From Padawin to Olivier Carole : investir ton gain à l’EuroMillion !

Chaque semaine, Doc Pilot partage ses découvertes culturelles du week-end.

Padawin 1 pour TMV
Je sors du Cabinet d’Art de Hugues Ménard, la tête pleine de Spiessert et de Pagé, des travaux inédits jamais croisés…C’est drôle en 2014 de voir l’espace temps se contracter, les strates éloignées se rapprocher une dernière fois en leur trajet ellipsoïdale, David Crosby nous livre son disque le plus beau depuis quarante ans, une dernière valse pour les ex-ados des seventies.
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Ce mail aussi des jeunes La Femme disant apprécier le Alcool de X Ray pop, comme les Beastie Boys le clamaient eux aussi à la fin des nineties ; puis ce concert de Padawin au Temps Machine ( je revois Erwin en solo au Delhys Café pour une fête de la musique il y a 7 ans : tout Ez3kiel était là, mais il n’y avait guère plus de monde) ; Padawin, une démarche artistique aboutie où l’électronique colore la musique classique en un quatuor post-atomique, savant mélange des rythmes tribaux d’Alix, des soli paganiniestiques de Madeline au violon, des sculptures du son de Simon à la guitare, l’impression que leur temps est venu sur ces terres ou sur d’autres. Sapiens Sapiens apporte une évidente complémentarité en cette soirée où la qualité reste de mise, et la fiesta la raison d’être d’une salle pleine à craquer. En la Chapelle Sainte Anne on tombe dans un purgatoire de joie où tous les candidats ont l’assurance d’aller au Paradis : Anne Bothuon ne s’en doute peut être pas, mais l’occupation du Lieu par sa coterie molle et chiffon est le plus bel hommage rendu à la pierre. En la nuit dans le casque Nobody’s heroes de Stiff Little Fingers en place du Neocodion : Dit Tonton, pourquoi tu tousses ?
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Rasili en performance en Omaa Akiing* à Saint Pierre c’est une remise en question de l’espace et un miroir à nos doutes. Au Petit Faucheux, rencontre au sommet entre les deux ex Triade, Sebastien Boisseau et Cedric Piromalli : une salle pleine et une ovation ; nous ne parlerons pas des artistes en tête d’affiche : chiants à dormir. En Arcades Institute, Olivier Carole donne sa carte blanche aux Hivernales ; le bassiste virtuose a joué le jeu et convié du beau monde et du beau son. L’ex musicien de Ben l’Oncle Soul, de Tayfa et de Rauni, et actuel Oceakyl s’impose pour le leader qu’il se devait d’être ; le public est aux anges. J’en suis. Ah si j’habitais Loches et si j’avais touché les 65 patates de l’EuroMillion, je produirais les disques de tous ces artistes (oui c’est un appel à toi qui bientôt ne saura plus quoi foutre de ton fric).
*185 rue Marcel Cachin

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