Café Marcel, la face hipster de Plumereau

Et si on vous disait qu’il y avait une bonne adresse maintenant pour manger Place Plum’ ? Là, tout de suite, ça vous intéresse !

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Bruits familiers d’une place bondée, Plum’ fait le plein avec le beau temps. De l’extérieur, presque rien ne pourrait différencier le Café Marcel des autres restaurants, pourtant, il faut observer d’un peu plus prêt. Remarquer les petites nappes rouges en papier à motif vichy sur la terrasse, pousser la porte : on y découvre une déco qui pourrait facilement ressembler à celle d’un boui-boui de Brooklyn. L’ardoise, elle, étale sa sélection de burgers maison, ses cocktails un peu différents. Esprit hipster, quand la place Plumereau a plutôt la réputation d’une gastronomie sans surprise, le Café Marcel détonne, casse les codes et les conventions (c’est ça d’être hipster, non ?).
Demain, vous n’irez plus manger au centre de Tours comme avant. La commande vite prise, on se retrouve avec un plat entièrement maison. Le boeuf est frais, travaillé sur place, les frites sont coupées à la main… Rien à dire, tout est de qualité. En guise de boisson, la limonade vintage à la purée de fraise nous fait de l’oeil. Le service est vraiment rapide. Là, on reste dans les standards de la place centrale et les tables qui n’en finissent pas de se remplir lorsque le soleil est au rendez-vous. Outre la déco, l’originalité se niche dans le concept : à toute heure de la journée, le Café Marcel a réponse à tout. Petit-déj’, goûter, apéro, brunch du dimanche… Et en rencontrant le patron, Charles Fourcaulx, on se dit aussi que l’exigence est là. Il parle de chacun des plats et des cocktails avec passion et intelligence, tout est réfléchi. Également patron du Baron, rue des Orfèvres, il a voulu ouvrir un restaurant de sa génération. Comprendre trentenaire pas prise de tête, ouvert sur le monde, qui a du goût. « Un étudiant qui vient brancher son ordi un aprèsmidi, un papa qui vient prendre un goûter avec sa petite fille, ici, on accepte tout le monde. »

La petite table, pas si petite

Un bon bistrot, au bout de l’avenue de Grammont ? Allez, c’est pas le bout du monde, surtout que c’est bon !

A l'intérieur de la Petite table
Autant le dire tout de suite, quand nous sommes arrivés pour tester la Petite Table, nous n’avons pas été trop dépaysés. C’est que ces murs, qui portaient naguère un autre nom, abritent le QG de notre rédaction tourangelle quand le besoin d’un vrai café, d’un bol d’air ou d’un bon plat chaud se fait sentir. Nous y prolongeons nos conférences de rédaction et, pourquoi ne pas l’avouer, c’est autour de ces tables simples et bien mises que nous avons eu quelquesunes de nos moins mauvaises idées. En plus, c’est pratique : ils ont tmv… Bref, depuis mars dernier, c’est Yann (aux cuisines) et Adama (en salle) qui président aux destinées de l’endroit. Des anciens propriétaires (une bise à Laurence), ils ont gardé le sourire et la bonne humeur. Mais ils n’ont pas eu peur non plus d’y imprimer leur patte.
Un coup de peinture et un peu de déco et hop, nous voici dans une ambiance bistro-ardoise de bon aloi. Un grand tableau pour la formule du jour (à la fois copieuse et bonne pour les papilles) et, sur le mur d’en face, sur quatre petits tableaux, la liste des plats à la carte, des entrées, des desserts et des boissons (courte mais jolie sélection de vins). Simple, efficace. Dans l’assiette, le niveau est franchement étonnant pour un établissement de cette catégorie (ben oui, parce que de l’extérieur, rien ne différencie la Petite Table des autres troquets du quartier). Les produits sont frais, bien travaillés et, surtout, la qualité nous accompagne jusqu’à la fin du repas puisque le rayon des desserts n’est pas du tout en reste. (Ah, ce riz au lait de coco à la mangue…) Avec la même recette, feu le 210 était devenu une de ces adresses de quartier que les habitués gardent discrètement pour eux. Sans faire de bruit, La Petite Table a déjà repris le flambeau.
++ Pratique : 210 avenue de Grammont Tél. 02 36 70 87 09 Menus et tout ce qu’il faut sur la-petite-table.com