Festival du cinéma asiatique : 15e édition à Tours

C’est la 15e édition de cet événement tourangeau. Pour l’occasion, on a pensé à 15 films asiatiques qui ont marqué l’histoire du cinéma.

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Les sept Samouraïs
d’Akira Kurosawa (Japon), parce que c’est un des premiers grands films à donner ses lettres de noblesse internationales au cinéma asiatique.
In the Mood for Love de Wong Kar-Wai (Hong-Kong), parce qu’il parle d’amour comme personne (On aurait pu citer The Grandmaster ou 2046, mais il fallait choisir).
Shaolin Soccer de Stephen Chow (Hong-Kong), parce que mélanger foot et moines shaolin, c’est canon.
Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki (Japon), parce qu’il a permis aux adultes d’aller voir des dessins animés sans forcément emmener leurs enfants.
I Wish de Hirokazu Koreeda (Japon), un des derniers films de ce réalisateur très concerné par l’enfance. Une ode magnifique à l’innocence (on aurait pu encore mettre Tel Père, tel fils).
Adieu ma concubine de Chen Kaige (Chine), même s’il est long et très lent… qu’est-ce que c’est beau !
Tigres et dragons d’Ang Lee (Taïwan), car oui, c’est possible de faire un film d’art martial très intelligent et populaire.
L’Empire des sens de Nagisa Oshima (Japon), parce qu’il pousse l’érotisme et la sexualité à leur paroxysme.
Battle Royale de Takeshi Kitano (Japon), un exemple de violence contenue, chère à ce réalisateur fantastique.
Old boy de Park Chanwook (Corée du Sud), la vengeance n’a jamais été aussi bien mise en scène.
Une balle dans la tête de John Woo (Chine), non, les polars d’une telle intensité ne sont pas réservés aux réalisateurs américains.
The Host de Bong Joon-ho (Corée du Sud), une des œuvres majeures du cinéma de genre.
A touch of sin de Jia Zhang Ke (Chine), prix du scénario de Cannes 2013, un bijou.
Tropical malady d’Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande), ce n’est pas parce que le nom de ce réalisateur est imprononçable qu’il n’est pas hyper talentueux.
La Rivière de Tsai Ming Lang (Taïwan), un des films cultes d’un maître du cinéma taïwanais.
Benoît Renaudin
ÉVÉNEMENT
LE FESTIVAL
Cette année, la programmation du Festival International de cinéma asiatique de Tours (FICAT) est conséquente. Entre les projections de films aux Studio, en compétition (Un été à Quchi, Song of silence…) ou pas (With Mom, Real, Détective Dee 2…)? vous avez le choix parmi une bonne douzaine de films. Il y en a même pour les plus petits, avec des courts métrages d’animés (Les Petits canards de papier).
MAIS PAS QUE…
Le FICAT s’est entouré de plusieurs partenaires, qui proposent aussi de faire des activités en dehors du cinéma des Studio. Il y a par exemple un atelier d’origamis et des tables de lecture sur l’histoire du Japon à travers les mangas, au Nyanko café (Rue de Jérusalem). Ou encore, une projection de courts métrages à 20 h 30, le 26 mars, à l’Instant café (rue Bernard-Palissy). Mais aussi une rencontre avec la réalisatrice Momoko Seto et une projection de son documentaire à l’Espace Parfum culture (rue Blaise-Pascal).
√ PRATIQUE
Le festival se déroule jusqu’au 26 mars.
→ Pour voir tout le programme et les tarifs, allez jeter un coup d’œil à cineasia37.wordpress.com