En attendant les beaux jours : Au Plessis, le mois de juillet sera culturel !

Des concerts, des animations et des spectacles : la Ville de La Riche et le château du Plessis veulent faire vivre la culture tout l’été avec une programmation variée. Avec une majorité de rendez-vous gratuits.

Le château du Plessis, à La Riche, va accueillir de nombreuses manifestations culturelles cet été (Photo archives NR)

Un été sans culture ? Oh que non ! Pas pour la Ville de La Riche en tout cas. « En attendant les beaux jours », c’est le petit nom de la programmation estivale culturelle qui se poursuivra jusqu’à fin juillet. Avec, à la clé, de nombreux spectacles en extérieur au château du Plessis… et dans le respect des règles de sécurité sanitaire, bien sûr.

Pour ce déconfinement culturel, allié à une vraie programmation (et ils sont « peu nombreux à le faire en ce moment », comme l’a rappelé l’équipe du Plessis !), le lieu est ouvert à tous et plusieurs propositions artistiques sont mises en place.

Concerts, ciné plein air et théâtre

Côté rendez-vous, voici ce que l’on trouvera au menu :

  • 10 juillet à 21 h : concerts de l’ensemble Parchemins et récital de piano d’Angelina et Alexandra Natal. De 5 à 10 €.
  • 11, 18 et 25 juillet et 12, 19 et 26 juillet à 16 h : Théâtre jeune public avec « L’Enfant fourmi » par le collectif Les Yeux ouverts. De 5 à 10 €.
  • 11 juillet à 22 h : ciné plein-air « Dragon 3 » (Gratuit)
  • 12 juillet à 22 h : ciné plein-air « Le sens de la fête » (Gratuit)
  • 12 juillet à 17 h 30 et 26 juillet à 15 : conférence « Mémoires perdues du château du Plessis-lès-Tours ». (Gratuit)
  • 17 et 24 juillet à 21 h : Théâtre. « Vestiges entre Cher et Loire » par le Groupe K. De 5 à 10 €.
  • 18 juillet 19 h et 21 h : carte blanche au Temps Machine avec deux concerts (DJ CocCo et DJ KoKo puis Hémisphère Sud) (Gratuit)
  • 19 juillet à 17 h : orchestre des jeunes du Centre (Gratuit)
  • 25 juillet à 19 h : carte blanche à Goat Cheese avec le concert de Toekan et à 21 h, Toukan Toukän (Gratuit)
  • 26 juillet à 17 h  : carte blanche à Rubin Steiner (Gratuit)

> A noter que des espaces restauration sont prévus. Et comme partout, les jauges sont limitées pour les spectacles. Il faut donc réserver au 02 47 38 29 29. Infos sur le site de la mairie de La Riche.

 

Le Cubrik : bar et resto culturel

On ne va pas se mentir : on a littéralement a-do-ré le Cubrik, un bar-restaurant culturel (et même plus : un lieu de vie) qui a ouvert il y a peu à deux pas de Plumereau. Notre chronique de la semaine !

Attention, coup de cœur !
Ce chouette endroit nommé Cubrik nous a tapé dans l’oeil ! Ouvert il y a 2 mois, celui qui a remplacé le Barju se définit comme un « bar et restaurant culturel ».

Au programme ? Le midi, service de restauration tradi’ avec, également, options vegan et sans gluten. Le reste de la journée, pâtisseries autour d’un verre et le soir, planchettes, bières artisanales et autres boissons.
Et le culturel dans tout ça ? Eh bien, le Cubrik met à disposition des centaines de jeux, une bibliothèque et organise expos et concerts. Rien que ça.

Pour notre part, on a choisi de glisser les pieds sous la table un jeudi midi. Déjà, mention spéciale à l’accueil tout simplement a-do-ra-ble. Mêlée à la chaleur du lieu (il y a même des Lego® incrustés dans un pilier !), cette hospitalité nous a de suite donné envie de revenir encore et encore.

Dans l’assiette, sur les bons conseils de l’équipe, on a opté pour le steak vegan. Composé d’épices, haricots rouges et champignons shiitaké, il est bourré de saveurs, très parfumé et fait son petit effet au palais.
Le tout est accompagné d’une salade verte avec graines et herbes et de succulentes frites maison et sans gluten (que régal) pour un tarif de 10,50 €.
À noter que la maison insiste pour travailler avec des producteurs locaux.

Bref, aussi bien dans l’assiette que dans sa philosophie, le Cubrik est une excellente surprise. C’est un lieu de vie culturel, une ambiance, un état d’esprit. Lors de son inauguration, il a même accueilli Édouard Baer. Avec pareil homme de goût, on ne sait pas ce qu’il vous faut de plus…

> 15 rue du Change à Tours. Dimanche et lundi de 14 h à 23 h ; mardi – mercredi de 10 h à 23 h ; jeudi, vendredi, samedi de 10 h à 1 h. Contacts : 02 47 64 26 79 ou facebook.com/cubrikcafe
> Formule midi : 15 € (entrée + plat) ou 20 € (entrée + plat + dessert).

Chroniques culture #50

Et de cinquante ! Voilà notre 50e épisode des chroniques culture. De Manson à Saints Row, en passant par l’Homme qui marche et James Brown.

LE DVD
GET ON UP
De James Brown, on connaît ses chansons cultes. Du Mister Dynamite, on connaît moins l’homme pas si funky que ça, le parano, violent, autoritaire ; le mégalo derrière la légende. Ce biopic de Tate Taylor offre une vision éclairée et électrisante de la sex machine. Le must étant cette tripotée de bonus, offerts sur une copie Blu-ray de toute beauté : version digitale version UV, scènes coupées, alternatives, interprétations des chansons complètes et une tonne de suppléments. De la bombe !
A.G.

LA BD
L’HOMME QUI MARCHE
À l’heure où le 42e Festival d’Angoulême va lui consacrer une grande exposition, Jiro Taniguchi voit enfin l’intégralité de son oeuvre publiée en France. C’est le cas de la magnifique réédition proposée par les Éditions Casterman (avec des histoires inédites, des planches couleur et une nouvelle traduction). Cet Homme qui marche, c’est bien sûr Taniguchi lui-même qui nous invite autant à la réflexion sur le temps qui passe qu’à la rêverie sur notre avenir. Magnifique et indispensable.
Hervé Bourit

LE CD
THE PALE EMPEROR – MARILYN MANSON
Et si Manson était un peu plus Marilyn ? Aux oubliettes, le maître de la provoc’ des années 90-2000 qui terrorisait les mamans. Désormais, Marilyn Manson est adulte. Plus inspiré, aussi, avec cet album vintage qui fera (peutêtre ?) grincer des dents les fans de la première heure. The Pale Emperor navigue dans des eaux troubles, un peu bluesy, un peu atmosphériques, mélodico-mélancoliques. Loin de son metal habituel, nourri d’une basse sourde, un album prenant et surprenant.
A.G.

LE JEU VIDÉO
SAINTS ROW – GAT OUT OF HELL
La météo ne vous donne pas envie de sortir ? Alors pourquoi ne pas défier Satan himself dans un GTA-like délirant ? Fans de Saints Row, prenez le contrôle de Johnny Gat ou de Kinzie Kensington et semez le chaos en enfer dans le politiquement incorrect Gat Out Of Hell. Disponible en standalone sur PS3 et Xbox 360, cette extension signe également l’arrivée remarquée de la saga sur PS4 et Xbox One.
> Deep Silver, + 18 ans, PS3, PS4, PC, Xbox 360, Xbox One.
L.Soon

 

 

Chroniques culture #21

Chaque semaine, tmv vous propose ses chroniques culturelles. On parle Hobbit, BD, Yoshi et thriller à la télé…

CHRONIQUE_DVD
LE DVD
LA DÉSOLATION DE SMAUG
La grosse sortie du mois d’avril ! Le film du virtuose Peter Jackson, deuxième volet de la saga Hobbit et véritable claque visuelle, sort en multiples éditions. DVD, Blu-ray, coffret et même édition collector avec des statues serrelivres… On retiendra cette superbe édition Blu-ray 3D+2D, avec des bonus intéressants, notamment sur les coulisses du tournage avec le réalisateur. Idéal pour se remettre dans le bain, avant le troisième opus cet hiver. Sortie le 16 avril.

LA BD
LE DERNIER VOYAGE
Sorti en deux tomes simultanés chez Futuropolis et signé par deux auteurs tourangeaux de talent, Vincent Froissard et Étienne Le Roux, ce récit nous entraîne dans un univers entre Joseph Conrad et Jules Verne. Océan, tempête, révolution, amour contrarié, machines extraordinaires… Il ne manque aucun rebondissement à cette aventure épique, soulignée par un travail pictural impressionnant. Bel ouvrage pour un beau voyage ! Hervé Bourit

À LA TV
THE CALL
Petite soirée thriller sur la chaîne cryptée, avec The Call, de Brad Anderson. Dans cette pellicule piochant allégrement dans les idées de Phone Game et Cellular, la jolie Halle Berry doit sauver une gamine kidnappée. Leur seul lien : un téléphone portable. Si on fait abstraction des cadrages douteux et des incohérences, on pourra apprécier le suspense et un final tout en tension (et surprenant). À regarder, avec une pizza et de la bière. Samedi 12, à 20 h 55, sur Canal +

LE JEU VIDÉO
YOSHI’S NEW ISLAND
Abonné aux seconds rôles à ses débuts, Yoshi enfile son costume de héros sur 2DS et 3DS dans une aventure colorée. Mélange de plateforme et d’action, le nouveau Nintendo vous invite à gober des méchants, à faire le plein de pièces et à résoudre des énigmes pour rassembler la fratrie Mario. Le dinosaure à pois verts peut également utiliser des oeufs géants et se transformer à volonté. Pas de doute, les jeunes joueurs vont adorer.
L. SOON
Nintendo, tout public, 2DS et 3DS, 40 €.

Le Microspop de Mister Doc #8

Chaque semaine, Doc Pilot partage ses découvertes culturelles du week-end. Épisode 8 : De Fumuj à Wagner…

Stephane Belmondo
Stephane Belmondo

Du froid au chaud, de Tours avec le dernier Bertrand Louis dans l’auto-radio au Temps Machine pour le concert de sortie du nouvel album de Fumuj ; Bad Billy en première partie ou comment des Traine-savates deviennent des Stooges turones. Le son est confus mais le groupe brillant : Nathan Bloch devient Steve Jones sur sa Lespaul. Fumuj est attendu avec amour ; ils nous le rendent bien : leur concept est généreux, leur musique générationnelle, leur démarche intègre. En Arcades Institute vernissage d’Olivier Jauzenque avec des petits bonhommes acrobates pendus à des fils… Dernier concert du festival Emergences au Petit Faucheux et nouvelle claque ; le duo Ortie, piano et clarinette basse pour un couple lyonnais emblématique : beau, classe, novateur, tout le monde le dit . J’écoute en boucle leur premier album. L’homme du soir n’est pas venu seul : Stephane Belmondo est accompagné par le batteur prodige Benjamin Henocq (magique main droite, comment fait-il), Laurent Fickelson au piano, esthéte associé à l’histoire de Seventh Records (Simon Goubert/Magma), à la contrebasse l’israélien Yoni Zelnik (une star!!rarement vu de pareils solis)… Au Velpot y’a des TMV dans la vitrine, non, pas du papier mais du rédacteur en chair et en os… ça délocalise. A l’Opera de Tours découverte de la pièce de Wagner, Siegfried Idyll, écrit par amour pour les trente trois ans de sa femme. C’est beau à pleurer, planant, après ça qu’allons nous offrir à nos dames ? Pas les chansons de Poulenc par Francois Le Roux : daté, une sorte de comique troupier du classique (quoi, j’ai pas d’humour ? quitte à ce que l’OSRCT fasse dans le format court, pourquoi n’ose-t-il pas une relecture des Beatles ? ).. Après la pause L’Orchestre Symphonique Région Centre donne la première symphonie de Tchaikovski : superbe… à la sortie manque une place Rouge, mais de drôles de lumières sur la ville : je vois tout bleuuuuuuuuuuuu !