Gabriel Temps à l’école des Beaux Arts

La chronique de Doc Pilot, un concentré de culture tourangelle, chaque semaine.

Galaxians
Galaxians

Des fois t’as un titre comme ça qui te lâche pas ; tu as beau tenter de le passer en arrière-plan, il te tire à lui comme une addiction indomptable : cette semaine ce fut le “ waiting for you ” du duo new-yorkais Minor Alps. Pourtant les ficelles sont grosses, les mêmes que Ivy, Ultra Vivid Scene, un peu aussi du So you want to be a rock’n’roll star des Byrds. J’y peux rien, je suis cuit. On pourrait dire la même chose pour le côté attractif du travail de Renar en Arcades Institute, là aussi les symboles sont évidents, les modèles au cœur de notre histoire personnelle et populaire ; Pixelle à l’étage offre un arrêt sur image en témoignage de tournages. Au Temps Machine soirée dites electro-pop avec les anglais de Galaxians, mélange discoïde entre Yellow Magic Orchestra et Herbie Hancock, et les parisiens de Discodeïne beaucoup plus tristounes… Youpi, le Staff Benda Bilili sera sur les Terres du Son, eux aussi furent ma bande-son. Une exposition de Gabriel Temps s’ouvre à l’école des Beaux Arts, Gabriel filmé suite à la vue d’une œuvre qui m’avait scotché lors d’un “ Atelier Mode d’Emploi ”, Gabriel qui a décidé de nous quitter trop tôt…
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Sur les marchés distribution de tracts pour les options politiques de l’instant ; tout cela semble d’un autre temps tant il manque de substance à cette échéance… Le jeu de rôles paraît déserté de sa matière première. Pourtant sur d’autres terres on aimerait tant voter. A La Pleiade Caroline Casadesus incarne les doux tourments du début du 20eme, des mots de Cocteau sur des mélodies de Poulenc, c’est beau mais c’est triste ; je l’avais vue avec Lockwood puis avec le trio Enhco mais cette nouvelle rencontre est la plus intense… Mais c’est beau. Au retour When the music’s over des Doors sur une radio nocturne accompagne une dérive automobile ponctuée des divers octrois parsemés ce soir sur tous les plexus routiers. Des silhouettes dans la nuit, Only lovers left alive… Au matin l’occasion de réécouter les portes de Kiev de Moussorski par Emerson, Lake & Palmer… En fin d’ap’ folle boum en Arcades Institute avec Big Yaz Explosion amené par Chapau Prog : le feu !! Nacer Yazid possède la force, le coffre et l’humanité : un sans-faute.

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