Stop shampoing : cheveux tout arrêter

La mode du no-poo, vous connaissez ? On vous parle de cette nouvelle manie d’arrêter les joies du… shampoing.

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Depuis quelques mois, la rumeur enfle. Le shampoing serait le mal. Partie des États-Unis, la vogue du no-poo, c’est-à-dire « sans shampoing », envahit les blogs et les pages des magazines.
Comment ça marche ? D’abord, vous espacez les shampoings jusqu’à un par semaine grand maximum. Puis après quelques semaines, vous jetez les shampoings. Vous vous lavez les cheveux avec un mélange d’eau et de bicarbonate de soude, ou de vinaigre de pomme et de l’eau. Si vous craquez et que vos frites vous démangent, vous avez le droit de vous faire un shampoing sec avec de l’amidon ou de l’argile.

Vous l’avez compris, le no-poo a pour but de permettre au cuir chevelu et aux cheveux de retrouver un équilibre. La suppression de tout soin artificiel doit entraîner une meilleure régulation du sébum, dégommer les pellicules et les chutes de cheveux. Coiffeuse et ancienne formatrice chez L’Oréal, Laure Delumeau est partagée sur les résultats obtenus par la méthode. « Cette semaine, j’ai eu deux clients testant le no-poo, un homme et une femme. » Et alors ? Avaient-ils la chevelure de Barbie ? « J’ai conseillé au monsieur de se racheter illico du shampoing : ses cheveux étaient dans un état épouvantable. Ceux de la jeune femme, en revanche, étaient magnifiques. »

Conclusion : le no-poo est un traitement comme un autre, il peut convenir à certaines chevelures et pas d’autres. Pour tmv et ses adorables lecteurs, j’étais prête à rester douze semaines le cheveu gras. Mais j’ai eu pitié de mes collègues de bureau. Si vous voulez tenter l’expérience, la blogueuse Ophélie explique les étapes du no-poo de A à Z sur son site antigonexii.com

Stelda

Bien-être : Cérémonie du cheveu

Un moment juste pour ses cheveux ? Ça existe à Tours. Pour tmv, j’ai emmené ma chevelure au spa…

Avant, on allait chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux ou pour la confection d’un chignon choucroute avant le dîner de Noël. Le cheveu était un accessoire. Attention, il a changé de statut et il est devenu une partie du corps à chouchouter à part entière. On peut aller chez le coiffeur juste pour se faire papouiller le cheveu. L’idée nous vient de M. Shu Uemura, un Japonais à l’origine de la cérémonie du cheveu.
À Tours, le salon de coiffure Ansara prodigue cet art. Mais quelle différence avec un shampoing ou un soin classique ? D’abord, le cadre : une partie du salon est isolée derrière des cloisons japonaises. C’est la première fois que je vois un salon de coiffure privatif. Je me sens une âme de Pretty Woman. Laura m’installe dans un fauteuil massant : il ressemble à un œuf et change de couleur. Sur fond de musique japonaise, le rituel commence par un premier shampoing : une base lavante neutre qui va nettoyer le cheveu. Puis Laura applique le soin choisi en fonction de l’état de mon cheveu : pour ma tignasse déshydratée, ce sera l’Instant Resplenisher.

Pendant que le soin agit, j’ai droit à un vrai massage de la tête : toutes mes tensions se sont envolées. Après le rinçage du sérum, le soin est complété par une huile et une crème, puis un coiffage. Verdict ? Si l’effet soin est forcément provisoire, la cérémonie du cheveu vaut le coup : j’étais dans une bulle pendant 25 mn. Le luxe a un prix : 45 € pour cette formule, 75 € pour un rituel d’une heure comprenant un massage du haut du corps.
Stelda

Chez Ansara, 12 rue du Maréchal-Foch, à Tours. La marque Shu Uemara Art of Hair propose aussi une gamme de soins à appliquer chez soi (mais sans le sourire de Laura).
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