Ces Tourangelles et Tourangeaux qui ont réussi hors de nos frontières (2/2)

[2/2] Talents confirmés ou en passe de l’être, en France ou à l’international, ces personnalités ont leurs racines en Touraine mais ont dépassé les frontières de la région.

Sami Nouri
La mode chevillée au corps

On fait un pari : un jour, un film sera consacré à la vie de Sami Nouri. Jugez plutôt : né en 1996 en Afghanistan, il fuit avec sa famille le règne des Talibans pour rejoindre l’Iran, puis l’Europe. Arrivée en Turquie, la famille se sépare. Sami grimpe dans un avion sans avoir où il va atterrir. Ce sera la France, puis Tours, où il est pris en charge et peut entamer sa scolarité au collège Jules-Ferry puis au lycée professionnel François Clouet. Son papa était tailleur, Sami ne l’a pas oublié, et avait même appris à manier la machine à coudre à ses côtés.

Ses talents lui valent de décrocher des stages chez John Galliano et Jean-Paul Gaultier, puis de décrocher un contrat d’apprentissage chez ce dernier. Aujourd’hui, à 26 ans, le jeune homme a sa propre maison de couture à Paris !

Benjamin Brillaud
L’histoire pour les nuls

Ok, on admet : notre sous-titre est un peu désobligeant pour tous les fans de Nota Bene. Mais il faut bien dire que le Tourangeau a l’art et la manière de vulgariser l’Histoire avec un grand H pour nous la rendre passionnante et surprenante, non ?

Avec 2 millions d’abonnés, sa chaîne Youtube reste le fer de lance des activités de Benjamin Brillaud, qui développe aussi avec toute son équipe des podcasts et des émissions sur Twitch, un nouveau livre qui vient de sortir, écrit avec Stéphane Genêt (Tourangeau également) sur les complots et les coups fourrés historiques.

(Photo archives NR Julien Pruvost)

Valérie et Corentin Halley
Jusqu’où ira le Bibliovore ?

 

Au départ présents sur les marchés avec leurs livres d’occasion, Valérie et Corentin Halley ont ensuite ouvert des comptoirs éphémères dans le Vieux-Tours, avant de s’installer durablement rue Colbert. C’était en 2018, au numéro 104. Depuis ils ont déménagé au 91, mais l’idée reste la même : des livres d’occaz qui sont comme neufs, un stock qui se renouvelle constamment, et des sourires et bons conseils au rendez-vous !

La formule marche si bien que Marco à Blois, Virginie à Orléans, Jean-Luc à Poitiers, Sophie à Angers, Joséphine à Limoges et Ambre à Clermont-Ferrand ont ouvert leur propre Bibliovore !

Adam Ounas
International du ballon rond

La nouvelle est toute fraîche : le footballeur né à Chambray, qui a fait ses premières armes au Tours FC, puis au pôle espoir de Châteauroux et au FC Ouest Tourangeau, vient d’être recruté au LOSC. Lille en ligue 1, voilà un beau transfert pour l’ailier qui alterne entre France et étranger : après ses des débuts de pro chez les Girondins, il a passé cinq ans au SSC de Naples (avec quelques incursions à Nice et au Cagliari Calcio, en prêt), sans oublier sa sélection en équipe nationale d’Algérie. À 25 ans, voilà qui promet !

Compagnie Off
Toujours IN !

Elle fait partie du paysage, à tel point qu’on oublie parfois que la Compagnie Off basée à Saint-Pierre-des-Corps est un des projets artistiques tourangeaux qui voyage le plus à l’étranger. Philippe Freslon, fondateur et toujours directeur artistique, est entouré d’une équipe hors pair pour imaginer des spectacles qui font le lien entre l’humain, le grandiose et le public. La parade festive de septembre 2020 rue Nationale, véritable explosion de joie après des mois confinés, c’était eux !

Du Burning Man américain en 2018 aux rues de Galway ou Berlin et Valladolid cet été, pas de doute, les Off sont toujours « In ».

Clara Blachier
Vol direct Québec – Grèce

Point de départ ? Fondettes et son club de basket. Point d’arrivée ? Pour la saison 2022-2023, ce sera la Grèce, à Giannina. Mais entretemps, la joueuse tourangelle a évolué six ans d’affilée sur les terrains québécois de l’UQAM. Une chose est sûre, la température va grimper pour cette étoile des parquets !

Vincent Pelluard
Ça roule

Il est né à Joué-lès-Tours en 1990. C’est dans cette ville qu’on trouve un des plus beaux terrains de BMX et le club qui va avec. Coïncidence ? Le trentenaire est en effet devenu un professionnel du BMX. Installé en Colombie (pays natal de son épouse), il participe à des compétitions nationales et internationales de haut niveau, avec une 4e place à la coupe du monde 2021. Fera-t-il mieux fin septembre ?

Nicolas de Jong
Saisir la balle au bond

Il n’aura pas foulé longtemps les parquets tourangeaux. Ce basketteur de talent a en effet rapidement quitté le Tours Joué Basket pour rejoindre les clubs de Pro A puis Pro B, en faisant aussi un passage par la sélection nationale néerlandaise puisqu’il a la double-nationalité. Vichy, Strasbourg, Antibes, Cholet, Châlons-Reims, et même l’Espagne à Saragosse, et plus récemment à Madrid : le joueur revient cette saison au Boulazac Basket Dordogne où il était passé en 2018-2019.

Quartier Cathédrale : plongée dans un quartier pluriel

Au fil des rencontres et de la balade, il est venu le temps d’explorer le quartier Cathédrale… Après le Vieux-Tours et les Halles, voici le troisième volet de notre série sur les quartiers tourangeaux.

Notre périple débute jardin Mirabeau, aux confins de la zone qui nous a été assignée. Caché entre la porte de l’école et la rue Jules-Simon, l’accès au parc est discret. Des petits signes témoignent d’une vie active, comme ce gant abandonné sur un banc.

C’est là que nous rencontrons Schweppes. Brun, baiser humide, il respire la joie de vivre, et court dans tous les sens sur la pelouse, tandis que des enfants s’essaient au toboggan. C’est normal, c’est un chien que sa maîtresse vient promener tous les jours par ici. Sur les conseils de Schweppes, nous découvrons les jardins secrets du quartier. Le jardin des Vikings, rue des Ursulines, n’est fréquenté que par des habitants qui se passent le mot : belle lumière, restes des fortifications gallo-romaines, un vrai havre de paix (en dévoilant ce bon plan nous craignons les représailles des habitués).

Troisième escale verte : le jardin des Beaux-arts. Pas le jardin François-Sicard et sa circulation, non : le jardin à la française qu’on découvre après avoir dépassé le cèdre monumental. Mais il faut admettre une fois sur place que l’endroit n’est pas si secret.

Migrations

« On se pose aux Beaux-arts quand il fait beau ». « Oh dans le quartier, il y a les Beaux-arts, c’est sympa ». Filles ou garçons, en Seconde ou en Terminale, il y a comme de l’écho à la sortie du lycée Paul-Louis Courrier. À l’heure du déjeuner, les baskets et chaussures à talons parcourent souvent l’itinéraire qui va jusqu’au jardin du musée.

On assiste au même moment à une autre migration surprenante, qui n’a rien à voir avec les noms de rue des environs (rue du Cygne ou Jules Moineaux, de rien pour les mauvais jeux de mots). Des instruments de musique à dos d’adolescents remontent la rue du général Meusnier puis celle de la Porte Rouline. On circule, sans un regard pour l’église orthodoxe qui surplombe la petite colline.

C’est qu’on en aurait presque oublié qu’à deux pas des cinémas Studio, le Conservatoire à Rayonnement Régional est dans le quartier ! Victor, Skay et Nathan foulent ces pavés quotidiennement pour jongler entre cours d’instrument et cours au lycée : « On aime bien le quartier, il n’y a pas trop de voitures », glissent-ils en marchant d’un pas rapide, déjà en retard pour leur prochain cours. Plus tranquilles, Ruby, Mazarine, Adèle, Lysa et Kelly complètent : « Le quartier est calme, l’architecture est vraiment belle, on est dans un meilleur environnement que d’autres lycées du centre-ville. »

Les bâtisseurs de la cathédrale Saint-Gatien n’avaient sans doute pas anticipé que le chevet de l’édifice servirait de banc aux lycéens. Mais il faut vivre avec son temps. Le coeur de la première cité de Tours témoigne d’un passé lointain, avec sa cathédrale, les restes des fortifications, les maisons à colombages. Mais aujourd’hui, ce décor abrite d’autres destinées.

Anciens et modernes

Prenons l’exemple de la rue de la Scellerie, que les plus anciens surnomment la rue des antiquités. Certes, on y trouve encore la fine fleur des antiquaires locaux. Poussez cependant la porte du 66, et vous serez surpris : « Ici c’est une rue d’artistes, une belle rue avec du passage, facile d’accès, où nous avons trouvé ce grand local pour nos activités. » Les activités de Marina Molero, Julien Lavergne et Luciole ? Le tatouage !

Le studio Borderline s’est installé ici il y a bientôt trois ans, et ne regrette pas ce déménagement. En regardant la rue de la Scellerie à la loupe, on découvre ainsi des galeries d’art (Galerie 21, Galerie Olivier Rousseau ou le Cygne Noir par exemple), des concept-stores comme Nomad ou le Zempi, le café Molière, une pharmacie… Vous l’aurez donc compris : pas de généralité qui tienne avec le quartier Cathédrale !

Un village d’irréductibles ?

Rue Colbert, le café associatif La Barque est une escale revigorante pour les naufragés de la vie ou les étudiants du quartier, la supérette voit passer les mamies du coin et les passants pressés… « Toute l’humanité est là ! Ici, c’est un village, tout le monde connaît tout le monde, il y a une vraie mixité sociale, c’est populaire dans le bon sens du terme » s’enthousiasment Corentin et Valérie Halley.

Pour le couple, installer la librairie d’occasion Le Bibliovore rue Colbert, c’était une évidence. Eux qui se sont rencontrés au lycée Paul Louis-Courier comme profs débutants ont toujours gravité dans le quartier, et participent aujourd’hui à sa dynamique avec l’association des commerçants Colbert-Scellerie. Il est temps pour nous de bivouaquer. Les options sont nombreuses, du kebab au gastro en passant le petit resto du midi, la crêperie ou les empanadas argentines.

À deux pas, la terrasse du Bergerac est encore vide, tandis qu’une guitare résonne du côté de celui qu’on surnomme Le Balka’. La soirée s’annonce donc bohème, dans une fièvre nocturne chargée des bières du pub The Pale, de la bonne humeur de ma Réserve, ou de l’énergie latine du Pintxo.. Cathédrale by night, autre aventure à venir ?

Textes et photos : Maud Martinez (sauf photo ouverture : Adobe Stock)


> Retrouvez notre série sur les quartiers de Tours :

  1. sur le Vieux Tours en téléchargement ICI
  2. sur les Halles en téléchargement ICI  

Romane, une stagiaire Bibliovore

#EPJTMV Romane, en troisième au collège Paul-Louis Courier, effectue son stage à la librairie le Bibliovore. Elle présente ses coups de cœur littéraires.

 

Romane replace un livre sur l’étagère. Crédit photo : Nathan Filiol.

Romane est une vraie bibliovore, c’est pour cette raison qu’elle envisage de s’orienter dans les métiers du livre ou de l’édition. Passionnée par le fantastique, elle présente sans hésitation les livres qui l’ont marquée.

Le livre…

  • Qui t’a donné envie de faire ton stage ici : Le quatrième tome de la saga fantasy La Passe-miroir de Christelle Dabos. Une fille vit dans un monde sans planète mais constitué d’arches (blocs de terre qui flottent dans l’espace). Elle possède le pouvoir de traverser les miroirs.

 

  • A changé ta vie : Je suis ton soleil de Marie Pavlenko. C’est l’histoire d’une jeune lycéenne qui doit faire face à des problèmes personnels tout en préparant son bac.

 

  • Que tu recommanderais à tes amis : Les Gardiens des Cités perdues de Shannon Messenger. « L’histoire est belle, les personnages sont attachants ».

  • Qui t’a fait peur : Harry Potter et la Coupe de feu de J.K Rowling. « Il ne faut pas le lire dans une pièce tout seul ».

  • Le premier livre que tu as lu : La série Fantômette de Georges Chaulet avec son personnage double. « J’avais adoré ces livres quand j’étais petite ».

  • Que tu as commandé à Noël : Les Sept sœurs de Lucinda Riley. C’est l’histoire d’une famille de six sœurs adoptées. À la mort de leur père, elles trouvent des indices pour remonter la piste de leurs origines. « Je l’ai déjà fini et adoré ».

  • Que tu as préféré : Harry Potter à l’école des sorciers de J.K Rowling. « J’ai commencé à les lire dès sept ans ».

  • Qui t’a fait rire : Les livres de Gilles Legardinier et surtout Complètement cramé ! 

  • Ta saga préférée : Oksa Pollock de Anne Plichota et Cendrine Wolf. Une adolescente se découvre des dons et apprend que sa famille et elle sont originaires d’un autre pays, invisible aux yeux des humains.

  • Que tu as toujours sur ta table de chevet : La bande dessinée Dad de Nob. C’est l’histoire d’un père qui a quatre filles de quatre mères différentes. « Elles lui mènent la vie dure, c’est très drôle ».

  • Ta pièce de théâtre préférée : L’Hôtel du Libre-Échange de Georges Feydeau. « J’ai vu la représentation de la pièce au théâtre ».

  • Ta BD préférée : Entre chiens et loups de John Aggs (adapté du roman du même nom). C’est l’histoire d’un monde dans lequel les gens sont très racistes, particulièrement envers les blancs.

 

Laura Alliche et Caroline Frühauf, étudiantes à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT).

Le Bibliovore : « La crise du livre, on ne connaît pas »

Valérie et Corentin Halley, ex-profs de lettres en Touraine, sont unis par la passion des livres. Ils ont ouvert depuis un an et demi une librairie bien particulière. Au 104 de la rue Colbert à Tours, Le Bibliovore vous propose pas loin d’un millier d’ouvrages d’occasion et en excellent état. Dans l’arrière-magasin, il y en a trois fois plus. Et tout cela, à petits prix : 3 euros pièce, 10 euros les quatre.

Valérie et Corentin Halley, du Bibliovore.

Quand on franchit la porte du Bibliovore, rue Colbert, on se sent d’emblée dans une librairie. Une vraie. Seule la petite odeur caractéristique du papier ancien nous rappelle que Corentin Halley, ex-prof de lettres et fils de bibliothécaire, a passé beaucoup de temps dans les brocantes après avoir quitté l’Éducation nationale.

Dénicheur de beaux et bons livres, ouvert à tous les genres littéraires, il a surfé dans les années 2000 sur une intuition et aujourd’hui, il a embarqué avec lui son épouse Valérie, dans une aventure passionnante. « Tout est transparent, dit-il. Nous achetons les livres aux particuliers. C’est au poids : 1 kilo, 1 euro. Et nous les revendons 3 euros à l’unité ou 10 euros les quatre. Nous mettons deux conditions à l’achat : que les livres soient en bon état et qu’ils ne soient pas datés, du genre guide des États-Unis de 1986, ou essai politique des années 90. »

Dans les rayons, pas mal de bonnes surprises et des associations originales : Frédéric Beigbeider est à portée de pages du poète Henri Bauchau, et Amélie Nothomb pourrait lever les yeux en direction de Vladimir Nabokov. « Merci d’exister, m’a dit l’autre jour une dame, ajoute Valérie Halley. C’est chouette, non ? »

Ouvert 4 jours par semaine

Durant l’heure et demie pendant laquelle je discutais avec les deux libraires, le magasin n’a pas désempli. Entre un couple venu vendre un sac de livres et reparti avec 7 euros dans la poche, un petit monsieur apportant cinq livres de jeunesse de sa fille (2 euros) et plusieurs acheteurs de tous âges, Le Bibliovore ne fait que des heureux.

Ouvert quatre jours par semaine (mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11 heures à 13 heures et de 15 heures à 19 heures), la librairie d’occasion se transforme le dimanche en festival du livre de poche. « J’enlève tous les ouvrages situés au centre du magasin et je les remplace par des Poche, ajoute Corentin. Nous participons aussi au festival des langues et là nous proposons des livres étrangers. »

La proximité, le réseautage grâce à une page facebook suivie par 5 000 fans, l’endroit aussi (« La rue Colbert permet de se garer en voiture pour déposer des livres mais reste largement piétonne ») expliquent aussi le succès grandissant.
« La crise du livre, on ne connaît pas. Nous ne sommes pas dans l’obligation d’exposer un catalogue d’ouvrages proposé par une maison d’édition. Et plus globalement, nous nous rendons compte que beaucoup de gens lisent, des plus jeunes au plus anciens. Je suis même très optimiste », assure Corentin.

Ça se passe à Tours : bar à bières, orientation et patinoire !

Un nouveau bar à bières (et nouveau concept), la patinoire qui file du rab ou encore le Bibliovore et les travaux du tramway : l’actu tourangelle en 30 secondes.

A la vôtre, les Tourangeaux !

BAR À BIÈRES : NOUVEAU CONCEPT À TOURS
À vos pintes ! Le 22 janvier ouvrira le Fût et à mesure, un nouveau concept de bar à bières à Tours, importé de Lille. Il y aura, sur chaque table, une pompe à bières et « dans la poche du client, une puce RFID lui permettant de se servir seul, au gré de ses envies », précise Louise Roussel, la chargée de comm’. Ce sont Alexis Kaiser et Maud Préteux qui tiendront les lieux, à deux pas de la place Plumereau.
> Au Fût et à mesure, 24 rue de la Monnaie.

FORUM ORIENTATION
On vous en parlait juste là : le Forum de l’orientation se tiendra à Tours vendredi 15 et samedi 16 janvier, au Parc des expositions. Collégiens, lycéens et étudiants auront de quoi faire, avec différents pôles formations, métiers et informations pour savoir quoi faire de sa vie (si, si, c’est important, on vous jure).
> De 9 h à 17 h. Entrée libre.

BIBLIOVORE : LE RETOUR
On dirait un titre de film d’horreur, sauf que le Bibliovore, c’est le sympathique Corentin Halley. Un ancien prof de français qui a lancé sa boutique en ligne d’achat et revente en ligne de livres. Sa success- story l’amène à faire son retour dans le Vieux Tours. Jusqu’au 29 janvier, il est possible de vendre ses bouquins qui seront repris au cours de l’argus. Conditions ? Ils doivent être en bon état et posséder un code-barres.
> Au 28 rue Briçonnet, du lundi au vendredi. De 9 h à 13 h et de 15 h à 19 h. Estimation sur place.

Du temps supplémentaire pour chausser les patins (ou en rouler, au choix) (Photo Hugues Le Guellec)

PATINOIRE À TOURS
FERMETURE DÉCALÉE
La patinoire place Anatole-France aurait dû fermer dimanche 10 janvier… Finalement, elle restera ouverte jusqu’à fin janvier. « Les gérants, qui sont satisfaits de leur saison, nous ont demandé s’ils pouvaient rester jusqu’à la fin du mois. On a accepté, même si la date de fermeture n’a pas encore été arrêtée », a indiqué Céline Ballesteros, adjointe au commerce.

CONSEIL MUNICIPAL
POUVOIR AUX JEUNES !
Nous en parlions dans notre numéro 190 : Tours aura bel et bien son conseil municipal des jeunes. La Ville emboîte le pas à Joué-lès- Tours et Fondettes. L’ ensemble des élèves de 4e de Tours sont donc appelés, ces prochains jours, à élire leurs représentants à ce « CMJ ». Une quarantaine de collégiens (parité filles-garçons respectée, oui, oui !) seront élus et se réuniront à l’Hôtel de ville pour proposer des projets qui, à n’en pas douter, feront bouger Tours. Les jeunes élus seront investis le 30 janvier.

ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES
APPEL AUX AMBASSADEURS
Le Bureau information jeunesse 37 (Bij37) lance le réseau des jeunes ambassadeurs de l’égalité femmes/hommes. Un projet destiné à celles et ceux qui sont révolté(e)s par les inégalités et qui souhaitent se rassembler « pour échanger autour de cette thématique et mettre en place des actions, en fonction des propositions et envies de chacun », indique le Bij.
Le rendez-vous aura lieu mardi 19 janvier, à 18 h 30, au Bij37 (57, avenue de Grammont). Inscriptions au 02 47 64 69 13 ou sc2@bij37.fr

TRAMWAY
DES TRAVAUX LA NUIT
De nouveaux travaux de meulage auront lieu sur la ligne du tram. Ils se dérouleront jusqu’au 15 janvier, de 22 h à 4 h du matin, puis du 18 au 22 janvier aux mêmes horaires. D’abord dans les secteurs sud (Suzanne-Valadon, Deux-Lions, Joué-hôtel de ville et Jean-Monnet) puis au nord la 2e semaine (Vaucanson, Maréchal-Juin, avenue de l’Europe).
Ces opérations de meulage sont nécessaires pour limiter les crissements au passage du tramway.

Préparez les boules quiès pour les prochaines nuits ! ((Photo Hugues Le Guellec)