On a (presque) testé le body combat

Vous voulez vous muscler et vous défouler sur les pistes de discothèques ? On a (presque) testé le body combat.

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Jeudi soir, 20 heures. Dans la grande salle de Moving, c’est ambiance boîte de nuit. Musique à fond, lumières colorées qui valsent. Sur l’estrade, le coach anime la séance comme un vrai show man, le micro plaqué à la joue. « Un ! On bloque ! Deux ! On engage ! » Les participants lèvent le coude, engagent dans le vide, mais c’est le but : le body combat, c’est du sport de combat, mais pour de faux. Mais la bande son, calibrée à la seconde, est là pour entraîner son monde. « Les morceaux sont choisis pour faire évoluer le rythme cardio », m’explique Aurélien, entraîneur sportif depuis 12 ans.

Je vois une majorité de femmes, entre 20 et 40 ans, et trois hommes. Eux aussi y mettent tout leur coeur. Ils sautillent les 8 premières minutes, enchaînent les balancements. À 20 h 18, tout le monde cogne en rythme : bras droit, jambe gauche… Quatre participants sont en nage, une dizaine franchement décoiffés.
La musique couvre la voix du coach. « Il n’y a aucun risque de blessure, assure Aurélien. Les enchaînements sont calculés pour monter en puissance et en vitesse. » Si le body combat séduit les femmes, c’est qu’il défoule sans être violent. Il utilise des mouvements de karaté, de kick boxing ou de taekwondo mais n’exige aucun entraînement : le débutant va s’amuser autant qu’un confirmé. Et une séance de 55 minutes grille 650 calories.

Seul impératif pour pratiquer : une bonne condition cardiaque. Devant la salle, je discute avec Isabelle. Elle pratique depuis 7 ans, 3 fois par semaine. « C’est rigolo, ça muscle et il y a une bonne ambiance. On se connaît tous. » J’ai oublié mon jogging. Je reviendrai vérifier : le body combat, c’est entraînant. Ou est-ce Welcome to the jungle remixé ?

Stelda

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