Marathon J-118

Suite de la petite revue du parcours. Aujourd’hui, le second semi, entre le pont de Savonnières et l’arrivée place Anatole-France. A vos marques…

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Hello les baskets,
Bon, on continue notre petite révision du parcours ?
Nous en étions au pont de Savonnières. Juste après l’avoir franchi, on repart le long du Cher, mais sur l’autre rive, par le fait. Là nous attend le ravitaillement du 25 km, qui est un peu la dernière borne avant d’entrer dans les terres sombres de l’inconnu. Avec l’entraînement, normalement, nous arriverons sans trop de dégâts à ce stade, mais après… Alors, on boit un coup, on prend un peu de sucre, on souffle, on reste concentré sur sa course. Les deux kilomètres suivants nous permettent de rejoindre la Loire. Là, je pense que nous serons vraiment dans le dur. Heureusement, il y a une animation musicale juste en regagnant les rives du fleuve royal. « Une fois que tu es au bord de la Loire, me souffle mon ami Bernard Coupez, président du comité d’organisation, il te reste tout juste 17 kilomètres à parcourir. »
Bon, il est gentil Bernard, je l’aime bien, mais les 17 kilomètres en question, ils viennent quand même après les 25 que l’on vient de se taper. Mais bon, on s’accroche et on arrive à Berthenay. Un village que j’adore, Berthenay, accroché à la Loire comme une perle à son collier (c’est joli, comme image, non ?). Ensuite, avant d’arriver à Saint-Genouph, il y aura le fameux mur des 30. Personnellement, ce n’est pas trop celui que je crains. En général, le coup dur il arrive avant, pour moi. Au 30e je suis déjà entrée dans cet état étrange qui prend le coureur de fond, cette sensation incroyable de ne plus se sentir courir. Enfin ça, c’est quand tout va bien…
Au 35e, à Saint-Genouph, donc, Bernard a organisé une bamba de tous les diables, avec des groupes musicaux, le car podium NR, la foule en délire. Ca va nous faire du bien. Pour moi, c’est l’heure des petits tubes de sucre que je prends sur la fin de la course, avant d’atteindre la borne du 40e. OK, il en reste deux, mais elle sent bon cette borne, quand même. On sort de La Riche, on a retrouvé la ville et le boulevard Léon-Boyer. Pour le dernier kilomètre,  nous courons sur nos pas, quelque 3 h 45 plus tard. Tout droit vers la Place Anatole-France. Et là, le coeur se serre, l’ivresse de l’arrivée se mêle à celle de l’effort et nous cueillons le fruit que seul le marathonien a le droit de croquer : cette sensation de plénitude qui nous fait courir.
Voilà, dit comme ça, ça paraît simple. On sait bien que ça ne l’est pas tant que ça.
Heureusement, il nous reste 118 jours pour se préparer.
To be continued…

4 réflexions sur « Marathon J-118 »

  1. Je m’entraine depuis noel dernier, j’ai à ce jour (29/5) un peu plus de 450 km au compteur, je sors 3 fois par semaine, petites sorties le matin avant d’aller travailler (5-7km) a bonne allure etle dimanche je fais 15-20 kms. J.ai hâte de vivre ce premier marathon et la description qui en est faite confirme mes craintes et mes futures émotions. Je vais suivre votre préparation, je ne sais pas encore comment je dois aborder les dernières semaines.bon travail en tout cas.

  2. Super, Yann, vous êtes déjà parti sur de bonnes bases. Maintenant, il va falloir entamer la préparation spécifique. Là, les séances vont se différencier (fractionné, sortie longue, sortie plaisir…) et les distances vont s’allonger. On en reparle dans les prochains posts.
    Chloé

  3. Merci Chloé pour toutes ces précisions sur le parcours. Je viens de voir qu’il y avait déjà 1000 inscrit au marathon de Tours, c’est déjà très bien. Si tout va bien, on sera au moins 1001 avec moi même 🙂 Je m’inscrirai au dernier moment, j’attend de voir si je vais réussir a tenir le plan d’entrainement spécifique marathon car je suis novice en course a pied. Merci pour ce blog et bon courage la suite!

  4. bonjour Chloé nous ont va surement se croisée le jours du marathon je le fait avec un amis ont pousse ma filles en fauteuil se seras notre deuxième marathon bonne préparation en attente de commencer la préparation nous courons les course dans l Indre et Loire et courage a toi pour la suite

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