Dantesque Pacific Rim

Le blockbuster de l’été pulvérise tout sur son passage. Del Toro signe un rêve de gosse qui nous fait nous-aussi retomber en enfance. Un film « monstrueux » et dantesque.

L’été, c’est chasse gardée de Hollywood dans les salles obscures. Si peu de films d’auteur ou non-américains sortent durant cette période, c’est tout simplement parce que c’est là que sortent les plus gros blockbusters made in USA. Et est-il réellement possible de rivaliser ?
Difficile à y croire en se prenant la déflagration sonore et visuelle de Pacific Rim, le dernier bébé du génial Guillermo Del Toro (réalisateur des Hellboy, Labyrinthe de Pan et autres L’Echine Du Diable, producteur du génial Mamà et L’Orphelinat…)
Pourtant, quoi de plus basique et classique que le scénario de Pacific Rim ? Des créatures monstrueuses venues des entrailles des océans (les kaiju) ont réduit la planète à néant. Seul moyen de les combattre ? Des robots géants pilotés par télépathie, les jaegers. Dit comme ça, il est certain qu’on a l’impression d’avoir davantage affaire à un fantasme de geek boutonneux et prépubère. Mais non.
Pacific Rim est en fait un délice de science-fiction, monstrueusement rythmé : un véritable spectacle devant lequel n’importe quel spectateur retombe en enfance devant une telle magie visuelle ; le tout étant signé ILM (l’équipe ayant signé les effets spéciaux de Jurassic Park, Terminator…)
Avec ses effets spéciaux majestueux (*), le film de Del Toro est une orgie d’explosions, de destructions à grande échelle et de combats hallucinants. Grâce à une photographie parfaite et des mouvements de caméras fluides, le spectateur se retrouve bouche bée devant d’apocalyptiques duels entre des monstres de toute beauté (moitié dinosaure, moitié Godzilla) immenses comme un immeuble de 50 étages et des robots à l’esthétique digne des plus grands films de sci-fi.
Côté oreilles, c’est une rafale sonore quasi jamais-vue (ou plutôt entendue). De quoi exploser le sonotone de papy et vous décrasser les esgourdes à jamais.
Avec 200 millions de dollars de budget, Del Toro réalise son rêve de gosse (un film de monstres japonais) et signe un divertissement efficace, où l’on débranche son cerveau pour en prendre plein la vue et les oreilles (lui-même souhaitait faire « un film léger pour l’été »). En un mot ? DANTESQUE !
Aurélien Germain.
(*) à savoir que nous avons vu la version 2D mais que le film est aussi diffusé en 3D.
50041-pacific-rim-141

2 réflexions sur « Dantesque Pacific Rim »

  1. Je ne suis pas une fan de la 3D que je trouve souvent surestimée et inutile, cependant j’ai vu celui là en relief (pas le choix) et ce fut une bonne surprise! Ca passe vraiment bien, sans faire too much (enfin sauf les plans d’ouverture où on voit la faille sous-marine et où des petits poissons nagent devant… On dirait tellement des poissons dessinés par des gamins que j’ai ris).
    Bon et puis Charlie Hunnam… <3 Non ça ne fait pas très "pro" de parler de lui, alors je saluerais plutôt le rôle de c*nnard de Ron Perlman, parfait en homme d'affaire égocentrique et couard (mention spéciale à ses chaussures!).
    Un bon moment en somme, ça prend pas la tête, ça amuse, ça en met plein les yeux de façon agréable… Viva Guillermo!

Laisser un commentaire