Le top 5 des musées insolites dans le monde

Samedi 18 mai, c’est la Nuit européenne des musées (et on vous conseille d’écumer ceux en Touraine !). L’occasion, aussi, de faire un petit tour d’horizon des musées étranges à travers le monde.

1. Roh, quelle nouille !

En poussant jusqu’au Japon, c’est à Osaka Ikeda qu’il faut s’arrêter. Bienvenue au Musée des nouilles instantanées de Momofuku Ando qui retrace donc ce chapitre de la gastronomie japonaise. Sont dévoilés des centaines et des centaines d’emballages de nouilles instantanées du monde entier. Pourquoi ? Parce que pourquoi pas.

2. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi…

Ah, l’Islande, ce pays de vikings, cette terre volcanique, ses paysages extraordinaires et… son musée du phallus ! Situé à Reykjavik, le « Musée phallologique islandais » est dédié à l’étude des pénis, donc. On peut y découvrir les attributs de mammifères terrestres ou marins (voire humains, avec ce « don » post mortem…).

Les spécimens sont séchés, présentés dans des bocaux de formol ou accrochés au mur et au plafond. L’œil aguerri remarquera aussi la poignée de porte des toilettes en zizi de bois et les gourmand(e)s se restaureront au bistrot du musée, The Phallic, qui propose des gaufres en forme de… bref, vous aurez deviné.

3. Aux chiottes, l’art !

Incongru, mais d’utilité publique : le Musée des toilettes connaît son lot de visiteurs chaque année en Inde, à New Delhi. On y découvre l’histoire des WC, de l’Antiquité à l’époque moderne, entre latrines en céramiques et toilettes en pierre.
L’occasion de vous rappeler d’ailleurs cette bien belle anecdote (tmv, premier sur la culture générale) : l’acteur de Game of Thrones Kit Harington est l’un des descendants de John Harington, l’inventeur du système de chasse d’eau en 1596. De Game of Thrones à Game of Trône, il n’y a qu’un pas.

4. Oh, la lose…

Difficile de les départager, alors soyons grand seigneur pour finir et plaçons à égalité le Museum of Bad art à Boston qui a la bonne idée de se consacrer uniquement à… l’art raté et le Musée des relations rompues en Croatie dédié, lui, aux cœurs brisés, aux couples séparés et aux relations qui terminent mal. Que du bonheur !

5. Quand la mort rôde

Du côté des Etats-Unis, on rigole moins : sur Hollywood boulevard, au milieu des stars et des paillettes, trône le Museum of death, le Musée de la mort. Au menu ? Des objets ayant appartenu à des tueurs ou des psychopathes, des dessins réalisés par des serial killers, ou encore un immense pan de mur réservé à Charles Manson. À la fin de la visite, le public peut toutefois admirer une tortue à deux têtes. Ça change…

Aurélien Germain

Un tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine (5/5)

#EPJTMV. Cette semaine, on change d’air ! Dépaysez-vous sans quitter la Touraine avec notre dossier 100 % web spécial tour du monde. Pour le dernier épisode de la série, on fait escale dans le plus grand pays d’Asie orientale.

DIRECTION : La Chine

L’ACTIVITÉ : prendre le thé

EPJTMV
Mme Bonneau enseigne notamment l’art du thé à l’Institut chinois.

À toi qui consommes de l’eau chaude à foison, oublie ton sachet Lipton. L’Institut chinois de Touraine propose de prendre un thé à la chinoise. Et on ne parle pas là d’un truc entre mamies avec gâteaux secs à l’appui. Car en Chine, boire des feuilles infusées, c’est sacré.
1538000_783067418396110_5355660738410066654_oSi les Français aiment siroter des grands crus en se délectant de leur « délicieux arômes fruitiers dans la rosée du matin, typique des vins de Bordeaux » (j’invente, je n’aime que le rosé pamp’ marque repère), les Chinois, eux, ont une culture du thé. Si bien que la moindre infusion devient un rituel que certains Chinois (« surtout ceux du sud », explique la prof) respectent quotidiennement.
Car autour du plateau équipé d’un robinet et d’une plaque chauffante, il ne s’agit pas de mettre une simple boule à thé dans une théière. On infuse d’abord le thé une première fois, on le passe à la passoire et … on le jette ! Oui, la première infusion ne se boit pas ! Il faudra attendre la deuxième pour voir nos petites tasses se remplir. On peut déjà oublier les gobelets 50 cl Starbucks, ici on déguste. On ne parle pas de vulgaire pisse-mémé mais bien d’un thé haute qualité. (Mais pas de soucis, on sera resservi au moins cinq fois).
EPJTMVSi un après-midi thé vous intéresse, il suffit d’appeler ou d’envoyer un mail pour réserver pour vous et trois à quatre potes. Et si vous voulez vous plonger encore plus dans la culture chinoise, l’institut propose aussi des cours de langue, de calligraphie et de peintures… Tout pour se sentir dépaysé. On ressort et on est surpris de voir qu’autour de nous, ça parle français, tant qu’on se serait cru à Pékin.
Le b.a-BA du thé
Le thé en chinois se dit 茶 (« chá »), oui, comme un chat, mais ça n’a rien à voir. Et pour remercier quand on vous sert le thé, vous dites 谢谢 (« xièxiè »), merci. Voilà déjà de quoi vous la péter devant vos potes au resto. Reste plus qu’à maîtriser l’accent, ça c’est moins gagné.

Et aussi …

On ne pouvait pas parler Chine sans parler bouffe ! Alors autant partager un coup de coeur : chez Duong, dans le Grand Passage près du Printemps. Si d’extérieur, ce petit traiteur ne paie pas de mine, attendez donc de gouter leurs nouilles. UNE TUERIE ! Ils sont là depuis 1981 et le succès ne s’est jamais démenti. Il y a bien une raison à cela, moi je mise sur leurs nems.
Clément Laré
Photos : Romane Boudier
Lisez aussi ce témoignage d’une Chinoise à Tours.