Les Invincibles manquent le tir

Un film sur la pétanque ? Une bonne idée, mais le spectateur repart fanny.

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Un emblème de la France. Rond. Toujours avec un bouchon à proximité. Non, on ne parle pas de Gérard Depardieu, mais bien de la pétanque. L’un des sports les plus pratiqués dans le sud-est de la France dès que le soleil commence à chauffer.
Elle n’avait pourtant jamais été abordée par le 7e art ou alors, à la marge. Le réalisateur, Frédéric Berthe, a mis les moyens dans le casting pour lui rendre hommage. Gérard Depardieu et Édouard Baer ont, semble-t-il, décidé de passer le reste de leur vie cinématographique ensemble, après avoir été conjointement à l’affiche de Turf et du dernier Astérix l’an passé. Atmen Kélif, que l’on pensait disparu, revient également au premier plan.
Corporatisme
Ce dernier campe Mokhtar, trentenaire, un brin paumé, qui végète dans le sud, trouvant l’adrénaline en arnaquant quelques badauds à la pétanque avec son ami Jacky (Gérard Dépardieu). Son destin change le jour où il est sélectionné pour représenter la France dans un tournoi international de pétanque. Classique. Un scénario de successstory par le sport. Et c’est encore mieux quand le héros est un mec issu de l’immigration et pas forcément riche.
Dans le genre, on a vu mieux, ou plutôt moins convenu. Les rebondissements sont balisés, les clichés nombreux (sur le sport-business par exemple), et les thèmes effleurés (la pétanque comme vecteur de socialisation pour de nombreuses personnes dans le sud de la France). Le film aurait pu prendre un tournant intéressant quand Momo retourne en Algérie. Sans suite.
Le coup de grâce intervient dans l’ubuesque scène où Gérard Depardieu demande la nationalité algérienne. Une atterrante réaction corporatiste d’une profession qui s’était déjà maladroitement défendue lors de la polémique sur les rémunérations des acteurs et l’exil fiscal de son emblème. Cette fois, on parle bien de Depardieu.

Naturisme : ce qu'il faut savoir

Vous voulez tenter le naturisme ? Avant tout, lisez ces quatre points clés avant de vous lancer.

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– En chiffres
Chaque été, deux millions de naturistes, dont 600 000 Français, sont présents sur le territoire. Un chiffre qui fait de notre pays la première destination mondiale des adeptes de cette pratique. Selon la Fédération française de naturisme (FFN), 11 millions de Français seraient tentés par une telle expérience. Elle recense 116 plages naturistes et 39 campings associatifs.
– Comment pratiquer ?
Il est nécessaire de posséder une licence pour entrer dans un camping naturiste. Par exemple, la « découverte » permet d’essayer pendant trois jours. Idéal pour les débutants. Son prix varie selon les campings. À Cléréles- Pins, elle coûte 8 euros. Une licence à l’année peut être demandée auprès de la FFN ou des associations, au prix de 25 euros.
– Les sports
« Les deux activités favorites des naturistes sont le volleyball et la pétanque », explique avec joie Alain Asselinne. Pour pratiquer le premier sport, les brassières sont autorisées pour les femmes. Au camping de Cléré-les-Pins, on compte également des terrains de badminton, un mini-golf, un trampoline et une piscine.
– La randonnue
Une nouvelle pratique se développe depuis quelques années : la randonnue. Comme son nom l’indique, il s’agit de se balader en forêt tout nu. Mais hors des sentiers réservés aux naturistes. Alain Asselinne reste sceptique sur ce phénomène. « Il faut surtout ne rien imposer aux “ textiles ”», dit-il. Se balader tout nu en dehors des endroits réservés n’est plus condamné en pratique, tant que la nudité ne rentre pas dans le cadre d’une « exhibition sexuelle ».