Vrai / Faux : connaissez-vous bien le festival Aucard de Tours ?

Notre curiosité est enfin satisfaite : il y a quelques semaines, Aucard de Tours dévoilait une partie de son affiche. L’occasion de passer le célèbre festival à la moulinette de notre vrai/faux ! Faites notre test !

 

Réalisé par Aurélien Germain / Photo ouverture : archives NR Julien Pruvost

Rock the House va casser la baraque !

Samedi 11 Novembre, le festival Rock the House débarque au Parc des expos, à Tours. Une soirée de concerts, plutôt axée électro, lancée pour la première fois par AZ Prod et Radio Béton. Entretien avec Enzo Pétillault, d’Aucard et Béton, qui veut réchauffer l’hiver tourangeau.

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La première question que l’on se pose, c’est pourquoi un festival co-organisé entre AZ Prod et Radio Béton ? Comment s’est fait la rencontre ?
La première approche a eu lieu fin 2015, début 2016. Julien Lavergne, d’AZ Prod, est venu me voir avec l’envie d’un festival d’hiver, une période où il n’y a pas habituellement grand-chose. Il souhaitait lancer quelque chose de régulier qu’eux n’avaient pas. Ils observaient Aucard et avaient moins de connaissances que nous concernant la musique alternative. Ça les intéressait pour que l’on puisse, AZ Prod et Béton, mutualiser les capacités de travail : outils scéniques, finances que nous n’avons pas forcément… Ainsi que notre savoir faire en matière d’organisation et de programmation.
Les compétences ont donc été réparties. Les bénévoles d’Aucard seront au bar, à l’entrée, on a aussi bien travaillé sur la programmation, avec une certaine exigence musicale. Sur l’affiche, on retrouve Detroit Swindle ou Pantha du Prince qu’on voit très rarement en dehors des grandes villes. C’est génial de les avoir à Rock the House ! Je ne connaissais pas trop AZ Prod, mais là, ça se passe très bien. Ils ne comptent pas leurs heures !

L’affiche est très électro. Pourquoi ce choix ?
Ça s’y prête déjà très bien sur un festival qui a lieu toute la nuit ! Et puis j’avais envie d’accentuer ça, j’y suis sensible artistiquement. J’avais du mal à faire venir certains groupes électro sur Aucard de Tours qui est un festival plus généraliste. Certains d’entre eux avaient « peur » de jouer après un groupe de punk rock ! (rires)

Avec Rock the House, vous recherchez quel public ? Vous draguez celui d’Aucard, un autre plus généraliste ou un peu des deux ?
Pas mal de gens, en fait. Aucard brasse large. Mais pour Rock the House, on sait que ce sera du 16-30 ans surtout. Cette frange là d’Aucard s’y retrouvera. Et ça permet aussi de s’adresser aux moins « curieux ». Il y aura des grosses têtes d’affiche comme MØME ou Razorlight. Du coup, l’idée c’est d’en faire un rendez-vous, ce n’est pas un one-shot ? Ah non. Là, on tâte le terrain, on voit si l’eau est chaude ou tiède, mais l’objectif est vraiment de refaire d’autres éditions. Qui sait, si ça fonctionne cette année, on pourrait imaginer un festival sur deux soirs d’affilée à l’avenir.

À partir de quelle jauge, côté public, estimez-vous que le festival serait réussi ?
On vise les 4 à 5 000 personnes. Là, les ventes ont bien commencé depuis mi-octobre. Si la courbe continue ainsi, ce sera top ! (interview réalisée le 31 octobre, NDLR). En plus, Rock the House a lieu le samedi 11 novembre. C’est férié !

Qui a géré la programmation ? Béton seul ou avec AZ ?
Là, c’est vraiment nous. Béton a eu carte blanche et entière confiance de la part d’AZ Prod. Ils étaient contents. Je suis ravi d’avoir certains noms, comme Pantha du Prince. Georgio aussi, c’est un artiste très intéressant de la scène rap française et un sacré showman.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1YRW1QRKTBc[/youtube]

On peut parler du budget du festival ?
Le budget de la soirée Rock the House est quasiment le même que celui de la programmation des 5 jours d’Aucard ! 90 000 € environ. Les tarifs billetterie sont donc cohérents : on est sur du 25 – 35 € la place.

Investir le Parc expo de 20 h à 5 h du matin, l’idée paraissait ambitieuse, non ?
Hmm… Pour le coup, avec Béton, on est très impliqués. On ne pouvait pas prendre de risques financiers, évidemment, mais là, Tours événement assure le coût du festival. Eux savent et peuvent prendre le risque. Aucard n’a pas beaucoup d’argent, ni les épaules bien sûr. AZ Prod et Tours événement voulaient quelque chose « d’impactant ».

Il y aura deux scènes durant la soirée ?
Oui, avec le Grand Hall pour les lives, comme Razorlight, MØME, le DJ set, etc. Et la club stage, avec Arno N’Joy, les Detroit Swindle… De ce côté-ci, ce sera plus intimiste. Il y aura aussi un lieu de vie, où l’on pourra manger, il y aura des producteurs locaux comme La P’tite Maiz, des foodtrucks, des bars, le public pourra être posé. Certains groupes se chevaucheront, comme ça les gens pourront choisir ce qu’ils veulent écouter ou aller voir par curiosité.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=M2EurT5gOdk[/youtube]

Vous souhaitez tout de même garder cette image Aucard de Tours très caractéristique pour Rock the House ?
Oh oui, de toute façon, on ne sait pas bosser autrement ! (rires) Les bénévoles d’Aucard seront là et on travaille comme d’habitude, on communique sans se prendre la tête. Bon, il n’y aura pas de plaine comme à la Gloriette, mais on reste à la cool ! On n’a pas vendu notre âme au diable. Rock the House sera fédérateur et exigeant, comme Aucard.

Y aura-t-il des navettes durant la soirée ?
Des navettes feront l’aller-retour entre la gare de Tours et le Parc expo, toute la soirée, jusqu’à la fin du festival pour un euro seulement. Comme ça, pas d’accidents !

[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>On met en place des navettes pour venir et repartir du Parc Expo ! Voilà les horaires 🙂 <a href= »https://twitter.com/hashtag/RTH?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#RTH</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/tours?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#tours</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/Rockthehouse?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#Rockthehouse</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/navettes?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#navettes</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/vroum?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#vroum</a> <a href= »https://t.co/2Xau6esrlm »>pic.twitter.com/2Xau6esrlm</a></p>&mdash; Rock The House (@RockTheHouse37) <a href= »https://twitter.com/RockTheHouse37/status/927505422633795586?ref_src=twsrc%5Etfw »>6 novembre 2017</a></blockquote> <script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

Vous verriez Rock the House devenir le « Aucard de l’hiver » ?
Oui, carrément. C’est une première et c’est tout neuf, mais on verra la suite. Je pense qu’on peut faire un gros truc, avec une troisième scène pour le rock par exemple. Mais on y va petit à petit. En tout cas, avec Rock the House, on peut faire des choses super…

Propos recueillis par Aurélien Germain

PROGRAMMATION

> Razorlight, MØME, Georgio, Agoria, Pantha du Prince, Kadebostany,
Detroit Swindle, Paula Temple, Arandel, Arno N’Joy.

> Samedi 11 novembre, au Parc des expositions, à Tours. De 20 h à 5 h du matin. Tarifs : 25 € (PCE), 29 € (étudiant, demandeurs d’emploi, moins de 18 ans), 34 € (plein).

> Contact : rockthehouse.fr ou facebook.com/rockthehousefestival

Radio Béton : le prix de la micro-nouvelle

Radio Béton lance un prix de la micro nouvelle, avant le festival Aucard de Tours. A vos stylos (ou vos claviers) !

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Votre mission, si vous l’acceptez… Écrire une micro-nouvelle, de 93 mots pour le texte et 6 pour le titre. Car cette année, Radio Béton (93.6 FM) et Béton Production organisent un prix littéraire en marge du festival Aucard de Tours. Le Prix 93.6 consiste donc en l’écriture de ces fameuses « flash fiction », des nouvelles ultra-courtes. Le thème du concours est « à sec », le même que celui de l’édition 2017 d’Aucard.

« Peu importe l’âge, tout le monde de la Région Centre peut participer. Les prix décernés iront dans trois catégories : junior, étudiant et adulte », indique Pascal Robert, de Béton. C’est Michel Douard, écrivain tourangeau, auteur de l’excellent Micron Noir, qui présidera le jury, aux côtés de jurés de la bibliothèque, de la radio Béton ou encore de la Boîte à livres. Il faut compter sur une jolie récompense : la publication de la nouvelle dans le journal du festival et sa diffusion sur Radio Béton.

« C’est vraiment une histoire très courte », rappelle Pascal Robert. « Talent ou pas, c’est tellement court qu’il n’y aura pas l’angoisse de la page blanche ! »

> Inscription et envoi sur radiobeton.com avant le 31 mars