Le padel : succès d’un sport en plein essor

Pascal Boidron est prof de tennis à l’ATGT depuis presque 40 ans. Mais, depuis 2018, il porte l’activité padel au sein de son club. Un sport en plein développement dans toute la France.

Il avait 12 ans quand le virus de la balle l’a piqué. Et depuis, il ne l’a plus quitté. Cela fait plus de 35 ans que Pascal transmet sa passion, œil pétillant et sourire aux lèvres, sur les cinq hectares de l’ATGT, le club de tennis du sud tourangeau. Depuis 1987, jeunes, adultes, débutants, champions en herbe, toutes sortes de joueurs sont passés entre ses mains expertes.

Mais depuis quelques années, Pascal a un peu pris la tangente. En 2018, il a découvert le padel et il s’est formé pour pouvoir enseigner ce sport en pleine expansion (lire ci-dessous). Le voilà aujourd’hui à la tête de trois pistes homologuées et éclairées, et d’une école de padel qui ouvre officiellement ses portes cette année, le mercredi après-midi, pour les jeunes de 7 à 17 ans.

« Je trouvais que ça pouvait être sympa pour le club de se diversifier. J’ai tout de suite pris du plaisir à jouer au padel. Ce sport, qui est un mélange entre le tennis et le squash, correspondait assez bien à mon style de jeu. Et puis, c’est un sport où l’on est très vite en réussite. On n’a pas besoin d’avoir un super niveau pour s’amuser. J’ai tout de suite aimé ce côté convivial. »

Mais la vocation du formateur ne s’endort pas sous le côté sympa de ce sport assez facile d’accès. « Si on ne fait que des matchs entre soi, sans s’entraîner et sans prendre de cours, on a tendance à stagner. Et, la nouveauté depuis quelques mois, c’est que je vois des gens qui veulent travailler pour progresser et s’améliorer en compétition. »

Aujourd’hui, on vient d’un peu partout pour taper la balle contre les vitres des pistes de l’ATGT, que l’on soit adhérent au club ou non. Des stages sont organisés lors des vacances scolaires, des cours individuels ou collectifs sont ouverts toute l’année, des entreprises réservent les terrains pour des événements privés. Le club organise également huit ou neuf tournois tous les mois.

Autant dire qu’à l’ATGT, le padel ne s’arrête jamais. Pour Pascal, le padel a été une façon de redonner un coup de boost à sa pratique de formateur, une nouvelle passion à faire partager. « Moi, j’ai toujours aimé le sport, confie-t-il. J’ai découvert le tennis en regardant Wimbledon à la télé, en 1975. Arthur Ash qui s’impose devant Jimmy Connors. Et puis, il y avait les filles, Margaret Court, Chris Evert, Navratilova… J’ai tout de suite été séduit. Ma grand-mère avait un magasin de sport à Loches, je lui ai demandé une raquette et j’ai tapé mes premières balles tout seul contre un mur. »

Quarante ans plus tard, il n’a rien perdu de cette flamme. Entouré de jeunes qui découvrent les sensations du padel, il est chez lui. Un mot d’encouragement quand le bon geste ne vient pas, un peu de chambrage sur une balle facile que l’on a loupée. Il est comme eux. Le sport a cette vertu de garder la flamme de l’enfance toujours allumée. Et c’est pour ça qu’on l’aime.
Matthieu Pays


> Le padel est actuellement, tous sports confondus, celui qui enregistre le plus fort développement en France. Le classement officiel des joueurs français s’enrichit de 4 000 nouveaux noms chaque mois ! Ils étaient 46 000 en avril, les voilà plus de 60 000 à la fin de l’été.
Pour être classé, au padel, il faut participer à des tournois. Selon leur niveau, ils offrent un nombre de points qui va de 25 à 2 000 (ceux-là sont réservés à l’élite nationale). Chaque mois, tous les joueurs sont classés du premier au plus modeste.
En dehors de la compétition, on estime que 500 à 600 000 Français pratiquent le padel en loisir

 

Chroniques culture : la sélection BD de la rentrée et « Holly » de Stephen King

Cette semaine, on fait le plein de BD pour se remettre dans le bain. Sans oublier de (re)lire le dernier roman en date de Stephen King…

LA BD HUMOUR

DERNIÈRE RÉUNION AVANT L’APOCALYPSE

Un Macron torse nu tout juste tatoué d’un tribal sur le pec’ (son « rêve avant la fin du monde ») croyant qu’il signifie « sagesse » alors qu’il s’agit du mot « soupe » : le ton est donné dès la page d’ouverture de « Dernière réunion avant l’apocalypse » (éd. Delcourt), place au grand n’importe quoi !

Ici, Chavant et Karibou dessinent un pays qui vit ses derniers instants – l’apocalypse est prévue à 19 h – chacun à sa façon. Toujours absurde (« je peux pas rester à la maison, j’ai plus de RTT »), poussant le curseur de la dérision, un poil provoc’, le récit offre une tripotée de gags qui font mouche à chaque fois, tout en soulignant la bêtise de l’humain qui fonce droit dans le mur sans sourciller.

Aurélien Germain


LE ROMAN

HOLLY, de Stephen King

Avis aux retardataires, il est encore temps de finir l’été avec le dernier roman en date de Stephen King, « Holly » (éd. Albin Michel) ! C’est un fait depuis longtemps, l’écrivain américain n’a pas son pareil pour raconter des histoires et tenir en haleine sur des centaines de pages. Preuve en est, de nouveau, ici avec un pavé de 528 pages sans temps mort, mêlant thriller et enquête policière avec une grosse dose d’horreur psychologique. Au menu ? Un couple de retraités… serial-killers (!), une Amérique sous l’ère post-Covid, de la folie humaine, du cannibalisme, le tout plongé dans une intrigue parfaitement ficelée.

Tour de force narratif, « Holly » emmène son lectorat dans une histoire à plusieurs voix (et voies !), où l’on retrouve avec plaisir son personnage éponyme déjà vu et lu dans les précédents « Mr Mercedes » et « L’Outsider ». Très politique (Trump en prend pour son grade), sociétal (le problème du racisme omniprésent), le roman raconte aussi un pays fracturé. Malheureusement plombé par des références Covid moralisatrices et trop nombreuses, ce « Holly » reste un très bon cru de l’auteur qui ne perd rien de sa superbe. Un livre à dévorer, assurément.

Aurélien Germain

→ A relire en un clic ici : Stephen King, le roi de la trouille en anecdotes 


La sélection BD

La Belle de Mai » (éd. Futuropolis) de Mathilde Ramadier et Elodie Durand relate la première grève de femmes en France en 1887 à Marseille dans une usine de tabac. Une histoire de lutte et d’émancipation au-delà de tous les codes, dans une histoire forte et au graphisme époustouflant.

Partons maintenant en 1555 avec « Antipodes » (Casterman), où David B et Eric Lambé racontent une tentative de colonisation française au Brésil. Sur fond très présent de religion, ce magnifique conte graphique est une belle surprise mélangeant Histoire et fiction.

Adaptation du roman de Mélissa Da Costa, « Tout le bleu du ciel » (Albin Michel) par Carbone et Juliette Bertaudière est une réussite. Un voyage émouvant de deux êtres rassemblés par les aléas du quotidien, un hymne à la vie.

« Tous nos étés » (Grand Angle) est l’histoire d’une maison et de ses différents occupants successifs. Avec un dispositif scénaristique très original signé Séverine Vidal et le dessin plein de charme de Victor L. Pinel, ce roman graphique se lit tout en douceur.

Deux amis, du foot, de la bière, des rêves éthyliques, des rencontres improbables, de l’amour, voilà ce qui vous attend dans « Singl » (Sarbacane) du Tchèque Jiri Franta. Avec son humour décalé, son style graphique improbable, cette BD est une grosse surprise.

Hervé Bourit

On a testé Doug’s Hot Dog, place du Grand-Marché

Il y a du changement dans le petit monde tourangeau du hot dog. Un nouvel arrivant s’est installé place du Grand-Marché dans la torpeur de l’été. Son nom ? Doug’s Hot Dog.

À la tête de l’établissement ?  Thomas, tout sourire qui nous accueille le jour de notre visite. Très vite, il explique son concept, la formule qui colle bien, les boissons à disposition. Côté carte, cinq propositions de hot dog s’affichent. On peut évidemment opter pour l’une des recettes classiques (avec saucisse, cheddar, oignons frits, ketchup et moutarde) ou sûres (le « Pablo » y ajoute du guacamole et de la moutarde au miel).

On peut aussi tenter un peu plus d’originalité : le « Leny » est un hot-dog à la rémoulade et aux cornichons ; le « Jack » propose une garniture avec relish, sel au céleri et cornichons. Pour nous, ce sera le « Doug’s », affiché comme « valeur sûre » lui aussi.

En quelques minutes, on croque dans ce hot dog qui a du goût et fait la part belle aux oignons frits croustillants. Il y a du cheddar fondant (notre péché mignon !) et l’ensemble est strié de ketchup et de moutarde pour un rendu esthétique sympathique. Le bon point est que le restaurant Doug’s Hot Dog ne sert que de la saucisse sans nitrite. À noter également qu’il est possible de la choisir au poulet ou au bœuf.

Pour l’accompagnement, on a opté pour les nachos, mais le mieux est tout de même de prendre les frites maison, un souhait de la clientèle qui a été exaucé il y a peu. Notre pause déjeuner s’est donc bien passée, avec une addition sous la barre des 10 € – 9,90 € plus précisément – pour un hot-dog, des nachos et une boisson.

Doug’s Hot Dog apparaît comme un bon plan pour un midi rapide (la jeune clientèle devrait d’ailleurs y trouver son compte aussi) et pour quiconque veut changer de l’éternel burger. On saluera enfin, pour terminer, la chouette initiative de l’établissement qui reverse 5 % de ses bénéfices à l’association Jeunesse au plein air qui permet aux enfants défavorisés de partir en vacances.

Aurélien Germain


> L’addition : Formule hot dog + nachos ou frites + boisson à 9,90 € (et deuxième hot dog à prix réduit, à 4 €). Hot dog seul : 5,50 €. Nachos : 4 €. Dessert : 2,80 € (cookie, muffin, brownie, donut).
> Doug’s Hot Dog, au 49 place du Grand- Marché à Tours. Sur place ou à emporter. Ouvert du mardi au samedi, le midi et le soir, ainsi que le dimanche de 17 h à 21 h 30.
> Instagram : @dougs.hot.dog

Ces 6 événements et projets qui vont faire vivre Tours ces prochaines semaines

Les prochaines semaines seront riches en projets et en événements. En voici cinq qui vont rythmer la vie de Tours jusqu’en octobre…

1. BD : le rendez-vous incontournable

Les bédéphiles l’attendent avec impatience. Cette année encore, le festival A Tours de Bulles se déroulera place Châteauneuf et salle Ockeghem (l’accès au site est gratuit) et réunira autrices et auteurs, pour des dédicaces, des conférences et des animations.
Les 14 et 15 septembre prochains, on pourra notamment rencontrer Titwane, Caroline Mademoiselle, Téhem, Philippe Larbier ou encore Aurel et Laura Iorio.

Et pour couronner cette vingtième édition, le public aura droit à un jour en bonus le vendredi 13 à 16 h aux Studio avec dédicaces, concert et quiz dessiné.

> atoursdebulles.fr

2. Tours. La transformation continue

Tours continue de se métamorphoser pour laisser plus de place au vélo. Des travaux de voirie vont donc avoir lieu jusqu’au 30 septembre du côté de la rue Constantine. « Dans le prolongement des travaux engagés depuis mai sur la rue Marceau, le mail Béranger et la rue George-Sand, Tours Métropole Val de Loire aménage une piste cyclable bidirectionnelle sur la rue Constantine entre la rue des Tanneurs et la rue Marceau, où les cyclistes pourront circuler dans les deux sens », précise la municipalité sur son site.

Désormais, oubliez donc le stationnement sur la partie est de la rue Constantine…

3. Un nouveau festival de cinéma

Après une cagnotte participative réussie (14 415 € !), le tout nouveau festival de cinéma de Tours, nommé Mauvais Tours, peut prendre vie. Dédié aux cinémas de l’imaginaire et de genre, ce rendez-vous se déroulera aux Studio, au Bateau Ivre et au Conservatoire.

À l’origine du projet ? Nicolas Martin et Simon Riaux qui s’étaient rencontrés au festival Mauvais Genre. Outre les projections, longs-métrages et courts-métrages au menu, le festival Mauvais Tours « sera aussi un lieu de créateurs qui parlent, qui échangent, avec des tables rondes », nous confiait Simon Riaux (filez dans nos archives relire l’interview ICI).

Il se pourrait d’ailleurs que d’ici peu, Tmv vous fasse gagner des places. On dit ça, on dit rien…

> @mauvais.tours sur Instagram

4. Adieu la clinique du street art

Ce n’est qu’un au revoir, mais qui va amener sa petite nostalgie (voire faire couler une larmichette) : le sympathique endroit qu’était la Clinique du street art, c’est fini ! Ouvert en juin 2023 dans l’ancienne clinique Saint-Gatien, ce lieu éphémère fermera ses portes le 31 août.

Ensuite, les travaux débuteront pour un grand chantier de réhabilitation. Les bâtiments accueilleront alors un pôle commercial avec restaurant et terrasse panoramique, des bureaux, ainsi qu’une école d’ingénieurs et la Maison de l’hospitalité.

5. Trois, deux, un… Courez !

Le marathon et les 10&20 km de Tours, ça approche à grands pas ! Le rendez-vous sportif et festif de l’année aura lieu le 22 septembre et notre petit doigt nous dit qu’il devrait y avoir du monde (côté inscriptions, c’est un succès total (*)), notamment pour le 20 km et son tout nouveau parcours (carrément canon d’ailleurs !).

À noter également cette année, une nouveauté avec la création d’une épreuve handisport, une course de 22,5 km en fauteuil qui empruntera une portion du parcours du marathon.

(*) → A lire également en un clic ICI ! 

6. Des nouveaux commerces de proximité aux Deux-Lions

Ça va bouger aux Deux-Lions. C’est là que de nouvelles halles commerciales vont sortir de terre, pile devant L’Heure tranquille. Celles-ci verront notamment une boulangerie, un fleuriste et un café-brasserie avec offre culturelle (lire tmv #471). « L’objectif est de faire un vrai lieu de vie », indiquait en juin dernier l’adjoint au commerce Iman Manzari. Les travaux débuteront à l’automne.

Horoscope WTF du 28 août au 3 septembre 2024

Aaaah, la rentrée, les enfants qui pleurent de retourner à l’école, le retour au boulot, l’automne qui approche et l’astrologue de tmv qui revient avec son horoscope tout gentillet…

Bélier

Amour

Vous allez être fécondé(e) par un extra-terrestre. Mais il ne reconnaîtra
pas l’enfant. Coup dur pour votre ego

Gloire

Si vous étiez aussi doué(e) que
vous le dites, vous arriveriez prononcer le mot allemand le plus long
« Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz ».

Beauté

Profitons de cet horoscope pour rappeler à toute la ville que les Béliers
ont de fortes flatulences nocturnes en ce moment.

Taureau

Amour

On appelle ça le Néant.

Gloire

Macron va chambouler son gouvernement. Pour cette rentrée, il
vous nommera Ministre de la Défaite et des Regrets.

Beauté

Vous êtes tel le pissenlit :
hyper fragile, à perdre tous ses poils quand on vous souffle dessus.

Gémeaux

Amour

Pas grand-chose à se mettre sous la dent… Vous êtes même à deux
doigts de tenter un 5 à 7 avec un(e) Sagittaire…
#désespoir

Gloire

Vous devriez commencer par économiser un petit peu. (pour vous racheter une dignité)

Beauté

Jolie peau pour les 2e décans.
Pour les autres, crise d’acné purulent.

Cancer

Amour

Vos goûts en matière de relations amoureuses sont douteux, mais c’est
normal vous êtes Cancer.

Gloire

Les épisodes de canicule cet été ?
Oui, c’était bien à cause de vous… C’est ça d’avoir toujours chaud au derche.

Beauté

C’est la fin des haricots. Ce qui est normal, vu votre carrure de petit pois.

Lion

Amour

Si vous lisez ce message, c’est le signe que tout va s’arranger dans votre vie amoureuse, professionnelle et financière.

Gloire

… AHAHA mais non, on déconne, c’est l’horoscope de tmv ici. Allez vous acheter une vie plutôt que de perdre du temps à lire nos conneries.

Beauté

Saturne vous conseille de prendre 2 kilos. Et l’astrologie, ça ne trompe pas.

Vierge

Amour

Alors ? Ça va, vous n’avez pas trop mal aux bras à force de ramer dans
votre vie sentimentale ?

Gloire

Arrêtez de vous en battre les steaks. Pensez aux végans.

Beauté

Le physique ingrat de vos potes versus. Votre physique de rêve… Y a pas à dire, changez d’ami(e)s au plus vite.

Balance

Amour

L’étalon qui sommeille en vous ne demande qu’à hennir.

Gloire

La constellation du Patrick Sébastien vous prévient que ah qu’est-ce que vous êtes serré(e), au fond de cette boîteuh.

Beauté

… En parlant sardine, vous n’en avez pas marre d’avoir toujours la même
odeur ?

Scorpion

Amour

Retournement de situation cette semaine. Vous allez finalement avoir un plan coquin avec Jean Castex.

Gloire

Scorpion rime avec procrastination.
Coïncidence ? Je ne crois pas.

Beauté

Coucouuu Bilbo le Hobbit ! Il serait peut-être temps de s’occuper de vos
gros pieds plats et poilus ?

Sagittaire

Amour

« Ça fait mal d’avoir quelqu’un dans son cœur sans pouvoir le prendre dans ses bras », comme le dit le proverbe
d’amour. Ou Philippe Croizon, on sait plus.

Gloire

Tout est possible dans la vie.
La preuve, un fou vous a un jour donné le permis de conduire.

Beauté

La vieillesse est un naufrage, certes. Mais votre jeunesse l’est tout autant.

Capricorne

Amour

Je ne veux pas balancer, mais la personne à votre droite fantasme secrètement de vous voir en string en cuir.

Gloire

Cette chaussette orpheline dans la machine, Xavier Dupont de Ligonnès,
votre amour-propre… ahlala toutes ces choses qu’on ne retrouvera jamais…

Beauté

Votre vie est un échec, mais vous êtes sexy. Toujours ça de pris.

Verseau

Amour

Votre vie est teeeellement répétitive.

Gloire

Votre vie est teeeellement répétitive.

Beauté

Votre vie est teeeellement répétitive.

Poissons

Amour

Vous êtes le sèche-mains de l’amour : bien utile à avoir sous le coude, mais qui ne tient pas très longtemps.

Gloire

Les vacances ne sont pas finies, tout n’est pas perdu : vous pouvez encore filer à la plage et écraser les châteaux de sable des mioches pour les entendre chouine

Beauté

Pour le bien-être de la société, ne levez surtout pas les bras dans les transports en commun. Par pitié.

Rentrée scolaire : le nouveau visage des écoles à Tours

Si les écoliers étaient en vacances, ceux qui les entourent, eux n’ont pas chômé. Petit tour d’horizon des nouveautés dont vos bambins vous parleront au retour de l’école dès la rentrée !

Profs en vacances (ou presque, si vous lisez notre second article), élèves en vadrouille… Les cours d’école ont été bien silencieuses pendant l’été. Entièrement silencieuses ? Pas tout à fait ! Petits travaux d’entretien, gros travaux de mise en accessibilité pour les élèves en situation de handicap, réfection de certaines cours… Près de la moitié des écoles tourangelles ont été en mouvement en juillet-août.

Les écoles George-Sand et Velpeau ont ainsi vu leur cour commencer une mutation, dans le cadre de l’action « Récré en Herbe » menée par la municipalité depuis 2022. Le bitume a disparu pour être remplacé par des revêtements plus naturels et souples ; des plantations d’arbres auront lieu à l’automne 2024 ; le nouveau mobilier (jeux, bancs…) sera installé au printemps 2025.

Les bienfaits de ces nouvelles cours

Les écoliers découvriront donc une cour transformée pour la rentrée, tout comme ceux des écoles Jules-Verne et Paul-Bert dont les cours ont été finalisées pendant l’été. Seront- ils satisfaits ? L’expérience a montré tous les bienfaits de ces espaces nouvelle génération.

Jean, qui s’apprête à entrer en 6e, a connu la nouvelle cour de récré de l’école Buisson-Molière « avec des copeaux partout, plus de béton. Les terrains pour le foot ou le basket sont séparés, le ballon ne peut plus sortir c’est pratique. Il y a un potager, des ponts, une structure en bois pour jouer avec des cordes, un rouleau, des obstacles… » On ne l’arrête plus !

Même les directeurs et enseignants ont fait remonter à la mairie des bienfaits insoupçonnés, comme le souligne l’adjoint à l’éducation, à la petite enfance et à la vie étudiante, Franck Gagnaire : « Les espaces sont mieux définis, donc les élèves se percutent moins, il y a moins d’incidents et chacun trouve mieux sa place. Et faire la classe dehors est devenu une réalité. »

Nouvelle école maternelle Jean de la Fontaine à Tours nord.

Même bonne surprise avec les travaux de rénovation (énergétique, mais pas que) : « La directrice de l’école Jean de La Fontaine, entièrement reconstruite, nous a indiqué que la bonne insonorisation des locaux permet à tout le monde de parler moins fort pour se faire entendre, et d’être donc moins énervé, ce qui a débouché sur un climat globalement plus apaisé, dans lequel on apprend mieux. »

La prochaine école à subir cette reconstruction est Claude-Bernard, actuellement en travaux, mais toujours en fonctionnement pour ses élèves, qui devront donc patienter un peu avant de bénéficier de leur école « liftée ».

« ça va donc me simplifier la vie ! »

À l’intérieur des salles de classe, ça bouge aussi. Zoé, professeure à l’école Raspail, a vu arriver un vidéoprojecteur fixe dans sa classe, et toute l’école dispose d’un réseau informatique. « J’utilisais un projecteur sur roulette, ça va donc me simplifier la vie ! Pour les CP c’est idéal, cela permet de projeter la feuille de travail au tableau pour bien leur expliquer, et on économise aussi du papier. »

Raspail fait en effet partie des sept écoles qui ont bénéficié du Plan Numérique pour équiper toutes les classes de Tours en vidéo-projection et autres équipements informatiques.

Du côté des parents, y aura-t-il du nouveau aussi ? La sectorisation est dans sa dernière phase : dès cette rentrée, où que vous habitiez à Tours, votre domicile définit donc l’école dans laquelle vous inscrirez vos enfants (sauf s’ils sont déjà en cours de scolarité, auquel cas, pas de panique car pas de changement !). Pour la mairie, il s’agissait « de se mettre en conformité avec la loi de 1967, d’autant que le système tel qu’il était ne fonctionnait plus vraiment, il n’y avait plus d’autorégulation, ce qui créait une inquiétude pour les parents de ne pas avoir une place dans l’école proche de chez eux », souligne Franck Gagnaire. Et pour aller à l’école, plus de danger avec la piétonnisation temporaire de leurs abords depuis 2023. Vos enfants n’ont plus de raison de bouder la rentrée !

Emilie Mendonça

Soirée irlandaise

Y a pas à dire, l’Irlande, c’est la fête. Et comme l’Irlande s’empare ce soir de la guinguette du parc Beauverger, c’est la fête à Ballan. On s’échauffe d’abord un peu les oreilles avec la musique celtique et donc festive de The Banshee. Puis, on regarde un peu comment font les autres, avec la démonstration de danse irlandaise du Label Eloquence. Une fois que nous sommes bien dans l’ambiance, on se lance dans le bal, sous la baguette de DJ Axel.

Le 31 août. À partir de 19 h 30, au Parc beauverger de Ballan-Miré. Gratuit.

D’ARTS D’ARTS À BLÉRÉ

« D’arts d’arts à Bléré », c’est une expérience qui mêle la peinture, le street art, la sculpture, les arts visuels. C’est participatif, vivant, moderne, surprenant, drôle, pour tous les âges et pour tous les goûts et avec des performances.

Jusqu’au 7 septembre. De 17 h à 19 h, le lundi, mardi, jeudi et vendredi. De 15 h à 19 h le mercredi. De 10 h à 19 h le samedi et le dimanche. Au Centre socio-culturel de Bléré. Gratuit.

UN ADO PEUT EN CACHER UN AUTRE

Imagine-toi, petit ado d’aujourd’hui, téléporté à l’époque de l’adolescence de ta daronne. Un peu comme Marty Mcfly qui tombe nez à nez avec sa génitrice énamourée dans Retour vers le Futur. Et, en fait, tu découvres qu’elle n’était pas aussi sage et réservée qu’elle le dit. C’est le point de départ de la nouvelle comédie signée Julien Sigalas à la Comédie de Tours.

Le 31 août. À 18 h, le 31 août et à 16 h 30 le 1er septembre, à la Comédie de Tours. 19 € (réduit : 16 €, sénior : 17 €, – de 16 ans : 14 €). Également les 21, 22 et 24 septembre.

TMV du 28 août au 3 septembre 2024

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2024/08/TMV_A_20240828_TMV_001_T_Q_0-2.pdf

Et hop, retour de tmv ! Les vacances sont finies, on en profite pour vous proposer un dossier sur la rentrée scolaire et tous les changements dans les écoles et les cours de récré à Tours. Au sommaire également : l’essor du padel en Touraine, la chronique resto (Doug’s Hot Dog), un horoscope fou, l’engouement de folie pour les 10 & 20 km de Tours, tous les événements qui vous attendent en septembre et la hausse du coût de la vie étudiante.

Marathon, 10 & 20 km de Tours : le nombre d’inscriptions explose

Tourangelles et Tourangeaux sont plus nombreux que jamais à s’être inscrits aux 10 et 20 km de Tours, ainsi qu’au marathon. Du jamais vu !

Un vent de folie souffle sur le marathon et les 10 & 20 km de Tours. « Au 23 août 2023, nous étions à 7 000 inscrits, indique-t-on au niveau l’organisation. Nous en sommes déjà à plus de 12 000 ! ». La course tourangelle, dont l’envergure nationale ne cesse de s’affirmer, est donc en passe de pulvériser les records.

L’élan lié aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris n’est sans doute pas étranger à cet engouement, mais il n’explique pas à lui seul le boom des inscriptions. Selon les données nationales, il y aurait plus de douze millions de runners en France, soit deux fois plus qu’au début des années 2000.

À noter que les effectifs tendent à se féminiser. Pour la première fois, par exemple, il pourrait y avoir une légère majorité de femmes dans le bataillon des coureurs du 10 km de Tours.

Jauge limitée

Les efforts de la course tourangelle en termes d’écologie (objectif zéro bouteille plastique, adoption du teeshirt Circle Sportswear en option, ravitaillement avec des produits locaux…) ont également eu des effets très positifs. Il faut ajouter comme cause de ce succès, les constants efforts du comité organisateur pour optimiser l’expérience des coureurs, en faisant progresser les parcours, les animations, les ravitaillements, le site de départ et d’arrivée… La course tourangelle cultive sa tradition de fête du running dans la ville et la recette lui réussit.

Enfin, l’accueil réservé aux coureurs en situation de handicap, et cela depuis les origines des 10 & 20 km de Tours, renforce cette dimension de course citoyenne, primordiale aujourd’hui. Bien évidemment, l’équipe organisatrice ne peut que se féliciter de ce succès sans précédent. Mais elle doit aussi s’adapter. Pour la première fois, des jauges ont été mises en place sur les six épreuves, pour garantir le confort des coureurs. La jauge totale est fixée à 15 000 participants.

Au 22 août, le marathon, qui fête cette année ses dix ans, en était déjà à 76 % de sa capacité maximale. Et nous étions à 90 % sur les 20 km. Si vous n’êtes pas encore inscrit, donc, ne tardez pas. D’autant que vous pourrez encore bénéficier d’un tarif préférentiel jusqu’au 31 août.

Matthieu Pays  / Photos : archives NR –  Julien Pruvost

> 10 & 20 km de Tours, marathon et épreuves de marche nordique, le dimanche 22 septembre. La course des jeunes aura lieu le samedi 21 septembre sur le site de la Gloriette.

 

Silence

À l’heure où j’écris ce billet, je ne sais pas. Je ne sais pas qui sera le prochain Premier ministre de la France. Je ne sais rien de ce qui se dit à l’Élysée ou dans les diverses allées du pouvoir, dont j’ignore même, d’ailleurs, où elles se trouvent. Et, pour tout vous dire, je ne suis pas certain que ce soit l’information la plus importante de la semaine. Franchement, on peut se dire les choses, les premiers ministres passent, sans que la face du monde en soit forcément changée. Et cela risque d’être encore plus vrai pour le prochain. Et c’est donc, pour moi, l’occasion de vous parler d’autre chose. Parce qu’il y a aussi des informations dont on ne parle pas beaucoup et qui, elles, peuvent avoir une certaine importance au regard de l’histoire humaine.

Savez-vous, par exemple, que désormais les femmes afghanes n’auront plus le droit de chanter dans la rue ? C’est interdit par une loi pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice » qui vient d’être adoptée. Plus de poésie, plus de chanson mais, plus généralement, plus de parole féminine dans la sphère publique. La moitié de l’humanité, invisible et désormais réduite au silence. Pas neutre, comme info…

A Tours, le coût de la vie étudiante continue d’augmenter

D’après le syndicat Unef, le coût de la vie augmente encore pour les étudiant(e)s. Dans son traditionnel classement des villes universitaires, Tours est à la 33e place.

Les faits

Chaque année, l’Unef calcule le coût de la vie étudiante, toutes dépenses confondues (transports, logement, charges, alimentation, etc.). Dans son dernier baromètre, le syndicat indique que celle-ci « augmente de 2,25 % cette année, poursuivant une tendance toujours croissante face à une précarité elle aussi toujours plus mortifère ».

Une hausse moins importante que celle de 6,47 % l’an dernier. Mais les étudiant(e)s devront tout de même supporter un coût supplémentaire de 500 € annuels, par rapport à 2023.

Dans son classement, on retrouve sans trop de surprise Paris comme étant la ville la plus chère. Limoges, quant à elle, est la moins chère. C’est La Rochelle qui subit la plus forte augmentation.

Tours, 33eme

Classée trente-cinquième en 2023, Tours atterrit cette année à la trente-troisième place. La ville « prend deux places notamment en raison d’une augmentation du coût des loyers et un coût des transports qui reste élevé et qui pèse dans les budgets », précise l’Unef dans son étude. « Le coût de la vie augmente donc drastiquement à Tours avec 3,19 % de hausse. Malgré une stagnation du coût des transports, qui d’ailleurs n’est pas différencié en fonction du statut de boursier(e) ou non, les loyers augmentent de 120 € par an. »

Le syndicat s’inquiète par ailleurs : « Les étudiant( e)s tourangeaux et tourangelles voient donc leur précarité s’aggraver à la rentrée. » Car dans son classement du coût de la vie par ville universitaire, l’Unef estime ainsi qu’un(e) étudiant(e) à Tours devra débourser 1081,17 € par mois pour subvenir à ses besoins basiques. Il en faudrait par exemple 1 303 € à Nice (7e), 1 206,80 € à Bordeaux (14e), 1 155,42 € à Nantes (19e) ou encore 1 097,17 € à Orléans qui pointe à la 28e place.

Logement et problème

Une nouvelle fois, c’est le logement qui apparaît comme premier poste de dépense. Celui-ci « pèse fortement dans un budget étudiant », souligne l’étude, rappelant que le loyer « représente 60 % du budget mensuel et impacte toutes les autres dépenses ».

Aujourd’hui, un étudiant sur trois déclare n’avoir plus que 100 € pour vivre après avoir payé son loyer.

Aurélien Germain

Tours. La Soirée de l’horreur revient aux cinémas Studio le 23 août

Le top départ de cette sixième édition est donné ce vendredi 23 août. Au programme ? Trois films d’horreur en version originale sous-titrée, des animations et de quoi frissonner jusqu’au bout de la nuit…

C’est un des rendez-vous immanquables de l’année pour les cinéphiles. Ce vendredi 23 août, les cinémas Studio de Tours accueillent la sixième édition de la Soirée de l’horreur.

Dès 19 h, on commence par un classique parmi les classiques, Carrie au bal du diable. Signée Brian de Palma, cette adaptation du roman tout aussi culte de Stephen King suit la jeune Carrie, harcelée par ses camarades de classe et régulièrement battue par sa mère, qui va développer des pouvoirs télékinésiques pour se venger.

A 21 h 45, on enchaîne avec Evil Dead Rise, de Lee Cronin. On remet donc les pieds dans la franchise poisseuse des Evil Dead avec cette récente version (elle date de 2023), où les retrouvailles de deux sœurs tournent au cauchemar quand elles découvrent un mystérieux livre dans le sous-sol de leur immeuble, dont la lecture va bien sûr libérer au passage deux-trois démons pas forcément très sympas…

Enfin, on termine à 23 h 50 avec Terrifier 2, suite d’un premier volet qui a littéralement cartonné dans le monde. Les coulrophobes vont devoir se planquer : ici, le réalisateur Damien Leone redonne vie à Art, un clown cruel et psychopathe, reparti pour une nouvelle boucherie. Les fans d’hémoglobine vont être ravis !

Dans un communiqué, la salle de cinéma précise également que « des animations seront proposées tout au long de la soirée : quiz, jeux, décoration terrifiante… mais également un stand pour manger et boire ! Détail pratique: nous serons équipés d’une machine à carte bleue cette année. N’hésitez pas à venir déguisés ! »

A.G.

> Le 23 août 2024, aux Studio. Dès 19 h.
Pass en vente à l’accueil des Studio

Tarifs : Abonnés -26 ans et Minima Sociaux : 10 € Abonnés +26 ans : 13 € Non abonnés -26 ans et Minima Sociaux : 16 € Non abonnés +26 ans : 19 €