exercice, on se précipite ! Car ce nouveau roman de la collection « New York Made in France » des éditions Rivages noirs est un bonheur.

À Greenwich Village, la chanteuse du groupe A Queen in New York est retrouvée décédée d’une overdose. Son ami Joaquin, ex-flic du NYPD, enquête sur cette mort suspecte, puisque la star avait raccroché depuis longtemps…

S’en suit un récit au rythme d’enfer dans le New York des clubs et de la scène musicale des années 1970. Marine Béliard nous entraîne dans l’histoire de cette bande de copains quittant leur Pennsylvanie natale pour se brûler les ailes dans les mirages de Big Apple. Un beau roman d’initiation doublé d’un polar efficace.
Hervé Bourit

Gwenaëlle Réoutski répare et soigne les livres… et les souvenirs

#VisMaVille Gwenaëlle Réoutski coud, elle presse, elle greffe, elle colle… Tout cela pour faire revivre des livres abîmés par le temps et les souvenirs qui vont avec…

Chaque livre est une aventure et chaque restauration est une nouvelle histoire. Dans son tout petit atelier du quartier des Prébendes, Gwenaëlle prend soin des ouvrages que ses clients lui confient comme elle soignerait un petit patient. Les mots qu’elle emploie, d’ailleurs, renvoient souvent au corps humain. On parle de tête, de nerf, de dos, de gorge… Et ses gestes, patients et minutieux, comme ses outils fins et précis, rappellent le chirurgien.

Faire quelque chose de ses mains, cela a toujours été le rêve de Gwenaëlle. Toute jeune, elle se voyait restaurer les statues des châteaux et puis la vie en a décidé autrement et la voilà technicienne dans un labo de développement argentique.

Avant que l’arrivée du numérique ne vienne encore changer la donne et l’amène dans les rayons d’une grande enseigne de meubles en kit. La vie en bleu et jaune, mais pas toujours en rose, comprend-on à demi-mots.

Avec les années, l’envie de revenir aux origines, de ne pas cultiver les regrets, se fait de plus en plus forte. Gwenaëlle rejoint donc, pour un stage de confirmation de son projet, le Centre de formation de restauration du patrimoine écrit (CFRPE) d’Olivier Maupin. Une école de rigueur et d’excellence. « J’ai tout de suite compris que c’est cela que je voulais faire, s’enthousiasme-t-elle. Il y avait, à la fois, le côté manuel, très sensuel et le voisinage avec les livres qui me plaisaient beaucoup. Cela me correspondait complètement ».

Un CAP de reliure et trois ans de spécialisation en restauration de livres anciens plus tard, elle se lance enfin à son compte. RG Reliure voit le jour. Tout en lissant les pages d’une édition ancienne de « 20 000 lieues sous les mers », Gwenaëlle détaille tout le cheminement d’un livre qui arrive dans son atelier.

Un travail qui commence par une longue conversation avec la personne qui lui confie l’ouvrage. « Qu’il s’agisse d’un livre de famille, d’une BD ancienne ou d’un volume de valeur, il y a toujours deux histoires. Il y a celle que le livre raconte et il y a celle qui le relie à son propriétaire. » Un cahier où une maman disparue notait ses recettes de cuisine, le vieux livre de jardinage du grand-père, c’est à la fois un livre et une volée de souvenirs.

Gwenaëlle s’attache à les restaurer, les uns comme les autres. L’objectif, quand elle recoud une reliure ou qu’elle pratique une greffe de papier sur une page abîmée, ce n’est pas de remettre le livre à neuf. « Le but, c’est surtout de le remettre en état, avec sa patine et en conservant le maximum de matière existante. Il faut que le neuf soit le plus discret possible. »

Pour cela, Gwenaëlle se penche au plus près des matériaux, cuir, toile, papier, fil, pinceaux… Et elle perpétue, aussi, un savoir-faire traditionnel qui disparaît doucement et qui est, à ses yeux, tout aussi précieux que les livres qui lui passent entre les mains.

Matthieu Pays

Education aux médias et à l’information : pourquoi c’est important

EMI pour « Education aux médias et à l’information ». Pas vraiment une matière scolaire. Pas vraiment un cours. Pas vraiment un loisir… Mais c’est quoi, alors ?

Répondre aux questions Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Comment ?, c’est un peu le B.a.-ba du journalisme. Alors pour un article sur l’éducation aux médias et à l’information, on laisse la charpente apparente.

C’est quoi ?

EMI, pour Éducation aux Médias et à l’Information. Dans le système scolaire, l’EMI est une compétence « transversale ». Non pas qu’elle soit à lire en diagonale : elle peut être abordée dans de multiples matières, du cours de sciences au cours de français en passant par l’histoire- géo ou les langues. Ensuite, chaque établissement fait ses choix.

Au collège Michelet de Tours, par exemple, la professeure-documentaliste Laetitia Coudreau anime pour les 6e des cours d’EMI toute l’année : « Ça fait partie de l’emploi du temps ! En demi- groupe, les 6e viennent au CDI pendant une heure. Après avoir revu les règles de vie au CDI, on aborde la recherche d’information (dans les livres, sur internet), comment s’assurer de sa fiabilité… L’idée est de leur donner les outils pour faire des recherches seuls, en vue d’exposés par exemple. On profite aussi de la semaine de la presse et des médias, au printemps, pour aborder la fabrication d’un journal, et les métiers du journalisme. Et en fin d’année on fait une sensibilisation aux réseaux sociaux. Ce sont les citoyens de demain, c’est donc essentiel de les préparer à exercer leur esprit critique. »

Et voilà que sans le vouloir, nous avons glissé vers le « Comment ? », le « qui ? » et le « pourquoi ? ». Alors continuons…

Pourquoi ?

Parce que savoir s’informer, c’est savoir réfléchir, et pouvoir décider. Or, sous l’avalanche d’infos et pseudo-infos qui nous déboulent dessus chaque matin au réveil, puis au fil de la journée si le smartphone reste allumé, il est parfois difficile d’y voir clair.

Alors pour les ados qui poussent pour la première fois le bouton « ON » de cette machine à contenus qu’est notre téléphone, il est encore plus essentiel d’avoir les clés pour faire le tri entre le faux et le vrai !

Qui et comment ?

« J’aime faire intervenir quelqu’un qui travaille dans les médias, précise Laetitia Coudreau. Ça permet aux élèves de côtoyer des professionnels, de voir comment ça se passe vraiment ! »

A Michelet, cette année, c’est Sébastien Jacquelin, animateur de Radio Campus Tours, qui se déplace. Après une séance de découverte de la radio et de ce qu’est une info, c’est devant le micro que les collégiens pratiquent l’éducation aux médias et à l’information, pour des podcasts mis en ligne sur le site de Radio Campus.

À l’école Giraudoux (quartier des Fontaines), Véronique Decouard a fait le choix de la presse écrite pour ses CM2, avec la création d’un journal d’école, ou plus récemment des ateliers par les journalistes du magazine Fritz. « C’est difficile à leur âge d’organiser ses idées, synthétiser sa pensée, respecter la syntaxe et l’orthographe. On travaille donc le français en même temps que la sensibilisation à l’information. »

Un défi, à un âge où les journaux posés au fond de la classe ne déclenchent pas l’enthousiasme, et où les réseaux sociaux commencent à s’insinuer dans les conversations. Dans d’autres établissements, pas forcément de journalistes, mais des profs motivés qui s’emparent du sujet, avec des clubs radios sur le temps du midi, des visites de la Nouvelle République et autres activités.

Où : l’école… et au-delà ?

Aller à l’école, oui, mais pas seulement : « Les demandes d’établissements scolaires ont augmenté, mais nous animons aussi des ateliers dans les centres sociaux, des Ehpad ou à la Maison d’arrêt », précise Sébastien, de Radio Campus Tours. Théories du complot, images générées par IA autres fake news…

Lors de la semaine sans écrans organisée par la Ligue de l’Enseignement pour les habitants du quartier Rochepinard en 2021, parents et jeunes ont pris conscience du fonctionnement des réseaux sociaux, entourés par des pros. D’autres soirées à thèmes permettent d’aborder le sujet avec les adultes. Pourtant, lorsqu’on parle aujourd’hui d’EMI, on pense surtout aux mineurs. L’éducation aux médias pour les adultes, défi majeur ?

Emilie Mendonça / Photos : Fritzlemag, Radio Campus, Adobe Stock (ouverture)

Place Jean-Jaurès, on a testé Maison Gloria (et son ambiance exotique)

« Instagramable ». S’il y a bien un mot qui revient souvent quand on nous parle du restaurant Maison Gloria, c’est celui-ci !

Alors avouons-le de suite : oui, le lieu possède un cachet et se veut visuellement très bien pensé et réfléchi. L’endroit est vraiment beau et original et, donc, « instagramable ».

En entrant, on est de suite plongé dans une ambiance tropicale. La déco, d’inspiration sud-américaine, laisse place à beaucoup de bois et d’osier tressé. L’osier tressé, d’ailleurs, c’est ce qui enrobe entièrement cette montée d’escaliers assez dingue (et canon, soyons sincères) qui emmène à l’étage pour une seconde salle au style singulier.

Là, tout est pensé dans les moindres détails : jetez un œil au plafond, au design des lampes, ou encore à ces plantes tombantes façon jungle.

Autant dire que ça n’a plus rien à voir avec la brasserie O’Palais, que Maison Gloria remplace désormais. Tout a été refait de A à Z et l’établissement possède une identité forte. La terrasse, elle aussi, a été repensée et reprend les codes des salles intérieures. Et au menu ? Maison Gloria propose une carte tradi assez fournie. On peut tenter les assiettes à partager (de la burrata à la truffe à la classique planche charcuterie), les pad thaï, les salades, ou encore opter pour des plats à base de poisson ou de viande. Le midi, il est aussi possible d’opter pour un plat du jour (ce jour-là, c’était échine de porc au caramel et purée) à 12,90 €.

De notre côté, on s’est laissé tenter par le tataki de filet de bœuf (22,90 €). Il est proposé avec une marinade soja sucrée salée. Le riz vinaigré est rehaussé par une huile de sésame et du yuzu, un agrume qui assaisonne le tout avec un goût de citron vert. Idée sympa, le plat est dressé dans une assiette longue en céramique, à l’esthétique japonaise. En jetant un œil à droite à gauche aux tables voisines, on s’aperçoit que la vaisselle est souvent design.

Reste désormais à retourner à Maison Gloria pour tester la spécialité de la maison : la partie cocktails, en terrasse et au soleil. Et ne pas oublier de poster ça sur Instagram… ?

Aurélien Germain


> L’addition : Lors de notre venue : tataki de bœuf à 22,90 € + un verre de pinot noir (4,90 €). Assiettes à partager de 9,90 € à 22,90 €. Salades entre 16,90 € et 22,90 €. Pad thaï à 17,90 €. Plats poissons, de 18,90 € à 29,90 € et viandes de 18,10 € à 27,90 €. Plat du jour : 12,90 € et menu enfant à 10,90 €.
> Maison Gloria, 15 place Jean-Jaurès à Tours. Ouvert sept jours sur sept, toute la journée. Grande terrasse extérieure.
> Contact Tél. 02 47 61 48 54. Sur Instagram : @maisongloriatours. maison-gloria.fr

Horoscope WTF du 22 au 28 mai 2024

Parce que cette semaine, on avait envie d’être un poil vilain avec les Gémeaux. Gratuitement, oui oui.

Bélier

Amour

Paraît-il que c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes.
Ce qui tombe bien, vu que vous êtes une sacrée vieille marmite.

Gloire

Pas glorieuse, justement…

Beauté

Votre sourire est aussi niais et agaçant que celui d’Amélie Oudéa-Castera.
(eh ouaiiis, faut suivre l’actu pour comprendre l’horoscope de tmv)

Taureau

Amour

Ouuuuh les coquin(e)s, vous allez lui donner les 20 meilleures secondes de sa vie.

Gloire

Cette semaine, on fête les Emile, Didier, Donatien et Sophie. Bref, que des
prénoms pas très beaux.

Beauté

On ne sait pas trop quoi vous dire. Donc… euh sachez que vous avez un périnée extraordinaire, voilà.

Gémeaux

Amour

Finalement, heureusement que l’amour est aveugle. Qui voudrait de vous, sinon ?

Gloire

(la vache, on ne vous avait pas dit que cet horoscope serait aussi violent !)

Beauté

Vous êtes une vraie œuvre d’art… (enfin, surtout un Picasso vu la tronche)

Cancer

Amour

Arrêtez de fricoter avec d’autres signes que le vôtre. Seul(e)s les Cancers valent le coup dans ce bas monde.

Gloire

Indésirable, impossible à s’en débarrasser, source de nuisance : pas de doute, vous êtes un spam.

Beauté

D’après le dictionnaire, la jachère c’est l’« état d’une terre labourable qu’on laisse temporairement reposer ».
Bref, un peu comme vous.

Lion

Amour

Cette semaine, on vous surnommera Pépin le Bref, mais ce sera uniquement pour vos performances sous la couette. Coup dur… (on remercie notre
lecteur palp75 pour cette idée. L’astrologue lui a piqué sa vanne ! Cœur avec les doigts !)

Gloire

Ne soyez pas trop une crème :
vous risquez de vous faire fouetter. (celle-là aussi on la pique)

Beauté

Pieds poilus. Mais rassurez-vous, c’est la mode chez les Hobbits.

Vierge

Amour

Vous pensiez être la petite perle de son huître. Mais non, vous n’êtes que sa moule, bêtement accrochée à son rocher.

Gloire

Vous essayerez de vendre votre âme pour faire carrière. Pas d’pot, vous
n’avez pas d’âme.

Beauté

Ce qui compte, ce n’est pas l’apparence, ni le physique. Heureusement pour vous d’ailleurs.

Balance

Amour

Contrairement aux autres, vous préférez la quantité à la qualité. (oui, vous êtes de gros lubriques)

Gloire

Comme disait Platon, « Qui dit poil aux pattes, dit fesse qui gratte ».

Beauté

(il a pas dit ça Platon, hein… mais bon, on le précise, car les Balances
c’est pas très intelligent)

Scorpion

Amour

L’amour commence à vous sortir par les trous de nez. (et chez vous ils sont vachement poilus)

Gloire

Comme dirait Rocco Siffredi, « la vie, c’est dur »

Beauté

Incroyable mais vrai. Les tétons des Scorpions ressemblent à des tranches
de salami.

Sagittaire

Amour

L’amour va frapper à votre porte.
Mais vous allez le louper, car vous serez encore enfermé(e) aux toilettes, comme d’habitude.

Gloire

Roh les relou(e)s de Sagittaires. C’est à cause de gens comme vous que Thomas Pesquet se barre dans l’espace.

Beauté

En parlant d’espace, comment va votre Lune ?

Capricorne

Amour

Vous êtes le/la Mélenchon du sexe : insoumis(e) et toujours à gueuler.

Gloire

Votre vie va changer lorsque vous découvrirez que le point commun
entre Julien Lepers, Julien Clerc et Julien Courbet est… qu’aucun d’entre eux ne s’appelle en réalité Julien. (véridique !)

Beauté

Peau douce, corps de rêve, visage divin… FICHTRE DIANTRE, mais comment est-ce possible que les Capricornes soient si canons ??

Verseau

Amour

Seul(e)s les Capricornes vous trouvent sexy. Tous les autres signes se
moquent de vous et veulent vous jeter des cailloux.

Gloire

Vous êtes un peu comme Père Castor. Sauf que vous, on s’en fout de vos
histoires.

Beauté

Ressortez enfin ce string léopard que vous n’osez plus mettre.

Poissons

Amour

Toc, toc ».
« Qui est là ? ».
« Sam ».
« Sam, qui ? ».
« Sam semble bien mal parti votre vie
sentimentale. »

Gloire

Oubliez cette triste vie. Après tout, râler et dormir : voici deux domaines
dans lesquels vous excellez.

Beauté

Vous avez un super look thon sur thon. (CAR VOUS ÊTES POISSONS
LOOOOLZ)

7 (ou 8) bonnes raisons d’aller à Aucard de Tours

On vous rappelle pourquoi il est toujours bon d’aller traîner du côté de la Gloriette…
Rendez-vous dès le 4 juin pour la 37e édition d’Aucard de Tours.

1. Parce qu’il y en a pour tous les goûts

On ne va pas se mentir, il faut être difficile pour ne pas trouver son bonheur dans la programmation d’Aucard de Tours. Parce que l’affiche s’est toujours voulue hétéroclite, variée et piochant dans tous les styles. Electro, rap, rock, musiques du monde…, on pourra profiter de Johnny Mafia, d’ODG Prod (joyeux anniversaire !), 8Ruki, Chill Bump, Maraboutage ou encore des mythiques Asian Dub Foundation !

2. Parce que sur scène, les femmes ne sont pas sous-représentées (et ça fait plaisir)

On n’y pense pas assez, mais il n’empêche : régulièrement, les festivals programment un bon nombre d’artistes masculins, laissant les femmes aux oubliettes. Le CNM, le Centre national de la musique, s’était penché sur ce manque de visibilité et avait dénombré seulement… 14 % de femmes sur scène dans les festivals de musiques actuelles.

Aucard, lui, est très bon élève. Cette année, on assistera aux venues d’Angelica Garcia, Belinda Mnesie, Cobrah Cousines Like Shit, Crenoka, Dream Wife, Jane & les autres, Los Bitchos, Mo’Kalamity, Nuxx Vomica, les Spicy Peaches, Vulves Assassines, sans oublier les autres groupes à majorité masculine, mais comptant tout de même des musiciennes…

3. Parce que c’est un « village »

Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Enzo Petillault, le programmateur et l’un des big boss du festival. Parce qu’à tmv on est plutôt feignant, on est allé récupérer ses dires dans une interview qu’on avait publiée en 2016. À l’époque, en demandant pourquoi les gens venaient (tête d’affiche, programmation, ambiance…), mister Petillault avait répondu : « C’est un tout. Je pense que 50 % d’entre eux viennent “ parce que c’est Aucard ”. L’autre moitié est attirée par un groupe, une tête d’affiche. Aucard, c’est une ambiance à part, c’est un village. »
(si tu veux prendre un coup de vieux, clique ICI et relis cette interview de 2016)

4. Parce qu’il y a les copains et copines

« Tu vas à Aucard ? », c’est un peu la phrase que la moitié des Tourangelles et Tourangeaux se lance avant le jour-J. Aucard, c’est une famille, c’est les ami(e)s. On se retrouve sur le parking, on boit un verre, on entre sur le site tout sourire et… on fait coucou à celles et ceux qui passent les trois quarts du festival assis dans l’herbe à discuter avec les copains, copines. On ne dénoncera personne, bien entendu…

5. Parce que c’est toujours un succès

L’an dernier, il y en avait du monde sur la plaine de la Gloriette ! Tout comme en 2022 d’ailleurs (succès colossal) et 2024 ne devrait pas déroger à la règle. La preuve ? Les organisateurs ont annoncé, le 7 mai, que tous les pass 5 jours étaient écoulés (un mouchoir pour pleurer à celles et ceux qui viennent de le découvrir…). « Vous êtes des fous, on n’a jamais vu ça », est-il écrit sur la page Facebook.

Pour les retardataires, il reste encore quelques pass 1 jour… Go !

6. Parce qu’on respecte les anciens

Cette année, Aucard fête sa 37e édition. Et rien que ça, ça force le respect. Aimons nos aînés.

7. Parce que ça commence un peu avant en fait

Bah oui, le 30 mai c’est l’apéro Béton spécial Aucard ! Une sorte de before au Parc Mirabeau, si vous voulez. À cette occasion, on pourra récupérer son bracelet 5 jours et ses tickets conso en avance, boire la bière d’Aucard et profiter des shows de Jozeph (pop), Tartar (blues rock) et La Ciguë (bal trad’ moderne) pour un petit concert de préchauffe. Trois groupes à découvrir en avant-première puisqu’ils seront aux Apérocks.  Tiens, les Apérocks : la voilà, notre raison n°8 !

Aurélien Germain / Photo archives NR

> Aucard de Tours, plaine de la Gloriette du 4 au 8 juin.

 

TMV du 22 au 28 mai 2024

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2024/05/TMV_A_20240522_TMV_001_T_Q_0_web.pdf

EMI, kézako ? C’est l’Education aux médias et à l’information. On vous explique dans notre dossier pourquoi il est important d’éduquer les jeunes aux médias et lutter contre les fake news. On revient aussi sur la future ligne de tram, ainsi que sur le TMB, sans oublier notre chronique resto (Maison Gloria et son ambiance exotique) et l’horoscope WTF. Enfin, on a rencontré une pro qui répare les livres abîmés et on vous donne les bonnes raisons d’aller à Aucard.

Future ligne du tramway à Tours : enquête publique en septembre

À partir du 15 septembre prochain, les habitants pourront participer à l’enquête publique concernant la deuxième ligne de tramway et donner leur avis.

Les faits

Oui ou non, le projet de ligne B du tramway est-il bien reçu par la population ? C’est, en substance, ce qu’on déterminera avec l’enquête publique qui va être mise en place à la rentrée prochaine, concernant ce gros projet qui a déjà pris énormément de retard, notamment en raison des hésitations sur le tracé.

Du 15 septembre au 15 octobre, les habitant(e)s pourront donc donner leur avis et participer à l’enquête publique. Le maire de Tours, Emmanuel Denis, prévoit qu’elle « sera sûrement prolongée de deux semaines ».

Le calendrier

Au préalable, cet été, diverses réunions publiques seront organisées sur le territoire : elles débuteront le 5 juin à Chambray-lès-Tours, puis les 7 et 18 juin à Tours, le 12 juin à La Riche, le 26 juin à Joué-lès-Tours et le 2 juillet à Saint-Pierre-des-Corps.

Une fois que l’enquête publique de septembre- octobre sera passée, il faudra attendre la déclaration d’utilité publique espérée pour début 2025 qui permettra enfin de lancer, officiellement, les travaux. Ceux-ci devraient – si le calendrier est respecté bien sûr – débuter le 1er juillet 2025.

Un débat qui tourne en rond

Le 13 mai dernier, la Métropole a adopté, lors de son conseil, une délibération validant le projet de construction de la deuxième ligne de tramway, entre La Riche et Chambray. Celle-ci ouvre donc la voie à ladite présentation du projet en enquête publique, mais certains élus étaient encore dans le doute (11 abstentions et 7 votes « contre » sur 84 voix).

Le débat a, une nouvelle fois, tourné en rond, et certains ont de nouveau critiqué le tracé passant par le boulevard Jean-Royer, le retard pris ou encore les coûts engendrés.

Ligne B

Pour l’instant, 35 000 passagers sont espérés sur cette future ligne, les jours de semaine (contre 65 000 pour la ligne A). D’une longueur de 12,5 km, elle reliera La Riche à Chambray-lès-Tours, en passant par Tours et Joué-lès-Tours. Tours Métropole rappelle, dans sa présentation, qu’il y aura « 22 stations, espacées d’environ 500 mètres, desservies en 40 minutes » et « 900 places de stationnement réparties sur quatre parkings-relais ».

La mise en service officielle est, quant à elle, toujours espérée et prévue pour fin 2028…

Aurélien Germain / Photo tmv

L’embarras du choix

Non mais quel bonheur ! Cette fois-ci, vraiment, on est gâtés. Je ne sais pas si c’est pour chouchouter les quelques électeurs qui se déplacent encore pour glisser leur bulletin dans une urne, mais là franchement l’offre de listes pour les élections européennes, c’est du premier choix. D’abord, on a la quantité. 37 listes rien que pour nous, c’est un record historique.

Et puis, on sent un vrai effort d’imagination. L’appel populaire au renouvellement a été entendu et ça, ça fait plaisir. À côté des listes les plus importantes que nous connaissions déjà, il y a une diversité incroyable. Si vous êtes écologiste, par exemple, vous aurez six listes différentes pour exprimer toutes vos petites nuances. Idem à l’extrême gauche, six listes aussi. Presque autant à l’extrême droite.

Si vous voulez défendre la banlieue, vous avez une liste. Si vous trouvez que l’Espéranto, c’est vraiment trop bien, vous avez une liste. Vous pouvez aussi choisir de « défendre les enfants » ou opter pour le « parti Pirate de France ». Non mais vraiment, si vous avez décidé de vous abstenir le 9 juin, donnez une procuration à un votant. Il aura de quoi s’amuser !

Matthieu Pays

Résumé actu : Marche des fiertés, solidarité au centre équestre, opération zéro déchet…

C’est l’heure du résumé de l’actu en 4 infos : les dates de la Marche de la fierté 2024, le rapport du Secours catholique sur la pauvreté dans le département, le succès de l’opération Zéro Déchet et la cagnotte pour aider le centre équestre après un incendie.

MARCHE DES FIERTÉS

Rdv le 15 juin

La 18e Marche des fiertés aura lieu le samedi 15 juin à Tours. Les participant(e)s se réuniront d’abord à 12 h 30 au château de Tours pour l’ouverture du Village associatif. Cette marche sera axée autour de la problématique du harcèlement scolaire, le Centre LGBTI de Touraine ayant reçu de nombreux témoignages de jeunes victimes de harcèlement en raison de leur identité de genre.

À noter également que, du 10 au 15 juin, la ville vivra au rythme de conférences, de spectacles, de performances ou encore de drag shows et d’expos.

> Programme complet sur centrelgbt-touraine.org/ edition-2024 


INDRE-ET-LOIRE

Quel Taux de pauvreté ?

Le Secours catholique vient de publier son rapport d’activité. Il y fait notamment état d’un taux de pauvreté de 12,8 % en Indre-et-Loire (14,5 % à l’échelle nationale). Un habitant sur dix serait considéré « comme pauvre » : c’est-à-dire, d’après l’association qui s’appuie sur les données de l’Insee, à partir du moment où une personne seule touche moins de 1 158 € par mois (ou moins de 2 295 € à deux, avec deux enfants de plus de 14 ans).

C’est à Saint-Pierre-des- Corps que le taux de pauvreté est le plus élevé, suivi de Descartes, Tours, Château-Renault et La Riche. Fondettes concentre le moins d’habitants en grande précarité.


CENTRE ÉQUESTRE

La solidarité se met en place

Dans la nuit du 15 au 16 mai, un hangar du centre équestre du Buisson, à Tauxigny-Saint-Bauld (à 30 km de Tours) est parti en fumée. L’incendie a notamment détruit des tracteurs, brûlé l’équivalent d’une année de foin et de fourrage de paille et provoqué la mort d’un poney, sans oublier le traumatisme pour les chevaux.

Depuis, la solidarité s’est mise en place pour aider les propriétaires. Une cagnotte en ligne a été ouverte et a suscité un réel engouement. À l’heure où nous imprimons, elle avait déjà atteint les 22 910 € pour 403 participants.

> Cagnotte : leetchi.com/fr/c/urgenceincendie–100-chevaux-anourrir- 2132892


ZÉRO DÉCHET

La bonne idée

L’an dernier, l’opération Zéro Mégot organisée par la Ville avait permis de ramasser 31 kilos de mégots. Le 18 mai dernier, la municipalité a renouvelé la manœuvre, mais cette fois avec l’opération Zéro Déchet. Celle-ci a réuni de nombreux bénévoles et volontaires. Au total, la pesée finale a montré que plus de… 100 kilos de déchets avaient été ramassés en deux heures !

La Ville de Tours voulait mettre « un accent particulier sur la pollution générée par les déchets d’emballages abandonnés » qui mettent « de nombreuses années à se désagréger, quand c’est possible » et peuvent être « ingérés par la faune locale ».

A.G. / Photo ouverture : archives NR

Le top 5 des musées insolites dans le monde

Samedi 18 mai, c’est la Nuit européenne des musées (et on vous conseille d’écumer ceux en Touraine !). L’occasion, aussi, de faire un petit tour d’horizon des musées étranges à travers le monde.

1. Roh, quelle nouille !

En poussant jusqu’au Japon, c’est à Osaka Ikeda qu’il faut s’arrêter. Bienvenue au Musée des nouilles instantanées de Momofuku Ando qui retrace donc ce chapitre de la gastronomie japonaise. Sont dévoilés des centaines et des centaines d’emballages de nouilles instantanées du monde entier. Pourquoi ? Parce que pourquoi pas.

2. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi…

Ah, l’Islande, ce pays de vikings, cette terre volcanique, ses paysages extraordinaires et… son musée du phallus ! Situé à Reykjavik, le « Musée phallologique islandais » est dédié à l’étude des pénis, donc. On peut y découvrir les attributs de mammifères terrestres ou marins (voire humains, avec ce « don » post mortem…).

Les spécimens sont séchés, présentés dans des bocaux de formol ou accrochés au mur et au plafond. L’œil aguerri remarquera aussi la poignée de porte des toilettes en zizi de bois et les gourmand(e)s se restaureront au bistrot du musée, The Phallic, qui propose des gaufres en forme de… bref, vous aurez deviné.

3. Aux chiottes, l’art !

Incongru, mais d’utilité publique : le Musée des toilettes connaît son lot de visiteurs chaque année en Inde, à New Delhi. On y découvre l’histoire des WC, de l’Antiquité à l’époque moderne, entre latrines en céramiques et toilettes en pierre.
L’occasion de vous rappeler d’ailleurs cette bien belle anecdote (tmv, premier sur la culture générale) : l’acteur de Game of Thrones Kit Harington est l’un des descendants de John Harington, l’inventeur du système de chasse d’eau en 1596. De Game of Thrones à Game of Trône, il n’y a qu’un pas.

4. Oh, la lose…

Difficile de les départager, alors soyons grand seigneur pour finir et plaçons à égalité le Museum of Bad art à Boston qui a la bonne idée de se consacrer uniquement à… l’art raté et le Musée des relations rompues en Croatie dédié, lui, aux cœurs brisés, aux couples séparés et aux relations qui terminent mal. Que du bonheur !

5. Quand la mort rôde

Du côté des Etats-Unis, on rigole moins : sur Hollywood boulevard, au milieu des stars et des paillettes, trône le Museum of death, le Musée de la mort. Au menu ? Des objets ayant appartenu à des tueurs ou des psychopathes, des dessins réalisés par des serial killers, ou encore un immense pan de mur réservé à Charles Manson. À la fin de la visite, le public peut toutefois admirer une tortue à deux têtes. Ça change…

Aurélien Germain

Chroniques culture : le EP de Nønne, le salon du livre queer et la BD de la semaine

Cette semaine, on se dégourdit les oreilles avec la musique de Nønne, on note dans son agenda la date du Salon du livre queer à Tours et on se détend avec une BD délicate, « L’Amour en équation ».

LE EP
NØNNE – NOTHING’S GOIN’ ON

Nønne a beau être un groupe relativement récent, il ne joue pas franchement dans la catégorie des amateurs ! Car derrière ce combo tourangeau se cachent des membres de Grande et d’Éphèbe (coucou Axel Nadeau). Autant dire qu’avec ce premier EP, Nønne affiche déjà clairement son côté pro.

Le mix est au poil – il est signé Vincenzo de Marinis – mettant en valeur cinq titres pêchus et travaillés, quelque part entre le rock et la pop saupoudrée d’électro. Dans sa présentation, le groupe parle de « la mélancolie des Cure, l’hyperactivité de Foals et le mordant des premières heures de Smashing Pumpkins ». Côté influences, on est plutôt sur du bon !

En résulte donc ce « Nothing’s goin’ on », EP sous forme de belle carte de visite avec, notamment, l’addictif « More Pain » et son refrain qui a tendance à s’incruster bien fort dans le crâne. Reste désormais à prouver tout ça également sur scène. Ce qui tombe bien, puisque Nønne viendra faire sa release party au Foudre de la guinguette de Tours, le 31 mai prochain.
Aurélien Germain

> Sortie du EP le 17 mai. Insta : @coucounonne

L’événement

SALON DU LIVRE QUEER

Le Salon du livre queer souffle ses deux bougies ! Pour sa seconde édition, il investira la bibliothèque centrale de Tours le 1er juin prochain avec, au programme, des rencontres et des dédicaces. De nombreuses autrices et auteurs seront présent(e)s tout au long de la journée, comme Wendy Delorme, Lou Eve, Alice Raybaud ou encore Vanasay Khamphommala.

Des animations et ateliers auront également lieu, comme des lectures à voix haute, des ateliers make-up drag, du théâtre et une table ronde. Et pour couronner le tout ? Une soirée festive au Foudre dans la foulée avec carte blanche au collectif Hic.
A. G.

> Le 1er juin, de 10 h à 18 h.


LA BD

L’AMOUR EN ÉQUATION – TOME 3 « l’heure des choix »

Troisième volet déjà pour la série « L’Amour en équation », dont les débuts nous avaient agréablement surpris (lire aussi ICI). Dans ce nouvel épisode, les autrices Camomille et Clara Lang poursuivent leur thématique centrale (trouver l’amour quand on est une personne autiste) avec leur personnage d’Emilie, atteinte du syndrome d’Asperger, qui cette fois se lance dans le développement d’une appli de rencontre.

Ce tome 3 se veut toutefois plus grave et sombre que les autres, en explorant également le thème du deuil d’entrée de jeu. Mais l’on reste toujours dans une BD pleine de sensibilité, de justesse, d’intimité. Bref, pleine de délicatesse.
A. G.

Aymeric Rouillac, le commissaire-priseur dénicheur de trésors

#VisMaVille Paris-Match, puis C’est à Vous à la télé et les Grosses têtes à la radio. Aymeric Rouillac est partout. Pourquoi ? Parce qu’il mettra bientôt aux enchères le scooter des amours adultères de François Hollande. En attendant, on a rencontré ce commissaire-priseur passionné, dénicheur de trésors.

Lorsqu’on feuillette le catalogue de la vente annuelle de la maison Rouillac au château d’Artigny, le scooter présidentiel n’est pas seul à attirer l’œil. « Ça, c’est un piège à selfie ! », sourit le commissaire-priseur. L’objet concerné ? La réplique à taille réelle, en acajou massif doré à la feuille, du trône de Bokassa. Des paysages peints par Brueghel (père et fils), le dernier portrait réalisé par Renoir, un dessin de Picasso, la trousse du barbier de Louis XI, un manuscrit d’Alfred Jarry…

Au total, 300 objets seront mis en vente le 26 mai prochain, sous des faux-airs de bric-à-brac de luxe. « Cette vente, c’est une année de travail pour toute notre équipe, explique en effet le commissaire-priseur, qui reçoit dans son bureau tourangeau. C’est la face émergée de l’iceberg, car derrière il y a tout un tas de missions. »

Chaque mercredi, tout au long de l’année, des dizaines de Tourangeaux défilent ainsi dans les bureaux du boulevard Béranger. On vient souvent de plus loin, pour faire estimer un objet gardé au grenier ou un tableau hérité d’une vieille tante, avec l’espoir d’avoir trouvé la poule aux oeufs d’or. « Nous avons commencé ces expertises gratuites il y a quarante ans, dans l’idée de partager nos connaissances. Et si on y réfléchit, avec environ 5000 demandes d’expertises par an, et 10 enchères ayant dépassé le million d’euros en quatorze ans, cela fait plus d’une chance sur 10 000 de gagner… Mieux que l’EuroMillions ! »

L’argument fait mouche, et on regarde tout à coup d’un autre œil ce vase de famille qu’on trouve laid, mais qui pourrait rapporter gros, qui sait ? Pour le savoir, tout un travail sera mené en coulisses. Récolter toutes les informations possibles et imaginables sur l’objet, faire appel à des experts, comparer avec d’autres objets similaires pour réussir à fixer un prix…

Les deux tableaux de Brueghel qui seront vendus à la fin du mois ont nécessité un déplacement en Allemagne auprès d’une experte teutonne. Deux avions, trois trains, pour avoir confirmation de leur valeur.

Mais parfois, c’est à la sortie de l’école, à Tours, que tout se joue : un parent d’élève montre au commissaire-priseur un bracelet qu’il pense en toc. Aymeric Rouillac l’informe qu’il s’agit de 300 diamants véritables montés en bijou. Bingo ! La chasse au trésor qu’affectionne tant Aymeric Rouillac suppose ainsi plus ou moins de péripéties selon les situations.

Lorsqu’on l’écoute raconter avec passion le récit de vie des objets à la manière d’un Père Castor dont on écoutait jadis les belles histoires, ou qu’on le voit manier le marteau devant un public d’acheteurs et de curieux, une certitude s’empare de nous : il aime aussi bien l’Histoire que mettre en scène dans le théâtre de la salle des ventes les histoires des objets présentés. Le marteau devient baguette, et le commissaire un chef d’orchestre au bagout hors-pair. Prochaine représentation : le 26 mai !

Emilie Mendonça

On a testé Les Fines Goules, à deux pas des Halles

Une excellente surprise bistronomique, aussi bien dans l’assiette qu’au niveau du prix de la formule midi !

Le bouche-à-oreille a visiblement vite fonctionné pour Les Fines Goules ! Implantée seulement depuis la mi-avril à deux pas des Halles, cette adresse a déjà son lot d’habitué(e)s. Il suffit de voir, le midi de notre visite, la salle complète de chez complète, tout comme la terrasse extérieure prise d’assaut.
Déjà, parce que dans l’assiette, c’est du sans-faute. Ensuite, parce que la formule du midi s’affiche à un prix étonnant (23 € seulement pour la totale !) pour une cuisine réellement qualitative.

Trêve de bavardage : ce vendredi-là, sans avoir réservé (ne faites pas comme nous…), on parvient tout de même de justesse à avoir une des dernières tables disponibles. Ouf ! On va pouvoir le tester, ce fameux menu du midi !

Quel rapport qualité-prix !

Une fois installé, et après une petite attention de la part de l’équipe – un houmous en guise de hors-d’œuvre – on se jette sur cette entrée qui arrive. C’est vraiment joliment présenté, dans une belle vaisselle, et on sent de l’application dans la préparation. En bouche, c’est une excellente surprise. Il s’agit d’une panna cotta d’asperges blanches toute douce avec un espuma au corail de Saint-Jacques qui repose par-dessus pour ajouter un côté crémeux. Avec, çà et là, quelques petits champignons shiitaké.

La suite est à l’avenant. La formule du midi offrait ce jour-là un filet mignon de porc lardé qu’on a également apprécié. Toujours aussi soigné visuellement, le plat est proposé avec une émulsion de chorizo et un lit de purée de pommes de terre. C’est du tout bon. Pour finir, on a préféré opter pour l’assiette de fromage plutôt que le dessert sucré.

Dire que l’addition grimpe à peine à 23 € pour tout ça : il faut avouer que le rapport qualité-prix de cette formule du midi est difficile à battre. Enfin, il faut noter que la tête pensante de l’établissement n’est pas franchement inconnue, car le chef n’est autre que Maxime Druet, passé notamment par L’Embellie et L’Accalmie.
L’homme a su faire ses preuves et montre, ici, qu’il s’exprime toujours aussi bien. Les Fines Goules, c’est une cuisine fine, raffinée et élégante. Du bistronomique comme on l’aime.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 23 € pour entrée, plat, dessert. À la carte, menu entrée/ plat ou plat/dessert à 32 €. Et le menu complet entrée/plat/ dessert à 38 €. Assiettes à partager entre 16 et 19 €.
> Les Fines Goules, au 6 rue Rouget de l’Isle, à Tours. Ouvert le mardi de 19 h à 21 h 30 et du mercredi au samedi, de midi à 13 h 30 et de 19 h à 21 h 30. Petite terrasse extérieure.
> Contact Tél. 02 47 28 15 29, lesfinesgoules.tours@ gmail.com, @les_fines_goules_ tours_ sur Instagram et Les Fines Goules sur Facebook.

Printemps de Bourges 2024 : une édition festive et réussie

Epargné par la pluie ou une météo capricieuse, le Printemps de Bourges 2024 a tenu toutes ses promesses durant six jours de folie. Compte-rendu !

On commencera tout d’abord avec les Inouïs, ces découvertes venues de toute la France mais aussi d’ailleurs, dont le niveau monte inexorablement chaque année. On retient pour 2024 le nom de NOOR, de JEAN et de MARIUS, les trois lauréats respectivement « Prix du printemps », « Prix du Jury » et « Prix du Public ».
Trois esthétiques et trois projets très tournés vers la chanson sous toutes ses formes et dont on va forcément entendre parler dans les mois qui viennent.

Pour le reste, on a aussi été très séduits par des groupes comme AKIRA ET LE SABBAT, dont la puissance scénique et l’engagement ont fait plaisir à voir. Craquage également sur le duo féminin Rochelais KOKOPELI au folk vénéneux et envoûtant.

Bourges, ce sont aussi des créations qui sont sa marque de fabrique et qui devraient s’accentuer dans les années à venir. Comment en effet ne pas saluer le génial hommage à Françoise HARDY « Messages personnels » orchestré par SAGE particulièrement bien entouré. Imaginez : Clara LUCIANI et son chéri Alex KAPRANOS de FRANZ FERDINAND, ZAHO DE SAGAZAN, VOYOU, PR2B, NOVEMBER ULTRA, Alex MONTEMBAULT et Albin de LA SIMONE, épaulés par ASTRAL BAKERS… C’était juste magique et incroyable dans la forme et dans l’intention.

Des hommages aux concerts démentiels

Dans le même registre, les hommages ont plu. Celui de Kurt Cobain par Béatrice DALLE, YOUDEE et Bastien BERGER par exemple, le récital de Cat POWER autour de Dylan, la rencontre entre Anna MOUGLALIS et Lucie ANTUNES autour des textes de la féministe Monique WITTIG, sans oublier cet après-midi mi-chanson mi- conte, avec entre autres Mathias MALZIEU dans des lieux sublimes comme la Cathédrale et le Palais Jacques Cœur. De véritables moments suspendus et incroyables….

Pour le reste, n’oublions pas la centaine d’autres propositions qui nous ont bien fait frissonner comme le démentiel concert de SHAKA PONK, des JOSSMAN, PLK et NISKA impériaux, ou encore une ADELE CASTILLON et un ZAOUI virevoltants.
Côté surprises également, on a pu noter les shows d’ASTRAL BAKERS, VIJI, YAME, Clara YSE et un démentiel WORAKLS ORCHESTRA, probablement l’un des meilleurs concerts de l’année.

Au final, cette 48ème édition nous aura bien fait chavirer. Prochain rendez-vous en 2025, du 15 au 20 avril !

Hervé Bourit

Horoscope WTF du 15 au 21 mai 2024

Ouf, l’astrologue de tmv est revenu de vacances ! Il en a profité pour recharger les batteries (de sa méchanceté naturelle).

Bélier

Amour

« Quand on touche le fond, on ne peut que remonter. » Pas si sûr quand
on observe votre vie sentimentale.

Gloire

Vous allez partir en Alsace et visiter la ville de Niederschaeffolsheim, puis
Souffelweyersheim, avant de faire un tour par Oberkutzenhausen et Breuschwickersheim.

Beauté

Rien dans la tête, tout dans le slip. Pas de doute vous êtes Bélier.

Taureau

Amour

Grosse grosse libido. Paraît-il qu’on vous surnomme la baraque à frites en Touraine.

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui croivent que le Bescherelle sa sert à rien.

Beauté

Ne croyez pas être un ange.
Votre auréole à vous, elle est sous vos bras.

Gémeaux

Amour

Semaine assez gênante puisque vous tomberez sur votre meilleure amie
dans un donjon SM.

Gloire

Vivez nu(e). Et dévoilez votre corps de rêve à la Terre entière.

Beauté

L’été approche. Et avec lui, votre devise : « Je pense donc je sue. »

Cancer

Amour

Votre braguette crie famine.
On vous comprend, ça fait un petit bout de temps, hein ?

Gloire

Utilisons ce mot vieillot qui vous définit à merveille : OUI, vous
êtes un sacré croque-lardon. (et hop là, direction Google pour la définition)

Beauté

Un test ADN va révéler que vous êtes en fait l’enfant caché d’un teckel. On comprend mieux pourquoi vous gueulez tout le temps.

Lion

Amour

Euh, il faudrait peut-être arrêter de les choisir avec un QI de poireau, non… ?

Gloire

Non, vous n’irez pas au bout de vos rêves, tout au bout de vos rêves, où
la raison s’achève. Jean-Jacques Goldman vous a bien entubés.

Beauté

Votre corps parfait ne laisse pas les Balances et les Gémeaux indifférent(e)s.
Graou.

Vierge

Amour

L’amour rend Gilbert Montagné.
(ok celle-là, on l’assume bof)

Gloire

Ooooh, regardez sur votre droite ! C’est votre dignité qui se barre.

Beauté

Fini les tabous !! Vous allez enfin faire l’amour sans votre slip et sans vos chaussettes !

Balance

Amour

Une étude prouve que les personnes ayant 3 tétons ont l’impression de
lire 3 fois la même chose.

Gloire

Une étude prouve que les personnes ayant 3 tétons ont l’impression de
lire 3 fois la même chose.

Beauté

Une étude prouve que les personnes ayant 3 tétons ont l’impression de
lire 3 fois la même chose.

Scorpion

Amour

On ne vous mérite pas, vous êtes trop bien pour ce monde. (C’est juste
une façon gentille de dire que vous êtes toujours célib sans blesser votre petit ego tout fragile)

Gloire

Vous êtes comme une mouche :
chiant(e), à faire du bruit, et jamais trouver la sortie.

Beauté

Tout est bon dans le cochon.
Et tout est bon dans le Scorpion : VOUS ÊTES TROP SEXY.

Sagittaire

Amour

Vous devez être maso pour continuer ce genre de relations amoureuses,
n’est-ce pas ?

Gloire

Les grands esprits se rencontrent.
C’est pour ça qu’on ne vous a jamais rencontré(e).

Beauté

Votre rembourrage ne sert à rien. Ça vaut aussi pour vous, messieurs.

Capricorne

Amour

Demain, les pompiers viendront vous désincarcérer. De votre slip.

Gloire

En changeant 8 lettres à Capricorne, on obtient « pédoncule et bistouquette ». Perso, ça me fait flipper.

Beauté

Pfff, dans votre vie tout fout l’camp. Même vos cheveux et vos dents.

Verseau

Amour

Un mot qui ne fait pas partie de votre vocabulaire.

Gloire

Ah bah celui-là non plus, tiens !

Beauté

Bon là OK, ça marche parce que vous êtes le/la plus canon de tous les
missiles de la Terre, mais c’est tout.

Poissons

Amour

Tsss… Vous en êtes donc réduit(e) à ça ? Lire l’horoscope de tmv pour
prédire votre vie amoureuse ? La honte…

Gloire

Zorro dans vos rêves, mais zéro dans la réalité.

Beauté

Pour trouver le mot qui vous qualifie, fermez les yeux et posez votre
doigt au hasard sur l’un des mots ci-dessous : sexy / pisse-froid / callipyge /
ithyphallique / gluant(e) / alcoolisé(e) / charisme de lardon.

Plan d’apaisement de la Ville et mobilités : qu’en pensent les Tourangeaux ?

Face aux annonces de suppression de places de parking et d’ajouts de voies cyclables, entre autres projets du plan d’apaisement de la Ville, pour les Tourangeaux que nous avons rencontrés, les avis sont divers et variés.

Commençons par une question classique mais essentielle : qui fait quoi ? Le(s) tramway(s) et le réseau de bus, c’est la Métropole. Le réseau cyclable structurant, avec ses 13 itinéraires et 350 km à l’horizon 2028, c’est la Métropole aussi. Le futur réseau ferroviaire en étoile ? La Métropole, encore. La Ville de Tours suit, et relance d’un plan, avec le « plan d’apaisement ».

Son principe ? Faire le lien entre les réseaux développés à l’échelle de la métropole, et apaiser la vie dans les cœurs de quartier. Dans la pratique : diminution du trafic automobile (déporté vers les grands axes), baisse de la vitesse (avec un objectif 30 km/h dans la plupart des zones urbaines), suppression de 600 places de parking, et un accent mis sur les autres types de mobilités avec le bus gratuit jusqu’à 11 ans ou les voies cyclables.

Ce à quoi ressemblera ensuite le mail Béranger avec l’intersection rue Marceau. (Photo image Urbanica / Tours Métropole)

Les chiffres sont là, énoncés par le maire Emmanuel Denis : 1 200 places inoccupées dans les parkings souterrains, bientôt remis à l’honneur avec des panneaux d’information en temps réel ; 30 % de trafic automobile dans Tours qui n’est qu’un trafic de transit pour aller ailleurs ; des dizaines de plaintes quotidiennes de riverains à la Mairie, sur la dangerosité des voitures. Voilà pour le concret.

Ensuite, il y a le ressenti, l’expérience individuelle, et les habitudes. Nicolas, le caviste, tout comme Jérôme, co-gérant du bar le Strapontin, viennent travailler en voiture quartier Châteauneuf-Grand Marché, récemment piétonnisé. Au volant, ils ne sont pas ravis. « Je ne peux pas dépenser 80 € de parking par mois pour travailler, raconte Nicolas, et depuis Saint-Avertin en transports c’est 1 h 30, sans compter mes livraisons, donc impossible pour moi. Moins de places disponibles, ça va compliquer les choses. »

Comme commerçants, le son de cloche est différent. Nicolas raconte que « les clients qui s’arrêtent vite-fait acheter un carton, sur la route du retour, c’est fini. Les achats ont évolué », sans confesser de baisse des ventes cependant. Et Jérôme a gagné en terrasse et en tranquillité ; la rue Châteauneuf à double-sens, trop étroite pour s’y croiser, est enterrée sans regret. Encore faut-il pouvoir accéder au quartier et se garer…

Il est loin, le temps où l’on pouvait se garer place Plumereau ! (Photo archives municipales)

Tentons un pas de côté auprès de Lionel, Tourangeau revenu sur nos terres après huit ans à Lyon, où il a adopté le vélo : « Je vois que les choses ont bougé et qu’il y a plus de voies cyclables qu’avant. Mais ici je prends plus facilement la voiture. Pour deux raisons : il y a moins de bouchons et de difficultés qu’à Lyon, et parce que les itinéraires vélo pour aller hors du centre-ville sont moins pratiques et moins agréables. »

Il habite Febvotte depuis 2023, tandis que Carole s’est installée aux Prébendes en 2021. Pour cette ancienne Parisienne, la difficulté se situe plutôt du côté des transports en commun, avec un réseau insuffisant. Bilan ? Vélo et marche à pied, avec la voiture pour les loisirs en famille. À ces deux néo-Tourangeaux, on met une bonne note en décarbonation et mobilités douces.

Du côté de Febvotte, la municipalité espère aussi changer les choses et l’imagine ainsi. (Image Urbanica/Tours Métropole)

Mais pas de voiture hors du centre-ville, est-ce possible ? Lucille vit à Esvres et travaille à Tours centre. Sa solution ? Le bus Rémi. Cinquante minutes de trajet, contre trente en voiture, « mais c’est sans compter le temps de trouver une place gratuite où me garer, finalement c’est la même durée. » Émilie, Esvrienne elle aussi, travaille aux Deux-Lions, et ça change tout : « En transports en commun ? Ça me rajouterait une heure par trajet. Et en plus des bouchons en voiture, il n’y a pas assez de places de parking, comme si le quartier n’avait pas été réfléchi sur la durée. »

Pour notre Parisienne-Tourangelle Carole, « Tours semble être en transition entre le tout-voiture et les mobilités partagées ». Dans le mille ! Mais comment achever la mutation ? Sullivan et Marine y sont parvenus en participant à l’opération Fil Bleu « Un mois sans voiture » en 2021. Forcés de lâcher le volant, le premier a adopté le vélo électrique, devenu son moyen de transport quotidien de Tours Nord à La Riche puis de Velpeau à Saint-Avertin. Et la seconde prend le train et la trottinette pour travailler à Orléans.

Ainsi, l’air de rien, on retombe sur l’éternelle question de tout changement profond de société, comme celui induit par le réchauffement climatique en cours : l’évolution se fera-t-elle volontairement, ou par la contrainte ? En attendant, les travaux, c’est dès maintenant !

Emilie Mendonça

TMV du 15 au 21 mai 2024

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2024/05/TMV_A_20240515_TMV_001_T_Q_0_web.pdf

Avec la multiplication des pistes cyclables et les suppressions de places de parking dues au Plan d’apaisement de la Ville, qu’en pensent les Tourangeaux ? On leur a posé la question dans notre dossier de la semaine. Au sommaire également : les nouveautés du Vitiloire, le portrait du commissaire-priseur Aymeric Rouillac, les chroniques culture, le resto Les Fines Goules, le succès de l’US Tours au rugby, l’horoscope WTF et le top 5 des musées insolites dans le monde.

Résumé actu : début des travaux, Années Joué, convention tatouage et TER en danger

C’est l’heure du résumé de l’actu en 4 infos. On y parle des travaux rues Marceau et Constantine, des Années Joué et de la nouvelle convention tatouage à Tours, ainsi que la pétition qui réclame le maintien de la ligne TER Lyon-Tours.

RÉSEAU CYCLABLE

Début des travaux

Les travaux rues Marceau et Constantine ont débuté ce lundi 13 mai. Ils s’inscrivent dans le schéma du réseau cyclable (lire aussi ICI) qui verra davantage de pistes pour vélo, mais aussi des places de stationnement supprimées. Durant ces travaux, la circulation rue Constantine et rue Marceau sera maintenue, des déviations seront mises en place aux intersections.

Tours Métropole a annoncé le maintien des cheminements piétons et cycles sur le mail Béranger et « la fermeture de la traversée à la circulation automobile ». Rue Marceau, le stationnement disparaîtra définitivement du côté ouest. Les commerces restent ouverts.

Ce à quoi ressemblera ensuite le mail Béranger avec l’intersection rue Marceau. (Photo image Urbanica / Tours Métropole)

TATOUAGE

Convention à Tours

Cela faisait bien des années que Tours n’avait plus sa convention tatouage, au grand dam des passionné(e)s. Mais d’ici quelques jours, on pourra enfin profiter de nouveau de l’événement ! La première édition du Tours Tattoo Show se déroulera en effet les 24, 25 et 26 mai au Parc des expositions. Près de 260 artistes tatoueurs et tatoueuses, venu(e)s de toute la France et de l’étranger, seront présent(e)s. Deux pierceuses, des exposants et des food trucks seront aussi de la partie. Des concerts et des spectacles d’hypnose rythmeront les trois journées.

> 15 € la journée / 35 € le pass 3 jours. @tourstattooshow sur Instagram

TRANSPORTS

TER en danger ?

Pour effectuer un Tours-Lyon en train, on peut prendre un TGV rapide, un Intercités sans changement (en 4 h 45) ou encore un des rares TER directs qui effectuent la liaison en 5 h 48. C’est cette dernière ligne qui serait actuellement menacée de fermeture.

D’après l’association d’usagers Adélifpaly, la région Bourgogne-Franche Comté ne souhaite plus participer à son financement aux côtés des régions Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône Alpes. Cette ligne TER pourrait être supprimée dès 2028. Sur change.org, une pétition a été mise en ligne et a, à ce jour, récolté plus de 27 000 signatures en un peu plus d’un mois.

FESTIVAL

Les Années Joué

La 27e édition des Années Joué, à Joué-lès-Tours, battra-t- elle encore des records de fréquentation ? Après le succès de l’an dernier (une affluence de 50 000 personnes !), le festival jocondien devrait de nouveau amener des dizaines de milliers de curieux, avec sa soixantaine de représentations prévues, articulées autour de trente-deux compagnies d’arts de la rue et de grandes déambulations.

Décliné sur le thème « Oh ! Naturel », l’événement (gratuit, on le rappelle) se déroulera du 31 mai au 2 juin. La programmation intégrale a été dévoilée sur le compte Facebook des Années Joué.

> facebook.com/anneesjoue

La compagnie Danka – Contre Temps sera notamment présente aux Années Joué.

Réseau cyclable : début des travaux le 13 mai rues Marceau/Constantine et places de stationnement supprimées

Les travaux de voirie vont commencer lundi 13 mai pour la piste cyclable, parcourant les rues Marceau et Constantine, jusqu’au boulevard Béranger. Rue Marceau, le stationnement disparaîtra définitivement côté ouest.

A partir du 13 mai, il va y avoir du changement au centre-ville de Tours. C’est en effet à cette date que débuteront les travaux pour le réseau cyclable urbain Vélival, intégrant le fameux plan d’apaisement de la circulation qui a tant fait causer (article à retrouver en un clic ICI !).

« Les premiers travaux de voirie s’échelonneront en plusieurs phases entre le 13 mai et le 27 septembre, sous réserve d’aléas », prévient le service communication de Tours Métropole.

Places de parking supprimées

Ces travaux vont avoir plusieurs conséquences. Tours Métropole annonce donc la « neutralisation définitive du stationnement à l’ouest de la rue Marceau », ainsi que celle, « temporaire, des places de stationnement côté est ». Il y aura possibilité de rabattement vers les parkings Anatole-France, du Palais-Jaurès et Tours Halles.

Une piste cyclable va voir le jour rue Constantine et Marceau, descendant jusqu’au mail Béranger. (Image illustration Tours Métropole)

Quid de la circulation ?

La circulation sera tout de même maintenue rues Constantine et Marceau. Mais des déviations seront mises en place au niveau des intersections. Tours Métropole annonce aussi le « maintien des cheminements piétons et cycles sur le Mail Béranger » et « la fermeture de la traversée à la circulation automobile dès le 13 mai ».

Petit rappel…

A noter évidemment que pendant cette période de travaux, les commerces restent ouverts et les points d’apport volontaires de la collecte des déchets resteront accessibles aussi.

Aurélien Germain / Illustration Tours Métropole

Tours : quel programme pour la guinguette ?

Ce jeudi 2 mai, c’est l’ouverture tant attendue de la guinguette de Tours sur Loire. Et pour son vingtième anniversaire, elle réserve quelques nouveautés et un joli programme.

Ouverture

Et c’est parti ! Ce jeudi 2 mai, c’est le top départ pour la guinguette de Tours sur Loire qui fête, au passage, ses 20 ans. Ce soir, pour démarrer les festivités, l’artiste américaine Nicole Rochelle foulera les planches de la toute nouvelle scène.

L’inauguration officielle de Chez Dupont suivra le lendemain vendredi 3 mai, puis quelques jours plus tard, ce sera celle du Foudre (le 8 mai). Tours sur Plage, quant à elle, n’ouvrira ses portes que le 10 mai.

Des nouveautés

Pour cette 20eme édition, on ne change pas une équipe qui gagne et une formule qui marche. Toutefois, quelques changements sont à noter : cette année en effet, la scène de la guinguette principale sera installée face à la Loire. Toute nouvelle, elle mesure 7,50 mètres de large et sa structure est en métal, donc bien plus solide que le bois.

L’intérieur du bar a lui aussi été rénové, au niveau du plancher et du revêtement. L’accès aux toilettes se fait désormais par une autre entrée, mais son emplacement reste le même.

Du côté de chez Dupont, un petit prolongement a été réalisé au sol pour permettre aux gens de danser. Le Foudre, lui, a été restauré.

Côté programmation

Là aussi il y a de la nouveauté. Car pour ses 20 ans, la guinguette va voir débarquer un festival ! Appelé « Peuple de Loire », il se déclinera sur trois week-ends et trois temps forts. Les 24, 25 et 26 mai, trois spectacles auront lieu, dont « Le Rite de feu » le samedi 25, par la compagnie Machine.
Les autres temps forts se dérouleront les week-ends du 5, 6 et 7 juillet, puis les 30 août et 1er septembre.

Mais en attendant, la fête commence dès ce week-end ! Car le samedi 4 mai, la guinguette principale a prévu un événement pour son anniversaire. Dès 19 h, une équipe de tournage décalée sera là pour filmer et immortaliser la soirée et fera revivre le meilleur des 20 ans du lieu. Ensuite, on aura droit au Gang Of Musette pour un bal-rétro façon années 30, suivi de Prosper, DJ et producteur iconoclaste avec rock, électro et funk au programme pour faire l’after.

A noter également que l’esprit de la guinguette se retrouvera aux casernes Beaumonts et à la Clinique du Street Art qui verront toutes deux des événements estampillés Tours sur Loire tout au long de l’été.

A.G.   / Photo ouverture : archives NR 


  • La Guinguette : du 2 mai au 28 septembre
  • Bar à mômes : du 2 mai au 28 septembre
  • Chez Dupont : du 3 mai au 15 septembre
  • Le Foudre : du 8 mai au au 6 septembre
  • La Plage : du 10 mai au 1er septembre